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  • Espagne: le gaz provenant d’Algérie réduit de 25%

    Espagne: le gaz provenant d’Algérie réduit de 25%

    Espagne: le gaz provenant d’Algérie réduit de 25% – Maroc, Medgaz, gazoduc Maghreb-Europe, Enagas, Sonatrach, Sahara Occidental, Pedro Sanchez, autonomie,

    L’Algérie réduit d’environ 25 % l’approvisionnement en gaz naturel de l’Espagne.
    Le débit entrant a été réduit d’environ 70 GWh/jour.

    L’Algérie a réduit la fourniture de gaz naturel à l’Espagne. Selon les données de surveillance quotidienne du système gazier, le débit entrant par le gazoduc Medgaz a chuté d’environ 25 % au cours de la semaine dernière par rapport aux niveaux enregistrés à la mi-mars et se trouve maintenant au niveau le plus bas depuis le début de l’année.

    Selon les données quotidiennes fournies par Enagás, depuis le 1er mai, 234 GWh/jour sont entrés dans le pays, contre 312 GWh/jour le 14 mars, date à laquelle le Premier ministre, Pedro Sánchez, a envoyé la lettre controversée au roi du Maroc avec le changement de la position politique de l’Espagne sur le Sahara.

    Depuis le début de la crise avec l’Algérie, l’offre a lentement diminué, à l’exception de la vague de froid du 7 au 9 avril, où entre 324,2 et 334,2 GWh/jour sont entrés par Medgaz, un chiffre similaire à ceux enregistrés en janvier et février. L’afflux de gaz pour le mois de mai est même inférieur au chiffre de mai de l’année dernière sans l’augmentation de la capacité.

    Des sources de l’industrie ont indiqué que la réduction de l’arrivée de gaz en provenance d’Algérie est due au flux normal de la demande, mais ce n’est pas une année normale, car la Commission européenne tente d’imposer des niveaux de stockage de 80 % pour tous les pays européens et la pénurie de gaz entraîne une augmentation des prix de l’électricité et il y a des indications d’une baisse de la programmation par les commercialisateurs.

    Le gouvernement algérien avait mis en attente l’inauguration de l’augmentation de capacité de Medgaz avec le gouvernement espagnol, mais depuis janvier, la cérémonie officielle n’a pas pu avoir lieu malgré les contacts entre les entreprises concernées pour essayer de trouver une date satisfaisante pour les deux parties.

    L’Algérie s’est engagée en octobre dernier à fournir tout le gaz nécessaire pour répondre à la demande espagnole et a assuré qu’elle respecterait scrupuleusement ses contrats, sauf dans le cas où le gaz serait redirigé vers le Maroc, ce qui serait considéré comme une rupture de contrat.

    Sonatrach a perdu du poids dans la fourniture de gaz à l’Espagne depuis qu’elle a décidé de fermer l’approvisionnement par le gazoduc du Maghreb au profit de l’arrivée de méthaniers en provenance des États-Unis. En effet, il est passé de 45% de l’offre à à peine 22%.

    Le gazoduc maghrébin est resté en parfait état de fonctionnement depuis sa fermeture le 1er novembre, de sorte qu’il peut être activé à tout moment, comme l’expliquent des sources du secteur gazier.

    Le Maroc a demandé à l’Espagne d’utiliser cette connexion pour pouvoir s’approvisionner en gaz suite à la décision de l’Algérie de couper l’approvisionnement d’environ 1 milliard de m3 qui lui parvenait via ce réseau.

    Le secteur attribue cette baisse à une diminution de la demande de gaz, au plus fort de la saison de remplissage des stockages.
    Le 14 mars, le Premier ministre Pedro Sánchez a envoyé une lettre au roi du Maroc, Mohamed VI, dans laquelle il déclare que « l’Espagne considère la proposition marocaine d’autonomie présentée en 2007 comme la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour la résolution de ce différend ».

    La lettre, dévoilée par le Maroc, a provoqué une réaction rapide de l’Algérie, qui a rappelé son ambassadeur en Espagne pour des consultations. L’Algérie négocie depuis des mois pour augmenter le prix du gaz qu’elle fournit à l’Espagne. Les deux parties négocient actuellement une révision des contrats pour les années 2022-2024, dans laquelle Sonatrach demande une augmentation conforme à la situation des marchés internationaux.

    Les parties ont convenu d’une formule depuis octobre 2020 qui impliquait une forte baisse des prix, mais maintenant l’Algérie veut transférer la tension du marché aux consommateurs espagnols, contrairement à ce qu’elle appliquera à d’autres clients comme l’Italie, comme l’ont assuré les propres responsables de Sonatrach.

