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  • Nouvelle route pour transporter la drogue du Maroc vers l’Espagne

    Nouvelle route pour transporter la drogue du Maroc vers l’Espagne – trafic de drogue, cannabis, haschich, cocaïne, Iles Canaries,

    La Garde civile espagnole a démantelé une organisation criminelle spécialisée dans le trafic de stupéfiants, lors d’une opération qui a permis de démasquer une nouvelle voie d’introduction de la drogue du Maroc vers l’Espagne, a indiqué mercredi le quotidien espagnol La Razon.

    Selon le média, les membres de cette organisation, ont d’abord emmené la drogue aux îles Canaries et, de là, dans le double fond d’un camion-citerne, jusqu’à la péninsule.

    L’enquête a commencé en août dernier, lorsque des agents de la Garde civile de Murcie (sud-est de l’Espagne) ont découvert qu’un criminel connu, un habitant de la municipalité de Las Torres de Cotillas (Murcie), avait acheté un camion-citerne. Ses antécédents criminels laissent soupçonner que le véhicule pouvait être utilisé pour transporter de la drogue, a précisé le journal.

    La surveillance de ce véhicule a conduit les gardes civils à la municipalité grenadine de Motril, où ils ont détecté comment il était chargé d’une quantité symbolique de mélasse de canne à sucre, utilisée comme engrais organique, puis ont poursuivi leur route vers le territoire insulaire.

    Compte tenu de son départ imminent, des agents de la Garde civile de Murcie et de Las Palmas ont coordonné les dispositifs de police pour effectuer la surveillance et l’enquête sur les mouvements du camion depuis son arrivée au port.

    En effectuant la route maritime avec une escale sur l’île de Lanzarote, le camion a atteint l’île de Fuerteventura, où plusieurs individus l’attendaient déjà, dont l’un a été reconnu par les agents comme un criminel, également résident de Las Torres de Cotillas, spécialisé dans la fabrication de doubles fonds dans tous types de véhicules, selon le journal.

    Les enquêtes menées sur ce suspect ont révélé qu’en outre, sous le couvert d’une entreprise de produits de fruits et légumes, il avait créé une société « écran » sur l’île pour assurer une couverture légale des expéditions de drogue.

    L’interception et l’examen du véhicule ont abouti à la localisation de 1.600 kg de haschich, en provenance du Maroc, cachés sous un double fond sophistiqué de grande capacité, activé clandestinement à l’intérieur.

    Par la suite, des perquisitions ont été effectuées dans les municipalités d’Antigua sur l’île de Fuerteventura (Las Palmas), Las Torres de Cotillas (Murcie) et dans les municipalités d’Alicante d’Orihuela et El Pilar de la Horadada, où une documentation et du matériel ont été saisis, liés aux crimes faisant l’objet de l’enquête.

    Selon l’enquête, il s’agit d’une organisation criminelle, dirigée par deux hommes d’affaires du secteur des transports d’Alicante,avec la collaboration de deux trafiquants de drogue. Profitant de cette proximité géographique, ils ont établi une plate-forme pour effectuer l’expédition de drogue du Maroc vers la péninsule, en faisant escale aux îles Canaries.

    Avec l’arrestation de ses six membres, la Garde civile espagnole considère cette organisation criminelle démantelée. L’opération a ainsi permis de démasquer une nouvelle voie d’introduction de drogue sur le territoire espagnol, en utilisant un point stratégique, en raison de sa proximité avec la côte marocaine, comme l’archipel des Canaries.

    Les détenus, la drogue, le camion-citerne et le reste des objets saisis, ont été mis à la disposition du tribunal d’instruction numéro 2 de Molina de Segura (Murcie), selon La Razon.

  • Maroc: Des révélations sur la pègre néerlandaise

    Maroc: Des révélations sur la pègre néerlandaise

    Maroc: Des révélations sur la pègre néerlandaise – Pays Bas, mocro mafia, trafic de drogue, crime organisé,

    Des hommes armés font des déclarations incriminantes
    La pègre néerlandaise Deux hommes armés, condamnés pour le meurtre par erreur du fils d’un juge marocain, font des déclarations sur la pègre d’Utrecht.
    Le monde criminel et les autorités d’investigation observent avec suspicion une affaire criminelle au Maroc. L’affaire tourne autour du meurtre par erreur du fils d’un juge marocain à Marrakech, fin 2017. En appel, les deux tireurs, qui avaient été condamnés à mort pour ce meurtre, ont fait des déclarations incriminant un certain nombre d’acteurs clés de la pègre néerlandaise.

