Étiquette : Staffan de Mistura

  • Belani: Marruecos sabotea los esfuerzos de Staffan de Mistura

    Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, Staffan de Mistura,

    Amar Belani habló el domingo sobre la gira del enviado personal del Secretario General, Staffan de Mistura, con las siguientes aclaraciones.

    Según él, « no se trata de una gira regional como la del pasado mes de enero, sino de una visita a Marruecos, como parte del conflicto que ocupa ilegalmente un territorio no autónomo, y de una visita a los territorios saharauis ocupados, concretamente a El Aaiún y Dajla para interactuar, principalmente, con los auténticos representantes del pueblo saharaui que vive bajo la ocupación ».

    « Desgraciadamente, acabamos de saber que el obstruccionismo caracterizado de las autoridades marroquíes ha echado por tierra la visita que el Sr. Staffan de Mistura se disponía a realizar a El Aaiún y Dajla », añadió.

    Belani dijo que « esto acaba de ser anunciado por el portavoz del Secretario General de la ONU. Las autoridades marroquíes querían imponerle condiciones inaceptables para impedirle interactuar libremente con la sociedad civil saharaui. Esta clara obstrucción de los esfuerzos del enviado personal será sin duda puesta en conocimiento de los miembros del Consejo de Seguridad a su debido tiempo.

    #Marruecos #SaharaOccidental #FrentePolisario #ONU #StaffanDeMistura

  • Sahara occidental : Nouvelle tournée de l’émissaire de l’ONU

    Sahara occidental : Nouvelle tournée de l’émissaire de l’ONU

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Algérie, ONU, Staffan de Mistura,

    L’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a entamé, hier samedi, une nouvelle tournée dans la région à partir du Maroc, l’une des deux parties au conflit, a annoncé vendredi durant son point de presse quotidien le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

    Au cours de sa tournée, la deuxième depuis celle de janvier dernier et depuis sa nomination en octobre 2021, Staffan de Mistura compte rencontrer «tous les acteurs concernés dans la région». «Il a également l’intention de visiter le Sahara Occidental», a indiqué Stéphane Dujarric, soulignant que l’émissaire avait «l’intention de rester guidé par les précédents clairs établis par ses prédécesseurs». «A la suite de la tournée régionale de l’envoyé personnel en janvier, il se réjouit à la perspective d’approfondir les consultations qu’il a entamées à l’époque avec toutes les parties concernées sur les perspectives de faire avancer de manière constructive le processus politique sur le Sahara occidental», a ajouté M. Dujarric.

    Interrogé pour savoir si dans ce cadre, il comptait relancer des tables rondes du type de celle qu’avait organisée, en 2019, l’ex-émissaire allemand Horst Köhler avant de démissionner, le porte-parole de l’ONU a répondu que ce que M. De Mistura cherche, «c’est comment (…) faire avancer le dialogue dans le contexte des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité». Rabat est en faveur d’une reprise de ces tables rondes, mais l’Algérie souhaite des négociations bilatérales directes entre le Polisario et le Maroc.

    La mission de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental intervient dans un contexte marqué par la décision de l’Espagne de s’aligner sur la thèse marocaine de l’autonomie du territoire sahraoui sous la souveraineté de Rabat. Un choix décidé par le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez et dénoncé par le Polisario comme étant «un soutien à l’occupation marocaine illégale du Sahara occidental» et «un encouragement à la politique expansionniste de l’occupant marocain et une soumission honteuse au chantage du régime expansionniste et agressif marocain».

    Pour le Gouvernement sahraoui et le Front Polisario, «la partialité de la puissance administrante du Sahara Occidental et son soutien à la politique expansionniste et agressive du Maroc constituent un encouragement à l’accaparement des territoires par la force et une violation de l’intangibilité des frontières internationales reconnues». Le choix du Premier ministre espagnol de soutenir la position marocaine a «fait perdre à l’Espagne sa position et son rôle d’acteur respecté et fiable et entrave les efforts des Nations unies pour la décolonisation du Sahara occidental».

    La tournée régionale de l’émissaire onusien pour le Sahara occidental intervient également dans une conjoncture marquée par un retour à la guerre, après la violation de l’accord de cessez-le-feu par le Maroc, dans la zone tampon de Guerguerat, le 13 novembre 2020. Jeudi 30 juin, des unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont annoncé avoir mené de nouvelles attaques des positions des forces marocaines dans les régions de Laaked et Akouira Ould Blal relevant du secteur de Mahbes.

