Étiquette : Sultana Khaya
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"La décision du TGUE est aussi un coup porté aux monarchies du Golfe" (Expert)
Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, réfugiés sahraouis, #SaharaOccidental, #Maroc, Sultana Khaya,Une délégation de l’ambassade américaine a visité hier les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. La délégation a rencontréc des représentants du Bureau du Haut-Commissariat aux réfugiés en Algérie et des représentants du Croissant-Rouge sahraoui.Au sujet de cette visite l’expert des affaires sahraouies et médiatiques, Noureddine Guellil a déclaré que « cette visite arrive au moment où les autorités marocaines ont empêché une délégation de l’ambassade américaine à Rabat de de visiter la ville de Boujdour dans les territoires sahraouis occupés, malgré la décision de l’ancien président américain Donald Trump d’ouvrir un consulat américain dans la ville occupée de Dakhla en échange d’une normalisation marocaine avec Israël.Selon Noureddine Guellil, « Cette visite s’inscrit dans le contexte d’une accélération positive des événements, après la décision de la Cour européenne d’annuler tous les accords commerciaux signés entre les autorités marocaines d’occupation et un certain nombre de pays de l’Union européenne. Ce n’est pas seulement une victoire pour le cause sahraouie, mais une victoire de la justice internationale qui tranchera dans les questions de décolonisation et les conflits armés entre peuples. D’autre part, cette décision n’est pas un coup porté au seul régime makhzen, mais aussi à aux monarchies du Golfe qui envisageaient de piller les richesses du peuple sahraoui frère, en dehors du cadre de la légitimité internationale qui reconnaît le Front Polisario comme le seul représentant légitime du peuple sahraoui ».Concernant l’évolution de la situation humanitaire des militants sahraouis, M. Guellil a précisé que « la ville occupée de Boujdour vit depuis des mois un siège sans précédent, ce qui explique l’expulsion par le Makhzen de la délégation médicale humanitaire qui souhaitait rencontrer la militante Sultana Khaya, qui vit en état de siège depuis plus de 300 jours.La délégation provenait des îles Canaries ».Source : Radio M, 06/10/2021 -
Le Makhzen empêche une délégation américaine de rendre visite à Sultana Khaya
Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, Sultana Khaya, #SaharaOccidental, #Maroc,BOUJDOUR occupée- La militante sahraouie des droits humains, Sultana Khaya, a affirmé que l’occupant marocain avait empêché une délégation américaine de lui rendre visite jeudi dernier pour s’enquérir de sa situation dans sa maison dans la ville occupée de Boujdour, où elle vit depuis novembre 2020, en résidence surveillée.Sultana Khaya a précisé dans une déclaration qu’une délégation de l’ambassade des Etats-Unis devait effectuer jeudi dernier une visite d’une journée au Sahara occidental « afin de suivre la réalité du peuple sahraoui sur les plans des droits de l’homme, économique et social ».« La délégation m’a contacté par l’intermédiaire de médiateurs pour me rencontrer et se renseigner sur ma situation en tant que militante des droits humains du Sahara occidental où je vis en résidence surveillée dans ma maison à Boujdour », a ajouté la présidente de la Ligue sahraouie pour les droits de l’homme et la protection des richesses à Boujdour.Cependant, a-t-elle, déploré, « les responsables américains ont succombé à la pression marocaine pour les empêcher de me rendre visite et de voir ma réalité avec ma famille ».« En fait, un fonctionnaire de l’ambassade a demandé à me rencontrer à El-Ayoun occupée, une sorte de déni de la réalité dans laquelle je vis », a-t-elle encore regretté accompagnant sa déclaration de vidéos montrant « le siège de la maison et la réalité démasquée que l’occupation marocaine tente de cacher ».« Ces vidéos sont une preuve de la documentation réaliste de ma routine quotidienne sur la base de ma détention, d’être surveillée et de m’empêcher de sortir de chez moi pendant plus de 319 jours », a soutenu Sultana Khaya précisant que les vidéos sont tournées depuis l’intérieur de sa maison à Boujdour, et les individus qui entourent la maison « sont des agents des différents services de sécurité (marocains) déployés sur les quatre coins de la maison familiale ».