Étiquette : trafic de drogues

  • Espagne : 4,5 tonnes de cocaïne saisies au large des îles Canaries

    Tags : Maroc, trafic de drogues, Amérique Latine,

    La police espagnole a annoncé hier la saisie de 4,5 tonnes de cocaïne au large des îles Canaries à bord d’un cargo togolais qui venait d’Amérique latine. L’«Orión V», qui transportait du bétail vers des pays du Moyen-Orient, était surveillé de près depuis plus de deux ans : il avait déjà été «contrôlé et fouillé, mais aucune drogue n’avait pu être trouvée à l’intérieur, malgré la présence d’indices suffisants», explique la police.

    Un dispositif «aéronaval» a finalement permis mardi 24 janvier de mettre la main sur la cocaïne, dissimulée dans un silo censé servir à alimenter le bétail, ajoute-t-elle. L’opération, qui a mobilisé entre autres l’Agence anti-drogue américaine DEA, le centre opérationnel international d’analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants (MAOC-N), les autorités togolaises et la police espagnole, a permis d’arrêter les 28 membres de l’équipage, de neuf nationalités différentes.

    Le cargo «Orión V», qui battait pavillon togolais, avait les mêmes dimensions qu’un autre cargo togolais intercepté à la mi-janvier dans la même zone, à 62 miles au sud est des Canaries, le «Blume», sur lequel avait été retrouvée la même quantité de cocaïne. Ce sont donc au total neuf tonnes de drogue qui ont été saisies au mois de janvier, s’est réjouie la police dans son communiqué.

    Les liens étroits de l’Espagne avec l’Amérique du Sud, d’où provient la cocaïne, en font l’une des principales portes d’entrée de la drogue en Europe.

    #Maroc #Espagne #drogue #Trafic #Cocaine #Amérique_Latine

  • Maroc: Haschich, tourisme sexuel et sociétés offshores

    Maroc: Haschich, tourisme sexuel et sociétés offshores

    Maroc, Mohammed VI, trafic de drogues, cocaïne, haschich, cannabis, pédophilie, prostitution, sociétés offshore,

    Le Brésil devenait célèbre grâce à son football Samba et sa star Pelé, le Japon se fait connaître par son Samouraï, puis par son savoir technologique dans l’électronique, et le roitelet, commandeur des croyants réussira à hisser sa royauté pour devenir non seulement le premier pays producteur du Haschich au monde, mais aussi la capitale de la saga de la pédophilie. Explications

    Eldorado de la pédophilie

    Marrakech, au même titre que Agadir, sont devenues au fil des années, des terres saintes de la pédophilie et du tourisme sexuel, que même le Covid-19 n’a pas empêcher d’éteindre. La pauvreté, l’ignorance et la répression policière imposée au Peuple Marocain par une dynastie moyenâgeuse en a décidé ainsi.

    La royauté enregistre chaque année une hausse de touristes « sexuels ».. Les vols peu chers ont participé à rendre plus accessible cette destination et facilité l’accès aux pédophiles. Soi-disant touristes, businessmen, hommes politiques, ils viennent du Golfe pour beaucoup d’entre eux, pour d’autres d’Europe. Ils profitent de leur séjour ou se déplacent uniquement pour abuser de mineurs dans les villes les plus touristiques du pays.

    Dans la rue les victimes en majorité mineures sont racolées par des rabatteurs en échange d’argent. Ce miroir aux alouettes piège les enfants qui vivent dans une grande pauvreté. Ce sont souvent des jeunes qui vivent dans la rue et qui vont mendier, être approchés par les touristes, les abuseurs . Face à l’inexistence de chiffres officiels, il est important d’évoquer le câble diplomatique sur Wikileaks citant le ministère marocain de la Justice avançant 1 122 cas d’agressions sexuelles sur mineurs enregistrées en 2008. Il est difficile de dire si elles reflètent la réalité. Toujours selon le ministère, dix étrangers ont été poursuivis en 2009 pour homosexualité, incitation de mineur à la prostitution, participation à l’exploitation d’un mineur et viol violent de mineur.

