Étiquette : transport

  • Maroc-UE: transport, énergie, environnement

    Maroc, UE, transport, énergie, environnement, eau, tourisme, Maghreb, Union Européenne,

    Projet d’ordre du jour
    Séance d’ouverture (transport, énergie, environnement, eau et tourisme)-15 minutes max.
    Réunions thématiques

    1. Politique des Transports

    1.1 Développements récents en matière de politique communautaire des transports. (UE)

    1.2 Information du Maroc sur les derniers développements de la politique nationale des transports. (MA)

    2. Aviation

    2.1 Point d’information sur le 5ème comité mixte Aviation UE/Maroc (Marrakech, 11 mars 2011). (MA)
    2.2 Derniers développements sur la législation communautaire dans le secteur de l’aviation. (UE)
    2.3 Etat des lieux de l’adoption du nouveau code de l’aviation civile et du processus de ratification de l’accord aérien global entre l’UE et le Maroc. (MA)
    2.4 Projet de jumelage relatif à l’appui au renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles et techniques de la Direction Générale de l’Aviation Civile. (MA)
    2.5 Participation du Maroc dans le groupe de travail « ciel unique » en tant qu’observateur non permanent. (MA/UE)

    2.6 Participation du Maroc au projet Euro-Med Aviation. (MA/UE)
    2.7 Programme satellitaire GALILEO. (MA/UE)
    2.8 Participation du Maroc aux Projets SESAR (initiative AIRE, SIRAJ, AIM, GNSS II). (MA/UE)
    2.9 Poursuite du partenariat avec EUROCONTROL dans le cadre de la stratégie du ciel unique par la mise en œuvre des normes européennes (ESSARs) dédiées à la sécurité de la navigation aérienne. (MA)
    2.10 Coopération avec l’Agence Européenne de Sécurité Aérienne (AESA). (MA)
    2.11 Coopération avec les centres européens de formation par la mise en place de cursus conjoints de formation dans les domaines de l’aviation civile, de l’aéronautique et de l’espace. (MA)

    3. Maritime

    3.1 Derniers développements sur la législation communautaire dans le secteur maritime. (UE)
    3.2 Participation du Maroc à la politique maritime intégrée de l’UE. (MA)
    3.3 Libéralisation du transport maritime. (UE)
    3.4 Participation du Maroc au programme Marco Polo (état des lieux après signature de l’accord portant sur la participation du Maroc aux programmes communautaires). (UE/ MA)
    3.5 Etat des lieux des actions mises en place dans la phase après jumelage. (MA)

    3.6 Information de l’UE sur les nouvelles techniques de construction des infrastructures portuaires notamment en matière d’adaptation aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles. (UE)
    3.7 Questions spécifiques au domaine portuaire : Financement des grands projets portuaires programmés. (MA)
    3.8 Participation du Maroc en qualité de membre observateur aux travaux et programmes de l’Organisation Européenne des Ports Maritimes. (MA)

    4. Transport ferroviaire

    4.1 Derniers développements sur la législation communautaire dans le secteur ferroviaire. (UE)
    4.2 Interopérabilité des réseaux marocains et européens notamment en matière d’équipement de contrôle de vitesse ERTMS. (UE/MA)
    4.3 Projet de train à grande vitesse )TGV( entre Tanger et Casablanca. (MA)
    4.4 Etat des lieux du projet de ligne TGV trans-Maghrébine. (MA)

    5. Transport routier et sécurité routière

    5.1 Derniers développements sur la législation communautaire dans le secteur routier. (UE)
    5.2 Bilan de la mise en œuvre du nouveau Code de la route. (MA)
    5.3 Information sur les Orientations politiques en matière de sécurité routière 2011-2020. (UE)
    5.4 Information de l’UE sur le règlement européen n°561/2006 relatif à l’harmonisation de certaines dispositions de la législation sociale dans le domaine des transports routiers, et son implication sur les véhicules marocains. (UE)

