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  • Le palais se tait : le roi du Maroc est-il gravement malade ?

    Le palais se tait : le roi du Maroc est-il gravement malade ?

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    Des parades et des feux d’artifice étaient prévus, mais au Maroc, le roi Mohammed VI (58 ans) a annulé toutes les festivités pour les jours fériés. Officiellement à cause de la crise de la couronne, mais selon des sources diplomatiques, il se passe beaucoup plus de choses. Le monarque n’est pas apparu en public depuis des semaines, et la dernière fois qu’il s’est montré, il avait l’air maigre et fatigué et avait du mal à finir ses phrases. Le palais ferait même circuler de vieilles séquences pour faire taire les rumeurs. Elle amène de plus en plus de Marocains à se poser la question : le roi est-il encore capable de gouverner ?

    Quelle que soit la fréquence de leurs apparitions, un voile de secret entoure toujours les familles royales. Les affaires se font à huis clos et la vérité est plus souvent qu’autrement dissimulée. Dans cette série, nous examinons de plus près un mystère royal chaque semaine.

    Que se passe-t-il avec le roi Mohammed VI ? Un communiqué de presse du palais royal concernant les vacances bancaires marocaines a fait repartir le moulin à rumeurs. Le « Troondag » est célébré chaque année le 30 juillet, pour marquer l’anniversaire de l’accession au trône de Mohamed VI en 1999. Mais cette année, pour la troisième année consécutive, toutes les festivités ont été annulées, officiellement pour éviter la propagation du coronavirus. Toutefois, cette explication ne fait pas l’unanimité : selon des sources diplomatiques, la détérioration de l’état de santé de Mohammed VI est la raison pour laquelle les célébrations n’ont pas pu avoir lieu cette année.

    « Il se trouve dans un état de santé difficile, en raison de son infection par le coronavirus et d’autres complications », écrit le quotidien ‘Maghreb Info’. Le 16 juin, le médecin du roi a annoncé que Mohammed VI avait été infecté par la corona et qu’il avait prescrit plusieurs jours de repos au monarque. Le roi n’avait pas contracté l’infection au Maroc, mais plutôt en France, où il était parti soudainement pour une « visite spéciale ». Mais cette explication a également été mise en doute : « Le voyage à Paris était dû à de graves problèmes de santé, et non à une infection coronaire », a écrit le journaliste Brahim Takheroubt du journal algérien « L’Expression ». Il s’appuie sur des sources au sein de l’ambassade du Maroc à Paris, qui affirment que Mohammed VI est « gravement malade ».

    Les vieilles images se répandent ?

    Selon le journal espagnol « El Confidencial », le monarque est resté dans la capitale française pour « subir des examens médicaux » et « traiter des problèmes cardiaques ». Ce n’est pas la première fois, puisqu’il a dû subir deux opérations cardiaques par le passé. Le palais ne donne aucune information sur la santé du roi, mais selon la presse, son état s’est aggravé au cours des derniers mois. Certains médias espagnols ont également rapporté que le monarque n’est toujours pas rentré au Maroc, ce qui expliquerait pourquoi il a annulé les jours fériés.

    Toutefois, le maintien du roi à Paris est curieux, car le 10 juillet, Mohammed VI a donné son premier signe de vie depuis son coronaire. La télévision d’État a diffusé des images du roi lors de la célébration de la fête du Sacrifice et deux vidéos du monarque ont été diffusées dans les médias. Cependant, certaines sources ont immédiatement douté que les images aient été prises lors de la célébration de cette année. Il se pourrait donc bien que le palais ait ensuite fait circuler de vieilles séquences pour faire taire les rumeurs qui enflent.

    « Émacié et fatigué

    La dernière apparition en direct de Mohammed VI remonte au 7 avril, lorsqu’il a reçu le Premier ministre espagnol pour renforcer les relations entre les deux pays. Cette réunion était importante, mais c’est l’apparence du roi qui a attiré l’attention de la presse : selon les médias français et algériens, le monarque avait l’air « décharné » et « fatigué ». « Ses gestes étaient lents, son visage était pâle et il semblait fatigué », a déclaré le site d’information ObservAlgérie. « Ces images relancent le débat sur l’état de santé du monarque, d’autant que ses apparitions sont devenues rares. Est-il gravement malade ? »

    En revanche, ils ont écrit ce qui suit à propos du discours de Mohammed VI : « Mohammed VI semblait essoufflé et très fatigué lors de son court discours qu’il n’a pas pu terminer correctement. Tout en lisant son journal, le roi s’est arrêté plusieurs fois. Lors de ce discours, Mohammed VI a également eu des difficultés de concentration, ce qui l’a amené à faire plusieurs erreurs dans la lecture de son texte. »

    Ce ne sont pas les seuls problèmes

    La gravité des problèmes de santé du roi à l’heure actuelle reste un mystère. Cependant, ce n’est pas un secret que le monarque se bat depuis des années contre diverses plaintes. En 2009, le palais a annoncé que Mohammed VI avait dû se reposer pendant cinq jours en raison d’une infection. Plus tard cette année-là, le journal « El Imparcial » a révélé que le souverain souffrirait d’une insuffisance rénale chronique et d’une maladie du foie, ce qui l’obligerait à suivre un traitement régulier.

