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  • Tous les pays arabes vont participer au sommet arabe d’Alger

    Tous les pays arabes vont participer au sommet arabe d’Alger

    Tous les pays arabes vont participer au sommet arabe d’Alger – Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Conseil de coopération du Golfe,

    Algérie : Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a confirmé la participation de tous les pays arabes au sommet arabe qui se tiendra en Algérie au début du mois de novembre prochain.

    Le président algérien a déclaré lors d’une rencontre régulière avec les représentants de la presse locale, hier soir, que « tous les pays arabes ont annoncé leur participation au sommet arabe au niveau des dirigeants. »

    Il a souligné qu’il existe une coordination continue avec tous les pays arabes sur diverses questions.

    Le président algérien a également salué les relations entre son pays et les pays du Conseil de coopération du Golfe, les qualifiant de « distinguées » en raison des liens historiques qui unissent les deux parties.

    Dans de précédentes déclarations, le président Tebboune avait exprimé son espoir de voir le sommet algérien aboutir à des résultats « très positifs », d’autant que « le monde arabe en a besoin. »

    Les ministres arabes des affaires étrangères ont accepté la proposition algérienne de tenir le prochain sommet arabe les 1er et 2 novembre prochains en Algérie.

    QNA, 24/04/2022

    #Algérie #SommetArabe #AbdelmadjidTebboune

  • L’Egypte empêche Tebboune de tenir un sommet tripartite à Doha

    L’Egypte empêche Tebboune de tenir un sommet tripartite à Doha – Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Koweït, Qatar, Sommet Arabe, Palestine, Sahara Occidental, Maroc,

    Les causes de friction seraient notamment le soutien algérien à un nouveau bloc africain et la rencontre de Tebboune avec Dbeibah à Doha.
    La tournée dans le Golfe du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui l’a conduit au Qatar et au Koweït, a été marquée par une montée inattendue des tensions avec l’Egypte.

    La crise soudaine a entraîné l’annulation d’un sommet tripartite qui devait se tenir au Koweït entre le dirigeant algérien, son homologue égyptien, le président Abdel Fattah al-Sisi et l’émir du Koweït, le cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Sabah.

    Des sources politiques algériennes ont lié l’annulation de la réunion à l’annonce par l’Algérie d’un nouveau bloc africain, que le Caire considère comme préjudiciable à ses propres intérêts en Afrique.

    Une autre cause possible de friction, selon les sources, était la rencontre tenue à Doha entre le président algérien et le chef du gouvernement libyen d’unité nationale, Abdulhamid Dbeibah. Cette rencontre a pu irriter le président égyptien, dont le pays soutient le nouveau gouvernement de Fathi Bashagha, récemment désigné premier ministre par le parlement libyen.

    Selon les médias arabes, le président égyptien a quitté la capitale koweïtienne quelques heures avant l’arrivée de son homologue algérien du Qatar, annulant ainsi le sommet entre les dirigeants des trois pays.

    La rencontre Dbeibah-Tebboune aurait été interprétée par le Caire comme l’expression du soutien algérien au gouvernement libyen sortant, qui refuse de démissionner.

    L’Egypte a également été apparemment ennuyée par les informations selon lesquelles le gouvernement de Tebboune est en train de lancer un groupe africain des quatre.

    Les relations entre l’Égypte et l’Algérie semblaient s’être améliorées ces dernières semaines, avec la visite de Tebboune au Caire, où l’Égypte a soutenu la convocation du prochain sommet arabe en Algérie et s’est montrée disposée à aider à persuader les pays arabes d’y assister à un niveau élevé sur la base d’un ordre du jour convenu. en avance.

    Ces dernières années, la crise libyenne a été un sujet de discorde entre Alger et Le Caire en raison de leurs positions divergentes sur le conflit et son éventuel règlement. Mais tous deux ont ensuite été en mesure de contenir leurs désaccords persistants avec la Libye.

    L’annonce d’un groupe africain des quatre, comprenant l’Éthiopie, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Algérie, a encore alimenté les inquiétudes égyptiennes, à la lumière de la crise qui couvait entre Le Caire et Addis-Abeba au sujet du barrage de la Renaissance.

