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  • Algérie: La Hausse des prix du gaz, quel impact sur Sonatrach ?

    Algérie: La Hausse des prix du gaz, quel impact sur Sonatrach ?

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    La Hausse des prix du gaz met à mal l’Espagne : Quel impact sur la Sonatrach ?

    La crise du gaz s’installe. Un chiffre d’abord. Le taux de remplissage des stocks de gaz en Europe atteint en ce moment les 71%, contre 86 % en moyenne et en temps normal à cette époque de l’année. Et si l’on doit se fier aux toutes dernières informations, pour les pays de l’Union européenne, en France et en Espagne notamment, ainsi qu’au Royaume-Uni, c’est carrément le début de la panique eu égard à l’impact produit sur les ménages et les opérateurs économiques.

    Il n’en fallait pas plus pour faire monter de plusieurs crans l’inquiétude que suscite la hausse des prix du gaz : le géant russe Gazprom a refusé d’autoriser davantage de gaz en Europe via l’Ukraine pour octobre, suffisant pour faire grimper les prix de plus de 10% lundi pour les contrats à terme d’octobre alors que ceux de novembre ont augmenté de plus de 14% et les contrats à terme de décembre ont atteint un pic de près de 15%.

    Des hausses affolantes qui augurent désormais une crise du gaz. Celle-ci se dessinait depuis plusieurs mois, mais là, elle est en train de se matérialiser par des inquiétudes qui donnent des sueurs froides aux autorités des pays de l’Union européenne notamment, dans certains pays plus que d’autres, à l’instar de la France et l’Espagne.

    La décision de la Russie de maintenir les flux vers l’Europe à un niveau minimum signifie que le continent ne peut pas stocker avant les mois d’hiver, donc de quoi alimenter la flambée.

    Le tableau est clair : une grande partie de l’Europe se trouve actuellement dans un besoin urgent de gaz naturel dans un contexte de stocks inférieurs à la normale et d’une demande en forte hausse qui a entraîné une flambée des prix du gaz.

    Un exemple de ce qu’est en train d’induire cette crise : l’Espagne. Partenaire de l’Algérie dont elle dépend dans une forte proportion pour son alimentation en gaz, l’Espagne vit fébrilement la situation au point où, eu égard à la facture des ménages qui a grimpé de 30 % en une année à cause de la forte évolution du prix du gaz, l’État a décidé de renoncer provisoirement au prélèvement de certaines taxes pour alléger la facture des consommateurs et va réclamer aux énergéticiens une contribution exceptionnelle sur leurs bénéfices.

    Autrement dit, il s’agira de limiter de façon temporaire les bénéfices des compagnies elles-mêmes impactées par la montée des prix du gaz.

    L’escalade des prix du gaz sur les marchés concerne toutes les parties du monde, en Espagne l’impact a été plus immédiat pour les consommateurs espagnols parce que, contrairement à ce qui se passe dans les pays qui ont des tarifs aux consommateurs fixés sur six mois ou un an, en Espagne la facture reflète au jour le jour les prix du marché et accuse immédiatement les variations.

    Il reste à savoir maintenant si Sonatrach, un des fournisseurs de gaz les plus importants de l’Espagne, ne sera pas touchée d’une manière ou d’une autre par cette crise dans le sens où certains contrats pourraient être non pas remis en cause par les partenaires ibériques, mais verront ces derniers prendre langue avec la compagnie algérienne afin de débattre des contrats passés entre les deux partenaires, comme cela avait été déjà le cas au début de la crise sanitaire, lorsque Naturgy avait été happée par la baisse de revenus induite par la pandémie.

    Azedine Maktour

    Le Soir d’Algérie, 22/09/2021

  • Un milliardaire espagnol menace à nouveau l’Algérie !

    Un milliardaire espagnol menace à nouveau l’Algérie !

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    Le milliardaire espagnol Juan Miguel Villar Mir, propriétaire du groupe OHL, a proféré de nouvelles menaces contre l’Algérie et la Sonatrach, lui demandant de choisir entre un règlement à l’amiable de la question de la société Fertial à Annaba (est algérien) et autoriser le transfert de 200 milliards de DZD à titre de bénéfices, ou de recourir à l’arbitrage international dans les 6 mois.

