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  • France-élections: Le glaive des législatives

    France-élections: Le glaive des législatives

    France-élections: Le glaive des législatives -France insoumise, sondages, Emmanuel Macron, Rassemblement national, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon,

    La remontée spectaculaire du candidat de la France insoumise dans les sondages d’avant le premier tour de la présidentielle et son résultat donnent le ton des prochaines législatives qui, prédisent certains observateurs, vont constituer la vraie surprise de cette année électorale. Ni la République en Marche d’Emmanuel Macron ni le Rassemblement national de Marine Le Pen ne sont assurés, pour l’instant, de l’emporter avec une majorité parlementaire qui soutiendra leur action gouvernementale. Macron, propulsé par des forces centrifuges en 2017 et surprenant tout son monde, avait bénéficié de l’effet nouveauté pour arracher cette majorité mais sa formation politique, cinq ans plus tard, reste mal implantée sur l’ensemble du territoire.

    En face, l’extrême droite, diabolisée par son propre programme mais avec un électorat en plein essor, n’est jamais parvenue à entrer en force au Parlement. Du coup, les voilà tous deux à la peine pour ce qui est de disposer d’un crédit parlementaire adéquat pour pouvoir mener la politique voulue à leur guise. Suffrage uninominal majoritaire à deux tours, les législatives ne connaissent pas la proportionnelle et restent une élection couperet qui aura lieu les 12 et 19 juin prochain et donnera à la France 577 députés dont le mot reste décisif face aux sénateurs, en cas de désaccord pour l’adoption d’une loi. Elles auront pour caractéristique le fait que le vote de barrage auquel appellent nombre de partis et de dirigeants de gauche comme de droite, pour le second tour de la présidentielle, n’a pas lieu d’être et que les électeurs choisiront leur élu en fonction de critères autrement plus immédiats et plus proches de leur réalité.

    Le pari tient, d’ores et déjà dans la capacité de Macron comme de Marine Le Pen à élargir le spectre des alliances, à l’heure cruciale des investitures.

    Au soir du 1er tour, Macron a fait du pied aux électeurs de la gauche en leur assurant qu’il est «prêt à inventer quelque chose de nouveau pour rassembler les convictions et les sensibilités diverses afin de bâtir avec eux une action commune». Mais, pour la France insoumise qui reste sourde à l’appel de nombreux socialistes en faveur d’une «union des forces de gauche», ce sera l’occasion d’ «imposer une cohabitation». Signe que la concurrence de légitimité politique est, désormais, ouverte et que le résultat de la présidentielle pourrait bien être remis en cause.

    Chaabane BENSACI

    L’Expression, 14/04/2022

  • France: Des candidats incapable de décoller dans les sondages

    Tags : France, élections présidentielles, sondages, Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, France: Des candidats incapable de décoller dans les sondages

    Incapable de décoller dans les sondages, de nombreux candidats de la gauche française à la prochaine élection présidentielle lancent des propositions qui, pensent-ils sûrement, vont accaparer l’intérêt de la presse et pourquoi pas relancer leurs campagnes auprès du public. C’est ainsi que Yannick Jadot veut supprimer totalement l’exploitation de l’énergie nucléaire en France ou encore que Anne Hidalgo réfléchirait à l’instauration des 32 heures de travail par semaine. Dimanche, c’était au tour d’Arnaud Montebourg de tenter de présenter sa proposition choc. Invité dimanche midi au «Grand Jury» RTL-LCI-Le Figaro, Arnaud Montebourg a ainsi proposé de bloquer temporairement les transferts d’argent privé, via Western Union, vers les pays qui «refusent de reprendre leurs immigrés clandestins présents sur le territoire français».

    La proposition a créé un vif émoi à gauche de l’échiquier politique, à commencer par son concurrent dans la course à l’Élysée, Jean-Luc Mélenchon. «Montebourg, ce serait une erreur cruelle d’interdire les transferts de salaires vers la famille au pays d’origine au nom des mauvaises actions des gouvernements», a-t-il jugé sur Twitter. «Reconnaissez l’erreur. Il y a assez d’angoisses comme ça. Ne passez pas sur ce terrain glauque», lui a demandé le candidat de La France Insoumise. «Singer les idées abjectes et stupides de l’extrême droite pour espérer se faire remarquer. Posture vaine et délétère, qui alimente la course au pire. Montebourg n’a-t-il rien de mieux à faire que de jouer le rantanplan du zemmourisme ?», a également raillé le député LFI, Bastien Lachaud.

    «Quand La Remontada se fait à droite, vraiment à droite», a déploré le député Matthieu Orphelin, porte-parole du candidat écologiste Yannick Jadot pour la présidentielle, en référence au slogan de l’ancien ministre. Un soutien inattendu a en revanche «défendu» le candidat de la Remontada : Eric Zemmour. «En panne d’idées, Arnaud Montebourg a regardé en replay les vidéos de ma chaîne YouTube. Bravo Arnaud», l’a-t-il félicité.

    Dans une de ses vidéos face caméra, le pas-encore-candidat à la présidentielle proposait en effet lui aussi de «bloquer les transferts de fonds des travailleurs immigrés». Il y voyait un «moyen de pression pour obliger les pays à reprendre leurs immigrés».

