Étiquette : Terrorisme

  • Le Maroc met la pression sur la Belgique en refusant de rapatrier « la veuve noire »

    La Belgique ne peut pas faire sortir la «veuve noire» Malika El Aroud du pays: pourquoi est-il si difficile d’expulser des sans-papiers?

    Depuis un an maintenant, le Département de l’Immigration a détenu Malika El Aroud à son retour chez elle. L’intention est de la déporter vers son pays d’origine, le Maroc, mais cela s’avère impossible. La «veuve noire du Jihad» refuse de coopérer, elle n’a actuellement plus de passeport valide et le Maroc ne prend pas non plus de mesures pour délivrer les documents de voyage nécessaires. Le Conseil du contentieux des étrangers a maintenant décidé qu’elle devrait être libérée car elle ne peut pas être renvoyée.
    Un à un, ils se mordent les dents: le retour obligatoire des personnes sans titre de séjour en cours de validité reste une question particulièrement difficile pour les secrétaires d’État successifs et les ministres de l’asile et des migrations. Ce n’est pas seulement le cas en Belgique, il en va de même dans d’autres Etats membres européens.

    Ce sont généralement des noms inconnus qui doivent quitter le territoire, des personnes qui essaient d’attirer le moins d’attention possible. Mais avec Malika El Aroud, les choses sont légèrement différentes.

    Qui est encore Malika El Aroud?

    Malika El Aroud est un nom qui revient régulièrement en matière de terrorisme. Elle-même s’est fait connaître comme une djihadiste d’Internet: elle a glorifié le terrorisme. Mais elle a reçu le nom de «veuve noire» après la mort de son premier et de son deuxième mari.

    Son premier mari a tué le chef de guerre afghan Massoud lors d’un attentat-suicide deux jours avant les attentats du 11 septembre 2001. Le mari numéro deux a été tué lors d’un raid aérien américain en Afghanistan.

    En 2010, El Aroud a été condamné à huit ans de prison en Belgique. Elle a également purgé cette peine.

    Pourquoi la Belgique a-t-elle essayé de l’éloigner?

    El Aroud avait la double nationalité: belgo-marocaine. Mais sa nationalité belge lui a été retirée par le tribunal en 2017. Elle a toujours tenté d’obtenir un permis de séjour, mais cette demande a été rejetée. Cela signifie qu’elle doit quitter le pays.

    Dans la politique de retour, les personnes qui ont perturbé l’ordre public sont la priorité absolue. Dans la pratique, l’Office des étrangers essaie de forcer tous ceux qui purgent une peine de prison et qui se trouvent illégalement sur notre territoire à rentrer.

    Mettez-le dans un avion, facile non?

    Cela semble simple, mais ce n’est pas le cas. Forcer quelqu’un à retourner dans un pays d’origine est souvent difficile dans la pratique. Vous avez besoin de documents valides pour voyager. Il existe des accords internationaux à ce sujet et les compagnies aériennes risquent de lourdes amendes.

    S’il n’y a pas de documents de voyage valides ou si la personne refuse de les donner, le bureau de l’immigration doit les obtenir lui-même. Malika El Aroud n’avait plus de passeport valide. Et elle ne veut pas en faire la demande elle-même. Elle refuse de coopérer.

    Pour le Département de l’Immigration, un tracas administratif commencera alors avec le pays d’origine. Certains pays fournissent les documents nécessaires sans trop de problèmes. Mais pas tout.

    Un pays d’origine ne devrait-il pas reprendre ses ressortissants?

    En principe, un pays est obligé de prendre soin de ses ressortissants. Dans ce cas, le Maroc ne refuse pas formellement non plus de fournir les documents. Cela prendra très longtemps et on ne sait pas combien de temps cela prendra.

    Combien de temps pouvez-vous enfermer quelqu’un en vue de son expulsion?

    En attendant le retour forcé, une personne peut être détenue sans titre de séjour valide. Mais il y a une durée maximale. El Aroud a passé 8 mois dans un centre de retour fermé.

    Après cela, elle a également passé des mois dans un retour à la maison. Mais il n’y a toujours pas d’informations sur les documents de voyage et c’est pourquoi le Conseil du contentieux des étrangers a maintenant décidé de la libérer.

    La veuve noire réside désormais illégalement en Belgique et pourtant il est impossible de l’éloigner. Elle est peut-être l’une des personnes les plus célèbres dans cette situation, mais il y en a beaucoup comme ça.

    El Aroud peut-elle maintenant rester en Belgique?

    El Aroud peut désormais aller et venir où elle le souhaite. Cela peut sembler meilleur qu’il ne l’est en réalité. Parce qu’elle n’a pas le droit de travailler et n’a pas droit à des prestations ou à d’autres droits sociaux. Faites une assistance médicale urgente si nécessaire. Elle a une fille de nationalité belge et elle va peut-être y vivre.