    L’Algérie a déclaré au gouvernement qu’elle resterait vigilante pour empêcher que du gaz provenant de son territoire soit fourni au Maroc. Selon le gouvernement espagnol, le Maroc pourra acheter du gaz liquéfié sur les marchés internationaux, le décharger dans une usine de regazéification sur le continent espagnol et utiliser le gazoduc du Maghreb pour le livrer sur son territoire.

    Le département dirigé par Teresa Ribera a également assuré qu’ »en aucun cas le gaz acquis par le Maroc ne proviendra d’Algérie ». Habituellement, à partir du 1er avril, la saison de remplissage des installations de stockage de gaz commence.

    El Economista, 05/05/2022

    #Espagne #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Gaz #Gazoduc #Enagas #Sonatrach

  • L’Algérie peut doubler ses exportations de gaz

    L’Algérie peut doubler ses exportations de gaz – Sonatrach, marché européen, Russie, guerre ukrainienne,

    L’Algérie acteur stratégique de l’approvisionnement en énergie, peut doubler ses capacités d’exportation de gaz à 80 milliards de mètres cubes gazeux 2025/2027, sous réserve de sept conditions

    Sous réserve de sept conditions, l’Algérie horizon 2025/2027, pourrait doubler les capacités d’exportations de gaz environ 80 milliards de mètres cubes gazeux, actuellement entre 10/11% du marché européen, avec une part entre 20/25% de l’approvisionnement de l’Europe horizon 2025/2027.
    La première condition est l’amélioration de l’efficacité énergétique et une nouvelle politique des prix renvoyant au dossier de subventions. La deuxième condition est relative à l’investissement à l’amont pour de nouvelles découvertes d’hydrocarbures traditionnels, tant en Algérie que dans d’autres contrées du monde. « Sonatrach ayant une expérience internationale mais pouvant découvrir des gisements non rentables financièrement devant éviter les effets d’annonces avant de déterminer la réelle rentabilité . La troisième condition , est liée au développement des énergies renouvelables (actuellement dérisoire moins de 1% de la consommation globale) devant combiner le thermique et le photovoltaïque le coût de production mondial a diminué de plus de 50% et il le sera plus à l’avenir où , avec plus de 3 000 heures d’ensoleillement par an, l’Algérie a tout ce qu’il faut pour développer l’utilisation de l’énergie solaire.

    La quatrième condition , selon la déclaration de plusieurs ministres de l’Énergie entre 2013/2020, l’Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 à des fins pacifiques, pour faire face à une demande d’électricité galopante. La cinquième condition, est le développement du pétrole/gaz de schiste, selon les études américaines , l’Algérie possédant le troisième réservoir mondial, d’environ 19 500 milliards de mètres cubes gazeux, mais qui nécessite, outre un consensus social interne, de lourds investissements, la maîtrise des nouvelles technologies qui protègent l’environnement et des partenariats avec des firmes de renom.

    La sixième condition, consiste en la redynamisation du projet GALSI, Gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie, qui devait être mis en service en 2012 d’une capacité de /8 milliards de mètres cubes gazeux. Espérons que la visite du premier ministre italien relancera ce projet La septième condition est l’accélération de la réalisation du gazoduc Nigeria-Europe via l’Algérie d’une capacité de plus de 33 milliards de mètres cuves gazeux mais nécessitant selon les études européennes de 2019 environ 20 milliards de dollars et nécessitant l’accord de l’Europe principal client. Cependant l’avenir appartenant à l’hydrogène comme énergie du futur 2030/2040

    En conclusion , la future stratégie énergétique affecte les recompositions politiques à l’intérieur des États comme à l’échelle des espaces régionaux. Pour l’Algérie , s’impose une stratégie d’adaptation par une nouvelle politique énergétique de l’Algérie, qui doit être définie par le conseil national de l ‘énergie, réactivé récemment par président de la république et placé sous son autorité (voir sous la direction professeur Mebtoul la premiere dossier -audit de Sonatrach entre 1974/1976, assisté des cadres dirigeants de Sonatrach et d’experts- 1976 – l’audit sur le prix des carburants dans un environnement concurrentiel assisté des cadres de Sonatrach, d’experts, du bureau d’Études Ernst & Young 2006/2007 Ministère Energie, le dossier pétrole et gaz de schistes « risques et opportunités » pour le gouvernement 2015, assisté de 20 experts).

