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  • Algérie : Clarification socio-politique

    Algérie : Clarification socio-politique

    Algérie, sécurité, stabilité, développement,

    Comme politique rationnelle, prudente et non calculée qui a des conséquences positives de grande envergure sur la vie de la nation, et autant d’éléments nouveaux dont la convergence objective est le signe d’une dynamique nouvelle, c’est la nouvelle feuille de route que s’impose l’Algérie. Une politique sage et rationnelle basée sur la consolidation de la cohésion sociale, le respect des intérêts du pays ayant un grand impact profitant au peuple et ajoutant dans son intérêt de la paix, de la sécurité et de son développement plaçant ainsi le pays sur l’échelle du progrès et de la prospérité globale dans divers domaines visant à élever l’économie nationale, de préserver ses diverses capacités de production, d’être plus que jamais soucieux de la sécurité et de la stabilité, dont les problèmes, les conflits et l’ingérence étrangère s’interpellent et causent de grands troubles aux peuples et aux Etats.

    La loyauté envers le pays, c’est le meilleur comportement à ne pas perdre de vue. Toute la société, et le discours officiel y tiennent beaucoup afin que le  » navire  » de la quiétude politique et sociale navigue en paix dans un monde toujours soufflé par de fortes rafales de vent et leurs conditions sont parfois turbulentes. ; Bien que cette étape de redressement soit une bien courte période (2020-2022) dans la vie du pays, on peut néanmoins à la la lumière d’un jugement serein constater l’importance de son  » rendement  » enregistré pour asseoir l’Algérie sur des bases solides comme on peut mesurer les bouleversements profonds, durables et féconds qui ont été accomplis. En effet, la période franchie dans la mise en application du programme politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune a été riche en combats et acquis, internes et externes, nombreux et âpres, pour neutraliser et éliminer les forces malsaines qui s’opposaient au progrès de la société algérienne dans son ensemble. ; tout le mérite revient à la maturité des Algériens et aux forces de défense et de sécurité qui ont fait preuve de bravoure et de professionnalisme pour éviter au pays de connaître la plus grande désolation orchestrée par ses ennemis.

    Donc une bataille « collective  » qui est inhérente tout à la fois à l’intensité du processus réel de redressement entrepris par le président Abdelmadjid Tebboune comme la voie majoritaire choisie d’édification de la nouvelle Algérie et d’une société moderne. Ce processus est à présent mené avec détermination, mais sans jamais perdre de vue les valeurs humaines et la nécessaire sauvegarde de la cohésion et de l’unité du peuple qui se sont raffermies, dans le travail et l’enthousiasme, au cours de ces deux dernières années.

    Si cette étape franchie a été caractérisée par des victoires et des succès multiples, des réponses solides et irréversibles à l’attente et aux aspirations profondes de l’immense majorité du peuple algérien, elle s’est concrétisée dans un sens cohérent et conforme aux orientations politiques nouvelles qui redécouvrent la solidarité et la cause de l’épanouissement de la société algérienne car le sentiment national correspond à des relations politiques, économiques, sociales et culturelles évidentes, et s’impose et s’oppose, ne serait-ce sur le plan rhétorique  » à toutes les tendances négatives. Le mérite de ce bilan revient à la stabilité politique retrouvée du pays, mais aussi à l’ensemble des forces vives de la nation qui se sont engagées derrière le programme présidentiel dans l’édification d’une économie radicalement différente de celle du passé et orientée vers la justice, le bien-être et la prospérité de tous. Certes, le bilan est positif mais il faut également méditer et tirer profit des enseignements que l’on doit dégager sur les causes des faiblesses dans l’action déployée, comme il est impératif de combler les lacunes, les insuffisances ou les retards constatés.

    Face aux propres progrès et aux nécessités d’un monde moderne en rapide évolution, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a rappelé à plusieurs occasion le devoir d’améliorer constamment l’action du redressement de l’Algérie en fonction des nouvelles étapes franchies, et d’adapter les méthodes et l’organisation aux transformations entreprises.