    Si le Maroc délivre les documents de voyage nécessaires, le bureau de l’immigration peut toujours venir la chercher et la renvoyer.

    Mais cette histoire prouve une fois de plus que beaucoup de langage dur est utilisé pour revenir. Peu de progrès sont réalisés dans la pratique. Les taux de retour restent faibles.

    Que fera le secrétaire d’État Mahdi?

    Quant à El Aroud lui-même, qui sera bientôt de nouveau libre, le secrétaire d’État à l’asile et à la migration Sammy Mahdi (CD&V) affirme que les services de police et les autorités locales seront informés.

    Structurellement, le secrétaire d’Etat Mahdi souhaite travailler sur une meilleure politique de retour, notamment avec les pays du Maghreb. Il met à nouveau sur la table l’idée des pays d’origine qui ne coopèrent pas avec les sanctions de visa de retour. Il existe une législation européenne à ce sujet depuis l’année dernière, mais elle n’a pas encore été appliquée dans la pratique.

    La Commission européenne, en consultation avec les États membres, peut décider qu’il est plus difficile pour les ressortissants des États membres concernés d’obtenir un visa. Par exemple, ils devront payer plus pour cela ou cela prendra plus de temps avant d’obtenir un visa. Il sera de retour à l’ordre du jour du Conseil européen du 12 mars.

    « La semaine prochaine, je proposerai d’utiliser le mécanisme des faveurs de visa et des sanctions de visa pour les pays qui ne coopèrent pas bien en retour », a déclaré Mahdi. Bien qu’il espère également une « solution constructive » avec le Maroc.

    Radio 1, 2 mars 2021

    Tags : Maroc, veuve noire, terrorisme, Belgique, Malika El Aroud,

  • Pérouse, terrorisme islamique: le pape François était également dans la mire

    Photos de jeunes guérilleros avec le drapeau noir de l’EI à côté d’eux. Voici quelques-unes des photos publiées sur le Web par la cellule des fondamentalistes islamiques sous enquête pour terrorisme et prosélytisme sur le Web. Six personnes à qui le parquet de Pérouse a notifié l’avis de conclusion de l’enquête, un Albanais et cinq Marocains. Le groupe aurait également prévu de destituer le roi du Maroc Mohammed VI coupable d’avoir rencontré le pape Bergoglio en mars 2009. Pour publier les photos et faire l’éloge de la guerre sainte, ils utiliseraient également une borne Internet dans l’arrière-pays de Pérouse. Les faits litigieux vont de 2012 à 2019. C’est la police postale qui a découvert le matériel incriminé dans un profil Facebook. Il y a deux ans, les premières saisies de tablettes, PC et smartphones ont été effectuées. Puis la reconstruction de la cellule entière. Au moins un des suspects a été expulsé car il était considéré comme un danger pour la sécurité nationale. Les suspects, il est écrit dans l’acte d’accusation, « avec plus d’actions exécutives ont incité la commission de crimes à des fins de terrorisme ». En particulier, «en publiant des articles et des vidéos sur Internet». Ils avaient des profils Facebook dédiés.

    Toujours sur la base de la reconstruction du bureau du procureur, « ils ont loué et fomenté des sentiments de haine religieuse envers les chrétiens, les juifs et les musulmans censés avoir des orientations religieuses différentes ». Le but était de pousser pour la guerre sainte, le martyre. Rejeter le mode de vie occidental. Les suspects ont « exalté le Jihad » et aussi « par des actes violents » ont exhorté « l’application de la loi islamique et de la religion islamique radicale. les considérant comme le seul mode de vie possible ». Deux des suspects ont 47 et 48 ans, les autres 37, 35, 33 et 22 ans.

    Auto-formation – Le 25 février, un maçon tunisien de 24 ans résidant dans la province de Parme a été condamné par le tribunal de Bologne pour auto-formation pour activités terroristes. Il a été découvert grâce à des enquêtes sur les chats WhatsApp lancées par la police postale de Pérouse.

    Contexte – L’une des premières enquêtes en Italie pour la formation au terrorisme international a été menée en 2007 par les Digos de Pérouse dans les locaux du centre islamique de Ponte Felcino. L’imam Mostapha El Korchi, un Marocain, a été arrêté, puis condamné à une peine définitive pour terrorisme international et ensuite rapatrié (en 2012) au Maroc avec deux autres compatriotes. De 2015 à 2017, 13 expulsions d’Ombrie ont été effectuées pour terrorisme. Quatre prosélytes de l’Etat islamique se sont retrouvés en prison en mars 2018: le GUP Frabotta a condamné trois Tunisiens accusés d’avoir instigué un crime avec la circonstance aggravante du terrorisme international à quatre ans d’emprisonnement, avec un rite abrégé.

