Tags : Maroc, Qatar, Dimitris Avramopoulos, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi, corruption, Parlement Européen,
de Giuliano Foschini, Claudio Tito
L’homme politique était lié à Panzeri et à son ONG. Avec lui, l’enquête belge s’élargit et touche aussi les populaires
C’était le 20 décembre et le Qatargate avait déjà explosé, lorsque l’ancien commissaire européen aux affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos , a dicté une déclaration aux agences : « Je suis victime d’un complot italien, il y a un effort organisé de certains cercles en Italie pour saper la candidature que j’ai présentée pour le poste de représentant spécial de l’Union européenne dans le golfe Persique et, bien sûr, pour soutenir le candidat socialiste Luigi Di Maio . » En réalité , les derniers documents déposés par les magistrats bruxellois démontrentque, s’il y avait conspiration, c’était celle que Panzeri organisait pour favoriser l’ancien député grec. Dont l’implication (bien qu’elle ne fasse pas l’objet d’une enquête pour le moment) représente le saut qualitatif de l’enquête sur le Qatargate.
En effet, ses relations avec Panzeri démontrent deux choses : d’une part, le fait que le groupe bénéficiait d’un soutien non seulement au sein du Parlement – grâce aux bons offices de l’ancien député du Parti démocrate et, évidemment, aux portes qu’il leur ouvrait la vice-présidente, la grecque Eva Kaili- mais aussi d’excellents contacts au sein de la Commission. D’autre part, il y a la démonstration qu’il ne s’agit pas seulement d’une question « socialiste ». Mais que le réseau que Panzeri & co. ils avaient tissé sont allés plus loin, au point de toucher le Parti Populaire, comme en témoigne précisément le contact avec Avramopoulos. En revanche, les relations entre l’ancien commissaire grec et le parlementaire milanais sont attestées par des dizaines d’interceptions téléphoniques. Et surtout, de l’échange d’argent enregistré par les enquêteurs belges.
Avramopoulos travaillait pour « Fight Impunity », l’ONG de Panzeri au centre de l’enquête : selon les enquêteurs, c’était en fait l’un des principaux outils que le groupe utilisait pour déplacer l’argent qu’il recevait du Maroc et du Qatar et payer les personnes qu’il voulait corrompre. Le parlementaire grec a collecté 60 000 euros en un an (5 000 euros par mois) auprès de l’association, selon les documents, pour « la promotion active des activités de l’entreprise ». En quoi consistait le travail d’Avramopoulos ? Deux conférences – une en ligne et une en face à face en Grèce – et un article en ligne qui porte sa signature. Puis plus rien.
« J’ai l’autorisation écrite d’ Ursula von der Leyen pour mener à bien cette missionce rôle pourrait devenir crucial s’il parvenait à obtenir le poste de représentant de l’UE dans le golfe Persique à la place de Di Maio. Pour Panzeri, avoir son homme dans un fauteuil aussi important – le flux des relations entre l’Europe et Bahreïn, le Koweït, l’Irak, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis passe par là – aurait été « un cadeau du Père Noël ». Comme les enveloppes dans lesquelles il remettait des pots-de-vin à ses amis.
Tags : Maroc, DGED, Yassine Mansouri, Parlement Européen, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Qatar, Mohamed Belahrach,
Le Royaume du Morocco impliqué dans une affaire de corruption au Parlement européen
Des représentants du Maroc sont devenus de nouveaux acteurs dans l’affaire de corruption au Parlement européen, dans laquelle sont déjà impliqués des fonctionnaires du Qatar et des députés européens d’Italie et de Grèce. Des documents secrets contenant une stratégie de promotion des intérêts du royaume dans l’Union européenne et une liste de parlementaires italiens amis sont tombés entre les mains des médias italiens.
Le journal italien il Fatto Quotidiano a rapporté l’existence d’un document secret vieux de dix ans, appelé « Plan d’action pour le Parlement européen ». Il reflète la mission et les principales tâches du Maroc pour faire pression sur les décisions prises par l’Union européenne. Dans ce document, l’ambassadeur du Maroc auprès de l’UE, Menouar Alem, décrit en détail le modèle de promotion des intérêts du pays au Parlement européen, avec des instructions détaillées pour la collecte de données.
