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  • Consejo de Seguridad : Previsión mensual de octubre de 2023

    Etiquetas : Consejo de Seguridad, ONU, Sahara Occidental, République Centrafricaine, RDC, Brésil, Somalie,

    En octubre, Brasil ocupa la presidencia del Consejo de Seguridad.

    Brasil tiene previsto organizar dos actos de firma. El primero es un debate abierto sobre « La paz a través del diálogo: La contribución de los acuerdos regionales, subregionales y bilaterales a la prevención y resolución pacífica de controversias ». El segundo es el debate abierto anual sobre la mujer, la paz y la seguridad. La Directora Ejecutiva de ONU Mujeres, Sima Sami Bahous, y un representante de alto nivel del Comité Internacional de la Cruz Roja (CICR) son los ponentes previstos. También se espera la intervención de un representante de la sociedad civil. Ambas reuniones estarán presididas por el Ministro de Asuntos Exteriores de Brasil, Mauro Vieira.

    En octubre, está previsto que el Consejo de Seguridad celebre su debate anual sobre la cooperación entre la ONU y las organizaciones regionales y subregionales, centrándose en la UA. La 17ª reunión consultiva conjunta anual entre el Consejo de Seguridad y el Consejo de Paz y Seguridad de la UA (AUPSC) se celebrará el 6 de octubre. La reunión anual rota entre Nueva York y Addis Abeba, sede de la UA. Este año, la reunión se celebrará en Addis Abeba, y estará precedida por el octavo seminario informal conjunto del Consejo de Seguridad y el AUPSC, que tendrá lugar el 5 de octubre.

    Está previsto que el Consejo de Seguridad celebre su reunión privada anual con la Presidenta de la Corte Internacional de Justicia (CIJ), la juez Joan E. Donoghue.

    También está previsto que el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados, Filippo Grandi, informe al Consejo en octubre.

    Los asuntos africanos que figuran en el programa de trabajo de octubre son:

    Sahara Occidental, consultas sobre la Misión de la ONU para el Referéndum del Sahara Occidental (MINURSO) y la renovación del mandato de la MINURSO;

    Región de los Grandes Lagos, reunión informativa bianual y consultas;

    Libia, renovación de la autorización de medidas relacionadas con la exportación ilícita de petróleo de Libia, sesión informativa y consultas sobre la Misión de Apoyo de las Naciones Unidas en Libia (UNSMIL) y renovación del mandato de la UNSMIL;

    Somalia, sesión informativa a cargo del Presidente del Comité de Sanciones 751 contra Al-Shabaab (Embajador Ishikane Kimihiro de Japón), sesión informativa y consultas sobre la situación en Somalia, y la renovación del mandato de la Misión de Asistencia de las Naciones Unidas en Somalia (UNSOM); y

    República Centroafricana (RCA), sesión informativa y consultas.

    Entre los asuntos de Oriente Medio incluidos en el programa figuran:

    -Irak, sesión informativa y consultas sobre la Misión de Asistencia de las Naciones Unidas para Irak (UNAMI);

    -Yemen, sesión informativa mensual y consultas sobre la evolución de la situación;
    Golán, consultas sobre la Fuerza de las Naciones Unidas de Observación de la Separación (FNUOS);

    -Líbano, consultas sobre el informe del Secretario General relativo a la aplicación de la resolución 1559;

    -Siria, reunión sobre las vías política y humanitaria; y

    -« La situación en Oriente Próximo, incluida la cuestión palestina », debate abierto trimestral.

    Está previsto que el Consejo se reúna en octubre para tratar dos asuntos europeos. Se prevé una sesión informativa sobre la Misión de Administración Provisional de las Naciones Unidas en Kosovo (UNMIK), y es probable que se celebren una o varias reuniones sobre Ucrania a lo largo del mes.

    En octubre se debatirán dos asuntos de las Américas:

    Haití, renovación del régimen de sanciones 2653 contra Haití, sesión informativa y consultas sobre la Oficina Integrada de las Naciones Unidas en Haití (BINUH), y votación de un proyecto de resolución por el que se autoriza a los Estados miembros a desplegar en Haití una fuerza multinacional ajena a las Naciones Unidas; y

    Colombia, una sesión informativa y consultas sobre la Misión de Verificación de la ONU en Colombia y la renovación del mandato de la misión de verificación.

    En octubre podrían plantearse otras cuestiones en función de la evolución de la situación.

    #ONU #Consejo #Seguridad #SaharaOccidental #Somalie #Syrie #Irak #MINURSO

  • La semaine prochaine au Conseil de sécurité de l’ONU

    La semaine prochaine au Conseil de sécurité de l’ONU

    ONU, Conseil de Sécurité, Sahara Occidental, Libye, MINURSO, UNSMIl, Somalie,

    Activités du Conseil de sécurité du 24 au 28 octobre 2022

    Lundi matin (24 octobre), le Conseil de sécurité se réunira pour un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (UNSMIL). Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye et chef de l’UNSMIL, Abdoulaye Bathily, informera le Conseil pour la première fois en cette qualité.

    Un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur les volets politique et humanitaire en Syrie aura lieu mardi matin (25 octobre). L’envoyé spécial pour la Syrie, Geir O. Pedersen, et le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, devraient faire un exposé.