    Corriere Dellumbria, 28 féb 2021

    Tags : Italia, Maroc, terrorisme, Pape François, Mostapha El Korchi,

  • Le Maroc poursuit sa politique d'inondation avec les drogues

    Le Maroc poursuit sa politique d’inondation de la Région maghrébine avec les drogues, a affirmé l’analyste politique et militant sahraoui Bali Elkanti. S’exprimant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, Bala Elkanti, a souligné que « malgré l’intensification des combats le long du mur marocain, cela n’a pas empêché les appareils officiels marocains de poursuivre leur politique d’inondation de la région avec les drogues qui constitue une réelle menace pour sa sécurité ».

    Le militant sahraoui a affirmé, que l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogue et dans la traite humaine constituaient « une menace directe » pour la paix et la sécurité régionales et internationales, exhortant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-unies à exercer une pression sur le Maroc, afin de cesser ces pratiques qui attentent à la sécurité de ses voisins et de la région toute entière. Cette déclaration est intervenue, suite à l’opération menée récemment par les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues et le crime organisé, qui s’était soldée par la saisie d’une quantité importante de drogues marocaines et d’armes.

    Une unité des forces de l’Armée populaire de libération sahraouie relevant de la 1re Région militaire (secteur opérationnel du Doukj libéré), a saisi des quantités importantes de drogue, dans le cadre de la protection des frontières et des territoires sahraouis libérés et la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, a indiqué lundi un communiqué du ministère sahraoui de la Défense.

    Selon le communiqué, rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS), “la quantité saisie est estimée à 200 kg de haschisch traité, provenant du Royaume du Maroc, sachant que les services de renseignement marocains utilisent ce trafic pour financer le crime organisé et les groupes terroristes activant dans les régions du Sahel et du Sahara, en particulier au nord du Mali. Ces quantités de drogue sont écoulées à travers des bases de l’armée marocaine au niveau de la ceinture de la honte, en vue de les introduire en Mauritanie, paye frère, et même sur le territoire malien ».

    Bali elkanti a indiqué que « l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogues et la traite d’êtres humains » constituaient « une menace directe à la paix et la sécurité régionales et internationales ». « Le trafic de drogue est devenu, au cours de la dernière décennie, une principale source de financement pour les groupes terroristes et les bandes du crime organisé activant dans la région du Sahel et du Sahara », a-til ajouté.

    Sidi Mohamed Amar a rappelé, dans ce sens, que le Maroc occupait la première place sur la liste des pays producteurs et exportateurs du cannabis dans le monde selon plusieurs rapports internationaux. Le militant sahraoui a fustigé « l’ouverture par le Maroc de plusieurs points de passage au niveau de la région d’El Guergarat, au sud du Sahara Occidental, pour faciliter le transit de marchandises prohibées y compris la drogue », notant que des centaines de camions et de véhicules traversent quotidiennement cette zone tampon vers les frontières mauritaniennes et audelà, ce qui constitue une violation directe de l’accord de cessez-le-feu et de la convention militaire N 1.

    Il a affirmé, à ce propos, que ‘la RASD, partant de ses engagements en tant qu’Etat membre de l’Union africaine (UA), œuvrait au renforcement des opérations de lutte contre le trafic de drogues, à travers l’ensemble des territoires sahraouis libérés, et à la consolidation de la coopération avec les pays voisins. « Nous exhortons le Conseil de sécurité à faire pression sur le Maroc pour l’amener à assumer ses responsabilités régionale et internationale, et à cesser ces actes déstabilisants et menaçants pour la sécurité et la stabilité des pays voisins et de la région tout entière ».

    L’inspiration du « modèle sioniste » pour autoriser le cannabis

    De nombreuses voix s’élèvent au Maroc pour que le royaume chérifien s’inspire du modèle de l’entité sioniste, pour autoriser la consommation du cannabis sous couvert des fins thérapeutiques. Après des décennies que la culture de la feuille de cannabis dessine les paysages du nord du Maroc, le débat se fait plus vif au Maroc où cette culture reste illégale, mais elle fait vivre des familles entières et se transmet de génération en génération”. Le journal Al Ahdath Al Maghribia assure même, qu’il s’agit de la seule culture réellement adaptée au sol de ces régions chez l’un des premiers producteurs mondiaux. Les cultures de cannabis s’étendent sur 50.000 hectares et le Maroc bénéficie d’ »un savoir-faire ancestral ».En matière de cannabis, le magazine indépendant TelQuel suggère au gouvernement de “s’inspirer du modèle israélien”. L’Entité sioniste a en effet autorisé le cannabis à des fins thérapeutiques depuis 2006. L’hebdomadaire évalue les gains à 100 milliards de dirhams (soit près de 10 milliards d’euros). Depuis quelques années, l’idée fait son chemin au Maroc, mais le pays n’a jamais sauté le pas. “Des tâtonnements encore insuffisants, alors que le marché mondial est en pleine expansion”, souligne TelQuel. Chez l’Entité sioniste, l’exploitation du cannabis rapporte 1 milliard de shekels (plus de 2,5 millions d’euros), 60.000 Israéliens bénéficient de traitements à base de cannabis, et quelque 150 entreprises opèrent dans le domaine. Une manne à laquelle aspire une partie des Marocains. Entre 90.000 et 140.000 familles vivent déjà du kif, selon l’organisation Prohibition Partners citée par TelQuel.

