Étiquette : Tindouf

  • Investissements algériens en Mauritanie

    Investissements algériens en Mauritanie – route, Tindouf, Bir Moghrein, pêche, chalutiers, SACOMAS,

    Des sources médiatiques mauritaniennes font état de la validation par les autorités algériennes du tracé de la future route qui reliera les deux pays. Cet axe stratégique partira de Tindouf vers la ville de Bir Moghrein et suivra donc l’ancienne route commerciale construite du temps de la colonisation française.

    L’Algérie, qui a décidé de financer les 100 premiers kilomètres, prévoit de construire deux stations-services, ainsi qu’un relais doté d’un grand hôtel dans la ville de Bir Moghrein. Selon ces sources, les travaux devraient débuter au courant du mois de juin prochain.

    Le Soir d’Algérie, 26/04/2022

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    Tizi-Ouzou : deux embarcations de pêche exportées vers la Mauritanie (Vidéo)

    L’entreprise SAKOMAS, spécialisée dans la construction navale, a procédé hier à l’exportation de deux chalutiers vers la Mauritanie. L’opération a été lancé hier à partir du port d’Alger : « La livraison des deux embarcations de pêche d’une longueur de 14 mètres était prévue pour mars 2020, mais a été reportée pour cause de la situation sanitaire marquée par la pandémie du Coronavirus. 

    Le client mauritanien, qui a séjourné depuis quelques jours dans la ville d’Azeffoun, où est basé notre chantier naval, a effectué, durant cette période, plusieurs tests qui se sont avérées concluant sur les deux embarcations », a déclaré M. Nour El Islam Benaoudia, P/DG de SAKAMOS. 

    Depuis le lancement de son chantier naval d’Azeffoun en 2015, SAKOMAS a construit pas moins d’une dizaine de bateaux de pêche de 12 à 19 mètres, au profit de clients de différents ports du pays.

    L’Algérie aujourd’hui, 29/04/2022

    #Algérie #Mauritanie #BirMoghreib #pêche



  • Rumeurs contre l’Algérie: les actes désespérés du Makhzen

    Rumeurs contre l’Algérie: les actes désespérés du Makhzen

    Rumeurs contre l’Algérie: les actes désespérés du Makhzen – Maroc, Sahara Occidental, réfugiés sahraouis, Tindouf, huile de table, semoule,

    Encore une fois, le Makhzen fait appel à ses ‘’prestataires de services’’ et ses sponsors pour tenter désespérément de nuire à l’image de l’Algérie et semer le doute et la zizanie au sein des citoyens en exploitant les réseaux sociaux de l’Internet pour distiller son venin. A l’exemple de ces allégations selon lesquelles, d’importantes quantités de produits de large consommation, notamment l’huile de table et la semoule destinées initialement au marché algérien seraient détournés par les pouvoirs publics algériens vers les camps de réfugiés sahraouis, sis à Tindouf.

    Allant plus loin, ils accusent des responsables du Polisario de procéder à la revente, en Mauritanie et dans d’autres marchés africains, de ces denrées alimentaires à des prix exorbitants. De la pure fiction d’un régime en mal d’idées mais la pilule risque de ne pas passer car les algériens sont tout sauf dupes. Ils savent pertinemment que le timing de ces aversions n’est pas fortuit, bien au contraire car il coïncide tout simplement avec une période marquée par une pénurie (une de plus malheureusement) de l’huile de table, introuvable ces jours-ci, du moins à Alger.

    Ce qui aurait pu conforter le Makhzen dans sa thèse de détournement de ce produit de large consommation et donner plus de crédit à ces mensonges qui visent également de porter un coup à la crédibilité et à la légitimité du Polisario, seul, représentant du peuple sahraoui dans sa lutte contre l’occupant marocain. Mais il semblerait que les plans du Palais vont encore une fois être voués à l’échec, comme les précédents d’ailleurs. Car, faut-il le rappeler, le Maroc ne se gêne pas de lancer de temps à autre et prenant le soin de bien choisir le timing, de graves accusations contre l’Algérie. On citera, à ce sujet, les propos hostiles tenus par le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU devant la 76e session du débat général de la quatrième Commission de l’ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, et dans lesquels il a imputé à notre pays la responsabilité dans la création et le maintien du « différent régional » au Sahara occidental.

    Ou encore les déclarations faites à Genève (Suisse) par la délégation marocaine qui avait pointé du doigt l’attitude de l’Algérie pour avoir, selon le Makhzen, fermer les yeux sur un pseudo embrigadement et enrôlement des enfants réfugiés par le Front Polisario. C’est dire qu’en termes de limites, le régime marocain n’en connait pas lorsqu’il s’agit de porter atteinte à l’image et à la réputation de l’Algérie. En vain fort heureusement parce que le Makhzen trouvera toujours l’Etat algérien à l’affût…

    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Tindouf #RéfugiésSahraouis #Huile_de_table #Semoule

    https://fildalgerie.dz/rumeurs-contre-lalgerie-les-actes-desesperes-du-makhzen/

  • Algérie-Maroc : la rupture est consommée

    Algérie-Maroc : la rupture est consommée

    Algérie-Maroc : la rupture est consommée – Grand Maroc, Sahara Occidental, Mauritanie, Front Polisario, Tindouf, Béchar, Ghar Djebilet, Israël

    Les tensions entre les deux grands États du Maghreb, qui se sont nettement envenimées ces dernières semaines, si bien que certains observateurs redoutent que le conflit actuel dégénère en guerre ouverte, ne datent pas d’hier.