    Elle concerne les deux hommes qui ont grandi à Amsterdam : Shardyone S. et Edwin R.M. Ils ont été condamnés à l’été 2019 pour la fusillade à la terrasse d’un café de Marrakech, au cours de laquelle la cible initiale Mustapha F. a été prise pour un étudiant en médecine de 26 ans. En partie parce qu’il est le fils d’un juge marocain, l’affaire a suscité un tollé et une intervention sévère au Maroc.

    Les services d’enquête au Maroc et aux Pays-Bas supposent que l’attentat a été commis sur ordre de Ridouan Taghi, qui était en conflit vif avec Mustapha F. depuis début 2016. L’un des frères de Ridouan Taghi a été condamné à vingt ans de prison pour son rôle dans le meurtre par erreur de Marrakech en première instance. Un autre des frères de Taghi a été condamné à dix ans de prison pour son implication dans le trafic de drogue dans la même affaire. Ridouan Taghi n’a pas été poursuivi dans cette affaire. La cible de l’attaque, Mustapha F., l’a été. Il a été condamné pour avoir blanchi de l’argent provenant du trafic de drogue.

    Tout comme Taghi, Mustapha F. est né au Maroc et est arrivé aux Pays-Bas avec ses parents à un jeune âge. On peut déduire des documents de l’affaire pénale de Marengo concernant le principal suspect Ridouan Taghi que le conflit entre les deux hommes a commencé en 2016. En avril de la même année, selon la justice néerlandaise, une tentative de liquidation de Mustapha F. a également été préparée sur ordre de Taghi. L’histoire qui circule dans la pègre est que les deux hommes ont été montés l’un contre l’autre.

    Cas de torture

    Les deux tireurs ont fait des aveux complets en appel et accusent non seulement le frère de Ridouan Taghi, mais aussi un certain nombre d’autres personnes. C’est en tout cas ce qu’affirme un compte-rendu de l’audience du 14 décembre dernier au Maroc qui circule dans le monde du crime. Des sources au sein de l’enquête et de l’environnement confirment largement le contenu de ce rapport.

    Il mentionne également les noms d’un groupe de personnalités du monde criminel d’Utrecht et des environs qui sont toujours en fuite et résident vraisemblablement à Dubaï ou en Turquie. Un certain nombre d’entre eux se sont déjà présentés comme des cibles potentielles dans l’enquête sur le conteneur de torture, qui a été trouvé au printemps 2020 à Wouwse Plantage, dans le Brabant. Le conflit complexe qui a été mis en lumière par la découverte de ce conteneur couve toujours. Et c’est pourquoi le ministère de la Justice et la police enquêtent toujours sur les dessous de la querelle de la pègre.

    C’est également la raison pour laquelle l’appel au Maroc est suivi de près, selon des sources de l’enquête. Bien qu’il soit douteux que les déclarations des deux tireurs puissent être utilisées comme preuves aux Pays-Bas, elles peuvent apporter un éclairage supplémentaire sur les origines de ce conflit et les personnes impliquées. « C’est pourquoi cette information n’en est pas moins intéressante pour nous », déclare une source.

    Quelques mois avant sa condamnation au Maroc en 2019, le frère d’Edwin R. a été tué par balle près de l’appartement Hoptille à Amsterdam-Zuidoost. Trois suspects arrêtés pour le meurtre ont été libérés par manque de preuves. Il est possible que la mort violente de son frère soit la raison pour laquelle il a fait une déclaration après tout. Il est également suggéré dans la pègre que les deux hommes coopèrent dans l’espoir de purger leur peine aux Pays-Bas. L’affaire pénale doit se poursuivre la semaine prochaine.

    NRC, 27/12/2021

    #Maroc #Pays #Mocro_mafia #Pègre #Trafic_de_drogue

  • Saisie de plus de 3 quintaux de kif venus du Maroc

    Saisie de plus de 3 quintaux de kif venus du Maroc

    Saisie de plus de 3 quintaux de kif venus du Maroc – Algérie, cannabis, trafic de drogue, stupéfiants

    11 narcotrafiquants arrêtés et plusieurs tentatives déjouées
    Des détachements combinés de l’Armée nationale populaire ont arrêté, entre le 24 et le 30 novembre dernier, 11 narcotrafiquants et déjoué des tentatives d’introduction de plus de 3 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc, a indiqué mercredi le ministère de la Défenses dans un communiqué.

