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  • Les forces de l’OTAN au Kosovo aggravent la situation dans la région – MAE de la Russie

    Etiquettes : OTAN, Kosovo, Russie, Serbie,

    La Russie demande à l’Occident de faire taire la « propagande mensongère » et de cesser d’imputer la responsabilité des incidents au Kosovo aux « Serbes désespérés qui, pacifiquement et sans armes, tentent de défendre leurs droits et libertés légitimes ».

    MOSCOU, 30 mai /TASS/. /La force de sécurité internationale dirigée par l’OTAN au Kosovo, connue sous le nom de KFOR, est devenue une source de violence injustifiée et d’escalade dans la région, a déclaré mardi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

    Cette déclaration fait suite à une flambée de violence contre les Serbes au Kosovo.

    La situation de crise dans les municipalités de Zvecan, Zubin Potok et Leposavic, qui aurait pu être résolue par un compromis calme, a été difficile à résoudre pour les « soldats de la paix » de l’OTAN au Kosovo. Non seulement ils ont fait preuve d’un manque de professionnalisme, mais ils sont également devenus une source de violence inutile et un facteur d’escalade », indique la déclaration.

    « Ceux qui sont censés protéger la majorité serbe locale de l’arbitraire des Kosovars ont fini par se ranger du côté des aspirations xénophobes de Pristina et sont essentiellement devenus les complices de la terreur, assumant le rôle de sécurité personnelle du gouvernement autoproclamé des Albanais du Kosovo qui se sont retranchés dans des bâtiments administratifs », a déclaré le diplomate.

    La Russie demande à l’Occident de faire taire la « propagande mensongère » et de cesser d’imputer la responsabilité des incidents au Kosovo aux « Serbes désespérés qui, pacifiquement et sans armes, tentent de défendre leurs droits et libertés légitimes ».

    « Il s’agit d’un cas où les intermédiaires des États-Unis et de l’UE devraient avoir le courage de se regarder dans le miroir », a déclaré Mme Zakharova.

    Selon la porte-parole, la région a besoin de mesures décisives pour désamorcer la situation, et non de demi-mesures comme l’idée des Américains de déplacer les « maires » nouvellement élus des bâtiments municipaux vers d’autres locaux.

    « La tâche numéro un reste l’établissement d’une communauté de municipalités serbes dans la région sous sa forme originale, qui a été inscrite il y a dix ans dans des accords écrits entre Belgrade et Pristina sous la garantie de Bruxelles. Il s’agit d’une condition essentielle au dialogue et de la seule chance d’assurer la stabilité et la sécurité dans la région », indique la déclaration.

    Situation au Kosovo

    La situation dans les municipalités serbes du nord du Kosovo et de Metohija s’est aggravée le 26 mai après que la police du Kosovo a saisi des bâtiments administratifs dans les municipalités de Zvecan, Zubin Potok et Leposavic. La police cherchait à permettre aux nouveaux maires de ces municipalités d’entrer en fonction après avoir remporté les élections boycottées par la population serbe.

    Le 29 mai, les forces de sécurité internationales dirigées par l’OTAN ont bouclé les bâtiments administratifs où s’étaient rassemblés les manifestants et des affrontements ont eu lieu. Le président serbe Aleksandar Vucic a déclaré que 52 Serbes avaient demandé de l’aide dans un hôpital de Kosovska Mitrovica. Trois d’entre eux étaient gravement blessés.

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  • L’UE s’entretient avec la Serbie et le Kosovo dans un contexte de tensions croissantes

    Topics : UE, Serbie, Kosovo, plaques d’immatriculation,

    BRUXELLES (AP) – Le chef de la diplomatie de l’Union européenne s’est entretenu lundi avec les dirigeants de la Serbie et du Kosovo à Bruxelles, dans le but de désamorcer les tensions entre les voisins des Balkans au milieu de leur différend sur les plaques d’immatriculation des véhicules.

    Le haut représentant de l’UE, Josep Borrell, avait prévu des entretiens séparés avec le président serbe Aleksandar Vucic et Albin Kurti, le Premier ministre du Kosovo, avant une réunion conjointe plus tard dans la journée.

    L’UE a déclaré que « l’objectif de la réunion d’urgence sera de trouver un moyen de sortir de la crise actuelle et d’éviter toute nouvelle escalade et tension sur le terrain, en mettant l’accent sur les plaques d’immatriculation et le retour des Serbes du Kosovo dans les institutions du Kosovo ».