    En réalité, elles remontent à la fin de la guerre d’indépendance algérienne. La question des frontières dessinées par le colonisateur, qui avantagent l’Algérie au détriment des autres pays de la région, suscite un profond différend entre Rabat et Alger, qui connaîtra de multiples rebondissements, sous des formes diverses et avec un abcès de fixation récurrent au Sahara occidental. Un retour historique s’impose pour comprendre les données de la dégradation à laquelle on assiste en ce moment.

    Un conflit ancien
    Lorsque le Maroc devient protectorat français en 1912, l’administration française délimite les deux territoires algérien et marocain. Mais le tracé est très peu précis et varie d’une carte à l’autre.

    Pour la France, il ne s’agit pas à proprement parler de frontières, la zone qui va de Colomb-Béchar à Tindouf et correspond à l’Ouest algérien étant inhabitée.

    Le regard sur ce territoire allait fondamentalement changer à partir de 1952, date à laquelle la France y découvre un gisement de pétrole et des minerais (fer et manganèse). Ces terres sont alors intégrées à l’Algérie. Pour la France, il s’agit de les inclure dans son territoire sur le long terme, l’Algérie étant française alors que le Maroc n’est qu’un protectorat appelé à s’affranchir de la tutelle de Paris.

    Mais dès son indépendance, en 1956, le Maroc revendique ce territoire, affirmant qu’il fait partie du Maroc historique.

    La France répond à cette demande en proposant à Rabat un marché : cette bande Ouest de l’Algérie pourrait être restituée au Maroc en contrepartie de la mise en place d’une « Organisation commune des régions sahariennes » (OCRS), qui serait chargée d’exploiter les gisements miniers du Sahara algérien, au bénéfice commun du Maroc et de la France.

    L’offre de Paris est assortie d’une demande : celle de ne pas abriter d’insurgés algériens. Rabat rejette cette proposition, préférant discuter directement avec les Algériens.

    En juillet 1961, Hassan II, qui vient d’accéder au trône, reçoit à Rabat Farhat Abbès, le président du Gouvernement provisoire de la République algérienne. Une convention est signée au terme de la rencontre, et une commission algéro-marocaine est créée pour régler cette question du Sahara algérien « dans un esprit de fraternité et d’unité maghrébines ».

    Selon l’accord, une fois l’indépendance de l’Algérie acquise, le statut de la zone serait renégocié. Mais à l’indépendance de l’Algérie, et avant même que l’accord de Rabat ait pu être ratifié, une coalition menée par Ahmed Ben Bella et soutenue par l’Armée de libération nationale (ALN) évince Farhat Abbas du gouvernement. La nouvelle équipe au pouvoir à Alger refuse de rétrocéder au Maroc un territoire « libéré avec le sang de tant de martyrs ».

    Hassan II se sent trahi par la nouvelle classe politique algérienne, et l’Istiqlal, le parti marocain qui porte la question nationale et en devient le phare, se dit indigné par l’« ingratitude » des Algériens. Le Maroc historique auquel se réfèrent les acteurs politiques marocains allait être matérialisé par une carte du « Grand Maroc » que l’Istiqlal fait dessiner et publier dans son hebdomadaire Al-Alam en mars 1963.

    Selon cette carte, les frontières du pays se définissent en fonction des allégeances qui ont été faites aux sultans du Maroc à travers les âges. Le Grand Maroc comprendrait un bon tiers du Sahara algérien, le Sahara occidental colonisé par l’Espagne (1884-1976), la Mauritanie et une partie du Mali.

    Entre « territoire acquis par le sang des martyrs » et « droit historique », deux conceptions du droit et de l’histoire allaient donc s’affronter, donnant lieu, en septembre 1963, au déclenchement d’un conflit armé : la Guerre des sables.

    Ayant pour théâtre la région de Tindouf, ce conflit oppose le Maroc à une Algérie fraîchement indépendante et aidée par l’Égypte et Cuba. Les combats, dont le bilan humain est encore controversé, cessent en février 1964, quand l’Organisation de l’unité africaine (OUA – l’ancêtre de l’Union africaine) obtient un cessez-le-feu qui laisse la frontière inchangée : la zone contestée demeure algérienne.

    Mais le contentieux entre les deux États allait se prolonger, se nourrissant de l’irrédentisme marocain autour de la question du « Grand Maroc » et du refus de l’Algérie indépendante de reconsidérer les frontières héritées de l’ère coloniale. Un différend dont l’intensité ne peut se comprendre qu’à l’aune de la sourde rivalité pour le leadership régional qui oppose les deux pays.

    Le conflit du Sahara occidental : abcès de fixation des tensions entre les deux pays
    À partir de 1975, l’appui apporté par l’Algérie au Front Polisario, ce mouvement indépendantiste mis en place en 1973 et qui revendique le Sahara occidental au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, viendra nourrir la tension désormais permanente entre Alger et Rabat. En effet, le Maroc revendique cette ancienne colonie espagnole et s’engage donc dans une lutte durable contre le Front Polisario. Pour l’Algérie, qui s’abrite derrière le droit des peuples à l’autodétermination, un conflit de basse intensité a l’avantage d’affaiblir le Maroc. Les deux pays allaient donc s’affronter par Front Polisario interposé.

    Deux conflits s’additionnent et se superposent : l’opposition territoriale entre l’Algérie et le Maroc, d’une part, et le conflit de décolonisation entre Sahraouis et Marocains, qui n’aurait pu se prolonger pendant près d’un demi-siècle si le contentieux algéro-marocain n’avait pas lourdement pesé sur son déroulement.