    Le rapporteur spécial de l’ONU sur le trafic de personnes, Joy Ngozi Ezeilo, l’ONU affirmait le 25 juin 2013 que le « Maroc fait face à un défi considérable en tant que source, lieu de transit et destination de plus en plus importante pour le trafic de personnes ». Aujourd’hui, le Maroc n’est plus un pays de transit, mais un pays exportateur en matière de trafic de personnes.

    Lire aussi : Au Maroc, cette prostitution que vous ne saurez voir
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    Grosso modo, le Peuple Marocain est livré à lui-même, et ce n’est pas « les femmes-mulets » qui vont nous démentir, ou mêmes ces mineures « vendues » pour travailler dans les foyers dans les pays du Golfe.

    Premier pays producteur mondial de Haschich

    La production du Haschich ne cesse d’augmenter, atteignant des chiffres record, dont les revenus sont estimés à 15 milliards de dollars, selon des chiffres d’organisations internationales de lutte contre la drogue (200 millions de dollars par semaine). Les 15 milliards de dollars iront droit dans les comptes du roitelet et ses proches, et qui s’ajoutent aux 900 millions de dollars attribués par les multinationales, en contrepartie des facilités qui leurs sont accordées via l’exonération des taxes fiscales et parafiscales, l’attribution gratuite du foncier, en plus de la main d’œuvre bon marché, au nom de l’IDE profitable aux entités internationales au détriment du Peuple Marocain, via des opérations de transfert des devises. Pour en convaincre son Peuple, le roitelet avait lancé un projet de loi adopté par le parlement d’allégeance, autorisant le soi-disant-usage « médical, cosmétique et industriel » du cannabis.

    Le trafic de la cocaïne emprunte le chemin du Haschich

    Le trafic de cocaïne utilise des filières utilisées par les narcotrafiquants et les contrebandiers. Leurs réseaux, traditionnellement impliqués dans l’importation de cigarettes, puis de haschisch, se sont illustrés dans le transbordement au large de cargaisons de cocaïne chargées dans les Antilles sur des bateaux de pêche ou des porte-conteneurs.

    La drogue est transbordée sur les bateaux des trafiquants marocains au large des îles Canaries ou du Cap-Vert, centres de ravitaillement traditionnels pour les flottilles de pêche de l’Atlantique. Le débarquement a lieu sur les côtes portugaises ou andalouses, suivant les routes habituelles du haschisch. Plus sophistiquée est la pratique qui consiste à décharger la drogue au Maroc, dans un port quelconque de la côte atlantique, puis à la dissimuler dans un transport routier international (TIR) empruntant un ferry à destination du Portugal ou de la Galice. En outre, selon les autorités marocaines, tout bon trafiquant galicien se doit de disposer d’un correspondant dans un port marocain. Agadir, El-Jadida ou Casablanca abritent en permanence leurs bateaux, hors de portée des autorités espagnoles.

    Réseaux marocains, alliés du terrorisme au Sahel

    Les réseaux marocains du terrorisme international, en activité dans la région du Sahel, intouchables chez le commandeur des croyants, bénéficient de largesses offertes par le Makhzen pour blanchir l’argent de la drogue, de trafic d’armes et de la prise des otages, via les banques marocaines et sociétés-écrans. Sur ce plan, des organisations internationales avaient mis l’accent sur des liens de chefs de groupes terroristes en activité dans la région du Sahel avec des narcotrafiquants inféodés au Makhzen.

    49% des marocains souffrent de troubles mentaux

    C’est l’ancien ministre marocain de la Santé le Dr Abderrahman Maaroufi, qui avait annoncé que 49% des Marocains souffrent d’un trouble mental.

    Le ministre marocain confirme les statistiques officielles marocaines selon lesquelles 40% des Marocains âgés de 15 ans et plus souffrent d’un trouble mental : soit 26,5% de troubles dépressifs, 9% d’anxiété généralisée, 5,6% de troubles psychotiques. Les femmes sont plus touchées que la gent masculine (48,5% contre 34,3%) Au Maroc en estime 70.000 schizophrènes et plus de 3.000 malades dépressifs.