    Mais surtout, les résultats et les acquis déterminants et souvent spectaculaires enregistrés jusqu’ici, ne doivent pas faire oublier que le chemin du développement est encore long et ardu et qu’il requiert de chacun et de tous encore plus de volonté, d’engagement et d’ardeur au travail pour que les efforts collectifs puissent être porteurs d’un avenir prospère et brillant pour le pays et l’ensemble du peuple algérien.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 25 mai 2022

    #Algérie

  • La stabilité de l’Algérie? Pourquoi mobiliser de grands esprits pour en parler?

    La stabilité de l’Algérie? Pourquoi mobiliser de grands esprits pour en parler?

    Algérie, stabilité, unité nationale, développement durable, #Algérie,

    Puisque c’est un devoir, un fait d’expérience quotidien dans tous les domaines et sur tous les fronts. Mais la stabilité primordiale, celle qui est la matrice de l’unité nationale, du développement durable, c’est la nature même des voies et outils conceptuels que tout un chacun emploie pour appréhender les conditions de cette stabilité. Celle-ci commence par la mise en valeur de la citoyenneté automatiquement suivie par le civisme, par le verbe et le langage de la solidarité pour qu’ensuite interviennent la mobilisation et la vigilance.

    C’est déjà une théorie de fait. Il y aurait une mobilisation et un engagement passionnant pour imposer collectivement la tranquillité et la quiétude tant politique, démocratique que sociale. Une mobilisation qui scande et soutient les étapes du renouveau national. L’expression rejette a priori la rigidité cadavérique de la citoyenneté et du civisme.

    Cela implique, en l’occurrence, un dynamisme ascendant vers la quiétude sociale et politique et ouvre la voie grande à la poursuite du développement durable. Comme toujours, il y a une hiérarchie des sociétés, dont les plus éminentes, les plus émancipées politiquement sont celles qui arrivent aujourd’hui en tête de l’accumulation des biens de la mondialisation. Les sociétés attardées, dit-on, souffrent d’un décalage. Mais un décollage peut récompenser leurs efforts si elles se conforment au modèle qui les devance de plusieurs étapes.

    Dans tous les cas, le critère d’appréciation, est essentiellement qualitatif et repose sur les indicateurs de la prise de conscience individuelle et collective. Or, même à ce niveau, il y a maldonne. Aujourd’hui, en termes absolus, ce sera d’éviter le piétinement du climat général, c’est-à-dire dans ce sens que, l’action telle que celle qui cherche à dominer aujourd’hui le paysage national en terme de pratiques politique et démocratique sinueuses, et qui d’ailleurs se font de plus en plan dénoncer, voire rejeter par l’opinion.

    Aux yeux de celle-ci c’est une forme de vulgarité et donc un péché originel particulièrement vicieux et sadique pour tous ceux et celles qui en acceptent la problématique. En effet, elle aiguille mal l’esprit citoyen, puisqu’elle ne lui laisse pas le loisir de réfléchir tranquillement à ce renouveau national, partant, sur la voie pour y parvenir ou à surmonter les défis et enjeux de la conjoncture actuelle.

    La frustration sera sûrement très grande pour ceux qui se laissent prendre à ce  » génie  » de formule politicienne. Un piège engageant l’énergie créatrice de la société algérienne dans les impasses stériles. Mais il y a plus grave. Les pratiques politiques et démocratiques en vogue, sous leur apparence  » neutre  » de simples faits ou de constats sociopolitique et socio-économique, tendent à occulter les liens et la symbiose entre l’Etat et le peuple.

    Dans le même désir, on omet de relever, de faire référence et de reconnaître les acquis populaires sur le plan politique, économique et social. On s’abstient de dire aussi que la stabilité du pays, aujourd’hui, est nationale que, l’Algérie occupe une bonne place dans le concert des nations.