    En 2014, on a appris que le roi souffrait d’une bronchite sévère et avait une forte fièvre. En 2017, le porte-parole du palais a annoncé qu’il avait subi une opération de l’œil gauche. En 2018, il a subi une opération du cœur, en 2019, il a dû faire face à une pneumonie aiguë et en 2020, une autre opération du cœur a eu lieu. Des proches du Roi ont également indiqué que ce dernier souffre de sarcoïdose, une maladie dans laquelle une inflammation se produit spontanément dans un ou plusieurs endroits du corps.

    Le palais est un bunker

    Si le palais avait l’habitude de fournir des explications sur les maladies de Mohammed VI, cela semble avoir changé entre-temps. Ils ont gardé leurs lèvres scellées depuis des mois maintenant. « Le palais royal est devenu un véritable bunker. Le secret est apparemment bien gardé », peut-on lire dans « L’Expression ». « Mais comme toute situation entourée d’un manque de communication, elle révèle un profond malaise. »

    Cependant, les problèmes médicaux du monarque et le manque d’informations font que de plus en plus de Marocains doutent des capacités de Mohammed en tant que chef d’État : « Ses fréquents séjours à l’étranger pour se faire soigner indiquent que Mohammed VI ne peut plus gouverner. Combien de temps pourra-t-il s’accrocher à son trône ? »

    HLN.BE, 31/07/2022

    #Maroc #Mohammed_VI

  • Maroc: La santé de Mohammed VI, black-out royal

    Maroc: La santé de Mohammed VI, black-out royal

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    La polémique enfle au Maroc au sujet de la maladie du roi Mohammed VI. Il se trouve depuis le 1er juin en France. Officiellement, le roi du Maroc est en « déplacement privé ». Mais sans convaincre. L’opacité est bien entretenu autour de l’état de santé du monarque.

    Depuis plusieurs années, ses apparitions à la télévision suscitent les inquiétudes et quelques commentaires discrets, car la santé reste un tabous absolu. On murmure, mais pas seulement car ça se voit que le roi ne va pas bien.

    En 2008, le journaliste espagnol Pedro Canales affirmait dans les colonnes d’El Imparcial que le roi du Maroc avait subi une opération chirurgicale en France. L’information a été évidemment vivement démentie par la presse officielle qui dénonce alors une tentative de déstbilisation orchestrée de l’étranger. Selon le journal espagnol El Mundo, le souverain marocain est atteint de sarcoïdose, un trouble du système immunitaire qui peut attaquer n’importe quel organe, mais ce sont le plus souvent les poumons et les ganglions lymphatiques, particulièrement ceux de la cage thoracique, qui sont touchés les premiers.

    Son père, le roi Hassan II, souffrait de la maladie de Crohn, une déformation de l’intestin grèle. Ses malaises intestinaux soignés par des médecins américains étaient dissimulés sous le terme « bronchites ».

    La santé du roi demeure un sujet interdit au Maroc et ses problèmes de santé font l’objet d’un black out royal. Les marocains se posent naturellement des questions quant à la santé de leur roi. Sans que cette appréhension ne soit visible, ni lisible dans les colonnes de la presse du pays, alors que le sujet est assez commenté un peu partout dans le monde.

    Lire aussi : Maroc. Chut ! Le roi Mohamed VI est-il malade ?

    Lire aussi : Le roi du Maroc reporte toutes les festivités liées à la fête du trône

    #Maroc #Mohammed_VI

  • Maroc. Chut ! Le roi Mohamed VI est-il malade ?

    Maroc. Chut ! Le roi Mohamed VI est-il malade ?

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    Au Maroc, la santé du roi est l’ultime tabou. En parler, un blasphème. Mais depuis quelques temps, ses apparitions à la télévision suscitent des inquiétudes et quelques discrets commentaires

    Tout le monde en parle au Maroc, mais toujours mezzo voce. Les plus téméraires murmurent que le roi a pris du poids, beaucoup de poids, et que les soucis des affaires l’éloignent malheureusement des sports qu’il affectionne, dont celui de chevaucher des scooters de mer, hobby qui lui a valu au début se son règne le sobriquet de «Sa Majetski» par l’humoriste Bziz.

    Son apparition dans la province de Nador où il inaugurait des installations sportives a créé le buzz sur les réseaux sociaux et dans la presse éléctronique indépendante. «L’image est déroutante pour un roi qui n’a pas 50 ans» note un facebooker : on le voit marcher s’aidant d’une béquille.

    «Auparavant, nous avions peur du roi, aujourd’hui nous avons peur pour lui», l’expression qui avait fleuri lors de son accession au trône en 1999 pour expliquer l’affection d’un peuple pour un jeune monarque que l’on disait humaniste et fragile à contrario de son père Hassan II, un dictateur aussi fascinant que craint, est subitement revenue aux devants de la scène commente la presse locale qui a publié la photo du roi éclopé.

