Étiquette : Sonatrach

  • L’Algérie face au jackpot Libyen

    Tripoli déboursera 135 milliards de dollars pour la reconstruction du pays

    La présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, traduit le soubassement politico-diplomatique de ce rendez-vous.

    Brahim TAKHEROUBT

    Plus qu’une simple formalité dans la coopération bilatérale entre les deux pays, le Forum économique algéro-libyen qui s’ouvre ce matin à l’hôtel El Aurasssi, revêt une importance capitale pour l’Algérie. La présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, en plus de son collègue du Commerce, Kamel Rezig, traduit le soubassement politico-diplomatique de ce rendez-vous, auquel participe du côté libyen, Mohamed Al-Hawij, ministre de l’Economie et du Commerce. Les nouvelles autorités de transition libyennes, installées en février dernier, ont vite fait d’afficher leurs ambitions: celles de la reconstruction du pays en mettant sur le tapis la colossale somme de 135 milliards de dollars. Et c’est la course vers le nouvel Eldorado. La capitale libyenne a connu depuis ces dernières semaines, un ballet diplomatique sans précèdent. L’Algérie restera-t-elle indifférente face au jackpot libyen? C’est l’un des objectifs même du forum qui s’ouvre ce matin, à Alger. Les opportunités qu’offre le marché libyen sont nombreuses et constituent un test grandeur nature pour l’Algérie qui a définitivement décidé de s’ouvrir au marché africain. Tous les segments d’ouverture économique commerciale seront mis à l’épreuve du terrain dans ce marché libyen. Aux entreprises algériennes de démontrer leurs capacités et aux autorités d’afficher leur volonté. C’est sur le terrain énergétique que l’Algérie semble la mieux avancée. Au tout début de ce mois de mai, la Société nationale libyenne du pétrole, «Libyan National Oil Corporation», (NOC) a appelé le Groupe Sonatrach à contribuer à la reconstruction et à l’entretien des champs et des ports pétroliers et des programmes de forage en Libye. Doué d’une expertise et fort d’une expérience de plusieurs années, le groupe Sonatrach peut en effet, s’imposer dans plusieurs créneaux.

    La demande de l’entreprise libyenne est intervenue lors d’une rencontre qui a réuni à Alger le président-directeur général du Groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, avec une délégation de la Libyan NOC dirigée par Mustafa Abdellah Sanallah, président du conseil d’administration.

    Il a été également convenu de la mise en place de programmes de jumelage avec leurs homologues des sociétés de services relevant de la NOC, à l’instar de la Société nationale libyenne pour le forage et l’entretien des puits. Les deux parties ont également examiné la possibilité pour la Sonatrach de reprendre ses activités en Libye, en parachevant ses engagements contractuels dans le bassin de Ghadames. Mais le domaine énergétique n’est qu’un détail dans l’immense chantier libyen qui devrait attirer en masse les investissements étrangers.

    Une providentielle bouée de sauvetage et un débouché majeur, post- Covid-19 pour nombre de pays étouffés par la pandémie comme l’Egypte, la Tunisie ou l’Italie. Mais la guerre sera féroce entre les grands mastodontes, dont la Turquie, la France et la Chine pour se positionner sur le colossal marché de la reconstruction libyenne.

    En pole position, et premier bénéficiaire du «grand gâteau libyen», la Turquie attend naturellement un retour d’ascenseur. C’est, en effet, Ankara, qui a aidé les forces de Tripolitaine à repousser l’offensive du maréchal Haftar. Le 12 avril dernier, le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, a effectué une visite de deux jours à Ankara où il a officiellement annoncé que la Turquie et la Libye maintiennent l’accord de 2019 fixant les frontières maritimes entre les deux pays. Grâce à cet accord, la Turquie peut justifier ses activités d’exploration gazière dans des zones maritimes revendiquées aussi par la Grèce.

    Sur un autre plan, la reconstruction de la Libye est un sujet clé pour les Occidentaux, puisque la Libye se situe sur la «route centrale» très fréquentée par les migrants subsahariens pour rejoindre l’Europe. Sans compter que la Libye est le deuxième producteur de pétrole d’Afrique, elle détient les plus importantes réserves prouvées du continent et les neuvièmes au niveau mondial. Un vrai Eldorado post-Covid-19.

    L’Expression, 29 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Libye, économie, commerce, Sonatrach, Libyan NOC, pétrole,

  • Algérie / Les mamelles du Trésor public (Edito du Quotidien d’Oran)

    par Abdou BENABBOU


    Fidèle à sa tradition et à son sacerdoce de respecter les opinions contradictoires, Le Quotidien d’Oran a publié dans son édition de jeudi dernier un avis d’un contributeur occasionnel à propos de l’ancien PDG de Sonatrach, Ould Kaddour. L’ex-patron est actuellement aux prises avec de sérieux démêlés judiciaires. Il s’est avéré, selon des faits prouvés par les enquêteurs et la justice algérienne qui détiennent des preuves irréfutables, que l’opinion publiée contenait des contrevérités qui n’offraient aucun crédit à son contenu.

