Étiquette : Tindouf

  • L’ambassadeur de l’UE en Algérie à Tindouf

    L’ambassadeur de l’UE en Algérie à Tindouf

    Union Européenne, Ambassadeur Thomas Eckert. Algérie, Sahara Occidental, réfugiés sahraouis, Tindouf,

    L’Ambassadeur de l’Union Européenne à Alger, Thomas Eckert, a récemment visité les camps des réfugiés sahraouis dans la région de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie.

    « Je me suis récemment rendu à Tindouf où j’ai pu échanger avec les réfugiés sahraouis et constater l’engagement substantiel de l’UE en tant que principal donateur, aux côtés de l’Algérie pour améliorer leurs conditions de vie », a-t-il écrit dans un twit publié lundi.

    « Il est important que le travail humanitaire commencé il y a 30 ans se poursuive », a-t-il conclu.

    Son témoignage est accompagnée de plusieurs photos de son séjours parmi les sahraouis exilés depuis 1975, date de l’annexion de l’ancienne colonie espagnole par le Maroc.

    #Union_Européenne #UE #Sahara_Occidental #Algérie #Tindouf #Réfugiés_sahraouis #Maroc

  • Sahara: Note de l’ONU sur la visite de De Mistura à Rabouni

    Sahara: Note de l’ONU sur la visite de De Mistura à Rabouni

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, Staffan de Mistura, Front Polisario, Tindouf, Algérie, Mauritanie,

    Note aux correspondants : sur les voyages de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental

    Suite à sa visite à Rabat en juillet et au voyage qu’il vient de conclure à Tindouf, l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, prévoit d’avoir des entretiens avec d’autres interlocuteurs concernés dans la région.

    Le 5 septembre, il sera à Alger pour rencontrer les autorités algériennes. Il prévoit de se rendre à Nouakchott pour des entretiens avec les autorités mauritaniennes le 10 septembre.

    Au cours de ces engagements régionaux, l’Envoyé personnel continue d’espérer approfondir les consultations avec toutes les parties concernées sur les perspectives de faire avancer de manière constructive le processus politique sur le Sahara occidental. Ce faisant, il entend rester guidé par les clairs précédents établis par ses prédécesseurs.

    United Nations, 04/09/2022

    #Staffan_de_Mistura #ONU #Sahara_Occidental #Maroc #Front_Polisario #Algérie #Mauritanie

  • Propos de Raïssouni contre l’Algérie: Un dérapage impuni

    Propos de Raïssouni contre l’Algérie: Un dérapage impuni

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Mauritanie, Mohammed VI, Tindouf,

    Plus d’une semaine après le grave dérapage du président de l’Union international des Oulémas musulmans (UIOM), les réactions en Algérie ne se sont pas du tout estompées.

    Dans cette cascade de réactions, les propos de ce prédicateur marocain sont assez forts. Il faut dire aussi que Ahmed Raissouni a commis l’irréparable en s’en prenant violemment à l’Algérie en des termes qui ont choqué plus d’un observateur. En effet, dés lors qu’il a ouvertement appelé à l’invasion du territoire algérien pour, selon lui, récupérer des territoires qui revenaient de plein droit au Maroc, ce soit disant savant musulman , a dépassé toutes les lignes rouges .

    L’ensemble de la classe politique et les organisations de la société civile, choqués qu’ils étaient par la teneur de ces propos, ont condamnés avec les termes le plus forts cette position d’un prédicateur qui est plutôt censé prêcher la bonne parole . L’association des Oulémas musulmans algériens(AOMA), qui est membre de l’Organisation que préside Raïssouni, a usé des termes le plus forts pour dénoncer ce prédicateur qui s’est avéré n’être qu’un sbire au service de ses maîtres du Makhzen.

    Les Oulémas algériens ont même décidé de geler ses activités au sein de cette organisation internationale. Dans une déclaration à la télévision algérienne, le président de l’AOMA, Abderezzak Guessoum, a en effet annoncé le gel des activités de l’Association à l’UIOM, jusqu’à ce que « des excuses solennelles et sans équivoque » soient faites par son président, Ahmed Raïssouni, ou sa démission de ce poste. Il a également appelé « tous les Oulémas musulmans à appuyer la décision de l’AOMA et à exiger le départ de Raïssouni. »

    Pour rappel Ahmed Raissouni s’est permis de remettre en cause la Souveraineté de l’Algérie sur plusieurs portions de son territoire. Poussant le bouchon encore plus loin, ce prédicateur n’a pas hésité un seul instant en appelant à la guerre entre les deux pays.

    « Le peuple marocain est prêt à marcher sur Laayoune et Tindouf. Il est prêt à y rester des semaines entières », a-t-il dit notamment déclaré lors d’un entretien avec une chaîne de télévision locale alors qu’il était question de l’affaire du Sahara Occidental. Il a presque imploré le roi Mohamed VI de donner l’ordre aux marocains pour qu’ils entament cette marche en direction du territoire algérien.