    Mardi après-midi, il y aura un briefing et des consultations sur le dossier des armes chimiques en Syrie. Le Haut Représentant pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, est le présentateur prévu.
    Le mercredi matin (26 octobre), il y aura un briefing ouvert et des consultations privées sur la région des Grands Lacs. L’envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, devrait présenter au Conseil son exposé semestriel sur la mise en œuvre du Cadre de paix, de sécurité et de coopération (CPS) de 2013 pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs.

    Les membres du Conseil tiendront une réunion privée le mercredi après-midi pour recevoir le briefing annuel de la Présidente de la Cour internationale de justice (CIJ) Joan E. Donoghue.

    Jeudi matin (27 octobre), le Conseil de sécurité doit voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de vérification des Nations unies en Colombie.

    Jeudi matin également, le Conseil recevra un briefing sur le rapport du Secrétaire général sur la Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA). Les intervenants attendus sont la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix et au Département des opérations de paix (DPPA-DPO), Martha Ama Akyaa Pobee, et l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique, Hanna Serwaa Tetteh. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite de la séance d’information publique.

    Jeudi après-midi, le Conseil tiendra un briefing ouvert sur l’Ukraine, sous le point de l’ordre du jour « Menaces pour la paix et la sécurité internationales », à la demande de la Russie.

    Vendredi matin (28 octobre), les membres du Conseil devraient voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission d’assistance des Nations unies en Somalie (UNSOM) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL).

    Le débat trimestriel ouvert sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne » aura lieu vendredi matin. Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, est le présentateur prévu.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité des sanctions 1267/1989/2253 contre l’État islamique en Iraq et au Levant (ISIL/Da’esh) et Al-Qaida tiendra des consultations informelles lundi (24 octobre), afin de recevoir l’exposé trimestriel de son équipe de surveillance.

    Le mercredi (26 octobre), le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés se réunira pour des consultations informelles afin de discuter de ses conclusions sur le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés aux Philippines.

    Le vendredi (28 octobre), il y aura une réunion formelle du Comité d’état-major.

    Toujours vendredi, le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés tiendra une réunion formelle, au cours de laquelle le Bureau du Représentant spécial pour les enfants et les conflits armés présentera le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Soudan.

    Le Comité des sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) tiendra vendredi une séance d’information ouverte aux États membres sur le dernier rapport de son groupe d’experts.

    Vendredi (28 octobre) et samedi (29 octobre), le Comité 1373 de lutte contre le terrorisme tiendra une réunion spéciale en Inde sur la « lutte contre l’utilisation des technologies nouvelles et émergentes à des fins terroristes ».

    Lundi (24 octobre), la Norvège convoquera une réunion à huis clos du Conseil de sécurité selon la formule Arria, intitulée « Engager l’Afghanistan ».

    Des informations générales sur bon nombre de ces questions ont été publiées dans nos prévisions mensuelles pour octobre 2022.

    D’autres développements du Conseil seront publiés sur What’s in Blue.

    Security Council Report

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.

    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.
    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.


    Depuis le début de la guerre civile en 1991, la terreur continue de régner en Somalie. Elle a eu pour conséquence le déplacement de plus de 1,9 million de personnes, soit plus de 20% des Somaliens.
    La région connaît actuellement sa sécheresse la plus grave depuis 60 ans, causant ainsi une crise humanitaire touchant plusieurs pays de la région et la Somalie en particulier.

    Les incidences de l’indépendance du Sud soudan sur le plan sécuritaire et humanitaire : relations conflictuelles entre les deux Soudans, les réfugiés et les déplacés, la présence des groupes rebelles armés…

    Le Kenya connaît actuellement une situation sécuritaire assez difficile à cause des menaces terroristes qui pèsent sur le pays, notamment en raison de son intervention militaire contre les « Shebabs » en Somalie.

    3. Contexte économique :

    La croissance du PIB nominal régional entre 2000 et 2009 a atteint une moyenne annuelle de 6,6%. Cette croissance a été notamment motivée par les performances des 4 principales économies de la région : le développement des services en Ouganda et au Kenya et la croissance des exportations des minéraux en Ethiopie et en Tanzanie.

    Le taux d’inflation régional a dépassé 12.1% au titre du premier trimestre 2012. Cette hausse reste globalement mesurée par rapport aux taux enregistrées en 2011 à cause de la flambé des prix des denrées alimentaires et de l’énergie ainsi que par les dépenses publiques ( En Ethiopie ce taux a atteint 40% en octobre 2011). Le taux de chômage reste très élevé, particulièrement auprès des jeunes (en Ethiopie il atteint plus de 40%).

    Sur le plan économique, les pays qui composent l’Afrique de l’Est font tous partie des PMA et dépendent majoritairement du secteur primaire. Les pays insulaires et les pays enclavés sont de facto défavorisés par leur géographie.

    4. Organisations régionales :

    Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD) :
    Pays qui la composent : Erythrée ; Ethiopie ; Somalie ; Djibouti ; Soudan ; Kenya et Ouganda.

    Suite à un accord adopté par les chefs d’État et de gouvernement le 21 mars 1996, l’Autorité intergouvernementale de lutte contre la sécheresse et la désertification (IGADD) a été transformée en Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), laquelle est considéré depuis comme le vecteur de sécurité et de dialogue politique dans la région.

    Elle reste peu efficace à cause des difficultés que connaissent certains de ses pays et des relations conflictuelles entre les Etats.

    Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) :

    Elle regroupe le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi.
    Cette communauté reste très active. Elle est au cœur du processus d’intégration en Afrique de l’Est en vue d’améliorer le commerce et la croissance et réduire la pauvreté dans la région.

    Le commerce intra CAE culmine à 71.82% du commerce intra régional en Afrique de l’Est.

    COMESA :

    Huit des 12 pays de la région : Djibouti, Comores, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Seychelles. Le Sud soudan devrait également rejoindre l’organisation.

    Le COMESA a atteint un stade avancé d’intégration, une union douanière, et a enregistré d’importants succès, notamment la facilitation du commerce à travers l’élimination des barrières commerciales et non commerciales entre ses États membres et l’établissement du Fonds COMESA pour faciliter l’exécution de projets d’infrastructure.

    La Commission de l’océan Indien (COI) :

    Cette organisation régionale qui regroupe deux pays de l’Afrique de l’Est : Comores et Seychelles en plus de Madagascar, Maurice et la Réunion (département français d’outre-mer). Les Maldives ont le statut d’observateur à la Commission.

    Ses pays membres ont des caractéristiques singulières, notamment l’insularité, l’étroitesse de leur économie, l’isolement du continent et la vulnérabilité aux chocs climatiques et environnementaux.

    Les sujets de préoccupation de la COI comprennent le développement de corridors maritimes, le renforcement des liens commerciaux, la connectivité TIC grâce à l’initiative SEGAVET et à d’autres projets de liaison à fibre optique, et la sécurité alimentaire

    la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) :
    Seuls deux pays de l’Afrique de l’Est sont membres de la SADC : Tanzanie et Seychelles.


    Positionnement du Maroc dans la région :

    La seule ambassade du Royaume dans la région de la Corne de l’Afrique est à Addis-Abeba, siège de l’UA.

    Sur le plan commercial les échanges entre le Maroc et l’Afrique de l’Est restent très faibles, les exportations du Maroc vers l’Afrique de l’Est ne représentent que 5,3% des exportations du Royaume vers l’Afrique Subsaharienne.

    Entre 2003 et 2007, l’AMCI a mené à bien deux projets à Djibouti et trois aux Comores.

    II. Actions envisagées :

    Politiquement :

    Maintenir une cadence soutenue dans l’organisation des commissions mixtes avec les pays de la région.

    Œuvrer pour établir de nouvelles relations de haut niveau avec ces pays, ou développer une diplomatie parallèle fort le cas échéant.
    Sur le plan humanitaire :

    Soutenir et participer activement aux initiatives de la communauté internationale en faveur des victimes de la corne de l’Afrique.

    Au niveau sécuritaire :

    Partager l’expérience et l’expertise marocaine dans le domaine sécuritaire, dont la lutte anti-terroriste, avec des pays comme le Kenya, de façon à développer davantage les relations bilatérales entre le Maroc et un des pays les plus importants de la région.

    Sur le pan économique :

    Nouer des liens économiques plus forts, à travers les pays amis (Djibouti, Kenya, Burundi), avec l’ensemble des pays de la région pour profiter des opportunités d’investissement.

    Œuvrer à la signature d’accords multilatéraux entre le Maroc et les organisations régionales d’Afrique de l’Est, de façon à influencer, indirectement, des pays dont le leadership soutient les ennemis de notre intégrité territoriale.

    Accompagner les acteurs marocains dans leurs démarches auprès de ces pays et travailler en aval pour déterminer les secteurs clés d’intérêt communs : Gestion hydraulique, énergies renouvelables, …
    Mettre en avant les opportunités économiques qu’offre ces régions en terme d’investissement afin que les acteurs marocains puissent y investir (tourisme, infrastructures, agriculture…).

    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Inédit : Al-Shabab basé en Somalie attaque en Éthiopie

    Inédit : Al-Shabab basé en Somalie attaque en Éthiopie

    Somalie, Ethiopie, Al Shabab, Chebab,

    MOGADISCIO, Somalie (AP) – Le groupe extrémiste al-Shabab a exploité les troubles internes de l’Éthiopie pour traverser la frontière depuis la Somalie voisine lors d’attaques sans précédent ces dernières semaines qui, selon un haut commandant militaire américain, pourraient se poursuivre.

    Les incursions meurtrières en Éthiopie, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique et longtemps considéré comme un point d’ancrage de la sécurité dans la Corne de l’Afrique, sont le dernier signe de la gravité de la récente guerre dans la région du nord du Tigré et d’autres combats ethniques qui ont rendu le pays plus vulnérable .

    L’Éthiopie a longtemps résisté à ces attaques transfrontalières d’al-Shabab lié à Al-Qaïda, en partie en déployant des troupes à l’intérieur de la Somalie, où le groupe extrémiste contrôle de vastes zones rurales des régions du sud et du centre du pays. Mais le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed et ses forces de sécurité sont aux prises avec des troubles chez eux, en particulier depuis le début du conflit du Tigré fin 2020.

    Les experts disent qu’al-Shabab, également enhardi par l’instabilité sous l’administration précédente de la Somalie, saisit l’occasion d’étendre son empreinte et de revendiquer le meurtre de dizaines de membres des forces de sécurité éthiopiennes. Mais le groupe ressent également la pression d’une nouvelle poussée du nouveau gouvernement somalien et du retour des forces américaines dans le pays après leur retrait par l’ancien président Donald Trump.