    La façon de toutes les critiques qui s’élèvent, émises jusqu’ici par l’opposition relèvent de l’approche anatomique plate et éclaboussée. La réalité et la philosophie du pouvoir, de son programme politique sont complètement ignorées. Mais l’opposition omet de reconnaître, qu’elle s’est transformée en une case qui renferme de nombreux nerveux, que les creux de son élan correspondent en termes de causalité physiques et politiques, aux protubérances que l’on voit dans un chemin impraticable et plein de nids de poule. C’est donc un mystère politique et une malédiction inguérissable, induits et injectés en grande partie à l’extrême dans la société et entretenue pour des desseins inavoués.
    R. N.

    Le Maghreb.dz, 16/09/2021

  • Lamamra: La diplomatie active pour la paix et la stabilité politique

    Le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a appelé, jeudi, à renforcer le rôle de l’Algérie en tant qu’Etat pionnier contribuant de manière effective à la réalisation de la paix et à l’unification des rangs à la lumière de la conjoncture régionale et internationale actuelle.

    Lors d’une rencontre d’orientation tenue au siège du ministère avec les cadres de son département ministériel, M. Lamamra a présenté les grandes lignes du plan d’action du Gouvernement pour la prochaine étape, et qui repose essentiellement sur la concrétisation de l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune pour le renforcement du rôle de l’Algérie en tant qu’Etat pionnier contribuant à la réalisation de la paix et à l’unification des rangs à la lumière de la conjoncture régionale et internationale actuelle.

    Le ministre a rappelé dans son allocution le riche parcours de la diplomatie algérienne qui a contribué au combat libérateur et à l’édification du pays à travers des générations successives de diplomates qui ont accompli des réalisations glorieuses pour les générations d’aujourd’hui concernant notamment le rôle de l’Algérie et son soutien aux peuples en lutte pour la libération du colonialisme et de la dépendance économique.

    Il a en outre appelé à s’inspirer de ce capital historique précieux afin de consolider le rôle de la diplomatie algérienne qu’il s’agisse de la médiation pour le règlement des conflits par voie pacifique ou de faire face aux plans hostiles visant notre pays, et à faire preuve du même esprit d’engagement qui a caractérisé la première génération de diplomates pour préserver les intérêts suprêmes de notre nation et s’adapter aux exigences de la conjoncture.

    Rédaction

    Algérie62, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, diplomatie, Ramtane Lamamra, paix, stabilité,

  • Algérie : Inflation politique

    Par B. Chellali

    En dépit de certaines apparences, la dégradation du climat politique est un fait que personne ne parvient plus à dissimuler. Il faut voir là la principale conséquence d’une arène politique aux abois depuis des années et qui n’arrive pas à se calmer. Il s’agit d’un phénomène dramatique aujourd’hui mais sans doute tragique demain pour l’avenir de la démocratie.

    Cependant, une certaine politique démagogique et populiste pratiquée lors des récentes élections législatives a fait preuve de sa faillite : la cassure entre le politique-partisan et les citoyens a été plus profonde que jamais tant la société est agitée par des convulsions de plus en plus intenses et de plus en plus fréquentes. C’est que l’état d’esprit de l’Algérien face à l’aggravation de la pollution politique du moment touche les bornes du désespoir.

    En poursuivant une voie complètement politicienne, tant leurs rangs organiques que dans leur environnement, nombre de politiques n’ont pas seulement déçus ceux qui croyaient en leur « intelligence politique », mais ils ont raté, ou en train de rater, la seule occasion de se procurer un « sillon » pour s’ancrer dans la société alors que pour d’autres, les plus anciens, ils viennent de perdre la boussole. Une nouvelle bataille menace ces derniers. Peu importe quand elle éclatera. Ils doivent la craindre aujourd’hui. De craindre aussi cette conséquence connexe trop redoutable que la division elle-même : la tragédie qui vit certaines formations politiques et qui est en train de se banaliser. Si elle ne l’est pas. D’où le doute qui saisit sur la profession de foi des uns et des autres, d’autant plus qu’elle apparait sans fin.