    5.5 Etat d’avancement du projet de jumelage institutionnel dans le domaine de la sécurité routière. (MA)
    5.6 Information du Maroc sur la mise en œuvre des actions de prévention et de sécurité routières (communication de proximité, éducation routière en milieu scolaire,…). (MA)
    5.7 Information du Maroc sur  les études et recherches dans le domaine de la sécurité routière. (MA)

    6. Coopération sous-régionale Maghreb

    Information sur l’état de la coopération sous-régionale Maghreb dans le domaine des transports. (MA)

    7. Coopération régionale. (UE)

    7.1 Suivi des travaux des groupes de travail EuroMed (« infrastructures et questions réglementaires,  » autoroutes de la mer ») et Calendrier des prochaines rencontres (Forum EuroMed, groupes de travail , …)
    7.2 Information sur la tenue de la 2ème conférence ministérielle Euro-méditérranéenne sur les transports.
    7.3 Etat de la coopération dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée.
    7.4 Développement de la coopération dans le système Global de Navigation par Satellite (GNSS).

    8. Divers

    Projet de « plan d’actions » proposé par le Maroc pour le renforcement de la coopération avec l’UE dans le domaine des Transports (MA)

    Séance de clôture (transport, énergie, environnement, eau et tourisme)

    Relevé des conclusions opérationnelles sur les sujets thématiques (transport, énergie, environnement, eau et tourisme).

    Source : document confidentiel de la diplomatie marocaine

    #Maroc #Union_européenne #UE #Transport #Energie #Environnement

  • Algérie : Yassir lève 30 millions de dollars en série A

    Algérie : Yassir lève 30 millions de dollars en série A

    Transport, logistique, covoiturage, livraison, startups – Algérie : Yassir lève 30 millions de dollars en série A

    • La super application basée en Algérie, Yassir, a levé 30 millions de dollars dans un cycle de série A dirigé par WndrCo, DN Capital, Kismet Capital, Spike Ventures et Quiet Capital. Endeavour Catalyst, FJ Labs, VentureSouq, Nellore Capital, Moving Capital (le club d’investissement des anciens d’Uber) aux côtés de ses investisseurs existants.
    • Parmi les investisseurs providentiels notables figurent Cleo Sham, ancien directeur des opérations chez Uber en Europe et en Chine, Thomas Layton, président d’Upwork et fondateur d’Opentable et Metaweb, Rohan Monga, ancien COO de Gojek et Hannes Graah, ancien vice-président de Spotify et Revolut.
    • Fondée en 2016 par Amel Delli, El Mahdi Yettou, Mustapha Baha, Noureddine Tayebi, Yassir propose des services de covoiturage et de livraison de colis et de livraison à la demande couvrant plusieurs secteurs tels que l’épicerie, la nourriture, les appareils électroménagers et les cosmétiques, entre autres. 
    • Il opère à travers l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, desservant trois millions d’utilisateurs avec plus de 40 000 partenaires qui incluent des chauffeurs, des livreurs, des commerçants, des FMCG et des grossistes.
    • L’investissement sera utilisé pour alimenter son expansion à travers l’Afrique subsaharienne. 

    Les startups de la logistique et de la livraison du dernier kilomètre axées sur la simplification des ventes en ligne et du commerce électronique continuent de susciter l’intérêt des investisseurs ; La super application basée en Algérie, Yassir, a levé 30 millions de dollars pour son cycle de série A dirigé par WndrCo, DN Capital, Kismet Capital, Spike Ventures et Quiet Capital. Endeavour Catalyst, FJ Labs, VentureSouq, Nellore Capital, Moving Capital (le club d’investissement des anciens d’Uber). Parmi les investisseurs providentiels notables figurent Cleo Sham, ancien directeur des opérations chez Uber en Europe et en Chine, Thomas Layton, président d’Upwork et fondateur d’Opentable et Metaweb, Rohan Monga, ancien COO de Gojek et Hannes Graah, ancien vice-président de Spotify et Revolut. La plupart des investisseurs existants ont également participé. Le dernier tour intervient seulement trois mois après que Yassir a levé 13 millions de dollars dans son tour Seed. 