    Il n’y a eu aucun détail sur la nature et les objectifs de ce nouveau bloc africain, son lien avec l’Union africaine et sa position sur des questions controversées, telles que le barrage de la Renaissance et le Sahara occidental.

    Selon des informations algériennes, les quatre dirigeants africains ont convenu de tenir un sommet officiel à une date ultérieure, afin d’établir une feuille de route pour l’Afrique dans les mois et années à venir.

    Le président algérien avait cherché, à travers sa visite au Qatar et au Koweït, à rassurer les États du Golfe sur la volonté de son pays d’ouvrir un nouveau chapitre et d’éviter d’attiser les questions litigieuses, notamment celle du Sahara occidental, à la lumière d’un consensus du Golfe à l’appui de la souveraineté du Maroc sur le territoire en litige.

    Des sources algériennes ont déclaré que Tebboune n’avait reçu aucune réponse claire lors de sa tournée dans le Golfe sur son désir d’un dégel des relations glaciales avec l’Arabie saoudite, malgré son expression de soutien à la sécurité du CCG face aux menaces extérieures.

    The Arab Weekly, 25/02/2022

    #Egypte #Algérie #Qatar #Koweït #SommetArabe #Palestine #SaharaOccidental #Maroc

  • L’Algérie rallie le Koweït à sa cause

    L’Algérie rallie le Koweït à sa cause

    L’Algérie rallie le Koweït à sa cause – Sommet arabe, Palestine,

    Le Koweït a exprimé son soutien aux efforts du Président Abdelmadjid Tebboune en vue de la réussite du Sommet arabe prévu à Alger au cours du dernier trimestre de cette année.

    Mieux, le Koweït a fait part de sa disponibilité « à contribuer à cette noble démarche », selon la Déclaration conjointe qui a sanctionné la visite officielle de deux jours du Président Tebboune dans ce pays. Il s’agit de «parvenir à un consensus sur les résultats pour qu’ils soient à la hauteur des aspirations des peuples arabes», souligne cette Déclaration. Le Koweït adhère aux objectifs fixés par l’Algérie au Sommet arabe: la centralité de la cause palestinienne et la relance des efforts visant à «soutenir le peuple palestinien frère pour recouvrer ses droits légitimes, en tête desquels l’établissement de son État indépendant et souverain sur les frontières de 1967 avec Al-Qods comme capitale, conformément aux résolutions de la légalité internationale pertinentes et à l’Initiative arabe de paix ».

    Dans ce cadre, le Président Tebboune a informé l’Emir du Koweït, Cheïkh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah et le prince héritier, Cheïkh Mishâal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah des «démarches entreprises par l’Algérie pour renforcer l’unité nationale palestinienne, en parachèvement des efforts dévoués consentis par plusieurs pays arabes». On sait que les représentants des organisations palestiniennes sont attendus à Alger la semaine prochaine pour tenir leur Conférence unificatrice, à l’initiative du Président Tebboune, avec l’accord du Président palestinien, Mahmoud Abbas.

    Autre acquis important de la visite du président Tebboune au Koweït: la promotion du partenariat arabo-africain. Une coopération et une coordination seront établies entre le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe et l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, en matière de soutien des projets de développement dans les pays africains, notamment dans la région sahélo-saharienne.

    Cette démarche est motivée par l’intérêt mutuel des deux pays, accordé aux questions de paix et de développement, notamment en Afrique. Sur les relations bilatérales, la Déclaration conjointe traduit une tendance à leur consolidation. Il y a une volonté commune de « donner davantage d’élan à la coopération bilatérale dans tous les domaines, compte tenu du développement qualitatif réalisé par les économies des deux pays et des énormes potentiels et opportunités qu’il importe d’exploiter au service des intérêts des deux pays frères».

    L’Algérie et le Koweït vont mettre en place des mécanismes et des accords appropriés qui traduisent leur volonté commune d’atteindre de nouveaux horizons dans leurs relations fraternelles, et qui consacrent «la concertation et la coordination politique et encouragent les investissements directs pour les secteurs public et privé».

