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  • Algérie : Yassir lève 30 millions de dollars en série A

    Algérie : Yassir lève 30 millions de dollars en série A

    Transport, logistique, covoiturage, livraison, startups – Algérie : Yassir lève 30 millions de dollars en série A

    • La super application basée en Algérie, Yassir, a levé 30 millions de dollars dans un cycle de série A dirigé par WndrCo, DN Capital, Kismet Capital, Spike Ventures et Quiet Capital. Endeavour Catalyst, FJ Labs, VentureSouq, Nellore Capital, Moving Capital (le club d’investissement des anciens d’Uber) aux côtés de ses investisseurs existants.
    • Parmi les investisseurs providentiels notables figurent Cleo Sham, ancien directeur des opérations chez Uber en Europe et en Chine, Thomas Layton, président d’Upwork et fondateur d’Opentable et Metaweb, Rohan Monga, ancien COO de Gojek et Hannes Graah, ancien vice-président de Spotify et Revolut.
    • Fondée en 2016 par Amel Delli, El Mahdi Yettou, Mustapha Baha, Noureddine Tayebi, Yassir propose des services de covoiturage et de livraison de colis et de livraison à la demande couvrant plusieurs secteurs tels que l’épicerie, la nourriture, les appareils électroménagers et les cosmétiques, entre autres. 
    • Il opère à travers l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, desservant trois millions d’utilisateurs avec plus de 40 000 partenaires qui incluent des chauffeurs, des livreurs, des commerçants, des FMCG et des grossistes.
    • L’investissement sera utilisé pour alimenter son expansion à travers l’Afrique subsaharienne. 

    Les startups de la logistique et de la livraison du dernier kilomètre axées sur la simplification des ventes en ligne et du commerce électronique continuent de susciter l’intérêt des investisseurs ; La super application basée en Algérie, Yassir, a levé 30 millions de dollars pour son cycle de série A dirigé par WndrCo, DN Capital, Kismet Capital, Spike Ventures et Quiet Capital. Endeavour Catalyst, FJ Labs, VentureSouq, Nellore Capital, Moving Capital (le club d’investissement des anciens d’Uber). Parmi les investisseurs providentiels notables figurent Cleo Sham, ancien directeur des opérations chez Uber en Europe et en Chine, Thomas Layton, président d’Upwork et fondateur d’Opentable et Metaweb, Rohan Monga, ancien COO de Gojek et Hannes Graah, ancien vice-président de Spotify et Revolut. La plupart des investisseurs existants ont également participé. Le dernier tour intervient seulement trois mois après que Yassir a levé 13 millions de dollars dans son tour Seed. 

    Fondée en 2016 par Amel Delli, El Mahdi Yettou, Mustapha Baha, Noureddine Tayebi, Yassir propose des services de covoiturage et de livraison de colis et de livraison à la demande couvrant plusieurs secteurs tels que l’épicerie, la nourriture, les appareils électroménagers et les cosmétiques, entre autres. Au cours des deux dernières années, Yassir s’est fortement concentré sur son segment de livraison ; surtout après que son activité de covoiturage ait été durement touchée par la crise du Covid-19. Au début de la crise, Yassir a étendu ses services de livraison à 16 villes sur ses trois marchés clés ; l’Algérie, le Maroc et la Tunisie en l’espace d’un mois.

    Yassir dessert actuellement trois millions d’utilisateurs sur ses marchés existants, avec des plans pour s’étendre aux marchés subsahariens au début de l’année prochaine. L’objectif ultime de la plate-forme Yassir est d’offrir des services de paiement à tous les côtés du marché, dans une région où une grande majorité de personnes et de commerçants ne sont pas bancarisés et/ou utilisent rarement les services de paiement.

    « Lorsque nous avons commencé, les services à la demande que nous connaissons tous, comme le covoiturage, la livraison du dernier kilomètre, les services à domicile, étaient à peu près vierges dans ces pays, et certains des pays que nous voulons cibler, en ce qui concerne ces services, ils restent [inexploités] », a déclaré Taybi.

