Étiquette : Terrorisme

  • Les victimes du 11-M demandent l’imprescriptibilité de l’attentat

    Les victimes du 11-M demandent l’imprescriptibilité de l’attentat

    Les victimes du 11-M demandent l’imprescriptibilité de l’attentat – terrorisme, Espagne, Maroc,

    Plusieurs experts ont présenté jeudi un rapport dans lequel ils plaident contre la prescription des crimes le 11 mars 2024.
    Le 11 mars 2004, le plus grand attentat à la bombe de l’histoire de l’Espagne a eu lieu, le deuxième en Europe, lorsque quelques minutes avant huit heures du matin, trois bombes ont explosé dans un train arrivant à Atocha. Le résultat ? 191 morts et plus de 2 000 victimes qui souffrent encore de cicatrices physiques et/ou psychologiques.

    Près de deux décennies plus tard, les victimes ne savent toujours pas qui sont les cerveaux de l’attaque djihadiste qui a tenté de mettre fin à leur vie. Et si rien ne change, le 11 mars 2024, jour du vingtième anniversaire de la catastrophe, il y aura prescription et les responsables seront libres de toute forme de sanction.

    C’est ce qu’affirme l’Asociación de Ayuda a las Víctimas del 11-M, engagée depuis des mois dans une campagne visant à empêcher l’expiration du délai de prescription. Dans le cadre de cette campagne, le groupe a commandé une étude universitaire afin de déterminer, d’un point de vue juridique, si les événements qui se sont déroulés ce jour tragique auraient pu être qualifiés de crime contre l’humanité, et non de terrorisme, comme ils ont été catalogués.

    L’étude a été présentée ce jeudi à la bibliothèque historique Marqués de Valdecilla (Calle Noviciado 3, Madrid). Elle conclut que, dans le cas du 11-M, même s’il est vrai qu’il serait très compliqué de changer la classification des « crimes de terrorisme » en « crimes contre l’humanité », les crimes auraient pu être classés à l’époque dans cette dernière catégorie.

    Dori Majali, président de l’Asociación de Ayuda a las Víctimas del 11-M, assure que le rapport « répond au désir des victimes de lever les incertitudes » : « Nos partenaires nous ont toujours demandé pourquoi cela n’avait pas été le cas [pourquoi les attentats n’avaient pas été qualifiés de crimes contre l’humanité], mais nous ne sommes pas des experts, alors nous nous sommes tournés vers eux pour qu’ils réalisent une étude rigoureuse et objective ».

    Le rapport a été financé par le ministère de l’Intérieur et la Communauté de Madrid, et a été rédigé par des professionnels et des universitaires de l’Université de Valence, experts en classification des crimes, tels que Cristina Fernández-Pacheco Estrada et Eliseu Frígols i Brines.

    « Un redressement ».
    Les crimes contre l’humanité et le génocide sont imprescriptibles en raison de l’adhésion de l’Espagne à différentes conventions internationales. Quant aux attaques terroristes, leur caractère imprescriptible remonte à 2010. Cette année-là, une réforme a été introduite dans le code pénal sans effet rétroactif, de sorte qu’elle ne s’applique pas au 11-M ni à d’autres attaques terroristes antérieures.

    C’est pourquoi Dori Majali a annoncé il y a plusieurs mois à ce journal qu’ils allaient lancer « une étude juridique et objective » afin d’étudier la possibilité que le 11-M soit décrété crime contre l’humanité. De cette façon, il n’y aurait pas de prescription. Et ils semblent l’avoir trouvé.

    « Si le délai de prescription venait à expirer, nous nous sentirions impuissants, démunis, sans réponses et avec le sentiment que ceux qui n’ont pas à gagner gagnent », déplore Dori Majali, une victime de ce jour funeste qui a dû subir 23 opérations au fil des ans pour se rétablir.

    « Après-demain, une personne pourrait apparaître qui revendique le crime et il n’y aurait aucun moyen de faire quoi que ce soit », dénonce Majali, qui estime que puisque « ce type de crime est imprescriptible depuis 2010 », il faudrait trouver un moyen pour qu’il « ne reste pas impuni ». L’étude pourrait être le premier pas vers une « indemnisation » des victimes.

    El Español, 02/12/2021

    #Espagne #Terrorisme #Attentats_madrid #11M #Victimes

  • La France porte de graves accusations contre le l’Égypte

    La France porte de graves accusations contre le l’Égypte

    France, Egypte, Opération Sirli, terrorisme – La France porte de graves accusations contre le l’Égypte

    Selon le site d’informations en ligne, Disclose, ils était convenue entre la France et l’Égypte que ces renseignements devraient normalement servir à traquer des djihadistes, par contre l’Égypte l’utilise pour cibler des trafiquants.