Selon le journal, le parquet de Bruxelles a trouvé des preuves de corruption et de recrutement par les services secrets du Maroc d’un groupe de politiciens du Parlement européen afin de prendre des décisions nécessaires pour le pays. En tête de liste se trouve l’ex-député européen Pier Antonio Panzeri, déjà connu dans l’affaire de la Coupe du monde au Qatar. Il a fait de nombreux voyages secrets au Maroc, et son nom apparaît dans des documents publiés appelés Maroc-Leaks, où un hacker inconnu se faisant appeler Chris Coleman décrit les détails d’une opération de lobbying marocaine qui n’a pas été contestée par les autorités.
Le plan secret du Maroc comprend le renouvellement des accords maroco-européens qui arrivent à expiration, notamment avec l’aide du susmentionné Panzeri (à l’époque chef de la délégation du Parlement européen pour le Maghreb), qui a « déjà assuré de son soutien » à la partie marocaine.
Parmi les personnes qui doivent être mises sous pression figurent le député britannique Charles Tannock, qui a demandé un plus grand contrôle du Maroc en matière de protection des droits de l’homme au Sahara occidental, le député français et membre du groupe d’amitié Maroc-UE Jean Roata, qui est récemment devenu chef adjoint de la commission pour la protection des droits de l’homme dans l’UE. L’eurodéputé français Joseph Dol, le social-démocrate allemand Elmar Brock, l’eurodéputé espagnol José Ignacio Salafranca et l’homme politique belge et eurodéputé Frederic Rees sont mentionnés comme des amis du Maroc.
Parmi les tâches opérationnelles du plan, sont déclarés l’initiation d’une coalition parlementaire maroco-européenne au sein de l’UE (elle devrait réunir des députés et des politiciens européens qui sympathisent avec les intérêts du Maroc), ainsi que la création d’une agence de lobbying interne, qui « contribuera à renforcer l’influence du Maroc au sein des institutions politiques de l’UE ».
Dans d’autres documents secrets datés du 5 décembre 2013, le même ambassadeur Menouar Alem insiste sur l’augmentation de la pression sur un certain nombre de politiciens, dont la politicienne belge Annemi Neiths-Uitebrock et l’ancien vice-premier ministre belge Louis Michel. L’objectif du lobby est de recevoir de l’UE un financement annuel de 30 millions pour le développement de la pêche au Maroc.
Intervention étrangère
Les services secrets bruxellois ont cité la menace d’une ingérence étrangère dans le processus décisionnel des institutions européennes de plus haut niveau comme la principale raison de la surveillance et de leur intervention directe. Les informations sur les pots-de-vin qui ont inondé les structures du pouvoir européen sont apparues lors de l’enquête en 2021. C’est pourquoi, selon les médias bruxellois, les enquêteurs n’ont pas été surpris de trouver des centaines de milliers d’euros en espèces dans les appartements de Panzeri et de la chef adjointe du Parlement européen Eva Kaili.
Cependant, la question se pose de savoir pourquoi les perquisitions dans les appartements des députés européens soupçonnés de corruption et de leurs assistants ont commencé dès maintenant. Et pourquoi, dans ce scandale, des documents secrets du Maroc, faisant du lobbying pour ses intérêts dans l’UE, ont fait surface de manière inattendue, par coïncidence, c’est ces jours-là que l’équipe nationale du pays a atteint les demi-finales de la Coupe du monde au Qatar. Dans le même temps, les traces de l’ingérence marocaine dans les affaires de l’UE ont refait surface à travers l’Italie, qui cette fois n’a pas réussi à surmonter les tours de qualification pour la participation à la Coupe du monde.
Tags : Maroc, Espagne, plaintes, Hight Construction, MIJAS, MARINA D’OR LOGER, Groupe Al Omrane, Andamar, Torreblanca, Groupe Addoha, URPACA, Nature Gharbe Négoce, Domaines Jamaat Sahel, Ebro Foods, tribu de Doukkala dénommée, Sidi M’barek
1. Plainte de la société MIJAS à l’encontre de la société marocaine Hight Construction (plainte transmise par notre Ambassade à Madrid le 1er juillet 2013).
La société marocaine a arrêté les travaux suite à des problèmes financiers et a porté plainte contre Mijas requérant le paiement d’un montant de 8.189.475,23 DH, en tant que facture des travaux réalisés. Le Tribunal de première instance et la Cour d’Appel ont arrêté des jugements en faveur de la société marocaine.
