Étiquette : stupéfiants

  • Saisie de plus de 3 quintaux de kif venus du Maroc

    Saisie de plus de 3 quintaux de kif venus du Maroc

    Saisie de plus de 3 quintaux de kif venus du Maroc – Algérie, cannabis, trafic de drogue, stupéfiants

    11 narcotrafiquants arrêtés et plusieurs tentatives déjouées
    Des détachements combinés de l’Armée nationale populaire ont arrêté, entre le 24 et le 30 novembre dernier, 11 narcotrafiquants et déjoué des tentatives d’introduction de plus de 3 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc, a indiqué mercredi le ministère de la Défenses dans un communiqué.

    « Dans la dynamique des efforts continus dans la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée multiforme, des unités et des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont exécuté, durant la période du 24 au 30 novembre 2021, plusieurs opérations ayant abouti à des résultats de qualité qui reflètent le haut professionnalisme, la vigilance et la disponibilité permanente de nos Forces armées à travers tout le territoire national », précise la même source.

    Dans le contexte des opérations de lutte contre la criminalité organisée et « dans la dynamique des efforts intenses visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays », des détachements combinés de l’ANP « ont arrêté, en coordination avec les différents services de sécurité au niveau des territoires des 2e et 3e Régions militaires, 11 narcotrafiquants » et « ont déjoué des tentatives d’introduction de quantités de drogues via les frontières avec le Maroc, s’élevant à 3 quintaux et 33 kilogrammes de kif traité », tandis que « 28 autres narcotrafiquants ont été arrêtés en leur possession 62 kilogrammes de la même substance et 203740 comprimés psychotropes saisis dans diverses opérations exécutées à travers les autres Régions militaires », ajoute le communiqué.

    Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’ANP « ont arrêté 6 éléments de soutien aux groupes terroristes dans des opérations distinctes à travers le territoire national ».

    APS

    #Algérie #Maroc #Cannabis #Kif #Haschich #Trafic_drogue

  • L’inquiétante propagation de la cocaïne en Algérie

    Tags : Algérie, trafic de drogue, stupéfiants- L’inquiétante propagation de la cocaïne en Algérie

    Les services de sécurité ont multiplié ces derniers jours l’interception de quantités de plus en plus importantes de cocaïne et ce dans un espace couvrant plusieurs régions du pays. La dernière prise en date s’est déroulée dimanche dans la wilaya de Batna. Il s’agit de 8,3 grammes de cette drogue dure.

    Tout au long de la dernière semaine, les services spécialisés ont saisi des quantités de cette substance à travers 4 wilayas : 24 grammes à Sidi Bel-Abbes, 12 grammes à Oran. A Alger, les services de Sûreté de la Wilaya ont annoncé le démantèlement d’une «bande criminelle organisée spécialisée dans le trafic d’héroïne et de la cocaïne, impliquant notamment des ressortissants étrangers.

    Au début de cette semaine, les services de la police judiciaire de la wilaya d’Adrar ont saisi une quantité de près d’un kilogramme, une quantité qui révèle l’ordre de grandeur de ce trafic.

    Si les quantités de quelques grammes sont destinées, visiblement, à une consommation locale très limitée, les 909 grammes interceptés à Adrar traduit l’étendu d’un commerce relativement nouveau en Algérie. C’est-à-dire le commerce touchant aux drogues dures.

    En juin dernier, le ministère de la Défense Nationale (MDN) a annoncé avoir «déjouée par les Garde-côtes du Commandement des Forces navales, relevant de la façade maritime Ouest, une tentative d’introduction en Algérie d’une « énorme quantité » de cocaïne.

    Le MDN a précisé que « les unités des Garde-côtes d’Arzew « ont repêché et saisi une quantité de cocaïne s’élevant à 490,05 kilogrammes répartie sur (442) plaquettes ».

    Selon la même source, « l’opération a été amorcée à travers un appel lancé par des pêcheurs algériens, portant sur la présence de sacs suspects qui flottaient, et suite auquel des unités des Garde-côtes d’Arzew ont été dépêchées sur les lieux à (06) miles marins au nord-ouest de Cap Carbon à Oran ».