    Anis Remane

    Reporters, 03/07/2022

    #Maroc #SaharaOccidental #FrontPolisario #ONU #DeMistura

  • Sáhara Occidental: Nueva gira del enviado de la ONU

    Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, Argelia, ONU, Staffan de Mistura,

    El enviado personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, Staffan de Mistura, inició ayer sábado una nueva gira por la región desde Marruecos, una de las dos partes del conflicto, según anunció el viernes durante su rueda de prensa diaria el portavoz de la ONU, Stéphane Dujarric.

    Durante su gira, la segunda desde la realizada en enero y desde su nombramiento en octubre de 2021, Staffan de Mistura pretende reunirse con « todos los actores relevantes de la región ». « También tiene la intención de visitar el Sáhara Occidental », dijo Dujarric, subrayando que el enviado « tiene la intención de seguir guiándose por los claros precedentes establecidos por sus predecesores ». « Tras la gira regional del enviado personal en enero, espera profundizar en las consultas que inició entonces con todas las partes implicadas sobre las perspectivas de hacer avanzar constructivamente el proceso político sobre el Sáhara Occidental », añadió Dujarric.

    Preguntado sobre si, en este marco, tiene la intención de relanzar mesas redondas del tipo que había organizado, en 2019, el ex enviado alemán Horst Köhler antes de dimitir, el portavoz de la ONU dijo que lo que busca De Mistura « es cómo (…) hacer avanzar el diálogo en el contexto de las resoluciones pertinentes del Consejo de Seguridad ». Rabat está a favor de la reanudación de estas mesas redondas, pero Argelia quiere negociaciones bilaterales directas entre el Polisario y Marruecos.

    La misión del enviado personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental se produce en un contexto marcado por la decisión de España de alinearse con las tesis marroquíes de la autonomía del territorio saharaui bajo la soberanía de Rabat. Una elección decidida por el gobierno socialista de Pedro Sánchez y denunciada por el Polisario como « un apoyo a la ocupación ilegal marroquí del Sáhara Occidental » y « un estímulo a la política expansionista del ocupante marroquí y una sumisión vergonzosa al chantaje del régimen expansionista y agresivo marroquí ».

    Para el Gobierno saharaui y el Frente Polisario, « la parcialidad de la potencia administradora del Sáhara Occidental y su apoyo a la política expansionista y agresiva de Marruecos constituyen un estímulo a la toma de los territorios por la fuerza y una violación de la intangibilidad de las fronteras internacionales reconocidas ». La elección del presidente del gobierno español de apoyar la posición marroquí « ha hecho perder a España su posición y su papel de actor respetado y fiable y obstaculiza los esfuerzos de las Naciones Unidas para la descolonización del Sáhara Occidental ».

    La gira regional del enviado de la ONU para el Sáhara Occidental también se produce en un momento de reanudación de la guerra, tras la violación del acuerdo de alto el fuego por parte de Marruecos en la zona de amortiguación de Guerguerat el 13 de noviembre de 2020. El jueves 30 de junio, unidades del Ejército Popular de Liberación Saharaui (SPLA) anunciaron que habían llevado a cabo nuevos ataques contra las posiciones de las fuerzas marroquíes en las zonas de Laaked y Akouira Ould Blal, en el sector de Mahbes.

    Anis Remane

    Reporteros, 03/07/2022

    #Marruecos #Sáhara Occidental #Frente Polisario #ONU #DeMistura

  • Sahara occidental : Nouvelle tournée de De Mistura

    Sahara occidental : Nouvelle tournée de De Mistura

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, Algérie, Mauritanie, Staffan de Mistura,

    L’affaire du Sahara occidental est de nouveau sous les feux de la rampe. En effet, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a entamé, hier samedi, une nouvelle tournée dans la région.

