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  • Ligue Arabe : L’Algérie remet les pendules à l’heure

    Ligue Arabe : L’Algérie remet les pendules à l’heure

    Tags : Algérie, Ligue Arabe, sommet arabe, Palestine,

    En faisant tenir le 16e Sommet de la Ligue arabe un 1er Novembre, le président de la République lançait déjà un message symbolique fort pour signifier la reconstitution de l’union sacrée autour de la question palestinienne et de la poursuite de la lutte pour faire aboutir la revendication arabe de la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien et de la libération des territoires arabes spoliées.

    Dans son allocution devant les participants au 31e Sommet, le président Abdelmadjid Tebboune n’a ainsi pas manqué de rappeler au monde, en ces temps où s’intensifient les tentatives de provoquer la dissolution totale de la revendication du peuple palestinien, de délégitimer sa lutte et surtout de criminaliser sa résistance, que «la question palestinienne demeure notre cause centrale, au cœur de nos préoccupations et en tête de nos priorités, au moment où elle fait l’objet de tentatives de liquidation, du fait de la poursuite de graves violations par les forces d’occupation qui étendent leurs colonies illégales, tuent des innocents, envahissent villes et villages palestiniens, confisquent des terres et des biens, démolissent des maisons et des bâtisses et forcent le peuple palestinien autochtone à l’exode, notamment à AlQods occupée».

    Cette description forte de la situation clarifie aussi la problématique que le sionisme et ses supports ont toujours tenté d’en brouiller le sens et de dénaturer l’objectif de la lutte du peuple palestinien, qui est fondamentalement un combat contre l’oppression d’un système colonial et d’apartheid et pour la libération de sa patrie injustement spoliée avec la complicité de puissances étrangères désireuses de maintenir leur mainmise sur une région stratégique et riche en ressources.

    Face au «mutisme assourdissant» de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de sécurité et des Nations unies, «qui peinent à imposer la solution à deux Etats, objet de consensus international», estime le président Abdelmadjid Tebboune, il ne reste aux Arabes comme alternative qu’un regain de soutien, politique et financier, au peuple palestinien à même de lui permettre «de résister aux crimes systémiques de grande envergure» et de renouveler «notre engagement collectif et notre attachement à l’Initiative arabe de paix, en tant que référence et fondement de la relance du processus de paix au Moyen-Orient, et unique moyen d’instaurer une paix juste et globale permettant au peuple palestinien de réaliser ses aspirations légitimes à un Etat indépendant sur les frontières de 1967, avec Al Qods Est pour capitale, et la décolonisation de tous les territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien». Voilà, la messe est dite, le ton est clair : les accords d’Abraham n’apporteront pas la paix et les négociations ne reprendront et n’aboutiront que sur la base de l’Initiative arabe de paix.

    C’est dans cette optique que le président de la République a émis le vœu que ce 31e Sommet aboutisse à la création d’un Comité arabe de liaison et de coordination en soutien à la cause palestinienne, en assurant que l’Algérie est prête à assumer l’initiative de «soumettre cette revendication vitale au Nations unies pour convoquer une assemblée générale extraordinaire aux fins d’accorder à l’État palestinien la qualité de membre à part entière aux Nations unies». Cette mission, pour autant qu’elle soit difficile à faire aboutir, peut aujourd’hui être prise en charge grâce à l’Accord d’Alger qui a réunifié les différentes factions palestiniennes préalablement à la tenue du 31e Sommet dont il est attendu des travaux qu’ils donnent jour à un nouveau consensus dans le camp arabe autour de la question palestinienne.

    Ouali Mouterfi

    Horizons, 02/11/2022

  • Le Sahara Occidental et l’Iran s’invitent au sommet arabe

    Le Sahara Occidental et l’Iran s’invitent au sommet arabe

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Iran, Algérie, sommet arabe, Ligue arabe,

    Les délégations marocaine et algérienne se bagarrent au sujet du Sahara occidental et de l’Iran lors d’une réunion pré-sommet arabe

    Des désaccords sont rapidement apparus entre le pays hôte et la délégation marocaine, apparemment à cause d’une carte séparant le Maroc et le Sahara occidental – un territoire contesté que Rabat considère comme le sien.


    La rivalité maroco-algérienne semble entacher un prochain sommet de la Ligue arabe, la première réunion en deux ans, au cours de laquelle les responsables des deux États iront en tête-à-tête.

    Au cours du week-end, les ministres arabes des Affaires étrangères se sont réunis à Alger pour discuter de l’ordre du jour du 31e sommet de la Ligue arabe, qui aura lieu les 1er et 2 novembre.

    Des désaccords sont rapidement apparus entre le pays hôte et la délégation marocaine, apparemment à cause d’une carte divisant le Maroc et le Sahara occidental – un territoire contesté que Rabat considère comme le sien.

    La controverse sur la carte a commencé lorsque la chaîne d’État AL24 News a publié une carte séparant le territoire contesté de la carte du Maroc.

    La Ligue arabe n’a pas tardé à prendre ses distances avec la carte, affirmant qu’elle n’avait « aucun partenaire médiatique » pour la couverture du sommet arabe organisé en Algérie.

    « L’instance panarabe n’adopte pas de carte officielle sur laquelle figurent les frontières politiques des pays arabes, y compris le Royaume du Maroc », ajoute le communiqué.

    La ligue a déclaré qu’elle adoptait à la place une carte sans frontières du monde arabe « pour renforcer le concept d’unité arabe ».

    Dimanche, la chaîne algérienne s’est excusée « d’avoir utilisé une carte non approuvée par la Ligue arabe », affirmant qu’il s’agissait d’une « erreur technique ».

    Les premiers rapports des médias ont indiqué que la délégation marocaine avait quitté la réunion préparatoire pour protester contre la carte, mais les médias marocains ont démenti ces informations.

    La réunion préparatoire de dimanche a également été le théâtre d’une autre querelle maroco-algérienne, les ministres des Affaires étrangères des deux pays crachant de discuter du rôle de l’Iran au Sahara occidental, selon la chaîne saoudienne Al-Arabiya.

    Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, aurait exigé que les livraisons iraniennes de drones au Front Polisario, un mouvement séparatiste combattant le Maroc au Sahara occidental, soient ajoutées à l’ordre du jour de la réunion.

    L’homologue algérien de Bourita, Ramtane Lamamra, aurait refusé la proposition.

    « Vous n’avez pas le droit de refuser (…) il y a un vote et un consensus », a réagi Bourita, selon le rapport d’Al-Arabiya.

    Rabat a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran en 2018, accusant l’Iran et le parti libanais Hezbollah, soutenu par Téhéran, de parrainer « l’offensive du Polisario » contre le Royaume.