« Il en est ainsi à cause de mes positions en matière de droits de l’homme. Et je suis victime de nombreuses violations telles que le viol, la torture et le pillage de ma maison à plusieurs reprises accompagnés de la confiscation de tout, des meubles, compteur électrique, vêtements, téléphones et appareils électroménagers…etc », a fait savoir la militante des droits de l’Homme qui a tenu à informer les organisations internationales et la presse de ces faits.« Des choses incroyables au XXIe siècle se passent ici sous le nez de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental), pendant que le monde entier regarde en silence et en complicité », a encore regretté Sultana Khaya..Et d’ajouter dans ce sens, « Malheureusement, nous payons aujourd’hui le prix de la politique de l’ancien président américain Donald Trump, en donnant au Maroc le feu vert pour étouffer toutes les voix appelant à la liberté et à la justice ».« Nous avons beaucoup d’espoir dans le gouvernement Biden pour former une voix qui défend les militants des droits de l’homme dans le monde, en particulier au Sahara occidental », a-t-elle conclu. -
Le Makhzen empêche une médecin et deux avocates espagnoles de rendre visite à Sultana Khaya
Sahara Occidental, Maroc, Sultana Khaya, #Maroc, #SaharaOccidental,LAAYOUNE OCCUPEE- Les autorités de l’occupation marocaine ont expulsé, samedi de l’aéroport de la ville de Laayoune occupée, une délégation espagnole composée de médecins et d’avocats qui allait à Boudjdour pour rendre visite à la militante sahraouie Sultana Khaya, assignée à résidence depuis plus de 10 mois.Dés leur arrivée à l’aéroport à bord d’un avion de la compagnie aérienne Binter Canarias, les membres de la délégation ont été arrêtés par la police marocaine sans motif valable avant leur expulsion, quelques minutes plus tard, aux Iles Canaries.Pour sa part, la présidente de l’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (Isacom), Aminatou Haidar a indiqué sur son compte Twitter que la police de l’occupation marocaine avait empêché, par la force, l’entrée d’une délégation d’avocats qui allait à Boudjdour pour rendre visite à la militante sahraouie Sultana Khaya.Mercredi dernier, Sultana Khaya a été sauvagement attaquée par les éléments de la police marocaine. Un groupe de militants sahraouis venu exprimer sa solidarité avec elle, a reçu des coups violents, faisant plusieurs blessés parmi eux.« Les éléments de la répression marocaine sont intervenus par la force pour réprimer les militants sahraouis qui s’étaient rendus au domicile de Sultana Khaya en vue d’exprimer leur solidarité », a fait savoir le comité d’information à la ville de Boudjdour.Les militants ont fait face aux coups, à la violence et à la maltraitance, et beaucoup d’entre eux avaient été blessés pour ne citer que Zineb M’Barak Babi, Fatma Mohamed El-Hafedh, Hacena Douihi et les sœurs Sultana et El-Ouara Khaya, note le communiqué.Dans une déclaration au site d’information « Réseau algérien des informations », la militante sahraouie a fait part de violations flagrantes des droits de l’Homme dans son pays, face au terrible blackout de la communauté internationale, restée d’ailleurs les bras croisés face aux représailles de l’occupant marocain.Preuve à l’appui, la militante cite l’assignation à domicile qui lui est imposée à elle et à sa famille depuis plus de 315 jours, outre, poursuit-elle, la torture psychologique et physique allant jusqu’au viol.Sultana Khaya avait adressé un message à l’ONU, appelant cette instance internationale à assumer ses responsabilités face aux « violations marocaines graves » commises à l’encontre de Sahraouis désarmés dans les territoires occupés, et à « prendre une position ferme et concrète » plutôt que d’occuper la place du spectateur.La passivité des Nations Unies n’est plus admissible et il est temps aujourd’hui et plus que jamais de prendre une position ferme, plutôt que de se contenter de visualiser de loin et d’ignorer les pratiques éhontées d’un régime colonial antagoniste qui se voit au-dessus de la loi et de tous, a-t-elle déploré. -
Sahara Occidental : Nouvelle agression contre Sultana Khaya (vidéo)