    Il faut être réaliste du fait du désinvestissement, de la baisse de la production en volume physique, et de la forte consommation intérieure presque équivalente aux exportations tant pour le pétrole que le gaz, à court terme, l’Algérie pourrait augmenter, éventuellement, à travers le Transmed via l’Italie, 33 milliards de mètres cubes gazeux, fonctionnant en sous-capacités, à une capacité maximale entre 3/4 milliards de mètres cubes gazeux , le Medgaz via l’Espagne, la capacité ayant été portée de 8 milliards de mètres cubes gazeux à 10,5 depuis février 2022. L’Algérie a toujours honoré ses engagements internationaux en matière d’énergie , comme l’a souligné récemment lors de sa conférence de presse par le président de la république, respecté les clauses des contrats et cela est reconnu comme tel par ses partenaires étrangers étant un fournisseur fiable ( nos interviews à Alg24 et France 24 18/19/04/2022).

    La révision des prix du gaz n’est pas propre à l’Algérie où du fait de la conjoncture actuelle les prix ont plus que doublé, il est prévu selon les contrats des clauses de révision à des périodes définies, où par le passé lorsque les i étaient bas ceux sont l’Espagne et l’Italie qui avaient demandé une révision des prix à la baisse.

    Abderrahman Mebtoul, Professeur des universités, expert international docteur d’Etat 1974, directeur d’études ministère Energie-Sontrach 1974/1979-1990/1995-200/2008-2013/2015-président de la commission transition énergétique des 5+5+ de la méditerranée orientale +Allemagne en 2019 représentant l’Algérie

    #Algérie #Gaz #Exportations #Sonatrach

  • L’Algérie interdit l’Espagne de livrer son gaz au Maroc

    L’Algérie interdit l’Espagne de livrer son gaz au Maroc

    L’Algérie interdit l’Espagne de livrer son gaz au Maroc – Gazoduc Maghreb Europe, GME, Sonatrach, Teresa Ribera,

    Energie : Acheminer le gaz algérien par l’Espagne vers une destination tierce pourrait aboutir à la rupture du contrat

    Tout acheminement de gaz naturel algérien livré à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols, a indiqué ce mercredi le ministère de l’Energie et des mines dans un communiqué.

    Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, a été informé « ce jour par message électronique, par son homologue espagnole, Mme Teresa Ribera, de la décision de I’Espagne d’autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe (GME). Selon la ministre espagnole, cette opération interviendra ce jour ou demain », précise le communiqué.

    A cet effet, ajoute la même source, le ministère de l’Energie et des mines tient à préciser que tout acheminement de « quantités de gaz naturel algérien livrées à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols ».

    Horizons, 27/04/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz #Maroc #Sonatrach

  • L’Algérie cherche à répondre à la demande croissante de gaz

    L’Algérie cherche à répondre à la demande croissante de gaz – Ukraine, Russie, Europe, Maroc, Sahara Occidental, gazoduc, Espagne, Sonatrach,

    Confrontée à un regain d’intérêt pour son gaz naturel à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Algérie pourrait ne pas être en mesure de répondre à la demande croissante, selon un rapport publié aujourd’hui par le FT.
    Bien qu’il soit le troisième fournisseur de gaz naturel d’Europe, avec une part de marché d’environ 8 %, le pays d’Afrique du Nord ne dispose pas de suffisamment de gaz supplémentaire à mettre à disposition.
    La rareté des investissements étrangers dans le secteur algérien des hydrocarbures et la bureaucratie ont été citées comme les raisons pour lesquelles la capacité disponible est limitée. Les tensions politiques avec le Maroc voisin sur la question du Sahara occidental ont également entravé le potentiel d’exportation de l’Algérie, entraînant la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe vers l’Espagne l’année dernière.

    « L’Algérie a raté l’occasion de réaliser son plein potentiel », a déclaré Anthony Skinner, consultant en risques politiques.
    « Cela est dû à des années de sous-investissement de la part des compagnies pétrolières internationales en raison d’un historique de conditions fiscales difficiles et de l’environnement opérationnel général marqué par la bureaucratie et la lenteur des prises de décision. »
    Mostefa Ouki, chargé de recherche à l’Oxford Institute for Energy Studies, a déclaré qu’ »à court terme, l’Algérie ne pourrait fournir à l’Europe que quelques milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires ».

    Alors que l’Europe cherche à réduire sa dépendance au gaz russe, l’Algérie a récemment reçu la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken et du Premier ministre italien Mario Draghi. La semaine dernière, M. Draghi a signé un accord d’importation de gaz dans le cadre des négociations entre la compagnie pétrolière et gazière publique algérienne Sonatrach et la multinationale italienne Eni en vue d’augmenter la production en Italie.

    Suite à la flambée des prix du pétrole et du gaz de l’année dernière, l’Algérie – qui traverse une récession économique – a pu bénéficier d’une augmentation de ses revenus à 35 milliards de dollars, contre 20 milliards de dollars en 2020. « L’argent supplémentaire a permis à l’Algérie de mettre en veilleuse les projets impopulaires de hausse des impôts et de réforme des subventions et d’introduire une nouvelle allocation de chômage de 90 dollars par mois », indique le rapport, ce qui contribuerait à atténuer les griefs socio-économiques croissants, en particulier chez les jeunes du pays.