    Fondée en 2016 par Amel Delli, El Mahdi Yettou, Mustapha Baha, Noureddine Tayebi, Yassir propose des services de covoiturage et de livraison de colis et de livraison à la demande couvrant plusieurs secteurs tels que l’épicerie, la nourriture, les appareils électroménagers et les cosmétiques, entre autres. Au cours des deux dernières années, Yassir s’est fortement concentré sur son segment de livraison ; surtout après que son activité de covoiturage ait été durement touchée par la crise du Covid-19. Au début de la crise, Yassir a étendu ses services de livraison à 16 villes sur ses trois marchés clés ; l’Algérie, le Maroc et la Tunisie en l’espace d’un mois.

    Yassir dessert actuellement trois millions d’utilisateurs sur ses marchés existants, avec des plans pour s’étendre aux marchés subsahariens au début de l’année prochaine. L’objectif ultime de la plate-forme Yassir est d’offrir des services de paiement à tous les côtés du marché, dans une région où une grande majorité de personnes et de commerçants ne sont pas bancarisés et/ou utilisent rarement les services de paiement.

    « Lorsque nous avons commencé, les services à la demande que nous connaissons tous, comme le covoiturage, la livraison du dernier kilomètre, les services à domicile, étaient à peu près vierges dans ces pays, et certains des pays que nous voulons cibler, en ce qui concerne ces services, ils restent [inexploités] », a déclaré Taybi.

    Outre l’expansion, Yassir prévoit également d’embaucher davantage de talents technologiques locaux. Pour Yassir, favoriser un état d’esprit mondial tout en constituant en permanence une équipe locale pour relever les défis du marché local est au cœur de sa stratégie commerciale et de son impact sociétal.

    « Nous sommes à 100 % un champion local, et ce que je veux dire par là, c’est que toute l’équipe est de la région, y compris l’équipe technique, cela faisait en fait partie de notre mission. Nous voulons responsabiliser les talents locaux et la plupart des les talents techniques », a-t-il ajouté. 

    Dunya Hassanein 

    Wamda, 28 novembre 2021

    #Algérie #Startups #Yassir #Logistique #Transport #Livraison

  • Comment le Land Rover a inspiré la poésie sahraouie

    Sahara Occidental, Maroc, Land-Rover, voitures, transport, désert, #Sahara_Occidental, #Maroc,