    L’Iran et le Hezbollah ont nié ces allégations.

    Pendant ce temps, le média local Maroc World News a déclaré dimanche que la délégation marocaine à Alger faisait face à plusieurs actions « provocatrices » du comité d’organisation algérien qui vont à l’encontre des protocoles diplomatiques.

    Les controverses croissantes ont jeté une ombre sur l’apparition controversée du roi du Maroc au sommet mardi – une apparition rare qui pourrait apaiser la rivalité nord-africaine.

    Le ministre marocain des Affaires étrangères, Bourita, a déclaré aux journalistes à Alger que « Mohammed VI n’a pas encore décidé si les conditions de sa participation sont remplies ».

    Les liens historiquement tendus entre les deux pays se sont encore affaiblis en août 2021, lorsque l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en raison de ses « actes hostiles » au Sahara occidental et de sa normalisation des relations avec Israël.

    The New arabe, 31/10/2022

    #Sommet_arabe #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Iran

  • Sommet arabe: Le Koweït intercède entre l’Algérie et le Maroc

    Sommet arabe: Le Koweït intercède entre l’Algérie et le Maroc

    Tags : Koweït, Algérie, Maroc, Sommet arabe, Egypte, Nasser Bourita,

    Pendant ce temps, l’Égypte envisage de gracier l’ancien ministre accusé de corruption et d’augmentation de la pauvreté dans les camps de réfugiés en Syrie

    Par Mohammed Ayesh

    Les tensions algéro-marocaines menacent le sommet arabe
    Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Salem Abdullah al-Jaber Al Sabah, a contenu samedi une querelle diplomatique entre Alger et Rabbat qui menaçait de perturber le prochain sommet arabe en Algérie, a révélé le journal koweïtien al-Rai .

    Le journal a fait état d’une atmosphère tendue lors d’une réunion préparatoire à huis clos des ministres arabes des affaires étrangères, où les délégations algérienne et marocaine ont échangé des accusations.

    « Une chaîne privée algérienne avait publié une carte (sans noms) des pays arabes, sur laquelle le Sahara occidental n’est pas représenté comme faisant partie du territoire marocain. La tension s’est intensifiée après que la délégation marocaine s’y est opposée », a déclaré al-Rai citant des sources connaissant le sujet. comme dit.

    Les sources ont indiqué que le ministre koweïtien des affaires étrangères est intervenu rapidement pour « rapprocher les vues et résoudre le malentendu, et a réussi sa mission après une médiation qui a duré jusqu’à tard dans la nuit ».

    Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a ajourné la réunion à dimanche pour discuter des plans et des points inclus dans le projet d’ordre du jour du sommet de deux jours de la Ligue arabe, qui débutera mardi.

    Suite à l’incident, la chaîne algérienne s’est excusée d’avoir publié « une carte du monde arabe différente de celle approuvée par la Ligue arabe », et a déclaré qu’il ne s’agissait que d’une simple « erreur technique du bureau d’études ».

    Les relations algéro-marocaines ont été tendues ces dernières années, les pays voisins s’affrontant sur un certain nombre de questions, notamment la sécurité des frontières, le Sahara occidental et les accusations d’espionnage de l’Algérie contre le Maroc.

    L’Egypte va gracier un ancien ministre reconnu coupable de corruption
    Des sources judiciaires en Égypte ont déclaré que les autorités avaient accepté de libérer de prison un ministre condamné dans des affaires de corruption, a rapporté Arabi21 .

    L’ancien ministre de l’Agriculture Salah Hilal a soumis une demande au Comité de la grâce présidentielle demandant d’être inclus dans la liste des prisonniers devant bénéficier de la grâce présidentielle.

    Une source judiciaire au sein du comité a déclaré que la demande avait été approuvée et que Hilal figurait désormais sur une liste qui avait été envoyée aux responsables de la sécurité concernés et à la présidence pour examen et approbation finale.

    Suite à sa création, le Comité des grâces présidentielles avait déclaré qu’il n’examinerait pas les cas de prisonniers reconnus coupables de pots-de-vin ou de corruption financière. La demande de Hilal marque le premier cas de ce type entrepris par le comité, en violation directe de ses propres dispositions, qui ont été annoncées dans le journal officiel égyptien lors de sa création.

    Hilal a été condamné à 10 ans en 2016 après avoir été reconnu coupable de corruption financière pour « avoir reçu des pots-de-vin financiers, des cadeaux … avoir réalisé des gains illicites », et avoir acquis une richesse qui ne correspondait pas à ses sources de revenus.

    L’ancien ministre de 66 ans a été arrêté en 2015 après un passage de six mois au ministère de l’Agriculture.

    Des camps syriens assiégés par la faim et la pauvreté
    La pauvreté et la faim augmentent parmi des milliers de familles résidant dans le nord-ouest de la Syrie , en particulier dans des camps informels habités par des personnes déplacées à l’intérieur du pays, selon un rapport publié par le journal londonien Al-Araby Al-Jadeed .

    Al-Araby Al-Jadeed a documenté les luttes quotidiennes des familles déplacées alors qu’elles travaillaient pour assurer leurs moyens de subsistance et leurs nécessités de base. Le rapport indique que les familles sont obligées de rationner leurs besoins et d’acheter leurs fournitures en priorité.

    « Le coût de la vie quotidienne a augmenté en raison de la récente hausse des prix et de l’absence presque totale d’opportunités d’emploi dans le camp », a déclaré Saifeddine al-Ali, qui réside avec sa femme et ses cinq enfants dans un camp près d’Idlib.

    « Les fournitures de base que je travaille tous les jours pour sécuriser sont toujours les mêmes. Je n’ai pas le luxe d’avoir de la monnaie. Les articles comprennent du pain, des tomates, du riz et des spaghettis, et un demi-kilo de viande une fois par semaine seulement, du thé et du sucre. »

    Yasmine, qui réside dans un camp du nord de la Syrie, a déclaré qu’elle avait trois enfants et que « toute la famille dépend du panier alimentaire fourni aux résidents du camp par les organisations qui opèrent dans la région, bien qu’ils ne suffisent pas à vivre ».

    Le chef de l’équipe des coordonnateurs de la réponse syrienne, Mohammed Hallaj, a déclaré que « le pourcentage de familles classées sous le seuil de pauvreté a atteint environ 87 % en octobre, selon les prix et les revenus de base dans le nord-ouest de la Syrie, dont 39 % sont également classés comme sous la ligne de la faim ».

    Le nombre de camps dans le nord-ouest de la Syrie a atteint plus de 1 400 et sont habités par plus d’un million et demi de personnes, dont la plupart connaissent de très mauvaises conditions humanitaires depuis plusieurs années.