    « Dans la dynamique des efforts continus dans la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée multiforme, des unités et des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont exécuté, durant la période du 24 au 30 novembre 2021, plusieurs opérations ayant abouti à des résultats de qualité qui reflètent le haut professionnalisme, la vigilance et la disponibilité permanente de nos Forces armées à travers tout le territoire national », précise la même source.

    Dans le contexte des opérations de lutte contre la criminalité organisée et « dans la dynamique des efforts intenses visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays », des détachements combinés de l’ANP « ont arrêté, en coordination avec les différents services de sécurité au niveau des territoires des 2e et 3e Régions militaires, 11 narcotrafiquants » et « ont déjoué des tentatives d’introduction de quantités de drogues via les frontières avec le Maroc, s’élevant à 3 quintaux et 33 kilogrammes de kif traité », tandis que « 28 autres narcotrafiquants ont été arrêtés en leur possession 62 kilogrammes de la même substance et 203740 comprimés psychotropes saisis dans diverses opérations exécutées à travers les autres Régions militaires », ajoute le communiqué.

    Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’ANP « ont arrêté 6 éléments de soutien aux groupes terroristes dans des opérations distinctes à travers le territoire national ».

    APS

    #Algérie #Maroc #Cannabis #Kif #Haschich #Trafic_drogue

  • Oran : Démantèlement d’une organisation crminelle

    Oran : Démantèlement d’une organisation crminelle

    Algérie, Oran, crime organisé, trafic de drogue, migration illégale – Oran : Démantèlement d’une organisation crminelle

    Démantèlement d’un réseau de trafic international de drogue et d’organisation de traversées clandestines

    Les services de police d’Oran sont parvenus à démanteler un réseau criminel composé de six individus, spécialisé dans le trafic international de stupéfiants et l’organisation de traversées clandestines par mer, au sein d’un groupe criminel organisé, a-t-on appris jeudi auprès des services de la sûreté de wilaya. Cette opération a eu lieu suite à l’exploitation d’informations confirmées reçues par la brigade de recherche et d’intervention relevant du service de wilaya de la police judiciaire, selon lesquelles deux membres d’un réseau criminel activaient dans la commercialisation de drogues dures et de substances psychotropes, utilisant leurs domiciles pour stocker ces drogues, a précisé la cellule communication et des relations publiques.

    Après une opération surveillance de leurs mouvements, les suspects ont été arrêtés en compagnie de deux autres complices, avec la saisie au sein de leur domicile d’une quantité de 47 grammes de cocaïne, 9,5 grammes de kif traité, deux comprimés de psychotropes, une arme blanche prohibée et une somme d’argent de 20.000 dinars, a-t-on fait savoir.

    D’autre part, les investigations ont démontré que le réseau avait une autre activité liée à l’émigration clandestine et les enquêtes sur le terrain ont permis d’identifier les membres restants du réseau, à savoir deux individus qui utilisaient le garage de leur domicile pour entreposer du matériel destiné à la préparation de traversées clandestines par mer.

    Après avoir obtenu l’autorisation de perquisitionner dans les deux habitations, délivrée par le procureur de la République près le tribunal d’Aïn El Turck, une barque de plaisance équipée de moteur a été saisie, ainsi qu’un canot pneumatique à moteur, 4 réservoirs de carburant pour moteur de bateau, 3 seaux, une arme de pêche marine, un appareil GPS, quatre gilets de sauvetage et des jumelles, en plus de deux véhicules et d’une somme d’argent de 106.000 dinars, selon la même source.

    L’Echo d’Oran, 20/11/2021

    #Algérie #Oran #Crime_organisé #Trafic_drogue #Migration_illégale

  • L’inquiétante propagation de la cocaïne en Algérie

    Tags : Algérie, trafic de drogue, stupéfiants- L’inquiétante propagation de la cocaïne en Algérie

    Les services de sécurité ont multiplié ces derniers jours l’interception de quantités de plus en plus importantes de cocaïne et ce dans un espace couvrant plusieurs régions du pays. La dernière prise en date s’est déroulée dimanche dans la wilaya de Batna. Il s’agit de 8,3 grammes de cette drogue dure.

