Étiquette : trafic de drogue

  • France: Un réseau de trafic de drogue depuis la Belgique et le Maroc démantelé

    Tags : France, Belgique, Maroc, trafic de drogue, cannabis, cocaïne,

    Un réseau international de contrebande de cocaïne et de cannabis depuis la Belgique et le Maroc a été démantelé en France et 22 personnes interpellées, a annoncé vendredi le parquet de Marseille selon une information rapportée par le média The Brussels Times.

    L’arrestation, qui résulte d’une vaste enquête menée depuis Marseille, a mis en cause le chef présumé du réseau ainsi qu’un « grand baron de la drogue marseillais », a déclaré le procureur de Marseille Dominique Laurens.

    Les deux hommes faisaient partie des 22 personnes âgées de 21 à 59 ans interpellées lors de l’opération, menée dans cinq départements français mardi et mercredi.

    Le réseau a importé « de grandes quantités de cocaïne de Belgique et de grandes quantités de cannabis du Maroc », avant de vendre la drogue dans les régions de Paris, d’Occitanie, de Provence-Alpes-Côte-d’Azur et de Bourgogne-Franche-Comté, a précisé le parquet.

    Environ 291 kg. de résine de cannabis, 13 kgs. de cocaïne, près de 130 000 € en espèces, deux armes, 10 véhicules et deux montres de luxe ont été saisis lors de l’opération de cette semaine.

    Des informations judiciaires ont été ouvertes sur sept des 22 suspects, notamment pour importation de stupéfiants en bande criminelle et blanchiment d’argent. Cinq ont été placés en garde à vue. Sept autres devaient encore comparaître devant le juge d’instruction.

    L’enquête a été lancée à Marseille en mars.

    #France #Maroc #Belgique #Trafic_de_drogue #Cannabis #Cocaïne

  • Le haschich marocain finance des groupes terroristes au Sahel

    Le haschich marocain finance des groupes terroristes au Sahel

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Sahel, terrorisme, trafic de drogue, cannabis, haschich,

    Au Sahara Occidental, l‘armée marocaine finance des groupes terroristes au Sahel africain avec du haschisch

    L’armée sahraouie lutte désormais contre les narcotrafiquants : les saisies de drogue en provenance du Maroc explosent dans le désert.
    C’est le titre du journal Publico.es, dans un travail journalistique réalisé par SANTIAGO F. REVIEJO

    Le Polisario y voit une « collusion » entre hauts gradés militaires marocains et trafiquants de drogue pour faire passer des marchandises à travers le plus grand mur défensif du monde qui divise le Sahara en deux avec lequel sont ensuite financés des groupes terroristes djihadistes au Sahel.

    L’armée du Front Polisario, (ALPS, Armée de libération populaire sahraouie) , qui a combattu en armes contre l’armée marocaine pendant 16 ans, a désormais un nouvel ennemi : les trafiquants de drogue qui traversent son désert en transportant des tonnes de drogue -principalement du haschisch-, aux zones des pays du Sahel dominées par des organisations terroristes djihadistes. Le gouvernement sahraoui assure que cette marchandise quitte l’autre côté du mur défensif de 2 700 kilomètres que l’État marocain a construit pendant la guerre pour défendre son territoire, divisant le Sahara occidental en deux après la fin du conflit en 1991.

    Les dernières interventions ont eu lieu cette semaine. Les forces armées sahraouies ont saisi lundi 3.775 kilos de haschich à Agüenit, au sud des territoires libérés par le Polisario dans la guerre contre le Maroc. Dans l’opération, quatre personnes ont été arrêtées, dont trois de nationalité étrangère – non sahraouie – sans précision, et des fusils d’assaut, des munitions abondantes et de puissants véhicules tout-terrain ont été saisis. Un jour plus tard, 775 autres kilos ont été confisqués dans la région de Dugej. Des membres de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) étaient présents en tant que témoins lors de l’opération de brûlage de la drogue intervenue.