    Outre l’expansion, Yassir prévoit également d’embaucher davantage de talents technologiques locaux. Pour Yassir, favoriser un état d’esprit mondial tout en constituant en permanence une équipe locale pour relever les défis du marché local est au cœur de sa stratégie commerciale et de son impact sociétal.

    « Nous sommes à 100 % un champion local, et ce que je veux dire par là, c’est que toute l’équipe est de la région, y compris l’équipe technique, cela faisait en fait partie de notre mission. Nous voulons responsabiliser les talents locaux et la plupart des les talents techniques », a-t-il ajouté. 

    Dunya Hassanein 

    Wamda, 28 novembre 2021

    #Algérie #Startups #Yassir #Logistique #Transport #Livraison

  • Algérie : S’entrendre sur les mots

    par Abdou BENABBOU


    Ne pouvait-on pas appeler ce que l’on dénomme startup par des intitulés plus clairs et plus simples pour échapper à la pudibonderie des mots et pour que le sujet soit compris par tout le monde y compris par ceux qui sont directement concernés par le sujet ? Les Algériens dans leur majorité ne naviguent pas dans les hautes sphères savantes pour être familiers avec des termes pointus enfantés par des cercles autrement plus avancés qu’eux.

    On aura beau expliquer ce qu’est une startup, on ne s’éloignera pas de la compréhension vague au point de lui accorder une largesse sans bornes et la complication devient d’autant plus grande quand elle doit être abordée par la loi.

    Il en est ainsi ces derniers jours avec le dernier communiqué du conseil de la monnaie à propos des transactions avec l’étranger et des comptes devises. Après plusieurs lectures, on ne retient de ce qui n’est encore qu’un projet que les opérateurs marchands sont exclus des futures dispositions de facilitations et qu’ils n’auront pas eux aussi droit de gérer le retour en devises, fruits de leurs exportations, comme ils l’entendent. Les services dit-on seront à l’honneur sans une appréciation nette et claire de ce que l’on entend réellement par services. On laisse supposer aussi que les transactions commerciales ne seront pas concernées sans définir avec netteté ce qu’est une transaction commerciale.

    Dès lors, il semblerait à priori pour les acteurs économiques qui ne pipent mot aux théories bancaires et financières virtuelles que le sujet n’est pas pris par le bon bout et que les futures dispositions n’auront qu’une aléatoire efficience insuffisante pour donner un dynamisme à la politique d’exportation. Le bon sens amène à s’interroger sur la nature des services à exporter comme si les futurs acteurs algériens étaient les égaux en hardiesse et en génie avec les Sud-Coréens, les Singapouriens ou les Allemands.

    N’aurait-on pas dû d’abord se préoccuper du monde agricole et se soucier du producteur dynamique et génial qui mérite d’être débarrassé du mur de fer bancaire et l’accompagner pour qu’il puisse avec aisance avoir accès aux moyens techniques modernes pour inscrire sa production au niveau de la haute compétition mondiale en matière d’exportation ?

    Le Quotidien d’Oran, 31 mars 2021

    Etiquettes : Algérie, startups, économie,

  • Algérie : Tebboune prône la rupture radicale

    Assises sur l’économie de la connaissance

    Le président Abdelmadjid Tebboune et son gouvernement tablent désormais sur l’économie de la connaissance pour sortir de la dépendance de la rente pétrolière. Cette thématique qui revient, ces derniers jours, tel un leitmotiv, a fait l’objet, hier, d’une rencontre nationale à laquelle ont pris part 1300 participants. Placée sous le thème de « assises nationales sur l’économie de la connaissance », le rendez-vous a été une occasion pour le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, de réitérer son attachement au développement de ce créneau devenu le moteur de l’économie mondiale.

    Dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le président de la République affirme d’emblée que son programme plaçait « l’excellence et l’efficacité du système national de l’éducation et de la formation » à la tête des priorités. Et cela en vue de développer « l’économie de la connaissance qui requiert une dimension stratégique dans notre démarche politique ».

