Étiquette : transparence

  • Algérie/ Législatives du 12 juin : Un dispositif juridique pour assurer le déroulement normal du scrutin

    Un dispositif juridique a été mis en place pour lutter contre toute infraction visant à perturber le déroulement normal du scrutin à l’occasion des législatives du 12 juin prochain et pour garantir « l’exercice libre du droit électoral par les citoyens », prévoyant des peines de quelque mois jusqu’à 20 ans de réclusion, notamment pour les actes de destruction ou d’enlèvement des urnes.

    Concernant ces deux infractions, notamment la destruction de l’urne à l’occasion d’un scrutin et l’enlèvement de l’urne contenant les suffrages émis et non encore dépouillés, ces actes sont passibles de l’emprisonnement de cinq (5) ans à dix (10) ans et d’une amende de 100.000 DA à 500.000 DA, selon les articles 297 et 298 de la loi organique portant régime électoral.

    Les deux articles prévoient que, dans le cas où ces deux infractions ont été commises par un groupe de personnes et avec violence, la peine sera doublée et va de dix (10) ans à vingt (20) ans de réclusion, assortie d’une amende de 500.000 DA à 2.500.000 DA.

    L’article 299 de la même loi stipule que les membres du bureau de vote ou agent de l’autorité requis à la garde des bulletins dépouillés, qui seraient rendus coupables d’atteinte au déroulement du scrutin, encourent une peine de 5 à 10 ans de prison.

    La loi organique portant régime électoral prévoit aussi, dans son article 300, des sanctions contre toute tentative d’influencer le vote d’un ou de plusieurs électeurs, « par dons ou promesses de dons en argent ou en nature, par des promesses de faveur d’emplois publics ou privés ou d’autres avantages particuliers ».

    L’article 302 précise que « quiconque, par menace contre un électeur, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d’exposer à un dommage sa personne, sa famille ou ses biens, l’aura déterminé ou aura tenté d’influencer son vote, est puni d’une peine d’emprisonnement de trois (3) mois à une année et d’une amende de 3.000 DA à 30.000 DA », ajoutant que la peine est portée au double lorsque ces menaces sont accompagnées de violences ou de voie de fait.

    Toute personne ayant financé ou bénéficié d’un financement en violation des dispositions de la présente loi est punie de un (1) à cinq (5) ans de prison, comme le stipule l’article 288, ainsi que l’utilisation des biens ou moyens de l’administration ou des biens publics au profit d’un parti politique, d’un candidat ou liste de candidats qui est punie d’une peine allant jusqu’à six (6) ans de prison.

    La même loi prévoit également des sanctions pénales dans ses articles 276 et 277, allant jusqu’à trois (3) de prison contre tout personne s’opposant, entravant ou s’abstenant « volontairement à exécuter les décisions de l’Autorité indépendante », ajoutant que tout outrage à l’égard des membres de l’ANIE est passible des sanctions prévues à l’article 144 du code pénal.

    Ainsi, selon les dispositions de la nouvelle loi électorale, si les infractions contenues dans articles 287, 291, 293, 295 et 297 sont commises par les candidats aux élections, la peine est doublée.

    Quant aux députés, membres du Conseil de la Nation, des élus aux assemblées locales (APC, APW), ils perdent leurs sièges en cas de condamnation pour les actes prévus dans les dispositions de la loi organique portant régime électoral.

    L’article 310 souligne que « toute condamnation prononcée par l’instance judiciaire compétente, en application de la présente loi organique, ne peut, en aucun cas, avoir pour effet l’annulation d’une élection régulièrement validée par les instances compétentes, sauf lorsque la décision de justice comporte une incidence directe sur les résultats de l’élection ou que la condamnation intervient en application des dispositions de l’article 297 de la présente loi organique ».

    L’inscription sur plus d’une liste électorale sous de faux noms ou de fausse qualité, ou dissimulant une incapacité prévue par la loi est punie d’emprisonnement de trois (3) mois à trois (3)ans, tout comme la délivrance ou la production frauduleuse d’un certificat d’inscription ou de radiation des listes électorales, même une tentative, est sanctionnée d’une peine allant de six (6) mois à trois (3) ans.