    Les opérateurs économiques sont incités à «saisir les opportunités d’investissement offertes dans les deux pays, tout en chargeant les deux gouvernements de prendre les mesures appropriées à l’effet d’apporter le soutien nécessaire et réunir le climat adéquat pour la réussite des opérations d’investissement.» Cette approche de coopération concerne également le domaine des hydrocarbures, pour lequel « les deux parties sont convenues de renforcer les opportunités d’investissement et d’échanger les expériences ».

    En fait, entre l’Algérie et le Koweït, aucun nuage, comme l’a souligné la Déclaration conjointe : « une convergence totale des vues et des positions à l’égard des questions intéressant les deux pays frères tant dans leurs relations bilatérales que concernant la situation sur la scène arabe et les perspectives de renforcement de l’action arabe commune à la lumière de l’attachement des deux pays aux valeurs de solidarité et d’unité ainsi que leurs efforts à promouvoir les approches fondées sur le dialogue et la réconciliation pour la résolution des crises».
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 24/02/2022

    #Algérie #Palestine #SommetArabe

  • Diplomatie algérienne: Les défis extérieurs de 2022

    Diplomatie algérienne: Les défis extérieurs de 2022 – Algérie, Sommet Arabe, Palestine, Maroc, Isra¨le, Sahara Occidental, Afrique, Maghreb,

    Les évènements qui ont marqué le Maghreb et la région du Sahel durant 2021, indiquent parfaitement la nature des défis que l’Algérie affrontera l’an prochain.

    Dans son discours à la cérémonie d’ouverture de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, le 8 novembre, le président Abdelmadjid Tebboune a, en quelque sorte, annoncé la couleur : «Les défis qui se posent à nous sont plus graves dans le contexte des crises multidimensionnelles que connaît notre région et des foyers de tension dans plusieurs États voisins, notamment au Sahara occidental avec la reprise des hostilités militaires armées entre le Front Polisario et les forces d’occupation marocaines». Il a évoqué «les menaces directes visant à affaiblir l’Algérie, par le biais d’une guerre de quatrième génération dans le cadre d’un vaste plan ciblant, au-delà de l’Algérie, l’Afrique et le Moyen-Orient».

    La place de la diplomatie algérienne
    La riposte aux menaces sur l’Algérie repose en partie sur nos diplomates. La nomination, le 7 juillet 2021, de Ramtane Lamamra comme ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger- après avoir occupé ce poste de 2013 à 2017 et brièvement en 2019- avait surpris les Algériens. Mais très vite, tout le monde a compris les raisons du retour de Ramtane Lamamra. L’action diplomatique algérienne est passée -tous l’ont constaté- à une vitesse supérieure, après une longue période au ralenti. Elle est nettement plus offensive et plus efficace qu’avant, avec plus de visibilité. C’est le Président Tebboune qui le déclarait en août 2021 devant les responsables de médias: la diplomatie algérienne a recouvré «sa véritable place». Il révélait que les responsables africains «se sont plaints de l’absence de l’Algérie».

    Les premiers résultats
    Un des résultats les plus significatifs de ce «retour de l’Algérie» est, sans doute, la remise en question de l’octroi du statut d’observateur à Israël dans l’Union africaine (UA), et l’inscription de cette affaire à l’ordre du jour du prochain Sommet des chefs d’État africains prévu en février 2022. C’est le fruit des nombreuses rencontres de Ramtane Lamamra avec ses homologues africains et arabes, durant ses tournées non stop immédiatement après sa nomination. Autre fait marquant: en août 2021, à la suite d’une série de provocations et d’actes hostiles du Maroc, l’Algérie a décidé la rupture immédiate de ses relations diplomatiques avec ce pays voisin. Trois mois après, le 24 novembre, Israël a signé avec le Maroc, un accord-cadre de coopération sécuritaire dirigé contre notre pays. C’est la preuve que la présence active de l’Algérie sur la scène diplomatique contrarie l’entité sioniste, et bénéficie naturellement à la Palestine, comme en témoignera, quelques jours plus tard, la visite d’État de son président, Mahmoud Abbas à Alger.