    Avec ces deux interventions, l’armée du Polisario a déjà confisqué un total de 4 550 kilos de drogue au cours du premier semestre 2020, soit près du double de ce qui a été saisi sur l’ensemble de l’année dernière, ont informé Público des sources du gouvernement sahraoui. Et depuis 2015, ils assurent que plus de trente tonnes sont intervenues dans des opérations menées sur la longue route de sable qui, traversant le territoire sahraoui, va du mur défensif gardé par les forces armées marocaines jusqu’aux régions sahéliennes en Mauritanie, au Mali et Niger.

    Or, ce que se demande le gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique, c’est comment les trafiquants de drogue parviennent à franchir, sans se faire repérer, le mur gardé par entre 80 000 et 100 000 militaires marocains équipés de radars sophistiqués capables de détecter le passage d’une simple fourmi, et puis traverser, sans exploser, un champ de sept millions de mines antipersonnel et antichar qui protègent tout le périmètre de cette barrière défensive. La réponse, selon le porte-parole de la communication du Polisario en Espagne, Jalil Mohamed, est très simple : « La collusion entre les organisations de narcotrafiquants et les hauts gradés militaires marocains » est ce qui rend cet exploit possible.

    L’armée du Polisario a réussi à bloquer les voies d’entrée sur son territoire par la partie nord du mur, ce qui a conduit, selon les responsables, les gangs de trafiquants de drogue à détourner l’introduction des cargaisons en territoire sahraoui vers la partie sud de la défense barrière, où ont été effectuées les dernières saisies.

    Et cette route du trafic de drogue se termine, de l’avis du gouvernement sahraoui, par le financement des organisations terroristes djihadistes qui dominent diverses zones de la vaste région du Sahel sub-saharien. « Ce trafic sert à déstabiliser la région. Le Maroc utilise ce trafic pour déstabiliser le Sahara et les autres pays de la région et ensuite apparaître comme le sauveur », affirme Jalil Mohamed, qui déplore que dans des sommets comme le Sahel 5, ait assisté à ce semaine en Mauritanie par les présidents des gouvernements espagnol et français, n’aborde pas l’origine du financement des terroristes.

    L’ONU se soucie de ses casques bleus dans la zone

    Le secrétaire général de l’ONU a déjà mis en garde dans son dernier rapport sur la situation au Sahara occidental, présenté au Conseil de sécurité des Nations unies en octobre dernier, sur le danger que représentent ces gangs qui traversent le territoire sahraoui. Plus précisément, après avoir souligné que « les dénonciations de contrebande et d’autres activités illégales se sont multipliées des deux côtés de la berme » -le mur de défense du Maroc- signalées à la fois par le Front Polisario et l’armée marocaine, il souligne : « Malgré notre pleine confiance dans le engagement des parties à protéger la Minurso, ces groupes armés représentent une menace croissante et imprévisible pour le personnel de la Minurso », la mission internationale chargée depuis près de 30 ans d’assurer la tenue d’un référendum d’autodétermination qui n’a pas encore été convoqué.

    Dans un autre point de son rapport, le Secrétaire général de l’ONU précise que « la menace liée aux groupes terroristes et aux activités criminelles dans la région continue d’être un sujet de grande préoccupation en raison de son imprévisibilité et du niveau de risque inconnu, en particulier pour les bases d’opérations situées dans les zones reculées à l’est de la berme (la part prise par le Polisario dans la guerre), des patrouilles terrestres non armées parcourant de longues distances sur tout le Territoire et des convois de ravitaillement ».

    « Ils transforment la région en Far West et ce que nous voulons, c’est un Maghreb stable et prospère « , déclare le porte-parole du Polisario en Espagne.

    Le gouvernement sahraoui a fait part à plusieurs reprises au Conseil de sécurité des Nations unies de son inquiétude face à l’activité de ces gangs de la drogue sur son territoire, la dernière mercredi dernier, après la saisie de plus de quatre tonnes de haschich lors des deux opérations précitées. Selon les écrits de son représentant auprès de l’ONU, le Polisario tient le Royaume du Maroc pour responsable de ces opérations, qu’il attribue à son statut de premier producteur mondial de résine de cannabis, comme l’indiquent les rapports de l’Office des Nations Unies contre la drogue. et Criminalité.

