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  • Algérie : Le Ramadhan 2022 achève le pouvoir d’achat

    Algérie : Le Ramadhan 2022 achève le pouvoir d’achat – inflation, prix, huile de table, semoule, lait, bananes,

    Le mois sacré de Ramadhan, qui touche à sa fin, aura été le plus difficile à gérer en matière de dépenses pour la majorité des Algériens à moyen et à faible revenu. Depuis son début, les prix, qui étaient déjà élevés, ont explosé sans raison apparente, alors que les tensions qui existaient déjà sur des produits de base se sont également accentuées. Le tout au vu et au su des autorités, à leur tête le ministère du Commerce, qui n’a pas été en mesure d’aller jusqu’au bout de son engagement d’assurer un mois de Ramadhan clément.

    Il est clair que le bilan des quatre dernières semaines aura été catastrophique pour ce département ministériel ayant failli à sa mission de protéger les consommateurs de la spéculation et de l’informel. Malgré les mesures et les dispositions annoncées avant le début du mois sacré, force est malheureusement de constater que sur le terrain, la situation a complètement échappé au ministre Rézig. Nous avons, en effet, vu le prix de la pomme de terre atteindre le seuil des 200 da le kilogramme dans certaines wilayas, alors que des engagements avaient été pris à ce que celui-ci ne dépasserait pas les 60 da. De grandes opérations de déstockages ont été pourtant opérées ainsi que des quantités importantes ont été également importées sans que cela ne puisse faire baisser son prix. Idem pour le prix des autres légumes qui ont connu des augmentations de plus de 20%. C’est le cas de la courgette qui a été vendue durant le mois sacré à pas moins de 200 da, également pour la laitue, le poivron, le concombre, la tomate, les haricots, les petits pois, et l’ail. En somme, tous les légumes qui suscitent la demande durant le mois de Ramadhan ont été hors de portée, et c’est pire encore en cette veille de l’Aïd El-Fitr.

    La banane à 850 DA et les viandes inaccessibles

    Si les légumes ont connu des augmentations de prix vertigineuses, les fruits n’ont également pas été épargnés. Et si l’on évoque cette catégorie de produits, c’est pour décerner la première place à la banane qui a gravement été touchée par la spéculation. En l’espace de quelques jours seulement son prix a, en effet, doublé pour atteindre le seuil des 1000 da dans certaines régions du pays, alors que celui-ci se situait autour des 400 da avant le début du mois de Ramadhan. D’ailleurs, nombreuses opérations de saisie effectuées par les services de sécurité ont permis de récupérer des quantités importantes de banane destinées à la spéculation. Une démarche ayant permis de faire baisser sensiblement son prix. Il est à souligner, d’autre part, le prix des autres fruits ont également augmenté durant le mois sacré. L’orange a atteint les 200 da le kg. La fraise était proposée à plus de 300 DA, alors que ces deux produits étaient fixés respectivement à 120 DA et 200 DA avant le mois sacré. Il faut dire que la situation était pire du côté des viandes blanches et rouges. Alors que les départements ministériels concernés s’étaient engagés à assurer aux consommateurs de la viande blanche à des prix raisonnables, le poulet a enregistré une hausse jusqu’à 150 da le kg, durant le mois de carême. C’est encore pire du côté des viandes rouges à l’instar du bovin affiché à plus de 1500 da le kg. À noter que cette flambée des prix a poussé beaucoup de familles algériennes à se passer de cet apport riche en protéines, pourtant très bénéfique en période de jeûne.

    Les marchés Errahma en deçà des attentes

    Alors qu’ils ont été mis en place tout au long du mois de Ramadhan comme alternative afin de faire face à la hausse des prix dans les marchés ordinaires, les marchés Errahma ont été loin de répondre aux attentes des consommateurs exaspérés par une mercuriale en folie. Si ces espaces avaient été pris d’assaut le premier jour du mois sacré, la désillusion et la déception n’ont pas tardé à prendre le dessus sur les esprits. Dans ces chapiteaux, installés dans différentes communes de la capitale, plusieurs produits très demandés n’ont pas été exposés à la vente. Il s’agit essentiellement de l’huile de table, du sucre, de la semoule et aussi des viandes, que les commerçants de ces espaces n’ont pas proposé. D’ailleurs, tout le monde aurait constaté que les prix vendus par les commerçants de ces chapiteaux, étaient de seconde nécessité, comme les conserves, les chocolats, les gâteaux, les œufs, les fromages ou encore les produits détergeants, ce qui a poussé les gens à déserter ces lieux. En ce qui concerne les prix, aucune différence n’a été constaté, surtout pour ce qui relève des quelques sortes de légumes exposés.