    Le Midi Libre, 24 fév 2021

    Tags : Maroc, Algérie, Maghreb, cannabis, haschich, drogue, Kif, terrorisme,

  • Mali en transition: le chef du maintien de la paix de l’ONU fait le point sur les développements politiques et sécuritaires

    GENÈVE – Dans un contexte de détérioration rapide de la situation sécuritaire au Mali et dans l’ensemble de la région du Sahel, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU a conclu jeudi une visite dans ce pays agité du nord-ouest de l’Afrique.

    Alors que le pays est en proie à une transition politique, à la suite d’un coup d’État militaire et de la mise en place d’un gouvernement intérimaire l’année dernière, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a fait le bilan des récents développements politiques et sécuritaires, et discuté des progrès accomplis dans la mise en œuvre du mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation (MINUSMA), l’endroit le plus dangereux pour servir de «casque bleu» sur le terrain.

    Quatre soldats de la paix ont été tués et cinq autres blessés lors d’une attaque contre leur convoi il y a un peu plus d’une semaine, dans la vaste région de Tombouctou, bien qu’une réponse vigoureuse ait conduit les assaillants à fuir. En décembre, la MINUSMA avait subi 231 morts.

    Dans le but de renforcer le partenariat entre l’ONU et les autorités de transition, lui et le chef de la MINUSMA Mahamat Saleh Annadif se sont rencontrés dans la capitale, Bamako, avec un certain nombre de hauts responsables maliens, dont le président et le vice-président de la transition, le Premier ministre, les Affaires étrangères ministre et président du Conseil national de transition.

    Il a également visité le nouveau quartier général de la Force conjointe du G5 Sahel, que la MINUSMA a construit avec le soutien financier de l’Union européenne.

    Rendre hommage

    Le responsable de l’ONU s’est ensuite envolé pour Tombouctou et à la base opérationnelle temporaire de la mission à Niafunké, où il a été informé par des membres du secteur occidental de la MINUSMA sur «l’opération Winner 7», qui vise à protéger les civils et à soutenir le redéploiement des forces de défense et de sécurité maliennes en la zone. 

    Lacroix s’est engagé à travers cette opération à «soutenir le retour de l’autorité de l’État».

    Le chef des opérations de maintien de la paix a également pris part à une cérémonie pour honorer la mémoire des quatre casques bleus de Côte d’Ivoire tués le 13 janvier. Et lors de sa visite à Gao, il a remercié les soldats de la paix de l’ONU pour leur service et leur travail essentiel à l’appui du mandat de la Mission.

    Avant de retourner à Bamako, Lacroix a rencontré le président du Conseil régional de la jeunesse et des membres de la société civile, y compris ceux représentant l’initiative «Menaka sans armes» et a salué leurs efforts comme étant la clé de la paix et de la sécurité dans le pays.

    Violence «implacable» au Sahel

    Pendant ce temps, Boris Cheshirkov, porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, a déclaré vendredi aux journalistes à Genève que le HCR appelait à la fin de «la violence incessante au Sahel africain»; l’immense région semi-aride qui englobe des parties de plus d’une douzaine de nations, dont le Mali, en bordure du désert du Sahara.

    «Il a maintenant déplacé plus de deux millions de personnes à l’intérieur des frontières de leur pays pour la première fois», a-t-il déclaré.

    Les besoins augmentaient dans toute la région à mesure que de multiples crises convergeaient, notamment les conflits armés, l’extrême pauvreté, l’insécurité alimentaire, les changements climatiques et la pandémie du COVID-19.

    Humanitaires débordés

    Avec une réponse humanitaire «dangereusement débordée», Tcheshirkov a exhorté la communauté internationale à «redoubler de soutien» à la région. En seulement deux ans, les déplacements internes dans la région ont quadruplé.

    «Les États doivent agir maintenant pour aider les pays du Sahel à s’attaquer aux causes profondes de ce déplacement forcé, pour stimuler le développement stratégique et durable et pour renforcer les institutions, telles que les écoles et les hôpitaux, dont beaucoup ont fermé en raison de la violence continue», a-t-il expliqué.

    Le Sahel a également accueilli plus de 850 000 réfugiés, principalement du Mali.

    Dans toute la région, le HCR et ses partenaires s’emploient à fournir une assistance essentielle à des centaines de milliers de personnes déplacées et à leurs hôtes, notamment des abris, des articles d’aide et de l’argent. – Nouvelles de l’ONU

    Un News, 22 jan 2021

    Tags : Mali, Sahel, MINUSMA, terrorisme,

  • Un responsable de la Grande Mosquée de Bruxelles accusé d’espionnage en faveur du Maroc

    Le président de l’Association de gestion de la Grande Mosquée de Bruxelles, Salah Echallaoui, est accusé d’espionnage en faveur du Maroc.

