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  • A Milan, Sylva fait la promotion du gazoduc transsaharien

    A Milan, Sylva fait la promotion du gazoduc transsaharien

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    Algérie – S’exprimant mercredi lors de la conférence Gastech à Milan, en Italie, le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, a abordé deux points essentiels : les capacités du Nigeria à envoyer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Europe et la construction du gazoduc transsaharien qui passe par l’Algérie.

    Selon Reuters, le ministre nigérian a mis en avant les potentialités de son pays qui est en mesure «d’envoyer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Europe d’ici l’hiver prochain». Toutefois, il a parlé de problèmes de sécurité qui « retardent actuellement les livraisons de plus de gaz ».

    Lesquels problèmes peuvent être réglés grâce à la construction gazoduc transsaharien. A ce sujet, M. Sylva a fait savoir que le Nigeria prendra bientôt la décision finale sur l’investissement alloué pour construire l’infrastructure.

    D’après lui, le projet, qui devrait coûter plus de 10 milliards de dollars, verra l’implication des compagnies pétrolières algérienne et nigériane, mais aussi certains investisseurs privés ayant « manifesté leur intérêt ».

    Le ministre nigérian du Pétrole a cité le géant italien ENI qui « pourrait également être impliqué dans le projet ». Et d’ajouter, « Tout le monde est le bienvenu ».

    « Ainsi, nous nous positionnons pour être un fournisseur alternatif à l’Europe. Nous travaillons déjà avec l’Algérie pour construire le gazoduc transsaharien qui acheminera notre gaz jusqu’en Europe », a précisé Sylva.

    «Nous avons également un partenariat avec le Maroc pour étendre le gazoduc de l’Afrique de l’Ouest au Maroc et à travers la Méditerranée jusqu’en Europe », a-t-il signalé.

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  • L’Algérie remporte la bataille du Gazoduc Transaharien

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    L’Algérie a gagné une importante bataille gazière, pour devenir un acteur incontournable dans le club des ténors des pays exportateurs et producteurs du gaz, dans une conjoncture internationale marquée par la naissance d’un nouvel ordre mondial, dont la détention des matières premières demeure, l’arme-clé indispensable pour la préservation et la pérennité de l’Etat-nation.

    La signature ce jeudi 28 juillet, d’un mémorandum pour le lancement du projet du gazoduc Transsaharien reliant le Nigeria à l’Europe, via le Niger et l’Algérie, constitue une grande victoire de l’Algérie dans sa guerre contre les instruments de la néocolonisation, que sont le Makhzen, la 5ème colonne et aussi l’entité sioniste.

    La faillite de la propagande du Makhzen

    Algérie 54, avait dans plusieurs articles mis l’accent sur la mobilisation des instruments propagandistes du Makhzen, à l’instar des médias Jeune Afrique, Maghreb Intelligence, Africa Intelligence, Sahel Intelligence, Afrik.com, Afrique l’Adulte, Ecofin, et sieur Abdou Semmar et Algériepart. Un Abdou Semmar qui vit intellectuellement au dessus de ses moyens , un jour il va faire faillite. Abdou Semmar avait mené une campagne de dénigrement et de mensonges sur le dossier énergétique et sur les projets initiés par la Sonatrach, comme le Gazoduc TSGP, ou le non-renouvellement du contrat gazier avec le Maroc via le GME, ou bien le dernier contrat signé il y a quelques jours par la Sonatrach avec Eni, Occidental et Total.

    Un contrat de 4 milliards de dollars, portant sur le périmètre contractuel de Berkine (Blocs 404 et 208), situé à 300 km au Sud Est de Hassi Messaoud . Un contrat signé dans le sillage de nouvelles découvertes pétrolières et gazières, accordant à Sonatrach le droit de jouer un rôle pionnier sur le marché énergétique international.

    Lire aussi : Gazoduc Transsaharien: Le projet s’accélère

    Un investissement à court terme de l’ordre de 39 milliards de dollars

    Sur ce registre, il est primordial de souligner que le groupe Sonatrach prévoit d’investir une cagnotte de 39 milliards de dollars durant la période allant de 2022 à 2026, dont 8 milliards de dollars pour l’année en cours. Un investissement destiné en premier lieu vers l’exploration et la production, en vue de satisfaire la demande locale en hausse annuellement de 5% et de promouvoir les capacités productives orientées vers les exportations.