    Le citoyen ne comprend pas le sens de ce drame pas plus que les véritables intérêts de ses auteurs-acteurs du moment. Il est réduit, au bout de compte, à ne plus dissimuler dans ses commentaires et prises de position publiques sa perplexité, voire son désarroi, devant de telles contradictions. La vérité, c’est que l’inflation politique actuelle est la conséquence de la politique absurde d’une certaine mouvance islamiste et ses complices dans le camp des faux démocrates, trainant ainsi derrière « personnalités nationales » et revanchards contre la stabilité du pays. Ce camp multiplie les actions à la recherche d’appuis… et ose s’infiltrer chaque jour dans la société et même les familles.

    Quelle malédiction frappe donc le politique algérien ? Et que faut-il faire pour l’exorciser ? Tandis qu’on devrait faire face à ce phénomène, il faut que tout le monde garde au premier point la cohésion sociale du peuple, d’une nation qui ne peut ni ne doit stagner, ni de se laisser saigner de ses valeurs ou de sa mobilisation pour garantir son futur par une certaine idéologie vénéneuse.

    Pour cela, il faut sauvegarder l’unité nationale, et Dieu sait le souci que le peuple algérien a pour sa préservation et sa défense. Aucun renoncement, nul sacrifice ne seront assez lourds pour qu’enfin les Algériens harassés puissent vivre, tout simplement en paix. C’est pourquoi, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune dans le message adressé à la nation, à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance et de la célébration de la fête de la Jeunesse a une fois de plus réitéré que « La voie de la loyauté aux Chouhada et à notre serment envers le valeureux peuple algérien demeure, elle, inébranlable, en dépit de ceux qui se sont laissés entrainer vers la propagande et la désinformation, notamment ceux dépourvus d’objectivité et de probité, et qui ne lésinent pas à porter atteinte à l’Etat et à ses institutions ».

    A présent, il s’agit de prendre la mesure des défis qui attendent les Algériens, aux plans politique, économique, social et sécuritaire afin d’arrêter les voies et moyens d’offrir un meilleure avenir qui concrétise la profonde aspiration du peuple algérien.

    Le Maghreb, 07/07/2021

    Etiquettes : Algérie, crise politique, partis politiques, citoyen, stabilité, paix,

  • Algérie : L’urne de la légitimité

    Le cap du changement est brillamment franchi pour mettre sur orbite la nouvelle Algérie de la légitimité populaire. Ni les appels au boycott et aux marches lancés sur les réseaux sociaux ni les tentatives de troubles rapidement contenues par les unités républicaines de sécurité n’ont eu raison de la volonté populaire, en symbiose avec les valeurs de civisme et de pacifisme hautement proclamées par le hirak originel.

    La légalité a prévalu. Le bon déroulement de l’opération électorale, attesté par les représentants de partis politiques, des candidats indépendants et de la délégation de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), conforte les acquis du scrutin de la régularité, favorisés par la maîtrise totale du processus électoral aux plans organisationnel, matériel et logistique.

    L’apport de l’Anie est incontestable dans la consolidation de l’édifice institutionnel représentatif du choix des citoyens. L’ère de la fraude massive, des quotas et de l’argent sale est désormais révolue dans la nouvelle Algérie. Le taux de participation appréciable de plus de 30% est en soi une avancée notable au regard notamment des conditions sanitaires contraignantes.