    * La revue de presse en arabe est un résumé de reportages dont l’exactitude n’a pas été vérifiée de manière indépendante par Middle East Eye.

    Source : Middle East Eye, 31/10/2022

    #Algérie #Sommet_Arabe #Koweit #Maroc


  • Le sommet arabe dans la presse algérienne

    Le sommet arabe dans la presse algérienne

    Tags : Algérie, Sommet arabe, Ligue arabe, Palestine,

    Un tournant décisif – Ouest Tribune

    L’Algérie est entrée dans la phase cruciale du sommet arabe qui coïncide avec la célébration du premier novembre. Un double moment particulier pour le pays des un million et demi de martyrs. Ce 1er novembre verra donc les leaders arabes discuter, sur les terres algériennes, de ce qui doit dessiner l’avenir de toute la nation pour les prochaines années.

    Un avenir qui doit naître de ce présent tumultueux qui caractérise les relations politiques internationales dans une conjoncture géostratégique des plus compliquées, avec le conflit ukrainien qui semble déborder de ses seules frontières d’affrontement actuelles.

    Consciente de cette phase particulière par laquelle passe le monde aujourd’hui, l’Algérie a placé ce sommet sous la bannière de l’unité et de l’engagement commun de tous les pays arabes. Brossant ce tableau de tensions extrêmes dans le monde, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a indiqué que «ces situations exceptionnelles risquent d’aggraver les défis communs auxquels fait face la région arabe». Il a appelé pour cela les pays arabes à l’impératif de «multiplier les efforts en agissant dans le cadre d’un groupe cohérent et unifié tenant en ligne de compte le principe de l’unité du destin et les valeurs et engagements sous tendus, tout en oeuvrant à valoriser les constantes de son intégration et de sa renaissance en tant que Nation», ajoutant «nous fondons beaucoup d’espoirs sur la contribution de tout un chacun lors du Sommet d’Alger pour amorcer un nouveau départ à l’action arabe commune suivant une démarche qui puisse transcender les approches traditionnelles pour répondre aux exigences du présent, et nous permettre, collectivement, d’esquisser les contours d’un avenir meilleur pour nos peuples et nos pays».

    Lors de son intervention, le Secrétaire général de la Ligue arabe, l’Egyptien Ahmed Aboul Gheit a abondé dans le même sens, déclarant «nous aspirons tous à ce que le 31e Sommet arabe puisse constituer un tournant décisif pour la relance de l’action arabe commune et le renforcement de ses performances».

    Ainsi, les défis sont grands et les décisions de ce sommet doivent être la hauteur des attentes et des espoirs des peuples arabes qui savent qu’une grande partie de l’avenir de toute la nation arabe se joue dès ce sommet qui se doit d’être unificateur pour pouvoir appréhender les grands bouleversements qui attendent le monde, dans la meilleure posture qui soit.

    Par Abdelmadjid Blidi

    L’ordre du jour du 31e Sommet arabe ficelé : La voie du consensus – La Sentinelle


    Tous les indicateurs laissent penser que le sommet de la Ligue arabe d’Alger va se distinguer des précédentes rencontres de l’organisation panarabe par la qualité des décisions qui seront prises.L’ordre du jour tout comme des projets de décisions discutés n’ont aucun amendement. Un large consensus s’est dégagé sur les principaux dossiers qui intéressent le monde arabe.

    Les travaux de la 31e réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, préparatoires au Conseil de la Ligue arabe au niveau du Sommet prévu les 1er et 2 novembre à Alger, se sont clôturés hier avec l’adoption par les participants de l’ordre du jour du Conseil de la Ligue au niveau du sommet, d’un projet de résolution sur la sécurité alimentaire arabe, ainsi qu’un projet de résolution sur les travaux émanant de la réunion du Conseil économique et social. La réunion s’est aussi caractérisée par un consensus sur la question palestinienne à la lumière de la conférence de réconciliation entre les factions palestinienne, mais aussi sur le règlement de la crise en Libye, tributaire de l’organisation d’élections libres.

    A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a indiqué que la réunion avait permis de parvenir à des résultats « consensuels » à la faveur de « concertations riches et approfondies ». Le chef de la diplomatie algérienne a également remercié les participants pour « l’esprit positif et constructif » qui a caractérisé les concertations et « permis de parvenir à des résultats consensuels », ajoutant que ces résultats « faciliteront le travail de nos dirigeants ».

    Les participants aux travaux de la réunion ont appelé à cette occasion à faire du Sommet arabe qu’abrite Alger, « un rendez-vous pour engager une action décisive vers l’unification des positions arabes et permettre au monde arabe de retrouver la stabilité ». «La réunion s’est déroulée dans une atmosphère de respect et de convivialité. L’ordre du jour tout comme des projets de décisions discutés n’ont aucun amendement. Un large consensus s’est dégagé sur les principaux dossiers qui intéressent le monde arabe. Pour nous tout est clair, les conditions sont réunies pour que le sommet d’Alger de la Ligue arabe soit un événement réussi sur tous les plans », a soutenu pour sa part Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe dans une déclaration à la presse.

    Effectivement, tous les indicateurs laissent penser que le sommet de la Ligue arabe d’Alger va se distinguer des précédentes rencontres de l’organisation panarabe par la qualité des décisions qui seront prises. Il faut dire que l’Algérie a déployé d’énormes efforts diplomatiques pour rapprocher les points de vue et faire prendre conscience aux Arabes des principaux enjeux auxquels est confronté le monde arabe et de l’urgence d’y faire face. Le mérite revient en grande partie au ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a su trouver les mots justes pour convaincre ses homologues arabes d’adopter «une approche qui puisse transcender les approches traditionnelles» pour faire de ce 31e sommet de la ligue un nouveau départ pour le monde arabe. Il les a persuadés par ailleurs de la nécessité de resserrer les rangs pour faire face collectivement aux menaces et aux incertitudes que font notamment peser sur la région les bouleversements géopolitiques provoqués par la rivalité entre les grandes puissances.