    Toute personne qui aura entravé les opérations de mise à jour des listes électorales, détruit, dissimulé, détourné ou falsifié des listes électorales ou des cartes d’électeurs, est puni de la peine prévue à l’article 279 de la présente loi organique, soit de six (6) mois à trois (3) ans. « Lorsque l’infraction est commise par des agents chargés des opérations électorales, la peine est portée au double », stipule l’article 280.

    La même loi prévoit également, dans l’article 281, une peine d’emprisonnement d’une (1) année à trois (3) années contre toute personne qui « remet une copie du fichier national des électeurs ou liste électorale communale ou liste électorale de représentation diplomatique ou consulaire à l’étranger ou une partie d’elle à toute personne ou tout organe non cités à l’article 70 de la présente loi organique ».

    Toute personne qui « aura fait inscrire ou tenté de faire inscrire ou rayer indûment une personne d’une liste électorale au moyen de déclarations frauduleuses ou de faux certificats, est puni d’un emprisonnement de trois (3) mois à trois (3) ans », selon l’article 282 qui ajoute que « le coupable du délit précité peut, en outre, être privé de l’exercice de ses droits civiques pendant deux (2) ans, au moins, et cinq (5) ans, au plus ».

    Pour ce qui est des candidats n’ayant pas présenté de compte de campagne ou dont le compte a été rejeté par la commission du financement de la campagne électorale, la loi électorale prévoit, dans son article 311, une interdiction du droit de vote et d’être éligible pendant cinq (5) ans, au plus, assortie d’une amende de 400.000 DA à 800.000 DA.

    Pour rappel, le dispositif législatif encadrant l’opération électorale a été présenté, le 5 mai dernier lors du Conseil des ministres, par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Belkacem Zeghmati, prévoyant notamment les dispositions relatives aux infractions électorales et les sanctions prévues dans le nouvelle loi organique relative au régime électoral.

    Akhbar El Watan, 12 mai 2021

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  • Algérie/ Le Hirak malmené par des illuminés (Edito du National)

    Un vendredi tellement morose et des voix tellement muettes

    Noureddine Benouar

    Déjà que la fin du carême approche à grand pas et que les organismes humains sont au plus bas, car il y a éreintement, mais plus que cela, les poches sont bien vides et s’il en reste un peu de sou, ils ne seront destinés qu’aux enfants qui attendent un nouveau trousseau pour l’Aïd El Fitre, sans oublier la gente féminine qui n’attend que ces circonstances pour mettre à profit tout son savoir en pâtisserie avec tous les dégâts que cela suppose, sauf qu’en dehors, dans la rue, il y a encore certaines personnes qui continuent de battre le pavé, hurlant et criant sans retenue en usant d’un langage qui ne fait plus recette car les authentiques hirakistes ont compris que l’heure n’est plus à la parade, mais au travail et s’il y a bien un travail qu’il faut faire rapidement, c’est d’aller aux urnes et mesure son aura auprès du public.

    Gueuler, insulter, faire dans l’invective et la victimisation ou encore user de mensonges comme le font certains tires de la presse qui annoncent des centaines, oui, parce que on ne plus parler de milliers et que dire des millions qui ont commencé ce mouvement populaire qui a donné ses fruits et quels fruits.

    Aujourd’hui, les jeux sont fait, la transparence a pris le pas sur l’opacité et le règne du monopole de la presse a pris un sacré coup pour que, manipuler l’opinion publique n’est plus chose aisée, il en faut plus, mais ce qui est certain, c’est que toutes celles et tous ceux qui ont voulu jouer avec le feu en voulant accéder à la postériorité en faisant un séjour en prison, le jeu a été démantelé et si réduit à sa plus simple expression, que seuls, les ignares et les inconscients continuent d’espérer, ne serait-ce qu’une photo dans un canard de seconde zonr et c’est cela la perte cruelle de ces malheureux qui ont cru qu’une révolution c’est un jeu de hasard. Cela mérite une grande révision de leurs connaissances, même pour les plus instruits pour qu’ils ressassent leurs savoirs, sans doute ternis par un ego plus que surdimensionné.

    Avis aux amateurs qui croient que l’aura est une simple affaire de voix, de présence ou encore de fausses vérités, la donne a changé pour que nul ne peu flouer des gens qui sont en réalité plus intelligents qu’une élite, apparemment bien dépassée.