Sahara Occidental, Maroc, #SaharaOccidental, #Maroc, Sultana Khaya,Mercredi, un groupe de défenseurs des droits de l’homme sahraouis se sont renduz chez Sultana Khaya et sa soeur Louaara qui se trouvent assignées à domicile depuis plus de 300 jours.Le groupe est composée de : Zeynabou Babi, Fatma Alhafidhi et Hassanna Douihi.Lorsque Sultana Khaya a sorti el drapeau de la RASD, le groupe de tortionnaires chargé de surveiller la maison de la famille Khaya s’est jeté sur Sultana Pour lui arracher le drapeau (voir vidéo).En s’accrochant au drapeau, cette dernière a essayé les empêcher de lui enlever son drapeau: C’est à ce moment-là que les bourreaux marocains se sont jetés contre elle à coups de poigns et de bâtons, après l’avoir trainée sur l’asphalte.Lorsque les tortionnaires marocains se sont aperçus que sa soeur était en train d’enregistrer la scène se sont balancés contre elle.L’état de santé s’est déterioré suite à cette nouvelles agression par le régime marocain avec la bénédiction de puissances qui se disent protectrices des droits de l’homme et la justice. -
Sahara Occidental : La AARASD alerte sur la situation périlleuse de la militante Sultana Khaya
Sahara Occidental, Maroc, Sultana Khaya, AARASD,Association des amis de la RASD Alerte sur la situation périlleuse de la militante Sultana KhayaL’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD) a alerté, jeudi, sur la situation périlleuse à laquelle fait face la militante sahraouie Sultana Khaya, assignée à résidence avec sa famille depuis plus de neuf mois.« Le 1er septembre, avec ses deux sœurs, Sultana a fait faire un test antigénique. Si Louara est testée négative, Sultana et Oum Almouminin Buta sont testées toutes les deux positives à la Covid-19.Les symptômes avaient commencé plusieurs jours avant, et ils ne cessent depuis de s’aggraver », note l’association dans un communiqué, faisant savoir que, « dès le soir du 2 septembre, Sultana a due renoncer à brandir le drapeau sahraoui sur le toit de la maison ».Selon l’AARASD, « tout laisse à penser que Sultana et sa sœur ont contracté le virus à l’occasion du raid des agents marocains, la nuit du 22 août, quand ces derniers ont appliqué sur leur bouche et leur nez pendant plusieurs minutes un chiffon imbibé d’un liquide inconnu et leur ont dit: « vous ne tiendrez pas le coup plus de 10 jours ».L’association présidée par Régine Villemont précise que, cette « agression fut le seul contact de la famille avec l’extérieur ces dernières semaines d’août », saluant la « grande force » dont témoigne Sultana Khaya.« Cette résistance s’inscrit dans la longue durée de l’occupation. Cette rage impuissante qui menace une femme et sa famille, est dans la droite ligne de 46 ans de violences: disparitions forcées des années 70-80, procès à charge depuis 1990 et toujours l’interdiction de toute expression publique contraire » à la prétendue souveraineté du Maroc le Sahara occidental, dénonce AARASD. -
Le Maroc et l'Espagne, amis dans la torture
Sahara Occidental, Maroc, Espagne, Sultana Khaya, #Sahara, #Maroc,DAVID BOLLEROAprès environ 300 jours d’assignation à résidence, la militante sahraouie Sultana Khaya, est tombée malade du covid-19 et ses symptômes s’aggravent. Aux tortures, dont les violations par les forces de police marocaines, durant ces dix mois de captivité s’ajoutent désormais les effets du coronavirus dont la contagion, selon le témoignage de sa sœur (également infectée), s’est produite après une nouvelle attaque par « les forces d’occupation marocaine ». Face à cette situation, le Front Polisario a demandé au gouvernement espagnol d’intervenir pour sauver la vie de Sultana.J’avoue que parfois écrire ces chroniques demande un effort supplémentaire car on a le sentiment de ne rien raconter de nouveau, de se répéter. Si autrefois c’était Aminatou Haidar, c’est maintenant au tour de Sultana, I Prix Human Rights Award La Ciudadana. Des activistes différents, mais des tortures identiques, les mêmes violations des Droits de l’Homme (DH) et la même passivité de la Communauté Internationale, avec à leur tête l’Espagne, puissance administrante du Sahara Occidental.Les intéressés, principalement les gouvernements d’Espagne et du Maroc, jouent à cela, pour épuiser ceux d’entre nous qui, depuis tant d’années, ont essayé de rendre visible l’une des plus grandes injustices afin de poursuivre leurs échanges commerciaux et géopolitiques. Ils n’y parviennent pas, car plus le temps passe, plus nous accumulons de preuves de la bassesse morale des deux