    Lors de son discours prononcé samedi à l’ouverture de la réunion, Ramtane Lamamra, a d’ailleurs évoqué la crise en Ukraine et ses dimensions sécuritaires, politiques et économiques, soulignant que cette crise a « engendré une situation annonciatrice de répercussions majeures sur le système international, y compris dans la région arabe ». « Ces situations exceptionnelles risquent d’aggraver les défis communs auxquels fait face la région arabe », a-t-il fait observer. M. Lamamra a appelé, face à ces développements, à l’impératif de « multiplier les efforts en agissant dans le cadre d’un groupe cohérent et unifié tenant en ligne de compte le principe de l’unité du destin et les valeurs et engagements sous tendus, tout en œuvrant à valoriser les constantes de son intégration et de sa renaissance en tant que Nation ».L’Algérie abrite, rappelle-t-on, mardi et mercredi la 31e session ordinaire du sommet arabe. Ce rendez-vous se veut une nouvelle étape pour la réunification des rangs arabes en vue de renforcer la coopération dans divers domaines et consolider l’esprit de fraternité et solidarité interarabe. En faisant de la question palestinienne un des principaux points inscrits à l’ordre du jour de ce sommet, l’Algérie entend insuffler à cet événement l’esprit et les valeurs qu’elle a toujours défendus avec la ferme volonté de redonner à la Nation arabe la place qui lui sied dans le giron international. A cet effet, la réconciliation entre les différentes factions palestiniennes est perçue comme un prélude à la réussite de ce sommet à travers lequel l’Algérie affiche sa ferme volonté et conviction de parvenir à l’unité des pays arabes.

    Khider Larbi

    Sommet arabe: ce que l’on sait sur l’ordre du jour et sur la déclaration d’Alger – L’Algérie aujourd’hui

    Le Sommet arabe se penche désormais sur les dossiers liés aux pays membres en commençant par les réunion préparatoires. A ce titre, les ministres des AE sont parvenus à la réunion préparatoire clôturée ce dimanche « à des consensus autour des dossiers examinés ».

    En effet, le SG adjoint de la Ligue arabe, Houssam Zaki, a estimé qu’il s’agit là d’indicateurs laissant augurer du succès du Sommet d’Alger.

    La crise libyenne au cœur du sommet arabe

    La question libyenne était au cœur des discussions lors des travaux de la réunion préparatoire. Un consensus autour de l’importance de la tenue des élections en Libye se dégage, selon la ministre des AE libyenne.

    « Plusieurs décisions relatives à la sécurité arabe ont fait l’objet de consultations samedi et dimanche et nous avons convenu de la nécessité d’organiser des élections qui soient à la hauteur des aspirations du peuple libyen, à même de mettre fin aux périodes de transition et consacrer la stabilité politique », a fait savoir Mme Al-Mangouche.

    Le sommet d’Alger traite les dossiers syrien et palestinien
    La diplomate libyenne a indiqué que des questions inhérentes à nombre de pays à l’image du Yémen, de la Syrie, du Djibouti, de la Somalie et de la Palestine, qui est la « cause centrale » de l’action arabe.

    Elle a souligné que des « décisions équilibrées en faveur des intérêts des peuples arabes ont été prises ». La cheffe de la diplomatie libyenne a mis en avant « la sagesse et la souplesse des dirigeants algériens qui ont toujours su résoudre les divergences et parvenir à un terrain d’entente », ajoutant que « l’Algérie est capable de rassembler les rangs arabes ».

    S’exprimant à l’issue de la séance consultative organisée dans le cadre de la réunion préparatoire des MAE, le SG adjoint de la Ligue arabe, M. Houssam Zaki, a fait état de « consensus autour des dossiers et des crises dans certains pays arabes ».

    Les points inscrits à l’ordre du jour du Sommet
    Le SG adjoint de l’organisation panarabe a également révélé que « tous les points à l’ordre du jour ont été maintenus pour examen ».

    Concernant des prétendus « désaccords sur certaines clauses » de la Déclaration d’Alger évoqué par certains, le SG adjoint de la Ligue arabe a assuré que « toutes les tensions ont été contenues » et que « les réunions se sont déroulées dans un climat amical et dans le respect ».

    A une question sur la révision de la Charte de la Ligue arabe, M. Houssam Zaki a répondu que le dossier ne figurait pas à l’ordre du jour du Sommet.

    Quant à l’Initiative soudanaise sur la Sécurité alimentaire, il a indiqué que le Sommet soutenait l’initiative du Soudan dans le cadre de la résolution présentée par le CESA relative à la stratégie intégrée de la sécurité alimentaire arabe.

    La réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères arabes s’est achevée ce dimanche à Alger. A noter que le sommet des chefs d’Etat aura lieu le 1er et 2 novembre en cours.

    Interview accordé par Tebboune à un média Qatari : « La Palestine, une cause centrale pour l’Algérie…» – Algérie Breve News

    ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la question palestinienne a, de tout temps, été une « cause centrale » pour l’Algérie, souhaitant que le sommet arabe d’Alger prévu les 1er et 2 novembre puisse replacer cette cause au cœur des priorités aux niveaux arabe et international.

    Le Sommet d’Alger marquera « un nouveau départ pour dynamiser et conforter l’action arabe commune », a déclaré le Président Tebboune dans un entretien accordé à l’Agence de presse qatarie (QNA), ajoutant que la présence de l’Emir de l’Etat du Qatar à ce rendez-vous « consolidera la cohésion et apportera un plus à l’unification des rangs arabes ».

    A cet effet, le président Tebboune a salué les efforts déployés par l’Emir de l’Etat du Qatar pour « unifier les rangs arabes et renforcer la complémentarité et la solidarité arabes », soulignant que « la vision équilibrée, loin de la logique de l’intérêt, sont les principaux facteurs que la diplomatie qatarie a employés pour trouver des solutions aux conflits ».

    « Le choix de la date du 1er novembre pour la tenue du Sommet de la Ligue arabe n’était pas fortuite… il y va de la sacralité et de l’importance de ce jour qui marque l’anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale », a-t-il ajouté.

    Evoquant le Mondial 2022 qu’abritera le Qatar, le Président Tebboune a souligné qu’ »il restera gravé dans l’histoire du football », se disant convaincu que le Qatar « surprendra le monde en assurant une bonne organisation à tous les niveaux ».

    Il a exprimé le plein soutien de l’Algérie à l’Etat du Qatar concernant le Mondial 2022, soulignant que « l’Algérie dénonce les campagnes tendancieuses qui ciblent ce pays frère ».

    Sommet arabe d’Alger: des résultats importants attendus – Algérie 54

    L’ambassadeur d’Algérie en Egypte et son délégué permanent auprès à la Ligue arabe, Abdelhamid Chebira a souligné, dimanche à Alger, que la 31e session ordinaire du Sommet arabe, prévu les 1er et 2 novembre, sera sans doute couronnée par des résultats « importants » qui feront de ce rendez-vous « une station historique » pour le renforcement de l’action arabe commune.

    De nombreux indicateurs augurent de la réussite du sommet d’Alger, notamment après le consensus enregistré autour des questions principales et des dossiers inscrits à l’ordre du jour, avec en tête la question palestinienne, a déclaré M. Chebira à l’APS au terme des travaux de la réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères.

