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  • Positionnement du Maroc sur le continent africain

    Positionnement du Maroc sur le continent africain

    Tags : Maroc, Afrique, coopération sud-sud, solidarité, Sahara Occidental, Union Africaine,

    Depuis l’avènement de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, la politique africaine du Royaume s’est inscrite dans une nouvelle dynamique dont les fondements reposent sur la coopération sud-sud et la solidarité.

    L’Afrique est érigée en priorité selon la volonté politique exprimée au plus haut niveau.

    Les visites Royales en Afrique subsaharienne sont venues accompagner et revigorer sur le terrain, l’action diplomatique que mène le Département en direction des pays d’Afrique.

    Désormais, le positionnement du Maroc dans la partie subsaharienne de notre continent, est un objectif stratégique qu’il appartient à notre Diplomatie de mettre en œuvre.

    I/ Defense des intérêts du continent et quete de soutien politique a notre cause nationale

    A/ Le Maroc a inscrit au premier rang des préoccupations de son action diplomatique, la défense des intérêts vitaux de notre continent.

    Cela se vérifie dans le cadre de la lutte pour l’indépendance des pays lusophones d’Afrique, des interventions dans le cadre d’organisations
    Internationales spécialisées et à l’occasion de ses mandats au sein du conseil de sécurité des Nations Unies et particulièrement le mandat actuellement en cours où la crise malienne a été au cœur des actions de la présidence marocaine.

    B/ A l’occasion des grandes réunions internationales ou interafricaines, des démarches sont engagées en vue d’un soutien politique à nos positions et à l’endroit de notre cause nationale.

    Dans la pratique, les visites Royales ont permis une plus grande compréhension et disponibilité des autorités visitées à l’égard de notre question nationale.

    En plus des autorités politiques, d’autres actions sont menées envers les parlementaires, les partis politiques, les médias, les ONG et la société civile à travers le tissu associatif auprès desquels sont souvent enrôlés les pétitionnaires devant la quatrième commission des Nations Unies.

    II/ Partenariat au Développement et Ouverture Economique et Commerciale aux Marchés Régionaux du Continent

    A/ -La coopération sud-sud est l’un des concepts visant à privilégier la mise en place d’un partenariat avec les pays africains, que Sa Majesté Le Roi a voulu « stratégique, multiforme et volontariste ».

    Coopération sud-sud, mais aussi coopération tripartite, notamment à travers les domaines où le Maroc dispose d’une expertise avérée et d’un savoir-faire reconnu par nos partenaires au développement, et ce, spécifiquement dans les secteurs ci-après :

    – La formation des ressources humaines ;

    – L’Agriculture, la Pêche ;

    – Les pluies provoquées ;

    – La lutte anti- acridienne ;

    – Les secteurs financiers, bancaires et des assurances ;

    – Celui des Mines et des BTP ;

    – L’Electrification Rurale…

    C’est ainsi que plusieurs projets de partenariat et de coopération tripartite, sont exécutés par nos experts et pilotés par l’AMCI.

    B/ -Sur un autre plan, la promotion économique et commerciale du Royaume demeure l’une des missions primordiales de nos Représentations Diplomatiques en Afrique.

    Il s’agit principalement de favoriser la pénétration par nos entreprises, des marchés régionaux de notre continent et particulièrement les marchés de proximité que sont d’une part, l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) et d’autre part, la CEDEAO et la CEMAC.

    Pour l’UEMOA, il est à noter que depuis l’entrée en vigueur du Tarif
    Extérieur Commun en L’an 2000, tous les accords commerciaux bilatéraux avec des pays hors de l’Union, avaient été suspendus. Le Royaume du Maroc avait été le premier pays à proposer la conclusion d’un nouvel accord commercial et d’investissement avec l’UEMOA. Les listes avaient été finalisées après neuf rounds de négociations en 2008.

    Certains pays membres craignant pour leurs industries naissantes et embryonnaires n’ont pas permis la signature de l’Accord, d’autant plus que d’autres pays d’Afrique du Nord et ceux du Conseil de coopération du Golf emboitent le pas au Maroc.