    Selon lui, les marocains étaient prêts à se « sacrifier » et à « se mobiliser » pour « marcher par millions sur Laayoune et Tindouf, si le roi le demande. » Il s’en est également pris à un autre pays, la Mauritanie, en remettant là encore sa Souveraineté territoriale. C’est dire combien ses propos sont d’une extrême gravité. Pourtant l’Organisation internationale qu’il préside tarde à prendre les mesures qui s’imposent en pareille circonstance.

    Pour l’heure cette organisation s’est juste contentée d’émettre un communiqué selon lequel les propos tenus par son président n’engagent que sa propre personne. Certes , mais un président , prédicateur de surcroit, qui appelle à la guerre entre les musulmans, est quand même d’une extrême gravité .

    Ce qui mérite, par voie de conséquence, un châtiment exemplaire. Or jusqu’à présent Raïssouni reste impuni alors que l’organisation internationale des Oulémas musulmane, dont la crédibilité est sérieusement écornée, fait dans la fuite en avant.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 23/08/2022

    #Algérie #Maroc #Ahmed_Raïssouni #Sahara_Occidental #Mauritanie

  • Les Algériens vent debout contre le provocateur Raissouni

    Les Algériens vent debout contre le provocateur Raissouni

    Algérie, Maroc, Ahmed Raïssouni, Union internationale des Oulémas musulmans, Tindouf, Sahara Occidental, Mauritanie,

    Le Haut conseil islamique (HCI) a souligné que «cet individu n’a pas tiré d’enseignements suite au camouflet essuyé par son prédécesseur, Allal El Fassi, qui avait parlé de Tindouf en pleine Révolution algérienne».

    Les récentes déclarations du président de l’Union internationale des Oulémas musulmans (UIOM), le Marocain Ahmed Raïssouni, ont mis le monde politique et religieux sens dessus dessous sur l’ensemble des sphères musulmanes. Même si le prédicateur a tenté de se disculper en affirmant que son intention n’était pas de déclarer la guerre au peuple algérien, mais il a néanmoins persisté dans sa dérive en considérant que Tindouf revenait au Maroc et traité les citoyens du Sahara occidental de Marocains emprisonnés par l’Algérie. Cette nouvelle couche de déclarations pour le moins inopportunes, aggrave son cas auprès de toutes les instances politiques et religieuses algériennes. Cette double sortie aux accents ostensiblement provocateurs contredit la mission d’un homme dont l “œuvre doit être celle de donner l”exemple. Mais au lieu de cela, il a fait montre d’une attitude propice à attiser les feux de la Fitna et de susciter, dans la région, des tiraillements aux conséquences graves.

    Aux multiples réactions enregistrées en Algérie, on retiendra celle de la Commission de la fatwa du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs qui a condamné, hier mercredi, les propos provocateurs du Marocain Ahmed Raïssouni, affirmant qu’il a tenté d’allumer les feux de la fitna dans la région, soulignant qu’«il fait ainsi sienne l’idéologie des groupes terroristes extrémistes».

    «Les propos de Raïssouni portent une incitation claire et un appel explicite à attaquer la souveraineté des Etats. Mal lui en a pris d’attiser le discours de haine et d’appeler à allumer les feux de la fitna entre les peuples, les Etats et les gouvernements de la région», a précisé la Commission de la fatwa, ajoutant que Raïssouni «a tenté vainement de revêtir ces élucubrations et ces divagations du sceau du djihad en les reliant à des thèses illusoires et infondées rejetées par la religion, la raison, l’histoire et la réalité, faisant ainsi sienne l’idéologie des groupes terroristes extrémistes».

    «Le véritable djihad est celui dont nos aïeux ont porté l’étendard dans cette terre bénie lorsque, répondant à l’appel de la religion et de la patrie, ils se sont levés contre l’occupation française, sacrifiant leur argent et leurs vies. Et c’est le même djihad mené aujourd’hui par les enfants du peuple palestinien contre l’entité sioniste occupante», ajoutant que «l’auteur de ces propos graves et insensés, qui s’est approprié la doctrine expansionniste du Makhzen, a voulu attenter à la souveraineté de deux états voisins, en l’occurrence l’Algérie et la Mauritanie, faisant fi des règles et des lois internationales et des principes de bon voisinage, ainsi que de la morale islamique dont tout un chacun doit se prévaloir, à fortiori lorsqu’il s’agit d’un individu qui prétend être versé dans les sciences de la Charia islamique», a estimé la commission.

    De son coté, la Ligue Rahmania des zaouïas scientifiques a qualifié les déclarations de Raïssouni de bavure qui «a entaché d’opprobre la crédibilité d’un savant et sa réputation en milieux scientifiques, lui qui assure la présidence d’une instance scientifique internationale de renom». Raïssouni «est allé très loin lorsqu’il a appelé les oulémas et prédicateurs marocains, au djihad et à prendre part à une marche millionnaire sur le territoire algérien (…), un appel clair à attiser les feux de la fitna et à creuser davantage le fossé qui sépare les deux pays en jonchant d’épines la voie menant à l’Édifice maghrébin pour lequel a été créée l’Union du Maghreb arabe», précise la Ligue.