    Le virage vers l’Éthiopie est un changement stratégique important d’al-Shabab, a déclaré Matt Bryden, analyste de la sécurité au groupe de réflexion de la Fondation Sahan, à l’Associated Press. Le groupe extrémiste n’a jamais pu mener d’opérations majeures à l’intérieur de l’Éthiopie.

    « Les rapports d’affrontements le long de la frontière entre l’Éthiopie et la Somalie ne sont qu’une fraction de l’image globale », a déclaré Bryden. « Nous comprenons que la planification de cette offensive a commencé il y a plus d’un an, lorsque le gouvernement éthiopien semblait être sur le point de s’effondrer » alors que les forces rivales du Tigré se dirigeaient vers la capitale, Addis-Abeba. Ces forces se sont ensuite retirées et les deux parties se dirigent vers des pourparlers de paix.

    Al-Shabab a formé plusieurs milliers de combattants pour son « commandement » éthiopien, principalement des Somaliens et des Oromos de souche en Éthiopie, a affirmé Bryden. Le gouvernement fédéral éthiopien a déclaré qu’il craignait qu’al-Shabab ne s’associe à l’Armée de libération d’Oromo, qu’il a désignée comme une organisation terroriste, bien que d’autres experts en sécurité aient qualifié cela de peu probable.

    Des centaines de combattants d’al-Shabab ont pu se glisser en Éthiopie la semaine dernière seulement et leur présence a été détectée près de plusieurs communautés telles qu’El Kari, Jaraati et Imey, a déclaré Bryden. Les incursions ont commencé fin juillet.

    « Il existe également des informations crédibles sur le déploiement d’unités d’al-Shabab en direction de Moyale », le principal poste frontière entre l’Éthiopie et le Kenya, a-t-il déclaré.

    L’ancien président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, a évité toute confrontation majeure avec al-Shabab. Mais le nouveau président Hassan Sheikh Mohamud a déclaré que son gouvernement prendrait l’offensive contre les milliers de combattants du groupe, avec le soutien des forces américaines de retour.

    « Al-Shabab fait donc face à un défi militaire beaucoup plus grand en Somalie qu’auparavant et s’est donc lancé dans cette campagne éthiopienne afin de préserver certaines de ses forces et d’établir une profondeur stratégique », a déclaré Bryden.

    Il a averti que si al-Shabab établit un bastion dans le sud-est de l’Éthiopie, « les conséquences pour la paix et la sécurité dans la région pourraient être très graves ». Les combattants seraient bien placés pour frapper plus profondément en Éthiopie, au Kenya et même jusqu’en Ouganda à l’ouest. Al-Shabab a mené plusieurs attaques meurtrières très médiatisées à l’intérieur du Kenya au fil des ans.

    Le chef sortant du Commandement américain pour l’Afrique, le général Stephen Townsend, a averti le mois dernier que les activités d’al-Shabab en Éthiopie n’étaient pas « ponctuelles » et a déclaré que les combattants avaient pénétré jusqu’à 150 kilomètres dans le pays.

    Al-Shabab a longtemps considéré l’Éthiopie comme un ennemi pour sa longue présence militaire en Somalie pour contrer les combattants. Via sa branche médiatique Radio Andalus, le groupe extrémiste a affirmé avoir tué au moins 187 membres des forces régionales éthiopiennes et saisi du matériel militaire lors de ses attaques.

    Les responsables éthiopiens ont exprimé leur inquiétude. Mardi, le président régional somalien du pays, Mustefa Omer, a déclaré à une assemblée régionale que plus de 600 combattants d’al-Shabab avaient été tués.

    La région est dans une longue guerre avec les extrémistes, pas seulement un affrontement ponctuel, a-t-il dit, et « l’armée fédérale éthiopienne est actuellement impliquée dans la lutte contre les terroristes… et nous travaillerons également avec la Somalie ».

    Il a déclaré que l’objectif est de créer un tampon de sécurité à l’intérieur de la Somalie pour se prémunir contre de nouvelles incursions. « Nous ne devons pas attendre que l’ennemi nous envahisse », a-t-il déclaré.

    Mardi également, la région somalienne a annoncé que des responsables militaires éthiopiens étaient arrivés dans la ville somalienne de Beledweyne pour discuter de stratégies pour contrer l’incursion d’al-Shabab. Le communiqué indique que les troupes éthiopiennes de la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie seront déployées contre les extrémistes.

    Les habitants de la ville somalienne de Yeed, près de la frontière éthiopienne, ont déclaré à l’AP qu’ils avaient été témoins des pertes subies par les combattants d’al-Shabab lors d’une attaque éthiopienne la semaine dernière. Ils ont parlé sous le couvert de l’anonymat par crainte de représailles.

    Et un habitant de la région somalienne de Bakool, Isak Yarow, a déclaré que des avions militaires éthiopiens ont effectué des frappes aériennes dans le village de Garasweyne dans une zone où des combattants éthiopiens et al-Shabab se sont affrontés.

    L’armée éthiopienne a revendiqué le meurtre de trois personnalités éminentes d’al-Shabab, dont son chef de la propagande, mais le groupe extrémiste l’a nié.

    Alors que les objectifs ultimes d’Al-Shabab en Éthiopie restent à déterminer, ses nouvelles actions témoignent de son « ambition croissante, de ses capacités régionales et de son opportunisme pour exploiter la géopolitique régionale, d’autant plus que le gouvernement Abiy Ahmed lutte pour contenir les diverses insurrections en Éthiopie », les analystes Caleb Weiss et Ryan O’Farrell ont écrit à la fin du mois dernier.