    La première étape de cette nouvelle tournée a été le Maroc ou il est arrivé à Rabat. C’est l’organisation onusienne qui a annoncé cette nouvelle avanthier vendredi. « L’envoyé personnel se rendra à Rabat demain (samedi) pour rencontrer des responsables marocains. Il a également l’intention de visiter le Sahara occidental au cours de ce voyage », a déclaré Dujarric durant son point de presse quotidien. Le porte-parole n’a pas, toutefois, précisé si ce diplomate va se rendre aussi en Algérie et en Mauritanie lors de ce périple. La tradition de toute tournée effectuée par le représentant de l’Onu dans la région dans le cadre du règlement de l’affaire de décolonisation du Sahara occidental voulait qu’il rende visite aussi tant à Alger qu’à Nouakchott. Certes, la Mauritanie et l’Algérie n’étant pas directement impliquées dans le conflit qui oppose le Maroc et le Front Polisario, elles sont considérées comme des pays observateurs. Et à ce titre, ils ont un rôle à jouer. Mais selon le porte-parole de l’organisation onusienne, l’envoyé spécial « compte rencontrer tous les acteurs concernés dans la région dans les jours à venir », ce qui sous-entend clairement que l’Algérie et la Mauritanie sont concernées. « A la suite de la tournée régionale de l’envoyé personnel en janvier, il se réjouit à la perspective d’approfondir les consultations qu’il a entamées à l’époque avec toutes les parties concernées sur les perspectives de faire avancer de manière constructive le processus politique sur le Sahara occidental », a précisé le porteparole. Il s’agit ainsi de la deuxième visite de Stéphane Dujarric de Mistura depuis sa nomination en octobre 2021, après celle effectuée en janvier dernier au Maroc, aux Camps de réfugiés sahraouis, où il a rencontré plusieurs responsables du Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, en Mauritanie et en Algérie, pays voisins et observateurs.

    Qu’attendre de cette nouvelle tournée ? La majorité des observateurs reste sceptique quant aux chances de Mistura de faire avance les choses dans un dossier qui connaît un grand statu quo. Le Maroc n’a eu de cesse de mettre les bâtons dans les roues de tous ceux qui ont précédé de Mistura dans cette quête de trouver une solution à ce vieux conflit. Tergiversations en atermoiements, le Maroc a saboté tous les efforts déployés en faisant clairement capoté toutes les négociations entreprises avec le Front Polisario. Au point où ce dernier face aux manoeuvres marocaines a repris les armes, ce qui a fait voler en éclats l’accord de cessez-le-feu. Irrité aussi, le Polisario a refusé de prendre part au format des tables rondes dans les négociations. Un format qui n’a rien donné. Il en a été de même aussi pour l’Algérie qui, en tant qu’observateur, s’est retirée de ces tables rondes. Alger critique, désormais, ouvertement le rôle du Conseil de sécurité de l‘Onu qui est loin d’être impartial.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 3 jui 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #Algérie #Mauritanie #StaffanDeMistura

  • Sahara Occidental: De Mistura en Marruecos

    Sahara Occidental, Marruecos, ONU, Staffan de Mistura,

    El enviado de la ONU también visitará también las zonas ocupadas del Sahara Occidental;

    El enviado especial de la ONU para la región del Sáhara Occidental, Staffan de Mistura, visitará el sábado Marruecos y el territorio en disputa como parte de una gira regional.

    El portavoz de la ONU, Stéphane Dujarric, dijo que de Mistura mantendrá conversaciones con responsables marroquíes sobre el avance del proceso político en la región disputada. « tiene previsto realizar en los próximos días una nueva fase de visitas a todos los interlocutores interesados en la región », precisó.

    « También tiene la intención de visitar el Sáhara Occidental en el curso de este viaje », dijo el portavoz durante una rueda de prensa celebrada ayer.

    « Durante esta fase del compromiso, el Enviado Personal pretende seguir guiándose por los claros precedentes establecidos por sus predecesores », añadió.

    « Tras la gira regional del Enviado Personal en enero, espera profundizar en las consultas que inició en ese momento con todas las partes interesadas sobre las perspectivas para hacer avanzar constructivamente el proceso político sobre el Sáhara Occidental », concluyó el responsable onusino.

    #SaharaOccidental #Marruecos #ONU #DeMistura

  • ONU: De Mistura demain au Maroc

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Algérie, ONU, Staffan de Mistura,

    Selon le porte-parole du Secrétaire Général des Nations Unies, Stephane Dujarric, l’Envoyé personnel pour le Sahara Occidental se rendra demain à Rabat pour rencontrer des responsables marocains dans le cadre d’une « nouvelle phase de visites à tous les interlocuteurs concernés dans la région dans les prochains jours ».

