Étiquette : sécurité

  • Les États-Unis s’efforcent de contrer l’influence russe et chinoise en Afrique

    Tags : Afrique, Etats-Unis, Chine, Russie, sécurité alimentaire, sécurité, défense,

    Washington organise le deuxième sommet des dirigeants américains et africains en un siècle ; la réunion portera sur la sécurité alimentaire après l’invasion de l’Ukraine et sur le défi climatique.

    Huit ans se sont écoulés depuis qu’en 2014, l’administration Obama a accueilli des dizaines de hauts dirigeants dirigeant le continent africain pour tenter d’approfondir les relations entre les deux vastes territoires. En décembre dernier, quelques semaines avant que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, n’entame sa tournée de plusieurs pays africains début janvier, c’est Biden qui a dirigé une autre réunion avec ses homologues africains. Il s’agit de la deuxième réunion de ce type depuis le début du siècle.

    Ainsi, mardi 13 décembre, la ville de Washington a reçu la visite de près de cinquante chefs d’État et de gouvernement africains (avec les absences notables de la Guinée-Conakry, du Soudan, du Mali et du Burkina Faso, ainsi que celles de l’Érythrée et des représentants du Polisario), ainsi que d’importantes personnalités de l’Union africaine, qui resteront pour les trois jours du sommet et qui aborderont des questions telles que la sécurité alimentaire – dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et face aux effets du changement climatique – les défis en matière de sécurité et de défense, l’influence de la Chine en Afrique et les possibilités d’investissement mutuel.

    L’administration Biden s’efforce d’approfondir les partenariats qui favorisent l’innovation en Afrique de trois manières principales », a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de son discours dans la salle de conférence Benjamin Franklin : investir dans les infrastructures pour jeter les bases de l’entrepreneuriat africain, investir dans les leaders émergents et encourager une plus grande participation des entreprises américaines sur le continent. « L’Afrique n’a pas besoin d’aide, elle a besoin d’innovation », a souligné M. Blinken, « et aucun d’entre nous ne peut résoudre les défis régionaux auxquels nous sommes confrontés si nous ne travaillons pas ensemble ».

    Le sommet des dirigeants américano-africains a donc débuté par un accent sur la société civile, ainsi que par des débats et des tables rondes sur la santé, la sécurité, le changement climatique et la coopération entre gouvernements. L’événement de mercredi sera axé sur le forum Afrique-États-Unis et réunira plus de 300 entreprises, tandis que le jeudi verra des discussions de haut niveau sur la sécurité alimentaire.

    Cependant, loin d’être purement diplomatiques dans un sens bilatéral, les efforts des États-Unis pour améliorer leurs relations avec l’Afrique ont des motivations secondaires : éloigner le continent de l’influence politique, économique et commerciale de Moscou – dans le contexte de la guerre en Ukraine – et contrebalancer la présence économique de la Chine sur le continent.

    55 milliards de dollars et le G20 pour éloigner le continent de Moscou

    La mobilisation d’une grande partie de l’Occident pour défendre l’Ukraine a été l’une des plus grandes réussites de la Maison Blanche pendant le mandat de M. Biden, mais certains des pays africains qui se considèrent comme les plus touchés par les ruptures d’approvisionnement – étant profondément dépendants des importations de grains et de céréales russes et ukrainiens – se sont placés dans le bloc des nations qui refusent de condamner l’attaque russe, affirmant qu’il y a « peu d’avantages à mettre Moscou en colère ». Et ce, malgré la position officielle de l’Union africaine qui condamne l’invasion.

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  • Saïd Chanegriha: « Bataille difficile contre ennemi invisible »

    Saïd Chanegriha: « Bataille difficile contre ennemi invisible »

    Tags : Algérie, information, communication, sécurité, défense,

    Le général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a présidé hier, la cérémonie commandant de la 2e région militaire, indique un communiqué du MDN

    A cette occasion, il a donné une allocution dans laquelle il affirme que « l’ennemi fait recours à des méthodes sournoises et perfides visant à briser la volonté des peuples et faire persister les facteurs de leur sous-développement pour mieux les soumettre et continuer à piller leurs richesses et leurs ressources ».