    Dans ce cadre, l’ambassadeur a mis en avant les efforts de l’Algérie qui ont été sanctionnés par la signature de la « Déclaration d’Alger » pour la concrétisation de la réconciliation nationale palestinienne, qui, a-t-il dit, constitue un « apport essentiel au soutien de la cause palestinienne ».

    Pour l’Algérie, « la question palestinienne compte parmi les constantes de sa politique étrangère d’ou son soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien et au recouvrement de ses droits légitimes », a-t-il soutenu, ajoutant que l’Algérie honore tous ses engagements en faveur des Palestiniens.

    Concernant la formation du Comité arabe de suivi de la mise en œuvre de l’accord de réconciliation qui sera présidé par l’Algérie, le diplomate a fait savoir qu’un projet de résolution sera présenté aux dirigeants sous la présidence du Président de la République M. Abdelmadjid Tebboune pour adoption, précisant qu’il concerne les pays devant assurer aux côtés de l’Algérie la gestion du comité.

    M. Chebira a évoqué également « les tentatives visant à semer la confusion concernant le sommet arabe, depuis l’annonce de la tenue à Alger de la réunion au sommet, certaines parties ayant relayer des informations inexactes et des allégations fallacieuses » .

    Ces tentatives d’entrave à l’organisation du sommet arabe ont échoué grâce à « la politique de l’Algérie, basée sur le principe de crédibilité et de non ingérence dans les affaires internes d’autrui ainsi que le respect de la souveraineté des Etats ».

    L’Algérie a contribué efficacement à l’enrichissement du projet de l’ordre du jour du sommet

    M. Chebira a également affirmé que toutes les questions politiques inscrites à l’ordre du jour du sommet ont été débattues par les délégations, tant au niveau des délégués permanents qu’au niveau des hauts responsables ou des ministres des affaires étrangères, notamment celles relatives aux crises en Libye, en Syrie et au Yémen ou dans les pays en difficulté économique et politique, à l’instar du Soudan et du Liban.

    Dans ce cadre, l’ambassadeur a rappelé la position ferme de l’Algérie concernant le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Libye, outre ses démarches pour amener les parties du conflit dans ce pays au dialogue, ajoutant que l’Algérie plaide en faveur de l’organisation d’élections présidentielles et parlementaires de manière à permettre au peuple libyen de sortir de la crise qui n’a que trop duré.

    Il a ajouté que les réunions préparatoires du sommet arabe ont abouti à un consensus sur le projet de résolution sur la crise libyenne, qui sera soumis aux dirigeants arabes pour adoption.

    Evoquant les points les plus importants inscrits à l’ordre du jour du sommet arabe lors de la 31e session ordinaire, M. Chebira a indiqué que le volet politique traitait de nombreuses questions à leur tête la question palestinienne.

    L’Algérie a contribué « efficacement et intensément » à l’enrichissement du projet de l’ordre du jour du sommet, notamment concernant le volet économique, a précisé l’ambassadeur.

    Le 31ème Sommet d’Alger pour consacrer l’unification des rangs. Novembre pour inspirer les pays arabes – Le Carrefour d’Algérie

    Pourquoi le Sommet arabe d’Al-ger en 2022 est-il si décisif ? Qu’est-ce qui fait son importance ? Pour les observateurs, il doit redessiner la carte économique arabe et reconfigurer le rôle politique des pays arabes sur les plans régional et international. Une occasion en or à ne pas rater. Pour ce Novembre 2022, le ton est plus que jamais voué à l’unité arabe. Mois hautement symbolique de l’histoire de l’Algérie. Il marque le début de la Guerre d’indépendance mais doit inspirer les pays arabes. Le choix de la tenue du Sommet arabe d’Alger en ce mois n’est nullement fortuit. Une date phare qui doit désormais servir d’un socle de l’unification des rangs. Novembre 1954- Novembre 2022: entre le déclenchement la révolution avec son lot de martyrs et Novembre 2022, les leçons sont désormais à tirer. Le choix du 1er Novembre renferme aussi un message.

    Dans sa forme expressive la plus simple, l’Algérie exprime sa reconnaissance en ce 1er Novembre 2022 aux pays arabes. Il est vrai que l’Algérie abrite officiellement, mardi et mercredi, la 31e session ordinaire du Sommet arabe. Ce dernier sera dédié à l’unification des rangs et l’adoption d’une vision commune en vue de renforcer l’action commune arabe notamment politique et économique. L’Algérie tient son Sommet arabe par un 1er Novembre. Il ne faut pas être dupe pour deviner l’enjeu qui n’est autre que la fidélité au serment de Novembre en pareille circonstance de tenue du Sommet arabe. Ce n’est donc pas un hasard de calendrier. Le déclenchement de la Révolution pèse lourd sur le Sommet arabe de 2022.

    Le 1er Novembre 1954 a marqué la naissance de la lutte armée du peuple algérien sous le FLN. La tenue de ce Sommet se tient en ce mois et se veut, ce faisant, une référence pour les pays arabes afin de s’inspirer de l’esprit de Novembre et de la glorieuse Guerre de libération. Une lutte qui a unifié les rangs des Algériens pour combattre le colonialisme et recouvrer la souveraineté nationale. C’est cette symbolique que l’Algérie veut imprimer à cette 31ème session du Sommet arabe. A juste titre, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a relevé l’importance de ce Sommet exceptionnel à travers le choix du lieu et du temps de la tenue de ce rendez-vous. Ce dernier constitue de ce fait une nouvelle étape pour la réunification des rangs en vue de renforcer la coopération arabe dans divers domaines et consolider l’esprit de fraternité et solidarité interarabe. La question palestinienne, un des principaux points inscrits à l’ordre du jour de ce Sommet, sera une référence.

    L’Algérie entend insuffler à cet événement l’esprit et les valeurs qu’elle a toujours défendus avec la ferme volonté de redonner à la Nation arabe la place qui lui sied dans le giron international. Le Président Tebboune avait déjà affirmé que le Sommet arabe « sera un succès, car l’Algérie n’a aucune autre intention derrière l’organisation de ce rendez-vous que d’œuvrer à l’unification des rangs arabes », faisant observer que « les dernières années ont été marquées par une détérioration des relations et l’apparition de désaccords et de divergences entre plusieurs pays arabes ».

