Étiquette : Suisse

  • La Suisse saborde le projet de traité européen en rupture avec son principal partenaire commercial

    Des années de négociations visant à lier plus étroitement la Suisse au marché unique de l’Union européenne ont échoué mercredi, lorsque le gouvernement suisse a abandonné un projet de traité de 2018 cimentant les liens avec son principal partenaire commercial.

    Confronté à une forte opposition intérieure au pacte, le cabinet a déclaré qu’il allait rompre les discussions et tenter de tourner la page avec le bloc, qui entoure la Suisse enclavée.

    « Nous ouvrons un nouveau chapitre dans nos relations, espérons qu’il sera fructueux », a déclaré le président Guy Parmelin lors d’une conférence de presse.

    Depuis dix ans, Bruxelles fait pression pour obtenir un traité qui s’ajouterait à une mosaïque d’accords bilatéraux et permettrait à la Suisse d’adopter systématiquement les modifications apportées aux règles du marché unique. Il aurait également fourni un moyen plus efficace de résoudre les différends.

    « Sans cet accord, cette modernisation de nos relations ne sera pas possible et nos accords bilatéraux vieilliront inévitablement », a déclaré la Commission européenne.

    Berne a déclaré que des différences substantielles subsistaient sur des aspects clés de l’accord – notamment sur la libre circulation des personnes, l’accès des citoyens de l’UE aux prestations sociales suisses et les aides d’État. en savoir plus

    « Le Conseil fédéral (gouvernement) a pris aujourd’hui la décision de ne pas signer l’accord, et a communiqué cette décision à l’UE. Les négociations sur le projet de l’InstA (traité) sont ainsi terminées », a-t-il déclaré.

    Les liens économiques entre l’UE et la Suisse sont désormais régis par plus de 100 accords bilatéraux remontant à 1972. Ils restent en vigueur.

    Mais renoncer à un accord pourrait, à terme, perturber et compromettre l’appartenance de facto de la Suisse au marché commun de l’UE, que Berne tient à conserver, contrairement à la Grande-Bretagne, qui a effectué une sortie brutale du bloc.

    L’échec de la signature du traité bloque la Suisse pour tout nouvel accès au marché unique, comme une union de l’électricité ou une coopération en matière de santé.

    Les accords existants s’éroderont également au fil du temps, comme dans le cas d’un accord sur le commerce transfrontalier transparent des produits de technologie médicale qui a expiré cette semaine.

    Les responsables suisses ont déclaré qu’ils demanderaient au Parlement de débloquer 1,3 milliard de francs suisses (1,45 milliard de dollars) de « paiements de cohésion » versés aux membres de l’UE, qui ont été gelés dans le cadre d’une dispute en 2019 sur la reconnaissance mutuelle des règles boursières.

    M. Parmelin a déclaré qu’il était inutile d’essayer d’estimer les coûts économiques potentiels de l’échec de l’accord sur le traité.

    Le ministre des affaires étrangères, Ignazio Cassis, a concédé qu’il y aurait des inconvénients pour la Suisse, mais a déclaré que l’érosion des accords bilatéraux existants se ferait lentement.

    « Cela nous donne le temps de réagir avec des mesures d’atténuation », a-t-il déclaré.

    Etiquettes : Suisse, Union Européenne, UE, commerce, échange, partenariat,

  • Les opposants forcent le référendum sur le mariage homosexuel en Suisse

    Les électeurs suisses auront le dernier mot sur la question de savoir si les couples de même sexe peuvent se marier après que les opposants ont réuni suffisamment de signatures pour forcer un référendum contraignant sur une loi de 2020 les autorisant à se marier.

    Cette loi permet également aux personnes transgenres de changer leur genre légal par une déclaration, un changement majeur pour un pays qui est à la traîne dans d’autres parties de l’Europe occidentale en matière de droits des homosexuels.

    Le gouvernement suisse a certifié que les opposants avaient réuni suffisamment de soutien pour organiser un référendum dans le cadre du système de démocratie directe du pays. Il fixera en mai une date pour le vote, qui pourrait avoir lieu en septembre au plus tôt, a déclaré un porte-parole.

