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  • Média espagnol: L’Algérie maintient son pouls avec l’Espagne

    Média espagnol: L’Algérie maintient son pouls avec l’Espagne

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    Sous le titre de « Six mois après le début de la crise, l’Algérie maintient son pouls avec l’Espagne : de la rupture politique au boycott commercial », La Información a rapporté que « les efforts du gouvernement espagnol pour rétablir les relations n’ont pas eu le résultat escompté, le traité d’amitié étant toujours en suspens et sans date de retour de l’ambassadeur d’Alger à Madrid ».

    Il indique que « la guerre en Ukraine et la crise énergétique ont placé l’Algérie dans une position privilégiée. Le pays est l’un des principaux fournisseurs de gaz et de pétrole de l’UE, d’où la séduction des autorités algériennes par les pays européens en quête d’alternatives à l’approvisionnement depuis la Russie. Plusieurs dirigeants européens ont défilé dans sa capitale, dont le Premier ministre italien, Mario Draghi, qui a obtenu une augmentation de l’approvisionnement en gaz de son pays grâce au gazoduc Transmed. Le président français, Emmanuel Macron, l’a également fait fin août, dans son cas avec le passé colonial comme sujet principal à l’ordre du jour, bien que plus tard la presse française ait révélé que l’Algérie prévoyait également d’augmenter les expéditions de gaz vers la France ».

    « Dans ce contexte, signale le média espagnol, Sánchez a voulu tendre une branche d’olivier à l’Algérie il y a quelques semaines. Lors de sa visite à Berlin, et entouré du chancelier allemand, Olaf Scholz, le président du gouvernement a assuré qu’il « adorerait » se rendre dans le pays d’Afrique du Nord. Le vœu exprimé par Sánchez a été froidement accueilli à Alger et il n’y a pas eu de réponse, ni affirmative ni négative ».

    De son côté, Valencia Plaza, rappelle que « l’ambassadeur d’Algérie n’est pas revenu à Madrid six mois après son retrait suite à la décision du président, Pedro Sánchez, de soutenir le plan marocain d’autonomie au Sahara. Les efforts du gouvernement n’ont pas porté leurs fruits et le pays d’Afrique du Nord est même allé plus loin en juin en suspendant le traité d’amitié ».

    « Le passage des mois non seulement n’a pas ramené la normalité, mais début juin, l’Algérie a annoncé la suspension du traité d’amitié, brandissant le refus de Sánchez de revenir sur une décision qui a réussi à susciter le rejet de ses deux partenaires de Podemos, ainsi que leurs alliés parlementaires et l’opposition », indique-t-il.

    Selon ce journal espagnol, « l’intention de l’Algérie est que Naturgy paie également plus pour le gaz qui arrive en Espagne par le gazoduc Medgaz –le GME qui l’alimentait en passant par le Maroc est fermé depuis novembre dernier–, selon le journal ‘El Confidencial’, et l’entreprise espagnole serait finalement prête à l’accepter ».

    Précisant que du côté « du gouvernement, au cours de tous ces mois, ils ont été convaincus que Sonatrach respectera les contrats et qu’il y aura enfin un accord concernant son renouvellement », Valencia Plaza indique « qu’ils ont clairement indiqué que c’est quelque chose qui incombe aux deux entreprises et dans lequel le L’exécutif n’a pas de papier ».

    #Espagne #Algérie #Maroc #Pedro_Sanchez #Sahara_Occidental #Gaz #Pric #Naturgy #Sonatrach


  • Espagne-Algérie: Les prix du gaz presque fixés

    Espagne-Algérie: Les prix du gaz presque fixés

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    Après des mois de bras de fer, le gouvernement espagnol a finalement succombé à la pression algérienne et a accepté à contrecœur d’augmenter les prix du gaz importé d’Algérie par Naturgy car c’est la société qui détient la concession exclusive.

    Depuis le déclenchement de la crise entre l’Algérie et Madrid il y a environ six mois, Sonatrach n’a cessé de demander à son partenaire espagnol, « Naturgy », d’augmenter les prix du gaz en ligne avec le boom du marché de l’énergie dans le sillage de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine.

    Selon le célèbre journaliste espagnol Ignacio Cembrero, écrivain au journal « El Confidencial », la société « Naturgy » est contrainte d’accepter d’augmenter les prix du gaz importé d’Algérie, et il ne reste que quelques détails partiels avant l’annonce officielle de la accord.

