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  • Le Maroc dévoile sa haine des migrants africains

    Le Maroc dévoile sa haine des migrants africains

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    Massacre de Melilla : Le Makhzen dévoile sa haine des migrants africains

    Encore une fois, le Makhzen a dévoilé au grand jour son vrai visage, barbare et sauvage qu’il est. Et comment l’être autrement lorsqu’on voit ces scènes dramatiques et criminelles mêmes, dont ont fait preuve, ce vendredi, les forces de sécurité marocaines à l’égard de centaines de migrants africains qui ont tenté de franchir les frontières espagnoles via l’enclave de Melilla. Le bilan est lourd ; environ 50 décès et des dizaines de blessés.

    Même si la version officielle indique que les victimes parmi les 2000 candidats à l’émigration illégale ont trouvé la mort dans des bousculades et en chutant de la clôture de fer qui sépare l’enclave espagnole du territoire marocain, il n’en demeure pas moins que cette panique a été provoquée et accentuée par l’usage de la force démesurée de l’ordre marocains.

    Ces derniers n’ont pas hésité, en effet, à charger les pauvres subsahariens et à les massacrer, contrairement aux allégations selon lesquelles, ce sont les migrants qui ont utilisé en premiers la violence.

    Un traitement inhumain qui, au demeurant, ne surprend pas quand on sait que le Makhzen est passé, depuis plusieurs années déjà, maitre dans l’art de réprimer, à coups de bastonnades et de méthodes sauvages, violentes et meurtrières, le peuple sahraoui. Et dire que le régime marocain se permet de donner des leçons de démocratie et du respect des Droits de l’homme !

    En tous les cas, cette mascarade de Melilla intervient quelques semaines après le retour à la normale des relations entre le Maroc et l’Espagne, après une brouille qui n’a pas trop duré.

    Car si cette tentative de migrants africains de rallier l’autre côté de la Méditerranée a eu au mois de mars dernier, l’attitude des autorités marocaines aurait été sans doute autre que de massacrer les malheureux africains. Mieux ! Elles ne seraient jamais intervenues pour faire barrage au rêve des migrants de franchir les frontières.

    Souvenons-nous à ce propos les vagues d’immigrants africains qui déferlaient successivement sur la Péninsule ibérique depuis les mêmes lieux, c’est à dire Melilla, sans que les services de sécurité du Maroc et autres gardes-frontières ne bronchent le petit doigt.

    Il était clair que le régime de Mohamed V utilisait cette carte, entre autres, comme moyen de pression, voire de chantage en direction de l’Espagne en raison de sa position sur la question sahraouie. Une sorte de représailles pour amener les espagnols à faire machine arrière et à lâcher le Sahara Occidental, dont le président Brahim Ghali a d’ailleurs été accueilli, à cette époque-là, en Espagne pour des raisons de santé (Covid-19). Une décision que les marocains ont très peu gouté.

    Il n’en fallait pas plus au Makhzen pour déclencher les hostilités et accentuer la pression par des moyens, le moins que l’on puisse dire, est qu’ils étaient, au mieux, peu orthodoxes, au pire, machiavéliques.

    Résultats des courses ; le gouvernement de Pedro Sánchez a fini par craquer et, surtout, se plier aux exigences et au chantage du régime marocain à travers notamment le revirement de la position espagnole dans le dossier du Sahara occidental et son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc.

    À propos de Sanchez, notez, sans surprise du reste, qu’il s’est empressé de saluer cette bastonnade et qualifié la coopération marocaine en matière migratoire de Rabat ‘’d’extraordinaire’’.