    La France fournit des renseignements aux autorités égyptiennes qui sont utilisés par L’Egypte pour cibler des trafiquants à la frontière égypto-libyenne, et non des djihadistes comme convenus, affirme dimanche le média en ligne d’investigation Disclose.

    Selon Disclose, la mission de renseignement française «Sirli», commencée en février 2016 au profit de l’Égypte au nom de la lutte antiterroriste, a été détournée par l’Etat égyptien qui se sert des informations collectées pour effectuer des frappes aériennes sur des véhicules de contrebandiers présumés.

    L’Evénement, 22/11/2021

    #France #Egypte #Opération_Sirli #Terrorisme #Contrebande

  • 13 novembre 2015: le traumatisme d’une nuit sanglante

    Tags: France, 13 novembre 2015, attentats, terrorisme – 13 novembre 2015: le traumatisme d’une nuit sanglante

    rmineront que deux des kamikazes de l’aéroport de Bruxelles, sont des proches de Salah Abdesslam tandis que le troisième kamikaze, a participé à l’élaboration des attentats du 13 novembre.

    Les investigations révéleront rapidement que les attaques en France et en Belgique ont toutes été élaborées autour d’Abdelhamid Abaaoud, considéré comme le cerveau de ces attentats.

    Les explosions qui frappent Bruxelles ont d’ailleurs au lieu quelques jours à peine, après l’interpellation de Salah Abdesslam au terme de quatre mois de cavale.

    Un procès hors norme
    Le procès des attentats du 13 novembre, qui s’est ouvert début septembre, doit s’achever au printemps.

    Pendant plus de huit mois, la Cour d’assises spécialement composée, tentera d’établir les responsabilités des quatorze accusés.

    Pas moins de 1 800 parties civiles sont présentes, assistées par 300 avocats.

    L’immense dossier sur lequel se penche la justice, comptabilise 572 tomes, soit plus d’un million de pages de témoignages, d’actes d’enquêtes, et d’expertises.

    À noter que ce procès, qui restera dans l’Histoire, se tient dans une salle spécialement construite pour l’événement dans les locaux de l’ancien palais de justice de Paris.

    Les audiences sont entièrement filmées à des fins historiques, comme l’autorise la loi à titre exceptionnel pour des affaires qui le justifient.

    Si le président de l’époque, François Hollande, a été amené à témoigner pour raconter le déroulé de cette soirée telle qu’il l’a vécu et expliquer ses décisions, d’autres personnalités seront appelées à la barre dans les prochains jours, comme l’ancien ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve ou encore l’ex procureur de Paris, François Molins.

    Anadolou, 13 nov 2021

    #Attentas_Paris #13novembre2015 #Terrorisme

  • Tunisie: Un tunnel vers la résidence de l’ambassadeur français?

    Tunisie: Un tunnel vers la résidence de l’ambassadeur français? – Le ministère de l’Intérieur enquêterait sur l’affaire.

    La Tunisie a découvert un tunnel près de la résidence de l’ambassadeur de France dans la capitale Tunis, a déclaré mercredi le ministère de l’Intérieur du pays.

    Dans un communiqué, le ministère a déclaré que le tunnel a été creusé dans une maison fréquentée par un extrémiste dans la banlieue de La Marsa.

    Le ministère a indiqué qu’il avait ouvert une enquête sur cet incident.

    La déclaration n’a pas fourni de détails supplémentaires sur l’individu ou le groupe qui a creusé le tunnel.

    Une dénonciation a alerté les services de sécurité d’activités suspectes dans la maison de La Marsa, une banlieue côtière de la capitale tunisienne, Tunis, où réside également l’ambassadeur de France, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

    Un raid ultérieur a découvert le tunnel. Le communiqué du ministère ne précise pas à quel point la maison est proche de la résidence de l’ambassadeur de France.

    Un extrémiste connu fait partie des personnes qui ont fréquenté la maison qui a été perquisitionnée, a indiqué le ministère. Il n’a pas dit s’il y avait eu des arrestations.

    L’ambassade de France a déclaré qu’elle n’avait aucun commentaire. La rue devant la résidence de l’ambassadeur était calme mercredi matin.

    Les autorités tunisiennes ont déjoué un certain nombre de cellules terroristes au cours des derniers mois.

    La dernière attaque terroriste majeure en Tunisie remonte à mars 2016, lorsque le groupe terroriste Daesh/ISIS a attaqué un poste de la Garde nationale tunisienne dans la ville de Ben Gardane, tuant au moins 12 soldats.