    Le président de L’UIOM «aurait dû centrer ses efforts sur les moyens de faire avorter le processus de normalisation qui ouvre la voie à l’entité sioniste et lui assure une présence dans la région du Maghreb, constituant ainsi une menace pour sa sécurité et un complot dangereux ourdis contre ses peuples, car provoquant des conflits et des tensions aux conséquences désastreuses, sans rappeler que la normalisation est en soi une trahison vis-à-vis d’Al-Aqsa et d’Al-Qods, une atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien et un coup de poignard dans le dos de la Nation arabe et musulmane», a déploré la Ligue dans son communiqué.

    Toujours dans la représentation des autorités religieuses du pays, le Haut conseil islamique (HCI) a souligné que «cet individu n’a pas tiré d’enseignements suite au camouflet essuyé par son prédécesseur, Allal El Fassi, qui avait parlé de Tindouf en pleine Révolution algérienne»

    Pour sa part, le président de l’Association des oulémas musulmans algériens, Abderrazak Guessoum, a dénoncé les propos de Raïssouni, soulignant qu’ils «ne servent nullement l’unité des peuples et ne préservent pas le bon voisinage». Selon le même responsable, «Raïssouni qui a brillé par son mutisme au sujet de la trahison de la cause palestinienne par son roi et des visites successives des dirigeants de l’institution militaire sioniste au Maroc, a appelé au djihad contre l’Algérie», en violation flagrante du principe du djihad en Islam. Les Oulémas musulmans «sont appelés à fustiger l’appel à la guerre entre deux pays musulmans frères, lancé par Raïssouni qui doit démissionner de la présidence de l’UIOM ou en être limogé».

    La classe politique n’est pas en reste dans la condamnation sans réserve des propos du président de l’UIOM. Ainsi, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui a considéré, par le truchement de son président, Abderrazak Makri, que la sortie médiatique de Raïssouni «est une bourde que l’histoire retiendra et que les générations successives ressasseront à jamais».

    Le FLN a qualifié les déclarations de Raïssouni de «propos irresponsables provenant d’un haineux ignare qui se méprend sur les valeurs de l’Islam et usurpe ses fonctions pour inciter à la Fitna et aux hostilités entre musulmans». De son côté, le Mouvement El Bina El Watani a dénoncé les déclarations subversives de Raïssouni, qui «ont choqué les Algériens et d’autres peuples du Maghreb, tels les Mauritaniens et les Sahraouis».

    Le Front El Moustakbal a dénoncé, dans un communiqué, les déclarations du Marocain Raïssouni qui «souffre d’un vide spirituel chronique, notamment lorsqu’il s’agit de la souveraineté et de l’unité territoriale de l’Algérie et de son peuple». Tajamou Amal El Djazaïr (TAJ) a, lui aussi, condamné «les déclarations saugrenues et irresponsables d’Ahmed Raïssouni», appelant l’UIOM à lui demander des comptes et à le condamner pour ce genre de sorties attentatoires à l’image de l’instance.

    Anissa Mesdouf

    Ouest Tribune, 17/08/2022

    #Algérie #Maroc #Ahmed_Raïssouni

  • Algérie: Large indignation suite aux déclarations de Raïssouni

    Algérie: Large indignation suite aux déclarations de Raïssouni

    Algérie, Maroc, Ahmed Raïssouni, Tindouf, Mauritanie,

    Les récentes déclarations du président de l’Union internationale des Oulémas musulmans (UIOM), le Marocain Ahmed Raïssouni, constituent une «bévue grossière» et un «impair aussi condamnable que répréhensible» dont l’auteur s’est arrogé le droit de parler au nom de l’instance internationale qu’il préside et d’en faire une tribune pour distiller son venin contre l’Algérie et la Mauritanie, pays frère.

    Cette sortie au ton provocateur et saugrenu, œuvre d’une personnalité censée donner l’exemple en termes de recours à la jurisprudence et aux valeurs de l’Islam, n’a pas manqué de susciter une vague d’indignation et de mécontentement auprès de partis politiques, d’organisations et de personnalités nationales, mais aussi de citoyens via les réseaux sociaux, qui ont dénoncé une telle attitude à même d’attiser les feux de la Fitna et de susciter, dans la région, des tiraillements aux conséquences graves. Une nouvelle bourde qui dénude la pensée sclérosée de l’élite des sbires du Makhzen. Le dénommé Raïssouni s’est, cependant, surpassé… il vient de dévoiler sa tendance intellectuelle extrémiste violente et sa personnalité aux orientations fanatiques, d’où la question de savoir combien de +Raïssouni+ sont aux commandes dans des instances internationales chargées de servir l’Humanité en diffusant les valeurs de l’Islam prônant la paix, la tolérance et la coexistence.

    Dans un communiqué signé par son chef, Cheikh Mohamed El Mamoun Al Qassimi, la Ligue Rahmania des zaouïas scientifiques a qualifié de «choquantes» les déclarations de Raïssouni, précisant que «cette bavure a entaché d’opprobre la crédibilité d’un savant et sa réputation en milieux scientifiques, lui qui assure la présidence d’une instance scientifique internationale de renom». Raïssouni «est allé très loin lorsqu’il a appelé les oulémas et prédicateurs marocains, au djihad et à prendre part à une marche millionnaire sur le territoire algérien (…), un appel clair à attiser les feux de la fitna et à creuser davantage le fossé qui sépare les deux pays en jonchant d’épines la voie menant à l’Edifice maghrébin pour lequel a été créée l’Union du Maghreb arabe», précise la Ligue.