    «Nos capacités financières sont importantes et nous permettent de faire face à notre business plan», avait souligné le PDG de la Sonatrach Toufik Hakkar, lors d’une interview accordée à la chaîne AL24. Et d’ajouter : « La politique du groupe se base sur l’autofinancement. Mais les projets d’explorations dont l’investissement est risqué, nécessitant le recours à des partenariats». Sur ce registre, Sonatrach accorde la priorité au financement algérien, et au financement étranger, moins risqué.

    Les officines hostiles à l’Algérie, dans la tourmente

    La signature du mémorandum d’entente entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, a mis KO, ceux qui diffusaient le « mensonge » de la réalisation d’un gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe via 15 pays dont le Maroc. La raison est simple, il s’agit du coût du projet, estimé aux alentours de 30 milliards de dollars, alors que le montant de la réalisation du gazoduc TSGP est estimé à 10 milliards de dollars. Par ailleurs, il faut noter, que la conjoncture internationale, marquée par la baisse d’approvisionnement de l’Europe, en gaz, suite au conflit ukrainien a pesé dans la balance de la concrétisation du projet du TSGP. Les arguments avancés sur la sécurisation du tronçon, ou le financement du projets par l’appareil propagandiste du Makhzen, ne sont que des élucubrations mises en ligne dans les temps morts, à l’instar de celles avancées par Africa Intelligence qui évoque des difficultés pour l’Algérie de financer le projet. Le ministre Algérien de l’énergie et des mines Mohamed Arkab avait souligné lors d’une interview accordée le mois dernier, au sérieux et crédible magazine allemand Der Spiegel, que l’Algérie est dans la capacité de financer le tiers du projet, appelant les autorités allemandes à y inscrire dans sa concrétisation.

    S’adressant aux allemands, Mohamed Arkab lancera un appel pour un partenariat mutuellement bénéfique, annonçant que l’Algérie a élaboré un programme ambitieux de 39 milliards de dollars pour accroître la production dans le secteur pétrolier et gazier d’ici 2026. Pour Mohamed Arkab, le gazoduc peut être achevé en trois ans et pourrait transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz à partir du Nigeria.

    Les allemands sont bien entendus intéressés à plus d’un titre, après la baisse de l’approvisionnement en gaz russe, et la détermination de Berlin à rechercher d’autres sources d’approvisionnement. Les allemands ont même procédé à la formation d’unités nigériennes pour la sécurisation du tronçon en terre nigérienne, longue de 250 km. Outre les allemands, de nombreuses multinationales sont intéressées par le projet qui devrait exploiter un gigantesque gisement nigérian estimé 10% des réserves gazières du monde. Parmi, les firmes internationales, on y trouve Total, qui vient de signer un accord avec Sonatrach, Eni et Occidental pour l’exploitation d’un gisement au sud Algérien. Les chinois, russes, américains sont également intéressés au grand dam des propagandistes et leurs employeurs, dont les sionistes.

    L’échec grandissant de l’entité sioniste

    Comme nous l’avons souligné dans un précédent article intitulé: Entité sioniste: diversion au Maghreb et convoitise gazière de l’Eldorado du marché européen, les ambitions sionistes d’édifier une Palestine Occupée en terre marocaine, ne sont pas étrangères à la campagne mensongère du Makhzen, visant le projet du gazoduc TSGP. https://algerie54.dz/2021/11/27/entite-sioniste-gaz/?fbclid=IwAR2oGe8br7sd4H781nOBpXBSPSQQcA9hUVaWxjZXMqb6IlO4v6EBHPFI2fY.

    Les ambitions sionistes d’être un acteur-clé sur la scène internationale, au sujet du dossier du gaz, interviennent à l’occasion de la découverte du grand gisement (Leviathan), survenue peu après la découverte du gisement (Tamar2 ,bloc 9) au large de la ville palestinienne occupée Haifa,par un consortium mené par la compagnie américaine Nobel Energy. La découverte du grand gisement (Leviathan) d’une capacité de 460 Gm3, donnera des ailes aux sionistes pour intégrer le club des grands exportateurs du gaz. Cela ne devrait être effectif, qu’avec la réussite d’empêcher les autres, comme c’est le cas pour l’embargo imposé au gaz iranien, vénézuélien, ou des tensions géopolitiques, comme c’est le cas au Maghreb. Les dirigeants sionistes tentaient de profiter du conflit ukrainien et les sanctions occidentales imposées à la Russie, pour se positionner sur l’échiquier. Tout d’abord en soutenant son partenariat avec Chypre, membre de l’Union Européenne, via l’adaptation des textes législatifs, permettant une intrusion rapide du marché européen.

