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  • La Féderation de Russie et le retour d’une grande puissance

    La Féderation de Russie et le retour d’une grande puissance

    Russie, Occident, OTAN, Etats-Unis, Union Européenne, URSS, Union Soviétique, KOSOVO, Géorgie, Ossétie du Sud, Abkhazie, Libye, Syrie,

    Introduction

    Si aujourd’hui, il est convenu que la crise ukrainienne marque une nouvelle étape dans les relations entre la Russie d’un côté et les Etats unis et l’Union européenne de l’autre, il n’en demeure pas moins que Moscou a constamment cherché à retrouver son prestige de grande puissance internationale. Aujourd’hui, les observateurs internationaux sont unanimes sur fait que Moscou n’est plus disposée à se contenter d’un rôle secondaire sur la scène politique internationale.

    D’aucuns aiment à penser qu’il ne s’agit que d’un sursaut d’orgueil national éphémère, car la Russie ne possèderait plus les moyens de ses ambitions. D’autres estiment que, loin d’être un trouble fête, Moscou est en passe de redevenir un véritable poids lourd de la géopolitique avec lequel l’occident devra composer.

    De 1991 à 2000:

    La Russie se recherche

    1. Situation intérieure

    L’effondrement de l’URSS s’est accompagné de l’indépendance des 15 républiques qui constituaient l’union. La Russie a hérité de la majeure partie du territoire, de tout l’arsenal nucléaire, d’une grande partie des secteurs industriel et agricole et du siège de la défunte union au sein des instances internationales, y compris celui de membre permanent au Conseil de Sécurité. Mais Moscou a également hérité des passifs financiers et des dettes de l’ex URSS.

    Sous Boris Eltsine, le pays a connu une première décennie difficile, marquée par la montée des inégalités et du chômage. La corruption et les mafias se sont généralisées et les problèmes sociaux ont explosé.
    Le passage brutal à l’économie de marché, les privatisations massives peu transparentes, les crises politiques à répétition, les guerres médiatiques et une gestion hasardeuse des dépenses ayant conduit au krach boursier de 1998 ont caractérisé cette décennie.

    La quasi-débâcle de l’armée russe durant la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) n’était pas pour rassurer sur l’image du pays.

    2. Relations extérieures

    La Russie a tenté, tant bien que mal, de maintenir une présence sur la scène internationale et de donner l’image d’un unificateur. La Communauté des Etats Indépendants (CEI) a été fondée entre la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie avant de s’élargir à huit autres anciennes républiques de l’ex-URSS.

    Toutefois, cherchant à arrimer la Russie au système économique mondiale, Boris Eltsine lance alors une stratégie de complaisance vis-à-vis des Etats unis et de l’occident (adhésion à la Banque mondiale et au FMI, coopération avec l’Otan, participation à la FORPRONU en ex-Yougoslavie, signature des accords de réduction des armes chimiques, renonciation à la parité stratégique avec les Etats-Unis, retrait militaire de Cuba etc.)

    Le 2ème mandat d’Eltsine commencé en 1996 est marqué par un sentiment de désillusion. Le Ministre des Affaires étrangères de l’époque, Evgueni Primakov était convaincu que la stratégie de complaisance n’apportait pas les résultats escomptés. Commence alors chez les dirigeants russes un repli sur les intérêts nationaux du pays et un rejet de l’unilatéralisme américain.

    La décision de l’OTAN d’intervenir militairement au Kosovo plonge les relations avec Washington dans une période de froid.

    De 2000 à 2008: La reprise économique et le regain de confiance

    L’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000 change complètement la donne. La nomination de plusieurs hauts responsables du KGB et de l’Armée à des postes au Kremlin assure au pays la stabilité politique. Le contrôle étatique dans l’économie se renforce, signe du retour d’un État fort. La croissance économique dépasse est située entre 6 et 8%, les ressources premières du pays, très abondantes, sont mieux utilisées et l’envolée des cours d’énergie permet un désendettement général1 de l’Etat russe et lui permet de diversifier son économie.

    En même temps, les motifs de tension entre la Russie et les Etats unis se multiplient. La prolongation de la présence militaire américaine en Asie centrale et le soutien actif aux révolutions en Ukraine et en Géorgie, avec l’arrivée au pouvoir de Tymochenko et Saakachvili, tous deux partisans d’un rapprochement avec l’occident, et de l’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN renforcent le sentiment à Moscou que Washington cherche à isoler la Russie.

    Ajouté à cela, les critiques américaines sur les questions de démocratie et droits de l’Homme en Russie, la reconnaissance par les Etats-Unis de l’indépendance du Kosovo, l’abrogation du traité ABM de 1972, l’envahissement unilatéral de l’Irak, l’installation de bases américaines en Roumanie et en Bulgarie, ou encore du projet d’installation d’éléments du système de défense anti-missile américain en Pologne2 et en République tchèque.

    Dans un discours prononcé à Munich, le 10 février 2007, Vladimir Poutine critique fortement l’«unilatéralisme américain », dénonce la volonté des Etats-Unis de construire de nouvelles démarcations en Europe et plaide pour un monde multipolaire.

    De 2008 à aujourd’hui : Le retour d’une puissance mondiale

    En janvier 2008, et au terme de deux mandats, Vladimir Poutine «confie» provisoirement la présidence à son homme de confiance, Dimitri Medvedev.

    Moins de deux mois plus tard, la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo constitue un tournant dans la politique étrangère de la Russie, dont le nouveau président énonce les 5 principes :

    a. La «primauté» du droit international ;

    b. La «multipolarité» du monde ;

    c. Le désir «d’éviter les conflits et l’isolement» ;

    d. La «défense de la vie et de la dignité des citoyens russes où qu’ils se trouvent ; protection des entrepreneurs à l’étranger» ;

    e. La reconnaissance par la Russie de «zones d’intérêts privilégiés».

    Ces principes consacrent et scellent la divergence avec la conception américaine de la géopolitique mondiale et jettent les fondements d’un retour avéré de la Russie comme grande puissance mondiale.

    1. Indépendance du Kosovo

    L’opposition à l’indépendance du Kosovo a permis à la Russie de renforcer son influence sur la scène des Balkans occidentaux, et notamment auprès de la Serbie.

    Pour Moscou, cette indépendance viole l’intégrité territoriale de la Serbie et constitue une révision dangereuse des frontières issues de la Seconde Guerre mondiale.

    La présence de fortes minorités albanaises en Macédoine et au Monténégro pourraient suivre l’exemple du Kosovo, ce qui risque de déstabiliser toute la région. Plus encore, Moscou évoque l’impact de ce précédent sur les « conflits gelés » notamment, la Transnistrie en Moldavie, ou l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud en Géorgie.