    Un communiqué du groupe espagnol OHL, publié jeudi dernier à Madrid, précise que le groupe exige un règlement à l’amiable de la question de l’impasse dans laquelle se trouve la société Fertial à Annaba, dont la filiale de Sonatrach Asmidal détient 34% et 17% à l’homme d’affaires incarcéré, Ali Haddad, ou de recourir à l’arbitrage international dans les six mois.

    Selon le même communiqué, Juan Miguel Villar Mir a dénoncé le gel des comptes de Fertial par les autorités algériennes pendant plusieurs mois sans justifications claires, une mesure qui, selon lui, a entraîné l’impossibilité de payer les salaires des ouvriers et employés, ni d’acheter la matière première et payer les cotisations des fournisseurs, et selon lui, les employés et les ouvriers doivent actuellement à l’entreprise 12,3 millions de dollars en salaires résiduels.

    Le milliardaire espagnol Juan Miguel Villar Mir a accusé les autorités algériennes de l’avoir empêché de transférer des bénéfices à l’entreprise estimés à 14,8 millions de dollars (200 milliards de DZD), en plus de refuser des licences d’exportation des produits Fertial, dont les activités reposent à 80% sur les exportations.

    L’homme d’affaires espagnol Villar Mir a affirmé que la société Fertial, en raison de l’impasse dans laquelle elle se trouve, a subi des pertes d’environ 100 millions de dollars de chiffre d’affaires et a endommagé les relations avec le groupe norvégien GVM, qui est le principal client de la société, avec des importations d’engrais atteignant 80 $. millions par an.

    Le communiqué du groupe espagnol indique que les autorités algériennes souhaitent nationaliser et indirectement transférer la propriété de Fertial. Il a également accusé les autorités algériennes d’avoir violé l’accord conjoint de protection des investissements entre l’Algérie et Madrid.

    En mars 2019, OHL Group a conclu un accord avec Sonatrach pour racheter la part de la société espagnole estimée à 34 %, en plus de la part de l’homme d’affaires emprisonné Ali Haddad, 17 %, et ce au profit de la société « Asmidal » de Sonatrach.

    Cet accord fait suite à un accord qui l’a précédé quelques jours avant sa conclusion entre le groupe espagnol « OHL » et l’homme d’affaires Ali Haddad, qui prévoyait le rachat par Ali Haddad de la part du parti espagnol estimée à 49 %, pour devient actionnaire majoritaire de l’entreprise spécialisée dans la production d’engrais (Ammoniac) à hauteur de 66%, compte tenu de sa part de 17%.

    L’homme d’affaires emprisonné pour des affaires de corruption, Ali Haddad, avait acquis 17% de Fertial pour 45 millions d’euros en 2016.

    Le groupe « OHL » a constitué un casse-tête pour l’Algérie il y a des années en tant que plus grande entreprise étrangère qui a combattu des affaires d’arbitrage contre l’Algérie dans les secteurs de l’énergie et des travaux publics, comme il avait déjà combattu des affaires contre Sonatrach dans l’affaire du Centre international des conventions en Oran, réclamant 260 millions de dollars d’indemnisation, en plus du deuxième projet d’autoroute de contournement de la capitale Alger (Bouduaou Zeralda) contre l’Agence nationale des autoroutes automobiles.

    Ce groupe a également eu recours à l’arbitrage international contre l’Algérie, réclamant une indemnisation estimée à 200 millions d’euros (320 milliards de DZD), pour un projet de chemin de fer du Nord Annaba, Ramadan Djamel (Skikda, Est de l’Algérie), contre l’Agence nationale d’études et de suivi. d’Investissements Ferroviaires dénommés ANESRIF