    Il y a quelques mois, après son discours du Trône, sur une terrasse de café à Rabat deux journalistes évoquaient le même sujet à bâtons rompus:

    -«Tu as suivi le discours de roi?»

    -«Oui, mais c’est son état physique qui a retenu le plus mon attention. Il a l’air malade, tu ne trouves pas?»

    -«Chut! Ne dis pas ça. Sa Majesté n’est pas malade, il est en petite forme, c’est tout».

    «Il a l’air bizarre… »

    Sur les forums des réseaux sociaux, même discrétion quand la question est abordée. Et il faut dire que malgré son caractère sensationnel, elle n’attire pas les foules. Sur celui de Bladi, le débat reste confiné à des souhaits de prompt rétablissement au monarque.

    Un internaute se risque à faire son propre diagnostic : «Il à l’air bizarre, de petits yeux mi-clos, le visage bouffi et ce rictus si visible doublé d’une respiration haletante…».

    D’autres comparent son image cathodique avec la sveltesse qu’il affichait lors de son intronisation en juillet 1999.

    Mais treize années ont passé et beaucoup l’oublient tant la communication du régime, surtout à l’adresse des médias étrangers, insiste encore et toujours sur le « nouveau règne ».

    En 2008, le journaliste espagnol Pedro Canales ouvrait le bal des supputations en affirmant dans les colonnes d’El Imparcial que Mohamed VI avait subi une opération chirurgicale en France, une allégation jamais confirmée et surtout vivement démentie par la presse officielle qui y voyait «une tentative de destabilisation orchestrée de l’étranger».

    En juillet 2009, pour le dixième anniversaire de son accession au trône, le roi démentait une quelconque faiblesse physique et affichait encore les traits juvéniles de ses débuts de règne.

    Le roi Mohammed VI en juillet 2009


    Mais en novembre de la même année, le changement devient, pour nombre d’observateurs, subitement palpable.

    Le roi Mohammed VI en novembre 2009


    Que s’est-il passé entre les deux images?

    «Quelques médias français m’ont informé que Mohamed VI souffre d’une insuffisance rénale ou une maladie de foie qui l’oblige à se déplacer régulièrement en France» affirmait, encore lui, le journaliste d’El Imparcial, évoquant même une maladie incurable. Mais là encore, il était bien seul à affirmer de telles assertions.

    Mohammed VI en 2021


    Pedro Canales réagissait à un communiqué de la Maison royale qui annonçait fin août 2009 que le monarque, 46 ans à l’époque, avait été placé en convalescence de cinq jours pour une «infection» qui ne présente «aucune inquiétude sur sa santé».

    «Sa Majesté le roi Mohamed VI […] présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours», avait indiqué le communiqué signé par le Pr. Abdelaziz Maaouni, médecin personnel du roi et directeur de la clinique du Palais royal.

    «La maladie annoncée dans la déclaration est simplement le résultat d’une maladie chronique» renchérissait El Imparcial qui dans un article alarmant faisant état d’une vive inquiétude des milieux diplomatiques et pronostiquait même une régence imminente. L’article, comme celui de 2008 avait provoqué une levée de boucliers contre son auteur.

    «Des problèmes pulmonaires»

    «Au Maroc, on ne communique pas sur l’état de santé du roi Mohammed VI. Ses visites répétées en France dont beaucoup soufflaient le but chirurgical? De simples « vacances » avaient rectifié les autorités marocaines. Le souverain souffrirait de problèmes pulmonaires» écrivait L’Express en 2010 dans un diaporama consacré à «ces dirigeants rongés par la maladie»

    «Son père, le roi Hassan II, souffrait de la maladie de Crohn, une inflammation de l’intestin grêle. Ses malaises intestinaux, soignés par des médecins américains, étaient dissimulés sous le terme de « bronchites ». Il meurt en 1999, après 38 ans de règne» ajoutait L’Express dans le même dossier.

    Une presse échaudée par la censure

    Le bulletin de santé du roi annonçant son «infection à rotavirus», une première au Maroc, a eu des incidences bien plus dommageables sur la presse locale qui, profitant de cette transparence inédite a tricoté sur l’information, oubliant que parler de la santé du roi peut nuire gravement.

    Le lendemain de la diffusion du communiqué de la Maison royale, le quotidien casablancais Al Jarida Al Oula, aujourd’hui disparu, citant une source «médicale anonyme», proposait une version sensiblement différente et affirmait que «l’origine du rotavirus contracté par le roi serait dû à l’utilisation de corticoïdes contre l’asthme et qui sont responsables du gonflement du corps et de la diminution de l’immunité». La presse marocaine, dans son ensemble avait largement commenté ce qui allait devenir «l’affaire rotavirus».

    En une semaine, dix journalistes de trois publications ont été entendus par la police, tous accusés de «publication malintentionnée d’une fausse information» et «allégations et faits non véridiques».. Cinq d’entre eux seront inculpés dont trois seront condamnés à une peine privative de liberté.