    Le National, 10 mai 2021

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  • Algérie / Une compétition loyale et intègre (Edito de Horizons)

    Le rendez-vous décisif du 12 juin approche à grand pas. Il suscite un intérêt grandissant des compétiteurs, parmi la classe politique et les représentants indépendants. Les derniers chiffres révélés par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) l’attestent amplement. En course, 19 partis qui remplissent les conditions légales se préparent activement au coup d’envoi de la campagne électorale, prévue le 17 mai. La mobilisation électorale se décline également dans le dépôt des 2.400 listes de candidature (1.180 pour les partis politiques et 1.220 pour les indépendants).

    A l’étranger, le même engouement caractérise l’attachement de la communauté nationale présente avec 65 listes (61 pour les partis politiques et 4 pour les indépendants). Cette tendance lourde signifie indéniablement la débandade des prêcheurs de la fitna et du chaos embusqués dans le néo-hirak des dérives sectaires et, en signe d’impuissance caractérisée, versés dans une instrumentalisation éhontée de la contestation sociale. Toutes les tentatives qui visent, en réalité, à saborder le processus électoral sont vouées à l’échec.

    Face à une minorité dont il est désormais prouvé son allégeance au projet de déstabilisation à visée néocoloniale, la majorité électorale a dicté le choix du changement qui inquiète tant, en revanchards invétérés, les résidus du régime pourri, les dépositaires du terrorisme destructeur et les séparatistes.

    A la faveur de la légitimité constitutionnelle acquise par la présidentielle et l’adoption, le jour du 1er novembre, de la Constitution, la nouvelle Algérie est suffisamment armée pour réussir en toute confiance la bataille de la légitimité institutionnelle portée par le renouveau démocratique aux mains de la nouvelle génération compétente.

    En alliées irréductibles, la société civile et les jeunes universitaires sont les piliers du changement bannissant toute forme de discrimination, de marginalisation et de dévoiement du scrutin aux conditions de transparence, de crédibilité et de neutralité pleinement assurées.

    La constitutionnalisation de l’ANIE, aux missions de surveillance et de contrôle des sources de financement renforcées, l’exigence d’impartialité du gouvernement, appelé à suspendre les activités sur le terrain dès le lancement de la campagne électorale, et l’appel de l’Anie à la participation des citoyens à l’encadrement de l’opération électorale préfigurent d’une compétition loyale, intègre et sans exclusive.

    Horizons, 06 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, ANIE, compétition loyale, transparence, 12 juin,

  • Algérie : Une transition capitale

    La formation dans les activités intensives de connaissances ne doit rien au hasard. Elle est dictée essentiellement par les exigences de l’innovation, afin de surmonter l’obsolescence des savoirs et des technologies.

    La grande réussite réalisée par les pays développés s’explique en majeure partie par leur recours à l’économie de la connaissance, devenue un objectif stratégique.

    Pour nombre de nations, c’est une question de survie, comme c’est le cas par exemple de la Corée du Sud.

    Il est décevant de constater qu’en dépit de toutes les politiques scientifiques mises en place depuis des décennies, appuyées par des revenus provenant des hydrocarbures, l’Algérie n’arrive pas encore à bâtir une économie de la connaissance. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent sur les mutations technologiques et économiques qu’elle a générées, et insisté sur l’impératif de mettre la connaissance et les politiques liées à l’innovation au cœur même de la stratégie de développement, si l’on veut s’affranchir de la dépendance des sources d’énergie fossile.

    L’élément humain formé et les compétences scientifiques de haut niveau que compte le pays sont un terreau fertile capable de contribuer à l’essor de l’économie de la connaissance. C’est une conviction qu’il a exprimée à l’ouverture des travaux des Assises nationales consacrées à cette discipline désormais névralgique.

    Toute l’aide matérielle et financière doit être fournie aux chercheurs, aux porteurs de projets innovants, qui doivent bénéficier de la priorité absolue. La volonté politique de l’État est en action et se décline à travers les assurances du chef de l’État, de sa pleine disponibilité à mettre en place des plans de remobilisation de tout le potentiel scientifique local ou établi à l’étranger. Il y a déjà des mesures qui attestent de cette volonté. On peut citer, à titre non exhaustif, l’installation du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies, la mise en place de textes juridiques relatifs au plan de développement pluriannuel et l’élaboration d’un texte juridique en vue de parachever la loi d’orientation sur l’Enseignement supérieur visant à consolider la valorisation économique de la recherche. Il est attendu de ces assises une formulation minutieuse des mécanismes et des outils nécessaires pour bâtir une économie moderne, où le savoir et la créativité sont complètement réhabilités, pour se transformer en un puissant levier de croissance.