Selon l’expertise réalisée par un architecte chargé par Mijas, l’estimation des travaux réellement réalisés est de 3.350.000 DH. A cet égard, les responsables de la société Mijas estiment que l’expertise de terrain est le seul moyen de statuer et pouvoir émettre un jugement équitable.
Ce Ministère, a saisi le Ministère de la Justice et des Libertés, en date de 12 août 2013 pour solliciter des éléments d’informations. Dans sa réponse, le Ministère de la Justice et des Libertés a souligné que les plaignants ont la possibilité d’exercer d’autres voies de recours, tel que conféré par la Loi. Ce Ministère a informé notre Ambassade à Madrid à ce sujet le 27 janvier 2014.
2. Plainte de la société MARINA D’OR LOGER à l’encontre du Groupe Al Omrane (plainte transmise par notre Ambassade à Madrid et reçue le 4 juillet 2013).
La société Marina d’Or Loger a sollicité le respect des engagements, notamment financiers, pris par le Groupe Al Omrane, dans le cadre du projet d’investissement, réalisé par sa filiale Marina D’or Maroc, dans la Ville nouvelle de Tamesna.
Le Ministère de l’Habitat et de la Politique de la Ville, a fait part d’une réponse en date du 12 décembre 2013, soulignant que selon sa Commission technique, la requête ne fait aucune allusion explicite à un manquement par rapport à l’engagement contractuel de la société Al Omrane avec la société Marina d’Or.
Néanmoins, le Ministère l’Habitat et de la Politique de la Ville a tenu plusieurs réunions avec la Société Marina d’Or, laquelle, pour remédier à sa situation financière difficile, a sollicité le soutien du Ministère de l’Habitat pour :
(i) l’autoriser à vendre librement les terrains en sa possession sans l’obligation de réaliser les constructions prévues initialement
(ii) l’autoriser à vendre les logements sociaux destinés aux populations des bidonvilles au prix de 250.000 DH au lieu des 140.000DH prévus initialement.
(iii) la désengager de l’obligation de réaliser un équipement public prévu initialement.
(iv) Marina d’Or a sollicité, par ailleurs, une aide directe à déterminer en guise de compensation aux préjudices et pertes.
Entre-temps, la société espagnole avait mis en demeure le Royaume du Maroc et le Groupe Al Omrane, le 17 juillet 2013, pour mettre fin à ce litige à l’amiable et ce dans un délai de 6 mois, période de négociations sous, peine pour Marina d’Or de recourir au Centre International pour le règlement des Différents Relatifs aux Investissements (CIRDI).
Des réunions ont été tenues entre le Ministère de l’Habitat et de la Politique de la Ville avec le représentant de la société « Marina d’Or Loger » dont la plus récente en date du 16 avril 2014.
3. Plainte de la société Andamar à l’encontre de la Wilaya de Tanger relative à la réalisation d’un projet touristique sur un terrain situé à Jbilat (plainte transmise par notre Ambassade à Madrid et reçue le 1er mars 2013).
L’objet de ce litige consiste aux blocages subis par la société Andamar pour obtenir le permis de construire pour un terrain acquis à Jbilat pour réaliser un projet touristique. La proposition par la Wilaya à Andamar de bénéficier d’un nouveau terrain pour la réalisation de ce projet touristique, en contrepartie du terrain initialement acquis à Jbilat n’a pas été effective.
Le Gérant de la société Andamar, M. JM Mompo Rodriguez, a sollicité un entretien avec Monsieur le Wali de la Région de Tanger-Tétouan pour trouver une solution à ce différend. Ce Ministère a saisi M. le Wali de la Région de Tanger-Tétouan en date du 3 avril 2013, suivi de deux rappels successifs (24 octobre 2013 et 19 novembre 2013). A ce jour, aucune réponse n’a été reçue à ce sujet.
4. Plainte de M. Francisco de Arratia, Conseiller de la compagnie espagnole Torreblanca à l’encontre du Groupe Addoha.
Selon le plaignant, ce contentieux consiste en l’agression des employés de Torreblanca et leur expulsion des installations de celle-ci par des travailleurs du Groupe Addoha.