  • Un ancien terroriste qui résidait à Chartres renvoyé au Maroc

    Un ancien terroriste qui résidait à Chartres renvoyé au Maroc – France 3 a précisé qu’Abdelilah Ziyad vivait dans la commune d’Eure-et-Loir depuis plus de quinze ans.

    En 1997, Abdelilah Ziyad avait été condamné par un tribunal français à huit ans de prison pour avoir commandité un attentat survenu en 1994 dans un hôtel de luxe de Marrakech. L’explosion d’une bombe avait tué deux touristes espagnols et grièvement blessé une touriste française. Alors qu’il résidait sous surveillance judiciaire à Chartres en Eure-et-Loir depuis plus de quinze ans, l’ancien terroriste a été expulsé depuis la France vers le Maroc dont il est ressortissant.

    Selon France 3 ce samedi 30 octobre, Abdelilah Ziyad a été présenté à la justice marocaine et entendu par un juge d’instruction dans son pays d’origine. C’est un responsable de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) au Maroc qui a relayé l’information sans préciser les charges retenues contre l’homme.

    Un passé très sombre

    Âgé de 63 ans, celui qui était surnommé « Rachid » aurait été un fervent militant du Mouvement de la jeunesse islamiste marocaine (MJIM), un des premiers réseaux terroristes organisés en France dans les années 1990. Le groupe d’opposition composé d’une trentaine de membres agissait notamment en région parisienne et près d’Orléans. Abdelilah Ziyad était d’ailleurs considéré comme l’émir de ce réseau islamiste. L’homme aurait aussi été un mentor d’Ismaïl Mostefaï, l’un des terroristes du Bataclan.

  • Niger : Le Conseil de sécurité rencontre les autorités

    Niger : Le Conseil de sécurité rencontre les autorités. Ils discutent sur les défis sécuritaires et humanitaires

    Lors d’une visite au Niger qui s’est achevée lundi soir, une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a discuté avec les autorités des défis sécuritaires et humanitaires auxquels la région du Sahel, et notamment le Niger, sont confrontés.

    Après une visite de deux jours au Mali ce weekend, l’objectif de cette visite au Niger était de voir comment le Conseil de sécurité peut mieux soutenir la région du Sahel sur des questions telles que le terrorisme et le changement climatique.

    A Niamey, la capitale du Niger, la délégation a rencontré lundi en fin d’après-midi le Président Mohamed Bazoum, après des rencontres avec d’autres hauts responsables gouvernementaux, dont le Premier ministre. La délégation a aussi rencontré des représentants de la force conjointe du G5-Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

    Lors d’un point de presse, le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, l’Ambassadeur du Kenya, Martin Kimani, a indiqué que tous les membres du Conseil ont salué les avancés enregistrées par le Niger.

    « Nous sommes venus au Niger pour y comprendre la situation, savoir ce qu’il se passe au Sahel, comprendre l’expérience du Niger », a dit M. Kimani. « Le Président Bazoum a partagé avec nous l’expérience du Niger, a évoqué sa soif de démocratie, a mentionné tous les succès rencontrés dans le domaine de la démocratie ».

    « Nous avons discuté des défis humanitaires, du développement, liés au changement climatique », a-t-il ajouté. « Tous les membres du Conseil de sécurité ont été très positifs, ont salué les avancées enregistrées par le Niger ».

    Lutte contre le terrorisme
    Selon l’Ambassadeur du Kenya, l’ensemble des membres du Conseil « souhaitent et doivent soutenir le Niger, le G5-Sahel, dans la lutte contre le terrorisme sur la base de la solidarité, car ce n’est qu’ainsi, en luttant ensemble, que nous pourrons venir à bout de ces défis pour l’Afrique et l’ensemble de la communauté internationale ».

    L’Ambassadeur de France, Nicolas de Rivière, a noté pour sa part que « le Conseil de sécurité s’occupe très étroitement, très activement de la situation dans la région ». « Le Conseil de sécurité est en appui à la paix et à la stabilité dans la région. On va continuer à le faire, à essayer de vous aider, d’aider aussi le Mali dans toute la mesure du possible ».

