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  • Tourisme: la Tunisie et le Maroc attendent 2022 avec impatience

    Tourisme: la Tunisie et le Maroc attendent 2022 avec impatience. À l’heure des bilans, en Tunisie comme au Maroc, l’humeur est morose : la saison 2021 n’a fait que redonner un peu d’oxygène à un secteur ravagé par le Covid-19.

    Haykel Akrout est directeur du luxueux Bel Azur depuis plus de vingt ans. Il fait visiter fièrement cet hôtel avec piscines et thalasso, en surplomb de la plage à Hammamet, la célèbre ville balnéaire tunisienne. « 2021 est mieux que 2020. Mais ça reste deux fois moins bien que 2019, à cause des contraintes » liées au Covid-19, dit-il.

    Après une flambée épidémique en juillet, son hôtel de 1 000 lits a dû réduire de moitié sa capacité et la Tunisie s’est retrouvée en zone rouge pour toute l’Europe, d’où proviennent ses touristes habituels, surtout français, allemands et italiens.

    Comme tous les Russes rencontrés au Bel Azur, Elena Bakurova a choisi le pays du jasmin pour le « très bon prix payé » pour ce « superbe endroit ». Venue de Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe pour fêter ses 44 ans, elle « voulait aussi découvrir l’Afrique ». Yanis Merabti, un ouvrier lyonnais de 28 ans, a aussi opté pour la Tunisie « pour une question de prix ». Mais pas seulement. « On vient tous les ans avec ma mère. La France n’est pas comme ça en octobre. On ne peut pas trouver la plage, le soleil, il fait froid. »

    Avec un hôtel rempli à 30 %, dont 130 Russes, « on parle de survie, on n’est pas du tout dans un contexte de rentabilité », déplore M. Akrout. La saison 2021 a connu « un très léger mieux. Mais, par rapport à 2020 (année catastrophique avec une régression de 80 %), on est très loin de l’activité normale avec une augmentation de 11 % cette année », confirme Dora Milad, présidente de la Fédération hôtelière FTH.

    Également dépendant du secteur, le Maroc a connu, après la réouverture des frontières mi-juin, une relative embellie. Le pays comptabilisait plus de 3,5 millions d’entrées fin août contre 2,2 millions un an plus tôt, mais quatre fois moins qu’en 2019 (13 millions).

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  • Maroc: TUI Fly va lancer 27 destinations par semaine

    Maroc, tourisme, voyages, vols, TUI Fly, #Maroc, #TUIFly,

    Bonne nouvelle pour les amateurs. TUI Fly va rallier le Maroc depuis les aéroports de Bruxelles, Charleroi et Anvers. En proposant notamment des voyages à forfait, entendez vol + hôtel. Lors de l’épidémie de coronavirus en mars 2020, le voyagiste avait dû arrêter de but en blanc ses voyages à forfait au Maroc.

    Depuis, la grande majorité des Belges sont entièrement vaccinés et il y a une forte demande du marché pour des vacances à Marrakech et à Agadir, particulièrement pendant les mois d’hiver. Ces deux destinations seront à nouveau proposées dès le 15 octobre après que TUI a pu évaluer la situation sur place en termes de conditions sanitaires et s’assurer qu’on pouvait y passer des vacances agréables.
    Les vols reliant Anvers au Maroc seront également relancés après un an et demi d’arrêt. Avec 27 vols par semaine vers 9 aéroports marocains et depuis 3 aéroports belges, TUI Fly dispose du plus grand réseau de lignes aériennes vers le Maroc au départ de la Belgique.

    « Sur la base d’une évaluation interne approfondie, TUI a décidé de ne plus annuler les vacances à forfait au Maroc à partir du 15 octobre, car la destination a reçu une évaluation positive », nous dit TUI.

    De plus, la compagnie aérienne TUI Fly, un acteur belge important pour les vols vers le Maroc depuis de nombreuses années, renforce son offre vers cette destination et propose même quelques lignes exclusives au départ de la Belgique.

    Ainsi, cinq vols partiront d’Anvers chaque semaine, à partir de novembre, trois vers Nador et deux vers Tanger. À partir du 15 novembre, TUI Fly reliera Bruxelles à Tétouan chaque semaine. Et TUI Fly est la seule compagnie à proposer un vol hebdomadaire entre Charleroi et Al Hoceima.

    À vos agendas : à partir du mois de novembre, TUI Fly effectuera 27 vols par semaine au départ de Bruxelles, de Charleroi et d’Anvers vers 9 aéroports marocains. De Bruxelles : Marrakech (3), Agadir (3), Casablanca (1) et Tétouan (1). De Charleroi : Casablanca (3), Nador (3), Oujda (3), Tanger (2), Rabat (2) et Al Hoceima (1). D’Anvers : Nador (3) et Tanger (2).

    Par contre, rien de neuf pour l’Égypte et la Tunisie, destinations hors Schengen.

    Muriel Sparmont

    Sudinfo, 17/10/2021

  • Tunisie-Maroc: Le tourisme garde l’espoir pour 2022

    Tunisie, Maroc, toursime, covid19, pandémie, #Maroc, #Tunisie, #Tourisme,

    Les professionnels se préparent à une reprise tout en estimant qu’il faudra « repenser le tourisme ». La Tunisie « ce n’est plus l’image du chameau et la plage seulement. Le tourisme de masse a montré ses limites », estime M. Akrout, appelant à valoriser « des sites magnifiques totalement inexploités ». A la FTH, Mme Milad est du même avis. Elle évoque le Sud, les régions intérieures (Djebel El-Saha) ou les « côtes de Carthage », près de Tunis. Selon elle, le secteur s’est « reposé sur ses lauriers » et son développement exponentiel à partir des années 60.