    « C’est effectivement une bataille difficile, car l’ennemi sévit dans l’ombre. Il fait recours à des pratiques sournoises et perfides visant à briser la volonté des peuples et à maintenir les facteurs de leur sous-développement pour mieux les soumettre et continuer à piller leurs richesses et leurs ressources, derrières des prétextes et des slogans mensongers, mettant à profit de l’évolution accélérée des technologies de l’information et de la communication qui ont fait tomber toute frontière entre les Etats et modifié la notion de la sécurité et la défense nationales », souligne-t-il.

    Et d’ajouter, « Une bataille que nous savons difficile mais pas impossible si, toutefois, nous prenons conscience de ses dessous et ses dimensions, si nous identifions ses méthodes et ses instruments et si nous prenons les dispositions préventives nécessaires pour y faire face et mettre en échec ses visées abjectes ».

    Pour le chef d’Etat-major de l’ANP, la gestion de la défense nationale « requiert d’adopter une stratégie globale afin d’atteindre les objectifs nationaux et préserver les intérêts vitaux et stratégiques de notre pays ».

    « Ainsi, la gestion de notre défense nationale, dans son sens le plus large, requiert d’adopter une stratégie globale à même d’assurer l’édification et l’usage coordonné de toutes les capacités militaires et non militaires de la nation afin d’atteindre les objectifs nationaux et sauvegarder les intérêts vitaux et stratégiques de notre pays », signifie-t-il.

    L’Express, 06/12/2022

    #Algérie #ANP

  • Maroc-USA : Compte rendu du 12e Comité consultatif de défense

    Tags : Maroc, Etats-Unis, coopération militaire, défense, sécurité,

    Le porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Dave Herndon, a fourni la lecture suivante :

    Le sous-secrétaire à la Défense pour la politique, le Dr Colin Kahl, et le général de corps d’armée Belkhir El Farouk, inspecteur général des Forces armées royales marocaines et commandant de la zone sud, ont coprésidé le 12e Comité consultatif de défense américano-marocain (DCC) du 7 au 8 novembre, 2022 au Pentagone. Le DCC a réaffirmé l’importance des relations bilatérales américano-marocaines en matière de sécurité et de défense.

    Les États-Unis et le Maroc cherchent à continuer de renforcer le partenariat stratégique et à travailler ensemble pour atteindre les objectifs définis dans la feuille de route américano-marocaine 2020-2030 pour la coopération en matière de défense. Le DCC a été l’occasion pour les deux parties d’examiner les progrès réalisés sur le récent plan d’action bilatéral par pays (BCAP) et d’assurer des progrès continus vers les objectifs tracés par la feuille de route.

    Des délégations des États-Unis – y compris le Département américain de la Défense, le Département d’État américain et la Garde nationale de l’Utah, qui maintient un programme de partenariat d’État – et le Maroc ont discuté d’un large éventail de sujets, notamment la coopération en matière de sécurité, la modernisation et l’interopérabilité, le renforcement des capacités de renseignement, les opérations de maintien de la paix, la lutte contre les activités illicites et le rôle du Maroc en tant que leader de la sécurité régionale. Les États-Unis et le Maroc ont convenu de continuer à travailler ensemble sur la lutte contre le terrorisme, la sécurité maritime en Méditerranée et d’autres problèmes de sécurité urgents sur le continent africain.

    #Maroc #Etats_Unis #Coopération_Militaire

  • Maroc-UE : Compte rendu de la réunion relative au Dialogue sur la Migration, la Mobilité et la Sécurité

    Tags : Maroc, Union Européenne, Migration, mobilité, sécurité,

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que, dans le cadre du suivi du dialogue entre le Maroc et l’Union européenne sur le Partenariat « Migration, Mobilité et Sécurité » initié au mois d’octobre 2021, cette Direction a organisé, au siège de ce Département, une réunion avec les services de la Commission européenne et ce dans l’objectif de s’enquérir de la réaction de chacune des parties au sujet des propositions formulées dans leurs non papiers respectifs et de convenir des étapes futures pour la mise en place de ce partenariat.