    L’Algérie dérange les intérêts du néo-colonialisme
    Les tentatives d’affaiblir l’Algérie par la guerre de 4ème génération qui lui est menée directement, ont notamment pour motif, précisément, d’empêcher, où, au moins, gêner la diplomatie algérienne, face à une agressivité sans précédent des pays ex-colonisateurs et leurs alliés. L’Algérie dérange, parce que ses positions ne cadrent pas avec les plans des puissances néocoloniales. Notre pays ne tolère aucune ingérence étrangère dans ses affaires internes, de quelque partie que ce soit, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de la France, ancien pays colonisateur, a rappelé Ramtane Lamamra. Mieux, dans ses activités à l’international, l’Algérie s’en tient à son soutien de principe au droit des peuples à l’autodétermination qui concerne actuellement la Palestine et le Sahara occidental. Très attaché à la paix et à la sécurité, notre pays plaide pour le règlement pacifique des conflits, et pour des relations internationales justes et équilibrées. L’Algérie est très active dans le mouvement des pays non alignés et a fait part de sa disponibilité à abriter son prochain sommet. Dans le même esprit, l’Algérie œuvre à promouvoir les valeurs du multilatéralisme. Elle prône une réforme du Conseil de sécurité pour donner sa place à l’Afrique. La Tunisie voisine rejoint les positions de la diplomatie algérienne sur les questions qui touchent le continent africain et le monde arabe.

    Un Sommet pour la Palestine à Alger
    L’Algérie veut amener le monde arabe à en finir avec ses attitudes de compromission avec Israël qui, en retour, n’offre absolument rien et poursuit sa même politique coloniale et d’apartheid à l’égard des Palestiniens. Cette question sera au cœur du Sommet de la Ligue arabe, prévu à Alger, en mars prochain. Ce sera l’évènement phare de l’activité diplomatique algérienne pour l’année 2022. Notre pays a placé la barre très haut en projetant d’en faire le Sommet de la Palestine et celui de la réintégration de la Syrie au sein de la Ligue arabe et en même temps celui de la réforme de cette institution. L’Algérie a fait savoir qu’elle «ne cautionnera pas la division arabe». Comme une condition sine qua non, est posée l’exigence que ce Sommet soit «unificateur et inclusif». En résumé, selon le souhait exprimé par le président Tebboune, lors de son entrevue périodique avec des responsables de médias nationaux, fin novembre, le Sommet doit constituer «un nouveau départ pour un monde arabe déchiré». Cela passe par le renouvellement des engagements des pays arabes dans le soutien à la cause palestinienne, sur la base de l’Initiative arabe de paix, fondée sur le principe de «la terre contre la paix», qui fixe comme préalable à cette paix l’établissement de l’État de Palestine, avec comme capitale El-Qods. L’Algérie renoue avec son rôle fédérateur centré sur les intérêts des peuples du monde arabe et prioritairement le peuple palestinien dans sa lutte pour le recouvrement de ses droits nationaux. C’est la hantise de l’entité sioniste et c’est ce qui explique sa présence au Maroc, à notre frontière ouest. Ramtane Lamamra a toutes les raisons d’affirmer que l’Algérie se considère comme un État en confrontation avec l’entité sioniste.

    L’arme marocaine de la provocation
    Se croyant renforcé par la présence israélienne sur son sol, le Maroc maintient ses provocations contre l’Algérie. Le 1er novembre, date hautement symbolique pour notre pays, trois Algériens ont été tués au Sahara occidental, victimes d’une attaque marocaine avec une «arme sophistiquée». Le but était d’entraîner l’Algérie dans le conflit armé qui oppose le Front Polisario, en lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, au Maroc, pays occupant. La position de la diplomatie algérienne est conforme à celle des Nations unies qui considèrent le Sahara occidental comme une colonie. C’est le dernier foyer colonial en Afrique. Pour l’Algérie, comme pour les Nations unies, la décolonisation du Sahara occidental doit être envisagée en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. C’est le message délivré par la diplomatie algérienne spécialement au sein de l’UA dont la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est membre fondateur.