    L’analyste de la sécurité Ismail Osman, ancien adjoint de l’Agence nationale somalienne de renseignement et de sécurité, a déclaré à l’AP que « la priorité immédiate du président Hassan Sheikh Mohamud est d’éradiquer al-Shabab » et a averti que les tensions régionales pourraient s’aggraver au milieu de cette nouvelle instabilité.

    #Somalie #Al_Shabab #Ethiopie

  • L’Afrique durement touchée!

    Afrique, famine, crise alimentaire, Yémen, Nigeria, Somalie, Ethiopie, Kenya,

    «Entre 702 et 828 millions de personnes ont été touchées par la faim en 2021», soit environ 9,8 % de la population mondiale, indiquent dans un rapport conjoint la FAO, le Fonds international pour le développement de l’agriculture, l’Unicef, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la santé. C’est 46 millions de plus qu’en 2020 et 150 millions de plus qu’en 2019, deux années marquées par l’épidémie de Covid-19 qui a durablement affaibli les systèmes alimentaires. Et, d’ici la fin de la décennie, ce sont environ 670 millions d’humains qui devraient toujours en souffrir. La pandémie, l’inflation du Dollar, la guerre en Ukraine ont engendré la hausse des prix des produits dans le Monde.

    En Afrique, le continent le plus touché et la famine est un danger imminent pour plusieurs pays africains comme au Yémen. Le Nigeria faisait partie d’une poignée de pays classés au niveau d’alerte le plus élevé dans le dernier rapport des Nations Unies sur les «points chauds de la faim ». Cette année, le nombre de personnes au Nigeria incluses dans la catégorie «urgence» du système international de classification de l’insécurité alimentaire, devrait atteindre près de 1,2 million entre juin et août. «L’Afrique n’a aucun contrôle sur les chaînes de production ou de logistique et est totalement à la merci de la situation”, a déclaré le président sénégalais Macky Sall, président de l’Union africaine, avant un voyage en Russie, ce mois-ci pour chercher une solution à la crise.

    Sall a ensuite averti, dans une interview à France 24, que la famine pourrait déstabiliser le continent. La Somalie et l’Éthiopie font face à une intersection mortelle de changement climatique, de conflit et de hausse des prix des denrées alimentaires. Avec le Kenya, les pays sont au milieu de leur pire sécheresse depuis quatre décennies. Plus de 18,4 millions de personnes en Somalie, en Éthiopie et au Kenya, sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, selon les Nations Unies.

    En raison des «conditions climatiques très sévères», les pays de la Corne de l’Afrique ont dû importer plus de nourriture que d’habitude cette année, a déclaré David Laborde, chercheur principal à l’IFPRI. Mais la Somalie dépend de la Russie et de l’Ukraine pour plus de 90% de ses importations de blé.

    La Somalie et l’Éthiopie relèvent également de la catégorie d’alerte la plus élevée des Nations Unies – la phase 5 de la classification de la phase intégrée – où certaines populations sont « identifiées ou projetées de connaître la famine ou la mort».

    49 millions de personnes sont confrontées à la famine alors que la guerre en Ukraine fait rage. «La crise est pire maintenant qu’à n’importe quel moment de ma vie, en travaillant en Somalie depuis 20 ans et c’est à cause de l’effet aggravé de la guerre en Ukraine», a déclaré Mohamud Mohamed Hassan, directeur national de l’organisation caritative « Save the Children » pour la Somalie. «Le plus choquant dans cette situation est que la principale cause (de la famine) n’est pas tant un déficit global de production qu’un système alimentaire mondial profondément inégal et déséquilibré», a réagi dans un communiqué l’ONG Oxfam France. L’Afrique souffre au moment où le Monde lui tourne le dos.

    Le Carrefour d’Algérie, 27/07/2022

    #Afrique #Famine

  • Conseil de Sécurité : Prévisions mensuelles de décembre 2021

    Conseil de Sécurité : Prévisions mensuelles de décembre 2021

    ONU, Niger, covid19, HCR, Somalie, RDC, Congo – Conseil de Sécurité : Prévisions mensuelles de décembre 2021

    En décembre, le Niger assurera la présidence du Conseil de sécurité. Le Niger devrait organiser un débat ouvert sur « la sécurité dans le contexte du changement climatique ». Le président nigérien Mohamed Bazoum devrait présider cette réunion. Le Secrétaire général António Guterres et le Président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat sont les présentateurs attendus.

    Le briefing annuel du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, aura également lieu en décembre. Le briefing se concentrera sur la situation des réfugiés dans plusieurs cas spécifiques de pays à l’ordre du jour du Conseil.

    Les membres du Conseil de sécurité devraient tenir des consultations sur la mise en œuvre des résolutions 2532 et 2565, qui demandaient respectivement une cessation des hostilités dans toutes les situations à l’ordre du jour du Conseil pour combattre la pandémie de COVID-19 et une pause humanitaire pour faciliter la livraison des vaccins COVID-19 dans les zones de conflit armé.

    Le Conseil de sécurité doit tenir son débat semestriel sur le mécanisme international résiduel pour les tribunaux pénaux (IRMCT). Le président de l’IRMCT, le juge Carmel Agius, et son procureur, Serge Brammertz, devraient faire un exposé pendant le débat et rencontrer auparavant le groupe de travail informel sur les tribunaux internationaux.