    2. La Géorgie, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie

    Soutenue par les Etats unis et l’Union européenne, le Président géorgien, Saakashvili entendait suivre l’exemple des républiques baltes et rejoindre l’UE et l’OTAN. Pour la Moscou, il était hors de question que ces institutions, fondées durant la guerre froide, ne s’installent au Caucase. Par ailleurs, la Géorgie et ses infrastructures étaient trop importantes dans l’équation géopolitique énergétique russe, notamment pour l’acheminement vers l’Europe du pétrole et gaz de la mer caspienne.

    Moscou ne pouvait donc pas trouver meilleure opportunité que la Géorgie pour réaffirmer sa puissance recréée. En effet, la Russie a défié l’OTAN en toute impunité et la Géorgie, qui comptait sur un soutien ferme de l’Occident, s’est retrouvée seule face aux troupes russes. Le message était désormais clair : dans la sphère d’influence de la Russie, s’allier à Washington ne peut garantir la sécurité.

    3. La question du nucléaire iranien

    L’Iran est un partenaire traditionnel et un voisin de la Russie. Les relations commerciales sont étroites et le volume des échanges ne cesse d’augmenter. Concernant le dossier nucléaire iranien, la position de la Russie peut être résumée ainsi :

    L’Iran a le droit à l’utilisation pacifique de l’énergie atomique

    La Russie continue à coopérer avec l’Iran dans le développement de son secteur de l’énergie nucléaire.

    La Russie est résolument opposée à toute possibilité d’une dimension militaire du programme nucléaire iranien.

    La Russie est convaincue qu’il n’y a pas d’alternative à une solution diplomatique négociée (donnant/donnant) ; soit un compromis.
    Moscou est en faveur de la présence des experts et observateurs de l’AIEA, même si, jusque là, ils n’ont trouvé aucune preuve d’activités nucléaires illégales.

    La Russie souligne l’importance de la reprise des négociations 5+1.
    La Russie soutient l’approche progressive où à chaque étape où Téhéran répond aux attentes de l’AIEA et de l’ONU, les sanctions doivent être atténuées.

    La Russie est contre toute tentative unilatérale hors du Conseil de sécurité des Nations Unies

    Il n’y a pas de solution militaire au problème.

    En 2010, la Russie a difficilement accepté de voter en faveur de la Résolution 1929 imposant plus de sanctions à l’encontre de l’Iran. En effet, Moscou s’est vue obligée d’annuler une importante commande de missiles S-300, ce qui a jeté un coup de froid sur ses relations avec Téhéran.

    Avec la crise ukrainienne en toile de fonds, les avis divergent sur l’avenir de la position russe concernant ce dossier. Pour certains, il y a au moins trois raisons pour que la Russie continue à coopérer avec l’occident sur le dossier nucléaire iranien:

    La Russie, tout comme les Etats unis, s’oppose à ce que l’Iran se dote de l’arme nucléaire.

    Le retrait de Moscou ouvrirait la voie à d’autres alternatives au processus diplomatique.

    Les relations économiques entre la Russie et l’Iran sont trop modestes et ne constituent pas un enjeu majeur pour la Russie.

    4. L’intervention internationale en Libye

    La Russie s’était abstenue lors du vote au Conseil de Sécurité pour imposer une zone d’exclusion aérienne en Libye, ce qui a permis à la résolution de passer. L’intervention militaire aérienne, deux jours plus tard, a créé un profond sentiment d’amertume chez les responsables russes pour qui, la Résolution n’autorise pas les frappes contre la Libye. Une polémique a même éclaté publiquement entre le président Dmitri Medvedev et le Premier ministre Vladimir Poutine.

    Désormais pour Moscou, la confiance n’est plus de mise.

    5. Le dossier syrien

    Depuis son indépendance, la Syrie a entretenu des relations étroites avec Moscou (l’URSS et plus tard, la Russie) qui est son premier fournisseur d’armes. Les exportations russes vers la Syrie dépassent le milliard de dollars et les investissements russes y sont estimés à 19 milliards de dollars.

    L’importance stratégique de la Syrie réside dans le fait qu’elle accueille la seule base navale russe en Méditerranée dans la ville de Tartous. Sur fond de détérioration des ses relations avec l’occident, depuis la guerre d’Ossétie du Sud en 2008, la Russie a décidé de renforcer sa présence en Méditerranée et obtient, contre l’annulation d’une partie de la dette syrienne, l’accord de Damas pour le développement et l’agrandissement de la base navale de Tartous, ce qu’elle entame depuis 2009.

    Par ailleurs, l’expérience libyenne a contribué à un raidissement de la position de la Russie devenue intransigeante sur le dossier syrien.
    En octobre 2011 et en février 2012, la Russie et la Chine opposent leur veto à deux reprises pour s’opposer à deux projets de Résolution du Conseil sécurité sur la Syrie.

    Ce « manque de flexibilité » de la part de Moscou conduit la communauté internationale à un sentiment d’impuissance. En effet, les Etats unis et l’UE sont incapables de déloger le régime Assad.

    6. La crise ukrainienne

    Tout comme dans le cas de la Géorgie, l’Ukraine s’est trop rapprochée de l’UE et de l’Otan. Or de tous les pays de la sphère d’influence de la Russie, l’Ukraine est de loin la plus importante. Elle abrite la base navale de Sébastopol (Crimée). Elle est une voie de transit hautement importante pour le gaz russe vers l’Europe occidentale, un grenier de blé en Europe. Une grande partie de sa population est russophone. L’Est et le Sud de l’Ukraine (partie la plus riche avec l’industrie et l’agriculture) sont largement acquis à la Russie.

    En conséquence, Moscou s’est vue obligée d’agir « par procuration » pour défendre ses intérêts et éviter une occidentalisation de l’Ukraine.
    Comble de cela, Moscou n’a pas eu recours à son armée pour redresser la situation, à l’exception de la Crimée où elle était de toutes les manières stationnée.

    L’Occident est en passe de comprendre qu’il ne peut gagner cette confrontation car la Russie ne peut pas la perdre.

    À ce stade, les options de Washington et de Bruxelles sont plutôt limitées. Ils ne peuvent pas affronter militairement la Russie, tandis que les sanctions économiques ne fonctionnent pas et que l’Europe, dont l’économie est convalescente, a besoin de pétrole et de gaz russes.
    En signant avec la Pékin «le contrat du siècle» d’une valeur de 400 milliards de dollars pour la livraison à la Chine de gaz naturel sur 30 ans, le président Poutine a réalisé ce que les dirigeants de l’Ouest craignaient: un pivot vers l’Extrême-Orient qui rend la Russie beaucoup moins vulnérable à toute éventuelle sanction de la part de Bruxelles.

    7. Autres éléments de puissance

    L’armée russe est une des plus puissantes au monde. Moscou a hérité de la totalité de l’arsenal de l’URSS.

    La Russie est le plus grand producteur de gaz naturel au monde. Elle en est également le plus grand fournisseur de l’Europe. Elle a su développer cet atout et le transformer en véritable levier géopolitique.