  • L’Algérie préoccupée par la situation au Sahel

    L’Algérie préoccupée par la situation au Sahel. Le président Tebboune a avancé nombre de propositions concrètes pour stimuler le travail des institutions et renforcer les mécanismes mis en place par l’Union africaine dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent

    L’Algérie qui a toujours été à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique a exprimé sa profonde préoccupation face aux proportions extrêmement inquiétantes de la menace terroriste dans plusieurs régions d’Afrique, notamment dans la région sahélo-saharienne, le bassin du lac Tchad, en Afrique centrale et, récemment, en Afrique du Sud, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

    Dans son intervention aux travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), vendredi, à l’initiative de l’Algérie, Lamamra a indiqué que «le choix du thème d’aujourd’hui est d’autant plus important qu’il s’agit de la menace terroriste et de l’extrémisme violent en recrudescence dans notre continent».
    Après avoir félicité la ministre mozambicaine des Affaires étrangères, Veronica Nataniel Macamo Dhlovo, dont le pays assure la présidence mensuelle du CPS, Lamamra a mis en avant la coopération et le soutien total de l’Algérie. Lors de la réunion marquée par la présentation d’une nouvelle vision basée sur une série de propositions visant à renforcer les efforts collectifs des Etats africains et des mécanismes de l’Organisation panafricaine en matière de lutte contre le terrorisme, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que «les pays africains sont, sans doute, les plus exposés à cette menace (terrorisme) qui s’étend pour toucher de nouvelles régions, longtemps considérées comme étant des régions sûres».

    Lutte contre le terrorisme : La stratégie de l’Algérie explicitée

    Dans son intervention aux travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) vendredi à l’initiative de l’Algérie, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane, Lamamra a rappelé l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a présenté une nouvelle vision à travers un ensemble de propositions visant à renforcer les efforts collectifs des pays africains et les mécanismes de l’organisation continentale dans la lutte contre terrorisme.

    Le MAE a indiqué que le président Tebboune a adressé une initiative à Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo et président en exercice de l’UA, dans laquelle il a appelé à une réaction ferme et efficace par nos organisations continentales et l’UA, à une action collective et à la solidarité avec les pays qui souffrent de ce phénomène. Lamamra a mis l’accent sur la nécessité d’«augmenter le niveau de vigilance et l’efficacité de la coopération africaine contre le terrorisme et l’extrémisme violent en tirant pleinement profit de nombreux outils existants consacrés par l’Union africaine pour la paix et la sécurité que nos pays ont mis en place ainsi que les ensembles économiques, les mécanismes régionaux et notre organisation continentale».

    « Vu que la situation ne cesse de s’aggraver, nous croyons que les Etats membres doivent apporter davantage de soutien pour soutenir les capacités pleines des mécanismes existants (à l’instar d’ACSRT, UFL et AFRIPOL) en sus de la prise des mesures nécessaires pour la mise en en œuvre complète des précédentes décisions pour insuffler un nouvel élan à nos efforts collectifs dans ce sens», a ajouté le ministre.

    Pour ce faire, le président Tebboune a avancé nombre de propositions concrètes pour stimuler le travail des institutions et renforcer les mécanismes mis en place par l’Union africaine dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il s’agit de l’élaboration d’un nouveau plan de travail pour prévenir et lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent en remplacement du plan adopté en 2020 et l’activation du Fonds spécial de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique, ainsi que la pleine réactivation du sous-comité du Conseil de paix et de sécurité. Cette rencontre, consacrée au débat de la question de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, a vu la présentation de l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, adoptée à l’unanimité lors de la réunion qui a souligné la nécessité d’accélérer sa concrétisation.

    APS

  • Les intérêts des puissances mondiales divergent en Afrique

    Les intérêts des dirigeants des grandes puissances mondiales divergent au sujet de l’Afrique. Outre les relations économiques, les questions de migration clandestine et de terrorisme sont au premier plan lors de leurs visites sur le continent africain.

    Au cours des 10 dernières années, les dirigeants de l’Allemagne, de la France, de l’Espagne et de l’Italie arrivent en tête du peloton de leaders européens ayant effectué le plus grand nombre de visites en Afrique.

    – Allemagne

    La Chancelière allemande, Angela Merkel, visite le continent chaque année depuis 2017. Elle s’est rendue en Afrique du Sud en 2010, au Kenya, en Angola et au Nigeria en 2011, et au Mali, au Nigeria et en Éthiopie en 2016.

    Merkel a effectué des visites officielles en Égypte et en Côte d’Ivoire en 2017, au Sénégal, au Nigéria, au Ghana et en Algérie en 2018, en Égypte, au Burkina Faso, au Mali et au Niger en 2019, et en Afrique du Sud et en Angola en 2020.

    Les relations économiques ont été au centre des débats lors des visites de la Chancelière allemande en Égypte et en Afrique du Sud, alors que l’accent était mis sur le contrôle de la migration de l’Afrique vers l’Europe lors de ses récentes visites.

    – France

    Les Présidents français effectuent des visites régulières en Afrique en raison du passé colonial. Emmanuel Macron, investi Président de la République française en mai 2017, s’est rendu tour à tour au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Ghana en novembre de la même année.