    S’agissait-il d’une opération d’introduction sur le marché algérien de telle quantité ? Ce qui voudrait dire que la consommation interne serait capable de l’absorber. L’autre hypothèse est que la marchandise était destinée à « l’exportation » ? La réponse reste très incertaine.

    Cette opération rappelle l’autre affaire qui avait éclaté en mai 2018, avec la saisie de plus de 700 kg de cocaïne sur un cargo censé transporter de la viande congelée en provenance de l’Amérique latine.

    Ces deux affaires n’ont pas, jusqu’à aujourd’hui révélé tout leur secret. Le plus clair est que l’Algérie est entrée dans le « club », très restreint des pays où la consommation de cocaïne n’est plus un tabou. Reste la question du rôle de notre pays dans le trafic international des drogues dures ?

    La question de savoir si l’Algérie était est–elle devenue une plaque tournante dans l’introduction de cocaïne dans le vieux continent est tellement insistante dans les milieux spécialisée, à tel point que le quotidien londonien « The indépendant » a affirmé que notre pays est «est devenue une plaque-tournante émergente de la cocaïne à destination du Royaume-Uni»

    Il suffit de rappeler que les enjeux financiers liés à ce commerce sont tellement énorme pour se convaincre que les tentations existeraient. Les chiffres que donnent les organisations de lutte contre la cocaïne et autres drogues dures donnent le vertige.

    Hamma Sadek

    La Nation, 15/11/2021

    #Algérie #Drogues #Cocaïne

  • L’ONU fait la promotion du cannabis !

    par Abdelkrim Zerzouri


    La Commission des stupéfiants des Nations unies (CND), organe chargé de la classification des substances considérées comme des drogues au vu du droit international, a-t-elle ouvert la voie à une dépénalisation mondiale du cannabis et ses dérivés en le reclassant hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses ?

    Depuis quelques années, plusieurs pays ont dépénalisé ou ont permis la consommation du cannabis dans un cadre récréatif, mais cette substance et sa résine étaient toujours classées parmi la catégorie la plus prohibitive dans l’annexe IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, où sont groupées les plus dangereuses qui favorisent fortement l’abus et dont l’intérêt médical est considéré comme très faible. Mais avec le vote du 2 décembre dernier, lors de la tenue de la 63e session de la CND, la situation bascule du tout au tout. Et, c’est sur recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que les 53 Etats membres de la CND ont voté en faveur du retrait du cannabis du tableau IV de la Convention unique de 1961 et reconnaître de fait son utilité médicinale et thérapeutique.

    Ainsi, à l’égal de l’opium ou la morphine, l’utilisation du cannabis dans la fabrication de médicaments est autorisée par l’OMS et l’ONU. Cette décision a bénéficié de 27 voix favorables, 25 voix contre et une abstention, l’Ukraine. L’Algérie fait partie des pays qui ont voté contre, mais la balance a légèrement penché du côté des pays qui ont voté pour le retrait du cannabis et ses dérivés du tableau IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961.

    Comment se fait-il qu’on soit arrivé à bousculer un vieux dogme qui soutient que le cannabis n’a aucun intérêt thérapeutique ? Il y a les scientifiques, bien sûr, qui aspirent à une reclassification du cannabis et ses dérivés, pour son utilité médicinale, mais il y a également d’autres pays qui n’y ont vu que le profit commercial pour soutenir cette décision. A l’enseigne du Maroc, qui a des champs immenses de cannabis à faire fructifier, et qui a voté pour son reclassement hors de la catégorie des drogues dangereuses et prohibées (le Maroc et l’Afrique du Sud sont les deux seuls pays à avoir voté pour).

    D’ailleurs, sitôt l’interdiction de l’ONU levée, le débat a été ouvert au sein de la classe politique marocaine pour replacer ce vote par un « oui » à l’ONU dans un contexte national et passer à l’utilisation industrielle du cannabis, prévoyant l’arrivée d’investisseurs étrangers qui n’attendaient pas moins que ce quitus onusien pour conclure des affaires dans ce créneau juteux de la culture du kif au Maroc.

    Il faut noter qu’à l’issue de ce vote, le cannabis et ses dérivés restent quand même considérés comme des stupéfiants, car ils passent de la classification dans l’annexe IV à l’annexe I de la convention de 1961, où se trouvent regroupés les substances autorisées pour une utilisation thérapeutique. Mais, en reconnaissant ses bienfaits thérapeutiques au cannabis, comment pourrait-on interdire sa consommation par petits joints, dans un cadre récréatif ? Une législation plus tolérante devrait logiquement suivre sur ce plan.