    Satisfait et comblé par cette volte-face espagnole, le Makhzen est redevenu naturellement ami de l’Espagne, docile et serviable particulièrement. Pour preuve, il n’a pas hésité à massacrer jusqu’à la mort les migrants africains pour les empêcher de rejoindre l’eldorado européen alors que trois mois auparavant, il a laissé faire leurs frères et fermé les yeux sur les mêmes tentatives d’immigration clandestine. Mais il est vrai que le régime marocain a toujours fonctionné au gré des vents…

    Fil d’Algérie, 25 juin 2022

    #Espagne #Maroc #Melilla #Migration #SaharaOccidental #Sénégal #Guinée #Mali

  • Maroc: Un massacre sous le silence complice des pays africains

    Maroc, migration, Sénégal, pays africains, Espagne, Melilla,

    Regardez le traitement inhumain réservé aux victimes de la sauvagerie du Makhzen entre blessés et tués. Ce sont les bourreaux qui évacuent les victimes en les traînant comme du bétail ! Observez le harnachement des policiers pour s’en prendre à des misérables comme au Rif !

    Du côté espagnol, le saut vers la clôture de Melilla a fait 106 blessés légers, 49 agents de la Guardia Civil et 57 migrants, dont trois ont dû être transférés à l’hôpital régional.

    Le nombre de morts lors de la tentative de saut de la barrière de Melilla vendredi dernier est passé à 37, a confirmé aux médias espagnols l’ONG Caminando Fronteras, qui suit l’état de santé des dizaines de migrants blessés, victimes d’une avalanche et de la violence des forces de sécurité marocaines et espagnoles. Selon Helena Maleno, porte-parole de l’organisation, il est très probable que le nombre de morts augmente dans les prochaines heures.

    Les policiers marocains poursuivaient le tabassage des migrants africains bien après que ces derniers se sont rendus et gisent au sol, pour certains morts !

    https://platform.twitter.com/widgets.js

    Des sources de la délégation gouvernementale à Melilla ont confirmé que ce matin, il n’y a pas eu de tentatives d’entrée irrégulière dans la ville, contrairement aux deux jours précédents, où il y a eu une pression migratoire sur la barrière frontalière.

    Ce vendredi, quelque 2 000 migrants d’origine subsaharienne ont tenté d’entrer à Melilla à partir de 6 h 40, dont environ 500 ont réussi à atteindre le poste frontière de Barrio Chino, où ils ont brisé l’une des portes d’accès et 133 au total sont entrés dans la ville de manière irrégulière.

    Du côté espagnol, le saut vers la clôture de Melilla a fait 106 blessés légers, 49 agents de la Guardia Civil et 57 migrants, dont trois ont dû être emmenés à l’hôpital régional. Un millier de migrants ont été arrêtés lors de l’opération marocaine, selon des sources sécuritaires à Rabat.

    Les événements de Melilla constituent le pire drame migratoire sur une frontière terrestre avec l’Europe. Avec le silence complice des pays d’origine de ces jeunes africains, notamment du Sénégal auquel appartient une majorité des victimes. Le président Macky Sall passe souvent ses vacances au Maroc aux frais du Makhzen. C’est le prix de son silence et de ses conspirations contre l’Algérie et le Sahara Occidental au sein de l’Union Africaine.

    #Maroc #Espagne #Migration #Melilla #UE #Sénégal #Guinée #Mali #Niger

  • Maroc: Départ des exercices African Lion 2022

    Maroc: Départ des exercices African Lion 2022

    Maroc, Etats-Unis, Africain Lion, exercices militaires, Tunisie, Sénégal, Ghana, Espagne, Sahara Occidental,

    Le Maroc et les États-Unis entament les manœuvres militaires African Lion 2022

    Environ 7 500 soldats du Maroc, des États-Unis et de plusieurs pays alliés prendront part à ces manœuvres, qui se dérouleront également en partie en Tunisie, au Sénégal et au Ghana, et auxquelles l’Espagne ne participera pas.

    Les armées du Maroc et des États-Unis (US) organisent dès lundi et jusqu’au 30 juin les manœuvres militaires « African Lion 22 », les plus importantes du continent, avec des exercices dans différentes régions du pays et près du Sahara occidental.

    Environ 7 500 soldats du Maroc, des États-Unis et de plusieurs pays alliés participeront à ces manœuvres, qui se dérouleront également en partie en Tunisie, au Sénégal et au Ghana, et auxquelles l’Espagne ne participera pas.