    C’est le ministre belge de la Justice Vincent Van Quickenborne qui l’a d’ailleurs accusé d’espionnage et d’ingérence, ont rapporté des médias locaux.

    Un rapport de la Sûreté de l’État belge pointant l’ingérence du Maroc dans la gestion de la Grande Mosquée de Bruxelles, a souligné que trois agents des services de renseignement marocain y travaillent.

    Si l’espionnage n’est condamnable en Belgique que pour des infractions spécifiques, le responsable belge a dit vouloir en faire un délit pénal.

    D’après les mêmes sources, «le grief d’espionnage à l’encontre de Salah Echallaoui,vice-président de l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), repose sur le fait qu’il aurait accepté, en tant que président de l’Association de gestion de la Grande Mosquée de Bruxelles, qu’un agent lié au consulat général du Maroc et qu’un membre d’une société de gardiennage ayant été précédemment au service de l’ambassade du Maroc, surveillent les visiteurs de la mosquée du Cinquantenaire et, parfois, ceux de l’Exécutif des musulmans de Belgique».

    «Il n’est un secret pour personne, ont ajouté ces mêmes sources, que le Rassemblement des musulmans de Belgique (RMB) que préside également Salah Echallaoui est subsidié par le ministère marocain des Affaires religieuses (Habous), directement rattaché au roi Mohammed VI».

    Echourouk, 11 jan 2021

    Tags : Belgique, Maroc, Mosquée, espionnage, Islam, terrorisme,

  • «La doctrine sécuritaire algérienne et les nouvelles menaces régionales»

    La doctrine sécuritaire algérienne reste l’objet d’attention des chercheurs dans le domaine des études sécuritaires et stratégiques, notamment avec l’évolution des nouvelles menaces régionales, comme l’a évoqué le professeur en sciences politiques et relations internationales à l’université d’Alger, M. Salim Bouskine, dans son livre intitulé «La doctrine sécuritaire algérienne et les nouvelles menaces régionales», édité par la nouvelle publication universitaire de l’année 2020, en 233 pages. 