    Echourouk online, 18/09/2021

  • Algérie – Hydrocarbures : Sonatrach sur la bonne pente

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    L’horizon semble s’éclaircir sur le front de la croissance des exportations, pour Sonatrach.
    Celle-ci table sur des revenus pétroliers se situant entre 30 et 33 milliards de dollars pour l’année 2021. Il s’agit là d’un résultat inespéré, vu les incertitudes de la conjoncture pétrolière. 
    Ces chiffres ont été annoncés mardi, 31 août, depuis Oran, par le PDG de la compagnie nationale, Toufik Hekkar, en marge d’une visite de travail à la raffinerie d’Arzew. Hakkar a ajouté que les revenus de l’entreprise dont les activités ont été impactées en 2020 par la crise sanitaire connaissent une «nette amélioration au cours de cette année. 
    La compagnie nationale a atteint l’équivalent des revenus de l’année 2020 en moins de 9 mois de l’année en cours. «Nous avons déjà réalisé, entre le début de l’année et le 21 août dernier, quelque 20 milliards USD, soit l’équivalant des recettes de toute l’année 2020», a-t-il précisé. 
    Il est vrai que 2020 a été une année difficile pour Sonatrach, avec un chiffre d’affaires à l’exportation estimé à 20 milliards de dollars, contre 32 milliards de dollars en 2019. Mais, avec le redressement des cours du brut enregistré au cours de 8 derniers mois, la croissance des exportations des hydrocarbures devrait s’accélérer. 
    En fait, les choses se sont nettement améliorées depuis le début l’année. Sur les cinq premiers mois de 2021, les exportations ont bondi de 45%, atteignant, en valeur, 12,6 milliards dollars. 
    L’entreprise a ainsi commencé à remonter la pente, après une très perturbée où l’effet de la pandémie de coronavirus a engendré une baisse des recettes de la compagnie. 
    Pour rappel, en 2020, Sonatrach tablait dans ses prévisions sur des revenus entre 24-25 milliards de dollars. 2020 est une année à oublier au plus vite. 
    Tout le monde s’en souviendra encore longtemps. 2020 a été une année durant laquelle, l’économie nationale était paralysée. 
    La croissance à l’export dans le secteur pétrolier a contribué cependant à la tirer vers le haut. En effet, L’économie a enregistré une reprise de la croissance au premier trimestre 2021 avec un bond remarquable du produit intérieur brut (PIB) de 2,3% sur un an, selon des statistiques rendues publiques, il y a quelques jours, par l’ONS. Or, sur toute l’année 2020, le PIB a baissé de 4,9%. 
    Cette hausse du PIB, l’économie nationale la doit à l’accroissement de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures qui a grimpé de 7,5% au premier trimestre 2021, contre une forte baisse de 13,3% à la même période de 2020. 
    Ce résultat est la conséquence de l’augmentation, en volume des exportations pétrolières et gazières, ainsi que des prix de l’or noir sur le marché pétrolier, à 61,7 dollars le baril au premier trimestre 2021 contre 52,2 dollars une année auparavant, soit une hausse de +18,1%. 
    Les augmentations de prix des hydrocarbures ont conduit à une hausse du déflateur de la valeur ajoutée des hydrocarbures de 11,9% au premier trimestre 2021 après la forte baisse de 19,3% au premier trimestre 2020, précise l’ONS. 
    La croissance de la production des hydrocarbures s’est également reprise. Mais, la reprise diffère d’une branche à l’autre. Elle a ainsi attient 22%, en ce concerne le pétrole brut, 68% le GPL et 5% le condensat. 
    La production a ainsi grimpé à 78 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) sur les cinq premiers de 2021 contre 75 MTEP à la même période de l’année écoulée. Il reste toutefois qu’une amélioration durable de la production dépendra en grande partie des investissements à consentir dans l’amont pétro-gazier.
    Par Younes Badi
    Reporters, 02/09/2021
  • Algérie : Sale temps pour les fuyards !