    En juillet 2018, Macron s’est rendu en Mauritanie et au Nigeria pour assister au Sommet de l’Union africaine. Puis en mars 2019, il a effectué des visites officielles à Djibouti, au Tchad, au Kenya et en Éthiopie.

    Macron s’est de nouveau rendu en Côte d’Ivoire en décembre 2019.

    En mai 2020, le Président français a annulé ses visites en Afrique du Sud et en Angola en raison de la pandémie de Covid-19. Un an plus tard, en mai 2021, il s’est rendu au Rwanda alors que la France était indexée pour son rôle dans le génocide rwandais. Macron était le premier Président français à se rendre dans ce pays après l’ancien Président, Nicolas Sarkozy.

    Macron s’est aussi rendu de nouveau en Afrique du Sud en mai 2021. Au cours de ses visites en Afrique, les déclarations du Président français au sujet du continent et le colonialisme ont parfois suscité la controverse.

    Lors de sa visite en Côte d’Ivoire en 2019 notamment, au cours d’une conférence de presse commune avec son homologue Alassane Ouattara, l’incapacité de Macron de reconnaître le passé colonial de la France a suscité des réactions.

    Nombreux ont estimé que le Président français tentait de banaliser le colonialisme en le qualifiant d’ « erreur » et voulait perpétuer sa domination sur le continent africain par le biais des « pratiques coloniales ».

    Le prédécesseur de Macron, François Hollande a effectué sa première visite officielle au Sénégal en octobre 2012, et sa première visite d’État en Afrique du Sud en octobre 2013.

    Il s’est également rendu en Tunisie en 2013 et au Sénégal, au Nigeria, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Tchad en 2014. Sa visite de quelques heures effectuée au Cameroun a provoqué un tollé.

    François Hollande s’est rendu au Bénin et en Angola en 2015.

    Il a effectué des visites au Bénin, en République centrafricaine et en Angola en 2016, et sa dernière visite au Mali en janvier 2017 pour assister à un sommet.

    Espagne

    Pedro Sanchez, devenu Premier ministre en Espagne en juin 2018, a effectué sa première visite en Afrique au Maroc en novembre 2018.

    Sanchez était également au Mali en 2018, puis en Mauritanie, en Égypte et en Libye en 2020. En 2021, il s’est rendu en Angola et au Sénégal.

    Lors de l’annonce du programme gouvernemental intitulé « Focus Afrique 2023 », Sanchez a annoncé que l’Espagne s’emploiera à renforcer les liens politique, économique et social avec l’Afrique au cours des 10 prochaines années.

    Les visites prévues de Sanchez en Égypte et au Kenya à la fin du mois d’août ont été annulées en raison des événements en Afghanistan.

    Mariano Rajoy, le prédécesseur de Pedro Sanchez, s’était rendu au Maroc en 2010, à Djibouti en 2013, en Guinée équatoriale en 2014, au Mali et au Sénégal en 2015, en Côte d’Ivoire en 2017, en Algérie en 2018.

    L’Espagne a perdu du terrain en Afrique malgré sa présence coloniale qui a duré de nombreuses années dans le passé. Les visites de l’Espagne des premiers ministres en vue de remédier à ce retard n’ont pas connu de succès jusqu’à présent.

    Italie

    L’Italie est l’un des pays européens qui accorde un intérêt particulier à l’Afrique.

    Les premiers ministres italiens ont démontré cet intérêt ces dernières années lors de leurs visites dans des pays d’Afrique subsaharienne et d’Afrique du Nord. Le commerce et les relations bilatérales, ainsi que les questions de migration clandestine et de terrorisme ont été mis en avant lors de ces visites de haut niveau.

    Le Premier ministre italien Mario Draghi, après son entrée en fonction, a effectué son premier voyage à l’étranger en Libye en avril 2021, une visite symboliquement significative.

    Le prédécesseur de Draghi, Giuseppe Conte a également effectué des visites officielles en Éthiopie et en Érythrée en octobre 2018 et au Ghana en novembre 2019.

    Paolo Gentiloni, qui a été Premier ministre avant Conte, s’est rendu dans 4 pays africains en novembre 2017, notamment la Tunisie, l’Angola, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

    Matteo Renzi, Premier ministre entre 2014 et 2016, est le Premier ministre italien ayant effectué le plus de visites en Afrique ces dernières années.

    Renzi a effectué trois voyages en Afrique, couvrant l’Angola, le Congo et le Mozambique en juillet 2014, le Kenya et l’Éthiopie en juillet 2015, et le Nigeria, le Ghana et le Sénégal en février 2016.