    Troisième jour dans les camps de réfugiés sahraouis. C’est octobre mais la chaleur est toujours intense, le vent souffle à peine – les mouches se chargent de nous le rappeler tout le temps – et ceux qui sont arrivés pour la première fois dans ce coin inhospitalier du monde sont écrasés par la réalité du kilomètre distances.
    L’étendue des camps se perd à l’horizon et se déplacer d’un endroit à un autre est une entreprise ardue si elle se fait à pied sous ce soleil de plomb. Même le faire en voiture n’est pas sans risques : l’été dernier, une circulaire a été publiée interdisant la circulation entre 13h00 et 18h00 pour éviter les accidents causés par des pneus en mauvais état fondant sur l’asphalte en raison des températures élevées.
    Ainsi, celui qui a une voiture a un trésor et si c’est une Land Rover, un vrai Potosí. Le mythique SUV que Maurice Wilks a dessiné sur une plage d’Anglesey (Royaume-Uni) il y a plus de 70 ans est sans conteste le roi des véhicules au Sahara. La valeur de ce véhicule n’est pas seulement motivée par sa durabilité, par cette résistance spartiate qui ne peut être surmontée par un terrain et des conditions météorologiques terriblement défavorables, mais aussi par la facilité de réparation lorsqu’il tombe en panne.
    « Si votre courroie de distribution casse, c’est aussi simple que de la changer pour une courroie. » Avec cette déclaration, on pourrait résumer pourquoi un Land Rover avec quatre décennies de retard, avec du sable même dans le même réservoir et une plaque qui rappelle à peine l’original peut être plus précieux qu’une Toyota avec beaucoup moins de kilomètres sur ses roues. Même en cas d’accident, chose courante dans cette entreprise traîtresse aux éboulis accidentés, sa carrosserie ne devient pas une tôle à découper contrairement aux modèles les plus modernes.
    Cette sorte de chameau du 21ème siècle pour un peuple nomade comme les Sahraouis a dépassé le plan plus pragmatique, s’insérant dans sa propre culture. A tel point que des poètes comme Beibuh Lhaj, récemment décédé et considéré comme l’un des pères de la poésie sahraouie, lui ont dédié des poèmes, dont certains vers de nombreux Sahraouis sont encore capables de réciter aujourd’hui : « Les cabriolets poussiéreux, notre arsenal et nos munitions Jura que l’envahisseur ne passerait pas les nuits hors de leurs tranchés. »
    Ils disent que dans les années de la première guerre contre le Maroc – n’oublions pas que depuis novembre 2020 une nouvelle guerre a été livrée après la rupture du cessez-le-feu par le royaume alaouite – la vidéo d’un Land Rover pourchassant une voiture est devenue célèbre combat … il est devenu si populaire que, selon les wilayas sahraouis, le fabricant a flirté avec la possibilité de l’utiliser à des fins publicitaires. Lhaj lui-même, dans un de ses passages, raconte comment, pendant la guerre, il a pu emmener un blessé à l’hôpital, ce qu’il ne pensait pas pouvoir emmener en un jour, en une heure seulement. Aujourd’hui serait Trending Jaima.
    Il n’est donc pas étonnant que ce véhicule occupe une place particulière dans les camps de réfugiés et qu’il ait en quelque sorte une ressemblance romantique avec ceux qui le conduisent. Et c’est que le peuple sahraoui, comme cela arrive au Land Rover, est coriace, un SUV capable de vaincre dans un désert comme le Sahara plus de 45 ans.
    Lorsqu’en 1975 le Maroc a occupé illégalement le Sahara occidental et expulsé la population sahraouie vers la hammada en la bombardant de phosphore blanc, il l’a fait avec la cruelle intention de l’anéantir, d’exterminer le peuple à qui il a volé leur terre. Ce que les bombardements n’ont pas réussi à accomplir, le désert le fera. Ils avaient tort et près d’un demi-siècle de résistance le prouve.
    La dignité, la détermination et la résistance de ce peuple soumet le désert lui-même et, avec lui, le même envahisseur, qui au milieu de la guerre qui nie d’un côté et dénonce de l’autre, doit recourir à l’aide des Israéliens drones pour commettre leurs assassinats ciblés. Ils n’ont pas compté sur le fait que le Land Rover n’est pas le seul tout-terrain irréductible qui peuple le désert.
    David Bollero, 14/10/2021
  • Algérie : Un malaise nommé bouchons

    Algérie, bouchons, embouteillages, transport, trafic routier, #Algérie,

    Comment fluidifier la circulation routière, ou plutôt comment décongestionner les grandes villes du pays qui étouffent à longueur de journée sous un nombre sans cesse croissant de véhicules ? La réponse semble relever de la gageure, tant ce problème semble insoluble face à un réseau routier saturé, un parc automobile en constance hausse, un manque de lieux de stationnement et une centralisation des services et activités administratifs et économiques. Partir de chez soi pour rejoindre son lieu de travail est devenu le parcours du combattant, que l’on soit automobiliste ou usager des transports en commun. Mais selon les experts, rien n’est perdu si les mesures adéquates sont prises.