    Peu de temps plus tard, lorsque la presse française annonçait que le prince Moulay Rachid, frère cadet du roi, avait été «hospitalisé à Paris dans un état sérieux», leurs confrères marocains ont, dans leur grande majorité, préféré regarder ailleurs.

    Avec l’émergence des médias électroniques qui échappent tant bien que mal à la censure, l’évocation de la santé du roi revient parfois aux devants de la scène, comme l’a fait Demain online en commentant la génuflexion pénible de Mohamed VI durant sa prière.

    Mais pour la plupart des journalistes, «la petite forme» du roi, avérée ou pas, se résume à quelques chuchottements dans les cafés.

    Pourtant, quand on scrute cette dernière vidéo, on a le droit de se poser de sérieuses questions.

    Demain online via OIPID

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  • Santé du roi du Maroc, le peuple s’inquiète

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    Selon le site Point de Vue, alors que le roi du Maroc, contrairement à son habitude, il est resté invisible durant cette visite, alors qu’il a l’habitude de multiplier les apparitions publiques, acceptant même de se faire photographier en compagnie de ses sujets vivant de ce côté-ci de la Méditerranée.

    « Rentré au Maroc le 8 juillet, poursuit le média français, Mohammed VI a conduit la prière de l’Aïd al Adha, le 10 juillet, au palais royal de Salé, « dans un cadre privé et avec une assistance très réduite ». La cérémonie, retransmise à la télévision, l’a montré, entouré de son fils aîné Moulay Hassan et de son frère cadet Moulay Rachid, manifestement fatigué, les gestes lents, le regard absent, le visage pâle ».

    « Le 13 juillet, le roi a exceptionnellement présidé un conseil des ministres, au cours duquel a été entérinée une réorganisation de la communauté juive au Maroc, qui compte encore 3000 membres. Un Conseil national a été instauré, chargé de « la gestion des affaires de la communauté et la sauvegarde du patrimoine et du rayonnement culturel et cultuel du judaïsme et de ses valeurs marocaines authentiques. Là encore, les images, fugitives, attestaient de la lassitude du roi », ajoute la même source.

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  • Le Maroc des rois a-t-il encore un avenir ?

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    Les dernières données disponibles de la Banque centrale marocaine s’affichent au rouge : le rapport établi par la BC du Maroc a montré que le taux des dettes non performantes du Maroc est passé à 8,5 % des facilités bancaires nettes à la fin de 2021, contre 8,2 % à la fin de 2020. En effet, la Banque centrale a déclaré dans son rapport annuel, lundi soir, que le total des créances accrochées à la fin de l’année dernière s’élevait à 85,1 milliards de dirhams (8,4 milliards de dollars aux prix d’aujourd’hui), contre 79,8 milliards de dirhams (7,8 milliards de dollars) à la fin de l’année dernière.

    « Ce ralentissement de la croissance des prêts intervient dans un contexte marqué par la fin de la phase d’octroi de prêts garantis par l’État marocain, qui a été créée dans le cadre de mesures exceptionnelles pour faire face aux répercussions de la crise de coronavirus », lit-on.

    On ne spéculera pas sur la santé du souverain, qui peut, en cas d’aggravation, chambouler encore toutes les cartes, ce qui a suscité la crainte des autorités israéliennes sur le maintien ou non des conventions passées avec Mohamed VI.

    En concentrant toute la batterie politique, diplomatique, économique et de lobbying pour mettre en minorité l’Algérie et les positions algériennes, le Maroc s’est découvert les flancs les plus fragiles : les dettes ont augmenté, la colère sociale est devenue plus visible, au cœur même de Rabat, le ralentissement de la croissance est latent, le gouvernement Akhannouch a été mis sur le grill, la cherté de la vie alimente toutes les tentions, le manque de matières premières, et cerise sur la gâteau, « flirt contrarié » avec Israël est largement constaté.

    La « normalisation » n’a pas eu l’effet escompté ni sur l’économie ni sur la pénétration marocaine au cœur des centres décisionnels, comme il le souhait ; au contraire, cette normalisation tout à fait contre-nature, et donc contre-productive, a fait que le Maroc perde des points sur la scène maghrébine, arabe, africaine et internationale. Ses rares soutiens, aussi puissants sont-ils, risquent de le débarquer à tout moment, a la faveur de la guerre en Ukraine qui a opéré une décantation et fait que chaque pays est en train d’assurer ses arrières, à commencer par les États Unis eux-mêmes.

    En réalité, le Maroc obéît à une certaine logique. Obsédé depuis bientôt un demi-siècle par le Sahara occidental, il s’allie aux trois puissances du moment, les Etats Unis, Israël et la France, en leur faisant concession sur concession, lesquelles au final, seront sans contredit, préjudiciables pour les Marocains d’abord. Membre de la triple entente maroco-israélo-américaine, née de la réunion dite « Pacte d’Abraham », le Maroc emprunte depuis lors un parcours fléché et il lui sera difficile d’en remettre en cause l’itinéraire.