    Ont pris part à cette réunion, du côté européen, des représentants de : la Direction Générale Affaires Intérieures de la Commission Européenne, la Présidence danoise de l’UE, le Secrétariat Général du Conseil de l’UE et la Délégation de l’UE à Rabat. Pour sa part, la délégation marocaine était composée de représentants de Départements et Organismes concernés par ce partenariat (MAEC/DACS et DAJT, Intérieur, Justice et Libertés, Emploi et Formation professionnelle, Développement social, de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger, Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger et Délégation Interministérielle des Droits de l’homme).

    Lors de cette rencontre, cette Direction a rappelé la position du Maroc quant à cette proposition européenne en l’appréhendant comme une réponse globale, équilibrée et novatrice qui contribuera à répondre d’une manière effective à ses attentes, notamment dans les domaines de la migration légale, la migration irrégulière, le développement et l’asile. Elle a également mis en relief la spécificité du Maroc ainsi que ses acquis en matière de coopération avec l’UE.

    Cette Direction a, par ailleurs, remercié la Commission européenne pour l’élaboration de son Non papier qui présente des éléments intéressants de coopération en la matière.

    La délégation européenne a, pour sa part, exprimé sa pleine satisfaction de poursuivre ce dialogue avec le Maroc et a mis l’accent sur l’approche globale prônée par l’UE dans le cadre de ce partenariat en annonçant l’adoption prochaine par le Conseil de l’UE d’une approche globale révisée dans le domaine migratoire. Elle a, dans ce cadre, qualifié le document marocain de positif, équilibré et qui a permis à l’UE de voir plus claire aux attentes du Maroc de ce dialogue. Elle a également souligné que l’UE est conscient de la spécificité du Maroc dans la région du Sud de la méditerranée.

    Par ailleurs, les deux délégations ont passé en revue le document marocain qui, selon la délégation européenne, répond pertinemment aux quatre éléments de l’approche globale de ce partenariat avec l’UE, à savoir : la migration légale, la migration irrégulière, le développement et l’asile. Il convient de souligner l’échange fructueux et constructif qui a eu lieu entre les deux parties sur l’ensemble des thématiques abordées lors de cette rencontre à savoir :la migration légale, la promotion de l’interculturalité et de l’intégration, la question de droits sociaux des résidents marocains à l’étranger, la reconnaissance des diplômes et qualifications, la question de la femme et de la famille, la migration irrégulière, coopération avec l’Agence FRONTEX, les réfugiés, la traite des êtres humains la réadmission et les visas.

    Les points saillants qui ont marqué ce débat et sur lesquels les deux parties se sont étalés sont les suivants :

    Facilitation/exonération des visas : à ce propos, cette Direction a rappelé l’importance d’une facilitation voir d’une exonération des visas pour le développement et le renforcement des relations entre le Maroc et l’UE dans tous les domaines. Elle a indiqué que l’UE est appelé à conclure un accord avec le Maroc dans ce domaine qui reflète la qualité des relations entre les deux parties.

    La partie européenne a expliqué que la conclusion d’un accord entre le Maroc et l’UE sur la facilitation des visas pour certaines catégories de personnes se fera en concomitance avec la conclusion d’un accord sur la réadmission. Il convient de souligner qu’il s’agit d’une évolution importante dans la position de l’UE, qui, jusqu’ici, a conditionné l’ouverture de négociations sur cette question par la conclusion d’un accord sur la réadmission.

    Réadmission : A ce sujet, cette Direction a mis l’accent sur l’importance d’adopter une approche régionale en invitant tous les pays concernés à conclure des accords de réadmission. En rebondissant sur cette question, l’UE a affirmé son soutien au Maroc dans ce sens et a annoncé que cette question sera abordée lors de la réunion ministérielle qui se tiendra prochainement à l’issue de laquelle, un accord global des Etats membres sur l’article 13 de l’accord de Cotonou 2015 pourrait être conclu.

    Une meilleure communication sur la migration : les deux parties s’accordent sur l’intérêt de renforcer la sensibilisation au Maroc et en Europe pour mettre en exergue les dangers de la migration illégale d’une part, et donner une image positive de la migration légale comme facteur de développement et de compréhension mutuelle d’autre part.

    S’agissant des étapes futures de ce dialogue, l’UE a proposé de procéder selon le calendrier suivant :
    1. La partie européenne élaborera un document sur la base des deux non papier, marocain et européen, déjà établis qui sera soumis à la partie marocaine vers la fin du mois de juin prochain.