    Tout au long de la dernière semaine, les services spécialisés ont saisi des quantités de cette substance à travers 4 wilayas : 24 grammes à Sidi Bel-Abbes, 12 grammes à Oran. A Alger, les services de Sûreté de la Wilaya ont annoncé le démantèlement d’une «bande criminelle organisée spécialisée dans le trafic d’héroïne et de la cocaïne, impliquant notamment des ressortissants étrangers.

    Au début de cette semaine, les services de la police judiciaire de la wilaya d’Adrar ont saisi une quantité de près d’un kilogramme, une quantité qui révèle l’ordre de grandeur de ce trafic.

    Si les quantités de quelques grammes sont destinées, visiblement, à une consommation locale très limitée, les 909 grammes interceptés à Adrar traduit l’étendu d’un commerce relativement nouveau en Algérie. C’est-à-dire le commerce touchant aux drogues dures.

    En juin dernier, le ministère de la Défense Nationale (MDN) a annoncé avoir «déjouée par les Garde-côtes du Commandement des Forces navales, relevant de la façade maritime Ouest, une tentative d’introduction en Algérie d’une « énorme quantité » de cocaïne.

    Le MDN a précisé que « les unités des Garde-côtes d’Arzew « ont repêché et saisi une quantité de cocaïne s’élevant à 490,05 kilogrammes répartie sur (442) plaquettes ».

    Selon la même source, « l’opération a été amorcée à travers un appel lancé par des pêcheurs algériens, portant sur la présence de sacs suspects qui flottaient, et suite auquel des unités des Garde-côtes d’Arzew ont été dépêchées sur les lieux à (06) miles marins au nord-ouest de Cap Carbon à Oran ».

    S’agissait-il d’une opération d’introduction sur le marché algérien de telle quantité ? Ce qui voudrait dire que la consommation interne serait capable de l’absorber. L’autre hypothèse est que la marchandise était destinée à « l’exportation » ? La réponse reste très incertaine.

    Cette opération rappelle l’autre affaire qui avait éclaté en mai 2018, avec la saisie de plus de 700 kg de cocaïne sur un cargo censé transporter de la viande congelée en provenance de l’Amérique latine.

    Ces deux affaires n’ont pas, jusqu’à aujourd’hui révélé tout leur secret. Le plus clair est que l’Algérie est entrée dans le « club », très restreint des pays où la consommation de cocaïne n’est plus un tabou. Reste la question du rôle de notre pays dans le trafic international des drogues dures ?

    La question de savoir si l’Algérie était est–elle devenue une plaque tournante dans l’introduction de cocaïne dans le vieux continent est tellement insistante dans les milieux spécialisée, à tel point que le quotidien londonien « The indépendant » a affirmé que notre pays est «est devenue une plaque-tournante émergente de la cocaïne à destination du Royaume-Uni»

    Il suffit de rappeler que les enjeux financiers liés à ce commerce sont tellement énorme pour se convaincre que les tentations existeraient. Les chiffres que donnent les organisations de lutte contre la cocaïne et autres drogues dures donnent le vertige.

    Hamma Sadek

    La Nation, 15/11/2021

    #Algérie #Drogues #Cocaïne

  • Almeria: Saisie de 8 tonnes de haschich provenant du Maroc

    Almeria: Saisie de 8 tonnes de haschich provenant du Maroc. Elles ont été introduites clandestinement dans le pays par la côte sud-est.

    La Guardia Civil a saisi jusqu’à 8 tonnes de haschisch en provenance du Maroc, qui étaient introduites clandestinement dans le pays le long de la côte sud-est.

    Il était 6 heures du matin lorsque 200 agents de la Guardia Civil ont lancé l’opération « Romelina » dans la région de Poniente de Almería. 24 arrestations dans quatre municipalités de la région ont résulté de cette action, qui visait à démanteler un réseau dédié au trafic de haschisch en provenance du Maroc et distribué dans tout le pays depuis Almeria, Grenade et Murcie.

    Dans cette macro-opération, où plusieurs perquisitions autorisées ont été effectuées, plus de 8 tonnes de drogue, un bateau et plusieurs véhicules utilisés par le réseau pour ses activités ont été saisis.