    L’exploitation du champ gazier de Karish, un exemple édifiant

    La détermination sioniste à mettre la main sur le gisement gazier offshore Karish, située dans une zone maritime à contentieux entre le Liban et l’entité sioniste, illustre bien la gabegie et la prédation du régime d’Apartheid. L’Algérie par le biais de la Sonatrach pourrait aider les libanais à exploiter cette ressource énergétique, en vue de subvenir à leurs besoins, et par voie de conséquence rendre la monnaie aux sionistes qui ne lésinent pas sur les moyens pour piétiner les actions algériennes en faveur de la paix et du développement socioéconomique en Afrique.

    Algérie54, 31/07/2022

    Lire aussi : Algérie-Nigeria: Le gazoduc Transaharien devient une réalité

    #Maroc #Algérie #Nigeria #Niger #Gaz #Transaharien

  • Gazoduc Transsaharien: Le projet s’accélère

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    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, jeudi dernier à Alger, le ministre d’Etat nigérian des Ressources pétrolières, Timipre Sylva, et le ministre nigérien de l’Energie et des Energies renouvelables, Mahamane Sani Mahamadou.

    L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République, en présence du directeur de cabinet à la présidence de la République, Abdelaziz Khellaf, et du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Dans une déclaration à l’issue de l’audience, le ministre nigérien a réitéré l’«engagement personnel» du président Mohamed Bazoum pour «mener à bien» ce projet qui a «une importance capitale pour nos trois pays (Algérie, Niger, Nigeria)». Il a, en outre, relevé que sa rencontre avec le président Tebboune a été l’occasion de lui faire un compte rendu des échanges qu’il a eus avec ses homologues de l’Algérie et du Nigeria.

    «C’est la 3e fois que nous nous retrouvons après la rencontre de Niamey en février et celle d’Abuja en juin, et nous sommes très optimistes», a-t-il souligné. Il a, à ce propos, fait savoir que «les travaux de la task force qui a été mise en place à l’occasion de la réunion d’Abuja avancent très bien», ajoutant avoir reçu «les encouragements du président Tebboune». De son côté, le ministre nigérian des Ressources pétrolières, Timipre Sylva, a réitéré la volonté de son pays d’œuvrer pour la concrétisation dans «les plus brefs délais» du projet du gazoduc transsaharien devant relier les gisements gaziers du Nigeria, via le Niger, au réseau algérien.

    «Nous faisons en sorte que ce projet avance rapidement, car cela permettra de régler des problématiques liées à la sécurité énergétique», a déclaré le ministre nigérian à l’issue de l’audience. Tout en rappelant que la réalisation de ce projet, lancé en 2009, a pris «beaucoup de temps», le ministre nigérian a assuré que son pays «a d’ores et déjà entamé la construction de ce pipeline sur son territoire».

    Il a affirmé, à ce titre, que l’Algérie a, de son côté, «entamé plusieurs travaux dans ce sens», se félicitant de l’adhésion du Niger à ce projet. «Le Niger rejoint nos efforts» pour la concrétisation de ce projet, a-t-il affirmé.

    Signature d’un mémorandum d’entente

    Les travaux de la 3e réunion ministérielle tripartite Algérie-Niger-Nigeria, tenue jeudi dernier à Alger, sur le projet du gazoduc transsaharien (TSGP) ont été sanctionnés par la signature d’un mémorandum d’entente entre les trois parties.

    Le mémorandum d’entente, nouveau pas vers la concrétisation du projet, a été cosigné par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, le ministre d’Etat nigérian des Ressources pétrolières, Timipre Sylva, et le ministre nigérien de l’Energie et des Energies renouvelables, Mahamane Sani Mahamadou, en présence du PDG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar.

    Dans une déclaration à la presse au terme de la signature du mémorandum d’entente au Centre international des conférences Abdellatif-Rahal (Alger), Arkab a indiqué que «le document signé vise à aller de l’avant dans la réalisation du projet du gazoduc transsaharien». Cela implique de poursuivre la mise en œuvre de tous les programmes tracés pour la réalisation du projet, notamment l’élaboration des études et des différents aspects liés à la réalisation, a-t-il dit, ajoutant que «les trois pays ont convenu de faire aboutir le projet dans un court délai».