    Monitor de Oriente, 21/04/2022

    #Algérie #Gaz #Europe #Ukraine #Russie #Maroc #SaharaOccidental #Sonatrach

  • L’Espagne accepte les règles du jeu imposées par l’Algérie

    L’Espagne accepte les règles du jeu imposées par l’Algérie

    L’Espagne accepte les règles du jeu imposées par l’Algérie – Naturgy, Sonatrach, gaz, Sahara occidental,

    Écartant tout lien entre la négociation engagée par la partie espagnole avec le groupe algérien Sonatrach à propos de la révision des prix de la vente du gaz et la crise diplomatique entre les deux pays au sujet du Sahara occidental, Teresa Ribera, troisième vice-président a assuré que la négociation se déroule dans un contexte purement commercial, lié au nouveau scénario énergétique international.

    la ministre espagnole a dans ce même sens affirmé que la relation avec l’Algérie, qui est un pays fiable qui respecte ses engagements, semble assurée pour ce qui est de l’approvisionnement en gaz, selon les besoins et dans les conditions que l’Espagne achète depuis longtemps, soutenant que la confiance de l’Espagne dans le respect de ses engagements par l’Algérie demeure totale.

    Commentant l’information, la presse espagnole a mentionné que des négociations sont en cours entre le groupe Sonatrach et la société espagnole Naturgy, pour augmenter les prix du gaz que l’Algérie fournit à l’Espagne, notant que la responsabilité de la compagnie Naturgy de veiller à ce qu’il n’y ait pas une forte augmentation des prix relève de la responsabilité du gouvernement ibère.

    A préciser que les négociations en cours entre l’Algérie et l’Espagne pour la révision des prix de vente du gaz fournie par Sonatrach entrent dans le cadre de la révision périodique des prix, prévue tous les deux à trois ans, selon les clauses d’indexation, qui sont incluses dans les contrats gaziers à long terme entre les deux pays.

    https://www.lexpressquotidien.dz/2022/04/10/le-gouvernement-espagnol-accepte-les-regles-du-jeu-imposees-par-lalgerie/

    #Algérie #Espagne #Gaz #Naturgy #sonatrach

  • L’Algérie maintiendra des prix du gaz modérés sauf pour l’Espagne

    L’Algérie maintiendra des prix du gaz modérés sauf pour l’Espagne – Sonatrach, Maroc, Sahara Occidental, Medgaz,

    La compagnie énergétique algérienne Sonatrach a averti vendredi de la possibilité de « recalculer » le prix des fournitures de gaz à l’Espagne, dans un contexte où elle prévoit des « perspectives prometteuses » pour les clients européens suite à la découverte de nouveaux gisements.

    Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a reconnu dans des déclarations à l’agence de presse algérienne APS que les prix du gaz et du pétrole « ont flambé » depuis que la Russie a lancé une offensive militaire en Ukraine le 24 février.

    L’Algérie « a décidé de maintenir des prix relativement corrects pour tous ses clients », mais M. Hakkar n’exclut pas que ce soit le cas à l’avenir. « Nous n’excluons pas de recalculer les prix avec nos clients espagnols », a-t-il déclaré.

    Le PDG de Sonatrach a expliqué que le groupe veut investir environ 40 milliards de dollars (environ 36,2 milliards d’euros) au cours des quatre prochaines années pour la recherche et l’exploitation de gisements de pétrole et de gaz, et il est optimiste quant à l’avenir.

    Dans le cas du gaz, elle s’attend à ce que la capacité algérienne double pendant cette période, « ce qui laisse entrevoir des perspectives prometteuses pour les clients européens ».

    Des délégations des gouvernements portugais et italien se sont récemment rendues en Algérie pour discuter, entre autres, de l’avenir de l’approvisionnement énergétique, dans un contexte marqué par l’intérêt de l’UE à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie.

    Dans le cas de l’Espagne, les relations ont été affectées par la reconnaissance par le gouvernement de Pedro Sánchez du plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental. En signe de malaise, Alger a rappelé son ambassadeur à Madrid pour des consultations.

    Iberoeconomía, 04/04/2022

  • Sonatrach n’abandonnera pas la raffinerie d’Augusta

    Sonatrach n’abandonnera pas la raffinerie d’Augusta

    Sonatrach n’abandonnera pas la raffinerie d’Augusta – Algérie, Sicile, Rosario Pistorio, Saleh Bouaziz, Laadj Zayed

    La compagnie pétrolière nationale Sonatrach a donné des signaux forts de rejet de la décision d’abandonner ou de se retirer de la raffinerie d’Augusta sur l’île italienne de Sicile, où elle a inauguré il y a quelques jours une nouvelle installation dans le cadre du plan de développement de la compagnie.