Ce Ministère a saisi le PDG du Groupe Addoha en date du 19 septembre 2011, lequel a répondu le 24 octobre 2011, annonçant que la société espagnole n’a pas été en mesure de respecter ses engagements contractuels, dans le cadre du projet de construction à Tanger et que le Groupe Addoha l’a assigné en justice pour le paiement de la somme de 2.500.000 DH au profit de ses créanciers (fournisseurs et sous traitants) qui ont protesté contre la défaillance de la société.
Le Groupe Addoha a précisé que le litige est purement commercial. Cette réponse a été communiquée à notre Ambassade à Madrid le 3 novembre 2011. Dans le cadre de ce litige, il y a lieu de souligner ce qui suit :
La tenue de plusieurs manifestations devant notre Ambassade à Madrid, notamment en novembre 2011, laquelle a été contactée par une Association nouvellement créée qui porte le nom d’«Association des Entreprises Victimes d’Extorsion au Maroc » ;
La grève de la faim de «51 jours» menée par M. Rodrigo Rodriguez, Gérant de Torreblanca, devant la Gare de Santa Justa de Sevilla pour protester contre le Groupe Addoha.
5. Plainte de la société espagnole URPACA à l’encontre de la société marocaine Nature Gharbe Négoce. (plainte transmise par la société URPACA et reçue le 20 mars 2013).
Cette plainte porte sur un détournement de fonds et falsifications qui auraient été opérés par le dirigeant de la société marocaine avec l’appui d’un ressortissant espagnol résidant au Maroc. Selon les plaignants, ces derniers auraient agi en coordination avec les responsables de la Société Générale Marocaine de Banques et avec les responsables de la Banque Populaire à Kenitra.
Ce Ministère a saisi le Président Directeur Général de la Société Générale et le Président Directeur Général de la Banque Populaire, en date du 22 mai 2013. La Banque Populaire a répondu le 20 juin 2013, indiquant que la réclamation d’URPACA n’est pas fondée sur des justifications concrètes. Quant à la Société Générale, celle-ci a indiqué que ses investigations effectuées n’ont révélé aucune anomalie au sujet de l’opération de détournement de fonds dont la société URPACA aurait fait l’objet.
Ce Ministère a transmis ces éléments d’informations, le 24 juillet 2013, à M. Jose Rodriguez Medina, responsable de la société URPACA.
6. Contentieux portant sur les terres des Domaines Jamaat Sahel –Province de Larache entre la société espagnole Ebro Foods et la Kbila de Doukkala dénommée Sidi M’barek (plainte transmise par l’Ambassade d’Espagne à Rabat le 26 avril 2012 et par notre Ambassade à Madrid le 10 mai 2012).
Selon les plaignants, la Kbila de Doukkala a occupé illégalement des terrains appartenant à la société espagnole, l’empêchant de poursuivre ses activités industrielles.
Ce Ministère a saisi le Ministère de l’Intérieur et le Gouverneur de la Province de Larache en date du 21 mai 2012. Dans sa réponse en date du 20 juin 2012, le Gouverneur de la Province de Larache a souligné que les habitants de la région de Larache acceptent que la société espagnole puisse poursuivre ses activités avec des conditions précises. Ce Ministère a communiqué ces informations à notre Ambassade à Madrid.
Un communiqué de la maison Royale annonçe une visite de fraternité et de travail que le président tunisien Moncef Marzouki effectuera au Maroc du 8 au 10 février.
Cette visite revêt une importance particulière par rapport au contexte dans lequel elle va se dérouler. Ci-après quelques recommandations portant sur un accompagnement médiatique pertinent.
1. Opportunités
Cette visite pourrait être lue sous le prisme du parallélisme entre deux chefs d’Etat symboles de la transition mais également acteurs de sécurisation et de stabilisation face à des conjonctures d’incertitude : ainsi, en Tunisie, la victoire des islamistes a ouvert la voie à des inquiétudes de la part de certaines franges de la société tunisienne qui dénoncent de plus en plus des dérapages et une volonté de la tendance extrémiste à dominer la société. Au Maroc, la Monarchie sous Sa Majesté Le Roi Mohammed VI est perçue comme une institution garante non pas seulement de la stabilité mais également des valeurs de modernité.
La visite du Chef d’Etat tunisien pourrait constituer un levier d’action commune sur le plan international. Le Maroc et la Tunisie ont l’occasion d’agir en bloc uni. La réintégration par le Maroc de l’Union Africaine et les perspectives de réactivation de l’UMA constitue des fronts d’action commune.