    Dans quelques jours, le visage du Parlement démocratiquement élu sera connu à l’issue de la proclamation des résultats électoraux prorogée de 24 ou de 48 heures, conformément aux dispositions du code portant régime électoral. La complexité de l’opération de dépouillement qui impose l’examen des listes pour déterminer le nombre de sièges et la révision ensuite des bulletins de vote pour sérier les voix obtenues par chaque candidat l’exige. Mais, par-delà les aspects techniques inhérents au régime électoral, les signes avant-coureurs d’un changement en profondeur caractérisent la volonté des électeurs de contribuer à l’émergence d’une nouvelle élite jeune et compétente appelée, particulièrement à la faveur des prochaines élections communales et de wilaya, à s’investir dans la consolidation de l’Algérie proche des citoyens.

    Dans cette étape importante du renouvellement des institutions nationales, la «véritable démocratie», incarnée par une majorité parlementaire ou présidentielle, est en marche pour basculer dans l’ère de la représentativité réelle garante de la stabilité et du développement équilibré.

    Horizons, 14 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, Parlement, députés, démocratie,nouvelle élite jeune, majorité parlementaire ou présidentielle, stabilité, développement,

  • « L’Algérie a besoin de stabilité politique pour une relance économique forte »

    Abdelaziz Belaïd, président du front el moustakbel

    Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a affirmé vendredi à Oum el-Bouaghi, que « l’Algérie a besoin de stabilité politique pour une relance économique forte’’.

    Animant un meeting populaire à la maison de la culture Nouar-Boubaker, dans le cadre de la campagne électorale en prévision des législatives du 12 juin, M. Belaïd a souligné que « l’Algérie a besoin aujourd’hui de sérénité et d’une stabilité réelle pour se relancer », relevant la nécessité d’avoir « une économie forte ». Et de poursuivre : « L’Algérie possède des potentialités pour devenir une puissance économique, des compétences et des cadres issus de l’école algérienne qui ont fait leurs preuve dans tous les pays du monde », estimant qu’une relance forte requiert la « libéralisation de l’économie et l’affranchissement de la pensée socialiste ».

    Après avoir abordé divers problèmes économiques et sociaux, tels que le chômage qui sévit parmi les jeunes, il a estimé que « ces problèmes ne peuvent être résolus par des manifestations et des grèves, mais par le travail et l’ouverture d’un véritable dialogue ». Dans ce contexte, le président du Front El Moustakbel a appelé la jeunesse algérienne à travailler, notamment dans le secteur agricole lequel, a-t-il estimé, « souffre d’un manque de main-d’oeuvre ».

    Au terme de son allocution, M. Belaïd a indiqué que si les candidats de sa formation politique sont plébiscités, ils « déploieraient tous les efforts pour transmettre les préoccupations des citoyens à tous les niveaux et dans les meilleurs délais ». Il a également appelé à une participation « massive » aux élections législatives du 12 juin prochain.

    Le Midi Libre, 23 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, relance économique, stabilité,

  • Algérie/ L’état de la raison

    Le pays est soumis à de fortes et multiples tensions. Fébrilité et nervosité dominent le climat national, alors que le contexte recommande plus que jamais lucidité politique et sens de la mesure. À tous les niveaux de l’État et de la société. L’état de la raison doit l’emporter sur toutes les excitations. Il faut impérativement faire prévaloir la clairvoyance en pareille circonstance. Le moindre dépassement peut s’avérer coûteux pour toute la nation.
    C’est un étrange paradoxe.

    Le pays n’a jamais été aussi près des deux extrêmes. Jamais le meilleur et le pire n’ont été aussi proches. Ils se côtoient sans pour autant se heurter. Pour l’instant. Il est vrai que le caractère inédit de la séquence historique ouverte depuis le 22 Février 2019 expose à tous les imprévus, aux fins périlleuses comme aux issues salutaires. Force est de constater que depuis la mise en échec du 5e mandat de Bouteflika, le processus tangue, se cherche et est parfois contrarié. Jusque-là, les enjeux à court terme l’emportent sur les énormes défis d’avenir que l’Algérie tout entière doit relever.