    Dans ce cadre, une délégation du Conseil d’Administration de la Raffinerie d’Augusta de Sonatrach en Italie a terminé une visite des installations de raffinage et des entrepôts, quelques jours après l’accident de l’émission de fumées noires d’une des colonnes de la raffinerie.

    La raffinerie de pétrole de Sonatrach en Italie (Augusta) a publié sur son compte Linkedin que des représentants du conseil d’administration de la raffinerie ont effectué une visite de ses installations la semaine dernière, et il s’agit respectivement de Saleh Bouaziz, président du conseil d’administration, et de Laadj Zayed, membre du conseil d’administration, en présence du directeur général et PDG de la raffinerie, Rosario Pistorio.

    « La visite a été l’occasion pour la délégation de rencontrer des membres du personnel de direction et d’administration et de visiter les installations et les entrepôts de la raffinerie à Augusta », écrit-il.

    Selon la même source, Saleh Bouaziz, président du conseil d’administration de la raffinerie de Sonatrach en Italie (Sonatrach Raffineria Italiana), a inauguré, lors de la même visite, un nouvel entrepôt dans la raffinerie qui a été conçu pour une gestion moderne, efficace et sûre de toutes les opérations d’approvisionnement.

    Il ressort de ces étapes que la Société nationale des hydrocarbures poursuit le projet de développement de la raffinerie et en tire des retours financiers rentables, compte tenu de la séquence d’opérations d’inauguration et de développement il y a des mois, similaire aux processus de conformité aux normes environnementales et de durabilité obtenus par la raffinerie et le lancement d’une étude de faisabilité pour le projet de captage du dioxyde de carbone émis par la raffinerie et de sa conversion en carburant liquide, en coopération avec l’Université Polytechnique de Turin.

    La visite de la délégation du conseil d’administration de la raffinerie d’Augusta dans ses installations en Sicile, en Italie, est intervenue quelques jours après un accident dans la raffinerie, qui était représenté par la montée d’un nuage noir d’une des cheminées de la raffinerie, qui a été vu à une distance de plusieurs dizaines de kilomètres.

    Une déclaration des autorités d’Augusta sur l’île de Sicile publiée sur sa page Facebook, et qui a été vue par Echorouk, qu’un accident temporaire a été signalé à la raffinerie de Sonatrach, qui est un pépin technique qui a été rapidement maîtrisé, mais il pourrait entraîner une éventuelle activation de la flamme ou des fumées, expliquant qu’il n’y a pas de danger lié à la population et à la suite de cet accident Sonatrach a déclaré : « Nous ne reculerons ni n’abandonnerons la raffinerie d’Augusta ».

    Hacene Houicha

    Echourouk online, 06/12/2021

    #Algérie #Sonatrach #Augusta #Raffineria

  • L’Algérie livre encore du gaz à la compagnie d’Akhannouch

    L’Algérie livre encore du gaz à la compagnie d’Akhannouch- Maroc, Afriquia, Aziz Akhannouch, Sonatrach,

    Un tanker de la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach a livré du gaz de pétrole liquéfié (GPL) au Maroc. Le client n’est autre qu’Afriquia Gaz, la société de distribution de gaz et de carburants d’Aziz Akhannouch, le Premier ministre marocain. Comment expliquer cela alors qu’Alger multiplie les mesures coercitives économiques contre Rabat?
    Un mois après la décision du Président algérien d’arrêter les livraisons de gaz naturel au Maroc, la compagnie nationale d’hydrocarbure Sonatrach continue pourtant de fournir du gaz de pétrole liquéfié (GPL) à un opérateur marocain. Le tanker Alrar, navire de la compagnie algérienne battant pavillon libérien, a procédé à des opérations de dépotage dans les ports de Djrof Lasfar et de Mohammadia entre le 21 novembre et le 1er décembre. Sa présence a été dévoilée par le journaliste algérien Akram Kharief sur la base d’informations fournies par des sites de tracking maritime.

    Pression énergétique
    Cette livraison, qui s’est déroulée dans un contexte marqué par de très fortes tensions entre les deux pays, peut paraître surprenante. Depuis l’annonce de la rupture des relations avec le Maroc, le 24 août, l’Algérie a pris plusieurs mesures coercitives à caractère économiques à l’encontre de son voisin, notamment la fermeture de l’espace aérien aux appareils marocains et, surtout, le refus de poursuivre les livraisons de gaz via le gazoduc Gaz Maghreb Europe.