    Toutefois, plus sur le plan technique que sur le plan moral, cette mesure serait très difficile à mettre en place car au final assez simple à contourner. Reste à voir si néanmoins cette proposition séduira des électeurs ou si le candidat de gauche continuera à stagner autour des 3 % d’intentions de vote.

    Fouzia Mahmoudi

    Le jour d’Algérie, 09/11/2021

    #France #Sondages #Elections_présidentielles #Arnaud_de_montebourg #Macron #Anne_hidalgo #Jean_luc_melenchon

  • La popularité de Macron en chute libre

    La popularité de Macron en chute libre. Il est rattrapé par les questions brûlantes inquiétant la société française en général et les électeurs en particulier.

    En retrouvant le niveau de sa cote de popularité au début de la pandémie sanitaire, après avoir perdu quatre points, selon un dernier sondage, le président Emmanuel Macron est rattrapé par les questions brûlantes inquiétant la société française en général et les électeurs en particulier, lui qui ces derniers mois s’est focalisé sur les questions intéressant l’électorat de l’extrême droite, pour s’assurer des voix, à la présidentielle.

    La chute de la cote de popularité du locataire de l’Elysée dont fait part le récent sondage de BVA pour Orange et RTL révèle selon des réactions et les lectures faites sur les résultats du dit sondage, la dégradation inquiétante des conditions socio-économiques des français, qui s’est manifestée bien avant la pandémie de la covid19, avec le mouvement des gilets jaunes, et que la situation sanitaire a aggravé davantage. Si pour certains experts qui se sont exprimés sur le sondage qui explique le recul de la popularité de Macron et de son Premier ministre, en raison des reproches qui leur sont faits, dont le non traitement des questions brûlante de la vie sociale, à l’origine de la « paupérisation des classes moyennes » et de l’appauvrissement davantage des couches déjà pauvres ou en difficultés, d’autres indiquent que l’abstention à la prochaine présidentielle sera le candidat difficile à dépasser. Alors que le sondage fait état de 74% de Français qui estiment que leur pouvoir d’achat a baissé ces dernières années, 43% pensent qu’il a beaucoup chuté ce qui met à mal la mise en avant du bilan sur les questions sociales et économiques du locataire de l’Elysée, Emmanuel Macron, s’il venait à se présenter pour la présidentielle prévue au printemps prochain.

    Autres statistiques qui révèlent le décalage entre ce qui intéresse les espaces politico-médiatiques et les préoccupations de la majorité des citoyens, celles indiquant que 73% des sondés ne veulent pas voir celui sur lequel les médias se focalisent, en l’occurrence Eric Zemmour, se présenter à la présidentielle 2022, ce qui est aussi un message au locataire de l’Elysée qui a endossé les questions de l’extrême droits, pensant donner un souffle à sa cote, qui après ses dernières sorties médiatiques, sur des questions ne figurant pas au premier plan des préoccupations des français, lui a encore fait perdre quatre points, selon le sondage en question.

    Pour des observateurs de la scène politique française, la présidentielle française en vue sera porteuse de surprises, non seulement en ce qui concerne ceux ou celles fait sont ou vont être de la course, mais sur ce qu’elle aura à révéler notamment sur le déphasage existant entre la classe politique et les français, particulièrement les jeunes, qui ne reconnaissent pas ni dans le discours politique ambiant ni dans l’offre politique. Le sondage qui fiat état que 45% des français, affiche fermement son opposition de voir, Eric Zemmour, produit du monde politico-médiatique, pour occuper et distraire la galerie, en vue de l’occultation des questions préoccupant la société française, la retraite, le chômage, la hausse des prix de l’électricité, la perte d’emploi, la précarité de l’emploi, les licenciements, ect…

    Des questions auxquelles les plateaux des chaînes privés françaises esquivent, en faveur des questions de l’agenda politique de l’extrême droite, sécurité, l’immigration, ect, reprises fortement aussi par la droite, dont le président Emmanuel Macron, sur fond de son bilan à l’Elysée, non satisfaisant pour ceux et celles qui l’ont élu sur ses engagements d’amélioration de la vie socio-économique des français et les question environnementales, ces dernières figurent faut-il le noter en tête de liste des attentes de la jeunesse française.

    Les mouvements de grèves annoncés ou observés, dont celui du secteur de la SNTF, l’augmentation des prix du carburant, point déclencheur, avant la pandémie du Covid19, le mouvement des gilets jaunes et des retraités .. Le pouvoir d’achat qui n’a cessé de dégringoler, depuis notamment 2017, fait partie des trois thèmes qui compteront le plus dans l’élection à venir.

    Dans sa dernière annonce lors du Conseil de Bruxelles, e 22 octobre dernier, relative à l’ «indemnité inflation » de 100 euros à plus de 56% de français, qui gagnent moins le 2000 euros mensuellement, visant selon le locataire de l’Elysée à réduire l’impact de la chute du pouvoir d’achat davantage, suite à l’augmentation du carburant, Macron a déclaré que « si on veut accompagner le pouvoir d’achat, mieux vaut avoir un instrument plus ciblé qu’un instrument général », mesure qui a suscité de vives réactions de l’opinion française, ne voyant pas cette mesure comme solution au problème de la chute du pouvoir d’achat qui ne cesse de se dégrader.