    En accueillant les réfugiés sahraouis à Tindouf, symboliquement, après l’installation du Maroc sur ce territoire, en mettant sa diplomatie au profit du Front Polisario et en l’armant, l’Algérie donnait un autre aspect à ce dernier conflit de décolonisation d’Afrique.

    L’imbrication des deux conflits, entre Algérie et Maroc d’abord, entre Sahraouis et Marocains ensuite, pèse lourdement sur l’attitude des acteurs. Chacun des deux camps souhaite une victoire totale sur l’adversaire, au point que toute négociation devient impossible. L’impuissance des Nations unies, en charge du règlement de ce conflit saharien depuis 1991 est sans doute à lire à travers ce prisme.

    L’implication de l’Algérie dans le dossier saharien provoque une rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc entre 1976 et 1988. Pour autant, la reprise des relations ne contribue pas à dissiper la conflictualité.

    En 1994, Driss Basri, ministre marocain de l’Intérieur, a laissé entendre que les services secrets algériens pouvaient avoir commandité l’attentat terroriste qui s’est produit dans un hôtel de Marrakech, faisant deux victimes espagnoles. Il instaure des visas et organise une campagne d’expulsion d’Algériens résidant au Maroc sans carte de séjour. La riposte d’Alger est immédiate : la fermeture de la frontière terrestre.

    Abdelaziz Bouteflika, président de l’Algérie à partir de 1999, a tenté de rompre cette spirale de tensions et de ruptures, sans succès. Il s’est heurté à la l’intransigeance de l’état-major de l’armée algérienne qui gère le dossier des frontières, la relation avec le Maroc et bien plus encore, tant l’armée est impliquée dans la vie politique algérienne.

    La brouille aura des effets majeurs sur les échanges commerciaux et culturels entre les deux pays.

    La coopération est quasi inexistante, exception faite du gazoduc qui relie l’Algérie à l’Europe en passant par le Maroc. Le différend bloque toute interaction au niveau horizontal et rend impossible l’intégration de la région, c’est-à-dire la mise en place de l’Union du Maghreb arabe (UMA), qui a pourtant été signée en 1989. Le conflit du Sahara occidental s’en est trouvé gelé, la coopération entre les pays quasi nulle et l’UMA une véritable coquille vide.

    L’axe Washington/Tel-Aviv/Rabat rebat les cartes
    L’accord du 22 décembre 2020 passé entre le Maroc et les États-Unis, qui stipule que Rabat normalise ses relations avec Israël en contrepartie de la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental a créé un déséquilibre dans le rapport des forces entre l’Algérie et le Maroc.

    Pour Alger, un Maroc appuyé par Israël ne pouvait être que plus puissant, d’autant que le pays a donné de lui-même l’image d’un partenaire incontournable pour les États occidentaux, notamment dans la lutte contre le djihadisme, ou en matière de contrôle de l’immigration venue des pays subsahariens.

    Un an après la déclaration de Donald Trump, l’administration Biden a d’une certaine manière confirmé cette reconnaissance, même si le chef de la diplomatie américaine a exprimé son désir de respecter le droit international. Les Algériens, qui continuent d’appuyer inconditionnellement le Front Polisario, savent que c’est une question de temps et que, tôt ou tard, le Maroc verra sa souveraineté sur ce territoire être reconnue par l’ONU, au mépris d’un processus de résolution du conflit saharien confié à la même organisation depuis 1991. Le silence éloquent de l’Union européenne sur ce dossier les conforte dans leur conviction.

    L’année 2021 a été émaillée de vexations et de provocations qui sont allées crescendo jusqu’à l’été passé. La tension devient très vive en juillet dernier, suite aux révélations selon lesquelles le Maroc aurait eu recours au logiciel israélien Pegasus, commercialisé par l’entreprise israélienne NSO, pour espionner « des responsables et des citoyens algériens ». L’enquête a révélé que des milliers de numéros de téléphone algériens ont été ciblés, dont certains appartenant à de hauts responsables politiques et à des militaires.

    La tension monte d’un cran lorsque, au cours d’une réunion des Non Alignés à New York (13 et 14 juillet) Omar Hilale, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU a distribué une note stipulant que « le vaillant peuple de Kabylie mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

    Un mois plus tard, c’est Yaïr Lapid, le ministre israélien des Affaires étrangères, en visite à Rabat, qui déclarait, en présence de son homologue marocain Nasser Bourita, qu’il était « inquiet du rôle joué par l’Algérie dans la région, du rapprochement d’Alger avec l’Iran et de la campagne menée par Alger contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’UA ».

    La riposte algérienne
    Le 24 août, l’Algérie annonce la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc. Le haut conseil de sécurité algérien, présidé par le chef de l’État Abdelmajid Tebboune, ferme l’espace aérien du pays à tout appareil civil ou militaire immatriculé au Maroc.

    Évidemment, la frontière étant fermée depuis 1994, l’impact de cette rupture des relations est politique. Elle met néanmoins un terme au seul cas de coopération entre les deux pays : le fameux gazoduc Maghreb Europe (GME).

    Le gaz est, ici comme ailleurs, utilisé comme un moyen de pression. Le contrat qui liait les deux pays pour alimenter le Maroc en gaz et pour le transit a été interrompu le 31 octobre.