    Les présidents sortants des organes subsidiaires du Conseil de sécurité devraient faire un exposé au Conseil en décembre pour partager leur expérience en matière de facilitation du travail de ces organes subsidiaires.

    Le Conseil devrait également recevoir son exposé annuel des présidents de ses comités de lutte contre le terrorisme : le Comité des sanctions contre l’État islamique en Iraq et au Levant (ISIL/Da’esh) et Al-Qaida (1267/1989/2253), le Comité contre le terrorisme (CCT) (1373) et le Comité 1540. Le Conseil devrait également adopter des résolutions renouvelant les mandats de la :

    la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (CTED) ; et
    l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions 1267/1988 (Équipe de surveillance) et le Bureau du Médiateur.
    Les questions africaines au programme de travail de décembre sont :

    Somalie, résolutions renouvelant les mesures de lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et autorisant à nouveau la mission de l’UA en Somalie (AMISOM) respectivement ;
    RDC, briefing et consultations sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et renouvellement du mandat de la mission ;
    Soudan, briefing et consultations sur la Mission intégrée d’assistance à la transition des Nations unies au Soudan (UNITAMS) et briefing sur le travail du Comité des sanctions 1591 ;
    le Sud-Soudan, briefing et consultations sur la Mission des Nations Unies au Sud-Soudan (UNMISS) ; et
    Afrique centrale, briefing et consultations sur les activités du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).

    Le Conseil tiendra ses réunions mensuelles sur la situation politique et humanitaire et sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. D’autres questions relatives au Moyen-Orient figurent au programme de travail de ce mois-ci :

    Le plateau du Golan, les consultations sur la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) et l’adoption d’une résolution renouvelant le mandat de la FNUOD ;
    le Yémen, le briefing mensuel et les consultations sur les développements ;
    « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne », la réunion mensuelle ; et
    Iran, briefing sur le rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 2231 du 20 juillet 2015, qui a approuvé le Plan d’action global conjoint (JCPOA) sur le programme nucléaire de l’Iran.

    Le Conseil de sécurité et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine devraient tenir le 6e séminaire informel conjoint et la 15e réunion consultative annuelle conjointe les 16 et 17 décembre. La réunion devait se tenir à Addis-Abeba cette année. Toutefois, au moment de la rédaction du présent document, des consultations sont toujours en cours entre les membres du Conseil de sécurité des Nations unies sur le format et le lieu de la réunion, compte tenu des récents développements en Éthiopie.

    Security Council Report, 30 novembre 2021

    #ONU #Conseil_Sécurité #MONUSCO #AMISOM #UNOCA #FNUOD #JPCOA #Somalie #Niger #Congo #RDC

  • Conseil de Sécurité: Prévisions pour le mois de novembre 2021

    Conseil de Sécurité: Prévisions pour le mois de novembre 2021 – En novembre, le Mexique assurera la présidence du Conseil de sécurité.

    Le Mexique organisera trois événements de signature pendant sa présidence. Il organisera un débat ouvert de haut niveau sur le thème « Exclusion, inégalité et conflits » dans le cadre du point de l’ordre du jour « Maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Le secrétaire général António Guterres et un représentant de la société civile devraient y faire un exposé. Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador devrait présider la réunion. Une déclaration présidentielle est envisageable.

    Le Mexique organisera également un autre débat ouvert de haut niveau sur le thème « La paix et la sécurité par la diplomatie préventive : Un programme commun à tous les organes principaux de l’ONU » sous le point de l’ordre du jour « Maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Des exposés sont attendus de la part d’Abdulla Shahid, président de l’Assemblée générale, de Collen Vixen Kelapile, président du Conseil économique et social (ECOSOC), de Joan E. Donoghue, président de la Cour internationale de justice (CIJ), et du secrétaire général António Guterres. Une déclaration présidentielle est envisageable.

    Le troisième événement de signature que le Mexique prévoit d’organiser est un débat ouvert sur les armes légères. Le directeur de l’Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR), Robin Geiss, et un représentant de la société civile sont les intervenants prévus.

    Le briefing annuel des commissaires de police des Nations unies aura également lieu en novembre. Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, le commissaire de police de la Force intérimaire des Nations unies pour la sécurité d’Abyei (UNISFA), Violet Lusala, et le commissaire de police de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies au Mali (MINUSMA), Patricia Boughani, sont attendus.

    Le débat semestriel sur la Bosnie-Herzégovine et la réautorisation de la force multinationale de stabilisation dirigée par l’UE (EUFOR ALTHEA) sont prévus ce mois-ci.