    L’huile, le lait et la semoule introuvables

    Il est également essentiel de rappeler que le mois de Ramadhan 2022 a été marqué par des détentions autour de plusieurs produits de première nécessité, à l’instar de l’huile de table, de la semoule et du lait subventionné. Si certains de ces produits étaient difficilement trouvables dans les commerces, avec l’arrivée du mois de Ramadhan, la situation s’est empirée. La spéculation et le détournement des matières premières ont fait que l’offre n’a pas pu répondre à la demande, poussant ainsi les consommateurs à faire des parcours du combattant pour pouvoir se procurer ces produits. Des chaînes et des files d’attente interminables devant les commerces ont été constatés tout au long du mois de Ramdhan, alors que les autorités n’ont pas été en mesure de régler le problème.

    Le ministère du Commerce dans le box des accusés

    La hausse des prix et les pénuries enregistrées depuis plusieurs mois et davantage durant le mois de Ramadhan avaient suscité, faut-il le rappeler, la désignation d’une commission parlementaire pour enquêter autour de l’origine de ce phénomène.

    Dans son rapport, la commission avait incombé une très grande part de responsabilité au ministère du Commerce. D’ailleurs, le Président de cette commission, Samil Kouadria, avait fait état d’un manque flagrant de communication et de sensibilisation entre les responsables du ministère, les producteurs et les commerçants. Déplorant le fait qu’aucune solution efficace n’a été décidée pour régler ce problème, plusieurs observateurs et acteurs du domaine avaient estimé que les quelques mesures prise n’ont fait que rajouter de l’huile sur le feu, citant particulièrement la sanction de 30 ans de prison contre les spéculateurs ayant dissuadé plus d’un commerçant de l’achat et de la vente de certains produits, faisant ainsi enfler la pénurie et provoquer une flambée des prix. Apportant plus d’éléments sur ce problème, Abderrahmane Hadef, qui est expert en économie, avait expliqué que les raisons de ces pénuries récurrentes peuvent être structurel dûe à une désorganisation des circuits de distribution avec un manque de régulation au niveau des grands distributeurs.

    Ania Nch

    Le Courrier d’Algérie, 30/04/2022

    #Algérie #Ramadhan #Inflation

  • Algérie. Des promesses, pour quel résultats ?

    Algérie. Des promesses, pour quel résultats ?

    Algérie. Des promesses, pour quel résultats ? – produits agricoles, prix, huile de table, semoule, spéculation,

    Contrairement aux promesses des ministres du Commerce et de l’Agriculture, la mercuriale n’a pas enclenché un mouvement baissier. Ni la fin de la première semaine, ni la seconde n’ont vu la réalisation des prévisions ministérielles. L’inflation que connaissent les produits agricoles et les tensions perceptibles sur l’huile et la semoule amènent les citoyens à faire un constat d’échec de ces deux départements. Ils n’ont plus besoin de s’exprimer à quelques jours de la fin du mois sacré. La vérité est qu’ils ont perdu leur pari, au point où les instances de l’Etat n’arrivent même plus à se faire entendre par les citoyens. Les informations sur les nombreuses saisies de nourriture illégalement stockée et même les 10 ans de prison écopés par un spéculateur, ne font pas réagir l’opinion. Tant que les Algériens ne sentent pas les effets du déploiement de l’Etat dans son panier, il ne fait pas cas des efforts déployés. Il faut dire que ceux-ci n’ont pas suffi à arrêter le monstre de la spéculation. C’est un fait.

    Maintenant que l’échec est pratiquement consommé, l’opinion publique découvre que l’on n’est pas mieux lotis pour ce qui concerne les effets vestimentaires pour l’Aid El Fitr. Les parents qui pensaient bénéficier d’une baisse des prix des produits de consommation pour répondre présent à la demande de leurs enfants, déchantent et réfléchissent déjà au système D qu’ils vont devoir adopter pour sortir de ce mois avec un minimum de dégâts financiers. Cela dit, il ne faut pas, non plus, faire dans l’exagération. Entre deux complaintes, les familles algériennes ont su profiter de ce mois béni et avant même qu’ils ne finissent, pensent déjà aux joies du prochain. Que l’administration a prêté le flanc est une chose, mais cela n’entamera pas l’amour qu’ont grands et petits pour le mois sacré. Qu’on se le dise donc.

