Étiquette : Tanger

  • José Bono se construye una mansión en Tánger.

    Etiquetas : José Bono, Tánger, Marruecos, Sahara Occidental, PSOE, mansión,

    Por Said Mahamud

    Me sorprendió en su momento el cambio radical del que era amigo del pueblo Saharaui Jose Bono respecto a la causa Saharaui pero ya tengo la respuesta.

    El 14 de noviembre de 2010, José Bono, ex presidente del Congreso de los Diputados , ofreció una entrevista a Efe en la que criticó abiertamente a Marruecos, un país al que le costaba llamar «amigo». Sin embargo, las circunstancias han cambiado significativamente desde entonces.

    Afirma Bono que «Marruecos es probablemente el país más progresista del mundo árabe», debería preguntar a los propios marroquíes y a todo el mundo Árabe porque en un país donde no hay derechos humanos, ni democracia no se puede hablar de progreso.

    Bono también dijo : «Las proclamas verbales no dan de comer», se refiere al Polisario y se le ha olvidado que apoyaba la causa Saharaui durante más de 40 años hasta que comió en Tánger.

    La causa Saharaui es justa y tarde o temprano el pueblo saharaui logrará la independencia del Sáhara Occidental sin recompensar a nadie porque afortunadamente tenemos muchos amigos que nos ayudan incondicionalmente.

    Sáhara libre.

  • Maroc : 22 tonnes de haschich dissimulées dans des tomates

    Maroc : 22 tonnes de haschich dissimulées dans des tomates

    Maroc : 22 tonnes de haschich dissimulées dans des tomates – Tanger, Europe,

    Environ 22 tonnes de haschich cachées dans des tomates ont été acheminées via le port marocain de Tanger vers l’Europe, où la cargaison a été saisie dans deux pays européens, selon des médias locaux.

    Une vidéo relayée par des sites d’information dimanche montrait le déchargement d’une cargaison de drogue dissimulée dans des tomates dans un entrepôt d’un pays européen.

    Selon des sources médiatiques, un baron bien connu exerçant la contrebande de drogue par camions a tenté de faire passer ce type de marchandises illicites via le port de Tanger «après avoir déjà réussi à introduire de la drogue dans un camion il y a des semaines en suivant le même procédé».

    #Maroc #Trafic #Cannabis #Haschich

  • Tanger, le mauvais garçon du Maroc fait peau neuve

    Maroc, Tanger – Tanger, le mauvais garçon du Maroc fait peau neuve

    C’est une journée d’hiver fraîche avec de la fumée de bois accrochée à l’air, et haut dans la Kasbah de Tanger , le Café Baba est occupé. Un groupe d’adolescents a bloqué un coin du balcon à la poursuite d’un jeu de société. Un fumeur solitaire regarde la mer à travers de hautes fenêtres en fer à cheval qui effleurent les toits blancs. S’il n’y avait pas la télévision à écran plat qui diffuse du hip-hop, on pourrait dire que ce coffeeshop de Tanger, avec ses sièges déchirés et ses carreaux arabesques ébréchés, a peu changé depuis les années 1950, quand il servait de la marijuana à des écrivains comme Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs.

    Comme tant d’établissements à Tanger, le Café Baba est légendaire pour son catalogue de visiteurs. D’abord les écrivains Beat, puis la génération hippie et des musiciens tels que Jimi Hendrix, Mick Jagger, Santana et Sting. Une photo en noir et blanc sur le mur montre les Rolling Stones aux yeux larmoyants se prélasser ici en 1967 avec le propriétaire du café Hnifza. Hnifza est toujours là, mais ces jours-ci, c’est son petit-fils Mohamed qui gère le flux de thé à la menthe au Café Baba.

    Passé dissolu
    Surplombant la pointe de l’Afrique à seulement 35 milles de l’Espagne, Tanger a toujours eu la réputation d’être différente. Entre 1912 et 1956, la ville était une zone internationale qui appartenait collectivement au Maroc , à la France, à la Belgique, aux Pays-Bas, au Portugal, à l’Angleterre, à l’Italie et à l’Espagne. C’est devenu un lieu où artistes, marginaux, libertaires et dissidents venaient mener une vie en roue libre, dans un bouche-trou entre le protectorat français marocain et les puissances corsetées de l’Europe à travers le détroit de Gibraltar. Même aujourd’hui, la population de Tanger est plus diversifiée que partout ailleurs au Maroc, avec 40 pour cent de non-musulmans.