    Le Russie est très active dans le cadre de deux alliances militaires régionales destinées, entre autres à garder les États-Unis et l’OTAN loin de la région: l’Organisation de Coopération de Shanghai3 (OCS) et l’Organisation du Traité de Sécurité Collective4 (OTSC).  

    Source : Document confidentiel de la diplomatie marocaine

    #Russie #OTAN #Occident #URSS #Libye #Syrie #Kosovo #Serbie #Ukraine

  • Immigration : le talon d’Achille du monde développé

    Immigration : le talon d’Achille du monde développé

    Occident, Europe, Etats-Unis, immigration, Syrie, subsahariens,

    Alberto Pelaez

    C’est toujours le même drame : l’immigration, l’immigré qui n’a d’autre choix que de chercher un monde meilleur ou, tout simplement, de ne pas perdre la vie dans les guerres absurdes des pays lointains où il vit.

    Dans le cas de l’Espagne, ils viennent de pays perdus en Afrique. Le Libéria, le Burkina Faso, la Guinée Conakry, le Niger, sont des pays où, bien qu’ils se portent bien, ils pourront sauver leur vie, oui, en combattant et en essayant de faire de la survie leur meilleur allié. C’est pourquoi ils échappent à tant de guerres et marchent pendant des mois ou des années à travers le désert du Sahara. Après beaucoup de souffrances, ils arrivent à Ceuta et Melilla, les deux villes espagnoles situées au Maroc. Là, une clôture de cinq mètres les attend avec des fils de fers qui agissent comme des barbelés pour leur arracher la peau et la laisser en lambeaux. Mais le monde développé ne comprend pas qu’une clôture ne représente aucun obstacle à tant de calamités qui se sont produites pendant des années.

    Cependant, l’arrivée de Subsahariens en Espagne a récemment diminué. Elle a baissé, mais elle ne s’est pas arrêtée parce que la faim n’arrête personne. Maintenant, l’immigration cherche d’autres lieux de pêche. Ils partent à la recherche d’autres forces dans les mondes de « l’abondance ». Beaucoup entrent par le pôle Nord gelé. Ils marchent et marchent, la plupart d’entre eux sont des Syriens. Ils parcourent toute la Russie jusqu’à la frontière avec la Norvège. Ils défient les moins vingt degrés pour pouvoir traverser jusqu’à Kirkenes, la première ville norvégienne qui borde la Russie et le pôle Nord. Il doit y avoir beaucoup d’envie de survivre pour pouvoir y arriver et vaincre la mort.

    Une autre des routes devenues à la mode est la Manche, une dangereuse traversée de près d’une centaine de kilomètres qui va de Calais en France à Douvres en Angleterre. Des milliers de personnes désespérées qui ne regardent qu’en avant la traversent en défiant la mort. Beaucoup d’entre eux se noient. D’autres à leur arrivée sont déportés. Il se trouve que la faim peut faire cela et bien plus encore.

    Jusqu’à fin juillet, cent cinquante-cinq mille personnes avaient traversé les frontières européennes, quatre-vingt-trois pour cent de plus qu’à la même période de 2021, et le volume le plus élevé des six derniers mois. Mais c’est aussi que les demandes d’asile ont augmenté de 90 % dans l’Union européenne.

    Les Afghans, les Syriens, les Vénézuéliens et les Ukrainiens sont ceux qui demandent le plus le statut de réfugié. Il n’est pas surprenant, avec leurs pays en guerre ou avec des dictatures impitoyables, qu’ils aient dû partir à la recherche d’un monde meilleur, bien que souvent ils ne le trouvent pas.

    Mais le monde est de plus en plus inégal, l’écart se creuse. Si nous continuons ainsi, le bloc entre les riches et les pauvres laissera des effets indésirables pour toute l’humanité.

    Nous n’avons pas d’autre choix que de chercher des formules politiques où l’équité prime. La question est de savoir si nous sommes prêts à faire des sacrifices pour que cela se produise réellement.

    MSN.COM, 05/09/2022

  • Entretiens d’El Othmani à la Conférence des Amis de la Syrie

    Entretiens d’El Othmani à la Conférence des Amis de la Syrie

    Maroc, Syrie, Conférence des Amis de la Syrie,


    Note à l’attention de Monsieur le Ministre.

    Objet : Les entretiens de Monsieur le Ministre en marge de la Conférence des Amis de la Syrie.

    -Istanbul, 1er avril 2012-

    En marge des travaux de la conférence des ‘’Amis de la Syrie’’, Monsieur le ministre à eu des entretiens avec :

    1. Madame Asta Skaisgirytė Liauškienė, Vice-ministre Lituanienne des Affaires Etrangères.
    2. Madame Vesna Pusic, Ministre croate des Affaires Etrangères et Européennes.
    3. Dr. Wolfgang Waldner, Secrétaire d’Etat autrichien des Affaires Etrangères.

    1. Entretiens avec Madame Asta Skaisgirytė Liauškienė, Vice-Ministre Lituanienne des Affaires Etrangères.

    À cette occasion, Monsieur le Ministre et la responsable lituanienne ont eu un échange de vues portant en particulier sur la crise syrienne et les efforts de la communauté internationale pour trouver une issue à cette crise.

    Sur le plan bilatéral, Monsieur le Ministre et la Vice-ministre lituanienne ont passé en revue les relations entre les deux pays qui célèbrent cette année leur 20 ème anniversaire. Dans ce cadre, la Vice-Ministre lituanienne entamera une visite de travail, les 22 et 23 mai 2012 au Maroc sur invitation de Monsieur le Ministre Délégué aux Affaires Etrangères, Youssef Amrani.  La Vice- Ministre lituanienne à demandé également à rencontrer Monsieur le Ministre à cette occasion.

    La responsable lituanienne à mis à profit cette réunion pour demander le soutien du Maroc à la candidature de la Lituanie pour la présidence de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Les élections auront lieu au cours du mois de juin 2012. La vice- ministre lituanienne à remis à Monsieur le Ministre une copie de la lettre adressée au Maroc à ce sujet. A cet égard, Monsieur le Ministre a souligné que la demande de la Lituanie sera examinée et qu’une réponse du Maroc au sujet de cette requête sera communiquée au gouvernement lituanien.

    Il y a lieu de rappeler que les élections à ce poste reviennent cette fois au groupe de l’Europe de l’Est. Outre la Lituanie, la Serbie est également candidate et bénéficie du soutien de la Russie.

    2. Entretien avec Madame Vesna Pusic, Ministre croate des Affaires Etrangères et Européennes.

    La Ministre croate des Affaires Etrangères et Européennes s’est félicitée de la décision du Maroc d’ouvrir une Ambassade à Zagreb. Aussi, a-t-elle félicité le Maroc suite à la nomination de M. Fath´Allah Sijilmassi au poste de Secrétaire Général de l’Union pour la Méditerranée. Dans ce cadre, la ministre croate à souligne que la Méditerranée, en particulier son flanc sud, demeure  un espace important pour l’action diplomatique de la Croatie, en particulier dans le contexte du ‘’Printemps Arabe’’, où la région connaît des mutations profondes depuis plus d un an.