    Difficile de croire le Maroc qui affirme, par un communiqué de l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), que l’impact de cette décision sur le système électrique marocain est « insignifiant », le pays ayant pris ses dispositions.

    Car, depuis 1996, le Maroc est un pays de transit pour le gaz algérien exporté en Espagne et au Portugal. 10 milliards de mètres cubes sont ainsi transportés chaque année et le Maroc perçoit des droits de péage en gaz et le reste de sa consommation est facturé à des tarifs très avantageux.

    La réponse marocaine s’inscrit dans le prolongement du conflit, puisque l’ONEE affirme que même si les deux centrales électriques qui fonctionnent grâce au gaz algérien venaient à s’arrêter, le consommateur marocain ne s’en rendrait pas compte car, pour compenser la perte, le Maroc dispose de plusieurs options : les alimenter en charbon, en produits pétroliers ou bien importer plus d’électricité.

    Le premier ministre Aziz Akhannouch est en négociation avec Madrid au sujet du renvoi du gaz algérien à partir de l’Espagne. Ce dernier pays serait quant à lui toujours alimenté par l’Algérie par voie sous-marine, à travers le gazoduc Medgaz.

    Toutefois, ce pipeline est aujourd’hui au maximum de sa capacité, 8 milliards de mètres cubes y transitant chaque année. Pour compenser la différence, il faudrait élargir le pipeline, ou transporter le gaz liquéfié par méthaniers. Autant de moyens qui impliquent un coût qui ne peut que se répercuter sur le consommateur, qu’il soit espagnol ou marocain.

    L’énergie est donc la dernière arme qu’a choisi d’utiliser l’Algérie dans sa guerre sans fin contre le Maroc. Mais les armes conventionnelles pourraient aussi parler, les deux pays étant les plus grands acheteurs d’armes en Afrique après l’Égypte…

    The Conversation, 05/12/2021

    #Algérie #Maroc #Front_Polisario #Sahara_Occidental #Mauritanie #Tindouf #Béchar #Grand_Maroc

  • Le Maroc veut intimider les commerçants algériens

    Tags: Algérie, Maroc, Mauritanie, Sahara Occidental, Tindouf, Zouérat – Le Maroc veut intimider les commerçants algériens

    Le président de l’Organisation nationale des retraités de l’Armée nationale populaire (ANP), Thamer Ghodbane, a affirmé mardi passé que le lâche assassinat de trois ressortissants algériens par le régime du Makhzen marocain, en bombardant leurs camions sur l’axe Nouakchott-Ouargla, «est une tentative visant à intimider les commerçants assurant la nouvelle liaison entre l’Algérie et la Mauritanie».

    M. Ghodbane qui a été reçu par l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Abdelkader Taleb Omar, au siège de l’ambassade, a précisé que l’acte terroriste du régime du Makhzen perpétré contre les ressortissants algériens implique notamment que «le Maroc ne veut pas que des marchandises en provenance d’Algérie soient acheminées vers la Mauritanie sur cet axe commercial qui renforce les relations commerciales entre ces deux pays».

    Il a souligné que les experts en économie évoquent, là, l’expression «le capital est lâche» car le commerçant, explique-t-il, cherche du travail et se déplace dans les endroits où «la stabilité et le gain sont garantis». Le régime marocain tente ainsi de semer la terreur et d’intimider les commerçants pour qu’ils n’empruntent pas cet axe routier.
    L’intervenant a également condamné cet assassinat qui se veut une violation flagrante de toutes les chartes internationales qui interdisent toute attaque contre des civils sans défense, même en état de guerre.

    Le crime n’a pas eu lieu dans la zone tampon

    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar a affirmé, mardi, que la zone où le régime marocain a ciblé deux camions algériens sur l’axe reliant l’Algérie à la Mauritanie, causant la mort de trois ressortissants algériens, est un passage pour les camions commerciaux non situé dans la zone tampon, étant à plus de 70 km de la ceinture de défense, contrairement à ce qui est relayé par le régime marocain.

    M. Taleb Omar, qui a reçu, mardi, une délégation de l’Organisation nationale des retraités de l’Armée nationale populaire (ANP) au siège de l’ambassade, a précisé que cette zone est un passage pour les camions commerciaux, expliquant que la route étant «sablonneuse et difficilement praticable», les conducteurs de camions sont contraints, à leur arrivée aux frontières nord-est du Sahara, de dévier près des territoires sahraouis dans la région de Bir Lahlou. La zone où l’agression s’est produite se trouve à plus de 70 km de la ceinture de défense et n’est pas située dans la zone tampon qui s’étend sur une bande d’une largeur de 30 km, a-t-il affirmé. Le bombardement n’a pas été provoqué par l’explosion de mines antipersonnel, ces dernières étant implantées près de la ceinture de défense, précise l’ambassadeur.

    Le diplomate sahraoui a saisi l’occasion pour présenter ses condoléances au peuple algérien, suite à l’assassinat des trois ressortissants algériens, soulignant que cette agression du Makhzen contre des innocents sans défense renseigne sur la nature de ce régime qui va à l’encontre des règles de bon voisinage.

    El Moudjahid, 11/11/2021

    #Algérie #Maroc #Mauritanie #Sahara_Occidental

  • Algérie-Mauritanie: Création d’une zone de libre-échange

    Tags : Algérie, Mauritanie, zone de libre échange, Tindouf, Zouérat – Algérie-Mauritanie: Création d’une zone de libre-échange

    Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a annoncé, mardi à Alger, que l’Algérie et la Mauritanie ont décidé de la création d’une zone de libre-échange dans la région frontalière.