    Après l’indépendance du Maroc, le roi Hassan II a effectivement verrouillé les portes de Tanger et jeté la clé. La pourriture s’est installée, flottant dans les rues de la médina comme une brise marine aigre. Dans les années 1980 et 1990, la ville est devenue une destination louche pour les touristes, avec une médina délabrée pleine d’agitation. Ce n’est que lorsque le fils progressiste du roi Hassan II, Mohammed VI, a pris le relais, que Tanger a été lentement ramené dans le giron. Aujourd’hui, les investissements affluent et la ville change en conséquence.

    Ville au bord du changement
    « Tanger est la porte d’entrée de l’Afrique et la porte d’entrée de l’Europe », a déclaré mon guide Ali alors qu’il me conduisait dans la médina, sa djellaba gonflée alors que nous rencontrions des brises côtières dans les ruelles de la Kasbah. La position géographique de la ville, qui a autrefois contribué à forger la relation unique de Tanger avec l’Europe, est maintenant utilisée pour faire de Tanger une zone industrielle clé pour le gouvernement marocain et une passerelle commerciale vers l’Afrique.

    L’achèvement avant la pandémie de l’extension du port Tanger Med 2, à 50 km à l’est de la ville, devrait faire de Tanger le plus grand port commercial de la Méditerranée en termes de capacité de conteneurs. Pendant ce temps, une récente liaison TGV vers Casablanca et la capitale Rabat attire de riches week-ends marocains, et le réaménagement du port de ferry du centre-ville – pour inclure une marina de style de vie – devrait attirer l’ensemble de la plaisance de luxe.

    Il y avait indéniablement quelque chose dans l’air – outre le parfum d’eau de rose et de sardines grillées – qui prêtait un peu de magie à Tanger

    Après m’avoir montré le cimetière romain de la ville, assis si précairement au bord d’une falaise qu’il semble prêt à basculer dans la Méditerranée, Ali et moi avons longé les spectaculaires murs fortifiés de la Kasbah construits par les Portugais au XVe siècle pour empêcher les Britanniques d’envahir (Tanger a été plus tard donné en gage de dot au roi Charles II lorsqu’il épousa la portugaise Catarina de Braganza en 1662).

    À Bab Al Bahr, une porte au sommet d’une falaise qui encadre Tarifa en Espagne comme une carte postale à travers le détroit de Gibraltar, Ali a souligné la marina ci-dessous. « Nous disons que vous pouvez voir Tanger dans le futur là-bas », a-t-il déclaré. « Il y a quarante ans, il n’y avait rien. Maintenant, regardez tous les bâtiments.

    Lors de ma visite en 2019, le boom de la construction à Tanger battait son plein. Sur le chemin de la ville depuis l’aéroport, je suis passé devant des parcelles de terrain vides, des panneaux publicitaires annonçant de futurs terrains de golf et un nouveau centre commercial géant. Au bord de l’eau, des panneaux de 8 pieds promettaient un centre de conférence de l’hôtel W et montraient une vision élégante et paysagère du réaménagement du port et de la marina de Tanger Ville, masquant temporairement la vue sur la mer depuis une rangée de bâtiments d’époque à l’italienne le long de la promenade.

    L’âme de Tanger
    Pourtant, le vieux noyau de Tanger était toujours d’une beauté désarmante. Des bâtiments datant du XIVe siècle étaient repeints d’un blanc éclatant, des espaces verts étaient aménagés et des investissements avaient inspiré une légion d’entrepreneurs qui embrassaient l’esprit bohème de la ville. L’un d’eux était Saba’s House, le premier riad cinq étoiles où j’ai séjourné, au coin du Café Baba. Il a ouvert ses portes en février 2019 et avait déjà accueilli le prince du Tchad au moment de ma visite.

    La propriétaire Roya est une femme d’affaires tunisienne dont le mari est né dans cette maison. Il lui a fallu deux ans pour le convertir en une élégante retraite art-déco avec six chambres nommées d’après des sommités ayant des liens avec Tanger. J’étais dans la salle Mick Jagger ; les autres sont Antoni Gaudi, Elizabeth Taylor, Ibn Battouta (un explorateur né à Tanger du XIVe siècle), Malcolm Forbes et Barbara Hutton. Hutton, une mondaine troublée de New York qui a décampé à Tanger après un bref mariage avec Cary Grant dans les années 1940, vivait dans le riad qui jouxte la maison de Saba.