    Le Quotidien d’Oran, 6 déc 2020

    Tags : Maroc, cannabis, ONU, stupéfiants, drogues, haschich, kif,

  • Italie : Le haschich du Maroc finance Cosa Nostra

    Trafic de drogue avec le Maroc, un procès à Marsala est en cours

    Le procès de six des 19 suspects de l’opération «Eden 3» accusés de trafic international de drogue sous l’égide du patron de la mafia en fuite Matteo Messina Denaro a débuté hier après-midi devant le tribunal de Marsala. Angelo Greco, 51 ans, de Mazara del Vallo, a choisi le processus avec un rite ordinaire, qui le 11 novembre 2019 a été condamné à 8 ans de prison, en forme abrégée, par le gup de Palermo Cristina Lo Bue dans le cadre de la Procédure mafieuse « Year Zero », Nicolò Mistretta, 65 ans, de Campobello di Mazara, Sebastiano Botto, 63 ans, de Palagonia, Gaspare Bono, 30 ans, de Mazara del Vallo, Vincenzo Lo Voi, 46 ans, de Palerme, et Vincenzo Stefanelli, de 61 ans, d’Oppido Mamertina (Rc).

    Les treize autres accusés seront jugés selon une procédure abrégée devant le juge de Palerme. Le procureur du DDA Alessia Sinatra soutient l’accusation. Trois ont été arrêtés lors de l’opération «Eden 3», tandis que les autres n’ont été que dénoncés.

    Nicolò Mistretta s’est retrouvé en prison, qui a bénéficié à partir du mois d’avril d’un revenu de citoyenneté, malgré deux condamnations subies en 1998 et 2001, et Giacomo Tamburello, 60 ans, de Campobello di Mazara, tandis que, pour des raisons d’âge, l’assignation à domicile a été accordée à l’ancien avocat Antonio Messina, 74 ans, également du même centre de Belicino, mais résidant à Bologne.

    L’enquête a été menée par les carabiniers du Ros du commandement provincial de Trapani et par les financiers du Gico de l’unité de police économique et financière de Palerme, selon lesquels l’association criminelle aurait géré un trafic international de stupéfiants sous la supervision de Cosa Nostra . De 2013 à 2018, en particulier, de grandes quantités de haschich auraient été importées sur la route Maroc-Espagne-Italie.

    Source : Giornale di Sicilia, 5 nov 2020

    Tags : Italie, Cosa Nostra, Maroc, Haschich, cannabis, drogue, stupéfiants,

  • Savona – Arrestation d’un réseau de trafic de drogue entre le Maroc et l’Italie


    Les carabiniers ont découvert et bloqué un gang de trafiquants de drogue qui transféraient du haschich et de la cocaïne du Maroc – via l’Espagne – et approvisionnaient la Ligurie, le Piémont et une partie de la Lombardie.

    L’Unité d’enquête du Commandement provincial des carabiniers de Savone, à Alexandrie et Novi Ligure (AL), assistée de leurs collègues de Novi Ligure, a exécuté une ordonnance d’application d’une mesure de précaution personnelle rendue par le juge des enquêtes préliminaires de la Cour ordinaire d’Alexandrie, à la demande du parquet d’Alexandrie, contre ELGHARIB Kacem et BOUKHAIRAT Rachid, tous deux marocains de 33 ans, pour délits de trafic de drogue et d’extorsion.

    La mesure de précaution est née dans le cadre d’une enquête menée par l’Unité d’enquête des carabiniers de Savone dénommée « Souk Express », concernant une association criminelle opérant dans les provinces de Savone, Gênes, Alessandria et Bergame, constituée de ressortissants du Maghreb, dédiée au trafic de grandes quantités de drogues telles que le haschich et la cocaïne.

    Les envois de drogues, en provenance du Maroc et d’Espagne, ont atteint la Ligurie par le transport routier, ou par l’utilisation de véhicules articulés (pour le haschich) et de voitures soigneusement modifiées (pour le transport de cocaïne).