    Les embouteillages dans les grandes villes sont devenus un véritable problème. Arriver à destination est devenu un casse-tête quotidien pour les usagers, surtout aux heures de pointe. Un parcours de quelques kilomètres prend jusqu’à deux ou trois heures, raison pour laquelle les pouvoirs publics se sont engagés à parachever tous les projets d’aménagement routier et à éliminer les points noirs

    Selon l’Office national des statistiques (ONS), le parc automobile en Algérie est en constante hausse avec un nombre de véhicules qui a dépassé les 6,5 millions en début d’année 2021. Dans le top cinq des wilayas ayant enregistré des immatriculations et ré-immatriculations au cours de la même période, on trouveAlger, Blida, Constantine, M’sila et Sétif. Avec un premier taux pour Alger à 11,33% de la totalité,contre celui de Sétif qui arrive à la 5e place avec un taux 3,37 %. Dans le détail, le parc roulant national, tous véhicules confondus, comptait 6.577.188 unités en 2019, contre 6.418.212 unités à la fin de l’année 2018. Soit 158.976 unités supplémentaires.

    Pour ce qui est du second semestre de l’année 2019, l’organisme en question a indiqué que 861.837 automobiles avaient été immatriculées ou ré-immatriculées. Cela, contre 819.904 dans la même période en 2018, soit une hausse de 5,11 %. Mais en plus de la hausse du nombre de véhicules, le manque de signalisations, la dégradation de certaines parties du réseau routier, le stationnement anarchique des véhicules, le manque de parkings, l’expansion urbaine suite aux opérations de relogements et l’installation de ralentisseurs qui ne répondent pas aux normes, sont aussi les autres facteurs qui contribuent à la congestion de nos routes.

    Dans la capitale, les responsables locaux ont lancé la réalisation de projets de parkings à étages, les feux tricolores et l’aménagement des routespour fluidifier la circulation. Toutefois, le projet de réalisation de 200 carrefours dotés des feux tricolores, qui date de 2016, n’est pas encore achevé, ce qui complique davantage le quotidien des automobilistes. Selon un rapport du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), l’Algérie a consacré des sommes relativement importantes au développement du secteur des transports. «Pour autant, on ne peut affirmer que l’infrastructure de transport et les équipements d’exploitation répondent aujourd’hui de manière adéquate aux besoins pour soutenir le développement économique et social.

    Les contre-performances du système de transport

    Force est de constater que les difficultés de déplacement des personnes et des biens n’ont fait qu’augmenter avec la croissance de l’économie et celle de la démographie», lit-on sur le document. Les contre-performances du système de transport dans sa globalité sont en décalage avec le niveau de la demande de transport, en particulier depuis que le pays a largement libéré les échanges économiques. La série de lois libératrices des monopoles et leurs textes d’application, pour tous les modes de transport, n’a pas encore eu l’effet escompté, et le système de transport a tendance à devenir un véritable frein économique. Selon le même document, malgré l’introduction de la conteneurisation et des aménagements au niveau des infrastructures, les ports algériens ont acquis la solide réputation d’être les moins performants dans le périmètre du bassin méditerranéen.Le pays a consacré d’importants investissements au projet d’extension et de maintenance du réseau routier. Pour autant, il est difficile de dire que le réseau actuel répond efficacement, tant au plan de la qualité que de la quantité, à une demande qui ne cesse de grandir au rythme de la croissance démographique, du développement social et économique et du parc roulant. Samira Belabed

    Un problème et des solutions

    Se déplacer en véhicule en ville est devenu un véritable cassetête pour nos concitoyens. Désormais, nos villes et même le réseau routier extra muros sont en permanence congestionnés, donnant l’impression de permanentes heures de pointe. Les conséquences sont bien sûr connues : pollution de l’air, pertes économiques mais aussi malêtre des usagers. Rejoindre son lieu de travail à l’heure relève d’une gageure quotidienne qui exige d’avoir des nerfs solides. Que dire alors des détours que prennent parfois les parents pour accompagner leurs enfants à l’école avant de justement rejoindre leur travail ? Pourtant, ce ne sont pas les solutions qui manquent.