    En octobre 2011, deux humanitaires espagnols et un italien ont été enlevés dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie, par un groupe terroriste djihadiste du Sahel. Après neuf mois de captivité, les otages ont été libérés dans le nord du Mali. Depuis, le Polisario a renforcé les mesures de sécurité dans les camps pour protéger, avant tout, les étrangers des organisations humanitaires qui travaillent avec la population locale.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Sahel #Terrorisme #Haschich #Cannabis

  • Espagne: Saisie de 180 kg de haschisch provenant du Maroc

    Espagne: Saisie de 180 kg de haschisch provenant du Maroc

    Espagne, Maroc, haschich, cannabis, trafic de drogue, Almeria,

    Intervenu 180 kilos de haschisch du Maroc dans une opération avec un détenu

    Les enquêtes sont toujours ouvertes afin de déterminer l’identité du reste des personnes impliquées dans la planque.

    Les responsables de la surveillance douanière de l’Agence fiscale sont intervenus 180 kilos de haschisch du Maroc qui avaient été expédiés d’un bateau semi-rigide sur la plage de Balanegra, à Almería, et ont arrêté une personne.

    L’opération a commencé le 12 octobre vers 12h30, lorsque le patrouilleur de surveillance douanière Alca, basé à Almería, a détecté la présence d’un navire semi-rigide naviguant vers le nord en direction de la Punta del Río de Adra.

    Le navire est immédiatement suivi par mer, avec l’appui des forces déployées à terre.

    Vers 02h00, le bateau a touché terre sur la plage de Balanegra, où une dizaine de personnes ont commencé à transférer les balles du bateau vers une camionnette.

    À ce moment-là, les agents de la surveillance douanière ont procédé à l’intervention, tant par voie maritime que terrestre, au cours de laquelle cinq paquets de haschich ont été saisis, l’un des intervenants dans la cache, identifié comme NLS, a été arrêté et ils ont saisi différents appareils de communication radio, comme ainsi que 900 litres de carburant.

    L’enquête a révélé que le bateau utilisé dans la planque était un pneumatique semi-rigide de douze mètres de long avec deux moteurs de 300 CV chacun, l’un de ceux couramment utilisés pour le trafic de haschich du Maroc vers les côtes espagnoles.

    Par la suite, le bateau avec le détenu, la substance narcotique et l’essence saisie a été transféré au port d’Almería, où il a été provisoirement déposé.

    L’autorité judiciaire compétente est le tribunal d’instruction 2 Berja (Almería) de service. Les enquêtes sont toujours ouvertes par l’unité opérationnelle de surveillance douanière d’Almería, afin de déterminer l’identité des autres personnes impliquées dans l’expédition.

    El Faro de Ceuta, 19/10/2022

    #Maroc #Espagne #Hashich #Cannabis #Trafic_de_drogue

  • Maroc: plusieurs politiques sont des barons de la drogue

    Maroc: plusieurs politiques sont des barons de la drogue

    Maroc, Abdelilah Benkirane, trafic de drogue, barons de la drogue,

    RABAT – Le secrétaire général du parti marocain « Justice et Développement », Abdelilah Benkirane, a affirmé que plusieurs politiques dans le royaume étaient des « barons de la drogue ».

    Lors d’une activité de proximité à Guercif (nord-est du royaume) dans le cadre des élections partielles, Benkirane a souligné « l’absence de morale et d’éthique chez la classe politique pour qui les élections ne sont désormais qu’un tremplin pour accéder au pouvoir et servir ses propres intérêts », faisant remarquer que « les partis politiques au Maroc ne présentent plus de militants, mais des hommes d’affaires et d’influence pour s’assurer des sièges au Parlement ».

    Il a évoqué le recours à l’argent pour remporter des élections, une méthode utilisée par des hommes d’affaires et des politiques dont plusieurs sont des « barons de la drogue », dit-il.

    Benkirane a souligné que « le triomphe des barons de la drogue est une menace et un danger réel pour les familles et le pays de façon générale ».