    Au sommet de l’équipe criminelle a été identifié cet ELALOUI Said, un Marocain de 37 ans résidant à Novi Ligure (AL), qui opérait avec l’aide de subordonnés de confiance, en charge d’organiser les voyages et de recruter ceux qui devaient transporter la drogue.

    SAID était également propriétaire d’une société d’import-export de véhicules à Novi Ligure, qui au fil des ans avait acheté divers véhicules d’occasion, proposés à la vente par des particuliers ou des concessionnaires, puis utilisés pour le transport de stupéfiants.

    L’enquête menée par l’Unité d’enquête des carabiniers de Savone, lancée en 2018 et coordonnée dans un premier temps par le parquet de Savone puis par celui d’Alexandrie, a permis de déceler une image complète des associés et des moyens de transport qu’ils utilisaient, des drogues, les sujets qui ont émergé étaient également déjà connus de ce commandement, car ils étaient impliqués dans des activités antidrogue similaires.

    Les enquêtes ont permis de découvrir comment les suspects avaient élargi leur champ d’action, ainsi que dans ce domaine, également dans le Bas-Piémont et en Lombardie, avec des objectifs évidents visant à consolider leur présence dans ces zones.

    La morphologie de la province de Savone, caractérisée par la présence de ports et de carrefours routiers (il suffit de penser aux ports maritimes, à l’Autostrada Dei Fiori et à Turin – Savona, qui grâce à l’utilisation des sorties et des routes intermédiaires vous permettent d’accéder facilement différentes villes du Piémont), il était bien adapté aux objectifs et aux besoins de l’association criminelle.

    Le suivi des «mouvements» des suspects a permis à l’Unité d’investigation, le 28 février 2019, de procéder à l’arrestation en flagrant délit d’ELALOUI Said et ELGHARIB Kacem, 33 ans marocain, dans le cadre d’activités de lutte contre le trafic de drogue préparé en collaboration avec la société Carabinieri de Novi Ligure. Le service était issu d’une analyse des mouvements des suspects, qui avait permis d’identifier l’arrivée dans notre pays, et plus précisément dans la province d’Alexandrie, en provenance d’Espagne et passant par la Ligurie, d’un grand lot de médicament.
    La découverte de grandes quantités des deux différents types de stupéfiants, le haschisch et la cocaïne, a permis de comprendre comment le groupe criminel a pu s’approvisionner, délocaliser et gérer divers marchés illicites en Ligurie, dans le Bas-Piémont et en Lombardie.

    En outre, certains suspects, afin de résoudre certains problèmes qui se sont posés entre eux, provenant de conflits au sein de la gestion de la pègre, ont procédé à de véritables agressions physiques et extorsion, battus et menacés avec des couteaux et autres objets contondants leurs clients en retard de paiements. pour les fournitures de médicaments.

    Les enquêtes menées sur la drogue saisie par les laboratoires d’analyse des substances narcotiques des Carabinieri, ont certifié l’excellente qualité des marchandises, certifiant en outre la compétence et la capacité pénale des suspects:

    – à partir de 90 Kg de haschich, divisé en 880 comprimés, environ 850 000 doses de dopage moyennes ont pu être obtenues, pour une valeur totale de plus de 5 000 000 euros;

    – à partir de 20 gr. de cocaïne, divisé en 8 boyaux, 102 doses de dopage moyennes ont pu être obtenues, pour une valeur totale d’environ 5 000 euros.

    L’enquête a rapidement révélé que le financement, la planification, l’organisation et la cruauté avec lesquels le marché de la drogue illicite était géré étaient la seule activité et source de revenus d’ELALOUI Said et de ses associés.

    A l’issue de l’enquête, un total de 6 personnes d’origine marocaine, âgées de 33 à 39 ans, ont été dénoncées à l’autorité judiciaire compétente.

    Le 3 octobre 2020, une ordonnance d’application d’une mesure conservatoire rendue par le G.I.P. de la Cour d’Alexandrie, soumettant:

    • ELGHARIB Kacem, déjà incarcéré à Alessandria, à l’interdiction de rester sur le territoire de la municipalité de Novi Ligure;

    • BOUKHAIRAT Rachid en garde à vue en prison.