2 Messages a même de valoriser les retombées médiatiques de cette visite.
Dans le but de « réactiver la coopération bilatérale avec le pays voisin de l’Est, l’Ambassade du Maroc à Alger propose :
– Mise à jour de l’Accord d’Ifrane
– Etablir des bases de consultation et des canaux de communication permanents dont des réunions des Chefs d’Etat tous les 6 mois, la signature d’un mémorandum pour les consultations politiques annuelles entre les ministres des affaires étrangères et les hauts fonctionnaires de la diplomatie des deux pays ainsi qu’une réunion trimestrielle entre les chefs de la diplomatie.
– Promouvoir les consultation dans le but de créer des conseils de défense et sécurité, culture et jeunesse, économie et finances et un comité pour le développement des régions frontalières.
– Création d’un conseil pour la culture et la jeunesse
Tags : Maroc, Nadia Jalfi, Michaelle Gagnet, Abdelkrim El Mejjati, Groupe islamique combattant marocain, terrorisme,
« Il semblerait que les méthodes de travail de Michaelle Gagnet soient très éloignées de l’éthique journalistique », a écrit Nadia Jalfi dans un email envoyée le 11 mai 2008. Le Maroc a-t-il quelque chose à cacher concernant le terroriste Abdelkrim El Mejjati trois ans après sa mort?
Pour rappel, celui-ci est le fondateur du Groupe islamique combattant marocain, qui fut une filiale directe d’Al-Qaïda en Europe. Un homme considéré par les services de renseignement comme le cerveau des attentats dans les gares de Madrid en mars 2004 (191 morts) et l’organisateur du carnage de Casablanca en mai 2003 (45 victimes). Selon certaines information, il est mort à l’âge de 38 ans, en avril 2005, avec un autre de ses fils, Adam, tué par l’armée en Arabie saoudite.
Abdelkrim Mejjati, a été l’un des fondateurs du Groupe islamique combattant marocain (GICM), filiale d’al-Qaïda au Maghreb et en Europe. Les services de renseignement de plusieurs pays estiment qu’Abdelkrim Mejjati a été le cerveau des attaques de Madrid en 2004, mais aussi de l’attaque de Casablanca en mai 2003. Il a été tué en 2005, avec son fils, lors d’une opération anti-terroriste en Arabie saoudite ; les autorités locales le soupçonnaient d’être impliqué dans des attaques contre des cibles occidentales à Riyad en 2003. Sa femme, Fatiha Mejjati, appelée la « veuve noire » était une véritable icône du jihadisme au féminin, elle a fait allégeance au « calife » Abou Bakr al-Baghdadi le 1er juillet 2014… sur Twitter, quelques jours avant de plier bagage pour la Syrie.
Texte de l’email:
11/05/2008
Bonjour,
Les journalistes françaises, Michaelle Gagnet et son assistante Marion, devraient arriver incessemment au Maroc afin de tourner un reportage qui sera diffusé sur M6 dans le cadre de l’emission « 66 minutes » du 20 Mai 2008, consacrée à la « Femme dans l’Islam ». Michaelle Gagnet prévoit de rencontrer certains membres de la famille El Mejjati dans le but de retracer le parcours du terroriste franco marocain Karim El Mejjati.
Par ailleurs, il semblerait que les méthodes de travail de Michaelle Gagnet soient très éloignées de l’éthique journalistique.
Tags : Maroc, Jack Lang, pédophilie, tourisme sexuel, viol, partouze, Marrakech, Tags : #Maroc, #pédophilie, pédocriminalité, viols, abus, sexe, mineurs, Yves Saint Laurent, Pierre Bergé, Luc Ferry, Majorelle, Makhzen, #JackLang
JACK LANG ACCUSE DE PEDOPHILIE !
Jack Lang se retrouve embarqué à son corps défendant dans une sale histoire qui vient ajouter une nouvelle rumeur aux supposées activités pédophiles de l’ancien ministre, dont certaines sont exposées sur le Net depuis des années. Après les sombres histoires du Coral et la mystérieuse exfiltration secrète au Maroc suite à une partouze pédophile ayant mal tourné, c’est un quidam, Emmanuel Verdin, qui accuse maintenant l’ancien ministre d’avoir abusé de sa fille à au moins deux reprises dans les années 2000.