    Les opposants avaient décrié les « faux mariages » et déclaré que seuls un homme et une femme pouvaient se marier.

    Un sondage commandé par le groupe de défense des homosexuels Pink Cross en 2020 a montré que plus de 80 % des Suisses sont favorables au mariage homosexuel, ce qui laisse penser que la loi entrerait en vigueur même si elle était soumise à un référendum.

    La France a légalisé les mariages homosexuels en 2013, l’Allemagne a suivi en 2017 et la Cour suprême des États-Unis a jugé en 2015 que la Constitution donnait aux couples de même sexe le droit de se marier.

    Reuters, 27 avr 2021

    Etiquettes : Suisse, mariage homosexuel, référendum, Pink Cross,

  • La Suisse doit-elle payer sa dette pour son passé coupable d’esclavagisme ?

    Albert Coroz : Un an après la mort de George Floyd, et après avoir pleinement participé à cette hystérie planétaire, la RTS commémore l’événement dans son émission « Faut pas croire ».
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    Une surenchère dans les médias de Suisse romande s’efforce d’accréditer l’idée que la Suisse aurait eu un passé esclavagiste et serait coupable de racisme.

    Désormais, il faut que cela entre dans nos crânes, les Blancs doivent passer aussi à la caisse en Suisse pour leur passé, pour la réparation de l’esclavage des Africains. (vidéo de 30 minutes reprise ci-dessous)

    Notre réalité actuelle concernant l’esclavage et la colonisation, la voici:

    Dans nos hôpitaux les migrants sont surreprésentés, dans nos prisons les migrants sont surreprésentés, dans nos services sociaux les migrants sont surreprésentés, nos caisses de chômage versent des millions aux migrants, chaque année des migrants arrivent en masse pour profiter de notre système social ultra-généreux, bâti par les Suisses de souche durant des siècles de travail pénible, sans avoir eu d’esclaves.

    La population suisse est aussi en train d’être remplacée par l’immigration extra-européenne. En effet, la natalité des Suisses de souche est en baisse et pourtant le nombre de ses habitants ne cesse d’augmenter; cela est dû à une immigration excessive ininterrompue.

    Cette banale constatation de l’attrait de la Suisse pour une grande partie des habitants pauvres de la planète engendre une grille de lecture tout autre de la situation.

    La Suisse est la nation au monde qui débourse le plus pour aider les pays étrangers. Sa densité d’étrangers et d’organisations de charité sont des records mondiaux.

    La Suisse n’a jamais eu de colonies, n’a jamais mené de guerres sur d’autres continents et vit de son travail tout en venant en aide partout dans le monde.

    Et si les Blancs répertoriaient plutôt tout le bien que leur civilisation a répandu sur terre durant des siècles, leurs inventions, leurs conceptions philosophiques, leur spiritualité, leurs connaissances scientifiques, l’humanité n’aurait pas assez de temps à vivre pour leur rendre la pareille!

    En termes de revendications légitimes, ce monde occidental tant vilipendé pourrait aussi adresser une liste de doléances à l’humanité.

    À quand les demandes de réparations adressées à la Turquie, qui a réduit en esclavage, castré, pillé, violé, torturé, massacré des populations européennes, avec une cruauté inimaginable, et ceci durant des siècles? Non seulement rien n’a jamais été demandé, mais en quarante ans, 5,5 millions de Turcs ont été accueillis en Europe.

    À quand les réparations pour les chrétiens chassés, pillés de leurs biens ou tués aujourd’hui encore dans les pays musulmans?

    À quand des mouvements parlant des populations massacrées, victimes des conquêtes musulmanes ?

    Et au lieu de demander des réparations pour des crimes imaginaires, ne faudrait-il pas aussi faire le procès du communisme et dénoncer les dégâts incommensurables qu’ont causés et que causent ENCORE AUJOURD’HUI les idéologies marxistes et communistes dans le monde ?

    Quand donc la RTS va-t-elle cesser sa propagande de gauche interminable, sa promotion d’idées mortifères pour l’Occident et pour sa civilisation chrétienne, sa façon de propager et de singer toutes les modes venues des campus américains ?