    Les arrêtés étaient tous deux associés à la prison d’Alexandrie

    Source : liguriaoggi.it, 8 oct 2020 (traduction non officielle)

    Tags : Maroc, Italie, drogue, cannabis, cocaïne, stupéfiants, haschich, kif,

  • Belgique : De 6 à 8 ans de prison pour une famille marocaine qui vendait de la cocaïne à Borgerhout


    Jusqu’à huit ans de prison pour une famille qui vend de la drogue dans les bars

    BORGERHOUT – Trois membres de la famille D. ont été condamnés à six à huit ans de prison pour avoir échangé de la cocaïne à grande échelle pendant des années depuis deux cafés du Turnhoutsebaan à Borgerhout. Alors qu’ils utilisaient le produit de leur commerce lucratif pour acheter des biens immobiliers au Maroc, les trois accusés de notre pays en ont également tiré profit, car ils n’avaient «officiellement» pratiquement aucun revenu. «Rejetable», a conclu le tribunal.

    Abdelhakime D. (63 ans) et son cousin Mostafa (33 ans) ont organisé le trafic de drogue depuis le café Mesira. Mustapha D. (61 ans), frère d’Abdelhakime et père de Mostafa, a fait de même depuis le café Oriëntal. Ils ont travaillé avec des hommes de façade en tant que chefs d’entreprise et ont embauché des immigrants illégaux pour vendre la drogue. Si ces immigrants illégaux étaient arrêtés, ils recevaient de l’argent pour ne pas coopérer à l’enquête.

    Propriétés

    En février 2016, l’un de ces immigrants clandestins s’est adressé à la police. Il a déclaré que Mostafa D. lui avait payé 50000 euros pour commettre des infractions liées aux drogues. L’homme a déclaré que la famille était active dans le commerce de la drogue depuis 20 ans. Les bénéfices ont été dissimulés dans toutes sortes de choses, comme l’électronique, et envoyés au Maroc. Là, l’argent de la drogue était investi dans l’immobilier et dans l’économie locale, comme une boulangerie et un car-wash. La sœur aînée a tout géré là-bas.

    Sept paxons de cocaïne ont été découverts lors d’une perquisition à domicile au café Mesira le 17 décembre 2018. La police a trouvé un sac contenant 581 grammes de cocaïne à Mustapha D. Il a été le seul à avouer qu’il avait sporadiquement vendu de la drogue à un nombre limité de personnes, mais a affirmé n’avoir rien à voir avec les cafés.

    Dans l’intervalle, les finances de la famille D. ont également été étudiées, avec une attention particulière pour les propriétés au Maroc. Abdelhakime et Mustapha se sont avérés avoir plusieurs contrats pour l’eau et l’électricité à Al Hoceima et Imzouren, mais comme il n’y a pas d’obligation d’enregistrement au Maroc, ils ont réussi à garder leurs propriétés hors de portée de l’État belge.

    Abdelhakime et Mustapha D. ont été condamnés à huit ans de prison et à une amende de 120 000 euros, Mostafa D. à six ans de prison et à une amende de 48 000 euros. Six employés ont été condamnés à des peines de prison allant de deux ans à 40 mois et à des amendes allant jusqu’à 16 000 EUR. Le tribunal a confisqué des avoirs illégaux pour un montant de 571 000 €.

    Source : Het Newsblad, 6 oct 2020

    tags : Belgique, Maroc, cocaïne, drogue, stupéfiants, trafic, Borgerhout, Abdelhakime D., Mustapha D., blanchiment,

     

  • Insolite : Une cargaison de cocaïne envoyée avec la photo de Pablo Escobar

    Les services de sécurité du Port de Roterdam ont mis la main sur trois cargaisons de cocaïne dont l’une était décorée avec la photo du célèbre baron colombien de la drogue Pablo Escobar.

    En total, plus de 2 000 kilogrammes de cocaïne ont été découvertes dans le port de Rotterdam ces derniers jours. Une première cargaison de 1 050 kilogrammes de cocaïne provenait du Maroc, de la ville de Tanger plus précisément. La drogue était dissmulée dans un conteneur qui conternait des pièces automobiles provant du Brésil et dont la destination était une entreprise en France.

    Dans le même sillage, les services de douanes du port ont saisi 420 kilogrammes de cocaïne qui se trouvaient dans un conteneur contenant une cargaison de papier porvant du Chili et était destiné à une entreprise en Afrique du Sud.