    Ceci résume l’état de santé de marocains dont un nombre important est accroc à la consommation de la drogue douce, dure et les psychotropes, ajoutée aux conditions de vie des plus catastrophiques, boostées par l’absence d’une prise en charge des problèmes du peuple marocain, par un régime à l’agonie, soucieux uniquement de sauver son trône de plus en plus menacé par le marasme des marocains qui ne digère plus de voir leur pays sous domination sioniste suite à la normalisation avec l’entité sioniste.

    Les sociétés offshores du commandeur des croyants

    Le roitelet Mohamed Vi ne s’est pas limité à empocher les revenus du Haschich, mais continue de piller les richesses du peuple sahraoui, et de l’argent du phosphate du peuple marocain, pour les blanchir dans des sociétés offshore. Panama Papers a déjà révélé que l’entourage du roi du Maroc gère, via plusieurs sociétés offshore, un luxueux voilier, un hôtel particulier à Paris, des participations dans une société cotée, en plus des sociétés basées en Afrique relevant de la Royale Holding..

    Lire aussi : Maroc : Mohammed VI aime les îles Vierges

    #Maroc #Cannabis #Haschich #Kif #Trafic #Cocaïne

  • La police espagnole intercepte 26 tonnes de cannabis

    Maroc, cannabis, trafic de drogues,

    Les policiers espagnols ont intercepté dans la nuit de same di à dimanche près de Grenade un chargement record de 26 tonnes de cannabis grâce aux informations de la police française qui surveillait ce camion à destination de l’Hexagone, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

    Sept personnes ont été interpellées – cinq en Espagne, deux en France – et sont actuellement en garde à vue, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du Parisien.

    Les gardes à vue peuvent durer 96 heures dans les dossiers de trafics de stupéfiants. C’est une saisie historique qui représente plus d’un quartde la quantité de cannabis interceptée, tous services français confondus, en 2020 (96,5 tonnes). 

    La drogue était pistée par les policiers français de l’Office antistupéfiants (Ofast), dans le cadre d’une «livraison surveillée», technique policière qui consiste à laisser passer de la drogue à la frontière pour mieux démanteler les réseaux de revente en France.

    L’Ofast agissait dans le cadre d’une enquête ouverte par la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de

    Rennes. Elle a été reprise, depuis dimanche, par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la cri-

    minalité organisée (Junalco), a indiqué le parquet de Paris. «Il y a eu une très grosse coopération policière avec le Maroc et l’Espagne», souligne la source proche du dossier, qui insiste sur le fait que l’interception a été réalisée d’un «commun accord» entre Français et Espagnols.

    Selon Le Parisien, le camion, après s’être délesté d’une partie de sa cargaison lors d’une «halte» dans

    une commune espagnole a ensuite «feint de ne plus se diriger vers la France», obligeant les Espagnols à

    intervenir.

    «Nous ne pouvons rien dire. C’est une opération qui est en cours», a déclaré à l’AFP une porte-parole de la police nationale espagnole, sollicitée par l’AFP. 

  • Le Maroc, l'ennemi silencieux de l'Europe

    Maroc, Europe, espionnage, trafic de drogues, traite humaine, migration, #Maroc #UE