    2. Tenir une réunion entre les deux parties au mois de septembre pour entamer des discussions sur la déclaration de ce partenariat qui prendra la forme d’une déclaration politique et d’un Plan d’action.
    3. Procéder à la signature, vers la fin de l’année 2012, de la déclaration de ce partenariat sur la Migration, la Mobilité et la Sécurité. Selon la délégation européenne, cette déclaration pourrait être signée lors d’une cérémonie organisée en marge d’un Conseil des Ministres des Affaires Intérieurs et à laquelle participeront les Ministres marocains concernés, les Ministres des Etats membres concernés ainsi que les membres de la Commission européenne.

    Le Directeur de l’Union Européenne et des Processus Méditerranéens

    #Maroc #Union_Européenne #UE #Migration #Mobilité #Sécurité

  • Maroc-leaks: Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc-leaks: Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc, Etats-Unis, défense, sécurité, Sahel, Algérie, Libye, African Lion, Amanda Dory,

    Destinataire principal :CAB/1 – CAB/2 – SG
    Destinataire CC :DG7/6
    Transmission :Cryptée
    Référence :

    Objet : Entretien au Département de la Défense américain avec la Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie, Mme Amanda Dory.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 27 février 2012, au Département de la Défense américain, avec Madame Amanda Dory, Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie. J’ai été accompagné, lors de cette réunion, par le Colonel Mohamed Anesrif, Attaché Militaire de notre pays aux Etats-Unis.

    Du coté américain, le Général Christopher Leins, Directeur de la région Afrique au Joint Chiefs of Staff et Mme Niki Gurwith, Desk Maroc au Département de la Défense, ont également pris part à cette réunion.

    La responsable américaine m’a fait part de la satisfaction de son Département de la qualité des relations militaires et politico-militaires entre nos deux pays, ainsi que de l’assistance que notre pays a apportée durant la crise libyenne.

    Tout en soulignant le caractère évolutif du volet militaire de la coopération bilatérale, elle a ajouté que le statut des accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays, et dont les textes de base ont été discutés lors du dernier Defense Consultative Committee (DCC) tenu en avril 2011, sont en cours de finalisation. Elle a également salué la partie marocaine pour le bon déroulement des négociations en vue de moderniser les accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays.

    Mme Dory a également soulevé la question de la sécurité dans la région sahélo-saharienne en mettant l’accent sur la nécessité d’y instaurer une zone de paix et de sécurité, particulièrement face aux vents de changements que connaissent quelques pays de la région. Elle s’est interrogée sur l’impact qu’aurait un rapprochement sécuritaire entre le Maroc et l’Algérie sur la réduction et éventuellement l’élimination des menaces sécuritaires émanant de la région sahélo-saharienne.

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    #Maroc #Etats_Unis #USA #Algérie #Libye #Sahel

  • Entretien au Département de la Défense américain

    Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc, Etats-Unis, défense, sécurité, Sahel, Algérie, Libye, African Lion, Amanda Dory,

    Destinataire principal :CAB/1 – CAB/2 – SG
    Destinataire CC :DG7/6
    Transmission :Cryptée
    Référence :

    Objet : Entretien au Département de la Défense américain avec la Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie, Mme Amanda Dory.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 27 février 2012, au Département de la Défense américain, avec Madame Amanda Dory, Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie. J’ai été accompagné, lors de cette réunion, par le Colonel Mohamed Anesrif, Attaché Militaire de notre pays aux Etats-Unis.

    Du coté américain, le Général Christopher Leins, Directeur de la région Afrique au Joint Chiefs of Staff et Mme Niki Gurwith, Desk Maroc au Département de la Défense, ont également pris part à cette réunion.

    La responsable américaine m’a fait part de la satisfaction de son Département de la qualité des relations militaires et politico-militaires entre nos deux pays, ainsi que de l’assistance que notre pays a apportée durant la crise libyenne.

    Tout en soulignant le caractère évolutif du volet militaire de la coopération bilatérale, elle a ajouté que le statut des accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays, et dont les textes de base ont été discutés lors du dernier Defense Consultative Committee (DCC) tenu en avril 2011, sont en cours de finalisation. Elle a également salué la partie marocaine pour le bon déroulement des négociations en vue de moderniser les accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays.