    Il reste, cependant que cette tendance aux «laxisme» des autorités publiques a quelque peu gâché le tableau que tout le monde aurait voulu voir idyllique. Et pour cause, l’impréparation des services habilités a entraîné une sorte de réaction en chaîne, débouchant sur un démarrage en catastrophe de ce mois sacré, avec les scènes que l’on a vu autour des supérettes. Même si ces images sont derrière nous et pratiquement oubliées après près d’une vingtaine de jours de jeûne et de veillées ramadanesques, il reste tout de même un arrière-goût de promesses non tenues et une impression d’imperfection dans l’attitude de certains agents de l’Etat.

    Aussi, disons-le donc clairement que l’administration n’a pas été vraiment au top dans la gestion du Ramadhan 2022. Ceci entraînera, à n’en pas douter, des remontrances légitimes de la part des citoyens, tant que l’administration n’a pas fait montre d’une parfaite maîtrise du processus commercial.
    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 20/04/2022

  • Algérie: Lutte contre le monopole et la spéculation

    Algérie: Lutte contre le monopole et la spéculation

    Algérie: Lutte contre le monopole et la spéculation – stabilité socio-politique du pays, pomme de terre, bananes, sachet de lait, huile de table, semoule,

    La stabilité socio-politique du pays, celle que le citoyen exige, passe nécessairement par le réveil de chacun et de tous et leur implication profonde à déceler un certains virus qui est en train de ronger le climat social qui de fait exige un radical assainissement car un certain nombre d’indices sont le signe d’une campagne où les auteurs continuent à rejeter les voies du bien-être de la société. Ils font de la confusion leur emploi de temps quotidien. Il y a aussi ceux qui en sous-traitance politique cherchent à troubler les esprits par l’intox et le mensonge, ceux qui tentent de faire perdre de vue les objectifs du programme politique en vigueur. Un seul exemple suffit pour décrire cette campagne visant à perturber la vie sociale des citoyens. On a constaté surtout au cours de ce mois sacré du Ramadhan l’émergence de prétextes pour faire réapparaître l’atmosphère de la confusion sociale, de répandre l’atteinte au pouvoir d’achat des citoyens. La spéculation et le monopole des prix de produits alimentaires de large consommation a fait son apparition ces dernières semaines et ce, malgré les mesures urgentes engagées par le gouvernement pour assurer un approvisionnement régulier du marché en produits.

    En dépit de l’intensification des contrôles, le durcissement des mesures coercitives contre les contrevenants et la lutte contre le monopole et la spéculation, le marché s’est envolé atteignant des pics jamais enregistrés à l’image de la pomme de terre qui pour la première fois a atteint un prix exorbitant de 200 à 150 dinars le kilogramme sans oublier la pression faite sur le sachet de lait, l’huile de table ou encore la semoule. Cette hausse des prix sur les produits alimentaires n’est pas innocente.

    Elle a déjà été expliquée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune comme une manœuvre émanant « d’intrus sans scrupules qui ne servent que leurs propres intérêts qui sont exploités par des bandits  » et que  » rien de saurait justifier la hausse des prix des produits alimentaires « . Dans ce cadre, le chef de l’Etat a insisté sur l’impératif de  » mettre en exergue l’importance du rôle responsable de la société civile et des médias dans la lutte contre les pratiques commerciales déloyales  » et d’ »encourager la rationalisation de la consommation pour lutter contre les parasites et les parties qui tentent d’augmenter les prix pour susciter le chaos et semer le désespoir « .

    En effet, la hausse des prix des produits alimentaires, a des antécédents politiques. A ce propos, le président de la République dans une précédente déclaration sur le sujet a fait savoir que les spéculateurs sont le principal ennemi de l’économie nationale, justifiant la hausse des prix des denrées alimentaires à des antécédents politiques.  » Il existe des parasites qui ont un avantage particulier à augmenter le prix des denrées alimentaires.

    Et quand les augmentations touchent les produits locaux, il n’y a pas de doute que cela est dû à des raisons politiques, évoquant la main de la issaba « .