    C’est à ce titre que le Président Abdelmadjid Tebboune avait ordonné la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
    Dans ce conflit, le gouvernement algérien a clairement fait le choix d’utiliser le levier énergétique comme moyen de pression face à des autorités marocaines qui ont signé une alliance stratégique avec Israël. Durant la dernière semaine du mois de novembre, alors qu’Alger s’estimait visée par la visite au Maroc du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, un navire de Sonatrach livrait du GPL.

    Contactée par Sputnik, l’administration de Sonatrach n’a pas souhaité commenter la présence de l’Alrar dans les ports de Djrof Lasfar et de Mohammadia. Pour sa part, Toufik Hakkar, le PDG de la compagnie algérienne n’a pas donné suite aux messages adressés par Sputnik sur la question de savoir qui est le client de Sonatrach. Une source interne à la compagnie, qui a requis l’anonymat, a toutefois précisé à notre micro « que la cargaison de gaz de pétrole liquéfié était destinée à Afriquia Gaz ». La compagnie marocaine, spécialisée dans le stockage, l’enfûtage et la distribution de gaz propane et butane, est une filiale du groupe Akwa dont le propriétaire n’est autre que le businessman et chef du gouvernement du Maroc, Aziz Akhannouch et homme de confiance du roi Mohamed VI, nommé à ce poste le 7 octobre 2021. « Les relations entre Afriquia Gaz et Sonatrach remontent à plusieurs années. L’Algérie est devenue un des principaux fournisseurs de GPL de la compagnie marocaine. Le contrat court jusqu’au 25 décembre 2021 », assure la source de Sputnik. Une relation contractuelle qui nous a été confirmée par Taoufik Hammoumi, le directeur général d’Afriquia Gaz.
    « L’Algérie a un contrat et elle doit le respecter jusqu’à la fin du mois de décembre, elle est obligée de l’honorer. Je ne suis pas au courant de tous les détails sur cette livraison, il se peut que ce soit pour la clôture d’un contrat commercial qui est en cours. Mondialement, on est tenu d’honorer ses engagements, surtout pour une grande entreprise comme Sonatrach. Sinon c’est son image de marque qui en prend un coup. C’est tout ce que je peux dire ».

    Sonatrach, qui appartient à l’État algérien, a donc opté pour le respect des dispositions contractuelles qui la lient à la compagnie du Chef du gouvernement marocain. Dès 2022, Afriquia Gaz devrait vraisemblablement s’approvisionner en gaz de pétrole liquéfié auprès d’autres producteurs pour assurer la mise sur le marché de propane, de butane ainsi que du GPL-c pour les véhicules. Le Maroc consomme annuellement entre 2,5 et 3 millions de tonnes de GPL.

    Sputnik France, 03/12/2021

    #Maroc #Algérie #Afriquia #Gaz #Aziz_Akhannouch #GME #Gazoduc_Maghreb_europe #Sonatrach

  • L’Etat renonce à sa part des bénéfices de Sonatrach et Sonelgaz

    L’Etat renonce à sa part des bénéfices de Sonatrach et Sonelgaz, deux géants économiques en Algérie.

    Lors de son audition par les membres de la commission des Finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale sur le projet de loi de Finances pour 2022, le Premier ministre ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, a fait une annonce importante : l’Etat renonce à ses quotes-parts sur les bénéfices du groupe pétrolier Sonatrach et du groupe Sonelgaz, fournisseur historique des énergies électrique et gazière.

    Cette décision a été prise pour permettre aux deux entreprises de se developer davantage et d’accroître leurs investissements. En clair, l’Etat leur offre l’opportunité de « réinvestir la totalité de leurs revenus dans l’extension de leurs activités respectives ». La perte substantielle de ressources financières, dans une conjoncture marquée par un profond déficit du budget de l’Etat, sera compensée par un recours probable à l’endettement intérieur, a suggéré le Premier ministre, dans des réponses aux préoccupations des membres de la commission parlementaire susmentionnée. Il a rappelé, en outre, que le projet de loi de finances pour 2022, a été élaboré sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole fixé à 45 $ alors que le cours actuel du brut dépasse la barre de 82$.

    L’excédent budgétaire afférent à l’exportation des hydrocarbures, versé dans le Fond de régulation des recettes, servira à absorber le différentiel des dépenses à consentir, a-t-il précisé. Selon une vision prospective du gouvernement, « la balance commerciale devrait réaliser son équilibre en 2022 enregistrant un excédent de 1,3 milliard de dollars en 2023 et de 0,7 milliard de dollars en 2024 grâce à la hausse progressive des exportations et la baisse des importations ».

    Selon ses propres prévision fondées sur le bilan du premier semestre de l’année, le groupe pétrolier devrait engranger, à la fin de 2021, entre 30 et 33 milliards de dollars. Théoriquement, environ 15% de ces dividendes devraient être versés au Trésor public en sus d’un montant variable au titre de la fiscalité pétrolière.