    Mme Dory a également soulevé la question de la sécurité dans la région sahélo-saharienne en mettant l’accent sur la nécessité d’y instaurer une zone de paix et de sécurité, particulièrement face aux vents de changements que connaissent quelques pays de la région. Elle s’est interrogée sur l’impact qu’aurait un rapprochement sécuritaire entre le Maroc et l’Algérie sur la réduction et éventuellement l’élimination des menaces sécuritaires émanant de la région sahélo-saharienne.

    La responsable américaine m’a informé que la prochaine session du DCC se déroulera à Washington. C’est dans ce sens qu’elle a voulu s’enquérir des préférences de notre pays quant à la meilleure période pour la tenue de cette réunion.

    Le Général Leins a, quant à lui, relevé l’importance des exercices militaires bilatéraux que nos deux pays organisent de manière régulière (African Lion, etc…). Il a ajouté qu’il serait opportun de transformer certains de ces exercices militaires bilatéraux en exercices multilatéraux et ce, dans le cadre de l’OTAN, par exemple.

    Pour ma part, j’ai souligné l’excellence des relations militaires entre nos deux pays en mettant en exergue les partenariats existants (partenariat avec la Garde Nationale de l’Etat de l’Utah, les accords en cours de négociation/finalisation, etc…).

    J’ai saisi l’opportunité de briefer mes interlocuteurs sur la situation dans notre région dans le contexte du « printemps arabe » en mettant l’accent sur l’expérience unique de notre pays en matière de réformes tous azimuts lancées sous la conduite de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste.

    J’ai briefé les responsables américains sur la situation au Sahel, en mettant l’accent sur le flux des armes et missiles de types MANPADS en provenance de la Libye. J’ai relevé la disposition du Maroc à apporter le soutien nécessaire en vue de mettre fin à la situation d’insécurité causée par le groupe terroriste AQMI (lutte contre toutes les sortes de financement du terrorisme, le trafic en tous genres, etc…)

    J’ai également saisi cette occasion pour expliquer à mes interlocuteurs la dynamique nouvelle que connaît notre région, particulièrement entre le Maroc et l’Algérie et ce, en notant que la coopération sécuritaire connaîtra un renforcement grâce à la signature d’un accord allant dans ce sens.

    Au sujet de la coopération du Maroc avec l’OTAN, j’ai précisé que notre pays adopte une stratégie multidimensionnelle en matière de coopération sécuritaire et que le cadre du Dialogue Méditerranéen de l’OTAN est un cadre complémentaire aux autres instances de coopération que ce soit au niveau bilatéral, régional ou international. C’est dans ce sens que l’Attaché Militaire, le Colonel Anesrif, a évoqué l’Accord « Active Endeavour », dont l’échange de lettres entre l’OTAN et notre pays a été signé en juin 2008.

    L’Ambassadeur

    Rachad Bouhlal

    #Maroc #Etats_Unis #USA #Algérie #Libye #Sahel

  • Algérie : Un destroyer américain en visite à Jijel

    Algérie : Un destroyer américain en visite à Jijel

    Algérie, Etats-Unis, USS Farragut DDG-99, Méditerranée, sécurité, Destroyer USS Roosevelt,

    Le destroyer de l’US Navy, USS Farragut DDG-99, est actuellement en mouillage au port de Djendjen à Jijel où il va conduire un exercice naval avec les forces navales algériennes.

    Cette escale rentre dans le cadre du programme de coopération entre les deux marines pour 2022 et s’agit de mettre en œuvre l’exercice intitulé « Échange d’expériences dans le domaine des travaux sous-marins et du déminage avec la mise en place d’une escale pour un navire américain avec des plongeurs à bord ».

    L’USS Farragut est un destroyer de classe Arleigh Burke, c’est le troisième navire de cette classe qui visite l’Algérie ces dernières années.

    Le Destroyer USS Roosevelt était à Alger en octobre 2020

    Le destroyer américain de la classe Arleigh Burke USS Roosevelt (DDG 80) a effectué le 18 octobre, une visite au port d’Alger.