    D’abord l’affaire Ould Kaddour n’a pas un seul brin de politique contrairement aux déductions hâtives de l’écrit. La demande d’extradition formulée par la justice algérienne repose dans sa totalité sur des actes répréhensibles relevant du droit commun. Ceux qui sont au fait du lourd dossier révèlent que l’ancien grand responsable est coupable de rapine et de détournement, sans commune mesure avec l’entendement, qui lui ont permis d’être à la tête d’une colossale et indue fortune. Les faits dévoilés indiquent qu’il ne s’est pas contenté de se servir mais qu’il a aussi graissé la patte à tout son entourage. Au vu des nouveaux éclairages donnés sur la personne, du contenu du dossier qui l’incrimine et des éléments à charge, le personnage serait haut en couleur et que son fils ait pu tirer le lait des mamelles de Sonatrach, donc du Trésor public, n’est pas anodin.

    Il apparaît que le reste n’est que spéculations susceptibles de laisser planer des doutes sérieux sur leur formulation pour s’interroger sur les vrais motifs et les intentions de leur contenu.

    La deuxième contrevérité concerne sa mise en liberté qui n’est que provisoire. Contrairement à ce qui a été écrit, il n’a à aucun moment bénéficié d’une largesse particulière de la part des autorités judiciaires émiraties mais il a été bel et bien soumis comme le veulent les procédures de leur pays à déposer une très forte caution pour éviter le cachot.

    L’affaire suit toujours son cours et il est indiqué que d’autres éléments à charge contre l’ex-PDG de Sonatrach, tous relatifs à la malversation et à la grande corruption, seront dévoilés à l’opinion publique pour que la réalité sur le personnage soit parfaitement connue.

    Le Quotidien d’Oran, 3 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Ould Kaddour, Sonatrach, malversation, corruption,

  • Algérie : La justice traque les suppôts de la Issaba

    OULD KADDOUR, CHAKIB KHELIL, BOUCHOUAREB, BELKECIR ET ZITOUT AND CO : La justice traque les suppôts de la Issaba

    Le sulfureux Abdelmoumen Ould Kaddour, ancien P-DG du géant pétrolier Sonatrach, arrêté samedi à Dubaï en provenance de Paris, reste en instance d’extradition vers l’Algérie, pour rendre des comptes à la justice pour les graves torts causés au Trésor public, notamment dans ce qu’il est convenu d’appeler le scandale de la raffinerie d’Augusta, dont il est le principal concepteur.

    Ce dernier qui était un soutien de poids pour le clan Bouteflika n’aurait dû jamais prendre la direction de la Sonatrach, lui qui avait été condamné pour une charge lourde, l’espionnage économique dans le cadre de l’affaire BRC (Brown Root and Condor). Et malgré un casier judiciaire chargé et une condamnation infamante, il fut bombardé patron de la plus grosse firme pétrolière algérienne.

    En mai 2018, alors que tous les experts du secteur des hydrocarbures avaient crié au scandale, l’homme-lige du clan Bouteflika, affirmait que Sonatrach venait de réaliser l’affaire du siècle en rachetant auprès d’Esso Italiana une filiale du groupe américain ExxonMobil, la Raffinerie Augusta en Italie. Il avait soutenu que cette opération est plus rentable que la réalisation d’une raffinerie à Hassi Messaoud pour un coût de 3 à 4 milliards de dollars. Mais en réalité il avait déboursé de l’argent pour s’offrir un tas de ferraille pour une raffinerie dépareillée. Alors que la maintenance du complexe avait ruiné son propriétaire, Ould Kaddour lui offre une solution tombée du ciel en achetant cette station et ses oléoducs.
    Ould Kaddour ne devait jamais accéder à un poste aussi sensible en raison des casseroles qu’il trainait, mais sa proximité avec le clan Bouteflika lui a permis de revenir, en seigneur, à la direction de la Sonatrach.

    Les maillons de la chaîne

    Cette affaire nous renvoie aux dossiers Sonatrach 1 et 2, et dans lesquels est cité nommément l’ancien ministre des hydrocarbures, Chakib Khelil. Dans le cadre de l’enquête diligentée il y a quelques années par le parquet d’Alger, le magistrat instructeur, l’actuel ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, alors procureur général près la cour d’Alger, avait émis en 2013 un mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil. L’accusé qui faisait partie du cercle très rapproché de l’ancien Président avait alors fui le pays, le temps de permettre à l’ancien garde des Sceaux, Tayeb Louh, de trouver la parade pour invalider le mandat émis par la justice.