    Les questions africaines inscrites au programme de travail de novembre sont les suivantes :

    Libye, briefing et consultations sur la mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL) et le briefing semestriel du procureur de la CPI concernant les affaires en Libye ;
    Somalie, briefing et consultations sur les développements récents dans le pays et sur la Mission de l’UA en Somalie (AMISOM) et la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (UNSOM) ; et
    la force conjointe du groupe des cinq pour le Sahel (FC-G5S), briefing et consultations sur les activités de la force.
    En outre, le Conseil devrait renouveler les mandats de la :

    Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA) ;
    Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ; et
    751 régime de sanctions à l’égard de la Somalie et du groupe d’experts.
    Le Conseil tiendra ses réunions mensuelles sur la situation politique et humanitaire et sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Les autres questions relatives au Moyen-Orient inscrites au programme de travail ce mois-ci sont les suivantes :

    Le Yémen, la réunion mensuelle sur les développements ;
    « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne », la réunion mensuelle ;
    Irak, un briefing et des consultations sur la Mission d’assistance des Nations unies en Irak (MANUI) ; et
    Liban, consultations sur la mise en œuvre de la résolution 1701.
    Deux questions asiatiques seront discutées en novembre :

    l’Afghanistan, un briefing et des consultations sur la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) ; et
    RPDC, consultations sur le rapport du comité 1718.
    Le briefing annuel du président de la Cour internationale de justice (CIJ), reporté d’octobre, devrait se tenir sous forme de réunion privée.

    L’atelier annuel finlandais « Hitting the Ground Running » devrait avoir lieu les 18 et 19 novembre.

    Security Council Report, 30/10/2021

  • Grand show diplomatique de l’Algérie en Ethiopie

    Algérie, Ethiopie, Union Africaine, UA, Nigeria, Kenya, Sénégal, Ouganda, Djibouti, Somalie,

    La participation de l’Algérie à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement éthiopien à Addis-Abeba, à laquelle a assisté, en qualité de représentant du président Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a été marquante, caractérisée par une intense activité diplomatique, a indiqué hier, un communiqué du MAE.
    Une participation de qualité qui confirme le grand retour de l’Algérie sur la scène africaine. D’aucuns en effet parmi les décideurs du continent se réjouissent de l’apport considérable de l’Algérie dans le règlement des conflits en Afrique que son influence dans la défense des intérêts communs des États africains.
    « Seul pays d’Afrique du Nord sur à peine 12 pays africains invités par les hautes autorités éthiopiennes, l’Algérie a eu une présence remarquée traduisant la profondeur des relations liant les deux pays, qui aspirent à leur donner un caractère stratégique global », a précisé le communiqué.
    Outre sa rencontre avec le Premier ministre éthiopien, le chef de la diplomatie algérienne a eu, lors de la cérémonie qui s’est déroulée lundi, des entretiens avec plusieurs chefs d’Etat africains auxquels il a transmis les salutations fraternelles du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et avec lesquels il a évoqué les relations bilatérales et les questions d’actualité sur la scène continentale.
    C’est ainsi que Lamamra s’est entretenu avec la présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, le président du Nigeria Muhammadu Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Sénégal, Macky Sall, le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, le président du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh et le président de la Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo.
    Le chef de la diplomatie nationale s’est également entretenu avec le Haut représentant de l’Union africaine (UA), l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, avec lequel il a examiné les derniers développements aux plans sécuritaire et politique dans la région de la Corne d’Afrique et les perspectives de résolution des crises dans le continent. À cette occasion, Obasanjo a tenu à saluer « la contribution précieuse de l’Algérie pour l’instauration d’un climat de confiance à même de permettre aux parties concernées par la crise du barrage de la Renaissance de surmonter l’impasse actuelle et de faire prévaloir la logique du dialogue et de la coopération et l’intérêt commun », souligne le communiqué du MAE.
    Par ailleurs, Lamamra s’est entretenu avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, avec lequel il a évoqué les questions régionales et internationales d’intérêt commun.
    Le chef de la diplomatie algérienne a eu, également, un entretien avec le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), Workneh Gebeyeh. Les deux responsables ont évoqué les questions les plus importantes dans cette région, a conclu la source.
    F. B.

  • Conseil de Sécurité: Programme de travail pour octobre 2021

    ONU, Conseil de Sécurité, Union Africaine, Grands Lacs, Sahel, Mali, MINURSO, Sahara Occidental, MONUSCO, Congo, RCA, Somalie, Palestine,

    Le Kenya est le président du Conseil de sécurité en octobre. Le Conseil a adopté son programme de travail provisoire pour le mois plus tôt aujourd’hui (1er octobre). La plupart des réunions du Conseil devraient se tenir en personne ce mois-ci.

    En tant que l’un de ses événements phares, le Kenya organisera un débat ouvert de haut niveau intitulé « La diversité, le renforcement de l’État et la recherche de la paix », sous le point de l’ordre du jour « Consolidation de la paix et maintien de la paix ». Le président kenyan Uhuru Kenyatta devrait présider la réunion.

    Le Conseil tiLe Kenya est le président du Conseil de sécurité en octobre. Le Conseil a adopté son programme de travail provisoire pour le mois plus tôt aujourd’hui (1er octobre). La plupart des réunions du Conseil devraient se tenir en personne ce mois-ci.endra également un débat public de haut niveau par vidéoconférence (VTC) sur la coopération entre l’ONU et les organisations régionales et sous-régionales , en mettant l’accent sur le partenariat avec l’Union africaine (UA). Le président kenyan Uhuru Kenyatta devrait présider la réunion. Les rapporteurs attendus sont le Secrétaire général António Guterres et le Président de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat. Une déclaration présidentielle est un résultat possible de la réunion.

    Le débat public annuel sur les femmes, la paix et la sécurité se tiendra en octobre. Il semble que la réunion se déroulera au niveau ministériel et se concentrera sur la contribution des femmes locales au maintien de la paix, à la consolidation de la paix et aux contextes de transition.