    Sans oublier que « le tourisme balnéaire représente 80% de la demande mondiale », et sans « éliminer ce qui a été construit », il faut donc une nouvelle « vision », défend-elle. Soleil, mer et sable chaud, tout est réuni ce matin d’octobre à Hammamet pour le plaisir des touristes. Mais à l’heure des bilans, en Tunisie comme au Maroc, l’humeur est morose: la saison 2021 n’a fait que redonner un peu d’oxygène à un secteur ravagé par le Covid-19.

    Haykel Akrout est directeur du luxueux Bel Azur depuis plus de 20 ans. Il fait visiter fièrement cet hôtel avec piscines et thalasso, en surplomb de la plage à Hammamet, la célèbre ville balnéaire tunisienne.

    « 2021 est mieux que 2020 (…) Mais ça reste deux fois moins bien que 2019, à cause des contraintes » liées au Covid-19, dit-il à l’AFP.

    Après une flambée épidémique en juillet, son hôtel de 1.000 lits a dû réduire de moitié sa capacité et la Tunisie s’est retrouvée en zone rouge pour toute l’Europe, d’où proviennent ses touristes habituels, surtout Français, Allemands et Italiens.

    Comme tous les Russes rencontrés au Bel Azur, Elena Bakurova a choisi le pays du jasmin pour le « très bon prix payé » pour ce « superbe endroit ». Venue de Vladivostok, dans l’extrême-orient russe pour fêter ses 44 ans, elle « voulait aussi découvrir l’Afrique ».

    Yanis Merabti, un ouvrier lyonnais de 28 ans, a aussi opté pour la Tunisie « pour une question de prix ». Mais pas seulement. « On vient tous les ans avec ma mère. La France n’est pas comme ça en octobre. On ne peut pas trouver la plage, le soleil, il fait froid. »

    – « Survie » –

    Avec un hôtel rempli à 30%, dont 130 Russes, « on parle de survie, on n’est pas du tout dans un contexte de rentabilité », déplore M. Akrout.

    La saison 2021 a connu « un très léger mieux. Mais, par rapport à 2020 – année catastrophique avec une régression de 80% -, on est très loin de l’activité normale avec une augmentation de 11% cette année », confirme à l’AFP Dora Milad, présidente de la Fédération hôtelière FTH.

    Les bonnes années comme 2019, avec 9 millions de nuitées, le tourisme a représenté jusqu’à 14% du PIB, faisant vivre 2 millions de Tunisiens.

    Egalement dépendant du secteur, le Maroc a connu après la réouverture des frontières mi-juin une relative embellie. Le pays comptabilisait plus de 3,5 millions d’entrées fin août contre 2,2 millions un an plus tôt, mais quatre fois moins qu’en 2019 (13 millions).

    « La reprise a été particulièrement bonne dans les villes balnéaires. Mais elle a été ralentie par les restrictions imposées en août », explique à l’AFP Hamid Bentahar, président de la Confédération du tourisme au Maroc.

    Sous l’effet d’un pic épidémique, le Maroc a durci les restrictions sanitaires en limitant les déplacements vers les pôles touristiques de Marrakech et Agadir (ouest).

    En Algérie, où le tourisme intérieur fournit le plus gros contingent de visiteurs, l’activité des hôtels a « reculé à tout juste 25% (de la normale, ndlr) en raison de la pandémie », qui a connu un pic en juillet, selon le président de la Fédération hôtelière FNH, Ahmed Oulbachir.

    – « Repenser le tourisme » –

    Ces derniers jours, à la faveur d’une forte baisse des contaminations et décès, la Tunisie a été sortie des listes rouges du Royaume-Uni et de la France, qui a pris une mesure identique pour le Maroc et l’Algérie.

    Pour l’hiver 2021, il est « déjà trop tard », estime le directeur du Bel Azur. Mais « c’est comme un gros paquebot, cela va remettre la machine en route » et permettre de « sauver la saison 2022: on pourra signer des contrats avec les tours opérateurs ».

    Les professionnels se préparent à une reprise tout en estimant qu’il faudra « repenser le tourisme ».

    La Tunisie « ce n’est plus l’image du chameau et la plage seulement. Le tourisme de masse a montré ses limites », estime M. Akrout, appelant à valoriser « des sites magnifiques totalement inexploités ».

    A la FTH, Mme Milad est du même avis. Elle évoque le Sud, les régions intérieures (Djebel El-Saha) ou les « côtes de Carthage », près de Tunis. Selon elle, le secteur s’est « reposé sur ses lauriers » et son développement exponentiel à partir des années 60.

    Sans oublier que « le tourisme balnéaire représente 80% de la demande mondiale », et sans « éliminer ce qui a été construit », il faut donc une nouvelle « vision », défend-elle.

    La Croix, 13/10/2021

  • Mon voyage à travers le Maroc avec Somewhere Between

    Maroc, Somewhere Between, tourisme, voyages, loisirs, The Another Earth, #Maroc, #Tourisme,

    J’ai toujours voulu aller au Maroc. Lorsque mon meilleur ami et moi avons planifié notre voyage de rêve que nous allions faire entre le lycée et le collège, le Maroc était sur notre liste. Malheureusement, le voyage n’a jamais eu lieu. Dans la vingtaine, la trentaine et la quarantaine, j’entendais maintes et maintes fois des amis : « Le Maroc est magnifique et spectaculaire, et la nourriture est incroyable ! Il faut aller au Maroc !

    Étonnamment, étant donné tous mes voyages au fil des ans, je ne suis jamais arrivé au Maroc jusqu’à cette année avec le programme FILM FORWARD. Parce que je n’y suis pas allé en tant que touriste, je suis reparti avec une réponse totalement différente de celle de mes amis : la chose la plus étonnante au Maroc, ce sont les gens.