    Dans cet esprit, le maintien du pouvoir d’achat du citoyen figure parmi les engagements du président Tebboune. La preuve, les mesures prises pour sauvegarder le pouvoir d’achat comme la suppression de l’IRG pour les bas revenus et qui a touché près de 6 millions d’Algériens, l’augmentation du SNMG passé de 18.000 à 20.000 dinars et la révision à la hausse du point indiciaire de la Fonction publique. Des mesures qui ont permis une hausse des salaires de l’ordre de 14 à 16 %. Ce qui explique qu’il s’agit de faire face à l’inflation dont le taux est de 7 %. Pas plus qu’au mois de février dernier, le président de la République a ordonné le gel et jusqu’à nouvel ordre, de tous les impôts et les taxes, notamment les taxes dans la loi de Finances 2022 sur un certains nombre de produits alimentaires ; la suppression de tous les impôts et taxes sur le e-commerce, les téléphones portables, les matériels informatiques à usage personnel et les start-up en se contentant des tarifications réglementées.

    Dans ce contexte, le président a ordonné au gouvernement de prendre toutes les mesures et procédures visant à faire éviter aux citoyens l’impact de la flambée vertigineuse des prix dans les marchés internationaux durant l’année en cours jusqu’à leur stabilisation.

    B. C.

    LeMaghreb.dz, 20/054/2022

    #Algérie

  • Rumeurs contre l’Algérie: les actes désespérés du Makhzen

    Rumeurs contre l’Algérie: les actes désespérés du Makhzen

    Rumeurs contre l’Algérie: les actes désespérés du Makhzen – Maroc, Sahara Occidental, réfugiés sahraouis, Tindouf, huile de table, semoule,

    Encore une fois, le Makhzen fait appel à ses ‘’prestataires de services’’ et ses sponsors pour tenter désespérément de nuire à l’image de l’Algérie et semer le doute et la zizanie au sein des citoyens en exploitant les réseaux sociaux de l’Internet pour distiller son venin. A l’exemple de ces allégations selon lesquelles, d’importantes quantités de produits de large consommation, notamment l’huile de table et la semoule destinées initialement au marché algérien seraient détournés par les pouvoirs publics algériens vers les camps de réfugiés sahraouis, sis à Tindouf.

    Allant plus loin, ils accusent des responsables du Polisario de procéder à la revente, en Mauritanie et dans d’autres marchés africains, de ces denrées alimentaires à des prix exorbitants. De la pure fiction d’un régime en mal d’idées mais la pilule risque de ne pas passer car les algériens sont tout sauf dupes. Ils savent pertinemment que le timing de ces aversions n’est pas fortuit, bien au contraire car il coïncide tout simplement avec une période marquée par une pénurie (une de plus malheureusement) de l’huile de table, introuvable ces jours-ci, du moins à Alger.

    Ce qui aurait pu conforter le Makhzen dans sa thèse de détournement de ce produit de large consommation et donner plus de crédit à ces mensonges qui visent également de porter un coup à la crédibilité et à la légitimité du Polisario, seul, représentant du peuple sahraoui dans sa lutte contre l’occupant marocain. Mais il semblerait que les plans du Palais vont encore une fois être voués à l’échec, comme les précédents d’ailleurs. Car, faut-il le rappeler, le Maroc ne se gêne pas de lancer de temps à autre et prenant le soin de bien choisir le timing, de graves accusations contre l’Algérie. On citera, à ce sujet, les propos hostiles tenus par le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU devant la 76e session du débat général de la quatrième Commission de l’ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, et dans lesquels il a imputé à notre pays la responsabilité dans la création et le maintien du « différent régional » au Sahara occidental.

    Ou encore les déclarations faites à Genève (Suisse) par la délégation marocaine qui avait pointé du doigt l’attitude de l’Algérie pour avoir, selon le Makhzen, fermer les yeux sur un pseudo embrigadement et enrôlement des enfants réfugiés par le Front Polisario. C’est dire qu’en termes de limites, le régime marocain n’en connait pas lorsqu’il s’agit de porter atteinte à l’image et à la réputation de l’Algérie. En vain fort heureusement parce que le Makhzen trouvera toujours l’Etat algérien à l’affût…

    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Tindouf #RéfugiésSahraouis #Huile_de_table #Semoule

    https://fildalgerie.dz/rumeurs-contre-lalgerie-les-actes-desesperes-du-makhzen/