    Les échecs du royaume remettent en cause le principe même de la monarchie, et devraient à terme, amener les Marocains à engager une sérieuse et profonde réflexion sur la suppression d’un régime détenteur de tous les pouvoirs, qui a abouti des dérives constitutionnelles qui ont mis l’État même en danger de mort. Voilà le constat fait d’abord, par les Marocains, et voilà pourquoi, le temps, pour la société marocaine, est à la contestation, une contestation qui n’est pas uniquement une colère des laissés-pour-compte. Et voilà également comment le Maroc a cramé ses cartes avec son environnement maghrébin et africain, qui observe les dérives du dernier colonisateur en Afrique l’œil torve et la lippe sévère.

    L’Express, 27/07/2022

    #Maroc #MohammedVI #Monarchie_marocaine

  • 7sur7: Le roi du Maroc dissimule-t-il ses problèmes de santé?

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    Alors que la rue gronde, le Palais royal marocain a décidé d’annuler toutes les festivités et cérémonies de la fête du Trône. Sur fond de crise sociale, le gouvernement Akhannouch contesté, tension sur les produits alimentaires et « niet » à la normalisation avec l’entité sioniste, cette annulation en a rajouté une couche au malaise social.

    Le Maroc devait commémorer la fête du Trône en grandes pompes. Le roi Mohammed VI dissimule-t-il ses problèmes de santé? La question a été posée aussi bien au Maroc que dans les médias internationaux, d’autant que lors des cérémonies de la Fête du Trône, le roi devait remettre les grades aux nouveaux officiers promus. Sur « 7sur7.be » on peut lire que « le Maroc a une nouvelle fois annulé la fête du Trône du roi Mohammed VI. Le palais a annoncé que le monarque avait décidé de le faire en raison de la hausse des chiffres du Covid-19. Selon les médias locaux, la mauvaise santé du monarque de 59 ans en serait la raison ». « Afrik.com », de son côté, titre « Les dessous de l’annulation par Mohammed VI de la Fête du Trône ».

    Pour importante la fête du Trône l’est au Maroc, puisqu’elle est un événement national qui est célébré le 30 juillet de chaque année, entrecoupé de plusieurs cérémonies officielles et populaires, qui correspond à l’anniversaire de l’intronisation du roi et de son allégeance officielle. Mohammed VI Ben al-Hassan a été déclaré officiellement roi le 30 juillet 1999. En mémoire de cette occasion, plusieurs démonstrations sont couvertes à la télévision, dont des activités publiques et une longue célébration pour commémorer l’événement.

    La « normalisation » avec Israël n’a pas ramené le plus que Rabat souhaitait. Sur le plan économique, les indicateurs sont au rouge et la colère populaire grossit chaque jour un peu plus. Preuve en est, il y a deux jours, Rabat a été témoin de manifestations contre la visite du chef d’état-major israélien, Aviv Kochavi, qui est arrivé le lundi 18 juillet au Maroc à la tête d’une délégation sécuritaire ; des centaines de militants marocains issus de plusieurs associations et mouvement de la société ont participé à un sit-in de protestation devant le siège du Parlement, dans la capitale marocaine.

    En délaissant les secteurs de développement, les aspects sociaux et politiques continuer à se décomposer, et en axant toute l’énergie de l’Etat à se prémunir contre une « éventuelle agression », le Maroc s’est fourvoyé dans des mauvais choix tactiques et stratégiques qui sont en train déjà de lui coûter cher.

    De plus, le gouvernement de l’inamovible Aziz Akhannouch est sur le gril. La cherté des produits de premières nécessité, les manifestations de plus en plus nombreuses et les critiques qui fusent contre lui de tous les côtés peuvent lui couter son poste. La pression sociale s’accentue sur le Palais, qui devrait, selon nos sources, vite prendre des décisions pour apaiser les tensions. Mais malade, que peut-il faire de mieux ?

    L’Express, 25/07/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Fête_du_trône #Santé_du_roi

  • Maroc : Le roi mort, vive la République

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    Souffrant et absent depuis quelque temps, le sort du roi Mohamed VI semble être scellé et avec lui celui du régime monarchique qu’il risque d’emporter avec lui.

    Mohamed VI risquerait d’être le dernier roi du Maroc. D’ailleurs et si l’idée de sa succession ne fait plus l’unanimité au sein d’une large frange de la population marocaine et d’une bonne partie de la classe politique, il est désormais plus question d’une période de transition qui serait auréolée par une constituante qui assurera la transition vers une république. Certes, les manifestants ne réclament pas encore ouvertement un changement de régime et l’abolition de la couronne, mais la question d’une monarchie ne fait plus débat. L’idée d’un passage démocratique vers une république est timidement cultivée en dépit du fait qu’elle remonte à très loin, du temps même de Mohammed ben Abdelkrim Al-Khattabi devenu président de la République du Rif de 1921 à 1926. Et ce même Rif est resté rebelle et réfractaire au régime du Makhzen.