    Depuis longtemps, les experts appellent à revoir complètement la politique d’urbanisation avec en prime l’encouragement des transports en commun pour proposer des alternatives à la voiture et garantir les déplacements, la réalisation d’espaces de stationnement et l’implantation de parkings. A cela s’ajoutent la délocalisation et le transfert des administrations. Il s’agit aussi prendre des mesures de restriction de la circulation, histoire de lutter contre les mauvaises habitudes de certains automobilistes, comme les stationnements anarchiques.

  • Confinement: L’Algérie suspend le transport inter-wilayas de nouveau

    Algérie, confinement, covid19, transport, #Algérie

    Face à une troisième vague virulente de coronavirus, l’Algérie décide de durcir légèrement les mesures de confinement partiel, don les horaires on été aménagé de 20h à 6h il y a dix jours.

    En effet, le gouvernement a décidé, ce vendredi 4 aout 2021, de reconduire les mesures de confinement partiel dans 37 wilayas avec interdiction de transport inter-wilayas derant les weekends.

    «Il a été décidé de le suspension de l’activité de transport inter-wilayas durant les week-ends dans toutes les wilayas concernées par le confinement partiel, avec une reconduction de le mesure de suspension de l’activité de transport urbain et ferroviaire durant les week-ends », lit-on dans un communiqué les services de premier ministre.

    Le nombre les wilayas confinées passent de 35 à 37 les wilayas concernées par les mesures de confinement, dont le couvre-feu de 20 heures, passent à 37 wilayasIl s’agit de : Adrar, Laghouat, Oum el Bouaghi, Batna, Béjaïa, Biskra, Béchar, Blida, Bouira, Tebessa, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Jijel, Sétif, saïda, Sidi Bel Abbes.Il s’agit également de : Annaba, Guelma, Constantine, Mostaganem, Msila Mascara, Ouargla, Oran, el bayadh, Boumerdes, Tindouf, Tissemsilt, El Oued, khenchela, Souk ahras, Tipaza, Naâma, ain Temouchent, Relizane et Ouled djellel.Quant aux wilayas non concernées par ces mesures, elles sont 21.

    Les suivantes : Chlef, Tamenghasset, Tiaret, Djelfa, Skikda, Médéa, illizi, Bordj bou arréridj, El tarf, Ain Defla,Ghardaia, Timimoun, Bordj badji mokhtar, Beni abbés, Ain Saleh, Ain Guezzam, Touggourt, Djanet, Meghaeir et el Meniaâ.

    Le réveil d’Algérie, 06/08/2021

  • Algérie : Le désenchantement des résidants de la nouvelle ville de Bouinan

    Par Lilia Aït Akli

    Les propriétaires des nouveaux pôles résidentiels de la ville nouvelle de Bouinan, dans la wilaya de Blida, font face à de sérieux inconvénients décourageant la majorité d’entre eux de rejoindre leur nouveau lieu de résidence. Bien que nombre d’entre eux aient attendu plus 20 ans pour obtenir leurs logements, dont la distribution a commencé progressivement en 2018, ils considèrent que ces nouvelles cités dortoirs vont accentuer le mal-vie.

    La plupart des logements achevés dans cette nouvelle-ville sont ceux de la formule LPP. En l’espace de trois années, environ 25 000 logements y ont été livrés, dont environ 10 000 pour les souscripteurs de la wilaya de Blida et le reste à ceux d’Alger, qu’ils soient inscrits au programme 2001 et 2002 (AADL 1) ou au programme 2013 (AADL 2). Récemment, des milliers de logements ont été achevés au profit des souscripteurs de la capitale et ont été distribués progressivement. Pour la wilaya de Blida, on espère accélérer le rythme de réalisation dans le pôle résidentiel jouxtant la ville nouvelle dénommée Sidi Sarhan. Les travaux de réalisation en sont à l’aménagement extérieur et du réseau routier, et ce avant la distribution des clefs.