    «La réunion d’Alger revêt une grande importance et porte sur un projet stratégique», a-t-il précisé, rappelant qu’elle «intervient après deux précédentes réunions tenues à Niamey et Abuja, où plusieurs décisions ont été prises, notamment la mise en place d’une équipe technique et d’une commission de contrôle de haut niveau, chargées de l’élaboration et de l’actualisation de toutes les études techniques et financières, ainsi que les études de faisabilité relatives à la réalisation de ce projet».

    Un tracé de plus de 4.000 km

    Concernant la réunion d’Alger, Arkab a indiqué que les trois parties avaient examiné, ce jeudi, le rapport détaillé du comité technique et du comité de suivi, avant la signature du mémorandum d’entente. Pour sa part, le ministre d’Etat nigérian des Ressources pétrolières, Timipre Sylva, a déclaré que la réunion d’Alger «se veut une attestation de l’engagement de l’Algérie, du Niger et du Nigeria à concrétiser ce projet», ajoutant que «la signature du mémorandum d’entente dénote la volonté des pays africains à mener une action commune pour la réalisation des mégaprojets».

    «Nous nous sommes rencontrés en juin dernier à Niamey puis à Abuja et aujourd’hui à Alger, où nous avons signé un mémorandum d’entente pour œuvrer ensemble à concrétiser ce projet», a poursuivi Sylva.
    S’exprimant à l’occasion, le ministre nigérien de l’Energie et des Energies renouvelables, Mahamane Sani Mahamadou, a indiqué qu’après trois rencontres entre les trois pays, «nous sommes très optimistes quant à l’état d’avancement du projet», notamment après la constitution du comité technique chargé de l’élaboration des études de faisabilité lié au TSGP. Sani Mahamadou a estimé que la coopération de son pays avec l’Algérie et le Nigeria témoigne de la capacité des pays africains à coopérer pour réaliser des projets en faveur du continent africain. Le TSGP est un mégaprojet de transport de gaz reliant les trois pays sur un tracé dépassant les 4.000 km.

    Horizons, 30/07/2022

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  • Transsaharien: l’Algérie abrite ce jeudi une importante réunion

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    L’Algérie abrite ce jeudi la 3e réunion interministérielle consacrée au projet du Gazoduc transsaharien , a annoncé le ministère de l’Energie et des Mines dans un communiqué.

    Les ministres de l’Algérie, du Nigeria et du Niger se réuniront à Alger pour la 3e fois en quelques mois pour discuter des avancées de ce projet stratégique, devant relier les 3 pays sur une longueur de 4.000 km et permettre le transport de « plusieurs milliards » de m³ de gaz.

    Cette rencontre « sera l’occasion d’examiner l’ensemble des aspects du projet, notamment, l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route arrêtée à Abuja et ce, dans le cadre des travaux de la Task Force composées des experts des trois pays », explique le ministère dans son communiqué.

    Les trois parties avaient convenu lors de la dernière réunion organisée dans la capitale Abuja de poser les «premiers jalons», à travers une étude technique de faisabilité du projet dans le cadre de l’intensification des efforts des pays concernés, pour la concrétisation les «plus brefs délais», pour un coût de 13 milliards de dollars.

    Selon les premières estimations la durée de réalisation de ce projet serait de 36 mois (03 ans). La future structure permettrait de transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz depuis le Nigeria.

    Un timing inespéré

    Ce sérieux coup d’accélérateur au projet du gazoduc transsaharien intervient dans un contexte d’envolée des prix du gaz en Europe, suite aux restrictions russes de 20 % sur les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream. Une situation qui pousse les Etats membre de l’UE à chercher d’autres solutions viables pour satisfaire leurs besoins en gaz naturel.

    Le ministre du Pétrole du Nigeria, Timber Silva, avait d’ailleurs révélé vendredi dernier qu’il se rendrait en Algérie pour discuter du projet de gazoduc transsaharien (TSGP). Une annonce faite alors qu’il recevait une délégation de l’UE, composée de membres du département de l’énergie de la Commission européenne.

