Étiquette : Sergueï Lavrov

  • La position russe sur l’autodétermination représente un revers pour le Maroc.

    Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Russie, Sergueï Lavrov, Forum arabo-russe, Marrakech,

    Lors d’une conférence de presse avec Lavrov, le ministre marocain cherchait à défendre la proposition d’autonomie.

    Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguéi Lavrov, a annoncé que Moscou soutient les négociations sur le conflit du Sahara occidental et encourage un règlement basé sur les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, selon des agences de presse.

    Lavrov a fait cette annonce mercredi depuis le Maroc, lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita.

    Le ministre russe des Affaires étrangères est arrivé mardi soir dans la ville marocaine de Marrakech pour assister au Forum arabo-russe, qui n’avait pas eu lieu depuis 2019.

    Le forum a porté sur le renforcement de la coopération entre la Russie et le monde arabe, ainsi que sur la guerre en cours à Gaza et la situation dans la région du nord de l’Afrique.
    Autodétermination des peuples

    Ainsi, le ministre russe des Affaires étrangères clarifie la position de Moscou qui « respecte le droit à l’autodétermination des peuples », ce qui représente un revers pour le Maroc.

    À cet égard, Lavrov a réaffirmé le soutien de la Russie aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Staffan De Mistura, pour trouver une solution garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Cela s’est produit lors d’une conférence de presse au cours de laquelle Bourita cherchait à obtenir une mention de la proposition marocaine d’autonomie. Cependant, le chef de la diplomatie russe a déclaré que la Russie soutient clairement le représentant spécial de l’ONU pour le Sahara occidental et le rôle de l’ONU dans la résolution du conflit.

    Ancienne colonie espagnole

    Les Nations Unies promeuvent depuis des décennies la tenue d’un référendum d’autodétermination, auquel s’oppose le Maroc.

    Le Sahara occidental était une province espagnole jusqu’en 1975, lorsque le Maroc l’a occupée lors de la soi-disant Marche verte.

    Les Sahraouis, regroupés en exil en Algérie sous le Front Polisario, cherchent depuis lors à le récupérer.

    Il y a deux jours, Hamudi Beyun, membre du Secrétariat national du Front Polisario, a réitéré la nécessité pour l’Espagne de respecter la décision de l’ONU d’organiser un référendum, « plus nécessaire que jamais compte tenu de l’escalade militaire du Maroc et de l’action de groupes terroristes au Sahel », selon l’agence de presse Prensa Latina.

    Fuente : Ultimas noticias, 21/12/2023

    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #ONU #Russie #SergueILavrov #ForumAraboRusse

  • Lavrov évoque l’autodétermination en plein cœur du Maroc

    Étiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Russie, Forum russo-arabe, Sergueï Lavrov, Nasser Bourita,

    Nasser Bourita trahit son état de nervosité par des gestes nerveux évidents.

    Il y a plusieurs années, le Maroc a adopté une politique de rapprochement avec la Russie en tant que l’une des cinq puissances du Conseil de sécurité ayant le droit de veto et en tant que membre du soi-disant « Groupe d’amis du Sahara Occidental », composé des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Espagne, de la France, de la Russie et de la Chine. Rabat utilise également ses relations avec Moscou comme une arme de chantage contre les États-Unis.

    Malgré les nombreux gestes du Majzén visant à conditionner la position de la Russie sur le Sahara Occidental, Moscou reste ferme, conscient que le Maroc a toujours été un laquais de l’impérialisme américain et de l’OTAN. Peut-être le seul succès de la diplomatie marocaine avec la Russie est d’avoir réussi à obtenir son abstention plutôt que son opposition lors du vote sur la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara Occidental. En effet, depuis trois ans, le délégué russe au Conseil de sécurité exprime ses réserves quant à une résolution dont la partialité est flagrante, sans exercer son droit de veto.