    L’Afrique face à la menace terroriste
    Les autorités algériennes sont conscientes des tentatives de déstabilisation qui visent l’UA. Son renforcement et sa protection figurent parmi les priorités du travail de notre diplomatie, a fait savoir le président Tebboune. L’Algérie, par la voix de Ramtane Lamamra, a exprimé sa profonde préoccupation devant les proportions prises par le phénomène du terrorisme dans plusieurs régions d’Afrique, notamment dans la région sahélo-saharienne, le bassin du lac Tchad, en Afrique centrale et récemment en Afrique du Sud.
    Les liens entre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé transnational continuent à se consolider sur le continent, a fait remarquer notre ministre des Affaires étrangères. L’Algérie est directement concernée par tout ce qui se passe dans les pays de sa proximité immédiate. Tout ce qui touche les intérêts, la sécurité et la stabilité de la Tunisie, la Libye, le Mali, le Niger, touche, dans le même temps, les intérêts, la sécurité et la stabilité de l’Algérie, répètent à chaque occasion les hauts responsables algériens.

    Objectif de la diplomatie algérienne : la paix
    «L’Algérie n’a de haine pour aucun pays», a tenu à préciser le président Tebboune. L’ensemble des orientations qu’il a données aux diplomates algériens, se focalise sur une préoccupation majeure, immédiate: la paix dans la région, en Libye, au Mali et dans le Sahel, qu’il faut rétablir en urgence, et qu’il faut préserver ensuite sur le long terme. Une paix durable, indispensable au développement économique et social. Le défi est gigantesque.

    Le rôle de la communauté algérienne à l’étranger
    La diplomatie algérienne compte sur la contribution de la communauté nationale à l’étranger. La nouvelle appellation « ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale établie à l’étranger » n’est pas fortuite. Elle correspond à une orientation stratégique qui donne toute son importance à la démarche visant à créer des passerelles avec les membres de cette communauté en vue de lui permettre de contribuer à la construction nationale. La prise en charge de ses préoccupations et de ses aspirations est un élément fondamental de cette démarche nouvelle.
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 29/12/2021

    #Algérie #Maghreb #Année2022 #Maroc #Palestine #SaharaOccidental #SommetArabe

  • Algérie. L’honneur des nations

    Algérie. L’honneur des nations – Palestine, Mahmoud Abbas, Israël, Sommet arabe, normalisation,

    Le mot est fort. L’engagement total. L’aide sincère. La position ferme. L’Algérie à travers le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a encore une fois rappelé que la cause palestinienne est au coeur des préoccupations du peuple et de l’Etat algérien. Rien ne pourra changer dans cette position, quels que soient les temps et les vents inverses. La position algérienne en faveur de la Palestine puise ses origines de la philosophie du combat du peuple algérien pour son indépendance. Elle est une constante forte dans la politique extérieure du pays.

    Une conviction qu’a su rappeler le président Tebboune avec force, déclarant que «L’Algérie qui a embrassé, peuple et gouvernement, la cause palestinienne …constitue pour nous une question de loyauté à notre glorieuse histoire de libération et aux lourds sacrifices consentis par nos prédécesseurs qui ont justement cru à la justesse de la cause palestinienne». Une position qui n’a jamais changé et des convictions qui n’ont jamais dévié.
    L’Algérie qui s’apprête à accueillir le prochain sommet de la Ligue arabe veut placer la cause palestinienne au coeur des priorités de ce Sommet arabe. Un sommet qui doit unifier les rangs des Arabes pour peser de manière conséquente sur les positions internationales et faire de l’initiative arabe de 2002 à Beyrouth le dénominateur commun de toutes les capitales arabes pour relancer le processus de paix au Moyen Orient.

    Les Palestiniens ont été trop longtemps laissé à leur triste sort, par la communauté internationale, mais surtout par les frères arabes, ce qui a permis à l’entité sioniste, qui a joué avec ruse sur la division arabe, de se permettre tous les dépassements et toutes les exactions, jusqu’à mener une politique de colonisation qui a dépouillé des milliers de Palestiniens de leur terre, et permis un peuplement sioniste au le cœur même des territoires palestiniens.