    Devant la porte de l’hôtel, les rues de la Kasbah sont un dédale de petites boutiques. Une tarbouche scintillante ici, un sarouel style années 60 là. Des affiches dans les vitrines annonçaient des lectures de livres, des expositions en galerie et des soirées jazz. Il y avait indéniablement quelque chose dans l’air – outre le parfum d’eau de rose et de sardines grillées – qui prêtait un peu de magie à Tanger. Les commerçants ont parlé de l’âme de la ville.

    Au concept store Las Chicas, j’ai rencontré Yasmine et Ayda, qui vendent des articles de maison et de mode haut de gamme de fabrication marocaine, tout en gérant un salon de thé en boutique avec des chaises rococo dorées et un menu de tarte tatin et de bols Bouddha. « C’est vrai qu’il y a beaucoup de changement », a déclaré Yasmine, « mais Tanger est toujours Tanger et j’ai l’impression que le temps s’est arrêté ici. »

    Café culture
    Ma visite de la médina a également passé par le musée de la Kasbah rénové et le musée de la légation américaine, avec son aile dédiée au compositeur américain Paul Bowles, qui s’est installé à Tanger en 1947. Les attractions touristiques sont cependant rares, alors je suis retourné à Tanger cafés. Le plus unique est peut-être le café d’époque à l’intérieur du cinéma art-déco Rif, où j’ai trouvé les types créatifs de Tanger en jeans skinny et chemises de bûcheron communiant autour d’un expresso au milieu d’affiches anciennes faisant la publicité des films de Joan Fontaine.

    J’ai suivi les traces des écrivains Beat jusqu’au Gran Café de Paris, un endroit à l’ancienne pour observer les gens. Et le café Hafa, fondé en 1921, où les vues magnanimes sur la mer depuis les terrasses nues ont inspiré des visions de Burroughs penché sur son manuscrit de Naked Lunch ici au début des années 1950, sa prose sans aucun doute alimentée par un flux sans fin de thé à la menthe.

    Riche en caféine, j’ai fait mon dernier arrêt au Morocco Club, un bar-restaurant animé inspiré du club de Manhattan des années 30 du même nom. On m’a montré un canapé à imprimé zèbre dans une pièce couleur safran avec des photos d’Elizabeth Taylor et de Mick Jagger sur les murs. Des huîtres étaient commandées, des fêtes somptueuses discutées, et j’avais l’impression d’être entré dans un club-house pour les lettrés, les expatriés et les entrepreneurs de Tanger. C’était tout à fait séduisant et un parfait hommage au passé louche de Tanger. La ville évolue peut-être, mais le rythme du vieux Tanger continue.

    Essentiels de voyage
    Où rester
    Haut dans la Kasbah, avec vue sur la mer depuis un élégant toit-terrasse aux parois de verre, Saba’s House est un riad luxueux avec un excellent service. Doubles à partir de 233 £, B&B, réservable via i-escape .

    Pour une option économique, essayez Dar el Kasbah , situé dans un bâtiment d’époque sur la rue animée de la Kasbah avec un coin lecture, des expositions d’art occasionnelles et une cour confortable. Doubles à partir de 39 £, B&B.

    S’y rendre
    Il est généralement possible de visiter Tanger depuis l’Europe sans prendre l’avion, grâce à une poignée de ferries en provenance d’Espagne et de France. L’itinéraire le plus pratique est Tarifa-Tanger Ville avec FRS, bien qu’il ait été interrompu pendant la pandémie. Intershipping exploite un service régulier depuis Sète et Marseille en France, le trajet dure environ 45 heures et coûte actuellement environ 370 £ aller-retour.

    Air Arabia propose des vols directs vers Tanger depuis Londres Gatwick.

    Lorna Parkes

    The Independent, 11/08/2021

    #Maroc #Tanger

  • Maroc 1912 : Protectorat français et prostitution organisée

    Maroc 1912 : Protectorat français et prostitution organisée. A Casablanca, un aventurier français qui suivait les premiers régiments confiés à Lyautey y édifia une maison où des prostituées françaises et marocaines fraternisaient. Il s’appelait Prosper et dont les autochtones ont fait Bousbir.

    A Casablanca, un aventurier français qui suivait les premiers régiments confiés à Lyautey y édifia une maison où des prostituées françaises et marocaines fraternisaient. Il s’appelait Prosper et dont les autochtones ont fait Bousbir.

    Ce quartier sordide, sans eau, lamentable, où les rixes éclataient à chaque ruelle mal éclairée, asile des chiens errants, était une honte pour la cité. Les maladies vénériennes s’y développaient. Nombre de soldats étaient atteints par cette calamité. L’autorité occupante se demandait s’il fallait interdire la prostitution. Elle deviendrait clandestine et plus redoutable. Mieux valait circonscrire le mal. Et pour ce faire, on décida la construction d’un quartier spécial, pourvu d’un dispensaire modèle, où l’on soignerait les malades.