    Algérie, Abdelmoumen Ould Kaddour, corruption, Sonatrach, #Algérie

    par Maâmar Farah
    Ould Kaddour a été livré à la justice algérienne par les Émirats. Le décideur qui a décidé pour l’ancien P-dg de Sonatrach est le même qui a soufflé au roi de tendre la main aux Algériens.
    Et, ce faisant, le décideur qui décide a dû prévoir de s’occuper de tous les fuyards. Donc, ne soyez pas surpris si un avion venant de Rabat ou Marrakech débarque les prochains jours à Boufarik avec, à son bord, celui qui a insulté les patriotes et soutenu l’occupation du Sahara, du haut du… FLN ! Zornadji ou Drabki, il sera de la fête !
    Et il y a les autres qui se font payer par le Makhzen pour descendre en flammes l’Algérie sur les réseaux sociaux. Le décideur n’a pas encore décidé pour eux.
    M. F.
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  • Algérie : Un homme au cœur du système de rapine

    par A. Maktour

    Abdelmoumen Ould Kaddour, un nom intimement lié à quelques-uns des épisodes de la série de scandales qui ont éclaboussé la plus grande entreprise du pays. Des scandales dont le dernier en date, l’acquisition de la vieillotte raffinerie d’Augusta, est venu sceller un palmarès qu’il a même enrichi d’une condamnation pour espionnage au profit de puissances étrangères en novembre 2007.

    La longue et troublante aventure d’Abdelmoumen Ould Kaddour est donc arrivée à son terme avec son extradition consommée. C’est qu’il a accompli du parcours, l’homme auquel ont été confiées, entre mars 2017 et avril 2019, les destinées de la compagnie qui nourrit le pays bien que son casier judiciaire ne fût pas le plus banal de ceux de tous les malfrats de haut vol que l’Algérie ait connus. En fait, le nom d’Abdelmoumen Ould Kaddour est devenu familier aux Algériens lorsque avaient commencé à être divulgués les innombrables méfaits commis par Chakib Khelil à l’époque où celui-ci s’était approprié, entre 1999 et 2010, le ministère de l’Énergie tout en cumulant la présidence de Sonatrach.

    Le premier haut fait d’armes d’Ould Kaddour, sur lequel d’ailleurs tout n’a pas été encore dit, remonte à l’époque où il dirigeait la joint-venture Brown & Root – Condor, la fameuse BRC, née d’un accord entre Sonatrach et Haliburton.
    Tout autant que son «père spirituel» Chakib Khelil, l’homme au nom intimement mêlé aux grands scandales qui ont amoché l’image de Sonatrach, le patronyme Abdelmoumen Ould Kaddour est en effet apparu en grand dans l’affaire BRC qui, selon ce qui a été divulgué jusque-là, a de quoi laisser sans voix, tellement les révélations sont troublantes avec ses intrigues dignes d’un blockbuster d’espionnage et de malversations à coups de millions de dollars.

    Abdelmoumen Ould Kaddour, P-dg de BRC en 1993 avant d’en devenir le président du Conseil d’administration en 2005, s’était retrouvé dans un des «beaux rôles» d’un scénario dans lequel Sonatrach a servi en même temps de vache à traire et de moyen pour amasser indélicatement des fortunes. «Sonatrach a confié 27 projets à la société mixte Brown and Root Condor (BRC) pour un montant global de 73 milliards de dinars. Pour l’ensemble de ces projets, le gré à gré a été érigé en règle. Sonatrach a allègrement violé le décret présidentiel N° 02/250 relatif à la réglementation des marchés publics. Le client principal de BRC a en effet signé des contrats clés en main, confiant à la société l’étude du projet, l’acquisition des fournitures, la supervision et la réalisation jusqu’à la réception définitive», écrivait Le Soir d’Algérie dans une de ses éditions d’octobre 2006.

    Notre journal révélait encore : «En l’absence de bureau d’études indépendant chargé du suivi, les maîtres de l’ouvrage n’ont pas pu assurer le suivi des projets. Pire encore, les coûts sont fixés de manière forfaitaire et sans cahiers des charges. N’ayant pas la qualification requise, BRC a souvent eu recours à la sous-traitance. Souvent, son rôle s’est limité à faire l’intermédiaire. Pour certains projets, elle s’est octroyé des marges bénéficiaires atteignant 65% du coût global. Souvent, les prix ont été multipliés par 20. Une ‘’règle’’ souvent appliquée pour l’équipement des deux tours abritant le siège du ministère de l’Énergie. L’entreprise nationale a payé des sommes faramineuses pour leur ameublement. Petit exemple : pour l’acquisition d’une salle à manger, de quatre oreillers et d’un traversin, Sonatrach a été sommée de payer 64 500 euros…». D’effarantes révélations qui feront l’objet d’un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) à travers lequel il était rapporté : «Il est singulier qu’une entreprise mixte créée depuis une douzaine d’années et spécialisée à l’origine en engineering pétrolier se soit orientée vers la réalisation de projets d’infrastructures au profit exclusivement de deux clients.»