    Ce qui fut fait en arguant un vice de forme, permettant ainsi à Chakib Khelil de revenir au pays et de se lancer dans une véritable campagne de séduction des zaouïas en se posant, pour la « Issaba », comme une alternative en cas de retrait de Bouteflika pour la course à un cinquième mandat. Ce plan fut éventé grâce au Hirak du 22 février 2019. Aujourd’hui, l’homme est sous la menace d’un mandat d’arrêt international qui pourrait être délivré par la justice algérienne tant son nom est cité dans plusieurs affaires et scandales de corruption.

    La justice a également condamné l’ancien ministre de l’industrie, Abdeslam Bouchouareb et émis, à son encontre, un mandat d’arrêt international. Ce dernier, cité à comparaitre dans l’affaire du montage des véhicules et plusieurs autres affaires, a quitté le pays depuis la chute de l’ancien Président et ses relais. Plusieurs autres noms d’acolytes de la Issaba pourront bientôt faire face à la justice algérienne.

    Le général Ghali Belkecir et son épouse, l’ancienne présidente de la cour de Tipaza, qui avaient mis en place une justice parallèle avec le soutien de Tayeb Louh, en fuite à l’étranger, pourraient un jour revenir au pays pour répondre des lourdes charges qui pèsent sur eux.

    C’est dans la même veine que des mandats d’arrêt international ont été lancés, ce dimanche, contre Zitout, Hichem Aboud, Amir Dz et le gendarme déserteur Mohamed Abdallah, s’inscrivent d’ailleurs dans la nouvelle dynamique de la justice algérienne qui veut faire payer ceux qui ont voulu attenter à la stabilité du pays et de le ruiner, d’avilir le peuple par leurs pratiques maffieuses, et surtout osé mettre le pays et ses richesses au seul service de la Issaba et ses relais.
    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 24 mars 2021

    Tags : Algérie, justice, Zitout, Hichem Aboud, Amir Dz, Mohamed Abdallah, Abdelmoumen Ould Kaddour, Sonatrach, Augusta, Bouteflika, Chakib Khelil, Tayeb Louh, Ghali Belkecir, Issaba,



  • Algérie : Fin de cavale pour Abdelmoumen Ould Kaddour. Il a été arrêté à Dubaï

    ARRÊTÉ, HIER, À L’AÉROPORT DE DUBAÏ EN PROVENANCE DE PARIS : Fin de cavale pour Abdelmoumen Ould Kaddour

    En fuite à l’étranger depuis l’été 2019, l’ancien P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour est tombé, hier matin, dans les filets de la police des frontières de l’aéroport international de Dubaï. Il n’a fallu que 20 jours de l’annonce du mandat d’arrêt international lancé à son encontre par la justice algérienne pour que le responsable direct du scandale de l’acquisition de la raffinerie d’Augusta soit arrêté.

    L’information tient à plusieurs sources concordantes qui, somme toute, rapportent que l’ancien patron du groupe pétrolier national (mars 2017-avril 2019), a été appréhendé à l’aéroport de la capitale économique des Émirats arabes unis. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, dont le nom a été cité en tête d’affiche dans l’affaire d’acquisition scabreuse de la raffinerie italienne –dossier instruit par le pôle pénal financier de Sidi M’hamed, à Alger- Ould Kaddour allait rejoindre, par escale, le sultanat d’Oman en provenance de Paris.

    Après vérification d’usage, les services de la PAF de l’aéroport de Dubaï ont reconnu l’identité du voyageur VIP comme figure recherchée par les services de sécurité algériens. En conséquence de quoi, l’homme en cavale a été appréhendé sur place. À présent, l’on s’attendrait à ce que les autorités émiraties livrent la personne arrêtée à la justice algérienne.

    Limogé en avril 2019 à la tête de Sonatrach, Ould Kaddour, lui qui avait dû sentir le coup venir pour des faits qu’il se reprochait, avait quitté le territoire national pour fuir la justice. Et pour cause, étant premier responsable du rachat de la raffinerie d’Augusta, un complexe vieux de 70 ans et racheté à plus de 700 millions de dollars, il savait qu’il allait finir par y être rattrapé.

    Le 24 février 2021, depuis Hassi R’mel, le premier ministre avait confirmé l’ouverture d’une enquête sur cette grossière affaire et dont le premier responsable était sous le coup d’un mandat d’arrêt lancé par le tribunal de Sidi M’hamed. Affaire à suivre …
    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 21 mars 2021

    Tags : Algérie, Abdelmoumen Ould Kaddour, Sonatrach, Augusta,


  • Algérie : Sonatrach dénonce des tentatives de plagiat de sa page Facebook

    par R.N.