    Le président de L’UIOM «aurait dû centrer ses efforts sur les moyens de faire avorter le processus de normalisation qui ouvre la voie à l’entité sioniste et lui assure une présence dans la région du Maghreb, constituant ainsi une menace pour sa sécurité et un complot dangereux ourdis contre ses peuples, car provoquant des conflits et des tensions aux conséquences désastreuses, sans rappeler que la normalisation est en soi une trahison vis-à-vis d’Al Aqsa et d’Al Qods, une atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien et un coup de poignard dans le dos de la Nation arabe et musulmane», a déploré la Ligue dans son communiqué. De ce fait, la Ligue a dénoncé les propos dangereux d’Ahmed Raïssouni et les considère comme étant «une incitation à la discorde et aux hostilités entre musulmans», appelant le peuple algérien à «s’unir pour relever les défis et faire face à toutes les éventualités, et mobiliser ses potentialités pour écarter tout danger qui guette les frontières de son pays, ainsi que sa sécurité et sa stabilité».

    De son côté, le Haut conseil islamique (HCI), a dénoncé les propos controversées de Raïssouni, soulignant que «cet individu n’a pas tiré d’enseignements suite au camouflet essuyé par son prédécesseur, Allal El Fassi, qui avait parlé de Tindouf en pleine Révolution algérienne». Pour sa part, le président de l’Association des oulémas musulmans algériens, Abderrazak Guessoum, a dénoncé les propos de Raïssouni, soulignant qu’ils «ne servent nullement l’unité des peuples et ne préservent pas le bon voisinage». Selon le même responsable, Raïssouni qui a brillé par son mutisme au sujet de la trahison de la cause palestinienne par son roi et des visites successives des dirigeants de l’institution militaire sioniste au Maroc, a appelé «au djihad contre l’Algérie», en violation flagrante du principe du djihad en Islam.

    Plusieurs partis politiques ont dénoncé ces déclarations, à l’instar du Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui a considéré, par le truchement de son président, Abderrazak Makri, que la sortie médiatique de Raïssouni «est une bourde que l’histoire retiendra et que les générations successives ressasseront à jamais». «S’il est bien une vérité qui pourrait nous épargner toute considération juridique et historique, et face à laquelle Raïssouni aurait dû s’incliner avec révérence et respect, c’est le sang béni des Algériens qui ont payé un lourd tribut durant les résistances populaires et la Guerre de Libération nationale… ce sont tous les sacrifices consentis par les Algériens sur chaque recoin de leur pays pour arracher leur indépendance et consacrer l’unité territoriale de l’Algérie». Les Oulémas musulmans «sont appelés à fustiger l’appel à la guerre entre deux pays musulmans frères, lancé par Raïssouni qui doit démissionner de la présidence de l’UIOM ou en être limogé». Abondant dans le même sens, le parti du Front de libération nationale (FLN) a qualifié les déclarations de Raïssouni de «propos irresponsables provenant d’un haineux ignare qui se méprend sur les valeurs de l’Islam et usurpe ses fonctions pour inciter à la Fitna et aux hostilités entre musulmans».

    Le FLN a, également, fustigé «cette dérive dangereuse», s’interrogeant sur le «rôle de l’Union internationale des oulémas musulmans». Raïssouni «se permet de porter atteinte à la souveraineté des pays et à la dignité de leurs peuples, en attentant à l’unité et à la souveraineté territoriale de l’Algérie, et en prônant la Fitna», entre les peuples et les luttes fratricides entre Musulmans précise le parti, soulignant que «cet individu n’a plus de place au sein de l’UIOM, qui doit se démarquer de cette position dangereuse». De son côté, le Mouvement El Bina El Watani a dénoncé les déclarations subversives de Raïssouni, qui «ont choqué les Algériens et d’autres peuples du Maghreb, tels les Mauritaniens et les Sahraouis».

    «Les tentatives d’atteinte à la souveraineté et à l’unité territoriale de l’Algérie, que ce soit par le canal officiel ou celui des oulémas, est devenu monnaie courante sur fond d’un mutisme assourdissant du régime du Makhzen, ce qui confirme la nature colonialiste et expansionniste du Maroc qui ne respecte ni les chartes, ni les lois internationales, ni même le bon voisinage», a souligné le parti. «Raïssouni n’est plus habilité à présider cette Union qui sert des agendas politiques reflétés par des positions négatives affichées à répétition, des positions que nous avons toujours condamnées et qui pourront désormais entacher la réputation de cette instance scientifique», a renchéri le même parti.