    Le Maroc est, avec la Turquie, l’un des deux grands ennemis de l’Europe. Le Maroc, devenu une narco-dictature fortement islamisée, est l’un des pays d’où viennent la plupart des terroristes pour mener le djihad : Mali, Syrie, Irak et Afghanistan, sans parler des attentats qu’ils ont commis en Espagne, en France, en Belgique et dans d’autres pays.
    La relation sociale du Maroc avec le terrorisme est très étroite, non seulement parmi ses ressortissants mais aussi parmi les Marocains nés en Europe, avec lesquels le gouvernement marocain entretient une relation étroite non seulement à travers les groupes familiaux d’origine mais aussi à travers le réseau social et communautaire… les quartiers où les Marocains sont en relation les uns avec les autres et les associations, les mosquées, etc… qui sont des lieux où le gouvernement marocain garde ses enfants près de son sein.
    Mais ces centres, associations et mosquées ne servent pas seulement à accomplir ces tâches sociales de maintien et de connaissance de la patrie d’origine, mais ils sont aussi des lieux où les idéologies radicales se sont installées sans aucun contrôle de l’administration, et en même temps, tout ce réseau forme une toile étendue qui fournit des informations aux services secrets marocains : ils connaissent les faiblesses et les forces des pays d’Europe, leurs ennemis.
    Dans le cas de Noureddin Ziani, créateur de l’association Nous Catalans, le CNI l’a expulsé d’Espagne parce qu’il travaillait comme catalyseur de l’indépendance catalane auprès des communautés marocaines en particulier et des communautés islamiques en général, toutes sous le contrôle des services secrets marocains.
    Le djihadisme terroriste a donné au Maroc un grand poids dans la politique de sécurité de l’Union européenne et, par conséquent, il obtient de grands avantages et concessions sous la menace de rompre ce type de collaboration dans le cas où l’Europe dans son ensemble ou un État membre maintiendrait une politique étrangère ou intérieure qui va à l’encontre des intérêts marocains.
    Drogues
    Si la relation du Maroc avec le terrorisme lui a conféré un grand pouvoir géopolitique en Europe, le commerce de la drogue ne l’est pas moins. Malgré les lois marocaines interdisant la culture, la consommation, l’achat et la vente de haschisch, le fait est que le Maroc est le premier producteur mondial de haschisch et a généré toute une industrie de production et de vente au niveau international qui a généré tout un réseau international de transport par mer vers l’Espagne en moyennes et grandes quantités qui va des côtes de l’Andalousie à toute l’Europe.
    Cela implique que le gouvernement marocain profite de ce transit par la corruption de ses agents de sécurité (comme dans le cas de l’Espagne, où plusieurs agents de la police et de la Guardia Civil ont été arrêtés pour avoir collaboré au trafic de drogue). Cependant, la relation entre le Maroc et le haschisch est similaire à celle entre l’Afghanistan et l’héroïne, la Colombie et la cocaïne… une relation de symbiose qui dure jusqu’à aujourd’hui et dont il tire des avantages économiques et géopolitiques à travers des accords de contrôle du trafic de drogue, qui continue néanmoins à inonder l’Europe sans cesse.
    Trafic d’êtres humains
    Nous devons parler de la traite des êtres humains. L’existence de mafias de trafic d’êtres humains au Maroc n’est pas un secret. Dans les années 1980 et 1990, des milliers et des milliers de bateaux remplis de Marocains ont été lancés vers l’Espagne, dont beaucoup ont fait naufrage. Au fil du temps, cette industrie s’est étendue aux Africains subsahariens arrivant au Maroc en provenance de pays tels que le Sénégal, la Gambie, le Mali et le Nigeria.