    – Le geste concret des dirigeants de l’UE sur l’Afrique est venu d’Ursula von der Leyen

    Le président de la Commission européenne de l’époque, José Manuel Barroso, s’est rendu en Tanzanie en juillet 2012. En février 2014, le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, s’est rendu au Mali.

    La rhétorique africaine de l’Union européenne (UE) a changé sous l’ancien président du Conseil de l’UE, Jean-Claude Juncker. Juncker a déclaré dans son discours sur l’état de l’Union en 2018 que l’Afrique a besoin de partenariats justes, pas d’aide. Le geste concret, cependant, est venu de son successeur, Ursula von der Leyen.

    Ursula von der Leyen a effectué sa première visite à l’étranger en Éthiopie, siège de l’Union africaine, en décembre 2019.

    Le président du Conseil de l’UE, Charles Michel s’est rendu au Congo et en Angola en avril 2021.

    – Royaume-Uni

    Boris Johnson, en tant que Premier ministre du Royaume-Uni, ne s’est pas encore rendu en Afrique. Il a été en Somalie, en Ouganda et au Kenya en 2017 lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères.

    L’ancienne Première ministre britannique, Theresa May s’est rendue en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya dans le cadre de sa tournée africaine en 2018.

    Cette tournée a été considérée comme la « première visite sur le continent africain » de May, qui a occupé ce poste entre 2016 et 2019.

    May a été le premier Premier ministre britannique à se rendre au Kenya depuis Margaret Thatcher en 1988.

    David Cameron, Premier ministre britannique entre 2010 et 2016, a visité 8 pays africains entre 2010 et 2014.

    Au cours de sa tournée africaine prévue en Afrique du Sud, au Nigeria, au Rwanda et au Soudan du Sud en 2011, Cameron est retourné à Londres sans se rendre au Rwanda et au Soudan du Sud en raison de certains événements concernant la politique intérieure britannique à cette époque.

    – États-Unis

    L’ancien et premier Président noir des États-Unis, Barack Obama, a visité sept pays d’Afrique entre 2009 et 2017.

    Obama, qui s’est rendu pour la première fois au Ghana en 2009, était en Égypte la même année, au Sénégal, en Afrique du Sud et en Tanzanie en 2013. En 2013, Obama s’est de nouveau rendu en Afrique du Sud pour les funérailles de l’ancien Président Nelson Mandela.

    En 2015, Obama s’est rendu au Kenya et en Éthiopie.

    Donald Trump, son successeur entré en fonction en 2017, ne s’est pas rendu sur le continent tout au long de son mandat.

    Le nouveau Président, Joe Biden, n’est pas encore arrivé en Afrique.

    – Chine

    Le Président chinois Xi Jinping, qui est à l’avant-garde de la course à l’investissement en Afrique, a effectué neuf visites officielles en Afrique depuis 2012, année de son entrée en fonction.

    En 2013, Xi Jinping s’est rendue en Tanzanie, en Afrique du Sud et en République du Congo, en 2015 au Zimbabwe et en Afrique du Sud, en 2016 en Égypte et en 2018 au Sénégal, au Rwanda et en Afrique du Sud.

    Anadolou, 20/10/2021

  • Mali: Le premier ministre accuse la France d’ »abandon en plein vol »

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    Choguel Kokalla Maïga, premier ministre malien, a accusé samedi la France d’un «abandon en plein vol» avec le retrait de la force Barkhane. Une décision qui, selon lui, a mis son pays «devant le fait accompli», contraignant selon lui son gouvernement à conclure des accords sécuritaires avec d’autres partenaires pour lutter contre le terrorisme.

    «La nouvelle situation (…) nous conduit à explorer les voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaires», a-t-il fait valoir à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

    Le chef du gouvernement a ainsi justifié l’approche de recourir à des partenaires russes, affirmant qu’il s’agit ainsi de «combler le vide que ne manquera pas de créer la fermeture de certaines emprises de Barkhane dans le nord du Mali». Il a notamment déploré le «manque de concertation» et l’annonce «unilatérale» du retrait de Barkhane, sans coordination tripartite avec l’ONU et le gouvernement malien.

    Dans un contexte de menace terroriste accrue, «l’opération française Barkhane annonce subitement son retrait en vue, dit-on, d’une transformation en coalition internationale dont tous les contours ne sont pas encore connus», a-t-il pointé. Et d’ajouter : «en tout cas, pas de mon pays, pas de notre peuple».

    Selon le premier ministre, son pays «regrette que le principe de consultation et de concertation, qui doit être la règle entre partenaires privilégiés, n’ait pas été observé en amont de la décision».