    L’opération « Romelina » est toujours en cours, bien que le tribunal de coordination ait décrété le secret de la procédure.
    La Guardia Civil avait déjà ouvert une enquête après avoir détecté la présence de la bande, qui faisait de la contrebande de haschisch en provenance du Maroc le long de la côte est du pays. Le lancement de cette opération n’a fait que confirmer ce que les agents de la Benemérita savaient déjà. Avec l’autorisation de la justice, jusqu’à neuf perquisitions de domiciles et d’entrepôts industriels ont été effectuées dans les villes d’Almeria de La Mojonera, Vícar, El Ejido et Roquetas de Mar, où plus de 8 tonnes de drogue, 8 véhicules et un bateau utilisé pour transporter le matériel ont été saisis.

    L’opération est menée avec la participation de personnel du Commandement de Murcie, du Commandement d’Almeria, de l’Organisme de coordination contre le trafic de drogue (OCON Sur), du Centre régional d’analyse et de renseignement contre le trafic de drogue (Crain), du Groupe d’action rapide (GAR) et du Groupe de réserve et de sécurité (GRS).

    L’opération est toujours en cours, bien que le tribunal d’instruction qui a coordonné la procédure ait décrété le secret de l’instruction.

    La Vanguardia, 26/10/2021

  • Qui est Sofiane Hambli, le baron arrêté au Maroc?

    Qui est Sofiane Hambli, le baron arrêté au Maroc? Sa rivalité avec Moufide Bouchibi date de 2008, lorsque les deux trafiquants décident de s’associer en Espagne

    Le baron de la drogue Sophiane Hambli a été arrêté dans un clinique à Tanger (Maroc) après avoir été agressé « au sabre ou à la machette ». Qui est cet homme considéré comme l’un des plus gros trafiquants de drogue français ?
    Après 7 mois de cavale, Sophiane Hambli a finalement été arrêté. Mis en examen en novembre 2020 dans une affaire de trafic de stupéfiants, l’homme de 46 ans avait été libéré au mois de mars dernier et placé sous contrôle judiciaire. Une décision qui avait été contestée, à juste titre, en raison du risque élevé de fuite de l’individu. 7 mois plus tard, il a été a arrêté dans une clinique au Maroc après avoir été violemment agressé « au sabre ou à la machette » dans les rues de la ville, probablement suite à un règlement de compte. L’homme s’était présenté à la clinique sous de faux papiers allemands « avec une plaie de 20 centimètres à la joue ».

    L’ennemi juré du « Roi du shit »

    Surnommé « la Chimère », Sofiane Hambli est connu pour être un personnage central dans le scandale de l’importation de 7 tonnes de cannabis en France en 2015. Il avait collaboré avec François Thierry, patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) à l’époque, pour faire tomber Moufide Bouchibi, son ennemi juré surnommé « le Roi du shit ». L’opération finira par échouer et coutera sa place à François Thierry après la saisie de 7 tonnes de cannabis par les Douanes à Paris en octobre 2015 et Hambli sera quant à lui interpellé.

    Sa rivalité avec Moufide Bouchibi date de 2008, lorsque les deux trafiquants décident de s’associer en Espagne. Une association de très courte durée puisque « Bouchibi était convaincu qu’Hambli était responsable de l’arrestation de plusieurs de ses équipes », indique un bon connaisseur du dossier au Parisien. Lorsque « la Chimère » tombe en Espagne 2009, son ex-associé prend la main sur le trafic, ce qui lui déplait fortement. S’en suit une série de représailles avec notamment l’enlèvement par des hommes armés de Bouchibi au Maroc, qui finira libéré contre plusieurs centaines de milliers d’euros après avoir été torturé.

    De nombreuses années de cavale

    En novembre 2020, le natif de Mulhouse est soupçonné par la justice française d’avoir perçu 2,5 millions d’euros pour organiser l’importation de 4 tonnes de cannabis entre le Maroc et la Seine Saint-Denis. Une somme d’argent qu’il aurait par ailleurs empochée sans même livrer le produit à son complice francilien qui aurait prévu de se venger, toujours selon les informations du Parisien. Placé en détention en novembre 2020 puis libéré sous contrôle judiciaire en mars, le trafiquant de drogue a par la suite disparu et Interpol avait émis un mandat d’arrêt international à son encontre à la demande des autorités françaises.

    « La Chimère » n’en était pas à sa première cavale puisqu’il avait été interpellé en 2004, en Espagne, après son évasion en 2003 de la prison de Metz lors d’un trajet à l’hôpital. Il était à l’époque condamné à 5 ans de prison pour avoir dirigé un vaste trafic européen de cannabis en provenance du Maroc alors qu’il était âgé d’à peine plus de 20 ans. De même que lors de son arrestation en 2009 en Espagne, il était recherché car il avait été condamné par un tribunal français à 18 ans de prison.