    Dans son point de presse quotidien, Dujarric a ajouté que Staffan de Mistura « a également l’intention de se rendre au Sahara occidental au cours de ce voyage ».

    « Durant cette phase de l’engagement, l’Envoyé personnel entend rester guidé par les précédents pas établis par ses prédécesseurs ».a-t-il précisé.

    « Suite à la tournée régionale de l’Envoyé personnel en janvier, il se réjouit d’approfondir les consultations qu’il a initiées à ce moment-là avec toutes les parties concernées sur les perspectives de faire avancer de manière constructive le processus politique sur le Sahara Occidental », conclue le responsable onusie.

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #ONU #Algérie #DeMistura

  • L’envoyé de l’ONU se rendra au Sahara occidental pour la première fois

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, Staffan de Mistura, Front Polisario, Algérie,


    L’envoyé de l’ONU pour le Sahara Occidental, Staffan de Mistura, se rendra dans les prochains jours au Maghreb et visitera pour la première fois le territoire du Sahara Occidental occupé par le Maroc, a déclaré le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric lors d’une conférence de presse vendredi.

    La tournée de M. De Mistura le conduira d’abord à Rabat, où il rencontrera « des responsables marocains », a précisé le porte-parole, avant de se rendre dans le territoire sahraoui, où aucun détail sur son programme de travail n’était disponible.

    Bien que le porte-parole ne l’ait pas dit, Efe a pu apprendre que la tournée de De Mistura ne le conduira pas, à cette occasion, à Tindouf (Algérie), le siège du mouvement indépendantiste du Front Polisario, qu’il avait visité en janvier dernier, bien que les raisons de cette visite ne soient pas connues.

    Il n’y aura pas non plus d’arrêt à Alger, point obligatoire des visites de tous les émissaires, ce qui laisse penser que le gouvernement algérien et ses alliés du Polisario n’approuvent pas les efforts déployés jusqu’à présent par M. De Mistura.

    Les visites des envoyés personnels sur le territoire sahraoui ont généralement l’ »approbation » de Rabat, qui, à certaines occasions, a même opposé son veto à ces visites ou imposé certaines conditions à l’agenda des envoyés.

    Ainsi, le dernier émissaire à avoir rencontré ouvertement des groupes sahraouis indépendantistes est Christopher Ross en 2012, et le gouvernement de Rabat lui a ensuite interdit de se rendre au Sahara, entrant ainsi en conflit direct avec Ross, qu’il a déclaré « persona non grata ».

    Le porte-parole de l’ONU a déclaré aujourd’hui que M. De Mistura effectue cette tournée « guidé par les principes énoncés par ses prédécesseurs », à savoir Christopher Ross et son successeur Horst Kohler, le tout dans le but de « faire avancer de manière constructive » le processus politique menant à une résolution du conflit.

    Le conflit est dans une impasse totale depuis un an, le Maroc ne proposant qu’un statut d’autonomie vaguement défini pour le territoire et le Polisario exigeant que toute solution soit décidée par un référendum avec option d’indépendance.

    Pour aggraver les choses, Alger et Rabat ont rompu leurs relations diplomatiques en août de l’année dernière, et depuis leurs relations, une rupture qui a ensuite entraîné l’Espagne, lorsque le gouvernement algérien a retiré son ambassadeur en Espagne pour protester contre la nouvelle position de l’Espagne qui soutient le plan d’autonomie du Maroc comme la meilleure issue au conflit. EFE

    Infobae, 01 jui 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #ONU #DeMistura #Algérie

  • ONU: Un autre envoyé raté pour le Sahara occidental

    ONU: Un autre envoyé raté pour le Sahara occidental

    ONU, Staffan de Mistura, Sahara Occidental, Maroc, Syrie, Conseil de Sécurité,

    Un autre envoyé de l’ONU raté tente de s’attaquer au conflit du Sahara occidental qui dure depuis des décennies

    Déjà épuisé par les efforts de médiation syriens, Staffan de Mistura vient d’être nommé, par le secrétaire général des Nations unies, comme son émissaire dans le conflit qui dure depuis des décennies au Sahara occidental. M. de Mistura a servi, dans plus ou moins le même poste, en Afghanistan, en Irak et au Liban. Il travaille à l’ONU depuis des décennies, mais son bilan est plutôt lamentable. Sa dernière affectation en tant qu’envoyé de l’ONU était en Syrie, où il a passé quatre ans avant de démissionner en 2018. Au cours de ces années, il a fait peu de progrès pour résoudre le conflit syrien. En fait, il n’y a pas de réalisation exceptionnelle dont on puisse se souvenir de M. de Mistura, même avant son mandat syrien.