    CET ouvrage comprend une étude analytique des différentes menaces sécuritaires croissantes dans l’environnement régional de l’Algérie, notamment avec les répercussions de ce qu’on appelle «le printemps arabe» sur les pays voisins et les problématiques sécuritaires au Sahel qui deviennent de plus en plus complexes, suite à l’ingérence étrangère, particulièrement, selon l’auteur, celle de la France dans la région, qui démontre l’adaptation de la doctrine sécuritaire algérienne à ces défis pour préserver et renforcer la sécurité nationale. 
    Dans le même contexte, l’écrivain a abordé en détail les répercussions politiques, sécuritaires, économiques et sociales dudit «printemps arabe» qui a causé l’effondrement de certains Etats et leurs institutions et a induit à l’instabilité et au chaos et provoqué des conflits tribaux, régionaux pour détruire les Etats en interne, avec l’émergence de milices armées soutenues par des parties étrangères en tant que nouveaux acteurs non-étatiques, telle que la Libye dont la crise a été aggravée par l’intervention étrangère. S’agissant des répercussions économiques et sociales, celles-ci peuvent se résumer en la détérioration du niveau de vie des Etats ainsi que l’absence de l’investissement extérieur du fait de l’insécurité. 
    En outre, ce livre a traité des différentes menaces et risques qui pèsent sur la sécurité et la stabilité de l’Algérie, du fait de son environnement régional, à l’ombre des mutations et des changements survenus dans les pays voisins, aux frontières est, sud et la région du Sahel, en général. De même, l’écrivain a mis en avant les menaces croissantes et asymétriques du terrorisme, du crime organisé, de l’immigration clandestine, du trafic d’armes et de drogues. A titre d’exemple, la menace terroriste persiste malgré le fait qu’elle ait été éradiquée à l’intérieur, puisque les frontières de l’Algérie sont liées aux pays limitrophes. Etant donné la détérioration de la situation sécuritaire dans certains Etats de la région, ceci a créé un climat propice à la propagation des organisations et groupes terroristes ainsi que le trafic d’armes et la contrebande. L’Algérie a pu arrêter 200 personnes accusées de trafic d’armes, des dizaines de groupes mafieux et saisi 1500 armes en 2011. 
    De plus, l’Algérie souffre toujours de la menace liée au trafic de drogues, puisque le Maroc a produit, en 2008, 877 000 tonnes de cannabis et, selon les évaluations du Fonds monétaire international, les recettes financières du trafic de drogues sur le plan mondial sont estimées entre 300 et 500 milliards par an. En ce qui concerne l’immigration clandestine, le chercheur a démontré les efforts de l’Algérie visant à mettre fin à ce phénomène, notamment les menaces qui y sont liées avec certaines organisations terroristes, les réseaux du crime organisé transfrontalier et le trafic d’être humains. 
    Pour faire face à toutes ces menaces, le chercheur a démontré l’adaptation de la doctrine sécuritaire algérienne aux mutations et changements, en passant du concept de la sécurité dure à la sécurité douce, à travers l’adoption d’une stratégie basée sur un ensemble de mécanismes sécuritaires et militaires, dont l’ANP a pris en charge la mission de lutte antiterroriste. Sur le terrain, de nombreuses mesures ont été prises avec une nouvelle vision qui exige la restructuration de certaines forces par la création de nouvelles structures qui ont pour mission principale la lutte antiterroriste, à l’instar des unités (détachements de la garde communale et d’autodéfense). Au niveau des frontières, l’Algérie a intensifié sa présence en matière de sécurité et de renseignement tout le long de la bande frontalière nationale, à l’ombre des crises qui sévissent dans les pays voisins, et ce, afin de faire échouer toute tentative visant à exploiter ces situations et porter atteinte à notre sécurité nationale. De grandes capacités matérielles et humaines ont été mobilisées par notre pays pour assurer sa sécurité aux frontières avec la Libye, en raison de la complexité de la crise, comme il a adopté le principe du dialogue et de la réconciliation nationale. Afin d’empêcher le financement du terrorisme, le paiement de la rançon a été incriminé dans le but de tarir les sources du terrorisme. 
    Au plan de la coopération, l’Algérie a élevé le niveau de la coordination sécuritaire commune avec certains pays limitrophes pour faire face aux différentes menaces, en plus de ses efforts diplomatiques pour la lutte antiterroriste à travers sa participation aux activités et manifestations internationales ainsi que son adhésion et sa ratification des conventions internationales et régionales relatives à la lutte contre le terrorisme. 
    Pour conclure son ouvrage, le chercheur a constaté que les mécanismes sécuritaires, militaires, diplomatiques et juridiques adoptés par notre pays pour faire face aux menaces sécuritaires et régionales issues des crises des pays voisins, sont efficaces et efficients aux fins de s’adapter à la situation et maintenir la sécurité et la stabilité. L’Algérie a déployé des efforts fructueux à l’échelle internationale et régionale dans le règlement de certaines crises, telle que la crise malienne, en réunissant les protagonistes et en adoptant la voie du dialogue, loin de l’intervention étrangère, ainsi que les efforts de règlement de la crise en Libye, sans oublier son soutien permanent et immuable aux questions justes dans le monde.
    El Djeich n°690, janvier 2021
    #Algérie #ANP #Mali #Sahel #Libye #Terrorisme
  • Des dizaines de morts dans des frappes françaises au Mali

    Des frappes aériennes auraient causé la mort d’une centaine de civils à Bounti de la région de Mopti, dans le centre du Mali, dans la nuit du dimanche à lundi, ont indiqué lundi des médias locaux et des élus de la zone.

    Selon l’agence Chine nouvelle, cet « incident » a été confirmé par plusieurs sources sécuritaires ainsi que par des chefs communautaires locaux qui n’ont pas précisé le nombre de morts. Ils ont néanmoins précisé que des convives d’un mariage ont été tués. Selon le maire de la localité, Adama Griaba joint au téléphone par Studio Tamani, ces frappes ont été effectuées nuitamment par un hélicoptère non identifié. Pour l’instant, le mobile de cet incident reste méconnu de la population et les blessés ont été acheminés vers le district sanitaire de Douentza, a-t-il ajouté.

    Pour sa part l’armée française a indiqué avoir frappé des dizaines de terroristes. Des villageois interrogés par l’AFP ont évoqué des tirs venus d’un hélicoptère non-identifié selon eux lors d’un mariage. Ils ont évoqué jusqu’à une vingtaine de morts.

    L’état-major français a réfuté ces dires. Une patrouille d’avions de chasse a « neutralisé » des dizaines de djihadistes préalablement repérés après une opération de renseignement de plusieurs jours, a-t-il indiqué à l’AFP. « Les informations relatives à un mariage ne correspondent pas aux observations effectuées », a-t-il dit.

    Tags : Mali, terrorisme, France, Sahel, Barkhane,

  • Attentats de Bruxelles : 10 inculpés dont Salah Abdeslam renvoyés aux assises

    Le Français Salah Abdeslam et neuf autres inculpés du dossier des attentats jihadistes de 2016 à Bruxelles ont été renvoyés hier devant une cour d’assises, près de cinq ans après cette double attaque suicide qui avait fait 32 morts, a annoncé la justice belge.

    Dans une ordonnance rendue à huis clos, la chambre du conseil du tribunal de Bruxelles est allée au-delà des réquisitions du parquet fédéral, qui réclamait la comparution aux assises de huit suspects (dont Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos du 13-Novembre), et non dix. Par ailleurs, trois des 13 inculpés de ce dossier tentaculaire bénéficient d’un non-lieu, faute de charges suffisantes, a confirmé un porte-parole du parquet fédéral, Eric Van Duyse, qui a refusé de préciser les identités.