gouvernements, de l’impunité du régime marocain.En juillet dernier, la rapporteuse spéciale de l’ONU chargée d’examiner la situation des défenseurs des droits de l’Homme, Mary Lawlor, avait accusé sans détour le royaume de Mohamed VI de violer systématiquement les droits de l’Homme. « Nous exhortons le gouvernement marocain à cesser d’attaquer les défenseurs des droits humains et les journalistes pour leur travail et à créer un environnement dans lequel ils peuvent effectuer ce travail sans crainte de représailles », a-t-elle déclaré dans son rapport.Lawlor, qui a cité le cas de Sultana en exemple, n’a trouvé aucune réponse du nouveau ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, qui a succédé à ses prédécesseurs et s’est déjà montré comme un autre mercenaire de vies humaines, prêt à regarder d’un autre côté à la recherche de bonnes relations avec notre voisin du sud. Autant d’inquiétudes posées par les femmes afghanes et, néanmoins, auprès des Sahraouis, sur la situation desquels elle a beaucoup plus de pouvoir de réaction, pas une seule mention. C’est son caractère moral, le même qui a fini par unir l’Espagne et le Maroc sur un chemin qu’ils parcourent avec des chaussons en cuir et des broderies exquises en vue, mais avec la tache de torture collée à la semelle.La situation au Sahara occidental est insoutenable. Hier encore, cela faisait 30 ans que le cessez-le-feu était entré en vigueur, mais depuis le 13 novembre dernier, la guerre est de retour dans la région. Le Maroc a rompu la trêve, réactivé la guerre et, malgré cela, le gouvernement espagnol n’a fait aucune déclaration à cet égard.Il n’est pas surprenant qu’hier, Sidi Mohamed Omar, membre du Secrétariat national et représentant du Front Polisario à l’ONU, ait publié un communiqué confirmant l’échec de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) en raison du boycott constant marocain et la connivence internationale. Les bombardemeents se succèdent face à un silence informationnel massif, malgré la proximité avec notre pays.Il serait naïf de ne pas admettre que le blocus médiatique mis en place par les bureaux hispano-marocains fonctionne, que cette stratégie d’éviter le Sahara occidental a fait que de nombreuses personnes vivent inconscientes de la façon dont notre pays participe activement par omission à la violation des droits humains des anciens compatriotes. Cependant, ce qu’il est tout à fait juste de souligner, c’est que leurs astuces pour nous plonger dans l’ennui, en essayant de nous fatiguer et ainsi nous imposer le silence, sont en train d’échouer. S’ils n’ont pas pu vaincre le peuple sahraoui depuis près de 46 ans, ils ne pourront pas nous vaincre. Nous leur devons cela.Publico, 07/09/2021 -
Lettre du Front Polisario au Secrétaire Général de l'ONU et au Conseil de Sécurité sur l'attaque contre la famille Khaya
Sahara Occidental, Maroc, Secrétaire Général de l’ONU, Sultana Khaya, famille Khaya, #SaharaOccidental, #Maroc,Communiqué du Front Polisario au Secrétaire Général de l’ONU sur l’attaque contre l’activiste sahraoui, Sultana Khaya, et sa famille.« M. le Secrétaire Général,Je vous écris avec beaucoup d’urgence et de préoccupation pour attirer votre attention et celle des membres du Conseil de sécurité sur la situation très grave de la militante des droits de l’homme, Sultana Sid Brahim Jaya et de sa famille dans la ville de Boujdour, dans les territoires du Sahara occidental sous occupation marocaine illégale.Selon les dernières informations et rapports reçus de la famille de Sid Brahim Jaya, Sultana Sid Brahim Jaya et sa sœur, Umm al-Muminin Sid Brahim Jaya (Bouta), ont été infectées par le COVID-19 aux mains des agents de sécurité de l’Etat d’occupation du Maroc.Comme l’a rapporté la famille le 22 août 2021, le domicile familial a de nouveau été perquisitionné et saccagé par un groupe d’agents de sécurité marocains. Pendant l’attaque, un agent de sécurité a violemment saisi Sultana et lui a couvert la bouche et le nez avec un tissu. Elle a failli suffoquer à cause de cette action brutale. Par la suite, Sultana a commencé à se sentir mal et a ressenti des douleurs musculaires, une dyspnée et d’autres symptômes associés au COVID-19. Sa sœur Umm al-Muminin Sid Brahim Jaya (Bouta) souffre des mêmes symptômes et il est très probable que d’autres membres de la famille soient également