    Soulef B.

    La patrie news, 25/10/2021

  • Algérie-Affaire Augusta: De quoi Ould Kaddour est-il accusé ?

    Algérie, Augusta, Abdelmoumen Ould Kaddour, Sonatrach, #Algérie,

    Les dessous de “l’affaire Augusta”: De quoi Ould Kaddour est-il accusé ?

    L’affaire de la raffinerie d’Augusta, qui a conduit à l’extradition puis à la détention de l’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, en compagnie de trois autres anciens cadres dirigeants, a ouvert des pistes insoupçonnées qui révèlent les véritables dessous d’un des plus grands scandales judiciaires dans l’histoire du géant pétrolier algérien. Depuis l’achat de cette raffinerie italienne, située en Sicile, le 1er décembre 2018, experts et anciens cadres de l’entreprise ont dénoncé “la reprise d’une vieille ferraille” à des conditions défavorables faisant saigner les caisses de l’Etat en devises fortes. D’autres évoquent un achat de complaisance au profit d’une entreprise américaine aux influences inégalées sur le marché pétrolier, suscitant, au demeurant, une vive polémique dans les milieux spécialisés. L’équipe dirigée par Ould Kaddour essuyait ainsi des tirs à boulets rouges suite à cette acquisition, perçue comme un véritable gouffre financier aux gains incertains.

    Or, ce n’est pas sur le chapitre de l’achat de cette raffinerie, vieille de 72 ans, que Ould Kaddour et ses adjoints sont pointés du doigt.

    Sur ce volet, rien ne peut leur être reproché vu que la transaction s’est faite de la manière la plus légale et sans la moindre entorse aux lois algériennes, selon une source responsable au sein du groupe pétrolier contactée par le Jeune Indépendant.

    “Plusieurs intervenants ont pris part à la décision de l’achat dans toutes les strates concernées de l’Etat, notamment le Premier ministère, le ministère de l’Energie, voire les deux Chambres du Parlement”, a souligné la même source, qui précise que la responsabilité de l’achat controversé de la raffinerie d’Exxon Mobile ne peut être mise sur le dos de Ould Kaddour et de ses proches collaborateurs”.

    Outre Ould Kaddour et les trois cadres mis en cause sont en détention provisoire suite à l’enquête déclenchée par la justice en juillet 2020, à la demande de l’ex-Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Il s’agit d’Ahmed Mazighi, ancien vice-président des activités de la commercialisation, d’Abdelhamid Rais-Ali, ancien vice-président du raffinage et de la pétrochimie et enfin de Brahim Boumaout, conseiller vice-président de la stratégie, la planification et l’économie (SPE) et ancien directeur de la stratégie, nommé, depuis, à la tête du projet gazier de Sonatrach à Lima, au Pérou. Un investissement à l’international qui a vu le jour du temps de l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil.

    L’acquisition de la raffinerie Augusta a d’abord été soumise au conseil d’administration de la Sonatrach, lequel a approuvé la transaction. Ensuite, elle a été approuvée par l’assemblée générale dont le président est le ministre de l’Energie de l’époque, rappelle ce responsable à la direction générale à Alger.
    Une fois l’accord de l’assemblée générale des actionnaires obtenue, cette acquisition a été soumise puis approuvée par le Conseil national d’investissement (CNI).

    Forts de toutes ces approbations, le dossier d’acquisition ainsi que le projet de la nouvelle stratégie de développement de Sonatrach, baptisée “SH 2030”, ont été présentés à l’Assemblée populaire nationale (APN), au Conseil de la nation et enfin, en grande pompe, à la presse et aux représentations diplomatiques.
    Suite à ce processus, il ne restait plus à la Banque d’Algérie qu’à payer les 920 millions de dollars pour l’achat d’Augusta en un seul versement, concrétisé officiellement le 1er décembre 2018.
    “Ainsi, toute la transaction a été légale, ce qui absout Ould Kaddour et ses adjoints de ce chapitre”, fait observer le même responsable.

    Stupéfiants contrats

    Toutefois, “les magouilles” ont eu lieu sur un autre chapitre auquel la justice s’intéresse aujourd’hui. Il s’agit d’un nombre impressionnant de contrats de service (plus de 300) conclus par la société de raffinerie italienne de Sonatrach Raffineria Italiana Srl (SRI), dont le siège est à Milan.
    “Cette société a été créée en avril 2018 alors que la raffinerie Augusta a été achetée officiellement huit mois plus tard, soit le 1er décembre 2018”, fait remarquer la même source.