    Aussi l’opposition et certains spécialistes critiquent la mesure. Les salariés devront attendre décembre pour la toucher de la part des employeurs, alors que les retraités, les indépendants, les apprentis, les étudiants boursiers et ceux fiscalement autonomes touchant moins de 2.000 euros, la recevront entre janvier et février.

    Karima Bennour

    Le Courrier d’Algérie, 25/10/2021

  • Sondages de l’Élysée : jugement d’anciens proches de Sarkozy

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    Près de dix ans après la fin du quinquennat Sarkozy, l’ancien secrétaire général de la présidence Claude Guéant, l’ex-conseiller Patrick Buisson et trois autres personnes sont jugées à partir d’aujourd’hui dans l’affaire des sondages de l’Élysée.

    Pendant 4 semaines, le tribunal va parcourir les couloirs du « Château » entre 2007 et 2012, et se plonger dans le fonctionnement du pouvoir lors du mandat de Nicolas Sarkozy.

    L’ancien chef de l’Etat est protégé depuis l’origine dans ce dossier par son immunité présidentielle.

    Nicolas Sarkozy est toutefois cité comme témoin au procès par l’association de lutte contre la corruption Anticor, à l’origine de l’affaire. Il ne se rendra pas au tribunal, indiquant dans une lettre qu’il n’entendait pas « déférer » à cette convocation.

    L’affaire avait jeté la lumière sur les multiples sondages payés par l’Élysée, traitant de la popularité du président, des réformes, questions d’actualité, échéances électorales, rivaux politiques, ministres ou encore de l’image de la nouvelle Première dame, Carla Bruni.

    En cause lors des audiences à venir: d’un côté, des contrats de communication signés avec les sociétés de Patrick Buisson et du politiste Pierre Giacometti; de l’autre, des commandes directes de sondages entre 2007 et 2009 auprès de plusieurs instituts, en particulier Ipsos.

    Représentant au total 7,5 millions d’euros, ces dépenses ont été réalisées en l’absence de publicité et d’appel d’offres, ce qui signe, pour le Parquet national financier (PNF), du favoritisme.

    Patrick Buisson est en outre soupçonné de détournement de fonds publics.

    Côté présidence, l’ex-bras droit de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, est poursuivi pour favoritisme et détournement de fonds publics par négligence, comme Emmanuelle Mignon, ex-directrice de cabinet.

    L’ancien président a récemment été condamné à un an de prison ferme dans le dossier Bygmalion ainsi que dans l’affaire dite des « écoutes » – des sanctions dont il a fait appel.

    Près de dix ans après la fin du quinquennat Sarkozy, l’ancien secrétaire général de la présidence Claude Guéant, l’ex-conseiller Patrick Buisson et Pierre Giacometti, ancien d’Ispsos, sont arrivés au tribunal pour être jugés dans l’affaire des sondages de l’Élysée.

    AFP

  • Macron garde les yeux braqués sur les sondages

    Macron garde les yeux braqués sur les sondages

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    Le président français, Emmanuel Macron s’est encore exprimé, lundi soir, sur les relations algéro-françaises. En face de la journaliste de France-inter, le président français est apparu, plutôt tendu.

    A la question sur s’il maintenait ses récentes déclarations sur l’Algérie, ce dernier a choisi une réponse qui se voulait réconciliante envers l’Algérie tout en gardant les yeux braqués sur les sondages. Il est clair que sa réélection est plus importante, pour lui, que de solliciter la bonne grâce d’Alger

    Pour lui, demander pardon aux Algériens signifierait prendre le risque de perdre des points devant les candidats de l’extrême droite.

    Il aura le temps, une fois élu, de changer le fusil d’épaule et de bricoler un autre son discours, comme il a toujours fait.

    Le mot que le président candidat a trouvé est « l’apaisement ». Après les tensions suscitées par les propos insultants qu’il a tenu le 3 octobre dernier, Emmanuel Macron a prôné un «apaisement» sur le sujet mémoriel entre la France et l’Algérie, appelant à «cheminer ensemble ».

    « Mon souhait, c’est qu’il y ait un apaisement parce que je pense que c’est mieux de se parler, d’avancer. Il y a sans doute des désaccords mais la vie, c’est fait pour parler des désaccords et aussi les partager. Je pense que simplement nous avons trop de nos compatriotes, dont l’histoire est mêlée à l’Algérie pour faire comme si de rien n’était. Donc il y aura immanquablement d’autres tensions, mais je pense que mon devoir, c’est d’essayer de faire cheminer ce travail», a-t-il déclaré.

    Les déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’Algérie sur fond de campagne électorale en France provoquent une grave crise dans les relations entre les deux pays.

    Le 29 septembre, le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur de France à Alger après la décision de Paris de réduire de moitié le nombre de visas octroyés aux ressortissants algériens. Paris a alors justifié cette mesure appliquée également au Maroc et à la Tunisie par le fait que ces trois pays rechignent à délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires pour l’expulsion d’immigrés clandestins.

    Jugeant les propos du chef d’Etat français, Emmanuel Macron, insultant pour les martyrs algériens, Alger a décidé de rappeler son ambassadeur à Paris pour consultations.