    Le Front El Moustakbal a dénoncé, dans un communiqué, les déclarations du Marocain Raïssouni qui «souffre d’un vide spirituel chronique, notamment lorsqu’il s’agit de la souveraineté et de l’unité territoriale de l’Algérie et de son peuple». Il a qualifié cette sortie «de position haineuse qui véhicule un appel manifeste au terrorisme sous le couvert de la religion». Tajamou Amal El Djazaïr (TAJ) a, lui aussi, condamné «les déclarations saugrenues et irresponsables d’Ahmed Raïssouni», appelant l’UIOM à lui demander des comptes et à le condamner pour ce genre de sorties attentatoires à l’image de l’instance. Le parti a appelé à «revoir les lois de toutes les instances musulmanes et arabes communes et faire montre de fermeté face à toute exploitation pour servir les intérêts de leurs membres quelque en soient leur responsabilité».

    T. Benslimane

    L’Echo d’Algérie, 18/08/2022

    #Maroc #Algérie #Mauritanie

  • La Mauritanie condamne les déclarations de Raïssouni

    La Mauritanie condamne les déclarations de Raïssouni

    Mauritanie, Maroc, Ahmed Raïssouni, Sahara Occidental, Algérie, Tindouf,

    Nouakchott condamne les propos d’un religieux qui a déclaré que la Mauritanie était une « erreur »
    Nouakchott, 18 août (EFE).- Le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Malainine uld Eyih, a condamné les propos du clergé marocain Ahmed Raisuni, président de l’Union internationale des savants musulmans, qui, dans une récente interview, a défini l’existence de la Mauritanie comme  » une erreur » et a parlé de marcher sur Tindouf (en Algérie) pour résoudre le conflit du Sahara occidental, qui a déclenché une grande polémique au Maghreb.

    « Ce sont des propos condamnables qui ne reposent sur aucune notion d’histoire et n’ont aucune crédibilité », a dénoncé Eyih lors d’une conférence de presse hier soir.

    Le ministre mauritanien – qui préside également le parti au pouvoir dans le pays – a ajouté que les déclarations de Raisuni sont contraires au droit international et au comportement « de ceux qui devraient répandre le calme et le respect de l’autre au lieu de se livrer à la provocation ».

    Il s’agit de la première réaction officielle aux propos du religieux en Mauritanie après une série de réactions de condamnation sur les réseaux sociaux et par la classe politique, parlementaires et religieux du pays maghrébin, qui ont exigé que l’ecclésiastique marocain s’excuse.

    Dans une interview publiée le 2 août par un média marocain local, Raisuni a déclaré que le Maroc avait hérité du conflit du Sahara occidental de l’ère coloniale, notant que le pays devrait « retrouver ses frontières historiques avant l’occupation européenne », faisant référence aux Français et aux Espagnols. Protectorat (1912-).

    L’ecclésiastique marocain, qui a critiqué la normalisation des relations avec Israël en échange de la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole, a déclaré que les Marocains « sont prêts à marcher sur Tindouf si le roi lance cet appel ».

    Raisuni dans ses déclarations était favorable au « Grand Maghreb ou Grand Maroc », un concept développé par Allal el Fassi (1910-1974), leader du nationalisme marocain et fondateur du parti historique de l’Istiqlal, qui revendiquait les frontières historiques du Maroc avant les protectorats français et espagnol qui comprennent le territoire sahraoui, l’ensemble du territoire mauritanien, certaines parties de l’ouest algérien et les villes espagnoles de Ceuta et Melilla.

    Les propos de Raisuni ont également fait grand bruit en Algérie, pays qui a rompu les relations diplomatiques et fermé l’espace aérien avec le Maroc depuis août 2021, et de nombreux médias, hommes politiques, religieux et parlementaires ont dénoncé ses propos.

    La polémique a conduit la même organisation présidée par Raisuni, fondée en 2004 et basée au Qatar, à préciser hier que les propos du religieux se limitaient au « champ d’une opinion personnelle » qui n’implique pas l’organisation.

    Raisuni lui-même a publié hier sur son site internet une mise au point dans laquelle il indique que la Mauritanie est un pays internationalement reconnu et justifie ses propos par son ambition de réaliser l’unité entre les peuples maghrébins. EFE

    Swissinfo, 18/08/2022

  • Maroc-Algérie: Quand le Makhzen lâche ses sbires

    Maroc-Algérie: Quand le Makhzen lâche ses sbires

    Maroc, Algérie, Ahmed Raïssouni, Tindouf, Mauritanie, Sahara Occidental,

    Les attaques contre l’Algérie des sbires du Makhzen se répètent. Ils vont même crescendo dans l’agressivité. Rien n’arrêtera apparemment ces attaques qui attestent d’une rare animosité à l’égard de l’Algérie.

    C’est carrément de la haine que déversent les sbires du roi contre un pays voisin. Cette fois-ci, cependant, on est encore allé trop loin de par la teneur dès les propos d’abord et du personnage qui en est l’auteur ensuite. En effet c’est un célèbre prédicateur marocain, qui préside de surcroît l’Union des oulémas musulmans, qui est monté au créneau pour remettre en cause la souveraineté territoriale de l’Algérie. Poussant le bouchon encore plus loin, ce prédicateur, qui porte le nom d’Ahmed Raissouni, n’a pas hésité un seul instant en appelant à la guerre entre les deux pays.