    Un représentant de l’UE avait déclaré que sa visite au Nigeria s’inscrivait dans le cadre d’un effort visant à établir un nouveau partenariat durable et une nouvelle campagne d’investissement dans le pays, en réitérant l’engagement de l’UE à «faire des projets gaziers en cours une réalité».

    L’Algérie aujourd’hui, 28/07/2022

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  • Moscou cherche l’hégémonie dans la construction de gazoducs

    Moscou cherche l’hégémonie dans la construction de gazoducs

    #Russie #Gazoducs #Nigeria #Maroc #Algérie #Gaz #Europe #Transaharan_pipeline

    Au début du mois, je vous avais fait part des déclarations du ministre d’État nigérian chargé des ressources pétrolières, Timpre Sylva, qui avait évoqué le vif intérêt de Moscou à investir dans le gazoduc censé relier le Nigeria et le Maroc, touchant ainsi de nombreux pays de la côte ouest de l’Afrique.

    « Les Russes étaient dans mon bureau […], ils sont très désireux d’investir dans ce projet et il y a aussi beaucoup d’autres personnes qui veulent le financer », a déclaré le ministre , conscient de l’attention que chacun porte à la construction du gazoduc sous-marin le plus long du monde.

    Abdul Hakim Al-Ruwaidi, journaliste du site arabe Noon Post, dans un article publié la semaine dernière a tenté d’analyser les raisons de l’intérêt russe.

    Selon l’éditorialiste, Moscou veut aussi prendre le contrôle des sources alternatives d’approvisionnement en gaz que recherche l’Europe, dont le projet de gazoduc africain qui, une fois terminé, pourra être prolongé du Maroc au continent européen.

    En plus de minimiser les dégâts résultant de l’imposition de sanctions anti-russes, les Russes veulent conserver le statut de « roi du gaz ». Par conséquent, soit la Russie restera le principal fournisseur de ressources énergétiques de l’Europe, soit elle prendra le contrôle de tout projet que l’Europe considère comme une alternative au gaz russe.

    Pour ce faire, elle mettra à la disposition des pays africains son expérience colossale dans la construction de gazoducs sous-marins, élargissant ainsi son influence sur le continent africain, trop longtemps disputé uniquement par la Chine, les USA et l’Europe. Ce faisant, Moscou s’assurera de pouvoir encore faire pression sur ses voisins occidentaux, même s’ils ne sont plus des acheteurs directs de son gaz.

    Massimo A. Cascone, 13.05.2022

    Source : Come don chisciotte

  • Le gazoduc transsaharien contribuera à la sécurité énergétique de l’UE

    Le gazoduc transsaharien contribuera à la sécurité énergétique de l’UE

    Le gazoduc transsaharien contribuera à la sécurité énergétique de l’UE – Algérie, Nigeria, gaz, Union Européenne,

    La question de la diversification de l’approvisionnement énergétique joue également un rôle important pour l’UE dans le cadre des derniers développements en Ukraine. Le continent européen voisin offre des possibilités encore inexploitées. Le gazoduc transsaharien est sur le point d’être lancé.

    De nombreux observateurs affirment que c’est avant tout la richesse des ressources de l’Afrique qui a rendu le continent si pauvre économiquement au cours des derniers siècles. Et les pays d’Afrique suscitent toujours les convoitises des « partenaires » d’outre-mer. Pendant longtemps, l’accent a été mis sur les ressources du deuxième plus grand continent. Bien sûr, de nouveaux programmes sont toujours lancés pour approfondir le « partenariat ».

    C’est ce qu’a encore souligné lundi le président fédéral allemand Frank-Walter Steinmeier, qui séjourne actuellement pendant trois jours au Sénégal, pays d’Afrique de l’Ouest, et qui a été personnellement reçu à l’aéroport de Dakar par le président Macky Sall. Le moment est venu de se rapprocher, a déclaré M. Steinmeier lors d’une conversation avec M. Sall. « Malgré toutes les différences qui existent : nous devons trouver la voie d’un partenariat plus étroit et fructueux ».

    M. Steinmeier a fait l’éloge du Sénégal, qui est une démocratie bien établie et un point d’ancrage de la stabilité dans toute la région. Avec sa visite, il veut « donner un nouvel élan » au partenariat étroit qui existe depuis longtemps entre l’Allemagne et le Sénégal. Le forum économique germano-sénégalais de lundi devrait probablement aussi servir cet objectif.