    Cette fois-ci, le Maroc a voulu profiter de la crise de Gaza comme moyen de faire d’une pierre deux coups. D’une part, un geste de loyauté envers la Russie, et d’autre part, l’envoi d’un prétendu message de solidarité avec le peuple palestinien massacré par l’armée israélienne. C’est ainsi qu’un forum, resté dans les limbes pendant 4 ans, a été organisé. Les participants sont des pays arabes dont les délégués ne sont pas venus renforcer les liens avec la Russie, mais chercher un blanchiment pour leur honte en Palestine. Parmi les participants, outre le Maroc, on trouve les Émirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Yémen, l’Irak, le Soudan, les Comores, l’Égypte, la Libye, la Tunisie, le Liban, la Somalie, la Palestine et la Mauritanie.

    Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, se frottait les mains en pensant qu’il avait réussi à organiser ce forum qu’il vendrait à ses supérieurs comme un grand événement lui gagnant la sympathie des Russes et des Palestiniens à la fois. Son émotion est évidente dans la vidéo de l’accueil du responsable russe.

    Cependant, cet état émotionnel ne tardera pas. Il s’est rapidement transformé en colère lorsque Lavrov a commis l’irréparable en évoquant le terme qui irrite le plus les Marocains, l’autodétermination. Le principe contre lequel le Maroc lutte depuis que George Bush Jr. et Nicolas Sarkozy ont décidé de s’opposer à la création d’un État sahraoui indépendant dans l’ancienne colonie espagnole, dans le cadre de la lutte de l’Occident contre l’influence croissante de la Russie et de la Chine dans le monde, notamment dans ce qu’ils appellent le Sud global.

    Lors de cette conférence de presse, Lavrov a déclaré qu’il avait discuté avec son homologue marocain de la question du Sahara Occidental. « Dans ce contexte, nous soutenons la Charte des Nations Unies, nous œuvrons pour que toutes les parties respectent le droit à l’autodétermination ».

    À ce moment-là, Bourita a changé de position et a commencé à manipuler un papier qu’il avait sur le pupitre. Il était visiblement irrité (voir la vidéo).

    L’émotion a été plus intense lors de la conférence de presse organisée conjointement avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Bourita était content parce que le forum avait adopté une motion sur le drame de Gaza pour laver la honte du Maroc et du reste des pays arabes qui contemplent le drame du peuple palestinien sans lever le petit doigt.

    « Nous avons parlé du Sahara Occidental et la Russie est intéressée par une avancée dans ce contentieux », a poursuivi le diplomate russe. « La position de la Russie est équilibrée, impartiale et constante. Nous soutenons une solution durable basée sur les résolutions du Conseil de sécurité et avons l’intention de préserver cette position de principe. Nous agirons en tant que membre du Groupe d’amis du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental et soutiendrons les efforts de médiation de l’Envoyé personnel Staffan de Mistura, ainsi que le renforcement du rôle fondamental joué par la MINURSO en tant que facteur de stabilité au Sahara Occidental », a-t-il ajouté.

    Ainsi donc, Lavrov a lancé une bombe depuis le Maroc ! Bourita, à soc côté a vacillé sous le poids de la déclaration du chef de la diplomatie russe. Il ne serait pas exagéré de dire que cette conférence de presse a été un cauchemar pour le chef de la diplomatie marocaine qui ment depuis des années à son roi sur la position de la Russie.



    #SaharaOccidental #Maroc #Russie #SergueïLavrov #ForumArabeRusse #NasserBourita

  • USA: des pilotes ukrainiens arrivent pour s’entraîner sur des F-16

    Topics : Etats-Unis, Russie, Ukraine, OTAN, Occident, Sergueï Lavrov,

    Selon Voice of America, des pilotes ukrainiens sont arrivés en Arizona et ont commencé à s’entraîner à voler sur des avions de chasse F-16.

    Les États-Unis ne semblent pas vouloir s’arrêter avant d’avoir poussé la guerre en Ukraine à l’extrême.