    Un certain M. Bouquet, qui représente Les Mines de Lens, obtint la concession et la mit en valeur grâce au financement des travaux par l’intermédiaire de « La Cressonnière », filiale de l’entreprise française qui se chargea de l’ensemble des travaux à réaliser et comprenant entre autres maisons, cafés, salles de danse, boutiques et hammam ; le tout alimenté en eau potable et ceinturé d’un mur. L’entreprise devint vite prospère sous le nom de La Cressonnière.

    Un nouveau Bousbir, aux avenues plantées d’arbres, égayé par des restaurants, cafés, lieux d’amusement et de commerce, vit le jour. Un poste de police en garde l’accès en permanence.

    Ce quartier réservé, moderne et mieux loti, présentait de curieux spectacles agrémentés de musiques expressives qui forment un fond de décor, créant une atmosphère d’antichambre d’un harem à grande échelle : cet espace étonnant constituait aussi un lieu de promenade où les jeunes femmes blanches, brunes ou noires de toutes religions, vêtues en caftan ou couvertes d’une chemise, s’emparent des mains des curieux pour faire tâter des seins ou les parties charnues des corps. Une odeur de jasmin et de musc envahit l’atmosphère de ce lieu à la vie truculente.

    Les pensionnaires de cette cité étrange se mettent au service d’une patronne, avec qui elles partagent leur gain ou exercent pour leur propre compte. Elles subissent une visite médicale bihebdomadaire et à chaque fois on leur impose douche et injection.

    La maison de rendez-vous attirée est celle de Madame Espéron dont le nom évoque tout un programme. Elle héberge uniquement les françaises.

    Toutefois, Bousbir La Cressonnière possède une sultane. Celle qui possède ce titre envié fut d’abord Zohra bent Abdelkrim. Elle prétendait avoir été la maîtresse du Maréchal Lyautey, ce qui serait surprenant. Mais ce qui était certain, c’est que des officiers français lui écrivaient des lettres enflammées et lui offraient leurs photos avec des dédicaces éperdues. Belle à ravir, des généraux se rendaient auprès d’elle en catimini. Elle formait aux jeux de l’amour des fillettes qui recevaient ses leçons avec recueillement. En fin de compte, elle fit un beau mariage et mourut.

    Archéia, son élève, lui succéda. C’est une berbère d’Amzmiz, village de l’Atlas au sud de Marrakech, célèbre pour la beauté de ses femmes.

    Petite, brune, élégante, Archéia est une jolie fille à la chair ambrée. Elle s’habille volontiers avec goût à l’européenne et était une ‘fashion victime’ de la mode parisienne. On dirigea vers elle les visiteurs de marque. Elle reçut André Maginot, ancien ministre français de la guerre et pleura chaudement sa disparition car il l’avait toujours traitée avec égard et respect. Des larmes perlaient à ses yeux dés l’évocation de l’illustre personnage ; et d’une voix douce et rauque, dans un français sans accent elle vous lancait : « Ce galant homme fut un homme galant ».

    La Cressonnière, ce ‘bousbir venussien’, fonctionna sans encombre jusqu’à l’indépendance du Maroc, et ce pour disparaître à jamais….

    Blog Lintégral

  • Le tourisme sexuel, un autre phénomène social marocain

    Le tourisme sexuel, un autre phénomène social marocain. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles

    Le Maroc est depuis plus d’une dizaine d’années déjà, une terre d’élection pour le tourisme sexuel. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles. Mais l’ampleur de ce fléau est bien plus grande : beaucoup de marocaines prostituées s’envolent vers les riches pays du Golf pour exercer leur métier. Quelle est l’histoire du tourisme sexuel marocain ? Quels sont les principaux bénéficiaires ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Découvrons le Maroc de l’ombre.

    L’Afrique du Nord en général, mais en particulier le Maroc, est une destination incontournable pour quiconque désire passer une nuit à l’orientale, en compagnie d’une de ses nombreuses prostituées. Le tourisme sexuel est né à l’époque coloniale. En effet dans les années 1930 et 40, lorsqu’elle avait le statut de ville internationale, Tanger était connue pour être une destination très prisée par les français et les espagnoles. Au lendemain de l’indépendance du Maroc, et à partir des années 60, ce sont surtout les touristes sexuels espagnols qui continuent de fréquenter Tanger. Ces touristes traversaient le Détroit pour venir s’offrir les charmes d’une population parfois très jeune (certaines filles ont à peine 10 ans !). Mais, à l’époque, ce phénomène restait marginal, et était perçu comme un véritable tabou. Il faudra attendre les années 70 et surtout, les années 80 pour qu’il prenne de l’ampleur. Marrakech, Casablanca et Agadir deviennent les pôles d’attraction préférés des allemands, français et scandinaves.