    La Présidence algérienne a dénoncé, dans le texte faisant part de sa décision, «une atteinte intolérable » à la mémoire des martyrs.

    Le lendemain l’espace aérien algérien était interdit aux avions militaires français qui bénéficient de ce privilège depuis 2013.

    Selon des informations non confirmées, des mesures encore plus dures vont être prises par les autorités algériennes touchant les intérêts économiques de la France en Algérie. Parmi elles, des gels de contrats avec des entreprises françaises et l’annulation de plusieurs contrats en cours d’exécution ou à venir.

    Faut-il rappeler que l’Algérie reste parmi les rares marchés encore florissant pour le commerce français. L’Algérie a, plus d’une fois, aidé des entreprises françaises à éviter, purement et simplement, le dépôt de bilan.

    Abir. N.

    La Nation, 06/10/2021

  • Selon un sondage, la candidate Le Pen prend le contrôle de la région Provence

    L’extrême droite semble en passe de remporter le contrôle de l’autorité régionale englobant la Provence et la Côte d’Azur lors des élections de juin, selon un sondage qui, s’il s’avère exact, montrerait que Marine Le Pen bénéficie d’un élan croissant.

    Le parti de Mme Le Pen, dirigé par l’ancien ministre conservateur Thierry Mariani, arriverait en tête dans tous les scénarios d’alliance, selon le sondage Ipsos Sopra Steria pour France Télévision, avec entre 37 % et 39 % des voix au premier tour du 20 juin.

    Au second tour du 27 juin, Mariani arriverait également en tête. Le scénario dans lequel tous les partis se rallient derrière le mieux placé pour battre l’extrême droite, une stratégie connue sous le nom de « front républicain », n’a cependant pas été testé.

    Remporter la région Provence-Alpes-Cote d’Azur autour de Marseille et de Nice, la première fois que l’extrême droite prendrait le contrôle d’une région française, donnerait à Mme Le Pen un solide coup de pouce avant les élections présidentielles de l’année prochaine.

    Le sondage a montré qu’une alliance entre le parti du président Emmanuel Macron (LaRem) et le parti traditionnel de centre-droit Les Républicains (LR) ne l’aiderait pas à remporter la région.

    Un pacte entre le candidat sortant de centre-droit et le parti de Macron pour former une alliance contre l’extrême droite dans le champ de bataille du sud s’est effiloché la semaine dernière.

    Reuters, 11 mai 2021

    Etiquettes : France, élections, Maine Le Pen, Provence, Côte d’Azur, sondages,

  • Le PP conservateur remporte les élections anticipées dans la région de Madrid, selon un sondage.


    Le principal parti d’opposition espagnol, le Parti populaire, est en passe de remporter les élections anticipées du 4 mai dans la région clé de Madrid, ramenant probablement la conservatrice Isabel Diaz Ayuso au pouvoir dans cette région, portant ainsi un coup au gouvernement central de gauche, selon un sondage d’opinion réalisé mardi.

    Mme Ayuso s’est opposée au gouvernement sur des questions allant des politiques sociales à la réponse à la pandémie COVID-19, notamment en maintenant les bars et les magasins ouverts pour soutenir l’économie madrilène axée sur les services, alors que d’autres régions ont fermé des activités non essentielles.

    Le vote dans la région de la capitale, la plus riche d’Espagne, est considéré comme un test de mi-mandat pour la classe politique fragmentée du pays.

    L’enquête des instituts de sondage Metroscopia montre que le PP d’Ayuso remporte 59 sièges dans l’assemblée régionale de 136 sièges, contre 30 lors des élections de 2019, ce qui signifie qu’elle aurait encore besoin du soutien du parti d’extrême droite Vox pour obtenir une majorité.

    Ayuso, que ses adversaires qualifient de populiste dans le moule de l’ancien président américain Donald Trump, n’a pas exclu un pacte avec Vox, qui obtiendrait 13 sièges selon le sondage, qui a été réalisé du 20 au 26 avril.

    Le parti de centre-droit Ciudadanos, qui a gouverné au sein d’une coalition avec le PP jusqu’à ce que M. Ayuso déclenche les élections anticipées en mars, risque de perdre tous ses sièges à l’assemblée.

    Le Parti socialiste ouvrier espagnol du Premier ministre Pedro Sanchez verra ses sièges réduits de moitié, selon le sondage, et la gauche au sens large, y compris les deux partis d’extrême gauche, Mas Madrid et Unidas Podemos, n’obtiendra que 64 sièges.

    « Les électeurs qui sont en colère contre le gouvernement de gauche comprennent l’élection comme une occasion de punir Pedro Sanchez par le biais d’Ayuso », a déclaré le directeur de Metroscopia, Andres Medina, dans un rapport publié mardi.

    Les tensions entre la droite et la gauche sont montées en flèche à Madrid, où Ayuso se présente avec le slogan « Communisme ou liberté », et se sont intensifiées ces derniers jours après que le leader de Podemos, Pablo Iglesias, et plusieurs responsables gouvernementaux ont reçu des menaces de mort par courrier. en savoir plus

    Iglesias et Podemos ont adopté le slogan « Démocratie ou Fascisme » après que Vox ait mis en doute l’authenticité des lettres.