    En 2017 déjà, les autorités marocaines ont dû interdire l’organisation de manifestations dans les rues d’Al-Hoceima à l’occasion du premier anniversaire du mouvement de contestation « Hirak » dans la région du Rif. Depuis la région n’a de cesse de protester contre le palais royal. Une contestation qui s’est élargie ces derniers mois notamment pour exiger plus de liberté, une vie meilleure et faire déguerpir le gouvernement d’Akhanouche comme ils l’ont fait avec celui d’El Othmani en marque de défi au palais royal. Le Maroc vit désormais une instabilité récurrente. La normalisation avec l’entité sioniste et l’ouverture du royaume à Israël a finit par excéder les populations dont l’ancrage musulman les a incité à s’élever contre cette liaison incestueuse. Tous les ingrédients d’une fin de la monarchie semblent présents pour répondre aux aspirations du peuple marocain.

    Et cette idée fait débat au sein du royaume chérifien qui semble vivre ses derniers moments. L’après Mohamed VI commence à se dessiner particulièrement depuis la maladie du monarque qui a eu à subir deux opérations sur le cœur et le fragilisent au point de ne plus pouvoir faire face au moindre soucis de santé. Sa récente contamination au covid-19 contracté lors de son voyage à Paris a nécessité son hospitalisation et son retrait de la scène politique.

    Des sources affirment que l’entourage immédiat du roi, sa famille notamment a du se rendre en extrême urgence à Paris où se trouve le monarque qui aurait même succombé à sa maladie. Vraie ou fausse information, les réseaux sociaux s’enflamment en tout les cas déjà au point que les internautes entament un débat démocratique aux tendances républicaines en guise d’oraison funèbre. L’idée d’une République commence à faire son chemin. Une première dans les annales de l’histoire du Maroc, depuis El Emir Khettabi.

    Les Marocains semblent quant à eux adhérer à ce projet et n’hésitent plus à balayer d’un revers de main toute idée d’une succession et de s’offrir au jeune et colérique prince héritier dont on doute de ses capacités à régner sereinement sur le Maroc. L’option d’une constituante tient la route et l’idée d’une phase de transition pour préparer l’avènement de la 1re République du Maroc fait son chemin.

    Azzedine Belferag

    La Sentinelle, 25/07/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Maladie_du_roi #Santé_du_roi #Monarchie_marocaine



  • Qu’est-ce qui rend Biden si pugnace ?

    Lorsque Biden est parti pour la journée, Corn Pop l’attendait, avec trois membres de gangs, et tenant un rasoir droit… Quelle que soit la réalité de cet événement, il y a 60 ans, Biden a publié, au cours de ses 18 mois de mandat, un nombre remarquable d’avertissements et de menaces quant à ce qu’il ferait en tant que commandant en chef s’il était contesté, mettant ainsi sa propre crédibilité et celle de son pays en jeu.

    Ce coup de poing amical avec le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman n’aurait peut-être pas été un moment aussi déterminant – si Biden ne s’était pas d’abord installé.

    Lors de la campagne de 2020, Biden a déclaré que lorsqu’il rencontrerait le prince, il le traiterait comme le « paria » qu’il était pour avoir autorisé le meurtre et le démembrement du chroniqueur du Washington Post Jamal Khashoggi.

    Quant à la description par Biden de la façon dont il a affronté MBS à huis clos, les Saoudiens contestent sa restitution, et beaucoup de ses propres compatriotes ne croient pas Biden.

    Pourquoi? Parce que Joe Biden a l’habitude de se peindre comme héroïque dans des rencontres personnelles où peu de contemporains se souviennent de lui de cette façon.

    Le classique est l’histoire que Biden a souvent racontée d’avoir affronté, en tant que gardien de sécurité de la piscine dans un quartier noir, un chef de gang nommé Corn Pop, à qui Biden a ordonné de sortir de la piscine pour avoir enfreint les règles.

    Lorsque Biden est parti pour la journée, Corn Pop l’attendait, avec trois membres de gangs, et tenant un rasoir droit. Biden, tenant une chaîne de six pieds, dit-il, lui a fait face, et Corn Pop a reculé.

    Quelle que soit la réalité de cet événement, il y a 60 ans, Biden a émis, au cours de ses 18 mois de mandat, un nombre remarquable d’avertissements et de menaces quant à ce qu’il ferait en tant que commandant en chef s’il était contesté, mettant ainsi sa propre crédibilité et celle de son pays sur la ligne.

    Lorsqu’on lui a demandé, avant son voyage au Moyen-Orient, s’il utiliserait la force pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, Biden a répondu : « Si c’était le dernier recours, oui. »

    Pendant le voyage, les États-Unis et Israël ont signé un engagement conjoint de refuser les armes nucléaires à l’Iran. Nous sommes maintenant engagés.

    Étant donné que les États-Unis ont combattu dans cinq guerres au Moyen-Orient au cours de ce siècle – Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Yémen – on pourrait penser que ce pays hésiterait à s’engager dans une nouvelle guerre avec l’une des plus grandes puissances du monde. Région.

    Lorsque le président russe Vladimir Poutine a constitué des forces en dehors de l’Ukraine et a demandé à plusieurs reprises des assurances que l’Ukraine ne serait pas intégrée à l’OTAN, une alliance visant la Russie, l’administration Biden a refusé.