    Entre toutes ses années de cavale et de détention, Sophiane Hambli a enchaîné les aller-retours entre la France, le Maroc et l’Espagne. Après cette nouvelle arrestation dans la clinique de Tanger, « dès qu’il sera rétabli, on ira le chercher », a indiqué une source proche du dossier côté français.

    Yahoo! Actualités, 25/10/2021

  • Maroc: Le baron Sofiane Hambli arrêté dans une clinique

    Maroc: Le baron Sofiance Hambli arrêté dans une clinique. Il était en cavale depuis sept mois.

    Il était en cavale depuis sept mois : le trafiquant de drogue Sofiane Hambli a été arrêté vendredi 22 octobre à Tanger (Maroc), a appris franceinfo lundi de source proche du dossier. Alors que cet homme de 46 ans était recherché depuis le mois de mars, il a été interpellé dans une clinique, au sein de laquelle il était hospitalisé. 

    Ce baron de la drogue a été violemment agressé à l’arme blanche vendredi à Tanger, ce qui a conduit à son hospitalisation, son pronostic vital étant alors « réservé ». Il avait en sa possession de faux papiers de nationalité allemande. Faisant l’objet d’une « notice rouge » d’Interpol, Sofiane Hambli est sous surveillance policière renforcée depuis son interpellation.

    Soupçonné d’avoir organisé l’importation de 4 tonnes de cannabis en France

    Selon nos informations, en cas de rétablissement, une demande d’extradition sera formulée par la France. Sofiane Hambli est un personnage central du scandale de l’importation de 7 tonnes de cannabis en France en 2015, qui avait abouti à l’éviction de l’ex-patron de la lutte antidrogue, François Thierry.

    Il était recherché depuis le mois de mars dans le cadre d’une autre affaire d’importation de stupéfiants. Il est soupçonné par la justice française d’avoir perçu 2,5 millions d’euros pour organiser l’importation de 4 tonnes de cannabis. Placé en détention provisoire en novembre 2020, il a ensuite été libéré sous contrôle judiciaire en mars 2021 après une décision favorable de la Cour de cassation. 

    Peu après, celui qui est surnommé « La Chimère » a fait l’objet d’un mandat de dépôt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Sofiane Hambli ne s’est alors pas présenté à la justice. Il était depuis considéré en cavale et Interpol avait émis un mandat d’arrêt international à son encontre. 

    Franceinfo Afrique, 25/10/2021

  • Maroc: Cannabis, un marché juteux de 900 millions d’euros/an

    Maroc: Cannabis, un marché juteux de 900 millions d’euros/an. Le vendeur gagne 6000 euros par mois, le rabatteur 2500 euros, le gérant jusqu’à 9000 euros/an.

    Un récent reportage réalisé par des journalistes français et diffusé estimait qu’un vendeur de cannabis gagne 6 000 euros par mois, alors que le guetteur ou le rabatteur gagne environ 2500 euros, alors que le gérant de l’affaire peut gagner jusqu’à 9000 euros/an. En Algérie, les chiffres, convertis en dinars, ne sont pas loin. Ces gains faramineux profitent principalement aux Marocains, notamment concernant la revente du cannabis au détail en Algérie, au Sahel et en Europe occidentale.

    Les saisis des douanes marocaines en matière brut ou en argent liquide remplissent les caisses des services secrets, dont principalement la DGED, et servent à entretenir les caisses noirs de Abdellatif Hammouchi pour payer des armées de journalistes, eurodéputés et diplomates un peu partout dans le monde, ainsi que pour accomplir les « sales besognes » et payer les hommes de main et les seconds couteaux.

    Ceci pour le coût financier, et ce que la culture du cannabis rapporte aux Marocains. Le coût social est beaucoup plus gravement élevé : le cannabis est devenu un produit de consommation courante dans beaucoup de pays, comme l’Algérie, la Tunisie, la France, l’Espagne, l’Italie, etc., malgré son interdiction par la législation des pays cités. Les ravages provoqués sont terribles aussi.

    En 2000, on peut estimer à plus de 30% des jeunes d’entre 17-30 ans qui avaient déjà expérimenté l’usage de cannabis. Il n’est que voir les rapports de la police, de la gendarmerie et du MDN pour constater combien le fléau s’est insidieusement introduit dans la société pour la détruire de l’intérieur.