    L’économie de la connaissance n’est pas un luxe. C’est un passage obligé. Tous les acteurs et les experts sont instamment conviés à rassembler leurs efforts et à élaborer une vision unifiée, pour garantir toutes les chances de réussite d’une transition capitale pour le présent et l’avenir du pays. Le chef de l’État est convaincu que l’Algérie dispose d’atouts et de capacités assez suffisants qui lui permettent de progresser rapidement dans ce domaine.
    Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a appelé les entreprises, notamment celles qui s’investissent dans le secteur industriel, à accompagner les chercheurs et les créateurs dans la concrétisation de leurs projets innovants.

    EL Moudjahid, 30 mars 2021

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  • Algérie : Alternative démocratique

    À quelques encablures du rendez-vous décisif du 12 juin, le processus électoral connaît un rythme accéléré, pour garantir, dans les meilleures conditions, un déroulement régulier et transparent du scrutin. En attendant le lancement de la campagne électorale, prévue du 17 mai au 8 juin, les préparatifs vont bon train sous la houlette de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), aux prérogatives constitutionnellement renforcées pour mener à bien sa mission d’organisation, de surveillance et de contrôle.

    L’expérience acquise pendant la présidentielle et la révision constitutionnelle autorise une optimisation du rôle central de l’Anie et une maîtrise du processus électoral, favorisées par la qualité des ressources humaines, le recours aux nouvelles technologies et les moyens matériels et financiers placés à sa disposition. Dans le nouveau mode électoral, les vertus de l’impartialité, du mérite et de l’égalité des chances président à la rupture radicale avec l’ère de l’omnipotence de l’Administration, du tripatouillage des urnes et du clientélisme codifié par le système discriminatoire des quotas. Il y a beaucoup à espérer de cette mutation profonde aux prémices fort encourageantes. Tout est effectivement dans le frémissement démocratique perceptible dans l’engagement de la société civile et de la jeunesse dans la compétition électorale.

    Dans sa conférence de presse, organisée il y a deux jours, le président de l’Anie, Mohamed Charfi, a fait état de la formidable mobilisation des indépendants qui ont procédé, en tête du peloton, au retrait de 1.863 formulaires de candidature. Il s’agit d’un intérêt certain conforté par la mise en ordre de bataille des partis politiques qui, pour 55 d’entre eux, ont déjà retiré 1.420 formulaires. À moins de deux mois de la campagne électorale, une majorité active se dégage nettement pour mettre fin au diktat d’une minorité totalement opposée à la logique incontournable des urnes et au choix libre et souverain des citoyens.

    La voie est donc toute tracée pour jeter les bases d’une nouvelle Algérie ambitieuse, rassembleuse et forte de ses institutions légitimes et crédibles. Telle est la trajectoire du hirak originel, érigé aujourd’hui en nébuleuse aux mains des extrémistes de tous bords et des résidus de l’ancien régime aux abois. La présence des dirigeants de certains partis et des porte-paroles autoproclamés à la tête des dernières manifestations, pourtant chassés au commencement du mouvement du 22 février, prouve la volonté de récupération et de manipulation politicienne aux velléités de déstabilisation incontestables. Face au défi de l’ingérence étrangère, par relais politico-médiatiques interposés, la légitimité populaire reste l’alternative démocratique au bénéfice de l’Algérie et de ses enfants.

    EL Moudjahid, 29 mars 2021

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  • Une Algérie nouvelle de façon créative

    Les ennemis de l’Algérie regardent avec inquiétude sa sécurité, la stabilité et son développement socio-économique mais aussi un front national uni autour de la refondation de l’Etat et la  » décolonisation  » de la parole du peuple mais aussi une armée populaire, républicaine et disciplinée dont les rapports avec le peuple s’inscrivent dans une structure novembriste préservant et pérennisant les acquis de la Révolution de Novembre 54 et le legs des Chouhada au service de la Nation tout entière. Un précieux legs que le Haut Commandement de l’ANP fait de sa préservation sa préoccupation majeure et une mission fondamentale pour l’armée pleinement engagée à s’en acquitter de la manière la plus judicieuse et la plus correcte au sens le plus large d’une armée républicaine, en toutes conditions et circonstances.