    Au Maroc, les exercices se dérouleront dans des zones d’entraînement à Kenitra (nord) et dans le sud du pays à Agadir, Tan Tan, Tarudant et Greir Labouhi – une ville située sur la frontière avec le Sahara occidental – où ces manœuvres sont organisées pour la deuxième année consécutive.

    Le choix des zones d’entraînement a suscité beaucoup d’attente lors de la précédente édition de « African Lion 21 » en raison de l’incertitude jusqu’au dernier moment de savoir si elles incluraient pour la première fois le territoire du Sahara, puisque ces manœuvres ont eu lieu quelques mois après l’annonce, en décembre 2020, du président américain de l’époque, Donald Trump, de reconnaître la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole.

    L’armée américaine a annoncé à l’époque que les exercices devaient avoir lieu à Greir Labouhi, situé à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest des camps de Tindouf (en territoire algérien) contrôlés par le Front Polisario.

    Le Commandement central des forces armées américaines pour l’Afrique (AFRICOM) a expliqué que l’édition actuelle d’African Lion22 comprendra des manœuvres interarmées dans différentes zones opérationnelles sur terre, dans les airs et en mer, ainsi que d’autres opérations de décontamination des risques NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique).

    Les exercices « African Lion » sont, selon les experts, une démonstration de la force de la coopération militaire entre les États-Unis et le Maroc, qui a adopté ces dernières années une feuille de route pour la modernisation des équipements de son armée, avec la France et les États-Unis comme principaux fournisseurs.

    El Faro de Melilla, 19 juin 2022

    #Maroc #EtatsUnis #AfricainLion #ExercicesMilitaires

  • Morocco: A king’s friend arrested in possession of hashish

    Morocco: A king’s friend arrested in possession of hashish

    Morocco, Mohammed VI, Senegal, Karim Wade, hashish, Western Sahara, Wikileaks

    According to a cable from the American embassy in Rabat, revealed by the website Wikileaks on September 6, 2009, a Moroccan police officer arrested Karim Wade at the Casablanca airport, in possession of hashish. The Minister of State was detained for some time before being released on the orders of Mohammed VI. This oversight earned the officer a transfer to Western Sahara as punishment. Here is the full text of the diplomatic cable:

    S E C R E T RABAT 000752

    SIPDIS
    NOFORN

    DEPT FOR INL/AAE AND NEA/MAG
    MADRID AND PARIS ALSO FOR DEA

    E.O. 12958: DECL: 09/02/2019
    TAGS: SNAR PINS PINR WADE KARIM MO SG

    SUBJECT: MOROCCAN DRUG INTERDICTION: TWO STEPS FORWARD, ONE STEP BACK

    REF: RABAT 0486 (NOTAL)

    Classified By: Charge d’Affaires, a.i.,
    Robert P. Jackson for reasons 1.4 (b) and (d).

    1. (S/NF) Summary: Since at least August 14, when according to Moroccan media police arrested 16 suspected drug barons in a major operation across the country, the press has been reporting regularly on some aspect of the GOM,s efforts to disrupt the drug trade and apprehend those suspected of involvement in it. From reports of confiscation and eradication to implication of current or former high-ranking or elected officials, observers are treated to a steady diet of drug-related fare. To date, between 110 and 140 tons of cannabis has been seized although some has reportedly made its way back to the streets. With the Islamic holy month of Ramadan underway, one Moroccan likened this both to an exercise in « cleansing » and to a soap opera, remarking that every year during Ramadan it seems a scandal of some sort plays out in the papers. Included in this one is the arrest of Senegalese Minister of State Karim Wade, son of Senegalese President Abdoulaye Wade. With drugs center-stage this year, the scene is SET for off-camera whispering and back-stage political expediency. End summary.