    Le journaliste Cembrero confirme que «Naturgy Company» a accepté, lors des négociations en cours avec la partie algérienne, d’égaliser le prix du gaz qu’elle achète à Sonatrach, avec un effet rétroactif à partir d’octobre / novembre 2021, tout comme cela s’est produit avec l’italien «Eni» et le français « Engie ».

    Bien que la même source ait confirmé que les négociations ne sont pas terminées et qu’il n’y a pas encore d’accord sur les délais, la société espagnole, dit Cembrero, n’a plus qu’à accepter les prix proposés par la partie algérienne sur trois ans, mais la société dirigée par Francisco Reynés tente de réduire la période à seulement deux ans, sous prétexte que les prix du gaz ne resteront pas aux niveaux actuels, et reviendront aux niveaux de la situation normale, similaires à ceux d’avant la crise.

    Les contrats futurs sur le marché ibérique (Espagne et Portugal) indiquent actuellement que le contrat gaz pour 2024 s’élève à plus de 114 euros/mégawattheure, soit moins que le prix actuel, mais il est tout de même cinq fois supérieur à ce qu’il était avant la pandémie , sachant que les négociations en cours représentent une révision régulière du méga contrat qui a lieu tous les trois ans et doit être mise à jour d’ici 2022.

    L’accord à long terme signé à l’avance entre l’Algérie et l’Espagne s’étend au-delà de 2030, et les autorités algériennes ont affirmé à plusieurs reprises au milieu de la crise avec Madrid que l’approvisionnement en gaz se poursuivrait, mais si la partie espagnole refusait de respecter les délais raisonnables conditions fixées par Sonatrach, puis il y a des acheteurs qui attendent leur tour.

    Malheureusement pour la partie espagnole, la crise avec l’Algérie a coïncidé avec l’arrivée des prix du gaz à des niveaux historiques, puisqu’ils ont été multipliés par 15 en Europe par rapport à ce qu’ils étaient avant la crise (jusqu’à 300 euros/mégawattheure), par rapport à 20 euros/mégawattheure au cours de la dernière décennie).

    Malgré cela, la partie espagnole tente désespérément de manœuvrer, méfiante vis-à-vis des conditions algériennes, car elle voit que le cas espagnol n’est pas similaire au cas italien, car Madrid ne dépend pas du gaz russe par rapport au cas italien, même si le La partie espagnole sait que ce qu’elle reçoit du gaz algérien par les gazoducs est beaucoup moins cher que le gaz qui arrive des États-Unis d’Amérique, du Nigeria ou du Qatar, via des pétroliers géants. Après tout, les coûts incluent les prix du transport et sa reconversion de son état gazeux à liquéfié (pour faciliter le transport), puis sa reconversion de l’état liquide à l’état gazeux, pour qu’il devienne utilisable.

    Les négociations entre Sonatrach et Naturgy coïncident avec la fréquentation du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, pour se rendre en Algérie dans l’espoir d’assouplir sa position dure sur l’approvisionnement de Madrid en gaz à des prix préférentiels, après avoir perdu la concession suite à l’aggravation de la crise entre les deux pays, dans une situation qu’il a ressentie comme relevant de sa responsabilité en sortant son pays de sa neutralité historique sur la question du Sahara Occidental.

    Echouroukonline, 12/09/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz #Prix

  • VIDÉO : L’Algérie, puissance gazière en devenir

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    L’Algérie compte profiter de l’actuelle crise du gaz en Europe pour se placer sur l’échiquier mondial énergétique en mobilisant ses gisements, dont certains restent inexploités à ce jour

    Face à la crise énergétique en Europe provoquée par la guerre en Ukraine. L’Algérie compte se positionner sur le marché gazier. Dixième producteur de gaz naturel au monde, ce pays maghrébin a augmenté, fin juillet, ses volumes de livraisons de gaz à l’Italie à hauteur de 4 milliards de m3.
    Dans la même période, un méga-contrat de 4 milliards de dollars a été signé entre l’Algérien Sonatrach, l’italien ENI, le français Total et l’Américain Occidental Petroleum. Il s’agit de développer les périmètres du bassin de Berkina, un gisement prometteur dans le Sud algérien pour en faire le nouveau hub gazier algérien.

    Fin juillet, la compagnie nationale Sonatrach a en outre annoncé trois importantes découvertes de pétrole et de gaz dans le Sahara. Sonatrach avait indiqué, début 2022, des investissements de 40 milliards jusqu’en 2026 dans l’exploration et le raffinage de pétrole ainsi que le prospection et l’extraction de gaz.