    L’UE a averti la Serbie et le Kosovo la semaine dernière qu’ils étaient au bord d’un précipice et devaient résoudre leur différend ou faire face à la perspective d’un retour à leur passé violent.

    Les tensions qui couvaient depuis longtemps entre la Serbie et son ancienne province se sont intensifiées ces dernières semaines à la suite de la décision du gouvernement du Kosovo d’interdire les plaques d’immatriculation émises par les Serbes. Le 5 novembre, 10 législateurs, 10 procureurs et 576 policiers serbes de la région de Mitrovica, au nord du Kosovo, ont démissionné suite à cette décision.

    En vertu de l’interdiction, environ 6 300 Serbes de souche possédant des voitures avec des plaques d’immatriculation jugées illégales au Kosovo devaient être avertis jusqu’à la date limite de lundi, puis condamnés à une amende pendant les deux mois suivants. À partir du 21 avril, ils ne seraient autorisés à conduire qu’avec des plaques locales temporaires.

    La question de l’indépendance du Kosovo a déclenché une guerre de 1998-99 au cours de laquelle environ 13 000 personnes sont mortes. La Serbie a lancé une répression brutale pour freiner une rébellion séparatiste des Albanais de souche du territoire. L’OTAN a bombardé la Serbie en 1999 pour mettre fin à la guerre.

    Le Kosovo s’est séparé unilatéralement de la Serbie en 2008. Le gouvernement serbe, avec le soutien de la Chine et de la Russie, a refusé de reconnaître le statut d’État du Kosovo. Les États-Unis et la plupart de leurs alliés européens reconnaissent le Kosovo comme un pays indépendant.

    #UE #Serbie #Kosovo

  • Adhésion de l’Ukraine à l’UE: Les pays des Balkans mécontents

    Adhésion de l’Ukraine à l’UE: Les pays des Balkans mécontents

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    Crédibilité

    Alors que les Européens veulent prouver leur soutien au peuple ukrainien en acceptant la candidature du pays en guerre à une possible adhésion à l’Union européenne, d’autres pays comprennent mal l’empressement de Bruxelles vis-à-vis de Kiev, alors même que leurs propres demandes restent toujours, depuis des années d’attente, en suspens. Plusieurs dirigeants des pays des Balkans occidentaux candidats à l’adhésion ont donc fait savoir jeudi leur «mécontentement» et dénoncé le manque de «crédibilité» de l’UE à l’issue d’un Sommet avec les Vingt-Sept. «Nous n’avons rien obtenu», a résumé sèchement le président serbe, Aleksandar Vucic, au cours d’une conférence de presse commune à Bruxelles avec ses homologues albanais et macédonien. Le veto opposé par la Bulgarie à l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Macédoine du Nord pour des raisons de contentieux historiques et culturels a ulcéré les dirigeants des Balkans. Le Premier ministre albanais, Edi Rama, a dénoncé le blocage et le fait que les 26 autres membres de l’UE «restent assis et offrent un spectacle effrayant d’impuissance». «C’est un coup dur pour la crédibilité de l’Union européenne», a aussi lancé Dimitar Kovacevski.

    Les dirigeants des Balkans occidentaux n’ont pas caché non plus leur amertume devant l’empressement de leurs homologues auprès de l’Ukraine et de la Moldavie. L’UE a accordé aux deux pays le statut de candidat à l’adhésion au cours du sommet organisé après leur rencontre avec leurs homologues des Balkans. Mais avant de prendre cette décision, ils ont eu un long débat sur les demandes des Balkans. Ils se sont dits «prêts» à accorder le statut de pays candidat à la Bosnie-Herzégovine. Edi Rama a conseillé aux Ukrainiens de ne «pas se faire d’illusions» sur le statut de candidat, car le processus pour l’adhésion sera très long.