    L’accessoire parasite l’essentiel et la tactique écrase le stratégique. Peut-être par peur, sans doute faute d’ingénierie politique et parfois en raison du silence de ceux qui savent, le pays peine à se donner un modèle global qui correspond le mieux à l’expérience politique en cours et à ses exigences historiques. Il ne se trouve certainement pas dans les modèles éculés ou dans les recettes qui ont déjà échoué. Faut-il rappeler à ce propos, le mauvais départ de 1962 et le ratage mortel de 1988 ? Cette mémoire douloureuse doit tout au moins nous aider à ne pas commettre les mêmes erreurs. Une nation qui réussit est celle qui apprend et tire les leçons de ses échecs antérieurs. Mais encore mieux, celle qui sait forger des compromis en faisant le choix d’intégration et non d’exclusion. Celle qui n’humilie pas sa part intelligente tournée vers l’avenir au profit de sa portion qui s’accroche désespérément au passé désuet.

    C’est ce sillon d’espoir qu’il faut creuser et irriguer de toutes les sources intarissables que recèle l’Algérie. Une Algérie qui ne sera jamais construite par une partie aux dépens d’une autre. La victoire ne peut être que collective, la défaite serait pour tous. S’il est, en effet, important, le jeu du pouvoir demeure insignifiant devant la perspective historique que doit se donner l’Algérie. Une Algérie certes guettée par certains, mais surtout attendue par beaucoup. Elle est condamnée à réussir. Elle est appelée à surprendre comme sa jeunesse a su subjuguer le monde.

    Liberté, 16 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, pais sociale, expérience, avenir, dangers, unité, stabilité,

  • Algérie/Les vertus de la solidarité et de la tolérance

    L’Aïd El Fitr a été célébré, cette année, dans un climat de sérénité et de calme dans la Grande Mosquée d’Alger pour affirmer la volonté d’ouverture, de rayonnement civilisationnel et la pérennité des valeurs d’authenticité, de fraternité et de tolérance de l’Islam perverti par le visage odieux de l’extrémisme et de la violence érigés en arme de destruction massive. Tel est, malheureusement, le sort réservé aux victimes du printemps arabe qui rappelle, à bien des égards, l’urgence absolue de veiller à la préservation des acquis de la stabilité d’une Algérie souveraine et sécurisée.

    Dans un monde arabe et islamique livré au projet chaotique du Grand Moyen-Orient et impuissant à faire face à la judaïsation à marche forcée d’El Qods tristement abandonné par le Maroc officiant en président du comité de libération d’El Qods totalement incompatible avec la soumission au sionisme mondial, le modèle algérien se prévaut du statut de l’un des pays le plus sûr au monde. Ce sont là les vertus de la solidarité, de la fraternité humaine et de l’unité réitérées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans un message adressé au peuple algérien, à l’occasion de l’Aïd El Fitr.

    Au cœur de tous les enjeux sécuritaires et sanitaires, le combat épique de l’armée nationale populaire et de l’armée en blouse blanche méritent assurément la reconnaissance de toute la nation. L’Algérie est forte de la remarquable mobilisation des services de sécurité, tous corps confondus, de la famille de la santé et de la société civile plus que jamais unie pour relever ensemble tous les défis.

    L’Aïd de la communion nationale est le signe révélateur de la normalisation qui ne saurait exclure les citoyens bloqués à l’étranger pour cause de pandémie. Les ressortissants algériens et même les étrangers sont désormais autorisés à rentrer au pays dans des conditions sanitaires très strictes. C’est l’une des bonnes nouvelles d’un Aïd annonciateur d’un retour à la vie normale et de la reprise de la vie sociale, économique et culturelle. Mais la vigilance citoyenne reste de mise pour sortir définitivement de la pandémie et mettre résolument le cap sur un avenir meilleur.

    Horizons, 14 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Grand Moyen-Orient; printemps arabe, Al Qods, Palestine, pandémie, stabilité,