    Comme Mike Cahill (directeur d’ANOTHER EARTH) l’a si joliment écrit dans son article de blog, lorsqu’un Marocain vous salue, il vous serre la main puis touche son cœur. Cela dit vraiment tout ! Alors que les équipes de THE ANOTHER EARTH et SOMEWHERE BETWEEN se sont séparées pour une partie du programme au Maroc, j’ai eu la chance d’avoir le merveilleux cinéaste marocain, Rabii El Jawhari, comme modérateur de nos questions-réponses, traducteur et compagnon de voyage. Nous avons parcouru environ 745 miles (en voiture) en 6 jours, montrant QUELQUE PART ENTRE 5 fois dans 6 villes.

    Comme vous pouvez l’imaginer, Rabii, Mohammed Guedira (notre hôte des affaires culturelles) et moi avons eu de nombreux kilomètres et repas pour discuter d’aspects si variés de la culture marocaine. Voici quelques faits saillants : Lorsque vous rencontrez quelqu’un, vous demandez d’abord : « Comment avez-vous dormi ? Comment vont tous les membres de ta famille ? Comment s’est passé votre voyage ici aujourd’hui ? » avant d’arriver au sujet et à la raison de votre rencontre.

    Nous avons également discuté : des enjeux de la réalisation de films au Maroc et de la distribution de ces films ; l’évolution du rôle des femmes au Maroc ; les grands films des studios américains qui viennent tourner au Maroc ; et ce qui fait le meilleur tajine. Il était également intéressant d’avoir le point de vue de Matthew Long, un autre de nos grands hôtes de l’ambassade des États-Unis (Cultural Affairs Officer), qui s’apprêtait à terminer son séjour de 3 ans au Maroc en route vers Nairobi. Il mène certainement une vie professionnelle « quelque part entre » les cultures du monde entier.

    Tant de Marocains que j’ai rencontrés à travers le pays lors de nos différentes projections m’ont marqué durablement, pour des raisons aussi variées que les personnes elles-mêmes. Des merveilleux étudiants en cinéma de Casablanca à l’Ecole des Métiers du Cinéma de Casablanca, où nous avons parlé de la définition du « film documentaire »… à Fatima de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès qui m’a parlé et m’a écrit de ses rêves un cinéaste (voir ci-dessous)… à l’homme lors de notre projection à l’American Corner à Oujda qui a dit (en arabe, via un traducteur) : « Je ne connais les Américains que par ce que je vois aux informations sur les guerres en Irak et en Afghanistan. De votre film, je vois maintenant une nouvelle facette des Américains et des familles américaines. »… aux étudiants absolument remarquables et incroyablement inspirants du Centre de langues Oum Lkora dans la ville de Berkane,

    Honnêtement, ces élèves – âgés de 10 à 16 ans – dégageaient une telle fierté de leur ville, de leur école, de leur pays qu’ils étaient luminescents ! Et cette intensité ne faiblit pas du tout, alors qu’ils partageaient leur analyse du film et discutaient des questions d’identité, de famille et d’appartenance. Ils m’ont également demandé avec beaucoup d’enthousiasme de partager toutes leurs réflexions, sentiments et questions avec les quatre jeunes femmes présentées dans notre film. J’ai reçu de nombreux messages sur Facebook des étudiants lors de la projection, une véritable continuation du dialogue interculturel (un de mes favoris est ci-dessous). Alors que toutes les différentes rencontres et connexions partagées ont eu un réel impact sur moi, il y a eu une réponse constante à QUELQUE PART ENTRE qui m’a le plus profondément touché : une fois que les gens ont appris que je n’avais pas amené ma fille Ruby – qui apparaît brièvement dans les serre-livres de le film, et qui a inspiré le film – au Maroc, ils ont TOUS demandé que je lui donne leur amour et ont insisté pour que je l’emmène au Maroc quand je reviendrai lui rendre visite. Le dévoué et merveilleux directeur de l’American Corner, Mohamed Bendaha, est allé jusqu’à m’offrir un cadeau à ramener chez Ruby !

    J’ai hâte de retourner au Maroc avec ma famille. J’ai hâte de voir comment ces étudiants – en particulier les femmes et les filles – réalisent leurs rêves et poursuivent leur avenir de manière à leur permettre de partager leur chaleur et leurs désirs de connectivité et d’expression personnelles avec le monde en général.

    Linda Goldstein Knowlton

    Deux réponses du public que j’ai reçues après le programme :

    Bonjour, je souhaite vous poser une question concernant le film car je n’ai pas eu l’occasion de la poser lorsque vous êtes venu au département d’anglais d’Oum El Koura, Berkane. Ma question est donc la suivante : Croyez-vous que les USA sont un saladier ou un melting pot ? En d’autres termes, Fang, Jenna, Ann et Halley s’en tiendront-elles à leur culture chinoise ou cette dernière se fondra-t-elle avec la culture américaine et engendrera une culture sino-américaine. J’attends de vos nouvelles bientôt.

    Bonne journée à toi, à ton mari, et bien sûr à ta précieuse, enfant du monde, Ruby

    Fahd Hachimi (étudiant d’anglais au département d’anglais d’Oum Elkoura)

    &

    Bonjour chère Linda,

    J’espère que vous allez bien et que vous profitez de votre séjour au Maroc même si ces jours sont si chauds. Je suis Fatima, la femme qui rêve d’être aussi cinéaste, quand tu te tenais devant moi, tu m’as donné de l’espoir. Je t’aimais beaucoup, et je pense que ton travail est incroyable et que tu ne peux pas satisfaire tout le monde, tu as fait un travail comme tu le pensais.
    J’espère que nous pourrons nous revoir dans le futur.

    Salutations,

    Fatima.

    Sundance Institute, 07/09/2012

  • Tourisme-Harcèlement sexuel au Maroc: ce qu’il faut savoir

    Tourisme-Harcèlement sexuel au Maroc: ce qu’il faut savoir

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    Un récit édifiant sur le harcèlement sexuel au Maroc sur la façon dont une balade à cheval gratuite sur la plage d’Essaouira s’est rapidement transformée en cauchemar.