    La situation sécuritaire dans la région du Sahel, qui s’est détériorée depuis le renversement violent de Kadhafi en Libye en 2011, a également joué un rôle dans les entretiens. Ainsi, M. Steinmeier a souligné « la situation sécuritaire plus difficile au Mali après le coup d’État militaire (au Mali), qui a des répercussions sur toute la région ». Le président fédéral a assuré son hôte que le débat en Allemagne sur la poursuite de la participation aux missions militaires internationales au Mali serait mené « avec un sérieux très responsable ».

    Après des manifestations de masse régulières contre la présence militaire française et un éloignement massif entre Paris et Bamako, le président français Emmanuel Macron a eu la fin définitive de l’opération Barkhane annoncée il y a quelques jours au Mali. La mission européenne de forces spéciales Takuba, dirigée par la France, se retire également. La situation concernant la mission de formation de l’UE EUTM, EUCAP et la mission de stabilisation de la Minusma au Mali n’est toujours pas claire.

    Le terrorisme doit maintenant être combattu plus intensivement au Niger voisin. Mais un débat sur le sens et le non-sens de la mission de la Bundeswehr au Sahel a éclaté depuis longtemps en Allemagne. Le président sénégalais a toutefois souligné que l’Allemagne souhaitait toujours être présente dans le cadre de la MINUSMA – et même que la France devait rester. Sur le terrain au Sénégal, l’armée française est stationnée avec 350 militaires à Ouakam et au port militaire de Dakar. Elle dispose également d’une base aérienne.

    En attendant, c’est surtout le thème de la « sécurité énergétique » et de la « diversification des sources d’approvisionnement » qui occupe actuellement l’une des premières places dans l’agenda de la politique énergétique de l’UE. La certification du gazoduc Nord Stream 2, qui a été mis en attente après des années d’insistance du gouvernement américain suite aux derniers développements en Ukraine, aurait dû donner un nouvel élan à ce sujet.

    Il existe depuis longtemps des projets énergétiques intercontinentaux avec un certain nombre d’États africains, qui visent à garantir une plus grande indépendance. Et des voies d’approvisionnement correspondantes entre l’UE et l’Afrique existent déjà. Par exemple via le gazoduc Maghreb-Europe, qui relie le champ de Hassi R’mel en Algérie à l’Espagne via le Maroc.

    Il existe en outre le gazoduc Medgaz, qui relie directement l’Algérie à l’Espagne. Toutefois, en novembre dernier, l’Algérie a décidé de fermer le gazoduc Maghreb-Europe en raison des tensions politiques actuelles avec le Maroc. Ces tensions trouvent leur origine dans le différend entre l’Algérie et Rabat au sujet du Sahara occidental, qui a entraîné l’arrêt par l’Algérie de l’approvisionnement en gaz de l’Espagne et du Portugal via le détroit de Gibraltar.

    Mais il y a maintenant de nouveaux développements remarquables à signaler. Il y a quelques jours, le Niger, l’Algérie et le Nigeria ont signé la « Déclaration de Niamey » lors du troisième Forum minier et pétrolier (ECOMOF) des Communautés économiques des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey. Les pays concernés ont remis sur les rails le projet de 13 milliards de dollars US du gazoduc Trans-Sahara.

    D’une longueur de 4 128 kilomètres, le gazoduc reliera Warri au Nigeria à Hassi R’Mel en Algérie, en traversant le Niger. Une fois achevé, le gazoduc transportera chaque année 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel du Nigeria, de l’Algérie et du Niger vers les marchés européens via la côte méditerranéenne de l’Algérie, stratégiquement importante, et alimentera également les stations intérieures situées le long de son parcours. Ces trois pays africains disposent d’importantes réserves de gaz naturel. Par conséquent, le gazoduc vers les pays de l’UE permettra « d’exploiter directement les importantes réserves de gaz naturel des trois pays ». Dans le même temps, le ministre nigérian des ressources pétrolières, Timipre Sylva, s’est montré convaincu :

    « Ce projet sera transformateur pour tous les pays impliqués et nous, au Nigeria, sommes pleinement engagés à en faire un succès. Il apportera des emplois et des revenus bien nécessaires grâce à la monétisation du gaz. »

    Le Niger est surtout connu pour ses énormes gisements d’uranium, qui sont également extrêmement importants pour la France. Cependant, parmi d’autres ressources convoitées, il abrite également des réserves de gaz estimées à 34 milliards de mètres cubes, avec des réserves récupérables qui seraient de 24 milliards de mètres cubes supplémentaires. Selon des estimations prudentes, les réserves de pétrole de ce pays très pauvre sont également estimées à 3,7 milliards de barils. Ces réserves de pétrole devraient être exploitées avec l’achèvement, prévu pour 2023, de l’oléoduc Niger-Bénin, un pipeline de 2 000 kilomètres qui reliera le prolifique bassin d’Agadem, au Niger, au terminal de Cotonou, au large des côtes béninoises.