    Cela est devenu une véritable industrie de la traite des êtres humains, à laquelle la Mauritanie commence également à participer. Le Maroc encourage ce commerce en autorisant les mafias à opérer, ces mêmes mafias qui traversent l’un des territoires les plus surveillés d’Afrique : le mur du Sahara qui sépare les territoires occupés par le Maroc de la République arabe sahraouie démocratique.
    Ces mêmes personnes traversent le territoire marocain et, s’ils ne font pas de raids sur les îles Canaries depuis la côte, les Subsahariens s’installent dans les montagnes autour de Ceuta et Melilla pendant des mois ou des années… en fait, ces camps sont officiellement connus depuis 2005.
    Depuis le territoire marocain, ils assaillent les murs qui séparent Ceuta et Melilla du Maroc, parfois depuis la côte marocaine ils s’embarquent dans le détroit de Gibraltar ou la mer d’Alboran pour atteindre les côtes de la péninsule. Que fait le Maroc ?…demander plus d’argent pour « combattre » l’immigration clandestine, ce qu’il ne fait pas, puisque les assauts sont constants, ces demandes d’argent n’étant que du chantage.
    De plus, comme dans le cas de la lutte contre le terrorisme ou la drogue, l’engagement du Maroc dans la lutte contre l’immigration est basé sur la même chose : obtenir le maximum d’argent, d’avantages et d’aides pour augmenter son poids géopolitique afin de pouvoir, en cas de crise diplomatique, menacer de se retirer de ces accords, avec pour conséquence une perte d’informations dans la lutte contre le terrorisme et un afflux de drogue et d’immigrants en Europe.
    Un mauvais partenaire dont la forme de gouvernement est une monarchie absolue avec des droits limités pour ses sujets dans un pays qui réprime les protestations civiques et pacifiques, comme cela s’est produit avec la crise et l’emprisonnement (après torture, très courant dans les institutions pénitentiaires marocaines) de Nader Zafzafi (entre autres), ainsi que l’occupation de la République arabe sahraouie démocratique de 1975 à aujourd’hui.
    Otra Lectura, 22/12/2020
    Une occupation qui a signifié la violation des principes fondamentaux du droit international public, mais aussi des droits de l’homme du peuple sahraoui dans les territoires annexés par le Maroc, ainsi que le pillage de ses richesses naturelles, comme les gigantesques mines de phosphate.
    Un gouvernement absolu, par ailleurs fortement impérialiste et aux frontières élastiques, qui rêve d’annexer tout le Sahara occidental, y compris la Mauritanie et l’ouest de l’Algérie, ainsi que les îles Canaries… sans parler de ses menaces constantes sur les villes espagnoles de Ceuta et Melilla, situées en Afrique du Nord et appartenant à la Castille (puis à l’Espagne) depuis avant la création du Maroc.
    En fait, le travail de marocanisation des deux sociétés est une priorité constante pour le gouvernement de Rabat qui, tout en les islamisant sous des prémisses marocaines, asphyxie économiquement les deux villes pour tenter de les affaiblir dans un plan qui rappelle vaguement les efforts chinois pour reprendre le contrôle de Macao et Hong Kong dans les années 1990.
    En bref, un peuple sans droits, abandonné et en proie à une très grave crise économique et sociale, qui survit tant bien que mal tandis que ses dirigeants et le roi du Maroc vivent dans le luxe, sur d’immenses yachts et achètent des armes de pointe très coûteuses, en essayant de ressembler à des pays comme le Qatar ou les Émirats arabes unis, à la différence que, contrairement à eux, le Maroc est pauvre et son peuple est soumis.
  • Police espagnole trouve 100 kg de haschich dans l’enceinte de Ceuta