    Rien dans la vie n’est gratuit et en tant que voyageur chevronné, on est normalement sur le fil chaque fois qu’un étranger s’approche de vous avec un faux sourire et vous offre quelque chose gratuitement, surtout parce qu’à la fin vous devrez le rembourser avec de l’argent ou avec tout autre type de monnaie.

    C’est l’histoire de la façon dont mes amis et moi avons rencontré un marocain dans la ville balnéaire d’Essaouira et comment il nous a presque convaincus qu’il était une personne honnête et digne de confiance. Alerte spoiler : il était tout le contraire.

    Et dire que tout a commencé avec une bouteille de vin…

    Les chameliers et cavaliers d’Essaouira

    Essaouira est une ville balnéaire située à deux heures à l’ouest de Marrakech, célèbre pour sa forteresse en bord de mer où a été tournée la troisième saison de A Game of Thrones. Il est également populaire en raison du fait que c’est l’un des rares endroits au Maroc où vous pouvez monter à dos de chameau et à cheval sur la plage.

    La veille de notre rencontre fatidique avec le tristement célèbre marocain, que nous appellerons pour le moment Grégory, mon assistant média et moi sommes allés nous promener sur la plage et avons fini par convaincre un chamelier de nous emmener une heure pour seulement 30 DH (3 euros), donc le lendemain, nous étions déterminés à négocier un prix similaire pour une balade à cheval.

    Cette fois, cependant, nous étions accompagnés de Rose, une voyageuse hollandaise avec laquelle nous nous sommes liés d’amitié à l’auberge le matin même. Le problème? C’était une belle fille blonde.

    Une belle fille blonde innocente. Comme vous pouvez l’imaginer, cela a rapidement fait d’elle une cible de gars comme Grégory le Marocain édenté (sérieusement, il n’avait que quatre bonnes dents !).

    Et dire que tout a commencé avec une bouteille de vin rouge…

    Vous voyez, ici dans le monde musulman, c’est actuellement le ramadan, une période sacrée de l’année où les musulmans jeûnent du lever au coucher du soleil et où les locaux et les touristes sont incapables de trouver de l’alcool dans la plupart des supermarchés (vous pouvez toujours en acheter dans certains Carrefour marchés cependant).

    Les entreprises profitent de la soif des touristes et ont donc tendance à surcharger les prix. Je n’arrive toujours pas à croire que mes amis et moi avons fini par payer près de 20 euros pour une bouteille de mauvais vin rouge ! C’est cet acte de « richesse » celui qui nous a fait viser de Grégory l’escroc.

    Alors que nous traînions au bar de la plage, nous avons été approchés pour deux gars qui nous proposaient des promenades à cheval. Ils ont commencé par citer leur prix BS habituel de 300 DH (30 euros) avant que nous ne le baissions à 25 DH. Drapeau rouge numéro 1 ? Gregory le cavalier a affirmé que Rose, notre amie blonde hollandaise, la monterait gratuitement.

    C’est à ce moment-là que le cauchemar a commencé.

    Harcèlement sexuel au Maroc : le cauchemar

    Avant de nous en rendre compte, nous avons été pressés de monter les trois chevaux les plus proches et nos guides se sont mis en quatre pour s’assurer que Rafael et moi restions aussi loin de Rose et Gregory.

    Je ne vais pas vous mentir, je n’étais pas si inquiet pour la sécurité de Rose car il y avait beaucoup de monde à la plage et aussi parce que, au fond de moi, j’avais vraiment confiance que Gregory voulait seulement prendre une photo avec elle et qu’il était relativement inoffensif. J’avais tort.

    Dans un éclair soudain, Gregory a sauté à l’arrière du cheval et a attrapé la taille de Rose alors qu’ils galopaient tous les deux loin de Rafaela et moi. Heureusement, ils ne sont pas allés aussi loin mais je ne pouvais voir que le visage inquiet de Rose de loin. Après une heure, la balade à cheval la plus inconfortable jamais terminée et alors que nous nous éloignions, Gregory s’est invité, lui et ses amis, à l’after-party du match Pays-Bas-Argentine.

    Nous, bien sûr, lui avons dit oui car à ce moment-là, il semblait toujours être un gars digne de confiance. Un gars délicat et pourtant digne de confiance. Le drapeau rouge numéro 2 a été levé au moment où nous sommes allés à la rencontre et il était là tout seul.

    Merde, c’ était notre jugement erroné.

    Une soirée avec un harceleur marocain et un escroc

    Les drapeaux rouges suivants sont arrivés dans une succession rapide d’événements que nous avons à peine eu le temps de les traiter complètement. « C’est le Ramadan, je ne peux pas boire de vodka mais je peux fumer de l’herbe, tu en veux ? », « Bien sûr que nous, les musulmans, pouvons avoir des relations sexuelles pendant le Ramadan. C’est bon tant que tu prends une douche avant le coucher du soleil », « J’habite à 20 minutes d’ici en voiture, on peut tous aller à ma maison sur la plage après », « Hé Raphaël, pourrais-tu me prêter 100 DH s’il te plait ? Je n’ai pas d’argent pour payer mon verre depuis que j’ai offert une balade à cheval à la blonde ».

    C’était au dernier commentaire quand j’ai dit à mes amis qu’il était temps de partir. Naturellement, Gregory est devenu fou et son faux sourire a rapidement révélé son vrai visage alors qu’il commençait à nous crier dessus pour nous demander de l’argent car nous avions effectivement perdu son temps. Je veux dire, bien sûr que Rose ne rentrerait jamais avec toi, Gregory. Vous êtes un cavalier édenté qui venez de nous proposer au moins 4 crimes selon la loi islamique !