    Dans ce contexte régional, la Ministre croate à souligné que son pays organisera, les 6 et 7 juillet 2012 à Dubrovnik, la 7ème édition du « Sommet de la Croatie ». Le thème de cette année est intitulé  » State-Building and European Union Experience ». Cette rencontre sera une opportunité pour les participants pour partager leurs expériences respectives dans ce domaine. Cette rencontre se penchera sur les cas des Balkans,  des États membres du ‘’Partenariat Oriental’’ et  du sud de la Méditerranée. Monsieur le Ministre a été invité par son homologue croate à participer à cette rencontre.

    La Ministre croate à rappelé que l’adhésion de son pays à l’Union européenne à partir de juillet 2013, est le couronnement d’un processus de reformes pendant dix ans. Dans ce cadre, elle a proposé de renforcer la coopération bilatérale entre le Maroc et la Croatie, en mettant l’accent sur l’échange d’expertise dans les domaines du renforcement des Etats et des institutions (domaines des réformes, libertés, …etc). Selon la Ministre croate, son pays accorde une importance à cette coopération avec le Maroc vu son registre dans le domaine des réformes engagées depuis plusieurs années.

    De son côté, Monsieur le Ministre s’est félicité de l’initiative croate et du choix de la thématique cette année. Aussi, a-t-il rappelé que stabilité et réformes sont intimement liées. Dans ce cadre, il a mis en exergue le modèle marocain qui a réalisé d’importantes réformes dans la stabilité et la continuité, en d’autre termes, une révolution par les urnes dans le  contexte du ‘’Printemps arabe’’. Monsieur le Ministre a également souligné que le Maroc a entrepris des réformes depuis une vingtaine d’années. Ces efforts ont été reconnus par d’importants partenaires du Royaume, notamment l’Union européenne  auprès de laquelle le Maroc bénéficie du ‘’Statut Avancé’’, sans oublier le statut de ‘’Partenaire pour la Démocratie du ‘’Conseil de l’Europe’’.

    Monsieur le Ministre à ajouté que la stabilité en Méditerranée est tributaire du développement économique et social au sud de la Méditerranée, un chantier où l’Europe est appelée à s’engager davantage et à déployer beaucoup plus d effort que par le passé.

    3. Entretien Dr. Wolfgang Waldner, Secrétaire d’Etat autrichien des Affaires Etrangères.

    Monsieur le Ministre  s’est entretenu avec le Dr. Wolfgang Waldner, Secrétaire d’Etat autrichien aux Affaires Etrangères.

    Le principal point soulevé à cette occasion à porté sur l’incident provoqué par le parti politique autrichien, FPO, dont le candidat à Innsbruck à affiché dans le cadre de sa campagne électoral des slogans xénophobes à l’encontre de la communauté marocaine résidant en Autriche.

    À cet égard, le Secrétaire d’Etat autrichien à regretté cette initiative, soulignant que son gouvernement ne cautionne en aucun cas la démarche du FPO qu’elle avait condamné d’ailleurs. Le responsable autrichien a souligné que plusieurs partis politiques, des ONG et des médias ont condamné le slogan utilisé par le candidat du FPO et se sont déclarés partie civile devant la justice autrichienne. Le responsable autrichien a ajouté qu’il espérait que cet incident n’ait d’impact sur les relations bilatérales entre les deux pays.

    Signe des bonnes relations entre Rabat et Vienne, le SE autrichien à rappelé que le Ministre autrichien des Affaires étrangères entamera une visite de travail à Rabat au cours du mois de mai 2012.

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    Entretien de Monsieur le Ministre avec le Directeur Exécutif de l’Association syrienne pour les secours humanitaire et le développement.

    Monsieur le Ministre s’est entretenu avec M. Abdel-Mouhaïmine Al-Sibaï, Directeur Exécutif de l’Association syrienne pour les secours humanitaires et le développement.

    L’entretien a porté essentiellement sur la situation critique que vit les refugiés syriens affectés par la violence du régime du Président Assad contre les populations civiles. A cette occasion M. Al-Sibaï a présenté à Monsieur le Ministre les éléments suivants :

    • Le nombre des réfugies syriens aussi bien à l’intérieur de la Syrie (1,5 millions), que dans les pays voisins est en constante croissance (Liban 18000, Jordanie 80000, Turquie 20000, Libye, Emirats ….).
    • Les refugiés syriens en Turquie sont dans de meilleures conditions (sécurité, logement dans des camps fournis par le gouvernement turc…).
    • Les refugiés syriens au Liban ne sont pas en sécurité et dans une situation difficile (Hizbollah) et les associations humanitaires syriennes ne peuvent pas opérer librement au Liban.
    • En Jordanie, les syriens en général sont pauvres et ne sont pas pris en charge par le gouvernement jordanien, ce qui représente une urgence humanitaire.
    • Les refugiés syriens blessés sont en danger en Syrie vu que le régime Assad les traque même dans les hôpitaux où les médecins représentent un risque pour leur vie (mauvais traitement,….)
    • L’effort humanitaire exige des fonds variant entre 50 à 60 millions dollars par mois afin de remédier la situation humanitaire dramatique en Syrie.
    • L’opposition a reçu 5 millions dollars de la part de Qatar dont une faible partie a été consacrée à l’aide humanitaire.

    A partir des ces éléments, M. Al-Sibaï a souligné que :

    • le secours des blesses syriens est une priorité et représente une urgence vu la gravité de certains cas qui nécessitent des soins auprès d’hôpitaux spécialisés et équipés. A cet égard, il a demandé l’appui du Maroc pour que des blessés syriens soient soignés au Maroc.
    • Vu l’instabilité et la violence qui sévit en Syrie, les vivres deviennent une denrée rares dans certaines parties du pays. A cet égard, il souhaite l’appui financier du Maroc pour se procurer et acheminer des vivres à l’intérieur de la Syrie.
    • Bénéficier de l’appui du Maroc auprès des pays européens pour y soigner les blessés syriens, y compris ceux ne disposant pas de passeports. (M. Al-Sibaï a souligné que les ambassades syriennes ne renouvèlent plus leurs passeports).
    • Souhait de pouvoir collecter des fonds au Maroc au profit des blessés syriens, notamment en collaboration avec des associations marocaines (ex : collectif marocain pour le soutien du peuple syrien)

    #Maroc #Syrie

  • Washington vole plus de 80% du pétrole syrien par jour

    Washington vole plus de 80% du pétrole syrien par jour

    Etats-Unis, Syrie, pétrole,

    Les pertes subies par la campagne de trafic dépassent les 100 milliards de dollars, selon le ministère syrien du pétrole

    Le ministère syrien du Pétrole a publié une déclaration le 9 août accusant les forces américaines occupant la Syrie d’être responsables du vol de la majeure partie du pétrole du pays.