    L’UEMOA qui récuse le libre-échange a également mis en veilleuse la signature des Accords de partenariat économique avec l’Union Européenne.

    Je voudrais préciser que l’intérêt grandissant du Royaume pour le renforcement de la présence effective de nos entreprises dans les pays subsahariens, notamment en Afrique de l’Ouest, a érigé cet espace régional, en première zone destinataire de nos Investissements directs à l’Etranger.

    L’orientation stratégique étant fixée, nos Représentations Diplomatiques sont appelées à s’investir dans le sens d’accompagner et de soutenir nos entreprises dans leur prospection, leurs contacts et leur positionnement sur les marchés porteurs.

    Quant à nos sociétés nationales, elles sont exhortées à plus d’audace pour la conquête de marchés et à œuvrer dans un esprit de crédibilité visant le respect des engagements pris.

    Permettez-moi avant de conclure, de donner un petit aperçu sur un aspect de la tradition diplomatique du Maroc dans l’espace Ouest Africain, lié à la présence religieuse du Maroc dans cette région.

    Coopération culturelle

    Comme vous le savez, le Royaume repose sur deux piliers, la Monarchie et l’Islam « Sunnite ».

    Sa Majesté le Roi est considéré dans sa qualité de Amir AL Mouminine et les familles religieuses de la Tijania organisent annuellement leurs journées culturelles sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

    Aujourd’hui, la coopération avec les pays d’Afrique de l’Ouest a pris de l’ampleur à travers la Zawiya Tijania et aussi de la Kadiria dans certains pays.

    C’est un instrument d’influence et de proximité avec la population, la société civile et même les autorités politiques.

    Proposition : Il est important pour le Maroc à travers ce volet, d’assurer la continuité de sa présence religieuse en Afrique de l’Ouest par une meilleure implantation de sunnisme qui ferait obstacle à l’avancée du wahabisme et du chiisme dans les pays de l’Ouest Africain. C’est primordial, il y va de nos intérêts.

    Conclusion : Difficultés et Défis

    A/ L’absence du Maroc de l’Union Africaine pose la problématique de l’ensemble des difficultés auxquelles notre Diplomatie est confrontée au quotidien.

    Il est utile de noter à ce sujet que des pays africains dans leur majorité, ont tendance à vouloir naturellement placer les réunions sectorielles ministérielles ou d’experts, sous l’égide de l’Union Africaine, ce qui exclue d’office le Maroc de ces réunions.

    Depuis l’élection de la sud-africaine, Madame Nkosazana Dlamini-Zuma, à la tête de la Commission de l’UA, les tenants de l’axe Afrique du Sud-Nigéria-Algérie ont plus de facilités d’actions hostiles au Maroc, ce qui appelle de notre part une plus grande vigilance et une stratégie visant à annihiler ces actions préjudiciables.

    Que proposer dans ce cadre ?

    Pour l’instant et en attendant cette échéance du retour, ou plutôt d’adhésion, il est souhaitable de créer au sein du Département et la Direction Afrique, un Service ou une Division, dédiée exclusivement au suivi des rencontres, sommets, ainsi que décisions et recommandations de l’Union Africaine, afin de mieux asseoir notre stratégie vis-à-vis de l’Union Africaine. Concernant le prochain rapport de l’Union Africaine, visant à réintroduire la question du Sahara à l’ordre du jour de l’Union Africaine, et celui sur les Droits de l’Homme au Sahara, il serait utile d’anticiper et d’approcher les pays Amis à l’occasion de l’Assemblée Générale des Nations-Unies.

    Quel est le message à faire véhiculer auprès de ces pays ?

    En plus des éclaircissements sur l’évolution de la Question nationale et sur les enjeux ponctuels, leur demander surtout de prendre la parole lors de la prochaine réunion d’experts et celles des Ministres de l’Union Africaine pour rejeter à nouveau les conclusions de ce rapport tendancieux.

    B/ Concernant les défis sécuritaires, il est à noter que la région sahélo-saharienne constitue la profondeur stratégique et sécuritaire du Royaume.