    «L’Algérie joue un rôle central dans la sécurité de la Méditerranée», a déclaré le contre-amiral Michael Baze, directeur du quartier général maritime, des forces navales américaines Europe-Afrique. «Nous sommes impatients de renforcer nos liens dans le domaine maritime avec l’Algérie afin de faire progresser nos intérêts mutuels dans la lutte contre les activités malveillantes sur la côte méditerranéenne de l’Afrique.»

    Lors de sa première patrouille dans la sixième flotte américaine, le Roosevelt a mené des opérations de sécurité maritime au large de la côte nord-africaine.

    Cette visite et ces opérations illustrent les efforts constants déployés par les forces navales américaines en Afrique dans le but d’établir des partenariats maritimes mondiaux avec les nations africaines afin d’améliorer la sûreté et la sécurité maritimes dans la région.

    «Le partenariat américano-algérien est marqué par un profond respect mutuel», a déclaré le Chargé d’Affaires des États-Unis en Algérie Gautam Rana. «Les deux parties travaillent ensemble pour apprendre les unes des autres et nous coopérons étroitement pour encourager la stabilité et la prospérité dans la région.»

    La visite du Roosevelt est la dernière d’une série d’engagements avec l’Algérie. Le général de l’armée américaine Stephen Townsend, commandant du Commandement américain pour l’Afrique, a rencontré le 23 septembre le président algérien Abdelmadjid Tebboune, à Alger, où les deux ont discuté des problèmes de sécurité régionale et des opportunités d’engagement. Le 1er octobre, le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, a rencontré le président Tebboune, discutant de l’expansion de la coopération militaire entre les deux pays et des menaces d’organisations extrémistes violentes dans la région et au-delà. La visite du secrétaire Esper a marqué la première visite en Algérie d’un secrétaire à la défense en exercice depuis 2006.

    Equipé de la technologie la plus récente Advanced Capability Build et de mises à jour logicielles de la Marine, le Roosevelt intègre ses armes et capteurs pour inclure la Capacité d’Engagement Coopératif ; un Missile Sea Sparrow évolué; Bloc 1B du système d’armes rapprochées Mk 15; et le système de lancement vertical Mk 41, capable de prendre en charge le missile standard (SM) 3 et des variantes plus récentes. Ces capacités augmentent considérablement la structure de la force de défense antimissile balistique en mer et contribuent à la robuste architecture de défense aérienne et antimissile intégrée (IAMD) de l’OTAN.

    En tant que premier destroyer américain DDG 80 à rejoindre la sixième flotte américaine, le Roosevelt est déployé avec deux hélicoptères MH-60R Sea Hawk embarqués, qui augmentent ses capacités de défense en surface et anti-sous-marine.

    Roosevelt mène des opérations en appui des intérêts de sécurité nationale des États-Unis dans la zone d’opérations de la sixième flotte américaine. La sixième flotte américaine dirige l’ensemble des opérations interarmées et navales, souvent de concert avec des partenaires alliés et inter-institutions, afin de faire progresser les intérêts nationaux des États-Unis, ainsi que la sécurité et la stabilité en Europe.

    #Algérie #destroyer_américain #Etats_Unis #USS_Farragut_DDG_99, #Destroyer_USS_Roosevelt

  • Le Tchad sollicite l’aide de l’Algérie

    Le Tchad sollicite l’aide de l’Algérie

    Algérie, Tchad, sécurité, lutte antiterroriste, Idriss Dokony Adker,

    En visite de travail e n Algérie, le ministre tchadien de la Sécurité publique et de l’Immigration, M. Idriss Dokony Adker, a été reçu aujourd’hui à Alger, par le ministre de l’Intérieur M. Kamel Beldjoud.

    S’exprimant à l’issue de cette rencontre, le ministre tchadien a indiqué que sa visite en Algérie s’inscrit dans le cadre de la coopération dans le domaine sécuritaire, soulignant la volonté de son pays de bénéficier de l’expérience acquise par l’Algérie en la matière : « La visite a pour objectif de discuter et d’échanger les expériences avec l’Algérie qui a su faire face à des situations difficiles notamment dans les années 1990.

    Actuellement le Tchad traverse une période transitoire suite au décès de son chef de l’Etat, M. Dokony Adker. Dans ces moments difficiles, il va de soi de solliciter l’aide de la part de pays amis et proches » a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Ainsi, je voudrai, à travers cette visite, voir dans quelle condition le ministère de l’Intérieur algérien puisse nous accompagner pour concrétiser l’ensemble de ces démarches ».