infectés.Comme nous l’avons porté à votre attention et à celle des membres du Conseil de sécurité dans nos précédentes communications (S / 2021/162 ; S / 2021/475 ; S / 2021/698, entre autres), la maison de la famille de Sid Brahim Jaya, dans la ville occupée de Boujdour, reste sous un siège policier serré depuis le 19 novembre 2020. En outre, nous avons dénoncé avec véhémence les actions terroristes continues menées par les agents de sécurité marocains contre l’activiste des droits de l’homme Sultana Sid Brahim Jaya et sa famille en raison de leur protestation pacifique et du hissage quotidien du drapeau national de la République Sahraouie (RASD) sur leur maison.M. le Secrétaire Général,Le domicile familial de Sid Brahim Jaya est soumis à une « quarantaine » imposée par la force et à des restrictions strictes de la liberté de mouvement depuis le 19 novembre 2020. Les seuls éléments qui accèdent fréquemment et par la force au domicile de la famille sont les agents des services de sécurité marocains et les voyous parrainés par l’État qui répandent et pulvérisent souvent des substances nauséabondes dans toute la maison, exposant délibérément la famille à de graves risques sanitaires. Les autorités de l’État d’occupation du Maroc sont donc coupables, au-delà de tout doute raisonnable, d’avoir délibérément perpétré cet acte criminel récent contre la militante des droits de l’homme Sultana Sid Brahim Jaya et sa famille.Amnesty International, Human Rights Watch et Front-Line Defenders, entre autres, ont également tiré la sonnette d’alarme sur la situation de Sultana Sid Brahim Jaya et de sa famille, qui continuent de subir quotidiennement les formes les plus horribles de violence physique et psychologique aux mains des agents de sécurité marocains. En outre, la situation des prisonniers politiques sahraouis, y compris le groupe Gdeim Izik, reste extrêmement alarmante en raison des conditions inhumaines et dégradantes dans lesquelles ils sont détenus dans les prisons de l’État d’occupation du Maroc, où ils sont privés de leurs droits les plus fondamentaux, y compris leur droit aux soins médicaux et aux visites familiales.Par conséquent, le Secrétariat de l’ONU et le Conseil de sécurité ne peuvent pas maintenir leur silence de complicité passive et rester simplement à l’écart face aux actions criminelles et atroces perpétrées quotidiennement par l’État d’occupation du Maroc contre les militants sahraouis sans défense et les défenseurs des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.Monsieur le Secrétaire Général,La situation de Sultana Sid Brahim Jaya et de sa famille, dont la vie est en danger, s’aggrave de jour en jour, car ils continuent de souffrir des conséquences les plus aiguës de la COVID-19 sans avoir accès aux soins médicaux nécessaires en raison du siège imposé au domicile de la famille par les autorités de l’État d’occupation du Maroc depuis le 19 novembre 2020. Leur vie est réellement en danger si la situation n’est pas traitée de toute urgence.Nous vous demandons donc, ainsi qu’au Conseil de sécurité, d’agir de toute urgence pour sauver la vie de Sultana Sid Brahim Jaya et de sa famille, et d’assurer la protection de tous les autres militants des droits de l’homme et prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans les prisons de l’État occupant du Maroc dans des conditions déplorables.En conclusion, le Front POLISARIO affirme une fois de plus qu’aucun processus de paix ne sera possible tant que l’État occupant du Maroc persiste, en toute impunité, dans ses actions atroces et sa guerre de représailles contre les civils sahraouis et les militants des droits de l’homme, en plus de sa tentative d’imposer par la force un fait accompli dans le territoire. Nous tenons l’Etat occupant du Maroc pleinement responsable des conséquences de ses actes criminels dans les territoires occupés du Sahara Occidental.Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette lettre à l’attention des membres du Conseil de sécurité. -
Sahara Occidental : Sultana et Bouta Khaya infectées au covid19
Sahara Occidental, Maroc, Boujdour, Sultana Khaya, famille Khaya,
Selon des activistes sahraouis, qui citent des sources de la famille Khaya, la militante sahraouie Sultana Khaya et sa sœur Oum Elmoumnine, connue sous le pseudo de Bouta, ont été contaminées au covid 19.