    Notre sécurité commence dans cette région, dont les pays entretiennent des relations historiques avec le Maroc.

    On ne saurait accepter que ces pays amis soient déstabilisés, ce qui constituerait une menace pour notre sécurité et notre quiétude avec les défis, que constituent l’immigration clandestine et le terrorisme en passant par les trafics illégaux de toutes sortes.

    De ce fait, la coopération sécuritaire avec les pays du Sahel s’avère de plus en plus primordial et indispensable.

  • La solidarité, théorie perpétuelle

    Solidarité, diplomatie, entraide, intérêts,

    par Abdou BENABBOU

    Comme présagé, la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales à Bali en Indonésie s’est terminée en queue de poisson. La mésentente généralisée a été au rendez-vous pour signifier, comme attendu en de pareilles circonstances, que les rencontres au sommet, quel que soit leur ordre du jour, sont indubitablement gavées d’arrière-pensées. Chaque éminent délégué s’assied autour de la table pour, d’abord et avant tout, ménager son clocher. La diplomatie internationale est ainsi tissée et la solidarité et l’entraide entre les Etats en permanence clamée n’est que théorie perpétuelle.

    On ne s’attaque pas malheureusement à la misère du monde par humanisme, mais on se décide de l’affronter pour se prémunir de sa contamination. On perçoit la faim et la décrépitude des peuples comme une épidémie et les aumônes qui leur sont accordées par ceux qui en ont les moyens, ne sont en vérité que des antidotes pour se protéger. Si tenaces, les travers d’une seconde entité des hommes sont gardés. La nature humaine comme celle des Etats est tenue de se conformer à un curieux mercantilisme où quelques signes de misanthropie ne sont pas absents. C’est que l’être humain n’a jamais été prophète. Il est extrêmement rare qu’il se départit de la culture du donnant-donnant sinon la Terre aurait été le Paradis.

    Que faire aujourd’hui dans cette humanité dans des turbulences multiples imposées au partage par tous ? Il est à craindre que les millions d’êtres humains en permanentes errances à la recherche d’une définition pour leur existence ne soient sacrifiés à un tragique sort écrit par l’inconscience des hommes avant d’être agréé par la volonté divine.

    Les guerres continuelles et la cascade des crises ne présagent pas la naissance d’un Eden. Sans doute parce qu’à travers les siècles l’homme s’est toujours considéré comme un dieu. Sa déconfiture continuera et s’élargira tant qu’il persistera à oublier qu’il n’est pas éternel.

    Le Quotidien d’Oran, 17/07/2022

    #Solidrité #Entraide

  • Maroc: la solidarité est primordiale dans la vie des ultras

    Maroc: la solidarité est primordiale dans la vie des ultras

    Tags : Maroc, solidarité, ultras – Maroc: la solidarité est primordiale dans la vie des ultras

    Les actions humanitaires sont primordiales dans la vie de chaque membre de groupe d’ultras, en plus de toutes les actions construites pour soutenir le club. En Europe et au Maghreb, les différents groupes se dédient à des œuvres caritatives : on l’a vu avec l’énorme solidarité pendant la pandémie de Covid, mais aussi avec diverses actions envers les sans-papiers, les hôpitaux, etc. Ces actions ont lieu en dehors du stade, et soutiennent non plus une équipe mais la population, faisant des ultras des acteurs essentiels de la société civile. Focus sur les actions sociales des groupes au Maroc.

    La solidarité chez les ultras : un devoir et un principe noble

    Depuis le début du mouvement ultra au Maroc, les groupes ultras locaux mettent en place des actions humanitaires, mobilisant un grand nombre d’adhérents. En effet, la solidarité est l’un des piliers du modèle social dans la culture islamique. Par conséquent, le mois du Ramadan est l’occasion de nombreuses œuvres, et ce ne sont pas des tifos.