    Malgré ces différends, « tous les pays vont se retrouver en Algérie qui respecte tous les Etats », a-t-il souligné, relevant « l’intérêt pour la Nation arabe de se rencontrer en Algérie qui est, de surcroît, la mieux placée pour unifier les rangs et mener des médiations pour régler certains différends ». A cet effet, la réconciliation entre les différentes factions palestiniennes est perçue comme un prélude à la réussite de ce Sommet à travers lequel l’Algérie affiche sa ferme volonté et conviction de parvenir à l’unité des pays arabes.

    Les efforts de l’Algérie ont été couronnés, le 13 octobre dernier, par la signature de la « Déclaration d’Alger » par les 14 factions palestiniennes ayant participé à la conférence d’unification des rangs palestiniens. Une Déclaration qui a mis fin à une division de 15 longues années et qui constitue en même temps une plateforme solide pour la réalisation de l’unité nationale palestinienne. La cérémonie de signature s’était déroulée au Palais des nations à Alger, sous la supervision du Président Tebboune qui avait affirmé que la signature de cette Déclaration constituait « une Journée mémorable » dans l’attente de « la concrétisation effective de l’édification de l’Etat palestinien indépendant avec El Qods pour capitale ».

    Fidèle à son engagement et ses principes en faveur de l’action arabe commune, l’Algérie a toujours été à l’avant-garde lorsqu’il s’agissait d’initiatives favorables à la réconciliation et à l’entente entre les pays arabes de manière à concrétiser les aspirations des peuples pour la paix, la solidarité, la cohésion et l’intégration. A cet effet, le 31ème Sommet d’Alger aspire à unifier les positions, coordonner les efforts politiques et diplomatiques collectifs et élaborer une vision commune face à l’escalade des crises politiques et sécuritaires qui touchent la région. Le rôle influent de la diplomatie algérienne, sous l’impulsion du Président Tebboune, sera déterminant dans le renforcement des positions arabes concernant plusieurs questions et défis auxquels la région est confrontée.

    #Algérie #Ligue_arabe #Sommet_arabe #Palestine






  • Sommet arabe d’Alger : Chronique d’un succès annoncé

    Sommet arabe d’Alger : Chronique d’un succès annoncé

    Tags : Algérie, Sommet arabe, Ligue arabe,

    La réussite du 31e Sommet de la Ligue arabe ne fait aucun doute. Le consensus recherché depuis l’ouverture des réunions préparatoires est de mise. Et pour ce faire, l’Algérie n’a pas été en reste. Sa diplomatie a œuvré de manière à atteindre cet objectif.

    Une réussite qui n’est pas du goût de tous. Pour autant, faut-il reprocher à l’Algérie son ambition, assumée au demeurant, de refonder les relations qui sont censées régir le monde arabe et de vouloir le remettre sur les agendas régionaux et internationaux ?Est-ce aussi un tort que d’œuvrer à faire du 31e Sommet de l’organisation panarabe un moment fort et historique à partir duquel cette région du monde amorcera ce nouveau départ tant attendu par les peuples de la région ?

    Les moyens réunis et les efforts déployés depuis des mois pour assurer le succès, qui se dessine clairement, de cette rencontre sont ainsi récompensés. Ils dénotent aussi clairement une détermination à la hauteur de la conviction de l’Algérie que le monde arabe, dont elle est partie intégrante, ne pourra relever les nombreux défis auxquels il fait face que s’il est uni et parle d’une seule voix dans les fora. Aussi, est-il difficile de croire que l’on pouvait être réticent à souscrire à cette vision et faire sienne l’approche qui en découle d’autant qu’au final, elle ne vise que la défense et la préservation des intérêts de la Oumma juste parce qu’elle émane de l’Algérie. La question qui n’avait pas lieu d’être se pose néanmoins dès lors que certaines parties tentent de chahuter cet important évènement par des allégations fallacieuses.

    A l’ouverture des travaux de la réunion préparatoire des chefs de la diplomatie de la Ligue arabe au Sommet des 1eret 2 novembre, Lamamra n’avait pourtant pas manqué de faire appel à la «contribution de tout un chacun» présent à ce Sommet «pour amorcer un nouveau départ à l’action arabe commune suivant une démarche qui puisse transcender les approches traditionnelles pour répondre aux exigences du présent».

    Convaincu des intentions d’Alger, le secrétaire général de la Ligue arabe a tenu à souligner le degré de «dévouement» et «d’impartialité» qui anime les organisateurs «pour faire du Sommet arabe un évènement exceptionnel et un rendez-vous en mesure de tracer à l’action arabe commune la voie pour la prochaine étape.

    Les résultats consensuels auxquels sont parvenus les ministres des Affaires étrangères au bout de leurs concertations à huis clos, deux jours durant, ne peuvent que conforter les observateurs quant à l’existence d’une volonté partagée de concrétiser le sursaut espéré.

    Pour preuve, il est annoncé que tous les projets de dossiers examinés lors de leurs conciliabules ont été adoptés dans un esprit constructif. Ils seront soumis demain aux souverains et présidents arabes. A charge pour nos dirigeants de retenir dans la Déclaration qui couronnera leur 31e Sommet de retenir les mécanismes de la mise en œuvre de la feuille de route, dont les contours ont été tracés à Alger. Et quoique l’on dira ou que l’on écrira après le 2 novembre 2022, nul ne pourra contester ou remettre en cause l’apport, patiemment construit, de l’Algérie au monde arabe.

    Nadia Kerraz

    Horizons, 30/10/2022

    #Algérie #Ligue_arabe #Sommet_arabe

  • La crise en Libye a coûté cher au peuple libyen

    Tags : Libye, Algérie, Sommet arabe, Syrie

    Délégué de l’Algérie à la Ligue arabe : La crise en Libye a coûté cher au peuple libyen.

    Algérie, 27 octobre 2022 (LANA) – Le représentant permanent de l’Algérie auprès de la Ligue des États arabes, « Abdul Hamid Shbira », a déclaré que son pays a fait de grands efforts pour coopérer avec les pays voisins et la Ligue arabe afin de régler la crise libyenne.

    Dans ses déclarations – en marge des réunions préparatoires du sommet arabe en Algérie, qui débutera le premier novembre prochain et durera deux jours – Shbira a souligné que l’Algérie pousse toujours vers la stabilité et l’intégrité territoriale de la Libye et s’efforce de sortir de la crise actuelle qui coûte cher au peuple libyen.

    Il a ajouté que la Libye est un pays voisin et un centre d’intérêt pour son pays en termes de règlement de la situation intérieure, d’activation du dialogue entre les parties à la crise et d’avancement vers des élections libres et équitables sans aucune ingérence extérieure.

    Il a souligné que le prochain sommet abordera de nombreux dossiers, notamment la question palestinienne et la situation en Libye et en Syrie.