    Il est vrai que c’est pendant les années 1980 que la mauvaise réputation des Marocaines s’est établie. Mais la réputation des Marocaines ne se répand pas qu’en Europe. Les Moyen-orientaux, qui avaient pour coutume de faire débauche au Liban et en Egypte, se sont détournés de ces régions secouées par la guerre civile libanaise et celle d’octobre 1973 pour se diriger vers le Maroc, au climat politique relativement stable, mais en pleine crise économique et à la veille du Plan d’ajustement structurel. Dans ce contexte rigide, les pétrodollars ont représenté une « bouée de sauvetage » pour le royaume, qui a donc gracieusement ouvert ses portes aux Saoudiens et aux koweïtiens les plus vicelards. “Le tapis rouge a été déroulé pour ces Moyen-orientaux qui payaient nos fonctionnaires. Des pères se sont transformés en maquereaux et certaines femmes ont offert leur ‘savoir-faire’. C’est ainsi que de nombreuses familles pauvres se sont enrichies avec ‘Flouss Sa3oud’”, témoigne Harakat.

    Le temps a fait que beaucoup parmi ces touristes du Golfe, s’installent de façon définitive au Maroc, où ils fondent des familles avec femmes et enfants. Au début des années 90, après l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, des jeunes Algériens débarquent par milliers pour épancher leurs frustrations dans les bordels miteux de certaines villes du moyen Atlas comme Azrou, Imouzzar, El Hajeb et Khénifra.

    Les Algériens cessent de venir au Maroc à partir 1994, mais une autre forme de tourisme sexuel né. Malgré le fait que Marrakech, Casablanca et Agadir restent de véritables paradis sexuels, beaucoup de prostituées marocaines migrent vers les pays du Golf pour exercer leur métier, le plus souvent dans le luxe.

    Meriem a 27 ans et est consultante dans le secteur des télécoms à Dubaï, elle a souvent dû faire face aux préjugés, liés à son origine. « Ah, vous êtes Marocaine ? Vous savez ce que l’on dit sur vos femmes, elles sont belles mais très légères » . Malheureusement une remarque pareille reste assez polie par rapport à ce qu’elle entend quotidiennement depuis qu’elle vit aux Emirats arabes unis. Un nombre impressionnant de Khalijis ne se barricadent pas d’autant de politesses: pour certains, les Marocaines sont toutes des prostituées… alors que ce sont bien souvent les premiers clients.

    Hélas confrontées à un choix crucial, les autorités marocaines hésitent entre un verrouillage sécuritaire qui peut avoir pour conséquence la déroute des touristes, ou une attitude passive avec le risque de laisser la situation s’envenimer et se dégrader. Néanmoins, plusieurs associations ont vu le jour pour lutter contre le tourisme sexuel et la pédophilie. Parmi elles, l’association Touche pas à mon enfant, dirigée par Najat Anwar, est l’une des plus actives en matière de lutte contre la pédophilie. Il y’a quelques années, elle a été rejointe par l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH). Cependant, malgré les efforts de l’administration, la création en 1994 d’une police touristique, le jugement depuis 2001 pour des affaires de pédophilie et de prostitution de plus d’une centaine de touristes vacanciers ou de retraités occidentaux installés au Maroc, nous avons encore un long chemin à parcourir pour pouvoir désherber ce phénomène

    Portail des hommes libres

  • Maroc : Crime antisémite à Tanger

    Maroc, Antisémitisme, crime, #Maroc, Tanger, restaurant juif,

    La Société de radiodiffusion publique israélienne (Israël Broadcasting Corporation ou KAN) a rapporté, jeudi, qu’un ressortissant israélien a été poignardé à mort à Tanger, au Maroc.

    Le média a ajouté que les circonstances de l’incident font l’objet d’une enquête de la part de la police marocaine.

    Et d’indiquer que le ministère israélien des Affaires étrangères a pris contact avec les autorités marocaines pour suivre l’affaire.

    Selon RT, qui cite le site marocain Hespress, la police de la ville marocaine de Tanger a indiqué, mercredi, avoir ouvert une information judiciaire pour déterminer les circonstances de l’assassinat d’un gérant de restaurant juif.