    Le 28 juillet, l’Algérie et le Nigeria ont finalisé un accord pour le lancement du gazoduc transaharien, long de 4000 km et qui permettra d’acheminer du gaz nigérian vers l’Europe.

    Tout un potentiel en gaz n’est par ailleurs pas encore exploité par l’Algérie: le pays détient les troisièmes réserves mondiales de gaz de schiste, derrière la Chine et l’Argentine, et le premier forage offshore en mer est prévu pour 2023.

    https://www.middleeasteye.net/fr/videos/algerie-puissance-gaziere-en-devenir

    Source : MEE, 03/08/2022

    #Algérie #Gaz

  • Argelia-Italia: importante contrato de petróleo y gas

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    Firma de un importante contrato de petróleo y gas entre Sonatrach, ENI, Total y Occidental en Argelia

    Es uno de los anuncios importantes realizados tras la visita de Mario Draghi a Argel. El jefe del gobierno italiano vino a buscar con el presidente Tebboune una solución para aumentar su suministro de gas y petróleo desde Argelia. Entre los anuncios en este sentido, un consorcio de cuatro compañías petroleras, entre ellas la italiana ENI, firmó el martes 19 de julio un contrato de reparto de la producción para la explotación de yacimientos de gas y petróleo en la cuenca de Berkine, por valor de 4.000 millones de dólares.

    Para Mario Draghi, Argelia se ha convertido en un socio privilegiado, si no indispensable. Italia debe aprender a prescindir de Rusia, que le proporcionaba el 45% del gas antes de la guerra de Ucrania, y parte de la solución a este problema se encuentra bajo las arenas del Sáhara, más concretamente en la cuenca de Berkine, en la frontera sur de Túnez.

    « Los acuerdos firmados hoy en Argel reflejan el amplio espectro de colaboración entre nuestros países. Argelia es un socio muy importante para Italia, se ha convertido en el primer proveedor de gas de nuestro país », dijo Mario Draghi a través de la cuenta de Twitter del Palacio Chigi.

    ENI, Total, Occidental Petroleum y Sonatrach explotarán los yacimientos de hidrocarburos durante los próximos 25 años y se repartirán la producción.

    El reparto de la producción es una novedad para las empresas que operan en Argelia, posible gracias a un cambio legislativo introducido en 2019. Se espera que los socios recuperen mil millones de barriles de petróleo equivalente en diversos hidrocarburos.

    En otras buenas noticias para Mario Draghi, Argelia aumentará sus entregas de gas. Según la Agencia France Presse, en los próximos días Argel suministrará 4.000 millones de metros cúbicos más de gas a Roma. Desde principios de año, las importaciones italianas de gas argelino se han duplicado con creces, hasta alcanzar casi 14.000 millones de metros cúbicos.

    RFI, 19/07/2022

    #Argelia #Italia #GAS #Sonatrach #ENI #Total #Occidental


  • Paris s’assure le gaz algérien via l’Espagne, mais plus cher

    Paris s’assure le gaz algérien via l’Espagne, mais plus cher

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    AU MILIEU DE LA CRISE ENTRE MADRID ET L’ALGÉRIE
    Sonatrach renouvelle son contrat avec Engie pour trois ans, mais révisera les prix à la hausse. L’Algérie renforce ses relations avec l’Italie et la France alors qu’elle réduit ses approvisionnements en Espagne
    Par Marcos Lema – Ignacio Cembrero

    La France continuera à recevoir du gaz algérien via l’Espagne pendant les trois prochaines années. La société publique d’énergie du pays maghrébin, Sonatrach, a annoncé jeudi dans un communiqué qu’elle renouvellera le contrat avec la société privée française Engie pour la fourniture de l’hydrocarbure par le Medgaz, le gazoduc qui traverse la Méditerranée jusqu’à Almeria. Mais le déménagement ne sera pas gratuit. Dans la note, Sonatrach indique que les deux parties ont convenu de « tenir compte des conditions du marché pour revoir le prix contractuel du gaz ». C’est un euphémisme : en pleine crise de l’énergie, qui a poussé les contrats à terme de référence européens au-dessus de 170 euros, cela signifie une hausse des prix. Et personne ne peut dire qu’Alger n’a pas déjà prévenu. Elle l’a fait d’abord avec l’Espagne, après que le revirement sur le Sahara ait détérioré les relations bilatérales entre les deux pays, et ces dernières semaines, elle a étendu l’avertissement au reste de ses clients européens.

    Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a révélé dimanche que la compagnie pétrolière nationale « a activé une clause de révision du prix du gaz avec des partenaires », ajoutant que les discussions « sont à un stade avancé ». La renégociation à la hausse avec Engie, qui a un accord avec l’État algérien depuis 2011, est un dangereux précédent pour l’espagnol Naturgy, qui fait face à la révision de son propre contrat pour la même période : 2022-2024. Mais ce n’est pas seulement une question d’argent : c’est aussi une question de géopolitique. Comme elle l’a fait avec l’Italie, en s’engageant à doubler ses exportations par le gazoduc Transmed, l’Algérie renforce aujourd’hui sa relation énergétique avec l’ancienne métropole, précisément six décennies après l’indépendance. Cette démarche peut être interprétée comme une manière de diversifier sa clientèle afin de se couvrir en cas de fermeture éventuelle du robinet vers l’Espagne, qui était jusqu’à présent son principal acheteur. Au cours des derniers mois, l’approvisionnement de l’Espagne a pratiquement diminué de moitié pour atteindre environ 25 % des importations nationales.

    L’Espagne acquiert de nouveaux arguments pour défendre l’amélioration des interconnexions avec la France, qui fonctionnent à la limite de leur capacité. Toutefois, la nouvelle a également un côté positif pour l’Espagne. Madrid a obtenu le passage du gaz algérien sur son territoire pour trois années supplémentaires, avec les revenus que cela implique, et a obtenu de nouveaux arguments pour défendre l’amélioration des interconnexions avec la France. Actuellement, il n’y a que deux passages à travers les Pyrénées, qui fonctionnent à la limite de leur capacité depuis le début de l’invasion ukrainienne. Ce chiffre pourrait être doublé si la connexion catalane, connue sous le nom de Midcat, pour laquelle le gouvernement cherche un financement européen, est finalement achevée.

    Le Maroc rouvre ses centrales électriques

    Alors que l’Algérie fournit du gaz à la France via l’Espagne, l’Espagne pompe pour la première fois du gaz au Maroc via le détroit de Gibraltar. Le gazoduc Maghreb-Europe, qui était fermé depuis novembre en raison de désaccords entre Alger et Rabat, a été rouvert la semaine dernière pour approvisionner la monarchie alaouite. Cette faveur, qui s’inscrit dans le processus de rétablissement des relations avec Madrid, a provoqué la colère de la république du Maghreb, qui a même menacé de couper les vivres si son hydrocarbure finissait par approvisionner son grand ennemi. Or, ce n’est pas le cas.

    Les doutes sur l’origine du gaz ont été dissipés dimanche par le directeur général de Sonatrach. Dans une déclaration faite lors de la présentation des résultats du premier semestre, Hakkar a indiqué qu’il n’y avait eu « aucun changement dans la destination du gaz algérien exporté à ce jour ». Mais il a prévenu : « Si cela se produit, Sonatrach est parfaitement en droit de prendre les mesures nécessaires.

    Le gaz provient des États-Unis, d’où il arrive en Espagne sous forme liquide via des méthaniers. Une fois en Espagne, sa traçabilité est vérifiée et il est regazéifié, avant d’être introduit dans le pipeline vers le Maroc. Grâce à l’aide de Madrid, Rabat a pu mettre fin à l’urgence énergétique qu’elle connaît depuis qu’Alger a décidé de couper le Maghreb-Europe : les centrales à cycle combiné de Tahaddert et d’Ain Béni Mathar ont rouvert cette semaine, après plusieurs mois de coupures du réseau dues à une pénurie de gaz pour la production d’électricité. Pendant ce temps, la République présidée par Abdelmajid Tebboune continue de profiter de la crise : les revenus des hydrocarbures ont augmenté de 70 % au cours des cinq premiers mois de 2022, grâce à des exportations de plus de 20 milliards d’euros.

    El Confidencial, 07/07/2022

    #Espagne #France #Algérie #Maroc #Medgaz #Sonatrach #Gazoduc

  • Algérie: Découverte de gaz à condensat a Hassi R’Mel

    Algérie: Découverte de gaz à condensat a Hassi R’Mel

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    SONATRACH a annoncé, qu’elle a mis en évidence un potentiel important en hydrocarbures dans le réservoir Lias Carbonaté « LD2 » au niveau du périmètre d’exploitation de Hassi R’Mel.

    L’évaluation préliminaire de ce potentiel a montré un volume qui varie entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat.

    Ces volumes constituent l’une des plus grandes réévaluations des réserves des 20 dernières années.

    Un programme de travaux de développement est en cours d’exécution pour confirmer les volumes estimés et réaliser des productions en fast track de l’ordre de 10 millions de m3 par jour à partir du mois de novembre 2022.