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    Two Steps Forward
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    2. (U) Citing a statement from the National Security Service (DGSN), Moroccan media reported that on August 14 police arrested 16 suspected drug barons in a major operation in several cities across the country. Police seized a large quantity of hard drugs, as well as false documents, including identity papers and drivers’ licenses. They also impounded vehicles and other equipment. A police source told one Moroccan daily that many of the arrests were made in the northern Tetouan and Nador regions of the country. The source also said the investigation is expected to yield further information about what he called one of the biggest drug busts in Morocco this year.

    3. (U) The action comes on the heels of a major operation earlier this year in which Moroccan police arrested more than 100 persons, also in Nador. Those arrests included police officers, gendarmes, sailors and soldiers. A trial date has not been set, as the prosecution continues to develop the case. The Public Prosecutor at the Casablanca Court stated on August 25 that criminal justice applies to all persons shown to be involved in drug trafficking, regardless of their title or position.

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    And Maybe More
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    4. (U) Perhaps indicative of the assertion that there is no one outside the reach of the law, media on August 31 reported widely on the arrest of former Member of Parliament Mohammed Jouahi, considered by some to be among the biggest and most powerful of the drug barons. Jouahi was, and may still be, a member of the centrist RNI party; some reports note the party leadership was quick to assert that he was no longer a member. Further reports of an ongoing crackdown state that high-profile arrestees have implicated a number of security officers and attorneys in several areas of the country. Journalists have speculated that the current campaign against drug trafficking in the country has come on orders from the highest levels.

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    But One Step Backward
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    5. (S/NF) If it is the highest levels that are directing the crackdown, they may be directing the outcome of drug interdiction effort as well. It was reported in mid-August that a senior police official at the Casablanca airport was abruptly reassigned to a post with no responsibilities in Layounne, the Western Sahara. The reasons given varied: one paper stated it was because he had stopped a relative of an African leader who was carrying drugs; others claimed it was due to an unspecified series of professional mistakes, perhaps even a sexual scandal. Intelligence reports confirm that it was the former, and that the relative stopped was the son of Senegalese President Abdoulaye Wade. The son, Senegalese Minister of State for International Cooperation, Land Use, Air Transport and Infrastructure Karim Wade, was apparently found in possession of hashish while passing through airport security. King Mohammed VI, with whom Wade is a close friend, reportedly did not appreciate the actions of the local authorities who failed to inform him that Wade had been detained; so he reassigned two officials.

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    Comment
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    6. (S/NF) While reports of the crackdown on the drug trade in Morocco suggest that authorities continue to focus on the problem, their efforts are not immune to politicization.
    Given that the younger Wade,s arrest could imperil relations between Morocco and Senegal, one can understand the King’s pique at the Casablanca airport police. Post reported reftel on the potential impact of drug eradication on voter participation in the June local elections; this latest incident suggests that, despite the king,s ongoing calls for judicial reform, apprehension for criminal offense, too, is subject to political expediency. End comment.

    Jackson

    #Morocco #MohammedVI #KarimWade #WesternSahara #Hashish

  • Maroc: Un ami du roi arrêté en possession de haschich

    Maroc, Mohammed VI, Sénégal, Karim Wade, haschich, Sahara Occidental,

    Selon un câble de l’ambassade américaine à Rabat, révélé par le site Wikileaks daté du 6 septembre 2009, un fonctionnaire de police marocain a arrêté Karim Wade à l’aéroport de Casablanca, en possession de haschich. Le ministre d’Etat a été détenu pendant quelque temps avant d’être libéré sur ordre de Mohammed VI. Cette outrecuidance a valu à l’officier d’être muté au Sahara Occidental en guise de chatiment. Voici le texte intégral du câble diplomatique :

    SUJET : INTERDICTION DES DROGUES AU MAROC : DEUX PAS EN AVANT, UN PAS EN ARRIERE

    REF : RABAT 0486 (NOTAL)

    Classé par : Charge d’Affaires, a.i.,
    Robert P. Jackson pour les raisons 1.4 (b) et (d).