    Il y aura également un débat au niveau ministériel sur la région des Grands Lacs . La ministre kenyane des Affaires étrangères Raychelle Omamo devrait présider la réunion. L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, présentera le rapport semestriel du Secrétaire général sur la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing. Une déclaration présidentielle est une issue possible de cette réunion.

    Ce mois-ci, le Conseil de sécurité recevra un exposé sur le septième rapport biennal du Secrétaire général sur les armes légères et de petit calibre (ALPC) . La réunion se concentrera sur la lutte contre la menace posée par les flux illicites d’ALPC dans les opérations de paix. Les conférenciers attendus sont le Haut Représentant des Nations Unies pour les affaires de désarmement Izumi Nakamitsu, Secrétaire exécutif du Centre régional sur les armes légères dans la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les États limitrophes (RECSA), le Lieutenant-général Badreldin Elamin Abdelgadir, et Chercheur principal au Small Enquête sur les armes David Lochhead.

    Le Conseil de sécurité devrait également effectuer une mission de visite au Sahel en octobre, se rendant au Mali et au Niger. La France et le Niger co-dirigent la mission.

    Plusieurs dossiers africains sont au programme ce mois-ci. Il y aura un briefing, suivi de consultations sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et sur les sanctions contre la République démocratique du Congo (RDC). La Représentante spéciale et chef de la MONUSCO, Bintou Keita, devrait présenter le dernier rapport du Secrétaire général sur la RDC. L’ambassadeur Abdou Abarry (Niger) fera un exposé en sa qualité de président du Comité des sanctions de la RDC 1533. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing.

    Le Conseil recevra un briefing en consultations sur la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) . Alexander Ivanko, le nouveau Représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, devrait faire un briefing. Un représentant du Département des affaires politiques et de consolidation de la paix des Nations Unies (DPPA) peut également faire un briefing. Les membres du Conseil devraient également voter sur un projet de résolution renouvelant le mandat de la MINURSO avant son expiration le 31 octobre.

    Il y aura un briefing, suivi de consultations, sur la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) . Le Représentant spécial pour la République centrafricaine (RCA) et chef de la MINUSCA Mankeur Ndiaye présentera le dernier rapport du Secrétaire général.

    En octobre, la présidente du 751 Somalia Sanctions Committee, l’ambassadrice Geraldine Byrne Nason (Irlande), devrait présenter au Conseil un exposé périodique de 120 jours sur les activités du comité.

    Concernant le Soudan/Soudan du Sud, le Conseil sera informé du rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) . Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix Jean-Pierre Lacroix et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique, Parfait Onanga-Anyanga, devraient faire un exposé. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing. Des consultations à huis clos sont prévues pour suivre la séance d’information publique.

    Il y aura un briefing ouvert, suivi de consultations fermées, sur le Mali . Le Représentant spécial et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) El-Ghassim Wane devrait faire un briefing. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing.

    Plusieurs questions du Moyen-Orient seront également abordées en octobre. Le Conseil tiendra ses réunions mensuelles sur les pistes politiques, humanitaires et chimiques en Syrie . Le Haut Représentant pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, fera un exposé sur le dossier des armes chimiques. L’Envoyé spécial Geir O. Pedersen devrait faire un exposé sur les développements politiques, tandis que le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires Martin Griffiths pourrait faire un exposé sur la situation humanitaire.

    Il y aura également une séance d’information sur les activités de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) sur les hauteurs du Golan. Le secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, est le rapporteur attendu.

    Le Conseil se réunira pour son exposé mensuel, suivi de consultations, sur le Yémen . L’envoyé spécial pour le Yémen, Hans Grundberg, devrait faire un briefing. Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, pourra également informer le Conseil.

    Le débat public trimestriel sur le « Moyen-Orient, y compris la question palestinienne » aura lieu en octobre. Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, devrait faire un briefing. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing.

    Les membres du Conseil devraient recevoir l’information semestrielle sur le rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 1559 lors de consultations privées. Adoptée en 2004, la résolution appelait au retrait des forces étrangères du Liban, au désarmement de toutes les milices et à l’extension du contrôle du gouvernement sur tout le territoire libanais. La secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, est la responsable attendue.

    Deux questions concernant les Amériques seront discutées ce mois-ci. Le Conseil se réunira pour une séance d’ information et des consultations sur Haïti . La Représentante spéciale et chef du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) Helen La Lime fera un exposé sur les récents développements et le dernier rapport du Secrétaire général sur le BINUH. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing. Les membres du Conseil voteront également sur un projet de résolution renouvelant le mandat du BINUH, qui expire le 15 octobre.

    Le Conseil se réunira également pour sa réunion trimestrielle sur la Colombie . Le Représentant spécial et chef de la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie, Carlos Ruiz Massieu, présentera les derniers développements et le dernier rapport de 90 jours du Secrétaire général sur la mission, qui a été publié le 24 septembre. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing. Les membres du Conseil devraient également renouveler le mandat de la mission de vérification avant son expiration le 31 octobre.

    Ce mois-ci, les membres du Conseil recevront un briefing sur la situation au Kosovo . Le Représentant spécial et chef de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) Zahir Tanin informera des développements récents et du dernier rapport du Secrétaire général.

    Les membres du Conseil suivront également de près les développements liés à l’ Afghanistan , à la région du Tigré en Éthiopie et au Myanmar . Ils peuvent choisir de convoquer des réunions sur ces questions et d’autres.

    Security Council Report, 01/10/2021