    Par Larbi M’hamed Sidali

    Le chiffre d’affaires, Juin 27, 2022

    #Algérie #Sonatrach #Gaz #HassiRmel

  • Algérie : Sonatrach lorgne sur le marché mauritanien

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    Sonatrach veut y développer des opportunités d’investissement, commercialiser des produits pétroliers et dérivés, et s’impliquer également dans la formation.

    Dans le cadre de ses activités à l’international, Sonatrach veut saisir les opportunités offertes par le marché mauritanien. Le P-dg de Sonatrach Toufik Hakkar, qui a pris part à la visite qu’a effectuée en Mauritanie, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, en a discuté avec des responsables mauritaniens. Cette visite de deux jours s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines énergétique et minier.

    Elle a constitué une belle occasion pour explorer le marché mauritanien et chercher des opportunités dans ce pays. A la faveur de cette visite, la compagnie nationale des hydrocarbures a signé un mémorandum d’entente avec la société mauritanienne des hydrocarbures, lequel permet de développer les opportunités d’investissement, commercialiser les produits pétroliers et dérivés ainsi que les engrais agricoles, et d’échanger les expériences en matière de formation dans des domaines aussi divers que l’industrie pétrolière et le dessalement d’eau de mer.

    Le marché mauritanien est important et sur lequel mise Sonatrach dans le cadre de sa stratégie d’investissement en Afrique. Sonatrach s’inscrit ainsi dans l’orientation globale des pouvoirs publics dans le but d’élargir les domaines de l’investissement et du commerce extérieur. Il est bon de rappeler qu’en 2021, Sonatrach avait annoncé des projets d’exportation de produits pétroliers et dérivés vers la Mauritanie.

    Lors de cette, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab a passé, lui, en revue, les voies de renforcement de la coopération algéro-mauritanienne dans les domaines des ressources en eau et de l’investissement, notamment les grands projets. Dans une déclaration à l’APS à l’issue de sa rencontre avec le ministre mauritanien de l’Eau et de l’Assainissement, Mohamed Ould Taleb Amar, M. Arkab a expliqué que l’expérience de l’Algérie en matière de dessalement de l’eau de mer, ainsi que la gestion des réseaux d’eau potable, constituait l’un des axes principaux de cette rencontre.

    Le ministre a ajouté que Sonatrach, qui jouit d’une expérience dans la réalisation des stations de dessalement d’eau de mer, était prête à coopérer avec la partie mauritanienne, en matière de technologie, de formation et de suivi des projets. Par ailleurs, M. Arkab s’est entretenu avec le ministre mauritanien des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, Othmane Mamadou Kan, des projets qui seront réalisés en Mauritanie, notamment les grands projets.

    Activer la coopération sur le terrain

    Lors de cette rencontre l’accent a été mis, selon le ministre, sur les investissements de Sonatrach, en matière d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures en Mauritanie. Les entretiens qui se sont déroulés en présence du PDG de Sonatrach, Toufik Hekkar, ont porté sur l’expérience algérienne dans le domaine des énergies renouvelables et le développement de la production d’énergie électrique.

    M.Arkab est en visite de travail de deux jours en Mauritanie, accompagné d’une importante délégation du secteur de l’Energie et des Mines. Le ministre a été reçu, par le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, à qui il a remis un message de la part de son frère, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et transmis ses salutations, ainsi que ses vœux au peuple mauritanien frère pour davantage de progrès et de prospérité, soulignant l’intérêt accordé par le Président Tebboune au développement du partenariat stratégique algéro-mauritanien en plus de sa détermination à poursuivre l’action conjointe pour faire avancer les efforts de stabilité et de développement dans la Région.

    Le ministre a également eu une séance de travail avec le ministre mauritanien du Pétrole, des Minerais et de l’Energie Abdesselem Mohamed Salah. Au cours de cette rencontre, à laquelle ont pris part les cadres des secteurs de l’énergie et des mines des deux pays, les moyens de renforcer la coopération bilatérale ont été examinés.

    La rencontre a également été l’occasion de mettre la lumière sur les opportunités de coopération prometteuses entre les entreprises des deux pays dans les domaines de l’exploration et de la production des hydrocarbures, de la commercialisation et de la distribution des produits pétroliers, de la production et du transport d’électricité, des mines, de la production d’engrais et de la formation.