    « Le montant de la production de pétrole au cours du premier semestre 2022 s’est élevé à quelque 14,5 millions de barils, avec une production quotidienne moyenne de 80,3 mille barils, dont 14,2 mille sont livrés quotidiennement aux raffineries », indique le communiqué du ministère du Pétrole.

    La déclaration poursuit en disant que «les forces d’occupation américaines et leurs mercenaires», faisant référence aux Forces démocratiques syriennes (SDF) soutenues par les États-Unis, «volent jusqu’à 66 000 barils chaque jour dans les champs occupés dans la région orientale», ce qui équivaut à environ 83 % de la production pétrolière quotidienne de la Syrie.

    Selon les données du ministère, le secteur pétrolier syrien a subi des pertes approchant « environ 105 milliards de dollars depuis le début de la guerre jusqu’au milieu de cette année » à la suite de la campagne américaine de vol de pétrole.

    En outre, le communiqué ajoute qu’aux côtés des pertes financières subies par le secteur pétrolier, il y a « des pertes en vies humaines, dont 235 martyrs, 46 blessés et 112 kidnappés ».

    Le 10 août, des images filmées par un hélicoptère d’attaque russe ont été diffusées sur les réseaux sociaux, montrant un convoi de camions exploité par l’armée américaine, faisant passer en contrebande du pétrole volé à destination de l’Irak, à partir de Raqqah.

    Récemment, l’armée américaine, qui occupe actuellement le nord-est de la Syrie, a constamment pillé le pétrole du pays et l’a introduit en contrebande dans ses bases en Irak via plusieurs passages frontaliers illégaux.

    Des sources locales dans le gouvernorat syrien de Hasakah ont rapporté le 6 août que l’armée américaine avait pillé et fait passer en contrebande des dizaines de pétroliers hors du pays, ce qui en faisait la deuxième cargaison de pétrole volée par les États-Unis cette semaine-là.

    Près de 200 camions-citernes remplis de pétrole pillé ont été sortis clandestinement de Syrie par les troupes américaines au cours du seul mois de juillet, alors que Washington a intensifié sa pratique consistant à voler des ressources syriennes pour les revendre à l’étranger.

    Dans des commentaires tristement célèbres faits en 2019, l’ancien président américain Donald Trump a déclaré : « Nous gardons le pétrole [de la Syrie]. Nous avons le pétrole. L’huile est sécurisée. Nous n’avons laissé des troupes que pour le pétrole.

    Jusqu’en avril, la société américaine Delta Crescent Energy (DCE) opérait dans le nord-est de la Syrie dans le cadre de l’engagement de Trump de « conserver » le pétrole en collaboration avec le SDF.

    Bien que la Maison Blanche ait autorisé l’expiration de la dérogation DCE, les troupes américaines continuent d’occuper les champs pétrolifères du pays.

    Dans une lettre adressée au Congrès le 8 juin, le président américain Joe Biden a confirmé qu’une « petite présence des forces armées américaines reste dans des endroits stratégiquement importants en Syrie pour mener des opérations, en partenariat avec les forces terrestres indigènes ».

    Le 19 juillet, le président russe Vladimir Poutine a appelé le gouvernement américain à cesser son pillage constant des ressources naturelles de la Syrie.

    L’armée américaine est également responsable du pillage du blé du pays, exacerbant une crise alimentaire aiguë qui sévit en Syrie et dans le reste de l’Asie occidentale.

    The Cradle, 10 août 2022

  • Le sommet de Téhéran plaide pour une Syrie unie et indépendante

    Russie, Iran, Turquie, Syrie,

    Dans leur déclaration conjointe, les présidents de l’Iran, de la Russie et de la Turquie ont évoqué la coopération énergétique, la sécurité alimentaire mondiale, la lutte contre le terrorisme et des points-clés concernant la situation en Syrie. Les trois chefs d’Etat ont convenu de charger leurs représentants de préparer la 19e réunion internationale sur la Syrie au titre d’Astana d’ici la fin de cette année, et de tenir le prochain sommet tripartite en Russie à l’invitation du président russe Vladimir Poutine.

    A l’issue du sommet des Etats garants du processus d’Astana, créé en 2O17 pour la paix en Syrie entre le président Russe, Vladimir Poutine, le président iranien, Sayed Ebrahim Raïssi, et le président turc, Recep Tayyib Erdogan ont dénoncé la poursuite des attaques et des raids militaires du régime sioniste en Syrie y compris les attaques contre les infrastructures non militaires, et ont décrit ces campagnes comme une violation des droits pacifiques et de la souveraineté du territoire syrien, et un facteur de déstabilisation de la sécurité et d’exacerbation des tensions dans la région, soulignant leur détermination à renforcer la coordination et la coopération sur la base des accords antérieurs et des résultats des réunions des ministres des Affaires étrangères et des experts des trois pays.

    Ils ont également abordé les derniers développements internationaux et régionaux, affirmant la voie de l’Astama dans un règlement pacifique de la crise syrienne, leur ferme attachement à la souveraineté territoriale, à l’indépendance et à la souveraineté nationale de la République arabe de Syrie, insistant sur les Chartes des Nations unies et sur le fait que ces principes doivent être respectés par tous et ne jamais être affaiblis. L’objectif recherché est une Syrie unie et indépendante sans présence étrangère illégale qui conduira non seulement au retour de la paix pour le peuple de ce pays après des années de souffrance, mais contribuera également à la stabilité et à la sécurité de la région.

    Les trois chefs d’Etat ont exprimé leur détermination à poursuivre le partenariat pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et ont condamné la présence et les activités accrues des groupes terroristes et leurs affiliés sous différents noms dans diverses régions syriennes, y compris l’invasion d’institutions non militaires qui a entraîné des pertes humaines, soulignant la nécessité de mettre en œuvre tous les préparatifs concernant le nord de la Syrie.

    Dans ce contexte, ils ont condamné tous les efforts visant à créer de nouveaux faits sur le terrain sous prétexte de lutter contre le terrorisme, y compris les innovations séparatistes illégales, et ont condamné les attaques militaires du régime sioniste contre la Syrie. Ils ont mis l’accent sur la nécessité de faciliter le retour sûr et volontaire des réfugiés et des déplacés chez-eux en Syrie, appelant la communauté internationale à contribuer à ce processus et à développer des projets de réhabilitation des infrastructures, notamment l’eau, l’électricité, le drainage, la santé, l’enseignement, les écoles et les hôpitaux.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 21/07/2022

  • La semaine prochaine au Conseil de sécurité des Nations unies

    Conseil de Sécurité, ONU, UNMHA, Syrie, maintien de la paix, MONUSCO, BINUH, DPPA, UNFICYP, RDC, Congo,

    Lundi (11 juillet), le Conseil de sécurité tiendra une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur le Yémen. Des exposés sont attendus de l’envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, et de la sous-secrétaire générale aux affaires humanitaires, Joyce Msuya. Le général de division Michael Beary, chef de la Mission des Nations unies à l’appui de l’accord de Hodeidah (UNMHA), devrait faire un exposé lors des consultations.