    De son côté, M. Beldjoud a indiqué avoir évoqué avec le ministre tchadien l’expérience algérienne dans le domaine sécuritaire depuis les années 1990, précisant que M. Dokony Adker tient à s’inspirer de l’exemple de l’Algérie dans ce domaine.

    M. Beldjoud a affirmé que les deux pays ont convenu de relancer les accords signés entre les secteurs de l’Intérieur des deux pays en 2016.

    L’Algérie d’aujourd’hui, 12/06/2022

    #Algérie #Tchad



  • Algérie-Sahel : Un rôle majeur

    Algérie-Sahel : Un rôle majeur

    Algérie, Sahel, Mali, Tchad, Nigeria, Mauritanie, Burkina Faso, sécurité, développement,

    L’espace sahélo-saharien fait face à d’énormes défis en matière sécuritaire, à cause du terrorisme qui met en danger les États de la région. Du Mali au Burkina Faso, en passant par le Niger et allant jusqu’au Tchad, le contexte est marqué par d’incessantes attaques de groupes extrémistes violents, dont la virulence a profondément affecté les populations, ainsi que les gouvernements. La menace, tel un cancer métastatique, risque d’embraser l’ensemble du continent africain. La situation exige le redoublement des efforts et le renforcement de la coopération entre les États dans leur combat contre ce fléau. Elle requiert également un soutien conséquent de la part de la communauté universelle et des organisations internationales concernées, pour soutenir les capacités des pays du Sahel à surmonter ces défis. L’Algérie y souscrit, parce qu’elle a la conviction que la sécurité et la paix sont la seule alternative pour asseoir les bases du développement.

    Elle est partie prenante dans cette lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier, du fait de sa contiguïté géographique, pas la profondeur de son espace vital et des liens historiques avec les pays de ce voisinage. L’approche de l’Algérie n’est ni partielle ni conjoncturelle. Son expérience en matière de lutte antiterroriste, et sa contribution dans la stabilisation et la sécurisation de la région la prédisposent à jouer un rôle prépondérant, voire de pivot pour maintenir une dynamique de riposte efficace. C’est un atout pour les pays du champ, susceptible de garantir une maîtrise rigoureuse des espaces sahariens et des frontières dans une perspective de déradicalisation et de combat contre les groupes terroristes.

    Pour ce faire, la constitution d’un système de sécurité régionale avec le Mali, la Mauritanie et le Niger, élargi à d’autres pays comme le Burkina Faso, le Tchad et le Nigeria, peut être une avancée notable dans ce front de lutte. Il impose le besoin d’une collaboration plus étroite, lorsqu’on observe qu’aujourd’hui, le G5S est dans sa phase finale, avec la fermeture des bases militaires françaises à Kidal, à Tombouctou et à Tessalit, dans le nord du Mali, ainsi que la réduction des effectifs des forces françaises, pour les faire passer de 5.100 actuellement à environ 2.500 à 3.000 éléments.

    Ce qui porte à croire que la situation actuelle se prête à une reconfiguration des mécanismes de sécurité au Sahel. En cette occurrence, l’Algérie a une mission importante à accomplir dans ce sens, sans intentions belliqueuses et dans le respect de la souveraineté des États. Dans le cadre de l’exercice de son mandat en tant que leader de l’UA en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a soumis un rapport sur l’évolution de la menace terroriste sur le continent et les perspectives de renforcement des réponses qui y sont apportées aux niveaux régional et international.

    Cette initiative participe de l’engagement de l’Algérie dans la riposte organisée de la communauté internationale contre le phénomène du terrorisme, contre ses causes et manifestations, et s’intègre parfaitement dans cette nouvelle dynamique qui devra dicter des solutions africaines aux fléaux du contient.