    La rencontre a également été l’occasion de prendre connaissance des différentes mesures encourageantes prises par les entreprises des deux pays afin d’activer la coopération sur le terrain, ainsi les entretiens entre elles depuis 2021 ont abouti à la signature de plusieurs mémorandums d’entente, à l’instar du mémorandum d’entente entre Sonelgaz et la Société Mauritanienne d’Electricité Somelec, et un contrat commercial entre Naftal et la Société d’Assainissement, de Transport et de Maintenance ATTM.

    L’Express, 08 juin 2022

    #Algérie #Mauritanie #Sonatrach #ATMM

  • Naturgy: Rien à craindre concernant le gaz provenant d’Algérie

    Espagne, Algérie, gaz, Sonatrach, Naturgy, Medgaz, Maroc, Sahara Occidental,

    Reynés (Naturgy) : « Le contrat gazier avec l’Algérie n’est pas en danger ni risque de l’être »
    Le président de Naturgy estime que les interconnexions ne résoudront pas le problème à court terme

    Le président de Naturgy , Francisco Reynés , a assuré que le contrat gazier avec l’Algérie n’est ni en danger ni suspect et que la position du gouvernement algérien sur le problème marocain ne doit pas affecter, ni n’affecte, l’approvisionnement en gaz de Algérie.

    Dans une interview publiée ce dimanche dans La Vanguardia, Reynés a tenu à rassurer sur le rôle de l’Algérie en tant que principal fournisseur de gaz de l’Espagne et a rappelé que le contrat avec la société algérienne Sonatrach, son principal fournisseur de gaz, est « jusqu’en 2032 et avec la volonté du pièces à renouveler ».

    Reynés a également averti que « le monde est condamné à une hausse des prix du gaz dans les années à venir, ce qui » n’est bon pour personne « .

    Selon Reynés, les interconnexions nécessitent « une coordination et de gros investissements » et il y a beaucoup de projets arrêtés parce que les territoires par lesquels ils doivent passer ne s’accordent pas ou posent beaucoup de conditions, pour lesquelles il estime qu’à court terme, les interconnexions ne sont pas va résoudre un problème partie importante du problème.

    Le Midcat est compliqué

    En ce sens, il a assuré que la liaison Midcat, qui relierait l’Espagne à la France, pourra techniquement être construite en trois ans, mais elle traverse 50 communes de la province de Gérone. « L’obtention des autorisations est compliquée. Et puis il y a le côté français », a-t-il souligné.

    Dans le contexte où nous nous trouvons, Reynés considère qu’une politique énergétique commune est nécessaire dans l’Union européenne.

    Il a également assuré que la connexion avec le gaz nigérian est un projet à long terme, un minimum de 20 ans.

    Concernant le mécanisme du gouvernement pour plafonner le prix du gaz et réduire la facture d’électricité, Reynés a déclaré que le prix baissera en raison de l’énergie, mais il devra y avoir une charge pour tout le monde où le coût réel du gaz est compensé. « Mais le net de l’ensemble de la facture va baisser, nous l’estimons à environ 15% », a-t-il précisé.

    Reynés a assuré que le projet Gemini de diviser Naturgy en deux sociétés ne s’est pas arrêté et qu’ils continuent à y travailler.

    El periódico de la energía, 06/06/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #Gaz #SaharaOccidental #Medgaz #Sonatrach #Naturgy

  • Algérie: « lune de miel » avec Rome et coupure avec Madrid

    Algérie: « lune de miel » avec Rome et coupure avec Madrid

    Algérie, Espagne, Italie, Maroc, Sahara Occidental, Abdelmadjid Tebboune, Sonatrach, ENI,

    Les relations de l’Algérie avec ses amis sont fondamentalement basées sur « la confiance et la parole donnée et qui ne change pas », a déclaré le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    Les autorités algériennes sont toujours en colère contre l’alignement du président Pedro Sánchez sur le Maroc dans le conflit du Sahara occidental. Le président algérien a conclu vendredi une visite d’État de trois jours à Rome en comparant de manière voilée la fidélité de l’Italie dans son amitié avec l’Algérie à la déloyauté supposée de l’Espagne. Les relations de l’Algérie avec ses amis sont fondamentalement basées sur « la confiance et sur la parole donnée et qui ne change pas », a déclaré M. Tebboune dans un discours prononcé jeudi à Rome. « Toute augmentation de la production [d’hydrocarbures algériens] devra être dirigée, en fonction de la demande, vers l’Italie, pays ami, qui pourrait devenir un distributeur pour l’Europe », a-t-il annoncé.