    La partie la plus effrayante ? Nous avons rencontré à nouveau Gregory dans une ruelle sombre et ombragée sur le chemin de notre auberge. Comment au nom d’Allah a-t-il réussi à être à l’endroit précis que nous avons pris ? Nous ne le saurions jamais, mais dès qu’il s’est approché de nous, j’ai su que je devrais finir par rester derrière pour le combattre pendant que mes amis s’enfuient en sécurité. Heureusement pour moi (et pour lui), les escrocs marocains sont comme des chiens errants. Ils peuvent aboyer aussi fort qu’ils le souhaitent, mais ils ne mordront jamais.

    Gregory est bientôt parti après une discussion verbale avec moi et nous avons marché jusqu’à notre auberge en regardant toujours derrière notre dos pour voir s’il nous suivait toujours. Bon sang Gregory, tu nous as vraiment fait croire que tu étais un bon gars.

    Allez au diable.

    Un mot de prudence pour les voyageurs au Maroc

    Les meilleurs escrocs marocains sont toujours prêts pour la longue arnaque. Ils vous charmeront avec un faux sourire et vous feront croire que tout va bien chez eux afin de vous inciter à leur faire confiance et à les revoir. C’est-à-dire jusqu’à ce qu’ils commencent à utiliser la guerre psychologique afin de vous intimider pour que vous leur donniez de l’argent… ou pire.

    Pour moi, l’objectif final de Grégory n’était pas de nous demander 100 DH pour ses consommations. Pour moi, son objectif de longue haleine était de nous amener seuls dans sa maison de plage où il déchaînerait sur nous ses désirs les plus dépravés. Les 100 DH n’étaient qu’une tactique de désespoir qu’il a utilisée une fois qu’il s’est rendu compte que nous ne rentrerions jamais à la maison avec lui.

    Avez-vous déjà été dans une situation aussi dangereuse en voyageant ? Comment l’avez-vous vécu ? Partagez vos pensées et dites-moi ce que vous en pensez!

    Journey Wonders

    Source: Marocleaks, 03/10/2021

  • Le Maroc est-il sûr ? Apprenez la choquante vérité ici

    Le Maroc est-il sûr ? Apprenez la choquante vérité ici

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    Le Maroc, est-il sûr pour les voyageurs ? Reviendriez-vous un jour dans un endroit où vous avez vécu les pires expériences de votre vie ? Je le ferais et voici comment vous pouvez les éviter.

    Je ne vais pas vous mentir, le titre original de cet article était « La raison pour laquelle je ne reviendrai jamais au Maroc ». Vous voyez, après avoir passé trois semaines dans ce pays incroyablement beau, j’ai vu des choses qui ont brisé ma foi en la gentillesse des gens.

    Des innombrables escroqueries au voyage au harcèlement sexuel, mon séjour au Maroc m’a vraiment fait me demander pourquoi certains individus détestent et déshumanisent les étrangers (et surtout les femmes étrangères) avec une telle rage.

    Au cours des trois dernières semaines, j’ai vu des hommes tripoter des femmes ignorantes dans la rue contre leur gré, j’ai entendu un homme dire des mots homophobes blessants à deux voyageurs LGTB.

    J’ai vu un gentil adolescent péter les plombs lorsque j’ai refusé de lui donner de l’argent pour m’avoir indiqué une adresse (oui, il a même essayé de pénétrer dans mon hôtel pour me frapper ensuite).

    J’ai vu des menus doublement cachés dans des restaurants, destinés à escroquer les étrangers qui ne connaissent ni l’arabe, ni l’espagnol, ni le français.

    J’ai entendu un homme crier des allusions sexuelles grossières à mon ami parce qu’il portait un short au lieu d’un pantalon, j’ai entendu un homme me traiter de « Mexicano de mierda » après que j’ai refusé de lui acheter de la drogue.

    J’ai vu un homme jeter une pierre à un couple qui avait fait l’erreur de se tenir la main dans la rue, j’ai vu un homme se masturber avec colère alors qu’il suivait deux femmes blondes à la station de bus la nuit.

    La goutte d’eau qui a fait déborder le vase (non, pas littéralement, les chameaux vont bien) ?

    Hier, je suis allé dans un restaurant très local pour commander un bol de soupe et deux pâtisseries.

    Tout se passait parfaitement jusqu’au moment de payer l’addition.

    La serveuse, qui, je le précise, était en fait une enfant de 5 ans, a dit à sa mère que j’avais mangé les pâtisseries à 10DH au lieu des 2DH que j’avais réellement commandées.

    Bien sûr, j’ai essayé d’expliquer la situation à sa mère, qui était le seul adulte de l’endroit, et elle n’a pas voulu entendre puisqu’elle a choisi de croire la parole de son enfant de 5 ans.

    Au final, j’ai fini par payer 16DH de plus (oui, moins de 2 euros) et alors que je m’apprêtais à partir, l’enfant de 5 ans a couru devant moi et s’est moqué de moi.

    Ce n’était pas un rire innocent. C’était un rire rempli de mépris et de haine, comme le genre de rire que l’on entend dans ces films lorsque le méchant a vaincu le héros.

    Le pire dans tout ça ? Sa mère s’est vite jointe à ce rire distinct en me criant des mots en arabe.

    Vous voyez, c’était une escroquerie bien planifiée et j’ai été pris pour un idiot.

    Est-ce que je reviendrai un jour au Maroc ? Le Maroc est-il sûr ?

    Mais vous savez quoi ? Je ne laisserai pas des dizaines de mauvaises expériences au Maroc m’empêcher de revenir dans ce pays incroyablement beau.

    Malgré tout, j’ai passé un moment formidable à dos de chameau dans le désert du Sahara, j’ai joué avec des singes aux cascades d’Ouzoud, j’ai exploré la ville bleue de Chefchaouen, je suis sortie des sentiers battus à Rabat et j’ai vu l’université des anciens du monde à Fès.

    J’ai également eu la chance de me détendre sur les plages d’Essaouria, j’ai vu l’endroit où Gladiator a été filmé à Ait Benhaddou et j’ai également visité plusieurs des merveilleux lieux de tournage de Game of Thrones.