    « Le peuple marocain est prêt à marcher sur Laayoune et Tindouf. Il est prêt à y rester des semaines entières », a-t-il dit notamment déclaré lors d’un entretien avec une chaîne de télévision locale alors qu’il était question de l’affaire du Sahara Occidental. Il a presque imploré le roi Mohamed VI de donner l’ordre aux marocains pour qu’ils entament cette marche en direction du territoire algérien.

    Selon lui, les marocains étaient prêts à se « sacrifier » et à « se mobiliser » pour « marcher par millions sur Laayoune et Tindouf, si le roi le demande.» Dans la foulée, il s’en est également pris à un autre pays souverain, la Mauritanie en l’occurrence. « Le Maroc doit redevenir comme avant la colonisation européenne » en ajoutant que la question du Sahara est une « fabrication de la colonisation, tout comme la Mauritanie. »

    Quelle mouche a piqué ce prédicateur qui se revendique comme un disciple de Allal El Fassi un ancien homme politique marocain qui rêvait de ce qu’il appelait le « Grand Maroc », dont les frontières s’étendent jusqu’au Sénégal et comprennent aussi de larges proportions du territoire algérien, à l’exemple de Tindouf et Bechar, voire même au-delà. Face à cette violente diatribe, l’Union internationale des Oulémas est vite sortie du silence pour dire que ces propos n’engagent que la personne de Raissouni et non l’organisation.

    Ces graves propos ont été unanimement condamnés en Algérie. La classe politique et les organisations de la société civile ont dénoncé ce grave dérapage. Les partis du MSP et du mouvement El Bina, qui ont les mêmes affinités idéologiques comme Raissouni puisque proches de la Confrérie des frères musulmans, n’ont pas tardé à réagir. Le président du MSP, Abderazak Makri, a demandé à l’Union des Oulémas de démettre Raissouni non sans rappeler à ce dernier son appartenance au parti marocain du PJD qui était à la tête du gouvernement et qui a signé l’accord de normalisation des relations avec Israël.

    En tout cas cette nouvelle attaque contre l’Algérie atteste, s’il en était encore besoin, de la poursuite de la dérive du Makhzen qui favorise la propagation de l’animosité et la haine à l’égard de l’Algérie . Cette féroce campagne est monté de plusieurs crans depuis la normalisation des relations avec Israël. C’est dire que les provocations du Maroc et ses sbires s’inscrivent dans une stratégie claire nette et précise.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 17/08/2022

    #Algérie #Maroc #Ahmed_Raïssouni #Mauritanie #Sahara_Occidental #Tindouf

  • Maroc: Le fantasme désertique d’un prédicateur du Makhzen

    Maroc: Le fantasme désertique d’un prédicateur du Makhzen

    Maroc, Algérie, Ahmed Raïssouni, Tindouf, Mauritanie, Sahara Occidental,

    Le président de l’Union internationale des oulémas musulmans, le marocain Ahmed Raïssouni se trahit et rend public son fantasme expansionniste.

    Le Mekhzen n’hésite plus à utiliser tous les moyens et les chemins pour exprimer sa haine contre l’Algérie et s’en va jusqu’à instruire un de ses valets de la religion à l’effet d’ouvrir les hostilités sous la forme d’un véritable prêche armé.

    Après les dérapages diplomatiques, politiques, sportifs et culturels, maintenant c’est au tour des responsables religieux, de faire leur devoir…

    le président de l’Union internationale des savants musulmans Ahmed Raissouni a déclaré dans une interview exclusive à l’une des chaînes de télévision : « Si le roi du Maroc appelle au djihad, nous sommes prêts à partir pour marcher par millions sur le Sahara jusqu’à ….Tindouf. Nous y séjournerons… ».

    Le prédicateur du makhzen n’y pas par l’insinuation. Il convoque à sa manière l’histoire et fait ses propres histoires sans se soucier du poids de sa sortie qui équivaut à une déclaration de guerre en bonne et dûe forme .

    Ahmed Raissouni ,ne s’arrêtera pas à ces frontières voire ces limites de fantasmes destinées à séduire sa majesté le roi. Il s’est attaqué également à la Mauritanie dont il qualifie l’existence d’erreur.

    «Le Maroc doit redevenir comme avant la colonisation européenne. la Mauritanie ne est en partie marocaine!!

    Enfin pour Ahmed Raissouni, la question du Sahara est une « fabrication de la colonisation, tout comme la Mauritanie ».

    En Algérie, les réactions n’ont pas tardé. Le FLN, tout comme le MSP et l’Association des Ulémas algériens, ont dénoncé hier cette sortie belliqueuse du marocain et ces déclarations malsaines, d’autant plus que ses déclarations ont suscité une guerre ouverte dans la région.

    Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a fait part de sa surprise face aux déclarations du prédicateur marocain .

    Mokri s’est dit étonné de la sortie médiatique de président de l’Union internationale des savants musulmans.

    «Cette chute dangereuse et vibrante du président de (UISM), organisation dans laquelle il est censé recourir aux équilibres juridiques et aux valeurs islamiques, et non à appeler à la Fitna et aux combats entre musulmans», selon ce qu’il a appelé «le jihad avec l’argent et de l’âme».