    Les groupes adhèrent sans exception aux actions solidaires autour du panier du Ramadan, et ce depuis des années. Durant le mois sacré dans la culture musulmane, tous les groupes contribuent à la distribution des produits de première nécessité. Les bénéficiaires changent régulièrement. Comme l’explique un membre du noyau des Ultras Fatal Tigers 2006, groupe du Maghreb de Fès : « Hors stade, la dernière action du groupe pendant le mois du Ramadan s’appelait “All in one”. Elle avait pour objectif de cibler le maximum de familles en difficulté, dans le but aussi d’améliorer l’esprit de la solidarité chez nos membres ». Il ajoute : « En plus de cette activité, le groupe contribue à des actions saisonnières et semi-saisonnières lors de Aid Al-Adha (Fête du sacrifice) et fait des distributions de vêtements. »

    De nombreux groupes se sont impliqués lors du premier confinement de 2020, qui a coïncidé avec le mois sacré : parmi eux, les Ultras Eagles du Raja de Casablanca, les Siempre Paloma 2006 de Tetouan, les Ultras Imazighen d’Agadir, Hercules 2007 de Tanger, ou encore les Fanatics de Salé.

    Don de sang pendant le Covid

    Les groupes ultras ont répondu présent à l’état d’urgence suite à la situation critique des réserves nationales en sang. Les centres régionaux de transfusion sanguine se sont même adressés aux ultras pour leur demander du sang, preuve qu’ils sont reconnus pour leur mobilisation et leur contribution à la société civile.

    Lors de la 9 édition de leur collecte de sang, les Ultras Winners 2005 du Wydad Casablanca ont réuni plus de 1000 donneurs en une journée. Une mobilisation qui réunit à chaque édition plus de 500 membres.

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    #Maroc #Ultra #Solidarité

  • Ceuta : Le calin qui a secoué la toile

    Est-ce un moment de sympathie ou une menace pour votre existence ?
    La catégorie Imagerie examine comment une image détermine notre perception de la réalité. Cette semaine : L’étreinte d’une bénévole qui est venue la soutenir lors d’attaques racistes.

    À la suite d’un conflit diplomatique entre l’Espagne et le Maroc, au début de la semaine dernière, neuf mille personnes sont arrivées en l’espace de 36 heures à Ceuta, une enclave espagnole qui borde le Maroc. Ils sont venus à la nage, à pied àa travers un gué dans l’eau ou dans des bateaux en caoutchouc, ils se sont échoués épuisés sur la plage de Tarajal. Cela a dû être accablant, une sorte de pièce de théâtre chaotique avec différents groupes de personnes : les migrants, venant du Maroc et d’Afrique subsaharienne, les policiers, les gardes-frontières, les soldats dans leurs véhicules blindés, les photographes, les journalistes, les travailleurs humanitaires. Rétrospectivement, Luna Reyes dira aux journalistes : « Nous n’avons pas été formés pour voir une telle chose ».

    Elle n’était pas préparée à ce qu’elle a vu. Néanmoins, la volontaire de 20 ans de la Croix-Rouge espagnole – queue de cheval haute, élastiques au poignet, petit tatouage sur le bras – a fait ce qu’on attendait d’elle. Elle a aidé les adolescents qui pleuraient sur les derniers mètres à travers la haute marée, elle s’est assurée que les mères avec leurs enfants étaient en sécurité, elle a distribué de l’eau. Elle a posé sa main sur le cou d’un jeune homme blasé, en maillot de bain rouge, originaire du Sénégal. Il a entouré sa taille de ses bras, a posé sa tête contre son épaule et s’est accroché à elle comme si elle était une bouée de sauvetage.

    Le scène n’est pas passé inaperçue. Elle a été filmée par le photographe espagnol de l’AP, Bernat Armangué (42 ans) qui, provenant de Barcelone, était arrivé sur la plage vers midi. Il s’y promène un moment avant de se concentrer sur le groupe de migrants auquel appartient Abdou du Sénégal. Ce dernier s’est effondré, écrit Armangué, lorsqu’il a cru qu’un de ses amis (qui se révélera plus tard être son frère) était en train de mourir, ce à quoi Luna Reyes a tenté de le réconforter. J’ai réalisé que c’était un moment important : la connexion était authentique, un bref moment d’empathie entre deux personnes qui ne se connaissaient pas ».