    Lundi également, les membres du Conseil pourraient voter sur un projet de résolution ré-autorisant le mécanisme d’assistance humanitaire transfrontalière en Syrie. (Le 8 juillet, le Conseil n’a pas réussi à réautoriser le mécanisme après que la Russie ait opposé son veto à un projet de résolution Irlande-Norvège qui avait recueilli 13 voix en sa faveur. Une deuxième résolution, proposée par la Russie, n’a pas recueilli les votes requis, ayant reçu deux voix en faveur).

    Le Brésil organisera mardi (12 juillet) un débat ouvert au niveau ministériel sur les communications stratégiques dans le domaine du maintien de la paix. Le ministre brésilien des affaires étrangères, Carlos Alberto Franco França, devrait présider la réunion. Le Secrétaire général António Guterres prononcera un discours. Les intervenants prévus sont le commandant de la force de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), le lieutenant-général Marcos De Sá Affonso Da Costa, et le Dr Jenna Russo, directrice de la recherche et chef du Brian Urquhart Center for Peace Operations à l’Institut international de la paix (IIP). Une déclaration présidentielle est une issue possible.

    Mercredi (13 juillet), le Conseil doit voter sur trois projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la MINUSTAH, un autre renouvelant le mandat du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), et un troisième renouvelant le mandat du groupe d’experts assistant le Comité des sanctions contre la Libye de 1970 et prorogeant les mesures relatives à l’exportation illicite de pétrole depuis la Libye.

    Mercredi également, les membres du Conseil tiendront des consultations à huis clos sur l’évolution de la situation politique et humanitaire en Syrie. Un fonctionnaire du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) et un fonctionnaire de l’OCHA présenteront respectivement les volets politique et humanitaire.

    Le Conseil tiendra mercredi une réunion avec les pays contributeurs de troupes de la Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP). Le représentant spécial et chef de l’UNFICYP, Colin Stewart, devrait participer à cette réunion.

    Le jeudi (14 juillet), il y aura un briefing ouvert sur la Colombie. Les intervenants attendus sont le représentant spécial et chef de la mission de vérification des Nations unies en Colombie Carlos Ruiz Massieu, le chef de la commission de vérité de Colombie Francisco de Roux et un représentant de la société civile. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite du briefing ouvert.

    Cette semaine, les membres du Conseil continueront à suivre de près la situation en Ukraine. Ils pourraient convoquer une réunion sur la question, en fonction de l’évolution de la situation.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité 1540 se réunira pour des consultations informelles jeudi (14 juillet). (Adoptée en 2004, la résolution 1540 vise à empêcher les acteurs non étatiques d’avoir accès à des armes de destruction massive). Le comité examinera les contributions au projet de rapport de l’examen complet de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2022).

    Vendredi (15 juillet), le Comité des sanctions de la résolution 1533 République démocratique du Congo (RDC) tiendra des consultations informelles pour examiner le dernier rapport de son groupe d’experts. Plusieurs pays de la région devraient participer à la réunion.

    Plusieurs réunions Arria-formule sont prévues cette semaine. La Russie convoquera une réunion Arria-formula sur l’Ukraine lundi (11 juillet).

    Le jeudi (14 juillet), il y aura une réunion Arria-formula sur la justice transitionnelle en Colombie, initiée par l’Irlande.

    L’Albanie devrait convoquer une réunion Arria-formula sur l’Ukraine le vendredi (15 juillet).

    Des informations générales sur bon nombre de ces questions ont été publiées dans nos prévisions mensuelles pour juillet 2022.

    D’autres développements du Conseil seront publiés dans la rubrique « What’s in Blue ».

    Security Council Report, 10 jui 2022

    #Conseil_de_Sécurité #ONU #UNMHA #Syrie #maintien_de_la_paix #MONUSCO #BINUH #DPPA #UNFICYP #RDC #Congo

  • Diop : Le problème du Mali vient de la gouvernance mondiale

    Diop : Le problème du Mali vient de la gouvernance mondiale

    Mali, Libye, intervention occidentale, Syrie, Irak, Abdoulaye Diop,

    Selon le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, le problème du Mali est lié à une erreur géostratégique monumentale qui a été l’intervention occidentale en Lybie.
    Lors de la session d’ouverture du Forum de Crans Montana tenu jeudi dernier à Bruxelles, le chef de la diplomatie malienne a affirme que « le problème du Mali est lié au leadership et à la gouvernance mondiale qui sont en faillite totale ». « C’est pourquoi nous n’arrivons à régler aucun de nos problèmes en ce moment parce que nous n’avons ni les pays ni les dirigeants ni les organisations qui n’ont la capacité ni même la légitimité de pouvoir régler les problèmes qui se posent à nous », a-t-il ajouté.

    « Si je prends le cas spécifique du Mali qui est aujourd’hui dans cette difficulté particulière, je crois que le problème du Mali est dû à une erreur géo-stratégique monumentale qui a été l’intervention occidentale en Libye qui a été mal pensée, mal exécutée, l’objectif n’est pas défini. Je pense que l’on parle récemment de l’Ukraine, mais avant l’Ukraine il y a eu des erreurs stratégiques monumentales qui ont fait qu’on a renversé un régime qui a projeté des rebelles et des groupes terroristes dans le nord du Mali ce qui a fait qu’aujourd’hui le Mali a perdu les 2/3 de son territoire », a-t-il précisé.

    Diop a rappelé que « aujourd’hui , l’insécurité touche l’ensemble de la région et ce n’est pas la seule erreur, y en eu beaucoup. L’Irak a été attaqué sur la base de pretextes fallacieux, nous le savons aujourd’hui. Ce qui s’est passé en Syrie ».

    « Donc, nous avons une répétition de crises qui se passe parce que nous avons une gouvernance mondiale qui a été dominée par des approches unilatérales qui nous ont amenés dans les problèmes que personne n’assume » a-t-il affirmé.

    « Donc, aujourd’hui, je crois que si vraiment on veut repartir à la base, de mon point de vue, c’est de sortir de ce schéma d’agression, des réponses militaires, militaristes… »

    #Mali #Libye #OTAN #Occident #Syrie #Irak #EtatsUnis

  • Comment l’ONU a été disqualifiée par les puissances

    Comment l’ONU a été disqualifiée par les puissances

    ONU, Etats-Unis, Russie, Ukraine, Palestine, Sahara Occidental, Irak, Syrie, Mali, Niger, Congo,

    Dépassée sur le dossier palestinien, encore dépassée sur le dossier sahraoui, comme pour celui de la Libye, impliquant des puissances, ou un jeu de coulisses des puissances, l’Organisation des Nations Unis suivra-t-elle bientôt le rôle de son prédécesseur la Société des Nations ? On serait tentés de le croire, d’autant que, comme on peut l’observer depuis le début de la guerre en Ukraine, l’ONU a été carrément mise de côté dans cette guerre de sous-traitance. Dès lors qu’il s’agit de puissances en jeu, l’ONU n’a plus de voix. Ce sont les puissants qui s’expriment, qui bougent, qui ont le droit à la parole. Et aux actes. Pas l’ONU.