    El Moudjahid, 30 mai 2021

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    #Algérie #Sahel #Mali #Mauritanie #BurkinaFaso #Nigeria #Niger

  • Algérie : Clarification socio-politique

    Algérie : Clarification socio-politique

    Algérie, sécurité, stabilité, développement,

    Comme politique rationnelle, prudente et non calculée qui a des conséquences positives de grande envergure sur la vie de la nation, et autant d’éléments nouveaux dont la convergence objective est le signe d’une dynamique nouvelle, c’est la nouvelle feuille de route que s’impose l’Algérie. Une politique sage et rationnelle basée sur la consolidation de la cohésion sociale, le respect des intérêts du pays ayant un grand impact profitant au peuple et ajoutant dans son intérêt de la paix, de la sécurité et de son développement plaçant ainsi le pays sur l’échelle du progrès et de la prospérité globale dans divers domaines visant à élever l’économie nationale, de préserver ses diverses capacités de production, d’être plus que jamais soucieux de la sécurité et de la stabilité, dont les problèmes, les conflits et l’ingérence étrangère s’interpellent et causent de grands troubles aux peuples et aux Etats.

    La loyauté envers le pays, c’est le meilleur comportement à ne pas perdre de vue. Toute la société, et le discours officiel y tiennent beaucoup afin que le  » navire  » de la quiétude politique et sociale navigue en paix dans un monde toujours soufflé par de fortes rafales de vent et leurs conditions sont parfois turbulentes. ; Bien que cette étape de redressement soit une bien courte période (2020-2022) dans la vie du pays, on peut néanmoins à la la lumière d’un jugement serein constater l’importance de son  » rendement  » enregistré pour asseoir l’Algérie sur des bases solides comme on peut mesurer les bouleversements profonds, durables et féconds qui ont été accomplis. En effet, la période franchie dans la mise en application du programme politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune a été riche en combats et acquis, internes et externes, nombreux et âpres, pour neutraliser et éliminer les forces malsaines qui s’opposaient au progrès de la société algérienne dans son ensemble. ; tout le mérite revient à la maturité des Algériens et aux forces de défense et de sécurité qui ont fait preuve de bravoure et de professionnalisme pour éviter au pays de connaître la plus grande désolation orchestrée par ses ennemis.

    Donc une bataille « collective  » qui est inhérente tout à la fois à l’intensité du processus réel de redressement entrepris par le président Abdelmadjid Tebboune comme la voie majoritaire choisie d’édification de la nouvelle Algérie et d’une société moderne. Ce processus est à présent mené avec détermination, mais sans jamais perdre de vue les valeurs humaines et la nécessaire sauvegarde de la cohésion et de l’unité du peuple qui se sont raffermies, dans le travail et l’enthousiasme, au cours de ces deux dernières années.

    Si cette étape franchie a été caractérisée par des victoires et des succès multiples, des réponses solides et irréversibles à l’attente et aux aspirations profondes de l’immense majorité du peuple algérien, elle s’est concrétisée dans un sens cohérent et conforme aux orientations politiques nouvelles qui redécouvrent la solidarité et la cause de l’épanouissement de la société algérienne car le sentiment national correspond à des relations politiques, économiques, sociales et culturelles évidentes, et s’impose et s’oppose, ne serait-ce sur le plan rhétorique  » à toutes les tendances négatives. Le mérite de ce bilan revient à la stabilité politique retrouvée du pays, mais aussi à l’ensemble des forces vives de la nation qui se sont engagées derrière le programme présidentiel dans l’édification d’une économie radicalement différente de celle du passé et orientée vers la justice, le bien-être et la prospérité de tous. Certes, le bilan est positif mais il faut également méditer et tirer profit des enseignements que l’on doit dégager sur les causes des faiblesses dans l’action déployée, comme il est impératif de combler les lacunes, les insuffisances ou les retards constatés.

    Face aux propres progrès et aux nécessités d’un monde moderne en rapide évolution, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a rappelé à plusieurs occasion le devoir d’améliorer constamment l’action du redressement de l’Algérie en fonction des nouvelles étapes franchies, et d’adapter les méthodes et l’organisation aux transformations entreprises.

    Mais surtout, les résultats et les acquis déterminants et souvent spectaculaires enregistrés jusqu’ici, ne doivent pas faire oublier que le chemin du développement est encore long et ardu et qu’il requiert de chacun et de tous encore plus de volonté, d’engagement et d’ardeur au travail pour que les efforts collectifs puissent être porteurs d’un avenir prospère et brillant pour le pays et l’ensemble du peuple algérien.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 25 mai 2022

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