    Un tel échec pourrait être justifié par le fait que le Conseil de sécurité de l’ONU, le décideur ultime de l’organisation, où les pouvoirs détenteurs de veto sont prêts à tuer tout ce que l’un d’eux n’aime pas, a été divisé sur la Syrie. En effet, le Conseil n’est jamais parvenu à s’accorder sur quoi que ce soit de substantiel pour résoudre le conflit syrien, en particulier après que la Russie, puissance de veto, est devenue partie au conflit, lançant ses premières frappes aériennes en septembre 2015, ciblant ce qu’elle a qualifié de positions « terroristes ». . Depuis lors, Moscou est un allié fiable de Damas.

    Le communiqué de l’ONU, annonçant la nomination de de Mistura, a fait l’éloge de son ancien travail pour l’organisme mondial, soulignant ses « 40 ans d’expérience dans la diplomatie et les affaires politiques », sans mentionner aucun de ses échecs passés. L’ONU, en général, écarte l’échec de ses émissaires pour les encourager ! Juste, comme d’habitude, ça ne les tire pas non plus quand ils échouent !

    L’homme est venu avec tous ses échecs aggravés le suivant dans une longue traînée de Genève jusqu’à Moscou et Astana – des endroits où il a dirigé, facilité et parrainé des dizaines de réunions sur le conflit syrien, en vain.

    Dans son nouveau rôle, M. de Mistura doit diriger la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental ( MINURSO ) qui a été créée par la résolution 690 des Nations Unies, adoptée par le Conseil de sécurité en 1991.

    Le but ultime est de trouver une solution au conflit sur la bande de désert au sud du Maroc, le long de l’océan Atlantique. Le conflit porte essentiellement sur la souveraineté et le pouvoir – qui gouverne ce désert difficile. Alors que le Maroc revendique la zone comme faisant partie de son territoire, le Frente Popular para la Liberación de Saguia el-Hamra y de Río de Oro (POLISARIO), aidé par l’Algérie, conteste cette revendication. Depuis son éclatement en 1975, le conflit a traversé différentes phases marquées par la violence et la guerre entre, principalement, le Maroc et le POLISARIO et son allié algérien.

    Cependant, en 1991, la MINURSO a fait une percée après que les parties ont convenu d’un référendum en demandant aux habitants de la région s’ils veulent être un État indépendant ou faire partie du Maroc avec une autonomie plus large. Les grandes opérations militaires ont presque cessé d’ouvrir la porte aux négociations politiques sur les détails du référendum et sur qui a le droit d’y participer. Mais récemment, il y a des signes que la confrontation militaire approche à grands pas.

    Quel que soit le plan de M. de Mistura, s’il en a un, il ne l’a pas encore précisé. Plus tôt ce mois-ci, il a fait le tour de la région, partant de Rabat et se terminant en Algérie. Il s’est également rendu en Mauritanie, à la frontière du Sahara occidental, et à Tindouf en Algérie, qui abrite des milliers de réfugiés sahraouis.

    En Algérie, le ministre des Affaires étrangères du pays lui a dit que l’Algérie souhaitait ouvrir des négociations directes entre les parties, de bonne foi et sans conditions préalables. C’est un peu moins que ce que tout émissaire de l’ONU aimerait entendre. Idéalement pour M. de Mistura, si les partis s’entendaient pour réduire leurs divergences en abordant les détails du référendum promis au cours duquel le petitplus d’un demi-million de personnes vivant dans la région décident ce qu’elles veulent – l’essence même de la résolution 690. Mais le référendum, en tant que moyen de régler le conflit, est devenu une affaire difficile et ses détails ont été un débat controversé. Dans le passé, les grandes puissances, dont les États-Unis, la France et d’autres, soutenaient tout plan convenu par l’ONU, tout en restant largement neutres. Mais cela a changé récemment, rendant le travail de de Mistura un peu plus difficile.