    L’invasion de février a suivi, et parmi les menaces ultérieures de Biden, son appel à la destitution de Poutine a pratiquement été déclaré objectif de guerre.

    « Pour l’amour de Dieu, cet homme ne peut pas rester au pouvoir », a tonné Biden en Pologne, une déclaration qui a été rejetée à la hâte par le personnel de la Maison Blanche.

    En plus des armes que nous expédions en Ukraine – artillerie à longue portée et roquettes – Biden a annoncé lors du sommet de l’OTAN à Madrid que les États-Unis renforceraient leur présence militaire en Europe.

    Le quartier général permanent du V Corps de l’armée américaine doit être transféré en Pologne. Deux escadrons supplémentaires d’avions de chasse F-35 doivent être transférés au Royaume-Uni. D’autres capacités de défense aérienne doivent être transférées en Allemagne et en Italie. Les déploiements par rotation des troupes américaines dans la région de la Baltique doivent être augmentés. Les troupes américaines doivent être déplacées en Roumanie.

    Les forces américaines en Europe doivent passer d’environ 60 000 à 100 000, et Biden a juré que l’invasion de Poutine « ne se terminera pas par une défaite russe de l’Ukraine en Ukraine ».

    Mais comment Biden garantit que l’invasion russe sera annulée, si Poutine enroule le Donbass, est inexpliqué.

    Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, Biden a également donné des garanties de guerre de l’article 5 à la Suède et à la Finlande en promettant de les intégrer à l’OTAN.

    De l’Arctique à la mer Noire et de l’Islande à l’Estonie, il y a maintenant 30 nations européennes que nous sommes obligés de défendre.

    En 2021, Biden a indiqué que le traité de sécurité mutuelle américano-philippin datant des années 1950 signifiait que les États-Unis viendraient à la défense de Manille s’ils tentaient de récupérer des rochers et des récifs dans la mer de Chine méridionale, également revendiqués et désormais occupés par les forces militaires chinoises.

    Les garanties de guerre américaines dans notre traité avec le Japon s’étendent aux îles Senkaku, également revendiquées par la Chine, selon la Maison Blanche Biden.

    En mai, à Tokyo, Biden a répondu par un « oui » catégorique à la question d’un journaliste lui demandant s’il était prêt à « s’impliquer militairement pour défendre Taïwan ».

    « C’est l’engagement que nous avons pris », a déclaré le président.

    Pas si. Les États-Unis ont abandonné leur engagement formel de défendre Taïwan en 1979, remplaçant un traité d’alliance par le Taiwan Relations Act, qui oblige les États-Unis à aider à équiper Taïwan pour se défendre.

    Encore une fois, le personnel de la Maison Blanche a cherché à revenir sur la déclaration de Biden selon laquelle nous nous battrions pour Taïwan, car la politique américaine depuis le voyage de Richard Nixon à Pékin est que Taïwan « fait partie de la Chine ».

    Nous avons écrit des dizaines de chèques en blanc à des nations non seulement en Europe mais aussi au Moyen-Orient et en Asie pour qu’elles viennent se battre pour défendre leurs frontières.

    Pourtant, la frontière la plus critique pour nous, la frontière américano-mexicaine, est envahie par un quart de million de migrants chaque mois, le pire d’entre eux apportant le fentanyl qui a tué 100 000 jeunes américains l’année dernière.

    Et le belliqueux Joe n’a presque rien fait à ce sujet.

    Occidental Observer, 23/07/2022
  • Maroc : Des images du roi truquées

    Maroc : Des images du roi truquées

    Maroc, Mohammed VI, Fête du Trône, santé du roi,

    Intox et manipulation
    Des activistes marocains ont dénoncé cette opération de mensonges quant aux images diffusées lors de la célébrationde la fête de l’Aïd El Adha en présence du roi.

    Hocine NEFFAH

    Le Makhzen en est arrivé là. Il a été réduit à truquer des images à la télévision pour faire croire que le roi va bien. Ce mensonge des médias marocains, qui n’est pas le premier d’ailleurs, ne peut plus marcher ni avoir de crédibilité. La raison est simple pour l’opinion marocaine qui sait que le protocole de la célébration de la fête de l’Aïd El Adha, présidé traditionnellement par le monarque, a été tronqué par des images douteuses montrées à la télévision. Cette scène a fait le tour des réseaux sociaux des internautes marocains qui ont dénoncé une opération de mensonge des plus criardes quant aux images diffusées lors de la célébration de la fête de l’Aïd El Adha en présence du roi Mohammed VI. Le peuple marocain sait pertinemment que le roi Mohammed VI est gravement malade et que la succession au sein du régime du Makhzen fait rage. Jamais la fête du Trône n’a été annulée qu’en cas d’une crise majeure qui a impacté le royaume chérifien. Ce qui est sûr, la situation est peu reluisante pour le régime du Makhzen qui a essayé plusieurs scénarios mensongers pour éberluer le peuple marocain quant aux intrigues qui affectent le Palais royal et ses retombées sur la situation politique, économique et sociale du Maroc qui est au bord de la faillite et de l’explosion.