    Reuters, 27 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Madrid, PP, PSOE, VOX, Podemos, élections, sondages,

  • Biden s’en sort mieux que Trump au cours de ses 100 premiers jours : Sondage Reuters/Ipsos

    Plus de la moitié des Américains approuvent le président Joe Biden après près de 100 jours en poste, selon un sondage Reuters/Ipsos, un niveau de soutien que son prédécesseur républicain Donald Trump n’a jamais atteint et qui devrait aider les démocrates à faire pression pour obtenir des dépenses d’infrastructure et d’autres points importants du programme de Biden.

    Le sondage d’opinion national réalisé auprès de 4 423 adultes entre le 12 et le 16 avril a révélé que 55 % des personnes interrogées approuvaient les performances de M. Biden, tandis que 40 % les désapprouvaient et que le reste n’était pas certain.

    Biden a reçu les meilleures notes pour sa gestion de la pandémie de coronavirus, avec 65 % d’opinions favorables à sa réponse. En janvier, 38 % avaient approuvé la gestion de la crise sanitaire par Trump. Selon le sondage, 90 % des démocrates, 61 % des indépendants et 39 % des républicains ont approuvé la réponse de M. Biden.

    Cinquante-deux pour cent des Américains ont également déclaré qu’ils appréciaient la gestion de l’économie par M. Biden et 53 % ont dit la même chose de son impact sur l’emploi aux États-Unis, ce qui, dans les deux cas, représente quelques points de pourcentage de plus que les notes de M. Trump sur l’emploi et l’économie au cours de son dernier mois au pouvoir.

    Mais c’est sur l’immigration que M. Biden a été le plus critiqué, alors que son administration continue de faire face à l’afflux de migrants à la frontière américano-mexicaine : 42 % des personnes interrogées approuvent la politique frontalière du président, tandis que 49 % la désapprouvent.

    Plus de la moitié des personnes interrogées ont donné à M. Biden de bonnes notes pour son esprit bipartisan, bien que les démocrates aient été beaucoup plus enclins que les autres à le créditer pour avoir unifié un électorat profondément divisé. Cinquante-six pour cent ont approuvé les efforts de M. Biden, dont 88 % des démocrates, 23 % des républicains et 48 % des indépendants.

    Les Américains sont également favorables à la position de M. Biden sur l’environnement et l’inégalité raciale, 54 % et 51 % d’entre eux approuvant son bilan jusqu’à présent, respectivement.

    Biden bénéficie quelque peu de circonstances qui échappent à son contrôle. Il a eu des mois pour préparer sa réponse à la pandémie avant de devenir président, et certains vaccins contre le coronavirus étaient déjà utilisés avant son investiture le 20 janvier. L’économie de Biden a également l’avantage d’être comparée à la récession de la pandémie de 2020, lorsque les employeurs ont supprimé des millions d’emplois alors que le COVID-19 fermait des entreprises et des écoles.

    Néanmoins, les chiffres d’approbation de Biden reflètent le soutien populaire à son programme ambitieux, y compris un plan de relance économique de 1 900 milliards de dollars, et devraient l’aider à poursuivre d’autres initiatives, a déclaré Julian Zelizer, historien politique à l’Université de Princeton.

    M. Biden fait actuellement pression en faveur d’un plan d’infrastructure de 2 000 milliards de dollars auquel de nombreux républicains s’opposent, et on s’attend à ce qu’il propose des augmentations d’impôts pour les riches afin de trouver des fonds pour les garderies et d’autres programmes destinés aux travailleurs américains.

    Sa popularité aidera M. Biden à maintenir l’unité de son parti, a déclaré M. Zelizer, en atténuant les mécontentements des ailes progressistes et modérées du parti, et peut-être en tempérant l’opposition de certains républicains, notamment ceux des États politiquement compétitifs.

    Lyna Sandau, une républicaine de 75 ans de la ville de New York, a déclaré qu’elle admirait la façon dont Biden a fourni agressivement des vaccins aux États-Unis. Mme Sandau a voté pour Trump l’année dernière, mais si l’élection avait lieu à nouveau, elle soutiendrait probablement Biden.

    « Que puis-je dire, il semble faire des efforts », a-t-elle déclaré.

    UN LARGE SOUTIEN DANS UNE AMÉRIQUE DIVISÉE

    Les républicains sont largement opposés à M. Biden, avec seulement 20 % d’entre eux qui soutiennent le président, mais ces chiffres n’ont pas beaucoup changé au cours de l’année dernière. Jusqu’à présent, M. Biden a réussi à contrer cette tendance grâce à l’approbation quasi unanime des démocrates et au soutien important des indépendants.

    Environ 90 % des démocrates approuvent Biden, tandis que 8 % le désapprouvent. Parmi les indépendants, 51 % l’approuvent et 39 % le désapprouvent.

    La plupart des présidents connaissent au moins une brève période de popularité élevée, et les chiffres de popularité de Trump ont également augmenté lorsqu’il est entré en fonction il y a quatre ans. Mais ils ont baissé quelques semaines plus tard lorsqu’il a fait pression pour interdire les voyages en provenance de pays musulmans.