    Scolarité de leurs enfants

    Lors d’une visite d’inspection, le Jeune Indépendant a visité la nouvelle-ville, dont la construction a commencé en 2015, tout en maintenant le complexe résidentiel et les anciens quartiers de Amrousa, qui est le cœur de cette ville. Il a été fait un constat : un grand pourcentage de ceux qui ont bénéficié d’un logement, jusqu’à 40%, refusent d’y vivre. Les autres bénéficiaires, pour leur part, ont été contraints de déménager vers Bouinan faute de

    location. Pour ceux qui possèdent des voitures particulières, le problème du transport peut être surmonté. Le Jeune Indépendant a appris que beaucoup de bénéficiaires préféraient ne pas déménager dans la nouvelle-ville de Bouinan car leurs enfants préfèrent rester sur Alger étudier à proximité de la maison familiale. Les enfants des nouveaux habitants du quartier d’An-Nakhil étudient dans un seul collège, en attendant la livraison d’un nouveau collège à la rentrée scolaire dans le quartier des 3000-Logements, mais la plupart des parents jugent la nouvelle-ville dangereuse et refusent de transférer leurs enfants dans des établissements d’enseignement à plus d’un demi-kilomètre, surtout au vu du phénomène croissant de maltraitance des enfants que l’Algérie a connu ces dernières années.

    Le transport : un casse-tête

    Les nouveaux habitants de la ville nouvelle de Bouinan ont des difficultés à se déplacer vers leur lieu de travail dans la capitale. En effet, les nouveaux résidents exercent leurs fonctions à Alger et le service des transports vers la capitale est inexistant. Beaucoup de projets ont été inscrits, dont un tramway qui relierait, dans un futur proche, la nouvelle ville au chemin de fer, mais il semble que ça ne soit pas pour demain. Aussi, les locataires AADL demandent qu’on mette à leur disposition des bus ETUSA à destination d’Alger, comme c’est le cas des bus reliant Amroussa à Blida.

    Réseau mobile et couverture internet faibles

    Parmi les problèmes qui rebutent les gens à résider dans la nouvelle-ville, il y a la faible couverture du réseau de téléphonie mobile. Le Jeune Indépendant a appris que l’opérateur public Djezzy pourrait ne pas renouveler son contrat en installant une antenne dans la zone, et ce en raison d’un différend entre les héritiers au sujet du sol où l’antenne a été plantée, dans le centre d’Amroussa.

    Quant à l’autre opérateur public, Mobilis, et bien qu’il ait ouvert une agence commerciale dans le quartier d’An-Nakhil il y a quelques mois, son service de quatrième génération ne semble pas très fiable, selon les habitants. En ce qui concerne le service internet, qui devrait être fourni dans le cadre de l’opération de l’e-gouvernement, 2 000 logements du quartier d’An-Nakhil ont été équipés de la fibre optique. Un procédé technologique moderne qui a commencé à être utilisé dans la nouvelle-ville il y a quelques mois, après avoir cherché en 2018 à amener l’internet de manière traditionnelle, c’est-à-dire via un câble en cuivre.

    Des soumissionnaires algériens crient au scandale

    Parmi les principales raisons à l’origine des retards accumulés dans l’achèvement et la livraison des logements se trouve le retard de certaines entreprises chinoises à payer les cotisations des soumissionnaires algériens (sous-traitants), avec lesquels ils ont passé un contrat pour réaliser certains travaux. A ce sujet, le Jeune Indépendant a appris que les entreprises chinoises préfèrent réaliser uniquement des travaux en béton, lesquels peuvent être accélérés par rapport à d’autres travaux tels que la menuiserie, le plâtrage, la peinture et les tuiles, qui prennent, quant à eux, beaucoup de temps car nécessitant de la précision. Ces

    derniers travaux sont alors confié aux Algériens. Les Chinois enregistrent beaucoup de retard dans le versement des contributions financières, ce qui poussent les Algériens à baisser les bras. A ce propos, le Jeune Indépendant a appris qu’une vingtaine de manutentionnaires algériens sont en litige avec l’entreprise publique chinoise.