    La police nationale a trouvé 100 kilos de haschisch dans la zone de l’Enceinte

    Les fardeaux contenant la drogue flottaient près des falaises de ce quartier. On a trouvé dans la zone une combinaison de plongée et une paire de palmes.

    La Police Nationale a été alertée ce lundi vers midi de la présence de plusieurs fardeaux flottant autour de la zone des falaises du Recinto et plusieurs unités de la Direction Générale de la Police Supérieure, soutenues par la Police Locale pour contrôler la circulation, ont finalement procédé à la récupération de jusqu’à trois ballots qui, après leur première inspection, il a été constaté qu’il s’agissait de comprimés de haschisch.

    L’important déploiement policier a provoqué l’attroupement de nombreux voisins qui cherchaient à savoir ce qui se passait, tourbillonnant le long de la paroi de la falaise et observant l’action menée par les agents de la police nationale.

    Une fois sur place, les agents appartenant à l’Unité d’intervention de la police (UIP) du quartier général de la police supérieure ont trouvé plusieurs immigrants illégaux près des ballots, dont plusieurs mineurs, où se trouvaient également une paire de palmes et une combinaison de plongée.

    On a d’abord pensé que certaines des personnes présentes sur place pouvaient avoir un lien avec la drogue trouvée, et on a même annoncé qu’une personne serait arrêtée, mais cela ne s’est finalement pas produit car il a été confirmé qu’aucune des personnes présentes là où les différents ballots de drogue ont été trouvés n’avait de lien avec la drogue.

    Les fardeaux trouvés flottant dans les environs de la zone ont conduit la Direction Générale de la Police Supérieure à demander la collaboration du Service Maritime de la Garde Civile pour ratisser la zone avec son bateau dans le but d’essayer de trouver d’autres ballots, tandis que plusieurs agents de la Police Locale suivaient la falaise au cas où il y aurait des ballots cachés dans la zone.

    Finalement, les recherches par mer et par terre ont été infructueuses, car plus aucune balle n’a été localisée.
    Enfin, les drogues saisies ont été transportées dans les locaux concernés pour être pesées et la qualité de la drogue a été déterminée, ce qui a donné un poids de cent kilos.

    Au cours de l’opération, un campement d’immigrés clandestins a été démantelé.

    Lors de l’opération montée par les agents de la police nationale pour tenter de trouver d’autres ballots de drogue cachés dans les falaises du quartier du Recinto, ils sont tombés sur un important groupe d’immigrants clandestins.

    Bien que l’on ait d’abord pensé qu’ils pouvaient avoir un lien quelconque avec les drogues saisies, ce fait a finalement été écarté et il a été constaté qu’il s’agissait de l’une des nombreuses colonies illégales qui sont distribuées dans divers coins de la ville depuis mai dernier ; le Maroc a exhorté des milliers de ses sujets à violer l’intégrité territoriale de Ceuta en attaquant les brise-lames frontaliers de Tarajal et Benzú.

    Ainsi, plus d’une dizaine d’immigrés ont été interceptés sur la falaise dans la zone de l’Enceinte, qui étaient aux premières loges de l’action policière menée dans la zone pour récupérer la drogue trouvée.

    Ce groupe d’immigrants fait partie des quelque 2 000 Marocains adultes qui, selon les autorités locales, errent toujours dans les rues de la ville en attendant de profiter d’un quelconque oubli qui leur permettrait de se cacher dans un camion ou un ferry en direction de la péninsule, risquant ainsi leur vie plutôt que de retourner dans leur pays d’origine.

    El Pueblo de Ceuta, 28 juin 2021

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  • L’Espagne, principale porte d’entrée des drogues en Europe (ONU)

    L’ONU lance un avertissement : l’Espagne est la principale porte d’entrée de la drogue en Europe

    -C’est aussi le pays où les autorités ont saisi le plus grand nombre de kilos de haschisch.
    -Mais ce n’est pas le pays où l’on consomme le plus de drogues, car il n’y est pas directement lié

    Le Rapport mondial sur les drogues 2021 publié jeudi dernier par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, l’ONUDC, a été clair : l’Espagne est la porte d’entrée du haschisch dans le reste de l’Europe. Notre pays est le premier pour les saisies de cette drogue, mais aussi pour celles de marijuana et de méthamphétamines, le troisième pays au monde pour les saisies de cocaïne et le quatrième pour les cachettes d’ecstasy.

    En 2019, l’Espagne a saisi 350 tonnes de haschich, d’une valeur de près de 2 milliards d’euros selon l’ONU. Les pays suivants à saisir les plus grandes quantités de cette drogue sont le Maroc avec 321 tonnes et l’Afghanistan, qui n’atteint pas 200 tonnes et se retrouve avec 191 500 kilos. Selon les données de l’ONU, le Maroc est le cinquième producteur mondial de résine de cannabis, et l’Espagne est la principale porte d’entrée de cette substance en Europe, ce qui multiplie par 5 les saisies effectuées en France, deuxième pays européen où la circulation de ce dérivé est la plus importante.