La famille Khaya soupçonne les autorités d’occupation marocaine d’avoir provoqué cette contamination. Lors de leur dernière descente, les policiers marocains ont jeté des produits toxiques dans le domicile de la famille Khaya et pendant qu’ils frottaient le nez de Sultana avec ces produits ils lui disaient : « Maintenant tu vas crever dans une dizaine de jours».
Pour rappel, depuis plus de 300 jours, la famille Khaya vit dans un état de siège total dans la ville occupée de Boujdour, ce qui risque de compliquer leur situation faute de pouvoir se rendre dans un établissement sanitaire por suivre un traitement contre le coronavirus.
Les activistes sahraouis appellent à une campagne de soutien moral et matériel à cette famille dont le seul crime est de défendre la liberté d’expression au Sahara Occidental, un territoire classé non autonome par les Nations Unies.
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Sahara Occidental: « La police marocaine m’a fait subir tous les sévices» (Sultana Khaya)
Assignée à résidence surveillée depuis plusieurs mois dans sa ville à Boudjdour, la militante sahraouie, Sultana Sidi Brahim Khaya fait un terrible récit des sévices que la police marocaine lui a infligés, affirmant qu’elle a été battue et violée pour avoir revendiqué l’autodétermination du Sahara Occidental.
» En tant que fervent défenseur de l’autodétermination du Sahara occidental, j’ai longtemps été une cible pour le gouvernement marocain occupant. J’ai été battue, torturée et enlevée par la police marocaine, alors que je participais à des manifestations pacifiques « , écrit Sultana Khaya dans une tribune publiée sur CNN.com.Après une agression particulièrement violente en 2007, où Sultana Khaya a perdu son œil droit, le Maroc a intensifié sa répression contre la militante sahraouie qui a refusé d’être réduite au silence, témoigne-t-elle.« Le 19 novembre (dernier), alors que je me rendais en voiture chez moi à Boujdour, j’ai été arrêtée à un poste de contrôle policier et militaire. Les autorités m’ont fait monter de force dans une voiture de police et m’ont emmenée dans un poste de police voisin, où j’ai été interrogée, agressée sexuellement et priée de rentrer chez moi et de ne parler à personne « , révèle-t-elle.De retour chez elle, la militante indique qu’elle avait trouvé sa maison encerclée par 21 véhicules de police et par de nombreux agents des forces de sécurité qui l’ont » physiquement poussé » à l’intérieur.Depuis cet incident l’activiste sahraouie est assignée à résidence sans aucun fondement juridique.» On ne m’a jamais montré une ordonnance de justice autorisant ma détention ni informé d’aucune accusation pénale « , précise la militante qui dit craindre d’être liquidée physiquement.« Le gouvernement marocain a déclaré à Amnesty International que je n’étais pas assignée à résidence ( ) mais entre-temps, les forces d’occupation marocaines semblent déterminées non seulement à me détenir illégalement, mais à me harceler, me torturer et peut-être même à me tuer « , poursuit-elle.La Maison de la militante a été perquisitionnée à plusieurs reprises.En mai lors d’une de leurs nombreuses descentes, les agents marocains ont violé Sultana Khaya et sa sœur.Le deuxième viol a été décrit par la militante comme un message « barbare », sauvage et inhumain.La sœur de Khaya a été violée par la hampe du drapeau sahraoui mais cela n’a pas empêché la militante de brandir l’emblème du Sahara Occidental depuis son toit de maison à Boudjdour occupé, un acte de résistance qui pourrait lui coûter la vie, confie-t-elle.» Malheureusement, mon histoire n’en est qu’une parmi tant d’autres. La répression du peuple sahraoui, et des défenseurs des droits humains sahraouis en particulier, est bien documentée « , déplore la présidente de l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme et la protection des ressources naturelles.Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU soutient le droit des sahraouis de déterminer leur propre avenir, le Maroc refuse la tenue du référendum d’autodétermination.Se disant » désespérée « , l’activiste a lancé un appel à l’administration Biden pour rendre justice au peuple sahraoui, et ce en reconnaissant la présence marocaine dans les territoires sahraouis comme une occupation et en renversant la décision de l’ancien président Trump sur la prétendue souveraineté du Maroc sur ce territoire qui va à l’encontre des décennies de politique américaine sur ce dossier.Alors que l’administration Biden a affirmé que les droits de l’homme sont au cœur de sa politique étrangère, elle devrait pour autant, selon la militante, faire pression pour la tenue du référendum d’autodétermination que l’Assemblée de l’ONU a réaffirmé dès 1966, du temps où le territoire était encore appelé » Sahara espagnol « .» Les Etats-Unis devraient faire de la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé et de l’autodétermination du peuple sahraoui des questions clés dans leurs relations bilatérales avec le Maroc « , préconise-t-elle à ce titre.» Je ne trouve pas les mots pour décrire les souffrances sans fin que moi-même, et le peuple sahraoui en général, avions enduré sous cette violente occupation. Mais nous restons forts, notre volonté est inébranlable, et nous persévérerons dans notre résistance pacifique » a conclu l’activiste sur une note d’optimisme et d’espoir.Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Sultana Khaya, famille Khaya, répression, CNN, -
J'ai été violée, battue et assignée à résidence pour avoir combattu pour mon peuple sahraoui
(CNN) Plus tôt ce mois-ci, l’administration Biden a réaffirmé la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, une région contestée de la côte nord-ouest de l’Afrique. Les Nations Unies qualifient le Sahara occidental de « territoire non autonome » ; Je l’appelle à la maison. Ma maison est sous occupation et mon peuple, les Sahraouis, est attaqué, et la position américaine sur le Sahara occidental légitime cette occupation et sera utilisée comme licence pour de nouvelles attaques. Je le sais parce que je l’ai vécu.En tant que fervent défenseur de l’autodétermination au Sahara occidental, j’ai longtemps été une cible pour le gouvernement marocain occupant. J’ai été battu, torturé et enlevé par la police marocaine alors que je participais à des manifestations pacifiques ; après une agression particulièrement violente en 2007, j’ai perdu mon œil droit.Parce que je refuse d’être réduit au silence, le Maroc a intensifié ses efforts contre moi à la fin de l’année dernière. Le 19 novembre, alors que je conduisais jusqu’à mon domicile à Boujdour, j’ai été arrêté à un poste de contrôle policier et militaire. Les autorités m’ont forcée à monter dans une voiture de police et m’ont emmenée dans un poste de police voisin, où j’ai été interrogée, agressée sexuellement et on m’a dit de rentrer chez moi et de ne parler à personne. Je suis arrivé à la maison peu de temps après pour le trouver entouré de 21 véhicules de police et de nombreux policiers, qui m’ont physiquement poussé dans la maison. Depuis, je suis confiné de force à la maison.Mon assignation à résidence de facto , qui en est maintenant à son neuvième mois, n’a absolument aucun fondement juridique — on ne m’a jamais montré d’ordonnance de justice autorisant ma détention ni informé d’aucune accusation pénale contre moi.Le gouvernement marocain a déclaré à Amnesty International que je ne suis pas assigné à résidence et a démenti une déclaration du rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme contenant des détails sur les agressions, affirmant que la déclaration du rapporteur « interfère avec les débats en cours à cadre de la 47e session du Conseil des droits de l’homme » et « ne cadrent pas du tout avec le cadre de dialogue et de respect mutuel » qu’il attendait à l’ONU. Pendant ce temps, les forces d’occupation marocaines semblent déterminées non seulement à me détenir illégalement, mais à me harceler, me torturer et peut-être même me tuer.La police marocaine, l’armée et d’autres agents de sécurité maintiennent une présence constante à l’extérieur de la maison et empêchent quiconque de sortir ou d’entrer, même pour apporter de la nourriture. Ils ont coupé l’électricité à la mi-avril. La police jette presque quotidiennement un liquide toxique et nauséabond dans la maison, ce qui rend la respiration difficile. Ils menacent fréquemment (et explicitement) de me tuer.Les autorités marocaines ont également perquisitionné à plusieurs reprises la maison et m’ont brutalement agressé , ma sœur, mon frère et ma mère. En mai, lors d’un de ces raids, des agents marocains ont violé ma sœur et moi – dans un message