    Quelques semaines à peine avant son départ de la Maison Blanche, l’ancien président Donald Trump a pris le 10 décembre 2020 la décision inhabituelle de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental pour encourager la normalisation des relations de Rabat avec Israël. M. Trump est un fervent partisan d’Israël. Cela a mis fin à la longue neutralité américaine dans le conflit. Cela signifie aussi que, chaque fois que la question revient au Conseil de sécurité – y compris si M. de Mistura, comme par magie, fait des progrès sérieux – les États-Unis ne sont plus neutres et leur veto pourrait tout faire dérailler.

    La présence du facteur israélien a également impacté les difficiles relations bilatérales entre Rabat et Alger. L’Algérie est très contrariée par le rapprochement maroco-israélien , lui reprochant en partie sa décision, l’année dernière, de rompre tout lien avec son voisin, le Maroc. L’Algérie est également inquiète du fait que le Maroc, son rival régional, a conclu des accords de matériel militaire avec les Israéliens. Rabat discuterait avec Tel-Aviv de l’achat de missiles et d’autres systèmes de défense aérienne, y compris des drones militaires. L’Algérie, déjà méfiante à l’égard du facteur israélien dans la région, voit la question à travers les yeux des Palestiniens, qui rejettent toute forme de normalisation arabo-israélienne alors qu’Israël occupe toujours leurs terres, démolit des maisons et les soumet aux lois de l’apartheid.

    Les liens maroco-israéliens pourraient également pousser l’Algérie à rechercher des liens plus forts avec l’Iran, qui n’est pas non plus satisfait de la présence israélienne en Afrique du Nord. Cela ajoute plus de complications à la mission de de Mistura.

    Dans ce contexte, il est douteux que Steffan de Mistura puisse vraiment produire des résultats tangibles en termes de fin du conflit dans la région. Le président algérien et son gouvernement seront très réticents à se livrer à des pourparlers ou à des compromis avec le Maroc. Les Algériens sont majoritairement pro-palestiniens et ils n’aimeraient pas voir leur gouvernement parler au Maroc, tant que Rabat maintiendra son lien avec Israël.

    Au contraire, M. de Mistura est sur le point d’ajouter un autre fiasco à sa longue liste d’échecs.

    MEMO, 27 jan 2022

    #ONU #StaffanDeMistura #SaharaOccidental #Maroc #Syrie

  • Sahara occidental: L’Onu dément et accule le Maroc

    Sahara occidental: L’Onu dément et accule le Maroc

    Sahara occidental: L’Onu dément et accule le Maroc – Front Polisario, MINURSO, Alexander Ivanko, Staffan de Mistura,

    L’Organisation des Nations unies s’est vue obligée de monter au créneau pour la deuxième fois en quelques jours pour démentir des propos prêtés à ses responsables sur le conflit au Sahara occidental.

    Cette fois-ci, c’est à une contre-vérité concernant l’attaque contre des civils au Sahara occidental, qui a été menée par l’armée marocaine le 13 avril dernier, que le porte-parole adjoint de l’Onu tord le cou. Vendredi 21 avril, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a qualifié de « déformation des faits » une information de la presse espagnole faisant état de la prétendue satisfaction de Staffan De Mistura, envoyé personnel du SG, quant au revirement de l’Espagne sur la question du Sahara occidental. Mardi 26 avril, un porte-parole adjoint des Nations unies a démenti d’autres propos mensongers, cette fois prêtées par la presse marocaine au chef de sa mission au Sahara occidental (Minurso), Alexander Ivanko. Ce dernier aurait déclaré, selon des médias marocains, que ses services se sont rendus sur les lieux de l’attaque qui a ciblé le 13 avril des civils au Sahara occidental et ont conclu que l’attaque, menée par l’armée marocaine, a visé une colonne du Front Polisario transportant des armes.

    Attaque aérienne contre un convoi de trois véhicules

    « Nous avons reçu des précisions de notre mission de maintien de la paix au Sahara occidental concernant des comptes rendus dans la presse marocaine indiquant que le représentant spécial et chef de la mission, Alexander Ivanko, a déclaré qu’un raid aérien a ciblé des véhicules du front polisario transportant des armes. Le représentant spécial n’a pas déclaré cela », a indiqué le porte-parole adjoint dans un communiqué lu en conférence de presse mardi. Il a ensuite donné la version de la Minurso concernant cette attaque : « Une délégation de la Minurso a pu se rendre sur les lieux de l’attaque présumée du 13 avril où elle a constaté trois véhicules (deux camions et un véhicule léger) qui semblent touchés par des armes aériennes. La mission n’a pas pu confirmer s’il y avait des personnes atteintes dans cet incident. Le conseil de sécurité a été informé le 20 avril. » Le 21 avril, M. Dujarric avait précisé que « toute déclaration sur la position de M. De Mistura ou ses activités qui n’est pas publiée par lui ou mon bureau est trop souvent une déformation des faits ».