    Le procès ne devrait pas se tenir avant le second semestre 2022 à Bruxelles. La décision de la chambre du conseil est susceptible d’appel. Et concernant les suspects renvoyés aux assises, un ultime feu vert devra être donné par une autre juridiction, la chambre des mises en accusation. Le 22 mars 2016 au matin, une double attaque suicide à l’explosif, à l’aéroport puis dans une rame du métro de Bruxelles, avait fait 32 morts et plus de 340 blessés. Perpétrée par la même cellule jihadiste franco-belge à l’origine des attentats parisiens du 13 novembre 2015 (130 morts), elle avait été revendiquée par l’organisation Etat islamique.

    Après quatre ans d’enquête, treize inculpations ont été prononcées par les juges d’instruction, dont celle de Salah Abdeslam, convoyeur présumé de plusieurs membres de la cellule des attentats ayant frappé Paris et la ville limitrophe de Saint-Denis. Le jihadiste de 31 ans, actuellement détenu en France, a été inculpé notamment d’«assassinats dans un contexte terroriste» et risque la prison à vie.

    Parmi les neuf autres suspects renvoyés aux assises devant un jury populaire, Oussama Atar, soupçonné d’avoir planifié les attentats, probablement mort en Syrie, pourrait être jugé en son absence, comme dans la procédure 13-Novembre où son nom figure aussi en première place. Sont également passibles de la prison à vie Mohamed Abrini, «l’homme au chapeau» qui a renoncé à se faire exploser à l’aéroport, et Osama Krayem, qui, lui, a rebroussé chemin après avoir accompagné le kamikaze du métro. Aucun d’eux n’était présent en décembre lors des trois jours d’audience devant la chambre du conseil qui ont permis aux avocats des suspects comme des parties civiles d’émettre un dernier avis. Les demandes du parquet n’avaient alors globalement pas été contestées par les avocats.

    Parmi les 13 inculpés, des hommes âgés de 27 à 42 ans, le parquet fédéral souhaitait que trois puissent bénéficier d’un non-lieu et que deux autres soient jugés devant un tribunal correctionnel pour répondre uniquement du chef de «participation aux activités d’un groupe terroriste». Il n’a été que partiellement suivi. La chambre du conseil a estimé que les frères Smail et Ibrahim Farisi, soupçonnés d’avoir apporté une aide logistique aux kamikazes, devait être jugés aux assises et non en correctionnelle, a indiqué une source judiciaire.

    Ce procès de la pire attaque survenue sur le sol belge depuis la guerre 1939-45 ne devrait pas se tenir avant 18 mois. La France doit d’abord mener celui des attentats du 13 novembre, prévu à Paris du 8 septembre 2021 à fin mars 2022. L’ancien siège bruxellois de l’Otan, un grand espace ultra-sécurisé, a été réaménagé pour héberger le millier de personnes concernées par ce procès hors normes. Pour Abdeslam, le procès à venir sera son deuxième en Belgique. Ce Français d’origine marocaine, qui a grandi dans la commune bruxelloise de Molenbeek, a été condamné en 2018 à 20 ans de prison pour avoir tiré sur des policiers, trois jours avant son interpellation le 18 mars 2016 dans la capitale belge.

    Tags : Maroc, Belgique, terrorisme, attentats de Bruxelles, Salah Abdeslam,

  • Le Haut conseil de sécurité se penche sur la politique belliqueuse de Rabat

    La réunion du Haut Conseil de sécurité lundi n’est pas passée inaperçue pour les observateurs. Elle ne peut être de routine ou fortuite, bien qu’elle intervient après plusieurs semaines d’absence du chef de l’État pour des soins médicaux et une longue convalescence.