    Quand donc la RTS fera-t-elle la promotion de manifestations contre l’oppression et les meurtres de femmes et de chrétiens en terre d’islam?

    Quand donc nos médias subventionnés donneront-ils la parole de façon équitable à ceux qui sont opposés à leurs idées prétendument «progressistes»?

    *****

    L’invité de la RTS pour cette émission, Kanyana Mutombo, est le fondateur et directeur de l’Université populaire africaine de Genève (UPAF).

    « L’UPAF a pour but de servir à la formation et de l’intégration des migrants africains à Genève des quelques 20 000 Africains d’origine, tous statuts confondus, vivant au bout du lac. L’UPAF compte offrir un enseignement de l’histoire et de la culture africaine, dans le but de transmettre la connaissance de leur continent d’origine aux jeunes Africains nés en Suisse, mais aussi proposer des conseils et un soutien juridique aux nouveaux immigrants, afin de les aider à s’adapter. »

    Source : Humanrights.ch

    Kanyana Mutombo dit dans cette émission de la RTS que la Suisse devrait indemniser les Africains, car elle a profité, et profite encore, de l’argent sale, comme celui de David de Pury, qui a versé des millions venant de l’esclavage pour améliorer le sort des Neuchâtelois.

    Le degré d’insolence de Mutombo envers le peuple suisse, qui offre une vie confortable à une vaste population africaine, est juste insupportable!

    ***RTS – Radio Télévision Suisse:Un an après la mort de George Floyd, et alors que les manifestations « Black Lives Matter » trouvent un écho dans le monde entier,la question de la réparation de l’esclavage reste cruciale.

    Et les voix de descendants d’esclaves, aux États-Unis notamment, continuent de se faire entendre pour que ces injustices du passé trouvent un point final. Oui mais voilà : peut-on réparer économiquement des siècles de violence et de discrimination ? Comment un pays ou des entreprises privées doivent-ils et peuvent-il faire face à leur passé, aussi douloureux soit-il ? Linn Levy reçoit l’historien Nicolas Bancel et le politologue Kanyana Mutombo.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=syqGMI_JprM&w=560&h=315]

    Et voici la réalité que nous n’entendrons JAMAIS dans nos médias concernant l’affaire Floyd, qui était un toxicomane, un repris de justice, victime ou non d’une bavure policière… jugement en cours:

    […]  Les violences suite à la mort de Floyd ont duré de mai à octobre. Elles ont fait 30 morts, 14’000 arrestations (1) et 20 milliards de dégâts (2).

    Elles ont secoué l’Amérique dans son tréfonds. Elles ont détruit des milliers de vies modestes, des centaines de petits commerces — appartenant principalement aux minorités, à des noirs et des immigrés — qui n’avaient que ça et n’ont plus rien. Ces petits commerçants ont perdu le travail de toute une vie. Sans aucun espoir de le reconstruire. […]

    Ils n’ont jamais une seule fois écrit que « les partisans de Joe Biden ont saccagé l’Amérique, fait 30 morts et détruit des quartiers noirs ». […].
    30 morts et 20 milliards de dégâts, ça correspond à la définition de manifestations pacifiques selon vous ? […]

    article complet : Dreuz.info

    Source : Lesobservateurs

    Etiquettes : Suisse, esclavagisme, mémoire, dette, passé,



  • Algérie-Suisse : la Suisse veut extrader des «radicalisés algériens»

    La conseillère fédérale, ministre de la Justice et Police suisse, Karin Keller-Sutter a révélé, hier sur la chaine suisse RTS, l’objectif de sa visite en Algérie. Il s’agit d’informer les autorités algériennes du souhait des autorités suisses d’extrader vers l’Algérie les «radicalisés algériens» séjournant dans les villes helvétiques.

    Selon la ministre de la Justice et Police, le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’Algérie «était prête à reprendre ses citoyens une fois les frontières de nouveau ouvertes ». «J’ai eu des entretiens avec les personnes-clés sur place, avec le président de la République algérienne, qui m’a reçue », a fait-elle savoir.