    Un organe onusien condamne le Maroc pour faits de torture

    Le Comité des Nations unies contre la torture (CAT) a condamné le royaume du Maroc pour faits de torture et de mauvais traitements, sur le prisonnier sahraoui du groupe de Gdeim Izik, Mohamed Bourial, l’appelant à « indemniser équitablement le détenu et à ouvrir une enquête impartiale » pour juger les tortionnaires. Mohamed Bourial, né en 1970 au Sahara occidental, a été arrêté le 8 novembre 2010, le jour où les forces marocaines ont démantelé sauvagement le campement de Gdeim Izik, qui comprenait environ 6.500 tentes installées par des Sahraouis u mois plus tôt pour protester contre les mauvaises conditions socio-économiques au Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975.

    Il affirme être victime de violations par le Maroc de ses droits protégés au titre des articles 1, 2, 11, 12, 13, 14, 15 et 16 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Le détenu sahraoui « a été victime de torture, il doit être indemnisé de façon adéquate et équitable, y compris avec les moyens nécessaires à une réadaptation la plus complète possible, et recevoir un traitement de réhabilitation », selon la décision adoptée par le CAT en vertu de l’article 22 de la Convention, concernant la communication n 923/2019 relative à la plainte de Mohamed Bourial, déposée par l’avocat de la défense du groupe Gdeim Izik, Olfa Ouled. Le Comité appelle également Rabat à l’ »ouverture d’une enquête impartiale et approfondie sur les événements en question (torture et mauvais traitements), conformément au protocole d’Istanbul, pour juger les tortionnaires et les responsables » de ces faits.

    Il exhorte aussi les autorités d’occupation marocaines à « mener une enquête immédiate et effective concernant les allégations de représailles dénoncées par le requérant (Bourial) et à s’abstenir de tout acte de pression, d’intimidation ou de représailles susceptible de nuire à l’intégrité physique et morale du prisonnier, qui constituerait autrement une violation des obligations du Maroc au titre de la Convention de coopérer de bonne foi avec le Comité pour l’application des dispositions ». Le détenu Mohamed Bourial doit « recevoir la visite d’un médecin de son choix, recevoir la visite de sa famille et de son avocat et être transféré dans une prison plus proche de sa famille » au Sahara occidental occupé, recommande le CAT. Et de préciser dans ce sens que « le Maroc dispose de 90 jours à compter de la date de la décision pour l’informer des mesures qu’il aura prises pour donner suite aux observations cidessus. Si le Maroc ne se conforme pas à la décision du CAT, il viole son engagement envers la Convention contre la torture et le protocole additionnel à la convention, qui ont tous deux été ratifiés par le royaume », avertit-il.

    Dans sa requête, le plaignant Mohamed Bourial indique, entre autres, qu’il a été soumis à de mauvais traitements pendant sa détention, sans accès à un médecin de son choix en dépit de son mauvais état de santé, a été placé en conditions d’isolementet a été privé de recevoir régulièrement la visite de sa famille. En outre, le détenu de Gdeim Izik a indiqué que sa condamnation était uniquement fondée sur des aveux obtenus par la torture alors même qu’il affirme n’avoir rien avoué, mais avoir été contraint d’apposer sa signature sur un document dont il ne connaissait pas le contenu, alors qu’il était menotté et avait les yeux bandés.