    Et au lieu d’isoler l’entité sioniste, certaines capitales arabes ont fait le choix d’engager des processus de normalisation avec le bourreau des frères palestiniens. Un état de fait qui a conforté les sionistes dans leur politique d’apartheid et d’agression contre le peuple palestinien. Une situation qu’il devient plus qu’urgent de changer en engageant une nouvelle trajectoire d’unifications de la position arabe et de défense de ce qui est notre cause sacrée à tous à savoir la cause palestinienne. Ce sera l’enjeu principal du sommet arabe qu’abritera Alger l’année prochaine.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 08/12/2021

    #Algérie #Palestine #Sommet_arabe #Israël #Normalisation

  • Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe – Mahmoud Abbas, Palestine, Israël, Maroc,

    La visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie revêt une importance capitale. Nombre de politologues soulignent que celle-ci s’inscrit dans le sillage des préparatifs du sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en terre algérienne.

    Omar Mahouz, professeur en sciences politiques et relations internationales, soutient que la visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie s’inscrit de plain-pied dans le cadre de la consolidation des liens diplomatiques entre les deux Etats. C’est une «confirmation du soutien algérien à la cause palestinienne, un principe inaliénable que l’Algérie a adopté depuis des lustres et auquel elle ne compte nullement renoncer», affirme-t-il, précisant que l’Algérie fait partie des rares pays qui crient encore haut et fort leur soutien à la question palestinienne. Une position qui se traduit par des gestes politiques de haute portée et des aides humanitaires qui sont périodiquement acheminées vers la Palestine, rappelle Mahouz. Le même professeur explique, dans le même sillage, que cette visite constitue également «une phase préparatoire au prochain sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en Algérie».

    «Ce sommet que l’Algérie a déjà intitulé le sommet de Palestine devra regrouper l’ensemble des leaders arabes autour des enjeux de l’heure qui guettent la région. Il est presque certain que la cause palestinienne sera au centre de ce sommet», indique Mahouz qui préconise le traitement de toutes les facettes du dossier palestinien dans le cadre des discussions prévues entre le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, et le président palestinien en visite à Alger. Il sera question aussi, dit-il, d’étudier les répercussions de la question palestinienne à l’échelle arabe à la lumière des accords d’Abraham et des processus de normalisation avec l’entité sioniste engagés par quatre Etats arabes, dont le Maroc.

    Des choix politiques opérés sous la tutelle américaine et qui auront sans nul doute, précise-t-il, des retombées directes sur la cause palestinienne.

    Mahouz évoque, dans la foulée, l’accord conclu entre le Makhzen et les sionistes et l’importance d’en cerner ses éventuelles séquelles sur la sécurité territoriale de l’Algérie. Il confirme que cet accord n’intervient pas uniquement pour «marginaliser la question palestinienne, mais pour fragiliser le pays tant il est question de consolider les relations militaires entre le Maroc et l’entité sioniste et de faire propager davantage la menace terroriste dans la région».

    Le professeur en sciences politiques et relations internationales Mohamed- Hassene Daouadji estime, lui aussi, que la visite du président palestinien est «importante à plus d’un titre». Pour cause, «elle intervient dans le cadre d’un timing propice en prévision du haut sommet de la Ligue arabe devant aborder plusieurs sujets, notamment la question palestinienne».

    «L’accord militaire établi entre Israël et le Maroc a suscité cette visite. C’est en quelque sorte une réponse à cette alliance contre-nature dont les visées sont malsaines. Cette rencontre confirme aussi le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause palestinienne», explique-t-il, en faisant remarquer que ce sujet doit occuper l’attention de l’ensemble des pays arabes qui, malheureusement, semblent ne pas prioriser la situation palestinienne en constante dégradation.