    Les contrats qui ont été conclus entre avril et décembre 2018 avaient pour objectif d’assurer la continuité de service entre Exxon et la SRI, parmi lesquels les prestations de comptabilité, de système d’information, de distribution control system (DCS), de maintenance spécifique, d’inspection.

    Ould Kaddour et son équipe n’ont jamais révélé au grand public l’existence de ces contrats qui ont été exclusivement réservés à des clients au sein de l’Union européenne, c’est-à-dire les anciens partenaires de la compagnie Exxon Mobile, sans qu’aucune clause ne le mentionne.

    D’autres contrats de vente de produits pétroliers ont été signés avec Exxon. Des contrats aux conditions très avantageuses pour cette dernière, notamment la vente, dix ans durant, des huiles de base mais avec une clause qui a stupéfait le milieu des hydrocarbures.

    En effet, dans cette clause, il est stipulé qu’en cas de force majeure, lorsque la raffinerie est incapable de produire ses huiles, elle est contrainte de les acheter et de les fournir à Exxon. “Aucun amateur ne peut commettre un pareil impair, qui ne tient pas compte, dans un contrat, du cas de force majeure”, estime le même responsable.
    Exemple de cas de force majeur, en cas d’irruption du volcan l’Etna en Sicile qui force la raffinerie à l’arrêt, Sonatrach a l’obligation de se procurer la quantité exigée ( 530 milles tonnes) des huiles de bases pour les fournir à Exxon.

    Ce qui intéresse justement la justice, selon le même responsable, c’est le contrat d’”offtake” (accord d’enlèvement) de 10 ans, l’un des points les plus importants du cahier des charges exigé par Exxon Mobil.
    A ces contrats de prestation et de vente de produits s’ajoute le contrat d’achat du pétrole brut saoudien, où la SRI a été soumise à un paiement d’avance de 15 jours pour toute commande alors qu’elle accepte de n’être payée qu’un mois après l’établissement de la facture de vente des produits pétroliers.

    Ces contrats ont été conclus alors que la SRI était censée préparer la reprise (Takeover) de la raffinerie sicilienne pendant que le processus d’acquisition de celle-ci était en cours en Algérie, notamment l’accord final. Comme si les décideurs de Sonatrach avaient la certitude que tous les intervenants en Algérie donneraient leur quitus pour cet achat.

    Et pour financer l’exploitation de sa raffinerie, Sonatrach a accordé à la SRI un prêt de un milliard d’euros, justifiant ainsi le qualificatif de “gouffre financier”.

    En même temps, la SRI a contracté un prêt auprès la société Arab Petroleum Investments Corp (APICORP) à un taux d’intérêt bas, et ce en contrepartie de l’achat du pétrole saoudien et de travaux de maintenance nécessaires à son exploitation. Basée à Dammam dans la province orientale de l’Arabie Saoudite, APICORP est une institution financière multilatérale de développement créée en 1975 en vertu d’un traité international entre les dix pays arabes exportateurs de pétrole.

    En fin d’exercice, la SRI a fini sa première année avec, en plus des différents prêts, un résultat déficitaire et une dette financière de plusieurs centaines de millions d’euros, 700 plus exactement. Entre le 1er décembre 2018 et le 31 décembre 2019, la raffinerie Augusta s’est endettée de deux milliards d’euros, ce qui signifie qu’elle a coûté, au total, trois milliards d’euros au Trésor public.

    Les deux responsables qui se sont succédé à la tête de la SRI et qui ont géré tous ces contrats ne sont autres qu’Ahmed Mazighi, en qualité de premier directeur de la SRI, et Abdelhamid Rais-Ali, en qualité de président du conseil d’administration.

    Il convient de rappeler que Ould Kaddour et les trois anciens vice-présidents mis en cause ont comparu le 11 septembre devant le juge d’instruction de la 4e chambre du pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) dans l’affaire de l’achat de la raffinerie d’Augusta alors qu’en juillet 2020, le tribunal de Bir Mourad Rais s’était autosaisi de l’affaire le premier. A ce jour, la justice n’a pas fourni de détails sur les chefs d’inculpation en raison, estime-t-on, de la complexité du dossier et des dessous qui sont en train d’être déterrés par les enquêteurs.

    Plusieurs dirigeants et responsables du groupe Sonatrach ont également été entendus par la justice, notamment les membres de l’ex-conseil d’administration du groupe Sonatrach, dont Omar Maaliou, ancien vice-président chargé de la commercialisation, qui a été en désaccord avec Ould Kaddour, Salah Mekmouche, ancien vice-président chargé de l’exploration et de la production, et Slimane Arbi-Bey, vice-président chargé de l’activité transport des hydrocarbures par canalisation.

    Par Slimane Ould Brahim

    Le Jeune Indépendant, 27/09/2021