    S’exprimant, à l’issue des travaux de la 1re session du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien, M. Beldjoud a indiqué qu’il s’agit de «la création de la zone de libre-échange entre les deux pays au niveau de la région frontalière, de l’organisation permanente des foires économiques et commerciales à Nouakchott, et de l’encouragement des opérateurs économiques des deux pays à vendre leurs produits dans les marchés algérien et mauritanien». Les experts ont recommandé d’«examiner les opportunités de coopération et de partenariat dans les domaines de prospection, d’exploration et de production des hydrocarbures, à travers l’exploitation des potentialités d’investissement disponibles et de réactiver la convention relative à la pêche par l’exploitation des autorisations accordées à ce sujet dans les eaux territoriales mauritaniennes», a-t-il fait savoir. Le ministre de l’Intérieur a également fait part de la relance d’un projet de réalisation d’une route reliant Tindouf et Zouerate. Aux plans économique et commercial, les experts des deux pays ont convenu de l’importance de «réaliser une route reliant Tindouf et Zouerate, en mobilisant les ressources financières à cet effet, avec la possibilité de procéder à l’actualisation de l’étude réalisée», a-t-il précisé.

    Concernant la formation professionnelle, le ministre a mis l’accent sur l’importance de l’octroi de bourses aux jeunes de la région frontalière mauritanienne, pour bénéficier d’une formation dans les établissements de formation algériens. Il a aussi relevé la nécessité d’aider les femmes rurales et artisanes à commercialiser leurs produits et d’échanger les expertises dans la formation de gestion des activités et des établissements des jeunes dans la région frontalière. L’Algérie, poursuit M. Beldjoud, est déterminée à coopérer avec la Mauritanie à l’effet de concrétiser «ces engagements sur le terrain, conformément aux orientations des autorités des deux pays qui accordent une attention particulière au développement et à la sécurisation de la région frontalière commune, pour répondre aux besoins des populations». À la clôture des travaux de cette session, un procès-verbal de réunion a été signé par M. Beldjoud et son homologue mauritanien Mohamed Salem Ould Merzoug. Cette session intervient après la dernière visite effectuée par le ministre de l’Intérieur à Nouakchott, le 1er avril dernier, rappelle-t-on.

    Comité sécuritaire conjoint : « Coordination face aux défis de l’heure»

    Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a mis l’accent mardi sur l’impératif d’intensifier la coordination sécuritaire au niveau des frontières, à travers la création d’un Comité sécuritaire conjoint entre l’Algérie et la Mauritanie, en vue de faire face aux défis actuels. Lors des travaux de la 1re session du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien, le ministre a fait savoir que la coopération sécuritaire s’était taillé la part du lion, lors des travaux de cette session, vu «les défis sécuritaires qui se posent à la région». Le groupe de travail conjoint est parvenu à plusieurs recommandations, dont «l’intensification de la coordination sécuritaire au niveau des régions frontalières communes, à travers la création d’un comité sécuritaire mixte comprenant les services de sécurité des deux pays».

    Le comité sécuritaire, poursuit le ministre, a recommandé également «la sécurisation des citoyens des deux pays, lors de leur déplacement dans le cadre des échanges commerciaux contre les agressions des bandes criminelles au niveau des zones frontalières communes». Pour ce faire, le comité a préconisé «l’intensification des patrouilles le long de la bande frontalière commune et le renforcement de la coopération en matière de lutte contre le trafic de drogue et l’orpaillage illégal». S’agissant de la formation, le même comité a appelé à l’«organisation de sessions au profit des cadres et agents de la police et de la Protection civile, toutes disciplines confondues, notamment la police scientifique». À cette occasion, M. Beldjoud a salué la Mauritanie pour son attachement à la promotion de la coopération bilatérale et frontalière, à travers l’organisation conjointe de cette session qui s’est déroulée dans une «ambiance fraternelle» marquée par «la volonté commune de promouvoir et d’activer tout ce qui est susceptible d’assurer le développement et de sécuriser notre région frontalière».

    Mohamed Salem Ould Merzoug, ministre mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation
    «Atteindre la complémentarité économique»

    Le ministre mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Salem Ould Merzoug, a souligné, mardi à Alger, l’importance d’«atteindre la complémentarité économique et commerciale, à la faveur d’une vision de développement global au service de la sécurité et de la stabilité des deux pays». S’exprimant à la clôture des travaux de la 1re session du Comité frontalier algéro-mauritanien, qu’il a coprésidée avec le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, M. Ould Merzoug a salué «le sérieux» ayant marqué cette session, affirmant que la Mauritanie «œuvrera à appliquer les recommandations et les propositions de cette réunion au service de nos intérêts communs». Il a fait savoir que ce Comité «a recommandé la réalisation de l’intégration économique dans le cadre d’une vision globale au service de la sécurité et de la stabilité des deux pays», ajoutant que les travaux de cette session ont permis «d’évaluer la situation et de tracer les objectifs visant à diversifier les formes du développement dans les zones frontalières, à travers des programmes permettant à la population de ces zones de s’intégrer dans le cadre d’une vision globale de la sécurité, de la stabilité et du bon voisinage».

    A ce propos, il rappelé que ces recommandations étaient intervenues conformément à la volonté des Présidents des deux pays, Abdelmadjid Tebboune et Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani. M. Beldjoud a indiqué que l’Algérie est déterminée à coopérer avec la Mauritanie à l’effet de concrétiser «ces engagements sur le terrain, conformément aux orientations des autorités des deux pays qui accordent une attention particulière au développement et à la sécurisation de la région frontalière commune, pour subvenir aux besoins des populations».