    De plus, ai-je mentionné que j’ai fini par dormir dans certains des meilleurs riads de luxe de Marrakech ?

    Oui, je connais des voyageurs qui ont renoncé à certains pays et villes en raison des nombreuses arnaques, vols et harcèlements sexuels dont ils ont été témoins et victimes, mais il n’est pas juste de condamner un pays entier pour les actions de certains de ses pires citoyens.

    Après tout, les escrocs et les criminels ont la capacité de déshumaniser leurs cibles et de les traiter comme des objets.

    Aux yeux des personnages que j’ai décrits ci-dessus, nous, les étrangers, n’avons jamais été des êtres humains, nous étions, tout au plus, des signes d’argent ambulants qui méritaient d’être escroqués afin d’équilibrer une échelle de justice sociale mal perçue.

    Pour être honnête, cela a du sens une fois que l’on essaie de comprendre la mentalité de l’escroc :

    Les escrocs sont, la plupart du temps, des personnes de classe inférieure sans éducation qui ont vu des voyageurs fortunés aller et venir dans leur pays alors qu’ils ne peuvent même pas se rendre dans les pays voisins par manque d’argent et parfois à cause de restrictions de visa.

    Et non, je ne justifie en aucun cas leurs actions.

    J’essaie simplement de les comprendre.

    Après tout, ma famille vient d’une zone de classe inférieure du Mexique. Ma mère a connu l’extrême pauvreté en étant élevée dans une ville rurale par une mère célibataire avec huit frères et sœurs.

    Et tu sais quoi ? Ma grand-mère lui a donné une importante leçon de vie :

    « Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on a le droit d’obtenir quelque chose de quelqu’un. Certains pauvres croient qu’il est juste de voler aux riches. Ce n’est pas le cas. Soyez une personne honnête et la vie vous fournira. Il vaut mieux être pauvre en termes de richesse que d’être pauvre en termes de valeurs ».

    Ma mère m’a élevé avec la même mentalité et c’est pourquoi je ne supporte pas les escrocs qui choisissent la solution de facilité et croient que c’est leur droit moral de voler l’argent durement gagné par les voyageurs, quelle que soit la richesse perçue de ces derniers.

    Voler est toujours mauvais, qu’il s’agisse de 2 euros ou de 2 millions d’euros. Il ne s’agit pas de l’argent, mais de la moralité de l’acte de vol.

    Alors… est-ce que je reviendrai au Maroc ? Oui. Sacrément oui.

    Pour chaque mauvaise personne que j’ai rencontrée, j’ai également rencontré des tonnes d’habitants amicaux qui m’ont donné des leçons de vie importantes sur le sacrifice personnel, la tolérance et l’amitié.

    Le Maroc est-il sûr ? Il peut l’être. Et il peut être dangereux. Tout dépend de la personne que vous avez la « chance » de rencontrer.

    En fin de compte, j’irais jusqu’à dire que seulement 0,0001% des gens ici au Maroc sont des personnes malhonnêtes.

    Malheureusement, ce sont les personnes que la plupart des voyageurs rencontreront très probablement au cours de leur voyage dans ce pays.

    Que pouvons-nous faire pour changer le monde ?

    Et en fin de compte, peut-on vraiment reprocher à l’enfant de 5 ans d’avoir été élevée comme telle par sa mère ? Non, pas vraiment. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une grand-mère comme la mienne pour lui apprendre les bons et les mauvais côtés de la vie.

    En fait, il est inutile de blâmer qui que ce soit et nous devrions plutôt parler de ce qui peut être fait pour apporter l’éducation et les valeurs aux gens du monde entier afin de diminuer le nombre de personnes malhonnêtes.

    Le monde n’a pas besoin de plus de prisons, il a besoin de plus d’écoles.

    Oui, ma déclaration sur le fait que sur les 42 pays que j’ai visités, le Maroc a été le pire jusqu’à présent en termes de personnes malhonnêtes pourrait être considérée comme arrogante.

    En fait, je suis presque sûr que c’était un commentaire arrogant.

    J’ai même perdu un de mes bons amis marocains à cause de cela.

    Oui, j’ai fait ce commentaire dans un moment de colère et de tristesse et je réalise maintenant que je n’ai pas assez spécifié que même si le Maroc a certains des pires êtres humains que j’ai rencontrés jusqu’à présent au cours de mes voyages, il a aussi certains des meilleurs.

    Je n’ai pas précisé que tous les Marocains ne sont pas les mêmes (bien que j’aie supposé à tort que cela était évident dans mon message original).

    Je n’ai pas précisé que toutes les personnes de classe inférieure ne partagent pas les valeurs familiales de ce duo mère-fille spécifique qui m’a escroqué (après tout, je viens moi-même d’une famille de classe inférieure).

    Je n’ai pas précisé que le Maroc est un pays plein de contrastes mais qu’en fin de compte, le bien l’emporte toujours sur le mal (tout comme dans mon cher pays, le Mexique).

    Je n’ai pas précisé que ce n’est que mon expérience personnelle basée sur ce que j’ai vu ici et que oui, vous DEVRIEZ visiter le Maroc.

    Vous devez absolument le faire.

    Il y a du bien et du mal dans tous les endroits du monde et oui, du moins pour moi, le Maroc a été l’endroit où j’ai rencontré des dizaines de personnes mauvaises mais vous savez quoi ? Cela n’a pas d’importance.

    Peut-être que c’était juste de la malchance.

    Après tout, je suis sûr que quelque part dans le monde, quelqu’un rencontre le même type de personnes malhonnêtes en Amérique du Sud, en Europe, en Asie, en Océanie, en Amérique du Nord et dans d’autres régions d’Afrique aussi.