    Cet engagement républicain et conforme à ses prérogatives constitutionnelles, dérange énormément les ennemis de la Patrie à l’intérieur comme à l’extérieur. Depuis la reprise du Hirak, ces ennemis excellent dans la saisie de ces marches pour pêcher dans les eaux troubles.

    Les réalités nées au lendemain du mouvement populaire du 22 février 2019 inquiètent ceux et celles qui s’accrochent encore au statu quo du pays. Les politiques rationnels dans leur activisme ont pour seul objectif la perturbation et l’éparpillement de la cohésion nationale. Ils feignent d’oublier que dans le contexte actuel, la préoccupation nationale s’est tournée vers la sécurité intérieure et celle des frontières donc vers la stabilité et la mobilisation autour des défis de façon significative. Ces ennemis de l’intérieur et de l’extérieur ne tiennent pas dans leur entêtement à comprendre que le peuple algérien a de tout temps su sortir victorieux des dures expériences qu’il a vécues durant la Guerre de libération nationale, ensuite durant la décennie noire du terrorisme et enfin contre l’ancien pouvoir. Aujourd’hui, la société algérienne est enviée pour sa maturité, son patriotisme élevé à déjouer les complots de ceux qui guettent l’Algérie. Un peuple nationaliste qui depuis la nuit des temps ne craint guère les crises quelle que soit leur ampleur. En effet, à la différence de la classe politique, divisée et inefficace, les Algériens dans leur quasi-totalité se distinguent par une maturité remarquable d’unité. Ce qui explique que les radicaux du Hirak dévié de ses origines, les résidus de l’ex-FIS, les islamo-salafistes et les mercenaires qui remplissent les plateaux de la chaîne de télévision des fils d’Abassi Madani  » El-magharibya  » regardent et constatent avec une inquiétude croissante la stabilité du pays et le développement au fur et à mesure d’un Front national en mesure d’éliminer tous ces comploteurs contre la Patrie.

    Un rassemblement national qui va dans le sens d’enraciner et d’approfondir une véritable pratique démocratique afin d’aboutir à un modèle de démocratie participative permettant la consolidation et la préservation de l’unité nationale et ayant pour référent les glorieuses valeurs du 1er Novembre 54 et comme objectif majeur d’annihiler les visées de tous ceux et celles qui de l’intérieur et de l’extérieur tentent de porter atteinte à l’Algérie, à son peuple et à son armée.

    L’engagement de l’ANP et celui du triomphe de l’Algérie nouvelle de façon créatrice pour frayer un chemin à la nouvelle génération actuelle et future où le peuple sera le seul  » leader « , a créé son avenir et celui de ses enfants. Cette position populaire est indispensable pour enfin résoudre tous les problèmes posés conformément aux intérêts de la Nation. Chacun et tous devraient dans ces conditions défendre ce renouveau et s’acquitter de ses responsabilités en tant que « maîtres » de l’édification de l’Etat de droit. Pour remplir le rôle de maîtres de l’édification nationale, tous doivent maintenir une attitude créatrice.

    Etant une expression de la démocratie participative, elle exige un jeu efficace de l’ensemble de la société afin de provoquer la mobilisation massive et les canaux appropriés à la réalité et aux exigences du moment dans tous les domaines pour impulser fortement le renouveau national et l’édification de l’Etat de droit.

    Le principe à matérialiser un front interne et de recourir à la créativité populaire et de tenir compte de la situation nationale.

    Vers cet horizon, le général de corps d’armée, chef d’état-major de l’ANP, Saïd Chengriha ; a affirmé en plusieurs occasions que  » La défense nationale requiert la fédération et la conjugaison des efforts de tout un chacun, individus et institutions, y compris les médias nationaux, afin de contrecarrer toutes les menaces et les dangers qui guettent notre pays « .
    B. C.

    Le Maghreb, 25 mars 2021

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  • Nouvelle Algérie : Intégrité et impartialité

    La nouvelle Algérie se prépare pour le rendez-vous marquant du 12 juin. Dès la convocation du corps électoral, le processus est entré dans sa phase active, pour permettre la tenue d’un scrutin transparent et régulier, une expression libre des citoyens et une participation à la hauteur des attentes véhiculées par le changement de mode de gouvernance.