    Dans un troisième conteneur plein de raisins secs, les douanes ont trouvé 531 kilogrammes de cocaïne.

    Source : VRT NEWS, 2 oct 2020

    Tags : Pays Bas, cocaïne, drogue, Port de Roterdam, stupéfiants, Pablo Escobar, 

  • Maroc : Corruption et trafic de drogue gangrènent l’armée (diplomate américain)

    UN RAPPORT CONFIDENTIEL DU CONSULAT US À CASA EN FAIT ÉTAT : Corruption et trafic de drogue gangrènent l’armée marocaine

    Les estimations les plus « condescendantes » envers le royaume chérifien indiquent que la drogue produite par ce dernier et destinée au Vieux Continent génère en moyenne un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de pas moins de… 30 milliards d’euros.

    Tout porte à croire que certaines capitales occidentales en ont marre de devoir constamment fermer les yeux sur les agissements délictueux du royaume chérifien, en contrepartie de son soutien à l’entité sioniste et de son rôle de gendarme zélé, qu’aucun crime de rebute, dans la lutte méditerranéenne contre l’émigration clandestine. C’est, en tout cas, ce que relève en un rapport clair daté de 2008 du consulat américain basé dans la capitale économique du Maroc, Casablanca, et dont nous avons pu consulter une partie du contenu. Celui-ci, en effet, ne laisse pas d’incriminer directement l’ensemble des officiers supérieurs de l’armée royale marocaine. Il y est révélé, en effet, que ces derniers « ne sont occupés que par la corruption, le trafic d’influence et le trafic de drogue ».

    Le même rapport va encore plus loin en ajoutant que ce phénomène est encore plus prononcé dans les provinces du Sud, et plus précisément les territoires occupés sahraouis. Ces officiers supérieurs, menés par un général corrompu dont les activités ont fini par gangréner en profondeur tous les rangs de cette armée d’occupation, mettent à profit l’effort de guerre déployé par le roi Hassan II et plus tard par son fils Mohamed VI, pour détourner à leur profit de très gros contrats d’armements, d’équipements et de ravitaillement.

    Accablant, le rapport va encore plus loin pour relever que cette corruption et ce trafic de drogue n’épargnent même pas les responsables civils du Makhzen, et même les membres et proches de la famille royale. Un exemple parmi d’autres pour illustrer cet état de fait : le rapport parle d’un investissement immobilier fort d’une enveloppe de pas moins de 220 millions d’euros bloqués pendant des mois, avant que le promoteur en question n’accepte de se délester de 5 % de ce montant au profit de hauts responsables civils et militaires, qualifiés de proches du palais royal.

    À simple titre illustratif aussi, pour se faire une idée sur l’ampleur de ce trafic généralisé et mené à très grande échelle, contentons-nous de relever ici que des rapports européens indiquent que le trafic de la drogue marocaine à destination du Vieux continent produit annuellement un chiffre d’affaires de l’ordre de pas moins de 30 milliards d’euros.

    Kamel Zaidi

    Le Courrier d’Algérie, 1 juin 2020

    Tags : Maroc, drogue, cannabis, haschich, marijuana, trafic, stupéfiants, Wikileaks,

  • La pandémie n’a pas arrêté le trafic de cannabis entre le Maroc et l’Espagne

    D’après Le Figaro, même en plein pic de la pandémie du coronavirus, les trafiquants de cannabis continue à donner de maux de tête aux services de sécurité espagnols qui n’ont pas baissé la garde en cette période critique.

    Selon des communiqués de la gendarmerie espagnole, ce premier avril, en quinze jours 58 trafiquants en Andalousie ont été arrêtés et plus de 5,5 tonnes de haschich, neuf embarcations et douze véhicules ont été saisies.

    Depuis le début de l’état d’alerte, le 14 mars, «la capacité de mouvement des organisations criminelles a diminué mais cela n’a pas entraîné un arrêt de l’activité des trafiquants de drogue qui transportent le haschisch du Maroc jusqu’au littoral andalou, par voie maritime», constate la Garde civile, dans un communiqué.

    Selon des rapports révélés par Wikileaks, le trafic de drogues au Maroc est géré par des membres de l’entourage de Mohammed VI.

    Tags : Maroc, haschich, cannabis, drogues, trafic, stupéfiants,