    Le Maroc vit une situation des plus délicates dans son histoire politique. La lutte des clans au sein du régime du Makhzen s’affiche clairement entre les protagonistes au sein des Forces armées royales (FAR) et les services du renseignement et ceux qui tirent les ficelles à l’intérieur du Palais royal. Il s’agit selon certains médias marocains qui ont relayé des informations sur la guerre du succession, de Fouad El Himma, secrétaire particulier de Mohammed VI, Abdellatif Hammouchi, chef des services de sécurité et de renseignements marocains, ainsi qu’André Azoulay, conseiller spécial de Mohammed VI qui sont en train de redessiner l’échiquier du royaume pour mettre en place un processus de succession qui évitera au Maroc de sombrer dans le chaos. Cette guerre est menée entre le clan qui veut assurer la succession au Trône pour le compte du prince héritier Moulay Hassan et celui qui s’attache à imposer le prince Moulay Rachid comme successeur au roi impotent et gravement malade. Rien ne va au Maroc. L’annulation de la fête du Trône est révélatrice d’une véritable crise qui secoue le régime marocain du Makhzen.

    Certes, les sbires du royaume chérifien essayent par tous les moyens de dissimuler cette crise en rapport avec l’état de santé gravissime du roi Mohammed VI, en recourant encore une fois au mensonge qui est devenu la règle et un mode opératoire du régime du Makhzen. La presse officielle marocaine a relayé l’information relative à l’annulation de la fête du Trône de l’année 2022 en justifiant cette décision par rapport à «la pandémie de Covid-19 qui affecte le Maroc». L’année passée, la fête du Trône n’a pas été annulée alors que la pandémie de Coronavirus était plus virulente et meurtrière que cette année.

    L’annulation de la fête du Trône sera l’occasion pour les Marocains qui investissent la rue de dénoncer la répression du Makhzen et sa normalisation avec l’entité sioniste de durcir le ton et déclencher un élan de mobilisation historique à même de renverser la situation politique qui est en train de prendre une ampleur désastreuse et inquiétante sur le plan économique et social. Le Maroc traverse la pire des situations dans son histoire. La crise est telle que personne ne peut prédire ce qui va advenir du régime du Makhzen en proie à une menace structurelle qui risque d’emporter le système, voire même la nature monarchique puisque des slogans et des mots d’ordre qui vont dans le sillage de la mise en place d’un régime républicain est en train de faire du chemin à travers les manifestations qui se poursuivent dans les villes et les villages du Maroc.

    L’Expression, 24/07/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Fête_du_trône #monarchie_marocaine

  • Maroc: Des doutes sur l’état de santé du roi Mohammed VI !

    Maroc: Des doutes sur l’état de santé du roi Mohammed VI !

    Maroc, Mohammed VI, Fête du Trône, Santé du roi,

    Le Maroc suspend toutes les célébrations prévues pour la Fête du Trône en raison du coronavirus

    En raison de la situation sanitaire actuelle, le Maroc a décidé de suspendre toutes les activités, célébrations et cérémonies prévues pour la Fête du Trône, qui commémore le 23e anniversaire du couronnement du roi Mohammed VI. Toutefois, le roi du Maroc s’adressera au peuple marocain dans un discours. «Le ministère des palais royaux et des honneurs et des décorations du Maroc a annoncé le report de toutes les activités, célébrations et cérémonies, qui devaient se tenir à l’occasion de la commémoration du 23e anniversaire de l’accession au pouvoir du roi Mohammed VI», indique la MAP dans un communiqué. Le ministère des palais royaux, des honneurs et des décorations a attribué ce report à la poursuite des mesures préventives nécessitées par l’évolution de la situation sanitaire résultant de l’épidémie de la Covid-19.

    La source a indiqué que la décision de report comprenait la cérémonie de prestation de serment des officiers nouvellement diplômés de diverses écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à l’émir du régime du Makhzen, et tous les défilés et manifestations. Ces décisions prises par les autorités au Maroc ont relancé les hypothèses sur l’état de santé du roi marocain, ce qui indique qu’«il est dans un état de santé difficile dans la période récente en raison de son infection par le coronavirus, et d’autres complications de santé» Bien que le roi marocain soit apparu dans la prière de l’Aïd El Adha au palais royal, la célébration était différente des années précédentes, ce qui a renforcé l’hypothèse de l’exacerbation de sa maladie et de l’incapacité du roi à y résister.

    Les médias locaux, régionaux et internationaux ont fait état de doutes sur le sort de la décision au Maroc en raison de l’état de santé du roi, qui a coïncidé avec un certain nombre de décisions qui vont dans ce sens, attirant l’attention sur le fait que la déclaration du palais est très vague et approfondit les doutes sur le sort de la gouvernance au Maroc. Le roi Mohammed VI a été infecté par le coronavirus le 16 juin, et il avait déjà subi deux opérations cardiaques en 2018 et 2020.

    Maghreb Info, 23/07/2022

    #Maroc #MohammedVI #Fetedutrone #Santéduroi