    Le ministre mauritanien de l’Intérieur visite Djamaâ El-Djazaïr

    Le ministre mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Salem Ould Merzouk, a effectué mardi, en marge de sa participation aux travaux de la 1re session du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien, une visite à Djamaâ El-Djazaïr à Mohmmadia (Alger). Accompagné du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamal Beldjoud, et du wali d’Alger, Youcef Cherfa, M. Ould Merzouk a contemplé de près cet édifice religieux et reçu des explications sur l’architecture et la réalisation de cette mosquée. À l’occasion, le ministre mauritanien s’est dit «très impressionné par cette splendide réalisation architecturale», ajoutant que cette œuvre peut jouer un grand rôle dans le monde arabo-islamique.

    Déployée sur une superficie de 30 hectares, cet édifice religieux, scientifique et touristique, dispose de 12 bâtisses complémentaires bâties sur 400 mètres carrés. Érigée au cœur de la capitale sur le territoire de la commune de Mohammadia, Djamaâ El-Djazaïr compte une salle de prière de 20.000 m2 pouvant accueillir jusqu’à 120.000 fidèles. Cette salle se démarque par des colonnes octogonales décorées de marbre et par un grand mihrab (utilisé par l’imam pour diriger les prières) et par les 6 kilomètres d’écritures calligraphiques, dont certaines ont été gravées sur du marbre et de la pierre avec un système de laser, décorant la salle de prière, ainsi que les différents autres espaces du monument. La mosquée, qui compte le plus grand minaret au monde et long de 265 mètres, est la plus grande d’Afrique et la troisième plus grande au monde après Masdjid Al-Haram de La Mecque et Masdjid Al-Nabawi de Médine, et constitue un vrai chef-d’œuvre architectural et religieux multifonctionnel de ces bâtiments alliant modernité et authenticité.

    Djamaâ El-Djazaïr compte également une maison du Coran «Dar E-Qoran», d’une capacité de 1.500 places, dédiée aux étudiants post-gradués algériens et étrangers en sciences islamiques et sciences humaines.

    El Moudjahid, 10/11/2021

    #Algérie #Mauritanie #Libre_échange # Mohamed_Salem_Ould_Merzoug,

  • L’Algérie prête à réaliser la route Tindouf – Zouérate

    Tags : Algérie, Mauritanie, Tindouf, Zouérat, route, – (L’Algérie prête à réaliser la route Tindouf – Zouérate)

    Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamal Beldjoud, a réaffirmé, hier la pleine disponibilité de l’Algérie à oeuvrer conjointement avec la Mauritanie pour la réalisation de l’axe routier reliant Tindouf-Zouérate.

    Intervenant à l’ouverture de la première session du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien, M. Beldjoud a insisté sur « l’impératif d’associer les institutions financières africaines et mondiales en vue de faciliter et d’intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays », relevant que « le développement et la sécurisation de la zone frontalière permettront d’établir une passerelle de communication et d’échange commercial entre les deux peuples ».

    Le volume des exportations a enregistré, depuis la création de ce poste frontalier en septembre dernier, s’élève à près de 1,5 mds de dinars. Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur a appelé les experts des deux pays à « élaborer conjointement une étude pour l’aménagement de la région frontalière et le développement des deux passages à travers la création de bases logistiques de libre échange dans l’objectif d’accompagner et d’encourager les investisseurs et les hommes d’affaires des deux pays ».

    La prise en charge « du volet économique et le développement des échanges commerciaux dans la région frontalière en particulier ne sauront se réaliser qu’en réunissant les conditions sécuritaires nécessaires pour assurer un climat d’affaires favorables aux opérateurs économiques », a-t-il estimé. Il a appelé également à « davantage d consultations et de coordination entre les services de sécurité des deux pays, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue, la migration clandestine, la contrebande et l’orpaillage illégal ». Il a appelé, à cette occasion, les experts en sécurité à « poser le premier jalon pour la création d’un comité sécuritaire conjoint qui propose tout ce qui est à même de garantir la sécurité des deux pays et de leur citoyens » et aboutir, au terme de cette réunion, à des recommandations qui permettent la création d’un « comité technique à de sécuriser les frontières communes et d’échanger les informations sur tous types de crime organisé, d’autant que les deux pays partagent

    461 kilomètres de bande frontalière commune ». Le ministre a proposé le « renforcement de la coopération entre les deux pays en introduisant d’autres domaines, à travers l’intensification des rencontres locales entre les polices des frontières des deux pays », réitérant « la disponibilité de l’Algérie à accompagner la Mauritanie et à lui transmettre l’expérience sur le terrain dans le domaine de la police scientifique et autres ». Par ailleurs, le ministre a rappelé que le secteur de la Protection civile « a connu, lui aussi, la même cadence d’accompagnement et d’encadrement qui s’est renforcée par la visite du directeur général de la Protection civile mauritanienne à Alger », précisant qu’il a été convenu de « plusieurs propositions et projets importants visant à renforcer les capacités dans ce domaine sensible, notamment dans un contexte marqué par des catastrophes naturelles et d’autres induites par l’homme ».