    La police judiciaire a précisé que l’enquête vise « à déterminer les circonstances entourant l’implication d’une personne de 36 ans, qui a un casier judiciaire dans des délits de droit commun et qui présente des signes de troubles mentaux ».

    Le communiqué de la Direction générale de la sécurité précise que « les données initiales indiquent que le suspect fréquentait en permanence le restaurant tenu par la victime, un citoyen marocain converti à la religion juive, dans le but de recevoir des repas gratuits, avant d’entrer en litige avec la victime, avant de le poignarder à mort.

    La direction a ajouté que le suspect a été placé provisoirement en prison en attendant la fin des enquêtes, tandis que les premières déclarations suggèrent que le crime est lié à un différend accidentel.

  • Maroc : manifestation lundi des familles des victimes de l’usine de Tanger

    Maroc, usine textile, Tanger,

    Drame des ouvriers de Tanger au Maroc : manifestation lundi des familles des victimes

    Les familles des victimes de la noyade d’ouvriers dans un atelier de textile, survenue en février à Tanger (Maroc) envisagent d’organiser, lundi prochain, une manifestation pour réclamer un comité d’enquête indépendant et une indemnisation urgente qui tarde à venir six mois après le drame qui a fait 29 morts, ont rapporté samedi des médias locaux.

    Dans un communiqué relayé par des médias marocains, les familles ont réclamé « le soutien de l’ensemble des travailleurs et les ouvriers du secteur textile de Tanger et de toutes les forces démocratiques et vives » afin de commémorer la mémoire des 29 ouvriers, six mois après leur disparition tragique. Zainab al-Sayeh, une représentante des familles citée par des médias, a déclaré que « les familles n’ont reçu aucune indemnisation », soulignant la nécessité « de tenir pour responsables toutes les personnes impliquées dans ce crime, dont le ministère de tutelle, le délégué au travail et toutes les personnes concernées ».

    La militante a ajouté que les familles réclament un « comité d’enquête indépendant, une indemnisation urgente pour les familles et une prise en compte de leur situation économique difficile », en plus de la poursuite de toutes les personnes impliquées dans cette tragédie.

    Les familles avaient écrit auparavant à un certain nombre de parties, dont le Premier ministre, mais, selon la source, « le dossier ne connaissait toujours pas de solution, malgré les nombreuses promesses faites après l’incident ».

    En février dernier, 29 ouvriers, en majorité des femmes, ont trouvé la mort dans une usine clandestine de textile, une tragédie qui a suscité une vague d’indignation au Maroc comme à l’extérieur du pays. Le secteur informel représente 20% du produit intérieur brut du pays, selon les données officielles.

    Au moins 2,4 millions de Marocains travaillent dans des conditions désastreuses, sans sécurité sociale, sans assurance médicale, sans plan de retraite et sans aucune protection juridique, d’après les rapports officiels.

  • Ouverture du premier magasin de produits russes au Maroc

    Ouverture du premier magasin de produits russes dans une grande ville portuaire du Maroc
    Les résidents locaux pourront acheter des céréales, y compris du sarrasin et du gruau, ainsi que des confiseries, a déclaré le représentant commercial de la Russie au Maroc, Artem Tsinamdzgvrishvili.

    NOVOSIBIRSK, 4 juillet.– Le premier magasin de produits alimentaires russes a été ouvert dans la grande ville portuaire marocaine de Tanger. Les résidents locaux pourront acheter des céréales, notamment du sarrasin et du gruau, ainsi que des confiseries, a déclaré à l’agence TASS le représentant commercial de la Russie au Maroc, Artem Tsinamdzgvrishvili.

    Plus tôt, il a été rapporté que la mission commerciale de la Russie travaillait à la création d’un réseau de magasins de produits alimentaires russes dans les quatre plus grandes villes du royaume. Les magasins doivent devenir un bon canal de vente ainsi qu’un moyen de publicité.

    « Un magasin est ouvert, les Marocains peuvent déjà venir et acheter quelque chose. Il y a une équipe qui développe le magasin. Ils achètent des produits aux exportateurs russes. Il s’agit de céréales – flocons d’avoine, sarrasin, millet -, de bonbons, de confiseries. Bien que les produits de confiserie soient légèrement plus chers que les produits locaux ou européens, ils sont tout de même achetés par ceux qui sont intéressés par le produit russe », a déclaré le représentant commercial.