barbare, ils ont pénétré ma sœur en utilisant le manche à balai que nous utilisons pour agiter le drapeau du Sahara occidental. Malgré tout cela, je continue d’agiter chaque jour le drapeau du Sahara occidental depuis mon toit – un acte de résistance qui pourrait finir par me coûter la vie.Malheureusement, mon histoire n’en est qu’une parmi tant d’autres. La répression marocaine du peuple sahraoui, et des défenseurs des droits humains sahraouis en particulier, est bien documentée. Les Sahraouis ont lutté sous occupation marocaine depuis 1975, et cette répression se poursuivra jusqu’à ce que l’occupation est terminée. Et tandis que le Conseil de sécurité des Nations Unies soutient le fait de donner au peuple du Sahara occidental la possibilité de déterminer son propre avenir par le biais d’un référendum, le Maroc a refusé d’autoriser la tenue du référendum, nous privant de la possibilité d’exercer notre droit à l’autodétermination.Ma situation est désespérée. Mercredi, mon équipe juridique internationale a soumis mon cas au Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, l’exhortant à constater que je suis détenu illégalement et à exiger ma libération immédiate. Cependant, afin d’obtenir justice pour moi et pour le peuple sahraoui, j’ai également besoin de l’aide des États-Unis.Premièrement, l’administration Biden devrait immédiatement reconnaître l’occupation du Maroc pour ce qu’elle est – une occupation – et cesser de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Cette reconnaissance – initialement annoncée par le président Donald Trump via tweet en décembre 2020 – va à l’encontre de décennies de politique américaine établie sur le Sahara occidental.Lorsque le président Biden a pris le pouvoir, nous qui luttons pour l’autodétermination espérions qu’il pourrait résoudre ce problème. Cependant, pas plus tard que le 1er juillet, le Département d’État a réitéré qu’il n’y avait aucun changement dans la politique de l’administration. L’administration Biden a affirmé que les droits de l’homme sont au cœur de sa politique étrangère – c’est difficile à croire alors qu’elle se range du côté du Maroc dans son occupation du Sahara occidental et sa répression du peuple sahraoui.Deuxièmement, dans le cadre de leur réengagement avec le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, les États-Unis devraient faire pression avec force pour un référendum sur l’autodétermination au Sahara occidental. L’Assemblée générale des Nations Unies a réaffirmé le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dès 1966, alors qu’il était encore appelé « Sahara espagnol », et le Conseil de sécurité de l’ONU a établi à l’unanimité une mission pour coordonner un référendum sur l’autodétermination. -détermination pour le peuple du Sahara occidental en 1991.Les États-Unis, pour leur part, ont toujours voté en faveur des résolutions du Conseil de sécurité demandant un référendum sur l’autodétermination. Étant donné que le président Biden a plaidé en faveur d’un retour à un ordre international fondé sur des règles, les États-Unis devraient prendre l’initiative de veiller à ce que le référendum promis de longue date soit enfin organisé et que les résultats soient honorés.Et troisièmement, les États-Unis devraient faire de la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé et de l’autodétermination du peuple sahraoui des questions clés dans leurs relations bilatérales avec le Maroc. Par exemple, la lecture d’un récent appel entre le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita montre que si Blinken a encouragé le Maroc à réaffirmer son engagement en faveur des droits de l’homme, la lecture a omis toute mention du Sahara occidental ou du droit de son peuple. à l’autodétermination.Pour qu’un changement productif se produise, le Maroc doit savoir que ses puissants alliés se soucient des deux.Je ne trouve pas les mots pour décrire les souffrances sans fin que moi-même, et le peuple sahraoui en général, avons enduré sous cette violente occupation. Mais nous restons forts, notre volonté inébranlable, et nous persévérerons dans notre résistance pacifique.*Sultana Sidibrahim Khaya est présidente de l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme et la protection des ressources naturelles.CNN, 29/07/2021Etiquettes : Sahara Occidental, Sultana Khaya, Maroc,