    A cet effet, il a souligné la nécessité de « mettre en oeuvre la Convention de coopération dans le domaine de la protection civile signée en septembre 2016, suite à la tenue de la 18e sessions de la Grande commission algéro-mauritanienne », soulignant « la pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre la mise en oeuvre des programmes de formation dans ces domaines, en introduisant d’autres domaines, à l’instar de la gestion locale, l’organisation administrative et la modernisation de l’administration ». Il a également rappelé l’importance d’ »intensifier la coopération dans le domaine de la décentralisation, à travers l’activation de l’accord de jumelage signé entre les deux parties et le parachèvement des projets d’accords en cours d’examen ».

    Indiquant que cette session verra la signature de l’accord de coopération en matière de sécurité routière, le ministre a formé le voeu de voir cet accord « former la pierre angulaire et le premier jalon des projets d’accords tout aussi importants, en appui à la coopération frontalière et au service de l’intérêt des deux peuples frères ». De son côté, le ministre mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation,

    Mohamed Salem Ould Merzoug, a affirmé que la 1re réunion du Comité bilatéral frontalier conjoint « concrétise la volonté des deux dirigeants des deux pays à oeuvrer toujours à la consolidation et au développement de la coopération bilatérale », ce qui constitue « une opportunité pour passer en revue les problèmes posés à la population des zones frontalières et oeuvrer à trouver les solutions les plus efficientes pour la mise en branle du développement dans ses différentes dimensions ».

    Pour le ministre, les résultats de cette rencontre constitueront « un saut qualitatif qui permet d’élever le niveau de consolidation des opportunités et d’établir des projets de partenariat dans les secteurs prioritaires, promouvoir et intensifier les échanges économiques, commerciaux, culturels et sportifs entre zones frontalières », et « sécuriser les frontières communes, lutter contre le crime organisé sous toutes ses formes et la migration clandestine ».

    Par : ROSA CHAOUI

    Le Midi Libre, 09/11/2021

    #Algérie #Mauritanie #Route #Tindouf #Zouérat

  • Tindouf : Lancement du projet de Ghar Djebilet

    Tindouf : Lancement du projet de Ghar Djebilet

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    Mine de fer de Ghar Djebilet Des entreprises algériennes et chinoises lancent le projet

    Par : Med Wali

    Un contrat devrait être conclu pour la réalisation d’une joint-venture pour l’exploitation de la mine de fer de Ghar Djebilet à Tindouf entre la partie algérienne et un consortium d’entreprises chinoises constituée des entreprises CWE, MCC et Heyday Solar, au cours du quatrième trimestre de l’année en cours, comme l’a annoncé le directeur de ce grand projet minier.

    Le mémorandum d’entente est un accord historique important qui marque la naissance d’un projet susceptible de relancer l’économie nationale et de concourir au développement du secteur des mines.

    Le directeur de ce grand projet minier, Ahmed Ben Abbas a expliqué, lors de la présentation de ce projet aux autorités de la wilaya de Béchar que  » la signature d’un contrat de joint-venture pour incarner un grand projet minier avec un consortium d’entreprises chinoises au cours du quatrième trimestre de cette année, aura pour but de contribuer au développement économique de cette vaste partie du sud-ouest du pays, ainsi qu’à la relance de l’économie nationale et au développement et à la promotion du secteur minier.

     » L’intervenant a expliqué aux responsables locaux des différents secteurs impliqués dans ce projet minier et aux représentants des entreprises chinoises, que ce projet, qui est cofinancé par l’Algérie et la République populaire de Chine, sera en réalité lancé ultérieurement en trois phases.

     » Ledit document marquera le lancement effectif du projet d’exploitation de la mine de Ghar Djebilet, prévu en trois étapes, jusqu’à 2025 qui verra la première production de fer au niveau de la zone exploitée.  » En application de ce mémorandum, il sera procédé à la formation d’une joint-venture (51 pour la partie algérienne et 49 pour la partie chinoise) qui sera chargée de l’exploitation à la source jusqu’à la production et la transformation, a-t-il indiqué.

    En donnant plus de détailles, ce responsable explique que la première étape entrera en vigueur entre 2021/2024, au cours de laquelle une unité pilote sera achevée, et la deuxième étape de 2024/2027 sera consacrée à la production de 2 à 4 millions de tonnes de produits commerciaux, tandis qu’à la troisième phase du projet 2027/2035 à 2040 production de 40 à 50 millions de tonnes, dont 30 millions de tonnes de produits commerciaux.

    A cet effet, le ministère de l’Energie souhaite que le projet de Ghar Djebilet soit une mine durable, dont l’activité est basée sur l’exploitation des énergies renouvelables. Il existe trois sites concernés par la phase d’exploitation de cette mine, dont la capacité de stockage atteint plus de 3 milliards de tonnes, qui sont localisés dans les sites de Ghar Djebilet -Ouest, Centre et Est, en plus de la mine de fer Mechri Abdelaziz située à 200 km à l’est de Ghar Djebilet, comme indiqué par le même responsable.

    Quant à la wilaya de Béchar, dans le cadre de ce projet, il est prévu que jusqu’aux horizons 2029/2030, la réalisation de plusieurs ouvrages et installations de production de fer et d’acier, ainsi que des ouvrages de stockage du métal brut collectés sur les sites d’exploitation de Ghar Djebilet, dans le but de les acheminer vers le nord du pays (Bettioua, dans la wilaya d’Oran), à l’aide d’un camion électrique et d’un train spécial, en vu de la réalisation d’une voie ferrée Béchar-Tindouf-Ghar Djebilet, selon les déclarations de Ben Abbas.