    Il est de plus en plus clair que l’Ukraine n’est qu’un lieu de guerre entre les États-Unis et l’OTAN d’une part, et la Russie d’autre part. Aujourd’hui, il est clair que personne ne peut se permettre une défaite. Cela signifie que personne ne se soucie du sort de l’Ukraine elle-même et des Ukrainiens. Et cela signifie que ce territoire se transformera en désert. Cependant, tout le monde devrait savoir qui est responsable de cette situation. Ce n’est pas la Russie qui est venue en Amérique, ce sont les États-Unis qui sont venus en Ukraine pour l’arracher à la Russie et y créer leur propre bastion militaire contre la Russie. Et ce n’est pas la Russie qui est venue en Amérique pour combattre les États-Unis. Ce sont les États-Unis qui sont venus en Ukraine et sont entrés en guerre contre la Russie. La Russie chez elle, la Russie sur son sol et la Russie vaincra l’armée ukrainienne des États-Unis et de l’OTAN et gagnera inévitablement.

    Les États-Unis et l’OTAN savent qu’ils ne peuvent pas vaincre la Russie comme ils savent qu’ils vont perdre, mais ils ne peuvent pas accepter cette perte et qu’ils vont simplement de l’avant sans connaître le but ultime. D’ailleurs, Lavrov en a parlé aujourd’hui lors de sa conférence de presse après la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Un nouveau projet de loi exigeant la victoire de l’Ukraine et son rétablissement « dans les frontières internationalement reconnues de 1991 » sera présenté mardi à la Chambre des représentants des États-Unis, écrit Yahoo News, citant l’un de ses auteurs, le républicain Joe Wilson. L’initiative prévoit également l’inclusion de l’Ukraine dans l’OTAN et le versement de compensations par Moscou à Kiev.

    #Ukraine #Russie #OTAN #Occident #ONU

  • Lavrov dément les rumeurs sur la santé de Poutine

    Lavrov dément les rumeurs sur la santé de Poutine

    Vladimir Poutine, Russie, santé, Sergueï Lavrov,

    Le président russe fait des apparitions publiques quotidiennement, a noté le ministre des Affaires étrangères

    MOSCOU, 30 mai. /TASS/. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a démenti dimanche les rumeurs sur l’état de santé du président russe Vladimir Poutine.

    « Le président Vladimir Poutine fait des apparitions publiques tous les jours. Vous pouvez le voir sur les écrans de télévision, lire et écouter ses discours. Je ne pense pas qu’une personne sensée puisse suspecter le moindre signe de maladie ou de malaise chez cet homme », a-t-il ajouté. il a dit.

    « Je laisserai cela sur la conscience de ceux qui diffusent de telles rumeurs malgré les opportunités quotidiennes pour chacun de voir à quoi lui et les autres ressemblent », a-t-il déclaré à la télévision française TF1.

    TASS, 30 mai 2022

  • Sergueï Lavrov s’exprime sur un monde multipolaire

    Sergueï Lavrov s’exprime sur un monde multipolaire

    Russie, Ukraine, Etats-Unis, OTAN, monde multipolaire, Sergueï Lavrov, UE,

    Le ministre russe des Affaires étrangères aborde la thématique de l’émergence d’un monde multipolaire lors du marathon éducatif « Nouveaux Horizons » à Moscou, dans le contexte de l’opération militaire russe en Ukraine.

    Le ministre russe des Affaires étrangères Sergue? Lavrov a rencontré les participants du marathon éducatif « Nouveaux Horizons » hier à Moscou. Il s’est entre autres exprimé sur la situation des affaires internationales, et plus précisément sur le dossier ukrainien.

    « Tout le monde se moque de l’Ukraine [qui est devenue] du consommable dans la guerre totale hybride contre la Russie. Personne n’a de doutes là-dessus maintenant. Cela a été déclaré publiquement », a-t-il notamment souligné, déplorant que les Occidentaux aient à ses yeux « déclaré la guerre » à la Russie. « Il y a cette phrase qui est devenue connue : « L’Occident est prêt à mener la guerre jusqu’au dernier ukrainien ». Et c’est très bien dit », a-t-il ajouté.