    Voyager est un voyage personnel et, dans certains cas, vous aurez la malchance de rencontrer des personnes qui feront de leur mieux pour vous gâcher la journée.

    Et non, vous ne devez pas les laisser vous gâcher la journée.

    Après tout, pour vous, ce n’est qu’une expérience de plus que vous devrez endurer.

    Pour eux ? Pour eux, c’est leur vie quotidienne.

    Et cela me déprime vraiment de penser que certains humains ont leur boussole morale tellement tordue que la seule façon pour eux de gagner leur vie est de commettre des crimes contre des personnes qui sont différentes d’eux.

    Et c’est vraiment triste.

    Qu’en pensez-vous ?

    Journey Wonders

  • Le tourisme sexuel, un autre phénomène social marocain

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    Le Maroc est depuis plus d’une dizaine d’années déjà, une terre d’élection pour le tourisme sexuel. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles. Mais l’ampleur de ce fléau est bien plus grande : beaucoup de marocaines prostituées s’envolent vers les riches pays du Golf pour exercer leur métier. Quelle est l’histoire du tourisme sexuel marocain ? Quels sont les principaux bénéficiaires ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Découvrons le Maroc de l’ombre.
    L’Afrique du Nord en général, mais en particulier le Maroc, est une destination incontournable pour quiconque désire passer une nuit à l’orientale, en compagnie d’une de ses nombreuses prostituées. Le tourisme sexuel est né à l’époque coloniale. En effet dans les années 1930 et 40, lorsqu’elle avait le statut de ville internationale, Tanger était connue pour être une destination très prisée par les français et les espagnoles. Au lendemain de l’indépendance du Maroc, et à partir des années 60, ce sont surtout les touristes sexuels espagnols qui continuent de fréquenter Tanger. Ces touristes traversaient le Détroit pour venir s’offrir les charmes d’une population parfois très jeune (certaines filles ont à peine 10 ans !). Mais, à l’époque, ce phénomène restait marginal, et était perçu comme un véritable tabou. Il faudra attendre les années 70 et surtout, les années 80 pour qu’il prenne de l’ampleur. Marrakech, Casablanca et Agadir deviennent les pôles d’attraction préférés des allemands, français et scandinaves.
    Il est vrai que c’est pendant les années 1980 que la mauvaise réputation des Marocaines s’est établie. Mais la réputation des Marocaines ne se répand pas qu’en Europe. Les Moyen-orientaux, qui avaient pour coutume de faire débauche au Liban et en Egypte, se sont détournés de ces régions secouées par la guerre civile libanaise et celle d’octobre 1973 pour se diriger vers le Maroc, au climat politique relativement stable, mais en pleine crise économique et à la veille du Plan d’ajustement structurel. Dans ce contexte rigide, les pétrodollars ont représenté une « bouée de sauvetage » pour le royaume, qui a donc gracieusement ouvert ses portes aux Saoudiens et aux koweïtiens les plus vicelards. “Le tapis rouge a été déroulé pour ces Moyen-orientaux qui payaient nos fonctionnaires. Des pères se sont transformés en maquereaux et certaines femmes ont offert leur ‘savoir-faire’. C’est ainsi que de nombreuses familles pauvres se sont enrichies avec ‘Flouss Sa3oud’”, témoigne Harakat.
    Le temps a fait que beaucoup parmi ces touristes du Golfe, s’installent de façon définitive au Maroc, où ils fondent des familles avec femmes et enfants. Au début des années 90, après l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, des jeunes Algériens débarquent par milliers pour épancher leurs frustrations dans les bordels miteux de certaines villes du moyen Atlas comme Azrou, Imouzzar, El Hajeb et Khénifra.
    Les Algériens cessent de venir au Maroc à partir 1994, mais une autre forme de tourisme sexuel né. Malgré le fait que Marrakech, Casablanca et Agadir restent de véritables paradis sexuels, beaucoup de prostituées marocaines migrent vers les pays du Golf pour exercer leur métier, le plus souvent dans le luxe.
    Meriem a 27 ans et est consultante dans le secteur des télécoms à Dubaï, elle a souvent dû faire face aux préjugés, liés à son origine. « Ah, vous êtes Marocaine ? Vous savez ce que l’on dit sur vos femmes, elles sont belles mais très légères » . Malheureusement une remarque pareille reste assez polie par rapport à ce qu’elle entend quotidiennement depuis qu’elle vit aux Emirats arabes unis. Un nombre impressionnant de Khalijis ne se barricadent pas d’autant de politesses: pour certains, les Marocaines sont toutes des prostituées… alors que ce sont bien souvent les premiers clients.
    Hélas confrontées à un choix crucial, les autorités marocaines hésitent entre un verrouillage sécuritaire qui peut avoir pour conséquence la déroute des touristes, ou une attitude passive avec le risque de laisser la situation s’envenimer et se dégrader. Néanmoins, plusieurs associations ont vu le jour pour lutter contre le tourisme sexuel et la pédophilie. Parmi elles, l’association Touche pas à mon enfant, dirigée par Najat Anwar, est l’une des plus actives en matière de lutte contre la pédophilie. Il y’a quelques années, elle a été rejointe par l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH). Cependant, malgré les efforts de l’administration, la création en 1994 d’une police touristique, le jugement depuis 2001 pour des affaires de pédophilie et de prostitution de plus d’une centaine de touristes vacanciers ou de retraités occidentaux installés au Maroc, nous avons encore un long chemin à parcourir pour pouvoir désherber ce phénomène.
  • Un touriste américain fasciné par la générosité du peuple algérien

    Un touriste américain fasciné par la générosité du peuple algérien

    Algérie, tourisme, hospitalité, générosité, peuple algérien, #Algérie,

    Tom Turcich, un Américain de 28 ans, né et élevé aux Etats-Unis d’Amérique, aime voyager et voyager, a visité 25 pays, dont l’Algérie, se dit fasciné par sa beauté et la générosité de son peuple.