    L’intrusion d’hommes d’affaires et de barons de la drogue dans la vie politique au Maroc est, pour rappel, objet de beaucoup de critiques ces dernières années.

    L’ancien porte-parole du Palais royal marocain, Hussein Aourid, avait affirmé récemment que « les barons de la drogue influencent les décisions politiques au royaume ».

    Dans son nouveau livre intitulé « Le Maroc a besoin d’une révolution culturelle », Aourid a porté « des accusations sur l’augmentation de l’influence de la mafia de la drogue sur la décision politique au royaume ».

    « Notre pays (le Maroc) a connu, au début de la première décennie de ce siècle, des pratiques proches des méthodes de la mafia qui ont émergé à travers des personnes ayant des antécédents de trafic de drogue, qui employaient des éléments proches d’eux et ont cherché à infiltrer la structure de l’Etat par l’achat de consciences. Ils ont pénétré le corps politique et pu approcher le centre de décisions », a-t-il écrit dans l’un des chapitres de son ouvrage, repris par des médias.

    Les témoignages de Hussein Aourid, qui confirment les conclusions de rapports internationaux sur le Maroc et la drogue, sont très importants, « car ils émanent de quelqu’un qui a connu la monarchie de l’intérieur », ont souligné des médias internationaux.

  • Maroc: plusieurs politiques sont des barons de la drogue

    Maroc: plusieurs politiques sont des barons de la drogue

    Maroc, Abdelilal benkirane, trafic de drogue, barons de la drogue,

    RABAT – Le secrétaire général du parti marocain « Justice et Développement », Abdelilah Benkirane, a affirmé que plusieurs politiques dans le royaume étaient des « barons de la drogue ».

    Lors d’une activité de proximité à Guercif (nord-est du royaume) dans le cadre des élections partielles, Benkirane a souligné « l’absence de morale et d’éthique chez la classe politique pour qui les élections ne sont désormais qu’un tremplin pour accéder au pouvoir et servir ses propres intérêts », faisant remarquer que « les partis politiques au Maroc ne présentent plus de militants, mais des hommes d’affaires et d’influence pour s’assurer des sièges au Parlement ».

    Il a évoqué le recours à l’argent pour remporter des élections, une méthode utilisée par des hommes d’affaires et des politiques dont plusieurs sont des « barons de la drogue », dit-il.

    Benkirane a souligné que « le triomphe des barons de la drogue est une menace et un danger réel pour les familles et le pays de façon générale ».

    L’intrusion d’hommes d’affaires et de barons de la drogue dans la vie politique au Maroc est, pour rappel, objet de beaucoup de critiques ces dernières années.

    L’ancien porte-parole du Palais royal marocain, Hussein Aourid, avait affirmé récemment que « les barons de la drogue influencent les décisions politiques au royaume ».

    Dans son nouveau livre intitulé « Le Maroc a besoin d’une révolution culturelle », Aourid a porté « des accusations sur l’augmentation de l’influence de la mafia de la drogue sur la décision politique au royaume ».

    « Notre pays (le Maroc) a connu, au début de la première décennie de ce siècle, des pratiques proches des méthodes de la mafia qui ont émergé à travers des personnes ayant des antécédents de trafic de drogue, qui employaient des éléments proches d’eux et ont cherché à infiltrer la structure de l’Etat par l’achat de consciences. Ils ont pénétré le corps politique et pu approcher le centre de décisions », a-t-il écrit dans l’un des chapitres de son ouvrage, repris par des médias.

    Les témoignages de Hussein Aourid, qui confirment les conclusions de rapports internationaux sur le Maroc et la drogue, sont très importants, « car ils émanent de quelqu’un qui a connu la monarchie de l’intérieur », ont souligné des médias internationaux.

    #Maroc #Benkirane #Trafic_de_drogue

  • Espagne: saisie de plus de 14 t de haschisch marocain

    Espagne: saisie de plus de 14 t de haschisch marocain

    Maroc, Espagne, cannabis, Opération Barrière, haschich, trafic de drogue,

    Plus de 14 tonnes de haschisch en provenance du Maroc ont été saisies par la Garde civile espagnole et une cinquantaine de membres présumés d’une organisation spécialisée dans le trafic de grandes quantités de drogue sur les côtes de la province de Cadix (Andalousie) et le fleuve Guadalquivir, ont été arrêtées, ont rapporté des médias locaux.