Depuis quelques jours, une mystérieuse vidéo se répand sur le Net comme une traînée de poudre. On y voit un père, Emmanuel Verdin, tenir de graves propos accusant Jack Lang d’avoir commis des “viols en réunion” sur la petite Laureen, fille d’Emmanuel Verdin, alors âgée de 4 ans, lors de soirées pédophiles organisées sur une péniche parisienne dans les années 1999 et 2000. Outre ces deux soirées, Emmanuel Verdin fait également référence dans son témoignage à des voyages au Maroc et en Thaïlande, où la petite Laureen aurait été convoyée par sa mère et son compagnon de l’époque afin d’être livrée à des désaxés pédocriminels.
Du lourd, du très, très lourd donc.
Précisons également que, si l’histoire est sordide, sa fin en est tragique: Laureen est décédée en 2003 des suites d’une “infection”, selon un rapport médical qui n’en précise pas l’origine.
Depuis lors, Emmanuel Verdin se bat pour faire connaître son affaire et rendre justice à sa fille. Jusqu’à présent, seuls les médias du Net commencent à relayer l’information. Le silence de la presse “respectable” est à ce jour assourdissant. Pas facile sans doute, dans un microcosme journalistique composé à 90% d’électeurs socialistes, de s’intéresser aux casseroles du camarade Jack Lang, vache sacrée de la mitterrandie, surtout après le répugnant déballage de l’affaire DSK.
Interview exclusive l’Organe !
Pourtant, les faits sont là. Un journaliste de l’Organe a rencontré Emmanuel Verdin le jeudi 27 novembre dans les jardins de la gare Montparnasse et a réalisé la longue interview vidéo (28 minutes) ci-dessous, relayée aujourd’hui par de nombreux sites. A ceux qui accuseraient Verdin d’être un mytho, nous confirmons d’emblée avoir vu l’original du récépissé de plainte transmis par le procureur, ainsi que l’extrait de naissance et de décès de la petite Laureen. Surtout, dans son récit, Emmanuel Verdin cite de nombreux témoins ayant assisté et participé à ces supposées soirées pédophiles en compagnie de l’ancien ministre. Il affirme connaître l’identité de ces témoins et être prêt à les fournir à la police et à la justice. Ne manque donc plus qu’une enquête préliminaire soit ouverte, qu’Emmanuel Verdin soit entendu… et que la justice se mette au travail pour tenter d’établir la vérité.
Convoqué à la gendarmerie le 8 novembre… et défendu par maÎtre Jacques Trémolet de Villers.
Il semble que les choses soient aujourd’hui en bonne voie puisque monsieur Verdin vient de recevoir une convocation à la gendarmerie, où il sera entendu le mardi 8 novembre.
Autre nouveauté dans cette affaire: le jeudi 15 décembre, maître Jacques Trémolet de Villers nous informe qu’il accepte officiellement d’assurer la défense d’Emmanuel Verdin.
Bien sûr, comme souvent au démarrage d’affaires pédocriminelles, les preuves directes (photos, vidéos, CD/DVDs, traces, témoignages à visage découvert…) manquent, et les détracteurs d’Emmanuel Verdin auront beau jeu de crier à la rumeur et à la manipulation. Il appartient donc à l’instruction judiciaire de retrouver les témoins directs des faits dont il parle… et en l’occurrence ceux-ci semblent ne pas manquer.
Laissons la parole à Emmanuel Verdin:
Partouzes pédos pour bobos gauchos à QQ Coral
Claude Sigala et ses potes babas-cool du Coral militaient, entre autre, pour l’abaissement de la majorité sexuelle. Claude Sigala et ses potes babas-cool du Coral militaient, entre autre, pour l’abaissement de la majorité sexuelle.
Alors, rumeur, intox, manipulation, mythomanie ou pas, espérons que la justice tranchera. En attendant, on ne prête qu’aux riches, et en matière de soupçons de pédophilie, il faut constater que Jack Lang est multimillionnaire: son nom est cité des dizaines de fois dans de multiples affaires déballées sur tout l’internet depuis des années, et il est vrai que les faits et témoignages rapportés dans certains dossiers ont de quoi troubler.