    Résumé :

    Depuis au moins le 14 août, date à laquelle, selon les médias marocains, la police a arrêté 16 barons de la drogue présumés dans le cadre d’une vaste opération menée dans tout le pays, la presse se fait régulièrement l’écho d’un aspect ou l’autre des efforts déployés par le gouvernement marocain pour désorganiser le commerce de la drogue et appréhender les personnes soupçonnées d’y participer. Qu’il s’agisse de rapports sur la confiscation et l’éradication de drogues ou de l’implication d’anciens ou d’actuels hauts fonctionnaires ou élus, les observateurs ont droit à une alimentation régulière en matière de drogue. A ce jour, entre 110 et 140 tonnes de cannabis ont été saisies, bien qu’une partie soit retournée dans les rues. Alors que le mois sacré du Ramadan est en cours, un Marocain a comparé cette opération à un exercice de « nettoyage » et de « feuilleton », faisant remarquer que chaque année, pendant le Ramadan, il semble qu’un scandale quelconque se déroule dans les journaux. Parmi ceux-ci figure l’arrestation du ministre d’État sénégalais Karim Wade, fils du président sénégalais Abdoulaye Wade. Avec la drogue au centre de la scène cette année, la scène est prête pour les chuchotements hors caméra et les expédients politiques en coulisses. Fin du résumé.

    Deux pas en avant

    Citant une déclaration de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), les médias marocains ont rapporté que le 14 août, la police a arrêté 16 barons de la drogue présumés lors d’une vaste opération menée dans plusieurs villes du pays. Les policiers ont saisi une grande quantité de drogues dures, ainsi que de faux documents, notamment des papiers d’identité et des permis de conduire. Ils ont également confisqué des véhicules et autres équipements. Une source policière a déclaré à un quotidien marocain que de nombreuses arrestations ont été effectuées dans les régions de Tétouan et de Nador, au nord du pays. La source a également déclaré que l’enquête devrait permettre d’obtenir de plus amples informations sur ce qu’elle a appelé l’une des plus importantes opérations de saisie de drogue au Maroc cette année.

    Cette action fait suite à une opération majeure menée plus tôt cette année, au cours de laquelle la police marocaine a arrêté plus de 100 personnes, également à Nador. Parmi ces arrestations figuraient des policiers, des gendarmes, des marins et des soldats. La date du procès n’a pas été fixée, l’investigation continuant son cours. Le procureur général près le tribunal de Casablanca a déclaré le 25 août que la justice pénale s’applique à toutes les personnes dont l’implication dans le trafic de drogue est avérée, quels que soient leur titre ou leur fonction.

    Et peut-être plus

    Peut-être à l’image de l’affirmation selon laquelle personne n’échappe à la loi, les médias ont largement fait état, le 31 août, de l’arrestation de l’ancien député Mohammed Jouahi, considéré par certains comme l’un des plus grands et des plus puissants barons de la drogue. Jouahi était, et est peut-être encore, membre du parti centriste RNI; certains rapports indiquent que la direction du parti a rapidement affirmé qu’il n’en faisait plus partie. D’autres rapports faisant état d’une répression en cours indiquent que des arrestations très médiatisées ont impliqué un certain nombre d’agents de sécurité et d’avocats dans plusieurs régions du pays. Les journalistes ont émis l’hypothèse que la campagne actuelle de lutte contre le trafic de drogue dans le pays a été ordonnée par les plus hautes autorités.

    Mais un pas en arrière

    Si ce sont les plus hautes autorités qui dirigent la répression, elles peuvent également diriger les résultats de l’effort d’interdiction des drogues. Il a été signalé à la mi-août qu’un haut responsable de la police de l’aéroport de Casablanca avait été brusquement réaffecté à un poste sans responsabilités à Layounne, au Sahara occidental. Les raisons invoquées varient : un journal a déclaré que c’était parce qu’il avait arrêté un parent d’un dirigeant africain qui transportait de la drogue ; d’autres ont affirmé que c’était dû à une série d’erreurs professionnelles non précisées, peut-être même à un scandale sexuel. Les rapports des services de renseignement confirment qu’il s’agissait de la première raison et que le parent arrêté était le fils du président sénégalais Abdoulaye Wade. Le fils, le ministre d’État sénégalais chargé de la coopération internationale, de l’aménagement du territoire, du transport aérien et des infrastructures, Karim Wade, a apparemment été trouvé en possession de haschisch alors qu’il passait la sécurité de l’aéroport. Le roi Mohammed VI, dont Wade est un ami proche, n’aurait pas apprécié les actions des autorités locales qui ne l’ont pas informé de l’arrestation de Wade ; il a donc réaffecté deux fonctionnaires.