    Les allusions de Tebboune à l’Espagne soulignent le fait que la colère de l’Algérie à l’égard du gouvernement espagnol se poursuit plus de deux mois après qu’un communiqué du roi Mohammed VI, le 18 mars, ait révélé que l’Espagne renonce à sa neutralité traditionnelle dans le conflit du Sahara et soutient la solution préconisée par le Maroc pour le résoudre. En fermant la crise avec le Maroc par cette concession majeure, Pedro Sánchez en a ouvert une autre avec l’Algérie.  » Le chef du gouvernement [espagnol] a tout rompu avec l’Algérie, a déclaré Tebboune dans une interview télévisée le 23 avril. L’affrontement avec la première puissance économique du Maghreb est devenu chronique et risque de durer jusqu’à la fin du mandat de l’Espagne, selon des diplomates des deux pays. Malgré ses efforts, le ministre des affaires étrangères José Manuel Albares n’a pas réussi à établir un dialogue avec la diplomatie algérienne, bien qu’il ait demandé l’aide du Haut représentant de l’UE Josep Borrell. « Tant que Sánchez sera désavoué par le Congrès – et c’est déjà la troisième fois – sur le Sahara, et tant que ce changement de politique signifiera pour lui une usure interne, l’Algérie n’acceptera pas la normalisation des relations », déclare un diplomate européen accrédité en Algérie. Les propos de Tebboune à Rome contredisent en partie les aspirations exprimées par Sánchez deux jours plus tôt à Davos. « L’Espagne, la péninsule ibérique et, je dirais, le sud de l’Europe, auront la possibilité de répondre à cette dépendance énergétique vis-à-vis de l’énergie fossile de la Russie », a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne de télévision CNBC.

    La réponse évoquée par Sánchez comporterait deux piliers. Les six usines de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) de l’Espagne, qui représentent 37 % de la capacité européenne, mais pour l’exporter, il faudrait une meilleure interconnexion avec la France que les deux petits gazoducs qui existent aujourd’hui. Le deuxième pilier consisterait à renforcer la relation énergétique avec le voisin algérien. Les choses avaient déjà commencé à se gâter lorsque, le 30 octobre, le gazoduc Maghreb-Europe traversant le Maroc a été fermé sur ordre du président Tebboune. La majeure partie du gaz algérien arrivait en Espagne par ce gazoduc. Aujourd’hui, seul le gazoduc Medgaz, immergé dans la Méditerranée, relie les deux pays, mais depuis le début de l’année, le débit a diminué de 12 %. Il n’est pas certain que Sonatrach, la compagnie publique algérienne d’hydrocarbures, tente de faire pression sur ses clients espagnols, à commencer par Naturgy, dans le cadre des négociations en cours sur la révision des prix. Toufik Hakkar, président de Sonatrach, a fait savoir le 1er avril que l’Espagne serait le client dont les tarifs seraient les plus élevés. Depuis le début de l’année, les États-Unis ont dépassé l’Algérie comme premier fournisseur de gaz de l’Espagne. Jusqu’à présent cette année, seulement 22% du gaz consommé est importé d’Algérie, alors qu’en 2021 ce pourcentage était d’environ 45%.

    Il ne se passe pas une semaine depuis la fin du mois de mars sans que les autorités algériennes n’expriment, par des déclarations ou des mesures, leur irritation à l’égard de leur voisin espagnol. Les immigrés algériens, comme les Marocains, rentrent en masse dans leur pays pour les vacances d’été, c’est pourquoi leur compagnie aérienne publique (Air Algérie) et leur compagnie maritime (Algérie Ferries) augmentent leurs fréquences. Le 20 mai, le ministère algérien des transports a annoncé un plan estival qui gèle les vols (seulement quatre par semaine entre Alger et Barcelone) et les traversées vers l’Espagne (seulement une par semaine entre Alicante et Oran), ce qui rendra difficile les allers-retours entre les deux rives de la Méditerranée. La question a été débattue mardi dernier au sein de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale (Parlement algérien). Mohamed Hani, son président, a justifié la décision de transport, tout en reconnaissant qu’elle serait préjudiciable aux migrants. « Certaines décisions sont prises par des autorités supérieures et, si Dieu le veut, nous trouverons des solutions alternatives pour la communauté algérienne à l’étranger. « Il y a parfois des choses plus importantes », a-t-il ajouté. « Le choix des destinations [aériennes et navales] est une décision souveraine ». « Nous n’avons pas supprimé de vols, mais nous n’en avons pas ajouté », a-t-il conclu.