L’affaire la plus célèbre remonte à 1982. C’est celle dite du “Coral”, un foyer pour jeunes handicapés basé à Aimargues, dans le Gard. A cette époque où l’idéologie soixanthuitarde tenait lieu de tables de la loi, les intellectuels militaient volontiers pour l’abaissement de l’âge de la majorité sexuelle. C’est dans ce contexte que le Coral recevait la visite notoire de nombreuses personnalités parmi lesquelles, outre Jack Lang, le philosphe René Schérer, l’écrivain Gabriel Matzneff, Frédéric Mittérrand… ainsi qu’un juge pour enfants du tribunal de Bobigny, aujourd’hui toujours en poste bien que des photos de lui en train de masturber un enfant de 11 ans aient été découvertes ! Au total, près de 340 personnalités (hommes politiques, artistes, journalistes, magistrats, policiers, prêtres…) auraient été impliquées de près ou de loin dans l’affaire Coral, dont on découvre par ailleurs aujourd’hui qu’elle a des ramifications avec d’autres affaires de pédocriminalité célèbres (Zandwoort, Dutroux, école en bateau…).
Sur le plan judiciaire, l’affaire Coral est un vaste déni de justice. Bien que de nombreuses photos d’activités pédocriminelles aient été saisies, et que de nombreux témoins aient affirmé avoir assisté à des scènes pédocriminelles au Coral, seuls une poignée de lampistes (dont le directeur du Coral, Claude Sigala) seront au final condamnés, en mars 1987, à quelques légères peines de prison, toutes assorties de sursis curieusement clément. Des peines ridicules au regard des faits, du nombre de personnes impliquées, et du scandale énorme que l’affaire avait provoqué à l’époque.
Il faut dire que, en 1982, nous sommes en pleine euphorie post élection mitterrandienne, et que le pouvoir voit naturellement d’un très mauvais oeil l’implication dans ce scandale de hautes personnalités, d’autant que la plupart des mis en cause affichent des sympathies socialistes. De là à envisager un étouffement volontaire de l’affaire par le pouvoir et ses serviteurs, le pas est d’autant plus vite franchi que des témoignages précis sont apparus sur cette affaire au fil des années:
Rumeurs en série depuis des années
– En 1997, le capitaine Paul Barril, subordonné du Commandant Prouteau, créateur de la cellule anti-terroriste de l’Elysée, déclare: « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. »
– Une vidéo montrant Roger Holleindre accuser très violemment Jack Lang d’actes pédocriminels est diffusée et répliquée sur Internet par de nombreux internautes depuis des mois.
– Le 22/09/2005, l’Express publie un article sur la vie privée de Jack Lang faisant état de nombreuses rumeurs sur sa supposée pédophilie, basée sur des “blancs” des Renseignements Généraux.
– Au cours de l’émission « Les Grandes Gueules », diffusée sur RMC les 27/11/2008 et 09/09/2009, Yves Bertrand, ancien patron des Renseignements Généraux, évoque “un ministre soupçonné de pédophilie dans les années 80. Celui-ci n’aurait jamais été inquiété”. Dans l’original manuscrit de ses Carnets, Yves Bertrand cite également nommément Jack Lang comme étant le ministre pris dans une partouze pédophile au palace La Mamounia, à Marrakech (Maroc) et ayant été exfiltré discrètement sur ordre de l’Elysée.
– En mai 2011, en pleine affaire DSK, Luc Ferry lâche sur le plateau du Grand Journal (Canal +) la bombe verbale qui lui a valu les foudres de toute la bien-pensance journalistico-politique: un “ancien ministre qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons (…) Probablement nous savons tous ici de qui il s’agit. (…) Je sais, je pense que je ne suis pas le seul (…) L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat”. Les faits et les dates des évènements étant identiques dans leurs récits, on peut imaginer que Luc Ferry et Yves Bertrand parlaient de la même personne. A noter aussi, dans cette même émission, le jeu de mots prononcé à mi-voix par Alain Duhamel, accusant Luc Ferry d’être “Mauvaise Lang”.
– Ni Bertrand ni Ferry ne lâchent le nom à l’antenne, mais Arrêt sur images le fait sur son site dans un article daté du 31/05/2011.
– … et n’oublions pas les lyriques et imprudents propos de Jack Lang lui-même, confiés au magazine Gay Pied le 31/01/1991: “La sexualité puérile est encore un continent interdit. Aux découvreurs du 21ème siècle d’en explorer les rivages.”