    Commentaire

    Alors que les rapports sur la répression du trafic de drogue au Maroc suggèrent que les autorités continuent de se concentrer sur le problème, leurs efforts ne sont pas à l’abri de la politisation.

    Etant donné que l’arrestation du jeune Wade pourrait mettre en péril les relations entre le Maroc et le Sénégal, on peut comprendre la colère du Roi envers la police de l’aéroport de Casablanca. Le Post a rapporté l’impact potentiel de l’éradication de la drogue sur la participation des électeurs aux élections locales de juin ; ce dernier incident suggère que, malgré les appels continus du roi à la réforme judiciaire, l’arrestation pour délit criminel est, elle aussi, soumise à l’opportunisme politique. Fin du commentaire.

    Jackson

    #Maroc #MohammedVI #KarimWade #Haschich #Cannabis #SaharaOccidental

  • African Lion 2022 : l’Espagne ne sera pas au Maroc

    African Lion 2022 : l’Espagne ne sera pas au Maroc

    African Lion 2022, Maroc, Etats-Unis, Africom, Espagne, Tunisie, Sénégal, Ghana,

    Après avoir raté l’édition de l’an dernier en raison de la crise diplomatique avec le Maroc, l’Espagne ne participera pas non plus au « African Lion 22 », manœuvres militaires organisées par les armées américaine et marocaine, qui se déroulera du 20 juin au 1er juillet à Maroc, Tunisie, Sénégal et Ghana.
    Des sources militaires et diplomatiques ont déclaré à EFE que les forces armées espagnoles ne participeront pas au « African Lion 22 ». Ils n’avaient pas non plus participé à l’édition 2021 de ces manœuvres, organisées en pleine crise diplomatique entre l’Espagne et le Maroc.

    L’Espagne avait raté l’édition de l’an dernier qui devait se dérouler entre autres au Sahara, une option finalement écartée par les Etats-Unis. Le choix du Sahara avait été retenu quelques mois après l’annonce, en décembre 2020, de la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

    Plus de 7 000 militaires des États-Unis et des pays alliés participeront à l’édition de cette année, qui se déroulera dans différentes régions du sud du Maroc (Agadir, Tan-Tan, Mehbes, Taroudant et Ben Guerir) et du centre (Kenitra), a annoncé le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM).

    Le « Lion d’Afrique », fruit de la coopération militaire entre les Etats-Unis et le Maroc, comprend des exercices militaires d’assistance terrestre, aérienne, maritime et humanitaire.

    The Maghreb Times, 06/06/2022

    #Maroc #AfricanLion2022 #Espagne #EtatsUnis #Africom #Tunisie #Sénégal #Ghana #Espagne

  • Sénégal : Le combat politique par la culture

    Sénégal : Le combat politique par la culture

    Tchad, Mali, Sénégal, Burkina Faso, Françafrique, colonisation,


    Si les peuples africains au Tchad, au Mali et au Burkina Faso ont opté par la confrontation directe avec la puissance coloniale, la France en l’occurrence, leurs frères sénégalais suivent la même voie mais avec des armes culturelles.

    Dès sa nomination à la tête de la ville de Ziguinchor, Ousmane Sonko, a annoncé la rebaptisation des cinq rues portant jusqu’alors des noms français. Ces noms ont été catégoriquement remplacés par des noms africains de vaillants hommes et de vaillantes femmes qui ont marqué l’histoire du Sénégal. Ainsi, le maire de la municipalité de Ziguinchor, Ousmane Sonko, a procédé au changement des noms des rues et des boulevards de la ville qui portaient des noms coloniaux. La rue du Général de Gaulle s’appelle désormais, rue de la Paix. La Rue de France, rue de l’Union Africaine. Et ainsi de suite.