    Cette opération, baptisée « Barrière », a été lancée en décembre 2021. Elle a permis l’arrestation de 49 individus et la saisie de 14.380 kg de haschisch en provenance du Maroc, selon l’agence Europa Press, citant un communiqué de la Garde civile espagnole.

    Europa Press a également fait état de la saisie d’armes à feu, de munitions, de matériel de police, une embarcation semi-rigide trimoteur, des bidons de carburant, des documents et des téléphones portables.

    L’opération a été menée par 400 gardes civils, qui ont effectué 37 perquisitions autorisées par le tribunal de première instance et d’instruction de Sanlucar de Barrameda, dans les localités de Sanlucar, Chipiona, Trebujena et dans le village d’El Rocio de Huelva, d’après Europa Press.

    Lourdement armés, les trafiquants activaient notamment au niveau des côtes de Sanlucar et du fleuve Guadalquivir et utilisaient de puissants bateaux semi-rigides, des embarcations, ainsi que des bateaux de pêche ou de plaisance.

    L’organisation était très active, allant jusqu’à transporter en un mois jusqu’à 20 tonnes de haschisch du Maroc vers la péninsule, a précisé la Garde civile espagnole dans son communiqué.

    Le trafic de drogue en provenance du Maroc ne cesse de défrayer la chronique en Espagne et des saisies de quantités importantes de haschich sont souvent signalées.

    En mars dernier, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) avait indiqué que le Maroc, premier producteur mondial de haschich, restait le principal pays de provenance de la résine de cannabis qui entre dans l’Union européenne (UE).

    Et en juin, le rapport mondial sur les drogues 2022 publié par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) avait indiqué que le Maroc était toujours à la tête des principaux pays d’origine et de départ de la résine de cannabis, ce qui fait de ce pays le premier producteur et exportateur mondial de cette drogue.

    Le rapport cite le Maroc en tant que premier pays africain en matière d’importance de la culture du cannabis durant la décennie 2010-2020.

    #Maroc #Espagne #Cannabis #Haschich #Trafic

  • Espagne: la police arrête un trafiquant recherché en Algérie

    Espagne: la police arrête un trafiquant recherché en Algérie

    Espagne, Algérie, Interpol, trafic de drogue, Alicante,

    À Alicante, une ville du sud de l’Espagne, la police a arrêté un Algérien recherché par « Interpol ». Accusé de trafic de drogue, blanchiment d’argent et d’appartenance à une bande criminelle, il risque une peine de justice très lourde en Algérie.

    Selon «El Español» qui cite ce dimanche un communiqué de la police nationale espagnole, le suspect, âgé de 43 ans, a tenté d’introduire en Algérie plus de quarante mille comprimés psychotropes et près de deux cents grammes de cocaïne. Il devrait être extradé prochainement.

    En décembre 2020, les services de sécurité algériens avaient saisi, en effet, 190 grammes de cocaïne et près de 44 000 comprimés d’une substance psychotrope au port d’Alger qui étaient dissimulés à l’intérieur d’un véhicule arrivé du port de Marseille. Ce dernier était immatriculé au nom de l’oncle du fugitif.

    Sur cette base, les autorités compétentes ont émis un mandat d’arrêt contre le suspect qui a réussi à s’introduire sur le territoire espagnol et s’est réfugié dans un hôtel d’Alicante. Il a fini par être arrêté par des agents de la brigade de sécurité citoyenne du commissariat de police provincial d’Alicante appuyés par des agents du groupe opérationnel d’intervention du commissariat de police du district central d’Alicante.

    Le mis en cause a été présenté devant l’autorité judiciaire espagnole compétente, chargée « de mener à bien les procédures nécessaires pour compléter le mandat d’arrêt international en instance ».