    LANA, 27 /10/2022

    #Libye #Algérie #Syrie

  • Les Arabes aux portes de l’émergence

    Les Arabes aux portes de l’émergence

    Tags : Algérie, Ligue Arabe, Sommet arabe, Occident, Pétrole,

    Les dés sont jetés. Le Sommet d’Alger entre dans sa phase de mise en œuvre. Premier signe de cette séquence qui fera date dans les annales de la Ligue des Etats arabes, c’est évidemment l’impression d’un timbre poste commun à tous les pays arabes spécifiquement dédié au 3e Sommet d’Alger. Cette séquence historique s’est poursuivie, hier. En effet, l’Algérie a pris officiellement la présidence tournante du Sommet arabe. Cette passation de témoin s’est faite lors d’une réunion solennelle, destinée à mettre la première touche à ce qui deviendra la 31e session du Sommet de la Ligue des Etats arabes à Alger.

    L’honneur est revenu à l’ambassadeur Nadir Larbaoui, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, de camper le rôle de président du Sommet arabe. Un insigne honneur, en ce sens que la rencontre d’Alger sera de loin, l’une des plus aboutie de l’Histoire de l’organisation. L’ Algérie reprend le témoin de la Tunisie qui a organisé la 30e édition. Ces instants, forts en émotion pour l’ensemble des délégués présents au Centre international des conférences, Abdelatif Rahal, marquent déjà de leur emprunte un épisode très important de l’Histoire de la Ligue des Etats arabes, puisqu’il intervient dans un contexte tout à fait inédit au double plan régional et international.

    Grâce à leurs réserves en hydrocarbures, certains pays arabes, dont l’Algérie, ont véritablement le vent en poupe. Ils portent en eux la responsabilité historique de convaincre le reste du monde arabe de l’utilité d’une unité sans faille pour répondre efficacement aux défis que leur lancent les circonstances que traversent l’ensemble des nations de la planète.

    Ces circonstances justement leur ouvrent la possibilité de reposer la question de la Palestine avec d’autant plus de conviction que le caractère désormais mouvant de l’ordre mondial devrait les inciter à plus d’audace face à un Occident de moins en moins dominateur et désormais en plein doute sur ses capacités à faire valoir ses visions au reste de l’humanité.

    Les Arabes et notamment les producteurs d’hydrocarbures ont pris conscience de l’importance de l’arme énergétique qu’ils détiennent. S’ils ne pouvaient pas en faire usage, avant les récents chamboulements, ils ont maintenant la latitude de faire valoir leurs propres intérêts devant l’Occident et les autres pôles émergents de puissance.

    Les délégués qui ont débuté hier leur réunion n’ignorent rien de cette nouvelle donne géopolitique susceptible d’amener la voix arabe à être bien plus audible qu’avant. Et puisqu’il en est ainsi, la Palestine doit retrouver sa place d’abord, et les Arabes lancer un long processus tout aussi historique d’intégration économique. Les pays arabes sont face à leur responsabilité. Ils ont l’opportunité d’ouvrir la porte de l’émergence. Le feront-ils ?

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 26/10/2022

    #Algérie #Sommet_arabe #Pétrole

  • Sommet arabe : Compte à rebours

    Sommet arabe : Compte à rebours

    Tags : Algérie, Sommet arabe, Ligue Arabe,

    Toutes les conditions sont réunies pour garantir la tenue du Sommet arabe à Alger, dont les décisions et les recommandations sont attendues avec beaucoup d’espoir en faveur d’une action arabe commune et de la nécessité de faire front uni face aux défis de l’heure.

    Alger ne cache pas son ambition d’en faire une étape emblématique, sur le chemin de la réconciliation, de la volonté d’en finir avec les discordes, les affrontements et les vieux démons de la dispersion.

    Rien n’est laissé au hasard pour accueillir les chefs d’Etat et les rois ainsi que les délégations qui les accompagnent. L’organisation est réglée comme du papier à musique. Ce dont se félicitent tous les observateurs et les analystes politiques.

    A ce propos, le Secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, a salué les efforts déployés par l’Algérie et les moyens qu’elle a mobilisés, exprimant ses remerciements au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour son haut parrainage, mettant en exergue la capacité de l’Algérie à répondre aux multiples demandes pour la tenue du 1er Sommet de la Ligue arabe digitalisé à 100%.

    Côté présence médiatique, les autorités s’attendent à une très forte participation des journalistes chargés de couvrir l’événement politique international le plus attendu dans le monde arabe.

    Pas moins de 500 journalistes, toutes nationalités confondues, seront présents dans la capitale pour être les témoins d’un rendez-vous des dirigeants arabes. Pour l’Algérie, c’est un acquis qui bat en brèche toutes sortes de supputations malintentionnées.

    Le ton a été déjà donné, hier, avec le début des travaux du Conseil de la Ligue des Etats arabes au niveau des délégués permanents et des hauts responsables pour préparer la réunion des ministres des Affaires étrangères en prévision de la 31e session du Sommet d’Alger.

    A cette occasion, l’ambassadeur Nadir Larbaoui, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-Unies, a pris la présidence de cette session.

    « Nous aspirons à un Sommet qui puisse tirer les enseignements du passé et envisager l’avenir avec une vision stratégique globale, afin de renforcer la sécurité et la stabilité, à travers l’établissement des ponts d’une coopération positive avec notre monde islamique et africain », a-t-il déclaré.

    Il a insisté sur l’impérative adoption d’une approche renouvelée, en vue d’examiner un ordre du jour riche en questions politiques et soumettre des projets de décisions et des recommandations pertinentes, pratiques et constructives aux ministres des Affaires étrangères lors de leur réunion préparatoire.

    El Moudjahid, 27/10/2022

  • Prochain sommet arabe: Alger sera au rendez-vous

    Prochain sommet arabe: Alger sera au rendez-vous

    Algérie, Ligue Arabe, Sommet arabe, Ahmed Aboul Gheit,

    Le sommet arabe d’Alger se profile de plus en plus à l’horizon. En effet, ce sommet est prévu pour les 1er et 2 novembre prochain, soit dans un peu plus de quatre mois seulement.

    C’est dire que l’échéance se rapproche à grands pas. Les préparatifs pour cet important rendezvous diplomatique battent, en tout cas, leur plein. L’Algérie veut vraiment être au rendezvous et réussir ce conclave qui était pourtant prévu il y a des années, mais qui, pour des raisons multiples dont notamment la pandémie du Covid 19, a dû être reporté. L’organisation de la Ligue des états arabes semble satisfaite des préparatifs. Son secrétaire général, Ahmed Aboul Gheit, l’a clairement affiché lors de sa visite à Alger où il s’est entretenu avec les plus hauts responsables algériens. En effet, ayant effectué une visite lundi et mardi derniers, Aboul Gheit a, notamment, été reçu en audience par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune. L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et du directeur du Cabinet à la présidence de la République, Abdelaziz Khellaf a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Devant le chef de l’état le secrétaire général de la Ligue arabe a dû dire son satisfecit puisque juste avant cette audience il a eu une importante réunion de travail avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’etranger, Ramtane Lamamra.