    « Nous avons le devoir de réconciliation avec la mémoire africaine et la mémoire de nos pères et mères qui se sont battus pour nous et pour la dignité. Nul part en France, vous verrez une « Rue Hitler » parce qu’il a été un poison pour l’histoire française. Pourquoi, chez nous au Sénégal, on doit donner les noms de tous ceux qui ont tué nos pères, nous ont colonisés, forcés à la soumission et tué toux ce qui bouge », a-t-il déclaré au média Africa24

    #Tchad #Mali #BurkinaFaso #Sénégal #Ziguinchor #Ousmane_Sonko #Françafrique #Colonisation

  • Les ambitions gazières de la Mauritanie

    Les ambitions gazières de la Mauritanie

    Mauritanie, BP, Total Energies, Shell, exploration, gaz, Sénégal, Grand Tortue Ahmeyim,

    Depuis la découverte de gaz en 2014 par l’américain Kosmos Energy, la Mauritanie est devenue un nouveau terrain de jeu de l’exploration.

    BP, TotalEnergies et Shell ont engagé des activités d’exploration qui ont conduit à des découvertes significatives et à des intérêts supplémentaires de la part des majors du gaz pour étendre les investissements sur le marché.

    Des découvertes telles que les 15 trillions de pieds cubes de réserves de gaz, prouvées par BP et Kosmos Energy à la frontière maritime de la Mauritanie et du Sénégal, ont conduit au développement du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) Grand Tortue Ahmeyim.

    Ce projet porte sur 4,8 milliards de dollars. Sa première phase produira jusqu’à 2,5 millions de tonnes de gaz par an.

    Le gouvernement mauritanien s’apprête à publier son plan directeur pour le gaz, encourageant les développements gaziers à terre dans le bassin de Taoudenni et recherchant des investissements pour développer des raffineries.

    Une opportunité s’est présentée pour le pays d’exploiter ses ressources gazières afin de lutter contre la pauvreté énergétique tout en réduisant la dépendance du pays aux importations énergétiques des pays voisins.

    African Manager

    #Mauritanie #Sénégal #Gaz #BP #Total_Energies #Shell

  • Algérie-Sénégal: Coopération dans l’industrie pharmaceutique

    Algérie-Sénégal: Coopération dans l’industrie pharmaceutique

    Algérie, Sénégal, industrie pharmaceutique, coopération,

    Algérie-Sénégal : Signature d’accords de coopération dans l’industrie pharmaceutique

    Des accords de coopération dans le domaine de l’industrie pharmaceutique ont été signés, mardi à Dakar, entre l’Algérie et le Sénégal.

    Ces accords ont été signés en présence du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed et du ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, en marge de la première édition du salon « El Djazaïr Healthcare » qu’abrite la capitale sénégalaise Dakar du 17 au 20 mai.

    Ces accords ont pour objectif d’encourager la coopération bilatérale et l’échange d’expériences et d’expertises dans l’industrie pharmaceutique mais aussi de faciliter les procédures pour le lancement de partenariats et la création de joint-ventures entre les opérateurs des deux pays dans ce secteur.

    A cette occasion, l’Algérie a accordé au Sénégal une aide consistant en des produits pharmaceutiques et fournitures médicales.

    APS, 18 mai 2022

    #Algérie #Sénégal #Industrie_pharmaceutique

  • La FIFA répond à l’Algérie, le Cameroun, l’Egypte et le Sénégal

    La FIFA répond à l’Algérie, le Cameroun, l’Egypte et le Sénégal

    La FIFA répond à l’Algérie, le Cameroun, l’Egypte et le Sénégal – Coupe du monde 2022, Bakary Gassama,

    Lausanne (Suisse).- La Commission disciplinaire de la FIFA a annoncé sa décision concernant la répétition du match entre l’Algérie et le Cameroun lors des éliminatoires africains pour la Coupe du monde 2022 au Qatar, qui a vu une défaite dramatique pour l’équipe algérienne dans les derniers instants du match au stade de Blida en Algérie, avec deux buts à un, pour rater l’occasion de se qualifier pour la Coupe du monde.