    En ne procédant à aucune vérification et en utilisant de telles déclarations dans la procédure judiciaire contre le requérant, le Maroc a manifestement violé ses obligations au regard de l’article 15 de la Convention. Par ailleurs, l’avocate Olfa Ouled a indiqué qu’elle espérait, à court terme, que les « conditions de détention de l’ensemble des prisonniers sahraouis s’améliorent et que c’était le combat actuel de leur familles ». Pour rappel, la Cour de cassation marocaine avait condamné en novembre 2020 « définitivement » tous les prisonniers de Gdeim Izik à une peine allant de 20 ans à la perpétuité. Depuis, de nombreux appels ont été lancés par des organisations internationales, des militants et des activistes pro-sahraouis étrangers pour la libération des détenus politiques sahraouis qui font l’objet de traitements « cruels et inhumains » dans les prisons marocaines.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 28/04/2022

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #ONU #MINURSO #Alexander_Ivanko

  • Nouvelle tournée de De Mistura au Sahara occidental

    Nouvelle tournée de De Mistura au Sahara occidental

    Nouvelle tournée de De Mistura au Sahara occidental – Maroc, ONU, Staffan de Mistura, Front Polisario,

    L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a obtenu un soutien de poids de la part des membres du Conseil de sécurité.

    Alors que les observateurs pensaient que le revirement surprenant de Madrid sur la question et son soutien aux thèses de l’occupant marocain est synonyme de la mise à mort de sa mission, le Conseil de sécurité vient de lui octroyer un quitus pour poursuivre ses efforts, visant à relancer le processus de négociation politique entre les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc.

    Au cours de la session consacrée à l’examen des derniers développements au Sahara occidental, l’envoyé onusien s’est félicité du “large soutien qu’il a reçu, pour la relance du processus politique”, relevant que “tout le monde a soutenu (ses) efforts” pour relancer le processus de négociation visant à trouver une solution à ce conflit.

    A l’issue de la réunion du Conseil de sécurité, Staffan de Mistura a en outre annoncé qu’il entamerait prochainement une nouvelle tournée dans la région pour tenter de faire avancer le processus de paix visant à résoudre le conflit au Sahara occidental occupé.

    L’émissaire onusien n’a pas précisé la date de son déplacement dans la région, ni les lieux où il comptait se rendre. Selon des sources diplomatiques, de Mistura devrait certainement élargir ses consultations, en incluant cette fois ci l’Espagne, en tant que pays qui a une responsabilité historique sur le territoire sahraoui.

    Auparavant, et selon le plan de règlement onusien, c’est uniquement l’Algérie et la Mauritanie qui étaient prévus comme étant pays voisins. Mais d’autres sources exclut toute escale à Madrid pour de Mistura, en raison de la dernière décision des autorités espagnoles, qui ont apporté leur soutien au plan de rattachement du Sahara occidental au territoire marocain.

    Lors de sa prochaine visite, De Mistura effectuera sa deuxième tournée dans la région depuis sa nomination en octobre dernier. De Mistura avait effectué une tournée dans la région entre le 12 et le 19 janvier 2022, partant du Maroc, puis visitant les camps de réfugiés sahraouis avant de se rendre en Mauritanie et en Algérie en tant que pays voisins.

    La réunion s’est tenue en application du paragraphe 10 de la résolution 2602 (2021) adoptée par le Conseil de sécurité le 29 octobre 2021, demandant au secrétaire général de tenir des briefings réguliers, dans les six mois suivant la date de renouvellement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental), sur la mise en œuvre de ladite résolution et sur les défis auxquels sont confrontées les opérations de la mission onusienne et les mesures prises pour y faire face.

    A la veille de la rencontre, le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU et coordonnateur avec la Minurso, Sidi Mohamed Omar, a rencontré Staffan de Mistura à New York, où il l’a informé sur la position du Front Polisario concernant le processus de paix des Nations unies au Sahara occidental.

    Par ailleurs, le président de la République sahraouie, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali a fait part, dans une lettre qu’il a adressée au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avant la réunion du Conseil, de la condamnation par les autorités sahraouies de “la poursuite des actes atroces et inhumains perpétrés par les autorités d’occupation marocaines contre les civils sahraouis et les militants des droits de l’homme dans les territoires occupés”.

    Il a notamment lancé un appel urgent pour “actionner la responsabilité juridique et morale des Nations unies envers le peuple sahraoui, en particulier les civils et les militants des droits de l’homme dans les territoires occupés, ce qui nécessite l’utilisation de mécanismes internationaux de protection et des mesures pratiques pour assurer sa sécurité, y compris la création d’un mécanisme indépendant et permanent des Nations unies pour protéger les droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés”.

    Par Mohamed Kouini

    Le Jeune Indépendant, 22/04/2022

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