    «Nous avons aussi convenu, et c’est important, de trouver des solutions pratiques malgré ces restrictions », a rajouté la conseillère fédérale sans donner plus de détails. Selon la même source, les réunions techniques doivent en effet se poursuivre entre les deux Etats.

    RSF rappelle que la question de rapatriement de ces ressortissants algériens est déjà problématique bien avant la fermeture des frontières algériennes en mars 2020, en raison de l’épidémie de coronavirus. Un accord de réadmission a été signé entre les deux pays en 2007. Mais « les choses restent pourtant compliquées avec l’Algérie », fait remarquer RTS.

    « L’accord de réadmission, en principe, fonctionne. C’est clair qu’il y avait des restrictions. Ils n’ont par exemple accepté que les vols directs. C’est une piste que l’on peut discuter – d’accepter aussi les vols en transit, de partir de Paris par exemple, une possibilité tout à fait praticable », a-t-elle déclaré.

    Il ne s’agit pas de la seule condition évoquée par la conseillère fédérale. L’Algérie a toujours exigé des preuves de la nationalité avant d’accepter un renvoi d’un ressortissant. Une nationalité qui doit être prouvée par des documents, selon l’article 1 de l’accord ou par des auditions « dans les établissements pénitentiaires, les centres de détention ou de rétention ou dans tout autre endroit approprié agréé par les deux Parties ».

    Autre condition fixée par les autorités algériennes : il s’agit du retour, en échange d’un rapatriement, de membres d’un «parti déclaré hors-la-loi» en Algérie.

    Parmi ces personnes figurent notamment Mourad Dhina, ex-membre du Front islamique du Salut (FIS) dissous et membre fondateur du mouvement Rachad. Etabli en Suisse, il a été interpellé en janvier 2012à l’aéroport d’Orly, alors qu’il sortait d’une réunion d’opposants algériens à Paris.

    Mourad Dhina figure sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par Alger en 2003. La justice française avait finalement rejeté la demande d’extradition d’Alger.

    Il ne s’agit pas du seul activiste algérien basé à l’étranger que les autorités algériennes veulent rapatrier. Un mandat d’arrêt international a été requis contre plusieurs personnes pour des faits présumés liés au « terrorisme.»

    Lors de sa visite de travail en Algérie, la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a rencontré le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud, le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati et le Président Abdelmajid Tebboune. Les délégations des deux pays ont convenu de renforcer leurs coopérations policière, migratoire et judiciaire.

    La Nation, 28 mars 2021

    Etiquettes : Algérie, Suisse, radicalisés, extradition, islamistes, intégristes,

  • Algérie-Suisse : Echange d’expériences entre les deux pays dans la lutte contre la criminalité

    La cheffe du Département fédéral suisse de Justice et Police, Karin Keller-Sutter, a souligné, mercredi à Alger, l’importance des échanges d’expériences entre des experts algériens et suisses dans le domaine de la lutte contre la criminalité.

    Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre de la Justice, garde des sceaux, Belkacem Zeghmati, Mme Keller-Sutter a salué d’abord les « très bonnes relations » qui lient l’Algérie et la Suisse.

    « Nous avons eu des discussions très fructueuses. Nous sommes tout à fait d’accord sur le fait que les relations entre la Suisse et l’Algérie sont très bonnes », a-t-elle dit.

    A propos de la coopération dans le domaine de la justice, elle a fait savoir qu’elle a invité une délégation de magistrats algériens pour un séminaire de formation en Suisse consacré à la lutte contre la criminalité et ses différents types.

    Elle a ajouté, dans ce cadre, que cette rencontre « permettra d’avoir aussi un échange d’expériences entre experts algériens et suisses » dans le domaine de la lutte contre la criminalité, en soulignant l’importance de ce genre d’échanges.

    Concernant la révision de l’accord algéro-suisse d’entraide judiciaire, demandée par la partie algérienne, Mme Keller-Sutter a indiqué avoir proposé, lors de l’entretien avec M. Zeghmati, l’organisation d’une réunion d’experts des deux pays pour « étudier les possibilités d’une éventuelle adaptation de cet accord ».

    Le Maghreb, 25 mars 2021

    Tags : Algérie, Suisse, coopération, criminalité,