    L’ONU a été instituée le 24 octobre 1945 par la ratification de 51 états en remplacement de la société des nations. Les objectifs premiers de l’organisation sont le maintien de la paix et la sécurité internationale, avec comme point fort la protection des droits de l’homme, l’aide humanitaire, le développement durable et la garantie du droit international. Sur les 197 états qu’elle reconnaît, 193 y sont membres. L’ONU compte désormais la quasi-totalité des états du monde.

    Toutefois, les espoirs suscités au début par la création de cette organisation, aujourd’hui, on peut dire, sans contredit, que la déception est grande dans le monde. Avec seulement 5 pays (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) qui sont des membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU avec un droit de véto, c’est un mode de fonctionnement loin d’être démocratique, une minorité d’état bénéficiant de ce droit de véto au détriment des autres états membres.

    Mais là n’est pas l’essentiel. Son siège, situé au quartier de Manhattan, ainsi que son financement, dont Washington débourse la plus grosse part, font dire à beaucoup d’observateurs que cette Organisation est un appendice à la politique étrangère des Etats Unis. Et ce n’est pas tout à fait inexact. Depuis plusieurs années les Nations unies connaissent des problèmes financiers qui mettent les employés onusiens sous pression. Ces problèmes sont générés par les arriérés de paiement des États membres parmi lesquels le plus grand débiteur est les États-Unis avec plus de 60 % du total, selon les années. Ce qui emmène à dire que les salaires des hauts fonctionnaires onusiens dépendent en partie du financement américain. D’où la difficulté pour un subalterne de mettre en colère son employeur, serions-tentés de dire.

    Il y a moins de trois jours, Biden, qui réunit une coalition de plus de 50 pays membres de l’Otan, décidait de faire don de nouvelles armes à l’Ukraine. Les États-Unis contribueront à hauteur de 800 millions de dollars en aide militaire : 600 réservoirs, 500 systèmes d’artillerie, 600 000 obus et140 000 armes antichars. Une résolution pour une guerre mondiale contre la Russie en dehors de tout cadre juridique et au nez de l’ONU, dont les objectifs premiers de l’organisation sont le maintien de la paix et la sécurité internationale, mais qui n’a pas proféré un seul mot.

    L’invasion de l’Irak, Africom, l’Afghanistan ou l’envoi de 4 000 camions d’armes envoyés en Syrie pour faire chuter Bachar, ont été quelques uns de ces opérations militaires américaines, directes ou de sous-traitance, qui ont abouti à une paralysie de l’instance politique internationale face aux Etats Unis.

    Récemment encore, la guerre en Ukraine, puisqu’elle a été décidée par le Kremlin, autre puissance planétaire, paralysera de même l’ONU. Et si la Chine s’avisait demain à reprendre Taiwan par la force, l’ONU serait tout autant paralysée.

    Par contre, s’il s’agit du Mali, du Niger ou du Congo, l’ONU imposera par la force un cessez-le-feu et déploiera des Casques bleus pour le maintien de la paix. Ce qui n’est pas mauvais en soi, mais qui fait poser des points d’interrogations à longueur de lignes…

    Fayçal Oukaci

    L’Express, 3 juillet 2022

    #ONU #EtatsUnis #Russie #Chine #Palestine #SaharaOccidental #Ukraine #Syrie #Irak #Mali #Niger #Congo

  • ONU: Une marocaine, Envoyée spéciale adjointe pour la Syrie

    ONU: Une marocaine, Envoyée spéciale adjointe pour la Syrie

    ONU, Syrie, Envoyée Spéciale, Najat Rochdi, Maroc,

    Mme Najat Rochdi du Maroc – Envoyée spéciale adjointe pour la Syrie

    Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé aujourd’hui la nomination de Najat Rochdi du Maroc au poste d’envoyée spéciale adjointe pour la Syrie.

    Elle succède à Khawla Matar de Bahreïn à qui le Secrétaire général exprime sa gratitude pour ses efforts et son dévouement dans la recherche de la paix en Syrie.

    Mme Rochdi apporte plus de 20 ans d’expérience dans les affaires politiques et la coordination internationale dans les zones de conflit et de post-conflit, notamment grâce à sa dernière affectation en tant que Coordonnatrice spéciale adjointe, Coordonnatrice résidente et humanitaire, au Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban ( UNSCOL).

    Auparavant, Mme Rochdi a été conseillère principale auprès de l’Envoyé spécial pour la Syrie et directrice de Peer to Peer au Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), à Genève. Auparavant, elle a été Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général et Coordonnatrice résidente et humanitaire auprès de la Mission de maintien de la paix des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), Coordonnatrice résidente et humanitaire au Cameroun et Directrice adjointe du Bureau de représentation des Nations Unies. Programme de développement à Genève.

    Mme Rochdi est titulaire d’un doctorat en systèmes d’information de l’Institut National de la Statistique et des Sciences Economiques Appliquées de Rabat et d’un Master en Mathématiques et Applications Fondamentales de l’Université Paris Sud 11. Elle parle couramment l’arabe, l’anglais et le français.

    Nations Unies, 29 juin 2022

    #ONU #Syrie #EnvoyéSpécial #Maroc #NajatRochdi

  • Point de presse du Porte-parole du SG de l’ONU: 28 juin 2022

    Point de presse du Porte-parole du SG de l’ONU: 28 juin 2022

    Secrétaire général, Vice-Secrétaire générale, Armes nucléaires, Libye, Conseil de sécurité, Syrie, Yémen, Myanmar, Sécurité alimentaire, Marchés des produits agricoles, Soudan, Éthiopie,

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 28 juin 2022
    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général

    Le Secrétaire général a pris l’avion pour New York, après avoir assisté à l’ouverture de la Conférence des Nations Unies sur les océans qui se tient au Portugal.

    Vice-Secrétaire générale

    La Vice-Secrétaire générale est toujours à Paris où elle participe virtuellement au pré-sommet « Transformer l’éducation », qui a commencé aujourd’hui.

    Elle y participe virtuellement parce qu’elle vient d’être testée positive de la COVID-19. Elle se porte bien et se dit reconnaissance d’être l’une des chanceuses à avoir été vaccinée. Elle dit penser aux millions de gens qui n’ont toujours pas cette protection. Mme Amina Mohammed a appelé au maintien de l’élan pour veiller à ce que les vaccins ne laissent personne sur le côté.

    Armes nucléaires

    Dans une déclaration publiée hier, le Secrétaire général félicite les États parties au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires de l’issue heureuse de leur première réunion.  