    «Le mode de scrutin a mis en place toutes les garanties au profit de l’électeur pour dessiner les contours de la carte politique du pays», a estimé le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi.

    Dans cette compétition équitable, les chances de réussite se déclinent dans la dynamique positive, nettement perceptible dans le retrait de 1.000 formulaires de candidature, dont 300 par les candidats indépendants, et l’ouverture du dialogue avec la classe politique, majoritairement acquise à cette démarche consensuelle significative de la volonté de favoriser une nouvelle politique inclusive qui rejette la division et l’exclusion, a souligné le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, dans un entretien accordé au journal électronique «Djalia-dz».
    Le défi du renouvellement des institutions nationales passe nécessairement par une participation conséquente des jeunes et de la société civile, confortés dans leur statut de partenaires de l’Algérie nouvelle.

    Outre un cadre d’expression idoine inhérent au lancement dans les plus brefs délais de l’observatoire national de la société civile et la mise en place du Haut Conseil de la jeunesse, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, en Conseil des ministres, de procéder à la gratuité des salles, des affiches publicitaires et des frais d’impression au profit des jeunes. Ils sont appelés à s’impliquer dans la détermination d’un avenir démocratique et sortir de la période de marginalisation, la participation efficiente dans la vie politique et la gestion des affaires publiques. Et, en toute impartialité, l’ANIE, forte de l’expérience de la présidentielle du 12 décembre 2019, reconnue crédible par les candidats et les observateurs, se voit également doter de tous les moyens financiers et matériels pour accomplir dans les meilleures conditions ses missions constitutionnelles de surveillance et de contrôle du processus électoral. La bataille de la légitimité institutionnelle peut commencer.

    El Moudjahid, 24 mars 2021

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  • Algérie / Equité et transparence

    La révision exceptionnelle des listes électorales a pris fin. Cette étape importante constitue un pas important qui nous rapproche davantage du rendez-vous décisif du 12 juin. L’opération d’assainissement du fichier électoral représente un autre gage de transparence et de crédibilité dans une compétition qui s’annonce prometteuse.

    Jusque-là, le retrait de près de 700 formulaires de candidature, dont près de 300 par les candidats libres, sont des indicateurs d’une participation forte à hauteur des enjeux d’une véritable démocratie, fondée sur le libre choix des citoyens et d’une représentativité réelle dans des institutions légitimes. «Le nouveau mode de scrutin a mis en place toutes les garanties au profit des électeurs pour dessiner les contours de la carte politique», a affirmé le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, prêtant, jeudi dernier, serment avec les membres du Conseil de la nation.

    Dans des élections qui feront date, toutes les garanties de régularité et d’équité ont été accordées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, déterminé à œuvrer à la consolidation de la légitimité institutionnelle et constitutionnelle. La constitutionnalisation de l’Anie et le renforcement de ses prérogatives, inhérentes aux missions de surveillance et de contrôle des sources de financement, confortent le processus électoral.

    A la faveur d’une expérience acquise lors de la présidentielle incontestée, l’Anie est le garant de la transparence, de l’impartialité et de l’égalité des chances, tributaire de la volonté de bannir toute influence sur le déroulement du scrutin et la participation massive de la jeunesse et la société civile, encouragées et soutenues par l’Etat, pour faire entendre leurs voix et s’imposer sur la scène politique.

    Dans cette perspective, en Conseil des ministres, le Président de la République a ordonné de mettre tous les moyens matériels financiers à la disposition de l’Anie pour l’accomplissement de ses missions constitutionnelles dans les meilleures conditions. Les signes de renouveau, attestés par la prise de conscience démocratique et l’engagement de l’Etat de favoriser une compétition intègre et ouverte, interpellent une élite compétente, parmi les jeunes universitaires et les membres de la société civile, en levier du changement incontournable.

    La mise en place impérieuse de l’Observatoire national de la société civile et la maturation du Haut-Conseil de la jeunesse participent d’une démarche qui vise à permettre la formation et l’accès aux responsabilités publiques des nouveaux acteurs érigés en piliers de la nouvelle Algérie.

    Horizons, 23 mars 2021

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