    Dans ce sens, il insiste sur l’encouragement des filières techniques et des mathématiques au niveau du secteur de l’éducation. « Notre pays fait face à des défis qui nous imposent un passage obligatoire de l’économie de rente à une économie productrice de richesses, ce qui exige une rupture radicale », souligne-il. Le président Tebboune relève également que le pays dispose de « 600 laboratoires, 109 instituts universitaires, 44 incubateurs et des centaines de start-up ».

    Dans ce sens, le chef de l’Etat s’est dit « convaincu que l’Algérie dispose d’atouts et de capacités qui lui permettent de se positionner en matière d’économie de la connaissance ». Il invite ainsi, l’ensemble des institutions étatiques à participer à la démarche de transformation vers cette économie et à développer des outils et des mécanismes d’évaluation et de suivi des acquis dans ce domaine. « Toutes les institutions étatiques doivent dorénavant participer à la démarche de transformation vers l’économie de la connaissance et développer des outils et des mécanismes d’évaluation et de suivi des acquis dans ce domaine », recommande le président Tebboune.

    Et d’ajouter : « Dans le cadre de la mise en place de l’environnement institutionnel, des réalisations tangibles se sont concrétisées, à savoir le lancement officiel du Fonds national de financement des startups en tant que mécanisme clé de soutien à la création de ce type d’entreprises, l’inauguration du premier accélérateur de startup au niveau de Dounia Parc dans la capitale et le lancement des services de certification et de signature électroniques en tant qu’outil permettant de sécuriser les transactions en ligne et d’améliorer le climat des affaires ».

    Amélioration du climat des affaires

    Le chef de l’Etat rappelle aussi que l’Etat avait « attaché un intérêt particulier à l’amélioration du climat des affaires au profit des startups à travers la simplification des procédures administratives et l’accélération de la numérisation au niveau de tous les départements ministériels et des institutions étatiques, notamment en lien direct avec le service public et l’investissement ». Il précise aussi que « l’aboutissement » de la démarche de l’économie de la connaissance était tributaire de « la réussite du passage vers la diversification industrielle, grâce à l’exploitation du savoir de manière à augmenter la croissance économique ».

    Abdelmadjid Tebboune rappelle aussi que ce type d’économie va de pair avec « le transfert de la technologie, l’encouragement de l’investissement national et étranger et l’augmentation des dépenses pour la recherche et le développement ». S’entretenant avec des représentants de start-up ayant pris part à ses assises, le premier ministre Abdelaziz Djerad a invité les opérateurs à prendre en charge les jeunes inventeurs algériens pour leur permettre de concrétiser leurs idées novatrices.

    Samir Rabah

    L’Est Républicain, 30 mars 2021

    Etiquettes : Algérie, Abdelmadjid Tebbooune, startups, économie de connaissance,

  • Algérie : Première sortie du Président Tebboune sur le terrain après sa convalescence Les start-up l’autre chantier du président

    Par : Med Wali


    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, présidera aujourd’hui au Centre international des conférences, une importante rencontre sur l’économie du savoir. Les membres du gouvernement et de hauts responsables y prendront part, en plus des porteurs de projets et des dirigeants des start-up.

    Afin d’encourager les jeunes porteurs d’idées innovantes, le gouvernement compte entreprendre plusieurs mesures pour accompagner et encourager l’activité des start-up, et ce, dans le but de relancer l’économie nationale hors le secteur des hydrocarbures. Plusieurs économistes et professionnels ayant adopté ce concept  » anglo-saxon », expliquent la nécessité de l’accompagnement de ces jeunes porteurs des idées innovantes pour que leurs start-up se transforment en entreprises, et même de grand groupe opérateur économique, par la suite.

    En effet, un bon encadrement assure un processus de reconstruction et de développement d’une économie convenable, sachant que des jeunes algériens pétris de qualité, et très talentueux possèdent des idées innovantes et extraordinaires dans plusieurs domaine. Cela a poussé l’Etat à accorder toutes les facilitations possibles aux jeunes porteurs de projets, afin de trouver des alternatives utiles pour dynamiser l’économie nationale.