    Il a réclamé qu’au vu de l’évolution à venir, alors que le peuple malien est en droit de vivre en sécurité, la mission de paix Minusma de l’ONU et ses 15.000 Casques bleus aient «une posture plus offensive sur le terrain». Il a enfin assuré qu’il n’y avait «pas de sentiment anti-Minusma au Mali, pas plus qu’un sentiment antifrançais».

    L’annonce par le gouvernement du président Assimi Goïta de signer des accords sécuritaires avec des sociétés d’experts et de conseillers russes a non seulement courroucé Paris mais également ses alliés au sein de la Cédéao, ce qui présage d’une dégradation des relations entre les deux pays, mais aussi d’une probable recrudescence d’actes terroristes dans la région, ce qui ne manquera pas d’inquiéter l’Algérie.

    Répondant aux critiques de journalistes maliens, le Premier ministre du Mali, Choguel K. Maïga n’est pas allé de main morte. «On accuse le Mali de vouloir changer de stratégies, le Président Assimi Goïta a dit simplement à la Cédéao, qu’on ne peut pas être dans une situation où par exemple on apprend qu’il y a une attaque quelque part et on a un hélicoptère qui peut voler pour intervenir, on l’interdit au motif que cette zone est une zone d’entraiment d’autres forces partenaires», a-t-il martelé.

    Le Jeune Indépendant, 26/09/2021

  • Mali: Abou El Walid Al-sahraoui, une création des services français et marocains

    Mali, Sahel, Sahara Occidental, Adnan Abou Walid Al Sahraoui, servioces secrets, terrorisme, Sahel,