    Ennaharonline, 11/09/2022

    #Algérie #Espagne #Interpol #Trafic_de_drogue

  • Maroc: Hausse du blanchiment d’argent et du trafic de drogue -ONDH-

    Maroc: Hausse du blanchiment d’argent et du trafic de drogue -ONDH-

    Maroc, ONDH, blanchment d’argent, trafic de drogue, trafic d’êtres humains et de migrants,

    L’Observatoire du Nord pour les droits de l’homme (ONDH) a exprimé sa préoccupation face à la propagation, dans le nord du Maroc, des crimes liés au blanchiment d’argent, en particulier le trafic de stupéfiants, de substances psychotropes, d’êtres humains et de migrants, et ses liens avec l’activité économique, notamment le blanchiment d’argent dans l’immobilier, ou avec la politique à travers l’accès des criminels à des fonctions politiques.

    Dans un communiqué, l’Observatoire marocain a mis en garde contre les conséquences des opérations de blanchiment d’argent des barons de la drogue à Tétouan, dans le nord du Royaume, et de l’enrichissement suspect d’un groupe de personnes actives dans le domaine de la drogue et des psychotropes, du trafic de drogue, la traite des êtres humains, le trafic de migrants, la fraude, l’abus de confiance, la corruption et l’abus d’influence.

    Il a notamment mis l’accent sur l’impact négatif du blanchiment d’argent sur le tissu social et le développement économique, relevant qu’il affecte les relations entre les entreprises et la conduite de la politique économique et encourage les investissements inutiles, notamment dans le domaine immobilier, et l’intensification des activités criminelles transfrontalières. L’ONDH a, en outre, indiqué que les déclarations de soupçons de cas liés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme émises par l’Autorité nationale de l’information financière s’élevaient – selon le rapport 2020 – à un total de 2.113 déclarations.

    En mars dernier, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) avait indiqué que le Maroc, premier producteur mondial de haschich, restait le principal pays de provenance de la résine de cannabis qui entre dans l’Union européenne (UE). Et dans son rapport mondial sur les drogues 2022, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) avait, quant à lui, souligné que le royaume chérifien était à la tête des principaux pays d’origine et de départ de la résine de cannabis, ce qui fait de ce pays le premier producteur et exportateur mondial de cette drogue.

    S’agissant de l’impact de la culture du cannabis sur l’environnement, la région du Rif au nord du Maroc est également citée dans ce rapport, où cette culture repose principalement sur l’utilisation intensive d’engrais synthétique. «Dans la région du Rif où est cultivée la majeure partie du cannabis du pays, la culture illégale de plus en plus intensive, souvent monoculture, du cannabis au cours des dernières décennies a entraîné une pression environnementale accrue sur un système écologique déjà fragile sous la forme de déforestation, de pénurie d’eau et de perte de biodiversité», avait souligné le rapport, notant que la culture intensive de cette drogue a «transformé la région en le plus grand utilisateur d’engrais et de pesticides dans le secteur agricole».

    Depuis 2012, l’Observatoire du Nord pour les droits humains (ONDH) multiplie les rapports sur des sujets sensibles. Il organise également des activités au profit des jeunes de cette partie du Maroc.

    Depuis trois ans, de Martil son quartier général, l’ONDH, à travers sa section jeunesse, Academy of Change, organise un atelier sur le conte, animé par Le Cercle de Shahrazade. De jeunes femmes de 19 à 25 ans, en grande partie des étudiantes, ont ainsi pris part à des ateliers sur la hikaya, un patrimoine marocain par excellence. « Ce sont des ateliers importants parce qu’ils prennent en considération l’approche genre tout en faisant la promotion de valeurs importantes pour le vivre-ensemble dans notre pays », lance Mohamed Ben Aissa, président de l’Observatoire.

    #Maroc #Blanchiment #Trafic #Drogue #ONDH

  • Maroc : Activiste rifain condamné pour avoir critiqué le roi

    Maroc : Activiste rifain condamné pour avoir critiqué le roi

    El Tribunal de primera Instancia de Alhucemas condena al activista rifeño Mouhamed.L a 20 meses de prisión y una multa de 5 mil euros, por criticar al rey Mouhamed 6.