    Mokri fait porter toute la responsabilité au prédicateur du Mekhzen.

    «Ahmed Raissouni doit prendre toute la responsabilité de ses déclarations qui sont survenues dans des circonstances internationales et régionales tendues qui ne supportent pas de tels événements qui attisent les feux.. ».

    «Au lieu d’appeler au Jihad, il aurait mieux valu pour lui d’appeler au jihad avec l’argent et l’âme pour la libération de Ceuta et Melilla du Maroc», a souligné Mokri.

    Pour sa part, Le professeur Nour el Sabah Aknouche, du Département des sciences politiques de l’Université d’Alger : « Ses semblables doivent faire leurs ablutions avant de parler de Tindouf », et d’ajouter : « Ces déclarations expriment un état d’inconscience stratégique subi par le Makhzen, qui a perdu la tête, perdu la boussole et a perdu ses mœurs. »

    Le rôle régional de l’Algérie est militaire, économique et diplomatique, ajoutant :

    « Ses semblables doivent faire leurs ablutions avant de parler de Tindouf et du délire du désert oriental, dont la géographie a été dessinée par les martyrs de la révolution et dont l’histoire a été écrite par les héros de novembre et préservée par l’armée d’une nation qui cherche à se sacrifier pour elle et pour une Algérie forte debout contre tout imbécile dont la place est à l’hôpital, pas en politique».

    En Mauritanie et pour le secrétaire général du Forum des savants mauritaniens et africains, le Dr Cheikh Ould El-Zein Ould El-Imam, ce dernier a confirmé que Raissouni avait commis une erreur en retirant l’indépendance de la Mauritanie et en exigeant son annexion au Royaume du Maroc.

    Le Dr Weld El-Imam a souligné : « Et d’après ce que nous voyons, il a commis une erreur, il a ouvert des blessures profondes dans les relations du Maroc avec notre pays.

    Par ailleurs, l’Union mondiale des oulémas musulmans a pris timidement ses distances avec Ahmed Raissouni, en affirmant que les propos qu’il a tenus sur le Sahara occidental ne représentaient pas l’avis de l’organisation.

    Dans un communiqué, l’Union mondiale des oulémas musulmans a toutefois estimé qu’Ahmed Raissouni était libre de dire ce qu’il veut, sans condamner son appel à marcher sur Laâyoune et Tindouf.

    Suite à ces déclarations alarmantes d’un ancien intégriste on ne peut que confirmer que ce n’est plus une guerre froide entre l’Algérie et le Mekhzen .

    Le prédicateur au final , vient de donner la véritable couleur du discours du roi dans lequel , le souverain du Maroc tentait de vendre un contenu pacifique et fraternel, en direction de l’Algérie.

    Ahmed Raissouni est loin d’être libre pour se permettre un tel dérapage. Il exécute des ordres en sujet discipliné…

    Nadi. K

    ABNews, 16/08/2022

    #Maroc #Algérie #Mauritanie #Sahara_Occidental

  • L’expansionnisme marocain à connotation religieuse

    L’expansionnisme marocain à connotation religieuse

    Maroc, Algérie, Mauritanie, Sahara Occidental, Tindouf, frontières algéro-marocaines,

    Le samedi 30 juillet 2022, Mohamed VI appelait ses sujets propagandistes à l’occasion de la célébration de la célébration de la fête du Trône à ne plus s’attaquer au Peuple Algérien, le qualifiant de Peuple frère.

    Cette fausse « main tendue » visait à induire les Algériens en erreur, vis à vis des décisions prises par les hautes autorités Algériennes. Cette même fausse « main tendue » avait été exprimée par le roitelet, suivie quelques jours plus tard par des déclarations d’hostilité manifeste du représentant du Maroc à l’ONU, Omar Hilale qui se donna le droit de soutenir l’organisation terroriste du MAK, qui sera d’ailleurs le pyromane et l’auteur des feux de forêts ayant ravagé plusieurs wilayas du pays et l’assassinat ignoble de Djamel Bensmail le 11 octobre 2021,dont l’ordre d’élimination a été donné à partir du Maroc.

    Cette année, c’est le même scénario qui se produit, une fausse « main tendue » du roitelet, suivie deux semaines plus tard par les déclarations à connotation religieuse du président de l’Union des Oulémas musulmans, Ahmed Raissouni. Osera-t-il désobéir à son commandeur? Certainement pas. Le supplétif religieux revient à un ancien dossier expansionniste, illustrant bien l’agonie du régime néoféodal et moyenâgeux. Il est clair, que le Makhzen veut exporter sa grave crise socioéconomique et politique, ainsi que la guerre fratricide de succession de Mohamed VI à l’intérieur du Palais royal, vers l’étranger, et il n’y a pas mieux qu’un débile religieux converti en soldat du Commandeur pour appeler à une nouvelle marche pour « récupérer » la Mauritanie, le Sahara Occidental et Tindouf, l’Algérienne. Il est évident que le Makhzen veut détourner l’opinion publique marocaine, en provoquant ses voisins maghrébins à savoir la Mauritanie et l’Algérie, dont les frontières sont bien reconnues et certifiées par l’ONU, qui reconnaît par voie de conséquence les frontières héritées de l’indépendance. Pour ce qui est des frontières algéro-marocaines, les deux pays avait signé les accords de Skhirat sur le bornage des frontières entre les deux pays, ratifiés par la partie algérienne, à l’opposé de la partie marocaine qui demeure otage de sa politique expansionniste, confirmée par la guerre des sables en 1963 et l’agression marocaine contre le Sud Algérien, une année après l’indépendance de l’Algérie, chèrement acquis .