    Une histoire qui constitue un des hauts faits de la carrière d’Ould Kaddour avant qu’il clôture sa carrière par un autre coup, plus récent celui-ci, qui a alimenté un tas de soupçons : l’acquisition de la raffinerie d’Augusta, en Sicile, auprès d’Esso, la filiale italienne d’ExxonMobil. Une acquisition venue enrichir le patrimoine de Sonatrach qui ne s’imposait pas, selon des experts qui, depuis que l’affaire a été conclue vers la fin de l’année 2018, n’ont pas fini de remettre en cause et de l’opportunité de cet achat et des conditions contractuelles. Un de ces autres méfaits dont on saura peut-être le fin mot, comme ceux de quelques-unes des affaires qui ont contribué à faire traverser au groupe Sonatrach des périodes parmi les plus sombres de son existence.

    Azedine Maktour

    Le Soir d’Algérie, 05/08/2021

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  • Algérie – L’ancien PDG de Sonatrach, Ould Kaddour, extradé des Emirats

    Algérie, Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, corruption, #Algérie #Sonatrach

    Par Nassim Mecheri
    L’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a été extradé ce mercredi des Emirats arabes unis vers l’Algérie. L’avion transportant l’ancien patron de la compagnie pétrolière algérienne a atterri ce mercredi après-midi à l’aéroport d’Alger Houari Boumediène, les images de sa remise aux autorités algériennes ont été diffusée en direct sur la télévision nationale.
    Abdelmoumen Ould Kaddour a dirigé Sonatrach entre mars 2017 et avril 2019.
    En 2007, il a été incarcéré puis condamné pour « espionnage au profit de puissances étrangères » dans le cadre de l’affaire BRC. Mais il sera par la suite réhabilité et nommé à la tête de Sonatrach en mars 2017.
    Un mandat d’arrêt international contre l’ancien du groupe Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour principal accusé dans l’affaire de l’acquisition de la raffinerie Augusta a été lancé en février 2021. Il passera ce mercredi sa première nuit à la prison d’El Harrach deux ans après avoir fui le pays.
    Le Pôle pénal économique et financier avait ouvert une enquête sur l’affaire de la raffinerie d’Augusta, dans laquelle un mandat d’arrêt international a été émis contre l’ancien PDG de Sonatrach comme principal accusé.
    En juin dernier, les autorités émiraties avaient donné leur feu vert pour l’extradition de Ould Kaddour, arrivé à Abu Dhabi en provenance de la France en mars. Son nom figurant sur la liste des personnes recherchées par Interpol, il a été arrêté après son arrivée aux Emirats, mais il sera relâché sous caution en attendant que les documents justifiant la notice rouge (mandat d’arrêt) parviennent à la justice émiratie.
    L’acquisition par le groupe Sonatrach en 2018, pour un montant de plus de 700 millions de dollars, de la raffinerie d’Augusta en Sicile (Italie) a fait couler beaucoup d’encre.
    La transaction a en effet suscité une grande polémique, notamment concernant le montant déboursé pour l’acquisition d’une raffinerie vieille de sept décennies et pour laquelle ExxonMobil avait, en vain, cherché un acheteur depuis 2015, selon les spécialistes. La présentant comme une opportunité et « une bonne affaire », il a été surtout mis en avant le fait que la raffinerie allait traiter le brut algérien, comblant ainsi le déficit national en produits raffinés que le pays importait.
    L’argument n’a pas tenu la route longtemps, d’autant que la raffinerie était conçue pour des bruts de densités moyenne et lourde et non pour du brut léger de la catégorie de ceux que produit l’Algérie. Il faut donc acheter du brut chez un fournisseur tiers pour le raffiner.
    Des experts avaient alors émis des réserves et se sont opposés à cette transaction, exhortant même le gouvernement de l’époque de ne pas approuver la transaction, compte tenu du montant exorbitant auquel devait s’ajouter des sommes importantes à engager dans le cadre de sa mise en conformité avec les normes environnementales. Mais ce fut peine perdue car la transaction a finalement eu lieu.
    Pour situer les responsabilités dans l’acquisition par Sonatrach de la raffinerie d’Augusta, qualifiée de fiasco, la justice a ouvert le dossier en juillet 2020 et a placé sous mandat de dépôt , à ce jour, Ahmed Mazighi, vice-président des activités commerciales et Abdelhamid Ali-Rais, vice président du raffinage et de pétrochimie qui sont poursuivis pour dilapidation de l’argent public.
    Au mois de janvier dernier, la justice a encore convoqué d’autres responsables de Sonatrach, supposés être impliqués dans cette transaction.
    Au moins une dizaine de responsables de Sonatrach, dont d’anciens membres de conseil d’administration, ont été convoqués, en janvier dernier, devant le juge d’instruction près du tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger, dans le cadre de l’enquête sur la transaction ayant conduit à l’acquisition de la raffinerie d’Augusta en 2018.
    Une source chargée du dossier avait confié au Jeune Indépendant que les responsables convoqués étaient notamment les anciens membres de l’ex-conseil d’administration du groupe pétrolier ainsi que les dirigeants clefs dans le processus d’achat de la vieille raffinerie d’ExxonMobil.
  • EAU :  Abdelmoumene Ould Kaddour remis à l’Algérie