    El Tribunal de Primera Instancia de #AlHoceima , condena al profesor Mohamed ElMahdali a 3 años de prisión firme por sus publicaciones en Facebook
  • Maroc: royaume du haschisch

    Maroc: royaume du haschisch

    Maroc, haschich, cannabis, trafic de drogue,

    Les Nations unies le classent 1er producteur mondial de cannabis
    Le pays de Mohammed VI règne sans partage sur la production et l’exportation de cette drogue.

    Mohamed TOUATI

    Attention, danger! Le Maroc détient son arme de destruction massive: la drogue. Le monde risque l’overdose. Le Maroc est à la tête des principaux pays d’origine et de départ de la résine de cannabis, ce qui fait de ce pays le premier producteur et exportateur mondial de cette drogue, souligne un rapport mondial sur les drogues 2022, publié par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

    Conséquence: le royaume du Maroc constitue une véritable menace pour l’ensemble de la planète et son voisinage, notamment. La plus grande partie du trafic de résine de cannabis se fait à partir du Maroc vers l’Espagne et de l’Afghanistan vers d’autres pays de l’Asie occidentale, notant que la résine de cannabis du Maroc est également destinée à d’autres pays d’Afrique du Nord, indiquent les rédacteurs du document, qui précisent que les saisies de résine de cannabis continuent d’être concentrées en Afrique du Nord et en Europe centrale, lesquelles forment une seule zone de production, de trafic et de consommation de cette drogue, représentant ainsi près de 60% des saisies mondiales au cours de la période 2016-2020.

    Les craintes et les mises en garde de l’Algérie, dont le territoire est inondé de tonnes de drogue en provenance du Maroc, se retrouvent encore une fois justifiées et renforcées. Ce trafic représente, pour les pays frontaliers, notamment ceux de la bande sahélo-sahélienne, des risques de déstabilisation réelle, voire de déflagration. Les groupes terroristes qui ont fait de cette région un de leur terrain favori, tirent de cette activité les principaux revenus qui remplissent leurs caisses. La connexion entre eux et le commerce de stupéfiants étant établie et dénoncée. «Le fléau des stupéfiants, qui cible la région maghrébine et du Sahel africain, s’avère plus dangereux que par le passé…à cause de l’alliance des barons du trafic de drogue produite dans le royaume du Maroc avec les groupes terroristes», avait fait remarquer le spécialiste des affaires de sécurité, Omar Benjana. Le trafic interrégional du cannabis va «du Maroc à la Libye puis à l’Egypte via le Sahel» relève, à cet effet le rapport de l’Office des Nations unies sur la drogue et le crime, qui ajoute que la résine de cannabis marocaine est également transportée par voie maritime, à travers la Méditerranée.

    Il est à souligner que la pandémie de Covid-19 n’a pas empêché le trafic du cannabis de prospérer. 209 millions d’individus ont consommé cette drogue en 2020, soit 4% de la population mondiale, alors que le nombre de personnes qui consomment du cannabis a augmenté de 23% au cours de la dernière décennie. L’Amérique du Nord et l’Europe restent les deux principaux marchés de consommation de la cocaïne et de grandes quantités sont acheminées d’Amérique latine vers l’Europe via l’Afrique de l’Ouest et du Nord, souligne l’Onduc.

    Le trafic de drogue n’est pas le seul domaine où le Royaume alaouite a fait l’actualité ce week-end. Le Maroc a, en effet fait reparler de lui dans l’affaire des migrants subsahariens. 14 migrants subsahariens, arrêtés le 23 juin dernier, soit à la veille du drame migratoire de Melilla, ont été condamnés, jeudi, à huit mois de prison ferme au Maroc, a fait savoir l’Association marocaine des droits humains. Une peine «très dure», «injuste» et «injustifiable», s’indigne l’Amdh. «Le tribunal de première instance de Nador (Nord) a condamné ces migrants à huit mois de prison ferme, c’est un jugement très dur», a déclaré aux médias leur avocat, Mbarek Bouirig, qui est décidé à faire appel.

    L’Expression, 06/08/2022

    #Maroc #Haschich #Cannabis #Drogue