    Le coût social du cannabis, autrement dit le coût que fait supporter le cannabis à la collectivité, dans chaque pays, a été estimé par des experts onusiens à 1 milliard d’euros. Outre les problèmes de santé et d’ordre public posés par sa consommation qui justifieraient l’interdiction de son usage, le cannabis est classé sur la liste des stupéfiants et à ce titre, la détention, la vente, l’importation et la culture de cette drogue sont prohibées par la loi. D’où la mise sur pied de plusieurs services de sécurité pour la traque, la détection et l’interception du cannabis marocain en route vers l’Algérie, ce qui, d’année en année, fait saigner à blanc le Trésor public de l’Algérie.

    Ce marché juteux de 900 millions d’euros/an a crée un univers propre à lui : il a ses codes, ses mots de passe, ses chefs, ses barons, ses fiefs, ses repaires, ses itinéraires, ses caïds, sa mafia, ses banques, et ses stratifications : cultivateurs, acquéreurs (à la source, au Maroc), ses transitaires, ses passeurs, ses dealers, pour arriver aux petits consommateurs (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Soudan, Egypte, ainsi que l’Europe occidentale, principalement l’Espagne, la France, le Portugal et l’Italie), situé à la berge nord du Maroc et de la Méditerranée, donc « à proximité »).

    L’Express, 21/10/2021

  • Algérie: Saisie de cannabis aux frontières avec le Maroc

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    Plus de 15 quintaux de kif traité ont été saisis lors d’opérations menées entre le 6 et 12 octobre courant, par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP), en coordination avec les différents services de sécurité, au niveau des régions frontalières avec le Maroc, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN) rendu public mercredi.

    « Dans le cadre de leurs nobles missions de défense et de sécurisation du territoire national contre toute forme de menaces, des détachements et des unités de l’ANP ont mené, du 6 au 12 octobre 2021, de multiples opérations qui témoignent de l’engagement infaillible de nos Forces armées à préserver la quiétude et la sécurité dans notre pays », indique la même source.

    « S’agissant des opérations de lutte contre la criminalité organisée, et dans la dynamique des efforts soutenus visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays et en sus de l’énorme quantité de kif traité s’élevant à plus de 10 quintaux saisie à Béchar, objet d’un communiqué rendu public précédemment, des détachements combinés de l’ANP ont intercepté, en coordination avec les différents services de sécurité au niveau des territoires des 2e et 3e Régions militaires, 10 narcotrafiquants et mis en échec des tentatives d’introduction d’autres quantités de drogues via les frontières avec le Maroc, s’élevant à 430 kilogrammes de kif traité, tandis que 28 autres narcotrafiquants ont été arrêtés, en plus de 90 kilogrammes de la même substance et 473.328 comprimés psychotropes saisis dans diverses opérations exécutées à travers les autres Régions militaires », précise le communiqué.

    Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements combinés de l’ANP ont appréhendé « 13 éléments de soutien aux groupes terroristes dans des opérations distinctes à travers le territoire national ».

    Par ailleurs, des détachements de l’ANP ont appréhendé, à Tamanrasset, In Guezzam, Bordj Badji Mokhtar, Djanet et Tindouf, « 311 individus et saisi 47 véhicules, 400 groupes électrogènes, 284 marteaux piqueurs, des quantités d’explosifs, d’outils de détonation et d’autres équipements utilisés dans des opérations d’orpaillage illicite, ainsi que 8 tonnes de mélange d’or brut et de pierres.

    Onze (11) autres individus ont été arrêtés, 23 fusils de chasse et un pistolet de confection artisanale, 653.360 unités d’articles pyrotechniques, 44 quintaux de tabac, 4873 unités de différentes boissons ont été saisis à Adrar, Biskra, Annaba, M’Sila, Sétif, Tébessa, Batna et El-Oued.

    De même, des tentatives de contrebande de quantités de carburants s’élevant à 71.724 litres ont été déjouées à Bordj Badji Mokhtar, Tébessa, El-Tarf et Souk Ahras.

    Dans un autre contexte, les Garde-côtes ont déjoué, au niveau de nos côtes nationales, « des tentatives d’émigration clandestine et ont procédé au sauvetage de 57 individus à bord d’embarcations de construction artisanale, alors que 77 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été appréhendés à Tlemcen, Mostaganem, In Amenas et In-Guezzam », conclut le MDN.

    Le Rédacteur, 13/10/2021