    Déchets racistes

    Beaucoup de gens pensaient le contraire. Alors que la photo s’est répandue comme une traînée de poudre sur Internet, Luna Reyes (20 ans, volontaire – je le répète) a été bombardée d’insultes racistes, provenant du coté nationaliste de la droite espagnole et de personnes qui étaient « simplement » contrariées par l’arrivée de tant de migrants. Sous le hashtag #GraciasLuna, un contre-mouvement encore plus important a rapidement émergé, présentant Reyes comme la personnification de tout ce qui est bon en Espagne, mais entre-temps, l’étudiante elle-même avait déjà dû mettre ses comptes de médias sociaux en mode privé. Lorsque la télévision espagnole a rendu visite à Abdou, qui avait entre-temps été renvoyé au Maroc, et l’a réuni avec Reyes par vidéoconférence, celle-ci n’a pas voulu être reconnue à l’écran.

    Le photographe Armangué ne s’attendait pas à ce que sa photo déclenche tout cela. Il se trouvait à Ceuta pour faire un reportage sur une crise humanitaire en cours, dit-il par courriel. Les journalistes doivent informer et les citoyens peuvent ensuite décider s’ils veulent être informés. Les photographies, dit Armangué, peuvent déclencher des sentiments intenses. La façon dont vous réagissez dépend de qui vous êtes, de ce que vous croyez et de l’endroit où vous vous trouvez dans votre vie à ce moment-là.

    Vous n’avez pas votre mot à dire sur ce que les gens voient dans les images – même si, en tant que photographe, vous fournissez des légendes aussi précises et journalistiques. Là où l’un voit dans cette étreinte un moment symbolique de l’humanité, un autre y voit une menace personnelle pour son existence. On ne peut rien y faire. Cette petite phrase de Luna Reyes me hante toujours.

    Nous n’avons pas été formés pour voir quelque chose comme ça. Les photos sont tellement omniprésentes que nous oublions parfois que les regarder n’est pas aussi facile que nous le pensons. Regarder, lire, regarder à nouveau et seulement ensuite ouvrir éventuellement en parler – c’est un métier. Il faut s’entraîner à cela.

    De Volkskrant, 28 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, migration, pression migratoire, détresse, empathie, sympathie, migrants, subsahariens, solidarité, bénévolat, Luna Reyes, racisme, extrême droite, xénophobie,

  • Algérie/ L’Aïd, le sens de la solidarité (Edito de Ouest Tribune)

    Des intempéries qui ont provoqué des dégâts considérables dans deux wilayas, les accidents de la circulation avec leur lot de victimes, l’Aid El Fitr et son corollaire, l’inflation que connaissent les produits agricoles depuis le début du mois de Ramadhan, les partis politiques n’arrivent pas à se faire entendre par les citoyens et même par les responsables centraux, tous occupés à trouver des solutions en une journée à des problèmes marqués par leur caractère récurent. C’est le tableau qu’offre l’Algérie à un jet de pierre d’une importante échéance électorale. Tous ces «indices» montrant une scène politique et sociale pas très en forme, amène à s’attendre à un démarrage assez peu remarquable de la campagne électorale. C’est ce que disent les quelques partis qui ont décidé de boycotter le prochaine scrutin.

    Il reste qu’au delà des aspects «assommants» en rapport avec la situation socioéconomique, il est entendu que les quelques jours qui nous séparent de l’Aid El Fitr ont tout de même quelques chose de magique au plans cultuel et sociétal. Ces jours où les quidams réclament leur part de bonheur, de solidarité et de vie tout simplement. Ils oublient les affres du quotidien et investissent l’espace public, tous fiers d’afficher leur présence et savourer, par la même, un sentiment difficilement définissable, mais qui existe depuis plus de quatorze siècles pour les musulmans. Les Algériens ne font pas exception, et à l’instar de tous les musulmans de la planète ils mettent beaucoup d’espoir dans Leilat El Kadr.