    L’Algérie autorise toujours Vueling et Iberia à opérer entre les deux pays, mais avec très peu de fréquences. La restriction des transports s’ajoute aux nombreuses autres représailles prises depuis que l’ambassadeur d’Algérie en Espagne, Said Moussi, a été rappelé pour consultations le 19 mars. Il s’agit notamment de la suspension des importations de viande bovine espagnole, dont les exportations annuelles représentaient environ 55 millions d’euros par an – elle est désormais achetée en France – et de la suspension, depuis le 2 avril, des rapatriements d’immigrants illégaux arrivant en Espagne par la mer.

    La tension avec l’Espagne contraste avec la « lune de miel » de l’Algérie avec l’Italie. Les autorités algériennes et la presse algérienne le soulignent, suggérant ainsi au gouvernement espagnol que son engagement envers le Maroc lui a fait manquer de nombreuses opportunités. M. Tebboune a conclu son voyage à Rome vendredi, mais il a été précédé par les visites à Alger du Premier ministre Mario Draghi et du ministre des Affaires étrangères Luigi di Maio. Ce renforcement sensationnel des liens de l’Algérie avec l’Italie a suscité l’inquiétude du gouvernement espagnol, a révélé l’agence de presse économique Bloomberg à la mi-avril. Les diplomates italiens et espagnols se sont entretenus après que « Madrid s’est inquiété du fait que leur accès aux hydrocarbures [algériens] pourrait être affecté », a-t-il déclaré. « Il s’agissait de contacts purement informatifs au cours desquels il a été précisé que la relation italo-algérienne ne nuira pas à l’Espagne », a déclaré une source italienne de haut niveau.

    Lorsque les accords qui viennent d’être signés à Rome et à Alger seront mis en œuvre, Draghi sera sur le point d’atteindre son objectif : faire de l’Algérie le premier fournisseur d’énergie de l’Italie, devant la Russie. Le mois dernier déjà, Sonatrach et ENI, son équivalent italien, ont convenu d’augmenter les exportations de gaz vers l’Italie via le gazoduc Transmed vers la Sicile de quelque 9 milliards de mètres cubes par an. Cela pourrait porter la capacité de pompage annuelle à 30 milliards de mètres cubes. Au cours de la visite à Rome, ils ont également signé un protocole d’accord pour le développement de champs de gaz et d’hydrogène vert en Algérie. Enfin, M. Tebboune a lui-même annoncé que le projet de câble électrique sous-marin entre les deux pays, qui passerait par la Sardaigne, est en cours de réactivation.

    Par Ignacio Cembrero

    El Confidencial, 29 mai 2022

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  • L’Espagne insiste sur l’exportation du gaz vers le Maroc

    L’Espagne insiste sur l’exportation du gaz vers le Maroc

    L’Espagne insiste sur l’exportation du gaz vers le Maroc – Algérie, Gazoduc Maghreb-Europe, GNL, Enagas, Sonatrach,

    Selon les dernières informations rapportées par des médias, le ministère de la Transition écologique et du défi démographique espagnol a demandé à Enagás, en sa qualité d’opérateur et gestionnaire du système gazier espagnol, de mettre en place un système permettant de garantir l’origine du gaz arrivant en Espagne afin que le gaz exporté vers le Maroc ne soit pas d’origine algérienne.

    Par cet acte, l’Espagne montre en ne peut mieux quelle insiste sur l’exportation du gaz vers la Maroc. A croire des spécialistes en la matière, aucune technologie ne pourra garantir l’identification de l’origine. Ce qui prouve que c’est un truchement qui dévoile une mauvaise intention du Gouvernement Espagnole envers l’Algérie.

    Selon le même média, Enagás serait à l’œuvre depuis plusieurs jours pour développer ce système, révèle el periódico de la energía.

    Cette nouvelle procédure devrait être approuvée dans les prochaines semaines pour pouvoir ainsi exporter du gaz vers le Maroc.

    Des sources d’Enagás confirment qu’elles travaillent déjà sur la nouvelle procédure afin que le gaz naturel liquéfié acheté par le Maroc puisse être injecté dans le réseau gazier espagnol, puis exporté vers le Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe, sans interférence avec le gaz venu d’Algérie.

    Faut-il rappeler que l’Algérie a déja averti que; «Les quantités de gaz naturel algérien livrées en Espagne, dont la destination n’est pas autre que celle prévue dans les contrats, seront considérées comme un non-respect des engagements contractuels. Elle pourrait donc entraîner une rupture du contrat liant Sonatrach à ses clients espagnols», après l’annonce de l’exportation de gaz de l’Espagne.

    Algérie Medinfo, 07/05/2022

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