    L’imbroglio Abou El Walid Essahraoui et ses accointances contre-nature avec les services français et marocains
    Emmanuel Macron, le président français, vient d’annoncer la mort du dirigeant du groupe terroriste ‘Etat Islamique au Grand-Sahara, Adnane Abou El Walid, en affirmant que c’était là ‘une autre grande victoire de notre lutte contre les groupes terroristes du Sahel.
    Pour rappel, la France avait annoncé il y a quelques semaines avoir abattu plusieurs hauts dirigeants des groupes terroristes activant au Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane, suite à une nouvelle stratégie mise en place par la France et les pays associés dans cette opération et consistant à viser les plus grands responsables de ces groupes pour les décapiter et mettre à mal leur organisation.
    Mais si les noms de certains responsables des groupes terroristes ont été donnés aussitôt menée l’opération de liquidation, pourquoi avoir attendu plus d’un mois pour annoncer la mort d’Adnane Abou El Walid Essahraoui ? Les analystes avancent le fait que la France ait perdu le marché du siècle avec l’Australie qui a préféré les USA et le Royaume Uni alors que des promesses fermes avaient été données, un marché de fourniture de sous-marins français pour un montant dépassant les 56 milliards d’Euros, et Macron espère tempérer la douleur de cette véritable gifle en faisant cette annonce. Mais cela ne tient nullement la route. Le terroriste est connu pour être près des services secrets de nombreux services secrets, notamment français et marocains, et la France l’aurait sacrifié car sa mort serait bénéfique pour les intérêts de l’hexagone.
    Cela nous amène à nous rappeler qu’Abou El Walid est l’un des terroristes les plus recherchés par les services de sécurité algériens car sa participation à l’attentat à la voiture piégée à Tamanrasset, le 3 mars 2012 qui avait fait 23 victimes a été prouvée. Outre cela, c’est lui qui avait annoncé l’exécution du diplomate algérien Tahar Touati qui avait été enlevé de l’ambassade algérienne de Gao au Mali.
    Repéré depuis 2011 au sein de groupes terroristes, Abou El Walid, de son vrai nom El Habib Ould Ali, a fait partie de nombreux groupes qui changeaient de dénomination au gré des évènements et des besoins : ‘Mouvement de l’unicité et du djihad’, ‘El Mourabitoune’ ou encore ‘Daech’.
    Outre cela, El Sahraoui avait reconnu, sous la bannière du ‘Mouvement de l’Unicité et du Djihad en Afrique’, qui avait fait allégeance à El Qaida et qui était connu pour ses accointances aux services secrets marocains, l’enlèvement des trois citoyens européens des camps du Polisario, avant de reconnaitre, dans une autre opération, l’enlèvement de diplomates occidentaux à Gao dans le Nord du Mali pour demander une rançon de plus de 50 millions d’Euros. Après l’enlèvement des diplomates à Gao, les services secrets algériens et européens ont suivi le parcours d’Abou El Walid, ce qui leur a permis de lever le voile sur une partie de sa vie et de ses accointances.
    Grâce aussi aux recherches et aux enquêtes effectuées par les services algériens, il est apparu clair que des pays européens se cachaient derrière le paiement de rançon pour financer le terrorisme au Sahel dans des buts géostratégiques, dont l’encerclement et la menace des pays Nord-Africains qui refusaient de normaliser leurs relations avec l’entité sioniste.
    Adnane Abou El Walid Essahraoui est natif de la ville d’El Ayoun, et est aussi connu sous le nom d’El Idrissi Lahbib. Il a rejoint les campements des réfugiés sahraouis au début des années quatre-vingt-dix. Après avoir obtenu son baccalauréat, il s’inscrivit à l’université Mentouri de Constantine où il obtint une licence en sciences sociales. Parlant trois langues (arabe, français, espagnol), il a été responsable au sein de l’organisation de l’Union de la Jeunesse de Rio de Oro, proche du front Polisario.
    Après son apparition en octobre 2011 au sein du groupe terroriste ‘Mouvement de l’Unicité et du Djihad en Afrique’ et l’enlèvement de 3 citoyens européens des campements du Front Polisario, Abou El Walid Essahraoui n’a plus donné signe de vie, jusqu’au mois de mai 2012, date à laquelle il est réapparu et qu’il a annoncé que le groupe terroriste auquel il appartient à les mêmes idées que l’organisation El Qaida et qu’il avait fait allégeance à son émir Aimen Eddhawahiri.
    En avril 2012, Essahraoui a exigé, au nom du groupe ‘Mouvement de l’Unicité et du Djihad en Afrique’, le paiement d’une rançon de 30 millions d’Euros pour la libération des otages, puis d’une autre rançon d’un montant de 15 millions d’Euros pour la libération des otages enlevés à Gao. D’ailleurs des informations en possession des services de sécurité de différents paient font ressortir que la France est parmi les pays qui ont payé des rançons pour la libération des otages français.
    Pour rappel, en 2020, des otages français, maliens, italiens ont été libérés contre la libération de 207 terroristes et le paiement de rançons allant de 6 à 30 millions d’Euros, dans un marché conclu avec le chef du groupe terroriste conduit par Iyad Agh Ghali. Abou El Walid a, en mai 2015, annoncé son allégeance à Abou Bakr El Baghdadi, le chef de Daech. 
    En juillet 2015, Abou El Wali a été déchu de ses responsabilités à la tête du groupe ‘El Mourabitoune’ qu’il avait intégré quelque temps auparavant, et le remplaça par Mokhtar Belmokhtar, tristement connu en Algérie et ailleurs.
    Pourtant, de nombreux rapports de différents services de sécurité affirment que ce sont les services spéciaux marocains qui seraient derrière la planification et l’exécution de l’enlèvement de 3 coopérants étrangers des campements de réfugiés sahraouis à Tindouf. Selon ces rapports, ce sont 7 agents des services secrets marocains qui se sont rendus à Nouakchout en Mauritanie où ils auraient rencontré des contrebandiers activant au Sahel puis se sont déplacés au Mali pour rencontrer ceux qui devaient exécuter l’enlèvement.
    Ainsi et après que ces vérités aient été mises à jour, il apparait clair que les services marocains ont manipulé Abou El Walid ‘Essahraoui’ et ont accolé l’épithète ‘Essahraoui’ pour relier son nom au Sahara Occidental dans le but premier de faire admettre à la communauté internationale que le front Polisario était en fait un groupe terroriste et, en deuxième lieu, essayer de faire en sorte que les aides internationales lui soient interdites de la part, surtout, des pays occidentaux. 
    Enfin, les mêmes rapports font ressortir aussi que le groupe terroriste qui se fait appeler ‘Mouvement de l’Unicité et du Djihad en Afrique’ est une création des services spéciaux marocains pour porter atteinte à la crédibilité du Front Polisario et le classer comme mouvement terroriste et en donnent pour preuve le fait qu’il ait enlevé des volontaires des organisations d’aide internationales (deux espagnols et une italienne) de la région de Rabouni où se trouve le siège de la présidence sahraouie.
    A moins qu’il s’agisse d’un suicide dans toute son ampleur, la présidence sahraouie n’aurait jamais commis un tel acte au sein même de la région où se situe son siège, ce qui signifie que le commanditaire de cette opération voudrait discréditer le Front Polisario et le gouvernement sahraoui, mais il a été trop niais pour croire qu’il serait cru par les organisations internationales ou par les Etats, qu’ils soient occidentaux ou non.
    Tahar Mansour
    La Patrie News, 19/09/2021