    Karima Alloun

    Horizons, 07/12/2021

    #Algérie #Palestine #Maroc #Israël #Sommet_Arabe #Mahmoud_Abbas

  • Benny Gantz au Maroc: Faire capoter le Sommet arabe d’Alger

    Benny Gantz au Maroc: Faire capoter le Sommet arabe d’Alger

    Maroc, Algérie, Israël, Benny Gantz – Benny Gantz au Maroc: Faire capoter le Sommet arabe d’Alger

    La visite officielle du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, au Maroc cette semaine, vise, selon les experts à perturber l’Algérie, qui s’apprête à abriter le Sommet de la Ligue arabe en mars prochain et à affaiblir son rôle de médiation dans le dénouement des conflits dans la région.
    L’expert des relations internationales, Mohamed Hassene Daouadji, affirme que cette visite est une première dans l’histoire de la région et intervient dans le sillage de l’achèvement du processus de normalisation entre l’entité sioniste et le royaume du Maroc.

    «La normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste n’est pas similaires à celles du reste des pays ayant déjà emprunté cette voie, tant la région connaît une nouvelle donne selon laquelle se fait une redistribution des forces et une éventuelle émergence de plans stratégiques visant à attenter aux Etats de la région. Il s’agit de répartir ces pays en fonction de leurs allégeances à l’entité sioniste dans le but d’affaiblir toute action de résistance contre sa politique expansionniste et jeter la cause palestinienne aux oubliettes», explique l’universitaire.

    Le rapprochement maroco-sioniste est marqué par une hostilité inédite envers l’Algérie, qui a toujours fait montre de son attachement indéfectible à son idéologie révolutionnaire et à sa doctrine défendant le droit des peuples à leur autodétermination, analyse-t-il. Force est de constater qu’à travers cette alliance, le Maroc fait de «la sous-traitance géopolitique» pour la mise en œuvre des manœuvres provocatrices sionistes contre l’Algérie et sa stabilité, poursuit-il. Cette approche géopolitique visant «la somalisation» de la région et celle prônée par l’Algérie, anti-impérialiste, s’entrechoquent, ajoute Daouadji, qualifiant «la série de normalisation gratuite» des pays arabes avec Israël de menace contre la liberté et la souveraineté des Etats. Et partant, l’Algérie est appelée à prémunir son front interne contre les guerres électroniques et médiatiques visant l’unité nationale. Sur le plan régional et international, il est impératif, recommande-t-il, d’intensifier les relations avec les pays voisins et amis, ainsi qu’avec les alliés stratégiques.

    Par ailleurs, l’universitaire considère que le France constitue un «grand chiffre» dans l’équation sécuritaire régionale visant l’Algérie, d’où la démarche de cette dernière d’aider les pays voisins, notamment au Sahel à sortir des griffes de l’ancien colonisateur et de les engager sur la voie du développement économique. Il met l’accent sur le rôle de l’Algérie en la matière de médiation qu’elle devrait mettre en avant lors du prochain Sommet arabe afin de dénouer les conflits minant la région arabe et africaine.

    Réactiver la diplomatie des Sommets

    Pour sa part, le spécialiste des relations internationales, Oussama Bouchemakh, souligne l’importance de cette rencontre régionale et des dossiers qui vont être à l’ordre de jour, notamment la possibilité de réintégrer la Syrie dans l’organisation arabe et la situation sécuritaire en Libye après le sommet de Paris, tenu récemment. «Cette rencontre arabe sera une opportunité pour l’Algérie afin de réactiver la diplomatie des Sommets et créer des espaces pour tenter de converger les visions entre les pays arabes et ainsi trouver des solutions aux multiples crises dans la région.
    Selon Bouchemakh, le Maroc et l’entité sioniste, et à travers la visite de Benny Gantz, accélèrent leur plan commun afin de mettre en échec ce Sommet, mais aussi de barrer la route à l’Algérie qui ambitionne clairement une forte présence en Afrique.

    «Le Maroc est devenu une plateforme pour Israël qui s’efforce, depuis 2016, à tisser des relations denses avec les pays de la région à l’effet de circonscrire davantage l’Algérie dans l’intention de semer les troubles dans la région», décrypte l’expert.

    Aziza Mehdid

    Horizons, 21/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Benny_Gantz #Ligue_Arabe #Sommet_arabe