    EAU : Abdelmoumene Ould Kaddour remis à l’Algérie

    Selon Algérie1, qui cite la télévision publique des Emirats Arabes Unis, Abdelmoumene Ould Kaddour arrivera en Algérie dans les prochaines heures après la décision des autorités emiraties de remettre l’ancien PDG de Sonatrach.

    Abdelmoumene Ould Kaddour a été arrêté en mars par les autorités Emiraties qui ont pris, en juin, la décision de réponde au mandat d’arrêt international émis par les autorités algériennes.

    Ould Kaddour est poursuivie par la justice algérienne pour plusieurs affaires de corruption.

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  • Medgaz peut substituer le gazoduc qui traverse le Maroc

    Naturgy et Sonatrach augmentent de 25 % la capacité du gazoduc Medgaz.
    Tous deux sont les principaux actionnaires de l’infrastructure qui, à l’automne, fournira à l’Espagne 10 milliards de m3 de gaz algérien.

    Le gazoduc Medgaz, qui fournit du gaz à l’Espagne depuis l’Algérie, augmentera sa capacité de 25% (2 milliards de m3) à partir du quatrième trimestre de cette année, selon l’accord signé aujourd’hui à Oran (Algérie) par le président de Naturgy, Francisco Reynés, et le président de Sonatrach, Toufik Hakkar.

    L’expansion a nécessité un investissement d’environ 73 millions d’euros et l’installation d’un quatrième turbocompresseur pour porter la capacité à 10 milliards de m3 par an. Une fois l’extension opérationnelle, 25 % de la consommation espagnole de gaz naturel passera par ce gazoduc.

    Medgaz est responsable de la conception, de la construction et de l’exploitation du pipeline en eau profonde reliant l’Algérie à l’Europe via l’Espagne. La société algérienne Sonatrach, qui détient 4 % de Naturgy, est le propriétaire et l’exploitant du gazoduc reliant les champs gaziers de Hassi R’Mel à Beni Saf, sur la côte algérienne, où il se raccorde à Medgaz. Le gazoduc Medgaz se raccorde à Almeria au réseau de transport espagnol.

    Le projet a été attribué en 2006 par l’État algérien pour une période de 35 ans (jusqu’en 2041), prolongeable de 15 ans.

    Fin 2019, Naturgy a transformé sa participation de 14,95 % dans Medgaz en une participation stratégique de 49 %, après le rachat à Mubadala (Cepsa) de 34,05 % par le biais d’une entité ad hoc (SPV). Par la suite, en mars de l’année dernière, la société a conclu avec BlackRock l’entrée de ce dernier dans le SPV.