    Protection du climat et nouvelles conditions coloniales
    Les projets d’infrastructure énergétique envisagés sont destinés à donner un élan économique crucial au Niger et à faire du pays un pont important entre les pays riches en ressources de l’Afrique dite subsaharienne et les marchés maghrébins et européens. D’aucuns estiment que le pays est confronté à « une énorme croissance socio-économique et industrielle ». branch service secure.

    Cependant, la terreur qui émane de divers groupes islamistes depuis plusieurs années pourrait continuer à ralentir massivement l’ensemble du développement et pousser des pays comme le Niger à dépendre davantage de campagnes militaires étrangères au bilan douteux jusqu’à présent. Le gouvernement de Niamey a annoncé mardi qu’au moins 17 personnes avaient été tuées et huit autres blessées dans une attaque. Dimanche, des auteurs lourdement armés ont attaqué un bus de passagers sur une route de campagne près de la ville de Banibangou (sud-ouest), près de la frontière malienne.

    Pour la France et son armée, de plus en plus impopulaire localement et surtout auprès de la population civile, le Niger – après s’être retiré du Mali – est désormais le « partenaire ». représentant de dernier recours.

    RT, 23/02/2022

    #Algérie #Nigeria #Transaharien #Gazoduc

  • Projet du gazoduc transsaharien

    La faisabilité du projet du gazoduc transsaharien est tributaire de la croissance de la demande mondiale future sur le gaz naturel et la capacité de production des pays impliqués

    Alors que la première phase du processus de réalisation du gazoduc transsaharien est achevée, la faisabilité du projet est conditionnée de la croissance de la demande mondiale future sur le gaz naturel et la capacité de production des pays impliqués.

    Le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) visant à connecter les gisements de gaz naturel nigérians à l’Europe via le réseau de gazoduc algérien, revêt une grande importance pour les pays impliqués et le continent africain. Il devrait permettre le renforcement des relations de l’Algérie avec le Nigéria et le Niger, a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, repris par l’APS. « Ces pays bénéficieront des avantages sociaux et économiques résultant de ce projet », a-t-il ajouté, lors de son intervention avant hier par visioconférence, à la réunion de haut niveau de la Commission Africaine de l’Energie (AFREC).

    Faisant état que le projet est inscrit au programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), Arkab a mentionné que le projet va contribuer au développement du continent à travers l’amélioration de l’accès à l’énergie.

    Dans ce contexte, Arkab a souligné également que l’Algérie est disposée à « répondre aux préoccupations de ses partenaires africains dans le sens de la sécurité de leurs approvisionnements et la garantie de nos intérêts économiques et industriels ». A l’occasion, Il relèvera : « Les importantes ressources énergétiques dont disposent les deux pays leur permettant de développer de nombreux projets d’intérêt commun ».

    Au-delà de répondre aux besoins du développement économique et social du pays, le poids important de l’industrie d’hydrocarbures réside dans le fait de consolider le rôle de l’Algérie sur la scène énergétique mondiale, comme fournisseur » sûre et fiable »

    Pour rappel, la demande mondiale de gaz a baissé de 2,5% en 2020, par rapport à 2019, s’affichant à 3 910 milliards de m3, après une baisse de 100 milliards de m3. Et ce, en raison de la crise sanitaire induite par la propagation de la pandémie Covid-19, a indiqué le site d’information Anadolu Agencu.

    Il est prévu, selon la même source, que la demande mondiale de gaz augmentera de 2,8% en 2021, comparé à l’année précédente. Elle atteindra 4 002 milliards de m3. Cependant, les données l’Agence internationale de l’énergie (AIE) indiquent que cette hausse de la demande sera de court terme et que le marché de gaz demeure fragile, précise-la même source.

    Par Manel Zemoui

    E-Bourse, 20/10/2021