    «La Macédoine du Nord est candidate depuis 17 ans, si je n’ai pas perdu le compte, et l’Albanie depuis huit ans», a-t-il rappelé. La Serbie attend depuis 2012 et le Monténégro négocie depuis 2010. La Bosnie-Herzégovine et le Kosovo, qui n’est pas reconnu par cinq membres de l’UE, ne sont encore que des «candidats potentiels». Les blocages pour l’ouverture des négociations sont sérieux. Les contentieux entre la Serbie et le Kosovo bloquent les aspirations de Belgrade. Aleksandar Vucic a été catégorique : pas question de reconnaître le Kosovo. La présidente du Kosovo, Vjosa Osmani-Sadriu, a mis en garde l’UE contre tout espace laissé à l’influence «d’autres acteurs», car «il est évident qu’ils l’utiliseront».

    La Russie, la Chine, la Turquie et les pays du Golfe gagnent en influence dans cette région dont les attentes sont déçues par les atermoiements de l’UE. Toutefois, au vu des difficultés qui perturbent régulièrement l’Europe des 27, l’on peut comprendre du côté de Bruxelles que l’on ne souhaite pas inclure plus de membres, créant ainsi plus de complications. Et à l’heure où de plus en plus de pays de l’UE rejettent l’invasivité croissante de Bruxelles sur leur fonctionnement interne, de nouvelles adhésions et donc de nouveaux chamboulements politiques et économiques pourraient pour le moins poser problème et créer de nombreuses dissensions.

    Fouzia Mahmoudi

    Le Jour d’Algérie, 27 juin 2022

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  • Algérie : Chanegriha remet une lettre au président serbe

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    Le Général de corps d’Armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a été reçu hier par le président de la République de Serbie, Alexandar Vucic, à qui il a remis une lettre manuscrite du président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, en lui transmettant ses salutations à lui personnellement ainsi qu’au peuple serbe ami, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

    Etaient présents à cette audience, qui intervient au deuxième jour de la visite officielle du Général de corps d’Armée, «l’ambassadeur d’Algérie à Belgrade et la délégation militaire pour la partie algérienne, et le ministre de la Défense, le chef d’état-major des Forces armées serbes, l’ambassadeur de Serbie à Alger et le Président-directeur général de la société Yugoimport pour la partie serbe», précise la même source.

    A cette occasion, le Général de corps d’Armée a évoqué «les relations de coopération algéro-serbes, qui remontent aux années cinquante du siècle dernier, soit durant l’époque de la glorieuse Révolution de Libération».

    Il a souligné que «cet héritage s’est consolidé après l’indépendance, à la faveur des échanges multiformes et de la coopération diplomatique étroite, notamment dans le cadre du Mouvement des pays non-alignés, qui comptaient, entre autres leaders, les défunts présidents Houari Boumediene et Josip Broz Tito, qui avaient œuvré sincèrement à relever les défis de cette importante époque historique».

    Le Général de corps d’Armée, chef d’état-major de l’ANP, «s’est entretenu, également, avec le chef d’état-major des Forces armées serbes, le Général d’Armée Milan Mojsilovic, en présence de la délégation militaire algérienne et des cadres supérieurs de l’armée serbe».

    «Les entretiens ont porté, essentiellement, sur les différents domaines de partenariat et de coopération militaire entre les Armées des deux pays amis».

    Par ailleurs, «le Général de corps d’Armée a assisté, ce matin, à la cérémonie d’ouverture officielle de la 10e édition de l’Exposition internationale de l’Armement «Partner-2021», présidée par Alexandar Vucic, président de la République de Serbie».

    Après la cérémonie d’ouverture, le Général de corps d’Armée a visité, avec la délégation qui l’accompagne, les stands de l’exposition, où il s’est enquis de près des différents armements et systèmes d’armes modernes exposés.

    Dans ce cadre, «il a reçu des explications exhaustives et assisté à des exposés présentés par les représentants des sociétés productrices».

    El Moudjahid, 13/10/2021

  • Algérie: Saïd Chanegriha, reçu par le président Serbe

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    Le Général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, a été reçu, mardi 12 octobre par le Président de la République de Serbie, Aleksandar Vučić.

    Avant cela, le Général de Corps d’Armée, Said Chanegriha, s’était entretenu, au premier jour de sa visite officielle en Serbie, avec le ministre de la Défense, Neboja Stefanovic, selon le communiqué du ministère de la Défense nationale.

    Rappelons que le général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha, entame une visite officielle depuis dimanche en République de Serbie, pour prendre part à la 10ème édition de l’Exposition internationale d’Armement Partner- 2021, avait indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale .

    Ferhat Zafane

    La Patrie News, 12/10/2021