    Ainsi, Medgaz est actuellement détenu par Sonatrach (avec une participation de 51%) et Naturgy (avec les 49% restants, par le biais de la SPV dans laquelle BlackRock participe) et il existe un accord d’actionnaires qui leur donne le contrôle conjoint du pipeline.

    Après une décennie de fonctionnement ininterrompu et un investissement initial de plus de 1 000 millions de dollars, l’entrée en service de l’extension de Medgaz renforce la sécurité de l’approvisionnement de l’Espagne, car il s’agit d’une infrastructure clé pour le transport du gaz naturel.

    Le président de Naturgy, Francisco Reynés, a déclaré que cette infrastructure « renforce la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel de notre pays, en tant qu’élément essentiel pour apporter sécurité et stabilité au processus de transition écologique et de décarbonisation. Après une décennie d’activités ininterrompues, Medgaz est un succès en termes d’exploitation et de collaboration avec un partenaire stratégique tel que Sonatrach ».

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  • Algérie: Accord de partenariat entre Sonatrach et Pertamina

    L’entreprise algérienne Sonatrach et l’entreprise indonésienne Pertamina signent un accord pour renforcer leur partenariat

    ALGER, 28 juin (Reuters) – La compagnie pétrolière et gazière algérienne Sonatrach a signé lundi un protocole d’accord avec la compagnie indonésienne Pertamina pour renforcer la coopération dans les projets en amont, a déclaré la compagnie nationale du pays d’Afrique du Nord.

    Le mémorandum prévoit également une coopération dans le domaine du transport maritime de pétrole brut et de gaz de pétrole liquéfié (GPL), ainsi que dans celui des énergies renouvelables, a précisé Sonatrach dans un communiqué.

    L’Algérie, membre de l’OPEP, a approuvé fin 2019 une nouvelle loi sur l’énergie offrant des incitations aux investisseurs étrangers, notamment en allégeant la charge fiscale. Elle visait à améliorer la production et les exportations, qui ont chuté ces dernières années en raison de la hausse de la consommation intérieure et du manque d’investissements étrangers.

    Reuters, 28 juin 2021

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  • Libye: L’Algérie répare la Centrale d’Al-Khums

    Amélioration attendue de l’électricité en Libye après l’accord d’approvisionnement algérien

    Une activité remarquable est enregistrée par la Compagnie générale d’électricité de Libye (GECOL) ces jours-ci, dans le cadre de l’entretien des infrastructures du réseau et des centrales électriques, alors que certains accords internationaux sont entrés en vigueur, dont celui avec l’Algérie signé fin mai par le Conseil des hommes d’affaires.

    Dans une déclaration faite au journal Al-Nahar par le directeur de la société publique algérienne Sonelgaz, Chahid Boulkhras, son administration se prépare à fournir à la Libye 256 mégawatts, et la mise en œuvre du plan commencera cet été, tandis que le service comprendra des mesures d’accompagnement, notamment la réhabilitation des réseaux de transport d’électricité et la maintenance des centrales, y compris les pièces de rechange.

    Les observateurs ont qualifié de « réussie » l’expérience algérienne dans le domaine de l’énergie en Libye, après qu’une équipe technique ait réussi, en novembre dernier, à réparer la centrale d’Al-Khums et à connecter deux de ses unités au réseau général.

    Selon la déclaration, des accords ont été conclus pour la formation et le développement du personnel technique libyen, et il est prévu de conclure de nouveaux contrats de partenariat dans le domaine de l’énergie, au cours de la période à venir.

    En ce qui concerne la station de gaz de Misurata, la Compagnie générale d’électricité a annoncé le début des travaux du consortium formé par les sociétés turques « ANKA » et allemandes « Siemens », sur la centrale électrique, qui devrait entrer dans le réseau général avant l’été 2022, avec une capacité de production de 650 mégawatts.

    Ces derniers jours, le nombre d’heures de délestage a augmenté progressivement par rapport au début du mois, pour atteindre six heures.

    Cela s’est produit selon les données publiées par le GECOL, dans un contexte de consternation de la population en raison de la persistance de la crise des coupures de courant, malgré les milliards de dollars dépensés ces dernières années.

    Channel 218TV, 21 juin 2021

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