Bien entendu, à chacun maintenant de se faire son opinion sur cette nouvelle “affaire” éclaboussant Jack Lang. Peut-être que le témoignage d’Emmanuel Verdin ne fait qu’ajouter la rumeur à la rumeur. Peut-être que les témoins qu’il cite n’existent que dans son imagination. Peut-ês tre aussi, si ce n’est pas son imagination, que ces témoins indispensables à la manifestation de la vérité ne voudront pas parler. Peut-être. C’est possible, car chacun sait qu’on ne s’attaque pas à un personnage aussi puissant sans courir de grands risques.
Mais peut-être pas. Alors, pour le savoir, répétons qu’il convient désormais simplement que la justice fasse son travail.
Je n’ai plus (du tout) confiance en la justice de mon pays !
Aucune haute personnalité pédophile n’a jamais été condamnée en France !
Aucune haute personnalité pédophile n’a jamais été condamnée en France !
Le problème est que, en matière d’instruction des affaires pédocriminelles, les citoyens n’ont aujourd’hui plus aucune confiance en “la justice de leur pays”. Trop d’affaires de ce type ont jusque là été étouffées. Trop de pièces à conviction ont mystérieusement disparu dans les bureaux mêmes des juges d’instruction. Trop de témoins importants se sont curieusement évaporés, disparus corps et biens quand ils ne se sont pas suicidés… parfois de plusieurs balles dans la tête.
Mais, aujourd’hui, les choses sont différentes. Car l’époque a changé. Internet est arrivé. L’information alternative, dérangeante, subversive, peut se diffuser et trouver une audience. Les “grands” médias ne sont plus les seuls à diffuser une information monopolistique que l’on est prié de gober bien sagement sans la remettre en question. Ce sont des citoyens du Net, organisés en un comité de soutien informel à Emmanuel Verdin, qui se sont les premiers emparés de l’affaire. Ce sont eux qui ont contribué à la médiatiser de blogs en sites de partage de vidéo, et à lui donner l’importance qu’elle mérite pendant que les médias mainstream continuent de faire la sourde oreille.
Justice, police, médias: les citoyens du Net ont l’oeil sur vous !
Ces citoyens du Net, eux, en revanche et à la différence des médias institutionnels, sont libres, divers, curieux, indépendants, hermétiques aux pressions… et obstinés. Ecoeurés, scandalisés, révoltés aussi de constater qu’aucune affaire de pédocriminalité ayant impliqué des personnalités n’a jamais abouti, dans notre pays, à la moindre condamnation de l’une d’entre elles. Mieux, ils sont convaincus que le pouvoir et la justice ont toujours tout fait pour protéger et couvrir ces puissants désaxés.
Or, ces dénis de justice multiples en ce qui concerne ces affaires confinent au crime puisque les spécialistes et experts en criminologie savent que tous les criminels sexuels (pédophiles, violeurs, tueurs en série…) ont tous, sans aucune exception, été eux-mêmes victimes d’abus sexuels dans leur enfance. Les pédocriminels ne font donc en réalité – au delà des sophismes libertaires énoncés par certains pédomanes mondains pour justifier leurs vices – que perpétuer le cercle infernal de la criminalité sexuelle, et c’est bien pour cela que la société doit s’en protéger.
Aujourd’hui, dans ce climat pré-apocalyptique qui plane sur notre pays rongé par les affaires en tous genres, l’argent-roi et la corruption, ces citoyens du Net estiment que, en matière de pédocriminalité comme ailleurs, le temps du grand nettoyage est venu. Ils ont décidé de se lever et de combattre avec leurs armes – le Net en premier lieu, mais aussi leurs ordinateurs et leurs caméras – contre les puissants corrupteurs d’enfants. Ils veulent croire, cette fois, en la possibilité d’une enquête précise et complète, menée par des enquêteurs et magistrats honnêtes et intègres, soucieux du bien public plutôt que de la protection de leurs amis de partouzes.
Ces citoyens du Net, le pouvoir comme la justice auront désormais beaucoup de mal à les faire taire. En tout cas, ils veilleront à maintenir la pression jusqu’à ce que la Vérité – et la Justice – soient faites, sur cette affaire comme sur d’autres de même nature qui pourraient survenir. Ne serait-ce que par respect pour la mémoire d’une petite fille qui, du fond de sa tombe dans un cimetière de la Roche-sur-Yon, réclame de comprendre pourquoi elle est morte.