    La popularité de Biden, quant à elle, a augmenté au cours de l’année écoulée au sein d’un large échantillon de la population américaine, non seulement parmi les diplômés universitaires blancs qui ont contribué à son élection à la Maison-Blanche, mais aussi parmi les blancs non universitaires traditionnellement conservateurs qui dominent encore l’électorat dans de nombreux endroits.

    Selon le sondage d’avril, 61 % des Blancs diplômés de l’enseignement supérieur et 46 % des Blancs qui n’ont pas obtenu de diplôme ont déclaré avoir une opinion favorable du président, ce qui représente une hausse de 7 points et de 6 points, respectivement, par rapport à l’année dernière.

    Biden est également devenu plus populaire au cours de l’année écoulée parmi les minorités raciales, 68 % des Hispaniques exprimant une opinion favorable de Biden, soit 12 points de plus qu’en avril dernier.

    Le dernier sondage montre également que plus d’Américains – 40 % – pensent que le pays va dans la bonne direction qu’à n’importe quel autre moment de la dernière décennie.

    C’est à peu près ce qu’un démocrate peut espérer dans un environnement politique aussi hyperpartisan, a déclaré Robert Shrum, stratège démocrate et politologue à l’Université de Californie du Sud.

    Les républicains continueront probablement à s’opposer en masse à Biden, a dit M. Shrum. Mais les démocrates pourraient riposter en faisant pression pour des initiatives politiques qui sont également populaires parmi les conservateurs, comme la reconstruction des routes et l’extension de l’accès à Internet.

    « Il est très utile d’avoir des républicains qui ne vous accordent pas forcément une bonne cote de popularité dans le pays et qui sont d’accord avec certaines ou plusieurs des mesures que vous voulez prendre », a déclaré M. Shrum.

    Reuters, 27 avr 2021

    Etiquettes : Joe Biden, Etats-Unis, Donald Trump, popularité, sondages,

  • Marine Le Pen – troisième fois à l’élection présidentielle française

    Un an avant l’élection présidentielle française, avec un soutien déclinant au président Emmanuel Macron, les sondages suggèrent qu’il pourrait à nouveau affronter la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen au deuxième tour, qui pourrait l’emporter cette fois, même si un électorat majoritairement conservateur de droite peut s’attendre à une lutte féroce, affirment les médias internationaux.

    Un remake des élections passées

    La France sera entre deux tours de l’élection présidentielle à la même époque l’année prochaine, mais la course à l’Elysée ressemble déjà à une bataille entre le fané Emanuel Macron et le leader d’extrême droite Marin Le Pen, écrit The Observer, la sœur du hebdomadaire The Guardian).

    Les sondages d’opinion montrent qu’au premier tour de scrutin, il y aura à nouveau un éventail coloré de candidats de tout l’éventail politique, tandis que le second tour sera une sorte de reprise des élections tenues en 2017 – avec Macron et Le Pen. Mais certains analystes estiment qu’à la différence des élections précédentes, Le Pen a désormais de meilleures chances de gagner.

    Au milieu de la crise sanitaire, que Macron a qualifiée de «guerre», les conseillers du président estiment que ce serait un désastre pour lui de mentionner les élections de l’année prochaine, et encore moins d’annoncer qu’il se présenterait pour un second mandat. Le Pen a été moins contrainte d’annoncer sa troisième candidature à la présidence, souligne le journal, mettant en exergue qu’à la mi-avril, elle a annoncé que son parti, l’Rassemblement Nationale (RN; ancien Front national), avait installé son siège électoral à Paris, au 16e arrondissement et d’avoir un soutien important dans le sud de la France.

    Interrogé sur la possibilité pour Le Pen de gagner, Silvain Crépon, politologue spécialisé dans l’extrême droite à l’Université de Tours, a déclaré que la victoire était « possible mais pas probable ».

    « Il y a six ans, nous pouvions être presque certains que Marin Le Pen ne gagnerait pas les élections. Cela a changé. Elle a de meilleures chances que la dernière fois », a-t-il déclaré, soulignant qu’une élection générale suivra et que lE Rassemblment Nationale en a peu de représentants locaux ou régionaux, peu de représentants élus au parlement, très peu de financement et peu d’électeurs.

    La popularité de Macron, souligne l’Observateur, est actuellement d’environ 37% – faible mais toujours nettement supérieure à celle de ses deux prédécesseurs en même temps – 29% pour Nicolas Sarkozy et 17% pour François Hollande – bien qu’il se soit avéré qu’ils étaient tous les deux présidents en un terme.

    Difficultés en temps de crise sanitaire

    Un sondage réalisé par l’institut de recherche de l’IFOP a montré que la dirigeante d’extrême droite française Marin Le Pen augmente ses chances de remporter le premier tour de l’élection présidentielle de l’année prochaine tout en perdant face à Macron au deuxième tour, écrit Bloomberg.

    Un sondage réalisé début avril a montré que Macron obtiendrait 23 à 28% des voix au premier tour, contre 25 à 27% pour Le Pen, ce qui signifie qu’il serait à la première place en un seul scénario possible, et Le Pen en six des 10.

    Un précédent sondage en octobre de l’année dernière a montré que Macron gagnerait dans la plupart des cas, souligne Bloomberg, expliquant que lors des élections à la présidence de la France, un large éventail de candidats a été réduit aux deux dernières places au second tour.