    « Vague suicidaire » : Viktor Orban critique « le monde occidental » lors de son investiture

    Durant son discours d’investiture, le Premier ministre hongrois a dénoncé une « vague suicidaire » qui agite « le monde occidental », précisant que la Hongrie demeurait « le dernier bastion avec la Pologne de l’Occident chrétien conservateur ». Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a dénoncé le 16 mai le « suicide » de l’Occident et rappelé sa « ligne rouge » concernant les sanctions envers la Russie, lors de sa cérémonie d’investiture devant le Parlement.

    Une « vague suicidaire » agite « le monde occidental » qui « expérimente le programme de grand remplacement », a déclaré le chef du gouvernement de 58 ans, en référence à une théorie, définie par certains comme « complotiste », popularisée par la droite radicale arguant que les élites organiseraient le remplacement des populations européennes par des immigrés extra-européens. Ce « programme veut remplacer les enfants chrétiens en voie de disparition par des migrants d’autres civilisations » et « je vois de la même manière la folie » des théories du genre, a-t-il ajouté.

    Large vainqueur des législatives début avril, il avait auparavant prêté serment pour un quatrième mandat consécutif après avoir été réélu par 133 voix sur les 199 que compte le Parlement.

    Viktor Orban a présenté la Hongrie, « havre de bon sens » où avoir « la bénédiction de Dieu reste important », comme « le dernier bastion avec la Pologne de l’Occident chrétien conservateur », alors que « l’UE a baissé les bras ».

    Deux partis de l’opposition ont quitté l’hémicycle, qualifiant le nouveau gouvernement « d’illégitime », après 12 années d’édification d’un Etat « illibéral » selon les termes de Viktor Orban, certaines organisations internationales fustigeant pour leur part une « dérive autoritaire ». Alors que la grogne monte dans l’Union européenne (UE) contre le blocage par Budapest du projet d’embargo pétrolier, Viktor Orban, qui s’était rapproché ces dernières années du président russe Vladimir Poutine, a rappelé que « menacer la sécurité énergétique » restait « une ligne rouge » à ne pas franchir.

    La Hongrie rejette le sixième paquet de sanctions faute de garanties sur le maintien de son approvisionnement, et a chiffré le 16 mai entre 15 et 18 milliards d’euros le coût d’un arrêt des achats de pétrole russe.

    Malgré cette discorde, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen l’a « félicité » sur Twitter pour sa « réélection », disant avoir « hâte d’aborder collectivement avec succès les défis sans précédent » auxquels l’UE est confrontée.

    Agences

    #Russie #OTAN #EtatsUnis #Ukraine #Hongrie #Monde_multipolaire #UE

  • L'Algérie et la Russie reïtèrent la nécessité de résoudre le conflit du Sahara Occidental conformément au droit international

    Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum s’est entretenu aujourd’hui jeudi au téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov sur la question du vaccin Spoutnik V et d’autres questions, indiqué le ministre sur son compte Twitter.

    « Aujourd’hui, j’ai contacté mon homologue et collègue russe où nous avons abordé les problèmes liés à la lutte contre la pandémie du Coronavirus et à la fourniture du vaccin Spoutnik V, ainsi que les problèmes régionaux d’intérêt commun surtout la situation en Libye et au Sahara occidental ».
    Les deux chefs de diplomaties ont souligné la nécessité de régler la question du Sahara occidental sur la base du droit internationalement reconnu et ils se sont prononcés en faveur des efforts coordonnés de la communauté mondiale dans l’intérêt de faciliter le dialogue interlibyen avec la participation de toutes les forces politiques influentes du pays conformément à la résolution 2510 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
    Tags : Sahara Occidental, Libye, Algérie, Russie, Sabri Boukadoum, Sergueï Lavrov,