    Mais cela n’indique pas clairement qu’il s’agit du pays où l’on consomme le plus, mais plutôt que l’Espagne est le point d’entrée des drogues où elles sont distribuées dans d’autres pays du monde ; bien qu’avec les Français, les adultes espagnols soient ceux qui consomment le plus de cannabis en Europe, nous ne sommes pas en tête pour la consommation d’ecstasy et de méthamphétamine.

    Les 40 tonnes de cannabis retirées l’année dernière de la circulation en Espagne font de nous le premier pays européen en matière de saisies de cette drogue, au-dessus des 23,6 de la France ou des 22 de l’Italie. En l’occurrence, l’Espagne et la France sont les deux pays européens où l’on consomme le plus de cannabis, et ce sont les hommes qui en consomment le plus selon des données de 2017 : 15,4% des hommes interrogés ont reconnu avoir consommé cette drogue contre seulement 6,6% des femmes.

    L’entrée de la cocaïne est également bien établie en Espagne, étant l’un des points les plus importants d’Europe, et nous avons l’honneur douteux d’être le troisième pays d’Europe où l’on a saisi le plus de cocaïne l’année dernière, et le huitième au monde, représentant 2,6% du trafic mondial de cette substance. Par voie maritime, le port de Valence est la voie où cette substance déplace le plus de volume. Nous sommes ici sur le podium des pays ayant la plus forte consommation, seulement dépassés par le Royaume-Uni et à égalité avec les Pays-Bas.

    Quant à la méthamphétamine et à l’ecstasy, il y a un boom des saisies mais assez mineur, et la consommation de ces deux substances est assez faible par rapport à la marijuana.

    Sport, 26 juin 2021

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  • Maghreb Connection, un livre sur le trafic de cannabis marocain

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai.

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il revient sur ce phénomène du narco-banditisme né dans les cités qui s’appuie sur le trafic de drogues, principalement cannabis et d’herbe, et qu’on peut situer au carrefour des années 2000 en Île de France et du côté de Marseille. Ca a vraiment son essort de ce côté-là, notament à la mort d’un parrain d’une nouvelle génération qui s’appelait Farid Berama en 2006 à Marseille.

    Au début, le grand banditisme était le braquage et la nouvelle génération s’est emparé du narco-trafic parce que c’est ce qui rapporte de l’argent aujourd’hui. Dans les années 1980-1990, on avait un milieu qui était centré sur les braquages des banques, des fourgons blindés. Puis, ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé qui s’appuie, elle, sur ce trafic de drogue.

    Cette nouvelle génération s’est appuyé aussi sur de l’argent provenant des braquanges pour pouvoir financer ces trafics.

    Le trafic qui repose sur la résine de cannabis ou d’herbe, vous avez un producteur qui aujourd’hui c’est le riche marocain. Ce sont des traficants qui s’appuient sur des membres de leurs familles ou des proches qui sont qui, aujourd’hui, sont domiciliés au Maroc. Ce sont surtout des liens familiaux ou claniques.

    C’est une réalité dans ces quartiers gangrénés par le trafic de drogue. C’est un quotidien qui devient très difficile.
    Il y a une difficulté en termes d’emploi, de revenues. Par exemple, Porte de Clignancourt, Michelet, Saint-Ouen, il y a des points de deal qui rapportent, en termes de chiffres d’affaires, entre 45000 et 50000 euros par jour. Ce qui équivaut à 1 million d’euros par mois.

    Stéphane Sellami est co-auteur de l’ouvrage Maghreb Connection. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il documente les quartiers gangrénés par les trafiquants, « on revient sur le phénomène de narcobanditisme qui naît dans les cités et s’appuie sur le trafic de drogue, principalement de cannabis et d’herbe, qui a émergé au carrefour des années 2000 en Ile-de-France et du côté de Marseille ». Petites et moyennes ville de province touchées « On avait un milieu dans les années 1980, 1990 centré sur les attaques de banques, de fourgons blindés et ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé s’appuie sur le trafic de drogues », explique l’auteur. La nouvelle génération s’est appuyée sur l’argent provenant des braquages pour favoriser le trafic. « Ce sont aussi des petites villes ou des moyennes villes de province qui sont aujourd’hui atteintes. Ce problème existe depuis plusieurs années », explique l’auteur.