    Les Algériens qui ont le «génie» d’apprécier ces moments magiques, savent aussi l’importance qu’ils ont en période de paix, mais aussi lorsque la nation est en proie à des crises profondes. L’Aïd, plus qu’un moment de détente familiale et sociale, vient aussi rappeler à tous le droit légitime au bonheur, à la solidarité et à l’entraide. Cette année, l’Aid El Fitr ne dérogera pas à l a tradition, et la fièvre joyeuse que l’on ressent dans les soirée ramadanesques en témoigne. Les citoyens s’apprêtent à l’accueillir avec la même ferveur que d’habitude. Et ce n’est pas avec nostalgie que l’on voit passer le mois sacré. D’autres fêtes religieuses attendent le peuple algérien. C’est tant mieux pour la cohésion du peuple qui marque à chaque occasion son attachement à son pays. L’inflation, les inondations et la politique ne pourront jamais changer la joie des Algériens à l’approche de l’Aid El Fitr.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 06 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Ramadan, El Aïd, Aïd El Fatr, solidarité, clémence, entraide, cohésion, unité,

  • Aides de l’Algérie au Niger : «Un devoir humanitaire envers un pays frère», affirme Ammar Belhimer

    Le ministre de la Communication, porteparole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé mardi que les aides humanitaires envoyées par l’Algérie au Niger suite aux dernières inondations, qui ont frappé ce pays, causant des pertes humaines et matérielles, constituaient «un devoir humanitaire envers l’Etat du Niger».

    «Cette opération s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de fraternité entre l’Algérie et le Niger et du raffermissement des liens d’amitié entre les deux pays», a déclaré le ministre qui supervisait l’opération d’envoi de 105 tonnes d’aides humanitaires à bord de deux avions cargo militaires, depuis la Base militaire de Boufarik vers l’aéroport de Niamey (Niger).

    Cette initiative est «un devoir humanitaire envers l’Etat frère du Niger suite aux dernières inondations qui ont frappé plusieurs régions de ce pays, causant des pertes humaines et des dégâts matériels», a-t-il souligné.

    M. Belhimer a ajouté que ces aides humanitaires participaient d’une tradition suivie par l’Etat algérien vis-àvis des pays voisins et amis dans les situations de crise, relevant que «ces aides humanitaires fraternelles acheminées par l’ANP à nos frères au Niger sont favorables à la consécration de la sécurité et de la stabilité dans la région, partant du principe de respect de la souveraineté des pays voisins et de leurs frontières».

    Supervisée par l’ANP, cette opération est la deuxième du genre après celle de lundi.

    L’Echo d’Algérie, 1 oct 2020

    Tags : Algérie, Niger, aide humanitaire, solidarité, Sahel, Afrique, 

  • L’Algérie envoie une aide alimentaire et médicale aux camps des réfugiés sahraouis

    Une caravane de solidarité du Croissant rouge algérien (CRA) transportant 154 tonnes de denrées alimentaires et matériels médicaux a pris le départ, jeudi du Palais des Expositions d’Alger, en direction des camps des réfugiés sahraouis à Tindouf.
    Le coup d’envoi de la caravane de solidarité qui se dirige vers l’aéroport de Boufarik à Blida en direction de Tindouf a été donné par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Kirikou, en compagnie de Mme. Saïda Benhabiles, présidente du CRA.
    Qualifiant la position « ferme et constante » du peuple algérien envers ses frères sahraouis « d’instinct solidaire et durable », la ministre a rappelé les multiples actions de solidarité menées envers le peuple sahraoui.
    Allant dans le détail, Mme. Benhabiles a précisé qu’il était question de faire parvenir dans les camps des réfugiés une caravane de « 154 tonnes de denrées alimentaires, de matériels médicaux et de produits de nettoyage, soit tout ce dont aura besoin la famille sahraouie durant cette période ».
    Cette initiative s’inscrit dans le cadre des « nombreuses actions à travers lesquelles le peuple algérien n’a eu de cesse d’exprimer sa solidarité avec le peuple sahraoui », et c’est également « un message fort traduisant notre soutien en faveur de la cause sahraouie juste et du droit à l’autodétermination », a indiqué pour sa part la ministre de la Solidarité.
    Algérie 360