    De Benkirane à Raissouni

    L’année dernière, l’ancien chef du gouvernement marocain et président du parti islamiste du PJD, s’était attaqué à l’Algérie, en revendiquant Tindouf et Bechar, pour occulter l’allégeance de son parti politique au diktat sioniste, sachant que le signataire de l’accord de normalisation avec l’entité sioniste en décembre 2020,n’est autre que Saadeddine El Othmani, qui affirmait quatre mois auparavant que son parti ne trahira jamais la cause palestinienne.

    Ahmed Raissouni lui emboîte le pas, et tente de prendre en otage l’Union internationale des Oulemas Musulmans, à l’instar de son commandeur qui réduira à néant le Comité d’Al Qods qu’il préside et qui reste muette face à l’agression sioniste des Lieux Saints de l’Islam à Al Qods et au génocide des palestiniens, enfants , vieillards et femmes dans la bande de Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés.

    L’Union Internationale des Oulémas Musulmans se démarque de Raissouni

    Dans un communiqué qui vient d’être diffusé, l’Union Internationale des Oulémas Musulmans se démarque de l’attitude et des propos tenus par Ahmed Raissouni, et fera savoir, que les propos exprimés n’engagent que son auteur. Ce dernier est accusé même de soutenir le terrorisme international à l’origine des drames en Libye, Syrie et Yémen. Voir: https://www.facebook.com/watch/?extid=WA-UNK-UNK-UNK-AN_GK0T-GK1C-GK2C&v=5691824347508641

    Le Maroc sous tutorat sioniste

    Le prédicateur marocain qui appelle à une nouvelle marche d’occupation des territoires sahraouis, mauritaniens et une partie du territoire algérien, est-t-il au courant que son Commandeur, vient d’autoriser les sionistes à acquérir des terres au Maroc, conformément à la stratégie du régime d’Apartheid de se procurer une terre de rechange, si les sionistes seront chassés des territoires palestiniens occupés. Raissouni devrait se réveiller de son extase de sujet larbin de sa majesté, pour constater de visu l’implantation de colonies sionistes sur la terre du président du Comité d’Al Qods. Et pour en savoir plus, il devra faire une virée de Tafilalt, relevant d’Errachidia.

    L’entité sioniste et le Maroc et la stratégie expansionniste

    L’entité sioniste et le Maroc se partagent un point fondamental en commun, à savoir que les deux entités ne disposent pas de constitutions, délimitant leurs frontières géographiques, à l’opposé de tous les pays du monde dont leurs ressortissant connaissent bien les frontières respectives de leurs Etats. L’entité sioniste ambitionne de bâtir le Grand Israel, en colonisant le Liban, la Syrie, la Jordanie, l’Irak et même l’Egypte, alors que son allié marocain rêve du Sahara Occidental, la Mauritanie, le Mali, le Sénégal et une partie de l’Algérie.

    Mehdi Messaoudi

    Algérie54, 16/08/2022

    #Maroc #Algérie #Raïssouni #Sahara_Occidental

  • Gara Djebilet: Lancement de la première phase du projet approuvée

    Gara Djebilet: Lancement de la première phase du projet approuvée

    Gara Djebilet: Lancement de la première phase du projet approuvée – Algérie, Tindouf, mine de fer,

    Le Conseil des ministres présidé, dimanche, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a approuvé le lancement de la première phase du projet d’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, indique un communiqué du Conseil.

    “Le Conseil des ministres a approuvé le lancement de la première phase du projet qui représente une source importante de revenus pour le pays et revêt une importance vitale dans l’accélération de la cadence de développement au double plan local et national”, lit-on dans le communiqué.

    Le président de la République a ordonné de mettre en œuvre ce projet “stratégique” suivant une approche “intégrée assurant la complémentarité” avec les différents projets industriels et les infrastructures y afférents, et ce, dans le cadre d’un agenda défini, souligne le communiqué.

    Il a insisté sur l’importance stratégique du projet en ce qui concerne les opérations de production, d’exportation et de réduction de la dépendance à l’importation des matières premières, affirmant “la contribution du projet dans la création de nouveaux postes d’emploi et la création d’une dynamique économique”.

    Pour accompagner le projet, le Président Tebboune a ordonné de moderniser le réseau de transport routier conformément à des normes spécifiques et accélérer le lancement de la réalisation de la ligne ferroviaire reliant les wilayas de Tindouf et Bechar, ajoute la même source.

    Le Jeune Indépendant, 09 mai 2022

    #Algérie #Gara_Djebilet #Tindouf #Mine_de_fer