    D’emblée, Mustapha Kamel, ingénieur en électronique et porteur d’un projet dira que « les start-up sont désormais le vivier duquel les entreprises pourront constituer le tissu industriel de demain, avec un objectif de relancer l’économie nationale, en dehors du marché pétrolier », a-t-il souligné avant de poursuivre son point de vue  » le gouvernement en place a mis la lumière sur les start-up, une très belle initiative, faut-il souligner, et justement c’est cet aspect qu’on cherche tandis qu’il implique en profondeur les jeunes porteurs des projets qui possèdent des idées innovantes ».  » Ces derniers temps, plusieurs pays ont adopté l’idée pour promouvoir les start-up, afin de créer l’emploi et absorber le chômage. Donc la start-up est un ensemble d’idées innovantes qui solutionne un problème, ou elle apporte un début d’une solution. Toutes ces idées deviennent une entreprise qui peut apporter un plus à l’économie et à l’industrie nationale, une fois qu’ils entrent dans la phase commerciale », s’est-il exprimé.

    Concernant l’organisation de ce type d’évènement, Mustapha Kamel comme beaucoup de jeune entrepreneur ont apprécié l’initiative entreprise par l’Etat, en disant  » les start-up atteignent le niveau de la concrétisation de l’idée sur le terrain, tandis que l’Etat a l’intention d’accompagner et encadrer ces jeunes. Puisque un jeune est censé d’être porteur d’idées, il restera donc toujours créateur, en continuant à faire des recherches, soit qu’ils feront suite aux premières idées, ou aller vers d’autres horizons. »

    Le Maghreb, 29 mars 2021

    Etiquettes : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, startups, économie,

  • L’Algérie établit une feuille de route pour une économie fondée sur la connaissance

    Le gouvernement algérien a établi une feuille de route claire pour une transition rapide vers une économie de la connaissance, a déclaré le Premier ministre Abdelaziz Djerad.

    Lors de la conférence Oran Disrupt 2021 sur les startups, il a souligné la nécessité d’intensifier les efforts et d’impliquer tous les acteurs, basés en Algérie ou à l’étranger, pour atteindre cet objectif.

    L’économie nationale a actuellement besoin d’entreprises qui offrent une réelle valeur ajoutée et s’appuient sur la recherche et le développement pour fournir des services et des produits innovants, a-t-il expliqué.

    Le gouvernement a décidé de soutenir les innovateurs où qu’ils se trouvent, a-t-il souligné, citant la mise en place d’un cadre réglementaire pour les startups et d’un fonds d’investissement qui assure un financement fluide des projets innovants, ainsi que des incitations fiscales importantes conformément à la loi de finances pour 2021.

    Djerad a révélé le lancement du premier projet pour les startups, qui aura des branches à travers le pays.

    Pendant ce temps, les réserves de change du pays ont atteint 42 milliards de dollars, contre 60 milliards de dollars au premier trimestre 2020.

    Au début du mois, le président Abdelmadjid Tebboune a souligné qu’en calculant les recettes pétrolières de l’année dernière, qui s’élevaient à 24 milliards de dollars, les réserves de change du pays sont passées de 60 milliards de dollars à 42 milliards de dollars, et elles évoluent chaque semaine.

    La chute des prix mondiaux du pétrole a gravement affecté l’Algérie, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), où les exportations de pétrole et de gaz représentent 60 % du budget de l’État et 94 % du total des recettes d’exportation.

    En avril 2019, les réserves ont atteint 72,6 milliards de dollars, contre 79,88 milliards de dollars en décembre 2018 et 97,33 milliards de dollars fin 2017.

    L’Algérie utilise ses réserves de change pour acheter des biens et services d’importation, pour un montant de 45 milliards de dollars par an.

    Le gouvernement a tenté de réduire les dépenses d’importation pour alléger la pression financière causée par la baisse des revenus du pétrole et du gaz.

    Tebboune soulignait alors que « la nouvelle tendance économique est de permettre l’importation de seulement ce dont l’économie nationale a besoin ».

    Asharq Al-awsat, 21 mars 2021

    Tags : Algérie, économie, Algeria Disrupt, startups, innovation, investissement,