    Selon lui, les acheteurs potentiels sont des personnes qui ont un lien avec la Russie, par exemple, les diplômés des établissements d’enseignement en Russie. Au Maroc, il y a aussi beaucoup de familles mixtes, le nombre total de la diaspora russe est de plusieurs milliers de personnes. Il a ajouté que l’idée de créer toute une chaîne de magasins de ce type reste pertinente, mais cela nécessite plus de temps et d’argent. La documentation correspondante est en cours d’élaboration.

    « C’est une question de réputation, c’est bon tant du point de vue de la promotion des produits russes que de la création de l’image de la Russie en tant que partenaire », a déclaré Tsinamdzgvrishvili.

    TASS, 04/07/2021

    Etiquettes : Russie, Maroc, commerce, magasin, Tanger,


  • Les sept vies tangéroises de la mythique Villa Harris finissent dans un musée

    Javier Otazu

    Tanger (Maroc), 16 mars (EFE) – La légendaire Villa Harris, qui était la résidence à Tanger du journaliste, espion et aventurier britannique Walter Harris au début du vingtième siècle, a ouvert aujourd’hui une nouvelle vie en tant que musée après des décennies de délabrement et de négligence au cours desquelles elle est devenue un casino et une station touristique.

    La Villa Harris passe maintenant à la Fondation nationale des musées (FNM) et commence sa collection par une donation impressionnante de 200 œuvres du mécène local Khalil Belguench. On y trouve des œuvres d’éminents orientalistes européens et le meilleur des peintres marocains contemporains.

    « Nous voulons aller au-delà du tourisme thermal et attirer un tourisme culturel qui vient voir ce qu’il ne trouvera pas ailleurs », a déclaré à Efe le directeur du FNM, Mehdi Qotbi, avant de rappeler que le Maroc a maintenu ouvert tout son réseau de musées malgré les restrictions de la pandémie de coronavirus.

    Le musée sera ouvert au public dès demain, avec des journées gratuites pour les étudiants ou pour le public marocain en général et avec un système de prix abordables, a déclaré M. Qotbi, qui a dirigé l’ouverture de musées dans tout le pays ces dernières années.

    SYMBOLE DE L’HÉRITAGE COLONIAL

    Pendant des années, la Villa Harris a sombré dans l’oubli, ses jardins servant de pâturage aux chèvres et aux moutons qui parcouraient les plusieurs hectares de jardins abandonnés, triste témoin d’un Tanger colonial avec lequel le Maroc a mis du temps à se réconcilier.

    La Villa Harris est l’exemple parfait de l’arrogance coloniale : il est surprenant qu’un simple journaliste, tout correspondant qu’il était du Times de Londres, ait pu accumuler une telle richesse qu’il a pu construire à partir de rien un palais entouré de plusieurs hectares de jardins avec des espèces rares de plantes exotiques.

    Le palais de Harris, construit dans un style néo-mauresque très en vogue au début du XXe siècle, rivalisait avec les puissants consulats des grandes nations ayant des intérêts à Tanger : l’Espagne, la France, l’Angleterre, l’Italie et les États-Unis, principalement, qui conservent encore des vestiges de cette splendeur dans la ville.

    Les consulats de Tanger sont restés aux mains de ces États, mais les demeures de leurs industriels, de leurs militaires ou de leurs espions sont systématiquement passées aux mains de propriétaires locaux qui leur ont donné les usages les plus variés.

    La Villa Harris est le miroir de ces vicissitudes : lorsque le journaliste a fait faillite, il a vendu son manoir au potentat espagnol Onofre Zapata, qui l’a transformé en casino, mais le casino a lui aussi disparu en 1940, puis c’est le Club Med français qui l’a racheté en 1971 pour y installer l’un de ses complexes de vacances les plus populaires, avant le déclin de la chaîne française.

    UNE VIE DE ROMAN

    La vie de Walter Harris (1866-1933) pourrait faire l’objet d’un film ou d’une série entière, si seulement la moitié de ce qu’il raconte dans son livre de mémoires « Le Maroc d’avant », qui relate ses trente années de vie dans ce pays, était vrai.

    Harris est arrivé à Tanger au début du 20e siècle, alors que les puissances européennes se disputaient la carte de l’Afrique et du Maroc ; des ambitions auxquelles la ville de Tanger elle-même n’a pas échappé, à tel point que la ville a adopté un « statut international » avec l’établissement du protectorat franco-espagnol entre 1912 et 1956.

    Harris était théoriquement le correspondant du Times, mais jamais un journaliste n’avait accumulé autant de pouvoir et d’influence : son manoir était fréquenté par des sultans, des consuls, des colonels, des espions et des millionnaires, grâce surtout à son don pour les gens et les langues.