    La Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a dénoncé jeudi, dans un communiqué, les tentatives de plagiat de son site Facebook, qu’elle a qualifiées de «pratiques malhonnêtes et délictueuses», assurant qu’elle a pris des mesures coercitives à l’encontre de ces «sites imposteurs».

    «Le site Facebook de Sonatrach fait l’objet ces derniers temps de plus en plus de grossières tentatives de plagiat et usurpation d’identité visuelle de la part de pages d’origine inconnue se proclamant émanant de Sonatrach , en adoptant le logo, les couleurs et même le contenu de l’Entreprise», a avisé le groupe dans son communiqué publié sur sa page officielle facebook.

    Il a, dans ce cadre, affirmé qu’il n’existe qu’une seule et unique page Facebook officielle de Sonatrach et celle-ci est naturellement enregistrée sur la plateforme numérique et dûment protégée par la réglementation y afférente, ce qui exclut de facto toutes les autres pages Facebook de reprendre la charte graphique de Sonatrach pour leurs publications.

    Tout en dénonçant ces «pratiques malhonnêtes et délictueuses», Sonatrach informe les sites concernés ainsi que l’opinion publique qu’elle a pris «les mesures coercitives de rigueur à l’encontre de ces sites imposteurs qui portent un grave préjudice à l’image de marque et à la crédibilité de Sonatrach».

    Le Quotidien d’Oran, 20 mars 2021

    Tags : Algérie, Sonatrach, plagiat, Facebook,

  • Algérie : Chakib Khelil est au cœur de la corruption (Wikileaks)

    WIKILEAKS. RÉVÉLATION D’UN RESPONSABLE DE BP

    Chakib Khelil est au cœur de la corruption

    Les diplomates américains n’ont pas de mots assez durs pour qualifier le comportement de l’ancien ministre de l’Energie dans la gestion de Sonatrach. Ils affirment, crûment, que Chakib Khelil était au «centre de la corruption» de la compagnie nationale d’hydrocarbures.

    Dans un mémo daté du 21 février 2010, l’ancien ambassadeur David Pearce rapporte que «ni l’enquête sur la corruption ni le conflit politique qui peut se cacher derrière le scandale ne peuvent se résoudre rapidement, à cause des lenteurs de prise de décision du président Bouteflika».
    Dans une discussion avec Akli Brihi, représentant de British Petroleum, il a été souligné que Khelil était «responsable de la culture de corruption à Sonatrach».

    Le diplomate américain pointe du doigt le rôle de Reda Hemche, un parent de Chakib Khelil (dont Brihi a déclaré être un neveu, mais dont d’autres ont affirmé qu’il était un cousin) dans les actes de corruption. Le représentant de British Petroleum croit savoir que Mohamed Meziane, ancien PDG de Sonatrach, avait signé de nombreux contrats sous la contrainte. «Brihi, est-il écrit, a indiqué que M. Khelil avait fait un excellent travail en tant que ministre jusqu’à l’amendement de la loi sur les hydrocarbures de 2006». De l’avis du dirigeant de BP en Algérie, Khelil, frustré de ne pas pouvoir libéraliser le secteur, aurait décidé de «rejoindre le système».

    Selon ses dires, ce fut après 2006 que Chakib Khelil a installé Hemche et a remplacé des experts compétents et de haut niveau par les «oui-oui»(sic !). S’appuyant sur une conversation avec Akli Brihi, représentant de British Petroleum et Armando Gallego, directeur général de la compagnie ConocoPhillips, l’ancien ambassadeur américain à Alger rapporte que les pratiques de corruption étaient plus liées avec les sociétés de services – à l’exemple de l’entreprise italienne Saipem – et non pas avec des compagnies pétrolières. «La société de services soumettrait une facture gonflée et payait directement des membres de Sonatrach», est-il noté. Il en est ainsi, selon Akli Brihi, du contrat d’un milliard de dollars conclu avec cette société relatif au projet d’Arzew GNL ainsi que du contrat de construction de la nouvelle ville de Hassi Messaoud passé avec la société canadienne Lavalin.

    Brihi considère qu’il n’était pas impossible que des entreprises américaines soient impliquées dans ce genre de transactions, mais elles restent prémunies par les contraintes juridiques du Foreign Corrupt Practices Act.Le patron de BP, qui se montre décidément très loquace, estime que le président Bouteflika était un homme intelligent mais qui ne sait pas écouter. «L’énergie n’étant pas son domaine de compétence, explique-t-il, il a abandonné ces questions à Khelil, qui a été l’unique conducteur de la politique énergétique de l’Algérie.»

    Amel Blidi

    El Watan, 7 sept 2011

    Tags : Algérie, Wikileaks, Sonatrach, Chakib Khélil, corruption,