    Les résultats du sondage, selon l’IFOP, reflètent «la forte dynamique de Le Pen, ainsi que les difficultés du président Macron dans le contexte de la crise sanitaire». Federic Dabi (Frédéric), directeur général adjoint de l’IFOP, déclare que « jamais auparavant, avec seulement un an avant le vote, le candidat à l’Assemblée nationale n’avait eu de telles évaluations ».

    Macron a du mal à satisfaire les électeurs alors que le pays fait face à une nouvelle épidémie de COVID-19, portant le nombre de morts de l’épidémie à 100000. Après des semaines de retards, ajoute Bloomberg, Macron a ordonné des mesures de fermeture dans tout le pays depuis le 3 avril. Dans le même temps, sa note a chuté d’un point à 33%, selon le sondage Elabe, qui indique que 63% des personnes interrogées ne font pas confiance à Macron, soit trois points de plus que dans l’enquête précédente.

    ‘Troisième bonheur’

    Juste un an avant que les Français se rendent aux urnes pour élire un nouveau président, ceux qui espèrent remplacer Macron sortent de l’ombre, a rapporté Euronews, soulignant que bien que Macron n’ait pas officiellement rejoint la course, beaucoup attendent sa candidature.

    Macron, 43 ans, est arrivé au pouvoir en 2017 en créant son propre parti – la République en mouvement (La République en marche) – et en promettant de remodeler la politique française. Jusqu’à présent, son mandat a été façonné par des problèmes internes, notamment des mois de manifestations de rue des «gilets jaunes», des réformes planifiées des retraites et la façon dont son gouvernement gère la pandémie. Selon les sondages, seuls 35% des Français déclarent soutenir les décisions du gouvernement dans la lutte contre le COVID-19.

    Si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu maintenant, il serait remporté par Marin Le Pen – qui espère avoir une troisième chance cette fois, après s’être présenté aux dernières élections ainsi qu’à celles de 2012. questions culturelles telles que la laïcité, séparatisme et migration et omettent l’économie, que beaucoup considèrent comme l’un de ses points les plus faibles.

    Xavier Bertrand est le seul autre candidat de droite crédible à annoncer sa candidature, souligne Euronews. Il appartenait autrefois au principal parti républicain de droite (Les Républicains, LR), mais l’a quitté après les élections de 2017, critiquant la direction pour ne pas avoir explicitement soutenu Macron au deuxième tour contre Le Pen. Bien que, selon les estimations, il serait à la troisième place au premier tour, il pourrait battre Le Pen au deuxième tour.

    Un homme politique populiste de gauche, Jean-Luc Mélenchon du parti LFI, a également annoncé sa candidature pour l’année prochaine. Lors de la dernière élection présidentielle, il occupait la quatrième place avec 19,5% des voix. Au cours des quatre dernières années, le parti LFI a envoyé des législateurs aux parlements nationaux et européens, mais a eu un effet plutôt faible lors des élections locales de l’année dernière, a rapporté Euronews.

    Ambitions éparses de la droite

    Lorsque les sondages d’opinion montrent que les deux tiers des électeurs français sont conservateurs, comme c’est le cas actuellement, les dirigeants du mouvement de centre-droit du pays devraient se réjouir de la prochaine élection présidentielle. Au lieu de cela, souligne le Financial Times (The Financial Times), les personnes affiliées au Parti républicain (LR) sont confrontées à la possibilité de luttes fratricides de la part de politiciens ambitieux où tout le monde se bat pour être candidat à la présidentielle 2022.

    Outre Bertrand, qui a déjà annoncé sa candidature, les politiciens de centre-droit envisageant une candidature présidentielle au milieu de la pandémie COVID-19 incluent Valérie Pécresse, chef de file de la région Ile-de-France près de Paris; et Michel Barnier, ancien négociateur de l’Union européenne pour le Brexit et ancien ministre français.

    Selon le journal londonien, LR est la dernière incarnation de la droite républicaine française autrefois puissante – lorsque les présidents Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy étaient au pouvoir. Le parti maintient une forte présence au sein du gouvernement local et du Sénat et devrait bien réussir aux élections régionales de juin. Cependant, elle a mal fait aux élections nationales qui ont porté Macron au pouvoir en 2017, et aux élections européennes de 2019, elle a remporté moins de 9% des voix françaises.

    Dominique Reynie du groupe de réflexion Fondapol estime qu’un candidat comme Bertrand a une chance de se qualifier pour le second tour et de battre Le Pen, à condition que le mouvement de centre droit s’unisse. Bertan a fermement placé son drapeau sur le territoire populiste pour tenter d’aveugler Macron et Le Pen, promettant la «réindustrialisation» de la France, la fin du «centralisme parisien», les quotas d’immigration, le rétablissement de l’ordre public et l’écrasement des islamistes.

    D’autre part, Barnier met davantage l’accent sur la sauvegarde du pays de la crise économique causée par le virus corona. Dans une déclaration au Financial Times, il a déploré la « dispersion des ambitions » au centre-droit, mais a souligné que le mouvement cultive moins de différences idéologiques que la gauche. Le choix de Le Pen et de son parti d’extrême droite, a-t-il prévenu, est une réelle possibilité pour la première fois. « Si la droite républicaine n’est pas ferme, elle continuera de s’effondrer et c’est la meilleure chance pour Marin Le Pen. »

    Possibilité de ‘Frexit’

    La France pourrait quitter l’UE si Macron tire les leçons du Brexit « trop ​​tard », a averti Michel Barnier, qui tente de prendre un rôle de premier plan dans la droite française, écrit The Times, soulignant que le commentaire intervient à un moment où il se trouve à la tête des sondages dans l’opinion publique avant les élections de l’année prochaine.