    Il salue l’adoption de la Déclaration politique et du Plan d’action qui dictent la mise en œuvre du Traité et qui constituent une étape importante vers l’objectif partagé d’un monde exempt d’armes nucléaires.

    Libye

    Les leaders des deux chambres du Parlement libyen se rencontrent aujourd’hui et demain à Genève, à l’invitation de la Conseillère spéciale, Mme Stephanie Williams, pour discuter et parvenir à un accord sur les mesures régissant la période de transition jusqu’aux élections.

    Mme Williams a déclaré à l’ouverture de la réunion que le temps est vraiment venu de poser un dernier acte de courage pour assurer un compromis historique, dans l’intérêt de la Libye et de son peuple et pour la crédibilité des institutions nationales.

    Mme Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et de consolidation de la paix, est intervenue hier au Conseil de sécurité. Elle a souligné que l’ONU est fermement convaincue que les élections sont le seul moyen d’assainir les désaccords sur la légitimité démocratique des institutions libyennes, ajoutant qu’il est temps de se mettre d’accord sur les questions en suspens et d’organiser les élections.

    Mme DiCarlo a noté que ces quelques dernières années, la Libye a fait des progrès importants vers une société plus inclusive. Dans l’intérêt du peuple, a-t-elle dit, nous ne devons pas laisser ces progrès disparaître.

    Conseil de sécurité

    Ce matin, le Conseil a tenu un débat public sur ses méthodes de travail.

    Cet après-midi, il a prévu de se réunir sur la situation en Ukraine. Mme Rosemary DiCarlo, Cheffe du Département des affaires politiques et de consolidation de la paix a prévu de faire une déclaration.

    Syrie

    Le Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire pour la Syrie, M. Imran Riza, a fait état aujourd’hui de besoins humanitaires sans précédent. À ce jour, 14,6 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont besoin d’aide, soit 1,2 million de personnes de plus qu’en 2021, ce qui représente le niveau le plus élevé depuis le début de la crise.

    Cette augmentation rapide est due à une crise économique de plus en plus profonde, aux déplacements de population en cours, à la poursuite des combats dans certaines parties du pays et aux chocs climatiques.

    Selon les estimations, plus 90% des Syriens vivent actuellement dans la pauvreté, alors que l’insécurité alimentaire a atteint des niveaux historiques.

    L’ONU s’efforce de répondre aux besoins. En 2021, plus de 7 millions de personnes ont reçu une aide vitale tous les mois, dont 4,5 millions dans les régions contrôlées par le Gouvernement.

    L’ONU et ses partenaires ont en outre aidé 2,4 millions personnes dans le nord-ouest de la Syrie, grâce à l’opération transfrontalière massive qui, il faut l’espérer, continuera.

    À ce jour, l’ONU n’a reçu qu’un peu moins d’un quart des 4,4 milliards de dollars qu’elle a demandés pour la poursuite de ses opérations humanitaires.

    Yémen

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que la faim a atteint son niveau le plus élevé depuis 2015. Plus de 19 millions de personnes vivent dans la faim, dont plus de 160 000 sont au bord de la famine.

    Les coupes budgétaires ont compromis la faculté de l’ONU d’aider les gens dans le besoin. Au mois de décembre dernier, le Programme alimentaire mondial (PAM) a été forcé de réduire les rations alimentaires de 8 millions de personnes, compte tenu du déficit. Le PAM a procédé à d’autres coupes budgétaires, le mois dernier. Quelque 5 millions de personnes ne recevront plus que la moitié de leur ration quotidienne et 8 millions n’ont recevront que le tiers.

    Plus de 8 millions de femmes et d’enfants ont besoin d’une aide nutritionnelle, dont plus 500 000 enfants souffrant d’une malnutrition grave. Au mois de juillet, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a dû renoncer à soigner 50 000 de ces enfants.

    Le mois prochain, l’UNICEF a prévu de suspendre son travail lié à l’accès de 3,6 millions de personnes à l’eau potable et à l’assainissement. Toujours au mois de juillet, le Fonds divisera par deux ses activités d’éducation au danger des mines, au détriment de 2 millions d’enfants et de leurs familles qui risqueront encore plus d’être blessés ou de mourir.

    Sur le front de la santé, l’UNICEF va suspendre d’ici au mois de juillet, son appui à la santé maternelle et infantile dont bénéficient 2,5 millions d’enfants et 100 000 femmes.

    Myanmar

    L’équipe des Nations Unies indique que plus d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants ont fui dans d’autres parties du pays.

    En outre, plus de 4 millions d’enfants n’ont plus accès à l’éducation depuis deux ans. Cette perturbation dans la stabilité du parcours scolaire place les enfants dans un risque encore plus grand de devoir travailler et d’être victimes de la traite ou du mariage précoce.

    L’ONU et ses partenaires sont sur place et travaillent malgré de réels problèmes d’accès et de déficit budgétaire. Ils ont aidé 2,6 millions de personnes au premier trimestre de cette année mais leur faculté de porter assistance aux autres 6,2 millions de personnes identifiées dans le Plan de réponse humanitaire dépendra de l’augmentation des fonds, de l’amélioration de l’accès et de la suppression des goulets d’étranglement, comme les retards dans l’octroi des visas et les restrictions bancaires.

    À ce jour, l’appel humanitaire de 826 millions de dollars n’est financé qu’à hauteur de 11%.

    Sécurité alimentaire

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) s’est félicité de l’annonce du G7 sur le versement d’une somme additionnelle de 4,5 milliards de dollars pour protéger les personnes les plus vulnérables contre la faim et la malnutrition dans le monde.

    Le monde fait en effet face à une crise de la faim sans précédent.

    Le PAM s’est dit encouragé par l’engagement du G7 à faire en sorte que le commerce reste ouvert à la nourriture, au pétrole et aux fertilisants, autant de produits essentiels pour les pays qui portent le fardeau de la crise.

    Marchés des produits agricoles

    L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié aujourd’hui un rapport sur la manière dont la réduction des coûts peut imprimer un élan à la réalisation du développement durable.

    Le rapport veut aider ceux qui élaborent les politiques à trouver les moyens de veiller à ce que les politiques commerciales sauvegardent la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le monde, respectent l’environnement et protègent contre les chocs tels que les conflits, les pandémies et les phénomènes météorologiques extrêmes.

    Soudan / Éthiopie

    Le Secrétaire général est profondément préoccupé par la reprise des affrontements entre le Soudan et l’Éthiopie le long de leur frontière disputée, le 22 juin dernier. Selon les informations, ces affrontements auraient causé la mort de sept soldats et d’un civil soudanais. Le Secrétaire général exhorte les deux pays à prendre des mesures concrètes pour dissiper les tensions et résoudre pacifiquement le différend lié à la zone frontalière d’Al-Fashaga. Il présente ses condoléances aux familles des victimes.

    ONU INFO, 28 juin 2022

    #ONU #Yémen #Myanmar #Libye #Syrie #Soudan #Ethiopie