    Les entretiens, tenus au siège du ministère, « ont porté sur tous les aspects liés aux préparatifs du sommet arabe, prévu à Alger les 1 et 2 novembre 2022, ainsi que sur les questions internationales d’intérêt pour le monde arabe », a indiqué le communiqué du ministère à l’issue de cette réunion. Aboul Gheit a ainsi salué « les efforts consentis par l’Algérie et les idées d’organisation avancées en vue de permettre aux dirigeants arabes de partager la célébration, par l’Algérie, du 68e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération nationale et de s’inspirer de cette glorieuse histoire pour cristalliser une vision ambitieuse à la hauteur des aspirations des peuples arabes et à même de relever efficacement les défis posés par les développements en cours sur la scène internationale », a ajouté la même la source.

    De plus les deux parties ont convenu de « poursuivre la coordination pour faire de ce sommet un succès et une étape majeure de l’action arabe commune ».

    Les états de la Ligue arabe ont adopté, il y a quelques mois, la décision de Tebboune de tenir ce sommet les 1er et novembre et ce, il est vrai, après de larges consultations avec les dirigeants arabes. Le Président Tebboune a eu, à cet effet, pas mal d’entretiens et de contacts avec ses homologues arabes. Le Président Tebboune a choisi cette date du fait qu’elle est une date fédératrice ayant consacré l’adhésion et la solidarité des états et peuples arabes avec la glorieuse guerre de Libération algérienne. Il n’a pas été facile pour l’Algérie d’en arriver à ce stade avancé des préparatifs.

    Beaucoup d’aléas et d’embûches ont en effet failli hypothéquer la tenue du sommet. Des manoeuvres souterraines, à l’initiative de certaines parties arabes, voyaient d’un mauvais oeil la réussite de l’Algérie à aller jusqu’au bout pour la tenue de ce sommet. Le pari est désormais tenu.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi libre, 23 juin 2022

    #Algérie #LigueArabe #SommetArabe #AboulGheit

  • Guerre des 6 Jours: La trahison du Maroc et l’Arabie Saoudite

    Guerre des Six Jours, Maroc, Arabie Saoudite, Israël, enregistrements, sommet arabe,

    55 ans après la guerre des Six Jours : comment le Maroc et l’Arabie Saoudite ont joué un rôle clé dans la victoire d’Israël

    Le 5 juin 2022 marque le 55e anniversaire du déclenchement de la guerre des Six Jours, qui, bien que brève, a été l’un des affrontements militaires les plus importants de l’ère de la guerre froide au Moyen-Orient, avec des conséquences considérables qui se font encore sentir aujourd’hui dans toute la région. Le conflit a principalement opposé les forces armées d’Israël et de l’Égypte, cette dernière étant alors officiellement appelée République arabe unie, l’Égypte étant soutenue par la Syrie et l’Irak. Les forces de la Jordanie ont également pris part aux hostilités. Les forces égyptiennes ont été écrasées par l’armée de l’air israélienne qui a neutralisé ses aérodromes mal défendus et a maintenu un taux de sortie très élevé pour fournir un appui aérien rapproché à l’invasion terrestre israélienne de la bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï. La Syrie a subi la perte d’une grande partie du plateau du Golan, qu’elle n’a toujours pas récupérée à ce jour, bien que son rôle dans les combats et le nombre de victimes parmi ses forces armées soient restés limités par rapport à l’Égypte. Les rôles de l’Irak et de la Jordanie ont été plus mineurs encore. Ce que l’on sait peu du conflit, en revanche, c’est que les États arabes alignés sur l’Occident ont soutenu l’armée de l’air israélienne, directement et indirectement, pour s’assurer que les républiques arabes alignées sur l’Union soviétique, l’Égypte et la Syrie en particulier, seraient affaiblies au profit des intérêts du bloc occidental dans la région.

    L’armée égyptienne n’était pas en mesure de mener une guerre contre Israël, non seulement en raison d’un manque de préparation, mais aussi parce qu’elle était préoccupée par le soutien des forces républicaines dans la guerre civile du Yémen du Nord contre les forces royalistes. À l’époque, les royalistes yéménites recevaient un soutien important de l’Arabie saoudite, de la CIA américaine, du MI6 britannique, de l’armée de l’air israélienne et de diverses organisations mercenaires britanniques. L’Arabie saoudite a joué un rôle clé dans l’affaiblissement de l’Égypte, en coordination avec les puissances occidentales, et sans sa participation, l’effort de guerre n’aurait pas été réalisable. Cela a largement ouvert la voie à la défaite de l’Égypte en 1967, car environ trois quarts des unités de première ligne de l’Égypte étaient déployées au Yémen lorsque la guerre a éclaté avec Israël en 1967, y compris son personnel le mieux formé et le plus expérimenté, les pertes dans le conflit yéménite ayant alors atteint près de 10 000 personnes.

    Au-delà de la guerre au Yémen, la monarchie marocaine du roi Hassan II a joué un rôle plus direct dans l’affaiblissement de l’Égypte et le renforcement de la position israélienne jusqu’à la guerre des Six Jours. L’ancien chef des services de renseignement militaire israéliens, le major général Shlomo Gazit, a révélé en 2016 que le roi du Maroc avait transmis à Israël des enregistrements des services de renseignement de réunions très sensibles entre des dirigeants républicains arabes discutant de leurs plans de guerre. Ces enregistrements ont été essentiels pour faire comprendre à Israël que les États arabes étaient mal préparés à la guerre, ce qui leur a permis de déjouer ce qui semblait être un bluff égyptien lorsque l’Égypte a renforcé ses forces dans le Sinaï en lançant des attaques le 5 juin. Le soutien à Israël de la part des États arabes alignés sur l’Occident a largement contribué à saper le paradigme d’un conflit israélo-arabe, et a plutôt mis en évidence un conflit de la guerre froide dans lequel les pays alignés sur l’Occident et l’Union soviétique avaient fortement tendance à se soutenir mutuellement, même si les monarchies arabes de l’époque ne pouvaient prendre ouvertement parti pour Israël.

    Military watch magazine, 05/06/2022

    #Israël #Maroc #ArabieSaoudite #Guerre_des_six_jours