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  • Vidéo : Le Maroc exporte du cannabis dans des boîtes censées contenir de l’huile d’olive

    La sophistication des techniques d’interception oblige les trafiquants à trouver des moyens de continuer à introduire clandestinement des drogues dans les pays où elles sont vendues.

    Les progrès réalisés dans les techniques d’interception des drogues par les forces de l’ordre ont contraint les trafiquants à recourir à toutes sortes d’astuces pour faire circuler la drogue. Les trafiquants marocains ont développé des structures commerciales et logistiques typiques des grandes entreprises qui mettent souvent en échec les forces de sécurité.

     » Les mafias sont des entreprises qui investissent dans les dernières technologies. Ils se sont occupés du GPS avant nous », affirme un hautr responsable des services de sécurité espagnol.

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  • La police arrête 100 membres de gangs qui faisaient passer de la drogue en Espagne sur des hors-bords

    MADRID (Reuters) – La police espagnole a annoncé samedi qu’elle avait arrêté 100 membres d’un gang qui transportait du haschisch et de la marijuana du Maroc vers l’Espagne sur des bateaux à grande vitesse.

    Le gang remplissait ses bateaux de drogues et se dirigeait vers la Méditerranée pour remonter le fleuve Guadalquivir près de Séville, dans le sud de l’Espagne.

    Au cours d’une série de descentes, la police a saisi plus de cinq tonnes de haschisch et 230 kg de marijuana, a déclaré la Garde civile dans un communiqué.

    Certains membres du vaste gang étaient employés pour s’assurer que les hors-bords, qui consomment une grande quantité de carburant, étaient toujours prêts à être utilisés.

    D’autres membres du gang dissimulaient la drogue dans des camions transportant des fruits qui acheminaient la marchandise illicite du sud de l’Espagne vers la France pour approvisionner des revendeurs dans toute l’Europe, a indiqué la police.

    Les agents ont également saisi un fusil simulé, un pistolet Taser et cinq véhicules dont deux camions.

    Les 100 suspects qui ont été arrêtés comparaîtront devant un tribunal à une date qui sera fixée ultérieurement, a indiqué la police.

    Reuters, 3 avr 2021

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  • Marocains arrivant au Portugal. Le ministère public enquête sur un éventuel trafic d’êtres humains

    En 2020 ont atteint la côte de l’Algarve 96 migrants marocains et seulement ce lundi sont arrivés plus 15 à 16, avance le DN. Le DCIAP enquête sur les itinéraires illégaux et les suspicions de trafic d’êtres humains.

    En 2020, sont arrivés sur la côte de l’Algarve, en provenance du Maroc, 96 migrants. Ce lundi seulement, il est possible que 15 ou 16 personnes soient arrivées. Il existe une route d’immigration illégale avec pour point de départ le Maroc et pour destination le Portugal, et le DCIAP – Département central d’investigation et de poursuite – aura été appelé pour enquêter sur cette affaire, selon le Diário de Notícias.


    L’enquête sur ces migrations de Marocains vers le Portugal a fini par être confiée à la DCIAP parce que de nouvelles données ont été mises en lumière, suggérant que cette voie d’immigration illégale pourrait être associée à des crimes plus graves, à savoir la traite des êtres humains et l’aide à l’immigration illégale, rapporte DN.

    La DCIAP, avec sa capacité à enquêter sur des cas complexes couvrant différents pays, a été choisie pour mener l’enquête.

    Le journal ajoute que trois prévenus ont été mis en examen, désignés par les autorités comme de possibles agents de la traite des êtres humains. Les trois prévenus sont marocains et sont soupçonnés des deux crimes mentionnés, mais ne sont peut-être pas les seuls impliqués dans les opérations de transport illégal de personnes entre le Maroc et le Portugal, indique également la DN.

    Observador.pt, 2 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Portugal, migration, traite humaine, trafic de drogues,