    Barnier, qui a quitté son rôle de négociateur en chef de l’Europe pour le Brexit le mois dernier, prévient que l’UE et la France ne devraient pas être complaisantes au milieu des «troubles sociaux».

    « Nous pouvons trouver, non seulement au Royaume-Uni, mais aussi en France, dans les régions du nord et de l’est, des citoyens qui veulent quitter l’UE », a déclaré Barnier, soulignant que beaucoup se plaignent que l’UE n’a pas répondu aux souhaits légitimes de citoyens et qu ‘«il y a des troubles sociaux».

    Après le Brexit, souligne le journal, de nombreux membres de l’Union européenne ont rejeté la menace de l’euroscepticisme populaire, en particulier après que l’Assemblée nationale d’extrême droite (RN) Marin Le Pen a adouci sa rhétorique explicitement anti-UE, ou «  Frexit  ».

    Mais les récents sondages d’opinion ont donné à Le Pen des avantages évidents par rapport à Macron, alors que la France se prépare à ce que le Times souligne comme des élections présidentielles difficiles en avril de l’année prochaine.

    Radio Slobodna Europa, 19 avr 2021

    Etiquettes : France, éléctions présidentielles, Emmanuel Macron, Marine Le Pen, droite, extrême droite, sondages,

  • Sondages : Macron au coude à coude avec Marine Le Pen

    Brouillard

    Commentaire par Fouzia Mahmoudi

    Alors que le Président français vient de prononcer un discours sur le séparatisme, qui, espère-t-il, lui fera gagner de bons points auprès de l’électorat de son pays, dans les faits Emmanuel Macron continue à être au coude à coude avec Marine Le Pen dans les sondages pour la prochaine élection présidentielle.

    En effet, à un peu plus d’un an et demi du scrutin de 2022, le brouillard continue à peser à droite et à gauche, alors qu’aucun candidat sérieux ne se profile. Selon une enquête Ifod-Fiducial pour «Le JDD» et Sud Radio menée auprès de 1 608 personnes, leurs possibles rivaux ont du pain sur la planche pour convaincre les Français.

    Sur les onze configurations proposées, le président de la République et la présidente du Rassemblement National occupent toujours les deux premières places du vote du premier tour. Macron rassemble entre 23 et 26 % des voix, alors que sa principale concurrente oscille entre 24 et 27 %. «Elle peut émerger en tête au premier tour de la présidentielle», assure Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, concernant Marine Le Pen.

    Selon l’étude, tout dépendra des candidats de la gauche et de la droite. Sur les onze scénarios envisagés, la fille de Jean-Marie Le Pen arrive même à huit reprises en tête.

    Cinq hypothèses sont envisagées pour le candidat de la droite et à ce petit jeu, c’est Xavier Bertrand, l’actuel président de la région Hauts-de-France, qui s’en sort le mieux (16 % des voix). Il fait mieux que François Baroin (14 %) ou Valérie Pécresse (11 %), tandis que Bruno Retailleau, le président des sénateurs LR (8 %), et Rachida Dati (8 % également) sont largement distancés par Emmanuel Macron ou Marine Le Pen, et font moins bien que Jean-Luc Mélenchon (10 à 12 % des voix).

    Pour la gauche, le flou persiste, avec la possibilité d’un candidat commun. Mais malgré tous les scénarios envisagés, c’est une nouvelle défaite cuisante qui s’annonce. En cas de candidature en solo, Jean-Luc Mélenchon s’en sort bien mieux qu’Anne Hidalgo (9 %), François Hollande (7 %) ou encore Ségolène Royal (5 %).

    Le dirigeant de La France Insoumise est aussi celui qui rassemblerait le plus de voix s’il parvenait à «unir» la gauche (15 %), mais ce serait insuffisant pour espérer s’inviter au deuxième tour. Maigre consolation, il fait, là aussi, mieux qu’Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, qui n’a pas écarté la possibilité de se présenter pour 2022 (13 % en cas de candidature commune pour la gauche) et Yannick Jadot (13 %).

    Le chef de file des Verts oscille entre 6 et 13 % et réalise son meilleur score (jamais atteint par un candidat écologiste) en tant que candidat unique de la gauche dans cette étude. «Leurs succès aux européennes et aux municipales se fracassent sur les spécificités de la présidentielle», analyse Frédéric Dabi pour expliquer le score des Verts, loin d’être suffisant pour espérer empêcher le face à face annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour l’instant. Surtout que si certains médias évoquent encore et toujours la possibilité d’un joker inattendu comme le fut Emmanuel Macron en 2016, cette fenêtre de temps commence à se refermer à mesure que l’échéance se rapproche.

    Le Jour d’Algérie, 5 oct 2020

    Tags : France, sondages, Macron, Marine Le Pen, Melenchon, François Bayrou, élections,