    En plus de ces installations minières, le cahier des charges de ce projet, qui dans sa phase de réalisation permettra la création de 3000 à 5000 emplois, comprend également la réalisation d’opérations majeures d’adduction d’eau à travers le projet de dérivation des eaux, et qui sera orienté vers l’activité d’exploitation dans les trois sites miniers, ainsi que pour répondre aux besoins de la population, de l’agriculture et de l’industrie en général.

    Il est également prévu de moderniser le réseau routier dans les régions de Tindouf et de Béchar, et de développer les petites et moyennes entreprises liées à l’activité de l’industrie minière, ainsi que d’exploiter les installations et aménagements contractés, qui sont les opérations inclus dans le cadre du vaste projet minier qui relève des obligations du président de la République, concernant la mobilisation et l’exploitation des capacités minières du pays, comme l’indique de son côté le wali de Béchar, Mohamed Said Benkamou.

    M. W.

    Lemaghreb.dz, 22/09/2021

  • Algérie: Foire du « Moggar 2021 » à Tindouf

    Algérie: Foire du « Moggar 2021 » à Tindouf

    Algérie, Tindouf, Moggar 2021,

    Tindouf : Organisation de la foire du « Moggar 2021 » du 30 août au 2 septembre 2021

    Le Ministère du commerce et de la promotion des exportations organise du 30 Août au 2 septembre 2021 la Foire du « MOGGAR 2021 », dans la wilaya de Tindouf, sous le haut patronage de Monsieur le Ministre du Commerce et de la promotion des exportations.

    Cet évènement est une occasion pour des rencontres et d’échanges entre les différents professionnels et nouer ainsi des relations de partenariat avec les hommes d’affaires africains en particulier le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Nigeria.

    Pour toutes informations complémentaires, veuillez contacter l’équipe d’ALGEX aux coordonnées suivantes :

    Tél : 021521210/520409/ 021529669/021823639/021822597

    Email : info@algex.dz / exportinfo@algex.dz

    Rabah Karali

    Source : Crésus.dz, 23/08/2021

  • Après son dérapage sur Tindouf: l’ambassadeur Daoud recadre l’hebdomadaire Le Point

    L’ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed-Antar Daoud, s’est dit jeudi « étonné » du contenu d’un récent article de l’hebdomadaire français Le Point, qui a fait référence à la Wilaya de Tindouf comme étant un territoire » sous contrôle du Front Polisario », évoquant » un grave dérapage » qui exige réparation.

    « C’est avec un grand étonnement que j’ai pris connaissance de l’article publié par la rédaction numérique de votre journal (Le Point Afrique avec AFP) le 19 janvier à 11 h 45 sous l’intitulé (Manœuvres algériennes dans le Sahara près de la frontière marocaine) lequel s’appui sur une dépêche AFP », s’indigne l’ambassadeur dans une mise au point adressée au directeur de la publication, Etienne Gernelle.
    Le diplomate algérien souligne qu’il « aurait été utile » pour la rédaction de l’hebdomadaire, aussi bien pour l’information de ses lecteurs que pour sa crédibilité, de « vérifier les informations qu’elle a rapportées avant de verser dans les allégations dénuées de tout fondement sur l’appartenance territoriale de la wilaya de Tindouf ».
    « Du moins, il aurait été plus simple et certainement plus crédible de reprendre fidèlement les paragraphes de l’AFP, comme l’exigent les règles d’éthique et de déontologie de la profession journalistique », écrit-il dans sa mise au point.
    « Le chapô de l’article indique que l’Algérie a procédé à des manœuvres militaires dans la zone sous contrôle du Front Polisario ! Puis dans le corps du texte, il est même mentionné que Tindouf (sud) est une province du Sahara sous administration du Front Polisario et frontalière du Maroc », s’étonne Mohamed-Antar Daoud.
    Et d’ajouter : »Sans faire offense à vos connaissances en matière géographique et géopolitique, faut-il préciser que Tindouf est une partie intégrante de l’Algérie tel qu’il est d’ailleurs explicité dans la dépêche de l’AFP à laquelle fait référence votre rédaction ».
    L’ambassadeur relève que ce « grave dérapage ( ) appelle à une réparation » de la part de l’équipe rédactionnelle de l’hebdomadaire, qui saura selon lui « trouver les termes adéquats pour rétablir la réalité des faits dans leur signifiant et leur signifié ».
    APS
    Tags : Algérie, France, Sahara Occidental, Front Polisario, Tindouf,

  • Vers la construction d’une voie ferrée entre l’Algérie et la Mauritanie ?

    Selon le Quotidien de Nouakchott, le Ministre mauritanien des Affaires Etrangères, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a déclaré que la coopération entre la Mauritanie et l’Algérie est « prometteuse ».

    Lors de sa visite à Alger, le chef de la diplomatie mauritanienne a mentionné la possibilité de la construction d’une voie ferrée entre les deux pays, ajoute la même source.

    La version arabophone du média mauritanien a indiqué que Ould Ckeikh Ahmed a déclaré que les deux pays se sont engagés à renforcer le transport terrestre entre eux en finissant les travaux de la route qui lie Zouérate à Tindouf.

    Ainsi, un an après l’ouverture du poste frontalier terrestre entre la Mauritanie et l’Algérie, l’on parle d’une voie ferrée dont l’objectif serait doper les échanges commerciaux et la circulations des personnes et des bien entre les deux pays.

    Tags : Algérie, Mauritanie, voie ferrée, Zouérate, Tindouf,