    Selon le communiqué, la convocation de la plus haute instance où siègent les plus hauts responsables civils et militaires du pays, est intimement liée à la conjoncture complexe à tous les niveaux sur les plans interne et externe.
    Pour la présidence, il s’agit d’une réunion « consacrée à l’évaluation de la situation générale, notamment politique et économique, ainsi que des derniers développements dans l’environnement régional direct et international ». Autant dire d’un vaste examen des dossiers les plus brûlants qui font aujourd’hui l’actualité et remuent encore les tensions dans la région.
    L’une des plus inquiétantes, est certainement la situation délicate sur le plan régional à l’ouest, au sud et à l’est de nos frontières. En plus des profondes mutations et effervescences que connaissent les mouvements terroristes dans les zones sahéliennes, revigorés par les récentes tractations et paiements de rançons de la part de l’État français, c’est le déclenchement de la seconde guerre au Sahara occidental qui semble bouleverser toutes les données. Une guerre de libération, menée par les sahraouis, qui va sans doute bouger des certitudes et créer une nouvelle configuration géostratégique. Car, en quelques semaines de la violation du cessez-le-feu par le makhzen, Rabat annonce officiellement des accords importants avec l’entité sioniste, dans un marché de vente concomitante, avec Washington.
    La politique belliqueuse du voisin marocain est une nouvelle fois prouvée par des agressions de type inédit, celles d’inonder nos frontières et notre littoral de quantités incroyables de drogue. La menace marocaine sur la stabilité de l’Afrique du nord est désormais avérée et devient source de tension réelle. Car, en plus de ses agitations subversives et sa volonté d’affaiblir l’Algérie, Rabat a mis tout son poids dans le dossier épineux de la Libye, juste pour contrecarrer les intérêts diplomatiques et économiques algériens.
    D’ailleurs, certains observateurs et diplomates estiment qu’il serait opportun maintenant de repenser complètement nos rapports avec le régime monarchique de Mohamed VI, de réévaluer tous les contentieux et d’opter carrément pour une politique diplomatique, économique et médiatique offensive avec cet encombrant voisin.
    L’Algérie possède des atouts et des cartes à faire valoir pour sortir de la léthargie et de la mollesse qui l’ont impactés durant de longues années face aux politiques belliqueuses et sournoises du Maroc, devenu ennemi de la stabilité et de la paix dans la région.
    Le communiqué de la présidence est clair, bien qu’il soit allusif, quand il précise que « le Président Tebboune a salué les efforts déployés pour la préservation de la stabilité générale dans un environnement régional tendu et très complexe ».
    Ajoutant que le président de la République a “insisté sur le maintien de la vigilance à tous les niveaux afin de permettre à l’Algérie d’enclencher les étapes importantes à venir en adéquation avec les défis de l’année 2021, à la lumière des développements inédits survenus récemment dans la région, particulièrement dans l’espace régional voisin”.
    Au menu de cette réunion du Haut Conseil de sécurité, Tebboune a examiné la situation politique et économique du pays à la lumière des derniers développements. Avec le prochain début de la campagne de vaccination contre la Covid-19, l’Algérie entre maintenant dans une nouvelle période post-pandémie, où il est question de relancer l’économie, d’impulser une dynamique dans la croissance et mettre en place un plan d’urgence.
    Il est évident que sur le plan politique, l’opinion s’attend à des annonces, comme promis, celles de la tenue des élections législatives et communales anticipées, pour renouveler les composantes humaines de ces Assemblées populaires, fer de lance de toute mobilisation et renforcement du front interne.
    Tags : #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental
  • Affaire Belliraj: décision de renvoi pour assises le 24 décembre


    Le 24 décembre, la chambre d’accusation bruxelloise se prononcera sur l’affaire d’Abdelkader Belliraj, le Belge d’origine marocaine soupçonné de six meurtres politiques dans les années 1980. Le procureur fédéral demande que l’homme soit acquité.

    Il y a cinq ans, Belliraj était déjà acquité par la salle d’audience. Il était soupçonné de faire partie d’une organisation terroriste dans les années 1980. Belliraj aurait été impliqué dans six meurtres dans les années 1980, dont celui du Dr Joseph Wybran, alors président du Comité de coordination des organisations juives en Belgique (CCOJB). Son implication présumée dans ces faits a été révélée lorsque Belliraj a été arrêté au Maroc il y a plusieurs années, soupçonné de terrorisme. Belliraj a avoué les meurtres aux enquêteurs marocains, mais ses avocats disent que ces aveux sont « inadmissibles » parce que Belliraj les aurait faits sous la torture. Il a été condamné au Maroc et purge actuellement une peine à perpétuité.

    Sécurité de l’Etat

    Selon la chambre du conseil, il ne pouvait pas être suffisamment inculpé pour le renvoyer devant la cour d’assises. Un appel a été interjeté, ce qui signifie que la chambre d’accusation doit maintenant décider si Belliraj et six autres suspects en Belgique doivent être jugés devant la cour d’assises pour ces faits. Le parquet fédéral demande le non-lieu. Selon La Dernière Heure, le parquet soutient que les faits sont prescrits et qu’il n’y a pas suffisamment d’indices de culpabilité. En revanche, les parties civiles, dont la veuve du Dr Wybran, insistent sur un procès d’assises. Le dossier traîne depuis plusieurs années. Par exemple, en 2016, l’IA a décidé d’autoriser des enquêtes supplémentaires, afin de pouvoir vérifier si Belliraj avait effectivement travaillé comme informateur à la Sûreté de l’État. Selon La Dernière Heure, la Sûreté de l’Etat aurait admis que c’était le cas, mais n’aurait soumis qu’un dossier incomplet. Le Ki. statuera sur l’affaire le 24 décembre.

    Source : hln.be, 4 déc 2020 (traduction non officielle)

    Tags : Maroc, Belgiaue, Belliraj, Dr Wybran, terrorisme,