    Le Britannique parle arabe comme les locaux et, lorsqu’il veut voyager discrètement à l’intérieur du pays, il s’habille d’une djellaba et se rase la tête, à l’exception d’une longue tresse à la mode rifaine.

    Il a également été le premier otage du bandit Ahmed Raisuni, le « seigneur des montagnes », qui était alors le fléau des Espagnols, et on dit qu’ils sont sortis de l’enlèvement en tant qu’amis, puis que Harris a servi d’intermédiaire avec Raisuni lorsque celui-ci a professionnalisé son industrie du kidnapping.

    Car ce que Harris aimait le plus, c’était les intrigues, les pactes et les trahisons, et il se vantait d’être devenu le conseiller et l’ami des deux sultans marocains qu’il avait rencontrés : Mulay Abdelaziz et Mulay Hafid, auxquels il parlait – disait-il – avec une franchise que personne n’avait jamais osé avoir avec eux.

    Il raconte également qu’il a été le premier Européen à refuser de s’agenouiller devant le sultan et à poser son front sur le sol.

    Dans ses mémoires, il raconte constamment que les sultans lui ont témoigné toute sorte de déférence et que des puissances comme la France, l’Espagne et les États-Unis lui ont également été reconnaissantes pour ses services, mais il se plaint amèrement que son propre gouvernement, le britannique, a été le plus avare de tous, tant en argent qu’en paroles, à son égard.

    Les mémoires de Harris sont une succession d’aventures et d’anecdotes croustillantes, toujours parsemées de commentaires égocentriques sur son intelligence, sa perspicacité et son courage, qui laissent penser qu’il était un personnage difficile à contrôler, même pour son gouvernement.

    À sa mort, ruinée, il a demandé à être enterré dans le petit cimetière de l’église anglicane de Saint-André à Tanger, à côté de ses compatriotes. Sur sa tombe, on peut encore lire : « Il aimait le peuple maure et était son ami ». EFE

    Swissinfo, 16 mars 2021

    Tags : Tanger, Villa Harris, Walter Harris,

  • Banque Chaabi du Maroc : police belge enquête sur blanchiment à Nador, Al Hoceima et Tanger

    Selon le site Kawaliss Arrif, des enquêteurs de la police fédérale belge arriveront prochainement au Maroc dans le cadre d’une investigation concernant des opérations de blanchiment d’argent tiré du trafic de cocaïne moyennant des virements ou ou activités commerciales illégales.

    La police belge, en coordination avec ses homologues marocains, enquête sur les dossiers de blanchiment d’argent, car les recherches menées par la police fédérale ont révélé l’implication de 68 personnes, dont certaines avaient des comptes bancaires à la Banque Chaabi en Belgique avec des actifs financiers importants issus du trafic de cocaïne, indique la même source.

    Malgré les tentatives de la Banque Populaire de dissimuler les opérations de blanchiment d’argent, l’intervention des autorités supérieures de sécurité l’a empêchée en raison de l’existence d’un accord de coopération sécuritaire entre le Maroc et la Belgique, ajoute-t-on.

    L’enquête a révélé l’existence d’opérations de blanchiment d’argent à grande échelle qui concernaient de grands projets, notamment des cafés, des restaurants, l’acquisition de biens immobiliers, des commerces et des boîtes de nuit à Tanger, des parcelles de terrain à Rabat, Tanger, Tétouan, Nador et Agadir, et de grands projets touristiques dans le sud de l’Espagne.

    Kawaliss Arrif signale qu’on s’attend à ce que la recherche révèle des surprises qui feront tomber de grosses têtes, notamment des responsables de collectivités locales dans les régions de Nador et Al Hoceima, des parlementaires et des grands commerçants qui feront l’objet d’une enquête.
    Toutes les succursales de la Banque Chaabi en Belgique sont visées par cette enquête, à savoir:

    Agence du Midi: 20 agents fédéraux.

    Agence Molenbeek-Saint-Jean: 7 agents fédéraux

    Agence d’Anvers: 10 agents fédéraux

    Selon les témoins qui ont lu la lettre de l’enquête, les accusations sont:

    Blanchiment d’argent,

    Fraude économique,

    Pratique d’activités illégales.

    Utilisation abusive des chèques.

    Des directeurs des agences Banque Chaabi ont été entendus, des ordinateurs saisis et des dossiers ont été mis sous scellés.

    Tags : Rif, Hirak, Maroc, blanchiment, trafic, drogue, cocaïne, cannabis, haschich, Banque Chaabi du Maroc, Nador, Al Hoceima, Tanger,