    Selon des articles de presse, la Fédération internationale a refusé de répéter le match entre l’Algérie et le Cameroun, selon la plainte de l’équipe algérienne, et a même infligé une amende de 3 000 francs suisses à la Fédération algérienne pour avoir lancé des balles et allumé des fumigènes lors du barrage, qui perd dramatiquement avec le Cameroun à Blida (1-0 et 1-2 après la prolongation). Et les « guerriers du désert » ont été éliminés à la dernière minute grâce à un but de Karl-Toko Ekambi (120+4), après avoir inscrit un but à la 118e minute pour les emmener au Mondial du Qatar en fin d’année. La Fédération algérienne avait déposé une plainte auprès des commissions disciplinaires et de plainte de la Fédération internationale afin de pouvoir répéter le match du Cameroun en raison d’erreurs d’arbitrage dans le match. Elle espérait rejouer le match, s’opposant à « l’arbitrage scandaleux » du Gambien Bakari Gassama. Elle a également refusé de répéter le match entre l’Egypte et le Sénégal, qui a vu l’exclusion des Pharaons des tirs au but, et a été accusé d’influencer les coéquipiers de Mohamed Salah par des pressions, notamment par l’usage de lasers, sur lesquels la Fédération égyptienne a porté plainte.

    La FIFA a infligé une amende financière à l’équipe sénégalaise et l’a forcée à jouer un match à huis clos, en raison des événements survenus lors du match décisif contre l’Égypte le 29 mars lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Selon la FIFA, outre la violation des « règles générales de sécurité » et le maintien de l’ordre au stade Abdoulaye-Wadi de Diamniadio, près de la capitale Dakar, la commission disciplinaire de la FIFA a évoqué l’envahissement du terrain, les tirs de balles, la utilisation de lasers et fumigènes en tribune, ainsi que d’une banderole « offensive », dans le match remporté par Sadio Mane et ses coéquipiers contre son coéquipier à Liverpool, l’Anglais Mohamed Salah aux tirs au but 3-1 après un cumul de 1-1 . Et la FIFA a infligé au Sénégal une amende de 175 000 francs suisses (environ 180 000 dollars), en plus de jouer un match sans supporters, dans le cadre d’une longue liste de pénalités révélée par la FIFA lundi.

    L’équipe égyptienne a également été condamnée à une amende de 6 000 francs suisses en raison de la faute de l’équipe. La Fédération égyptienne avait porté plainte auprès de la Fédération internationale dans le contexte des événements du match du Sénégal et du harcèlement dont il a fait l’objet. La FIFA a également infligé une amende de 30 000 francs suisses au Maroc lors de sa victoire 4-1 contre la République démocratique du Congo après un match nul 1-1, pour avoir lancé des balles, allumé des fumigènes et fermé des ports en échange d’une amende de 5 000 francs à la République démocratique du Congo pour avoir lancé des balles. Ce dernier a écopé d’une amende de 120 000 francs suisses dont une amende pour avoir disputé un match sans supporters pour ses manquements lors du match aller qui les opposa le 25 mars.

    Le Liban a été soumis à un lourd 100, 000 francs suisses d’amende alors qu’ils disputaient un match sans ses supporters pour avoir omis d’assurer la sécurité, lancé des balles et pris d’assaut le terrain lors de l’affrontement avec la Syrie en mars dernier. dans laquelle la Syrie a reçu une amende de 7 500 francs suisses.

    L’Iran, qualifié pour la Coupe du monde, a reçu un avertissement pour manquement à assurer la sécurité et non-respect des règles de sécurité lors du choc avec l’Irak le 27 janvier. (agences)

    Asumetech, 02/05/2022

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