    Tom dit dans l’un de ses messages sur Facebook: 99% de la population algérienne est musulmane, où pouvez-vous entendre l’appel a la prière de la mosquée dans chaque ville cinq fois par jour.

    Nature charmante et gens honorables

    Le touriste a parcouru 270 000 km a travers le monde, et en Algérie, il a voyagé de Mostaganem, a l’ouest, a Annaba, a l’est, à pied. Il a décidé de visiter l’Algérie après que son ami algéro-américain lui ait parlé de son pays, ce qui a suscité le désir et la curiosité de découvrir l’Algérie lui-même.

    « Tom affirme que l’Algérie est l’un des pays merveilleux qu’il a découvert, en particulier sa nature pittoresque, ses plages et ses montagnes uniques », affirme le touriste citant du site « Top destination en Algérie ».

    L’américain se dit notamment ébloui par la générosité du peuple qui l’invite a manger. Tom pense que son expérience dans la découverte de ce pays est l’une des expériences les plus importantes qu’il ait jamais connues.

    L’Algérie est un pays sûr

    Tom dit qu’en Amérique, ils entendent généralement parler de violence et d’insécurité dans les pays du Maghreb, comme la Tunisie, la Libye et l’Algérie, mais il a découvert que l’Algérie est un pays avec la sécurité, la stabilité et la paix.

    Il fait la promotion des scènes qui l’ont ensorcelé via son compte sur Facebook et les réseaux sociaux. Il transmet des images et des scènes et raconte des événements sur les traditions et le peuple d’Algérie, connaît ses régions et son héritage, et essaie de décrire les caractéristiques de la vie en eux.

    Echourouk online, 14/09/2021

  • Touristes étrangers: L’Algérie va faciliter l’octroi de visas

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    L’Algérie, qui voit ses réserves de changes s’effriter d’année en année, n’a d’autres choix que de diversifier ses sources de revenus en devises, qui proviennent actuellement principalement de la rente pétrolière. Pour ce fait, le gouvernement algérien exploite plusieurs pistes pour sortir de la dépendance pétrolière.

    Le développement du secteur touristique fait partie des chantiers en voie de lancement pour atteindre les objectifs fixés. Avec un potentiel énorme et varié qui va des côtes sublimes du nord au grand Sahara dans le sud, l’Algérie accuse un certain retard dans ce domaine par rapport à ses voisins les plus les proches, le Maroc et la Tunisie ou encore l’Égypte, un peu lointaine.

    Les atouts touristiques indéniables de l’Algérie qui n’ont rien à envier à ceux des pays cités ne sont pas exploités. Vers un allègement des procédures du visa algérien À cela, il faut ajouter les lourdes démarches et les difficultés d’obtenir un visa pour les étrangers souhaitant visiter l’Algérie. Appliquant le principe de réciprocité, l’Algérie impose le visa plupart des pays dans le monde.

    Or, les touristes n’aiment pas les formalités qui durent plusieurs jours. Ils préfèrent des destinations sans visa ou avec un visa à l’arrivée. Au pire, ils opteraient pour un pays qui délivre le visa en quelques heures. Un problème dont l’exécutif en Algérie semble conscient.

    Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a abordé, ce lundi 13 septembre, cette question lors de la présentation du plan d’action de son Gouvernement devant l’assemblée populaire nationale. Il a promis des avancées.

    « En ce qui concerne le tourisme et dans le but de bâtir une industrie touristique, le gouvernement s’engage à mettre en exécution un plan de la destination Algérie en s utenant le travail des agences de voyages et de tourismes en particulier par la facilitation des procédures de visa pour les touristes étrangers », a annoncé le Premier ministre devant les députés. Le ton est donné.

    L’Algérie entend bien alléger les procédures d’obtention de son visa. Reste à savoir comment et surtout à quelle échéance. Selon nos informations, un projet est en cours d’élaboration mais rien n’a filtré concernant les détails.

    Le Premier ministre s’est également engagé à moderniser le tourisme intérieur par la promotion des pôles touristiques d’excellence qui répondent aux normes internationales notamment ceux à caractère culturel et religieux dans le sud du pays.

    Le Midi libre, 14/09/2021

  • Tourisme inégal et égoïsme occidental

    Tourisme inégal et égoïsme occidental

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    Le paquet a été mis sur le tourisme dépendant dont profitent les TO étrangers et une minorité de Tunisiens associés au tourisme international dont dépend l’économie du pays.

    Les revenus de l’activité sont très inégalement répartis. Des chutes de tables reviennent aux Tunisiens.

    La situation a été aggravée par l’Algérie confinée depuis le début de la pandémie qui n’envoie plus les touristes qui compensaient jusque-là partiellement la réduction des arrivées européennes.

    La situation à des degrés divers est la même au Maroc, en Egypte, en Espagne, au Portugal, en Grèce, en France et des îles de la Méditerranée. Inutile d’évoquer la tragédie libanaise sous chantage étranger féroce et cynique.

    Les machines touristiques seulement préoccupées par leurs profits ont pesé pour que tout soit ouvert alors que les populations n’ont pas été suffisamment couvertes par la vaccination.

    Le papier plus bas sur l’égoïsme européen reconnu par l’UE montre que seul le profit importe. La santé des populations est secondaire.

    Ces chacals ne laissent aucune autre solution aux peuples en situation de survie…

    Djeha, J. 22 juillet 2021

    PS: Je ne m’attarde pas sur les procès fait au vaccin chinois et russes. Oubliant que c’est la Chine qui était seule venue au secours de l’Italie en 2020, alors que les autres Européens regardaient ailleurs…

    Le bilan qui sera fait de la pandémie lorsque toute cette triste affaire aura été traitée , malgré la campagne d’amnésie qui sera médiatiquement déployée pour très vite l’oublier, promet d’être historique.

    Source : Bel-Abbès Info, 22/07/2021