    Le Jeune Indépendant, 12/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Bouinan, scolarité, réseaux Internet, transport, logement sociaux,

  • Algérie : Métro et transport inter-wilayas à l’arrêt: La reprise tarde, au grand dam des citoyens

    Pas de métro ni transports inter-wilayas (bus, taxi, train) depuis le mois de mars dernier. Devant ce blocage, les citoyens qui ont repris le travail depuis le mois de juin se plaignent et appellent à la reprise du transport.

    En attendant le feu vert des autorités publiques, les transports en commun les plus utilisés par les citoyens restent à l’arrêt depuis mars dernier. Mais aucune date n’a été avancée jusqu’à présent pour la reprise de l’activité, tout le monde attend la décision du chef de l’État. En effet, même si le déconfinement a eu lieu dans plusieurs secteurs, celui des transports reste toujours à l’arrêt. Ni métro ni transports inter-wilayas (bus, taxi, train) n’ont repris l’activité, ce qui a causé le mécontentement des citoyens, notamment ceux qui habitent hors de la capitale mais qui y travaillent. «J’habite a Blida et je travaille à Alger. Avant le confinement, je prenais le train, mais depuis ma reprise en juin et avec l’arrêt des trains je galère quotidiennement pour arriver au travail», nous confie Mouloud, infographe pour une boite de production à Alger. 
    Pour Lila, journaliste habitant à Boumerdès et travaillant à Alger, qui depuis des années fait la navette quotidiennement grâce au train, s’est vu, depuis mars dernier, vivre chez une amie à Alger car les transports inter-wilayas et le train sont a l’arrêt. «Je suis coincée ici depuis mars dernier. J’attends que le train reprenne. Pour le moment, c’est mon amie qui m’héberge et ça commence vraiment à bien faire», nous dira notre interlocutrice. Et d’ajouter : «Je ne suis pas seule dans ce cas. Ma collègue qui habite Tizi-Ouzou et faisait la navette chaque jour a dû démissionner, car contrairement à moi, elle n’a pas trouvé qui l’héberger». 
    Malheureusement, au grand dam des citoyens qui ont pour seul moyen de transport le train, «la reprise du trafic ferroviaire restera suspendue à la décision des pouvoirs publics qui doivent l’annoncer en temps opportun», a expliqué récemment la Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) dans un communiqué publié sur sa page Facebook. Réagissant, le directeur du transport de la wilaya d’Alger, Abdelmalek Jouini, avait indiqué que «la reprise de l’activité du métro et des transports inter-wilayas dépendra de la décision du Comité scientifique du suivi de la pandémie de Covid-19 et des autorité publiques», soulignant que ses services sont prêts à appliquer les décisions du président de la République concernant la question. 
    «Si le Président donne le feu vert de la reprise des transports, nous ne tarderons pas à l’appliquer», indique-t-il, précisant que son département veillera sur le respect du protocole sanitaire qui sera mis en place. Ainsi, le même responsable a rappelé les mesures préventives contre la propagation du coronavirus prises pas l’État. «Le transport en Algérie est à l’arrêt depuis mars dernier, à l’instar de plusieurs secteurs, et sa relance dépendra uniquement des autorités», a-t-il souligné , indiquant au passage qu’une série de mesures préventives a été prise par ses services, anticipant la reprise des transports inter-wilayas. «Un protocole sanitaire a été mis en place comme la campagne de nettoyage dans la gare routière du Caroubier», cite-t-il à titre d’exemple. 
    De son côté, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la situation de la pandémie de coronavirus, avait déclaré récemment que la reprise du transport routier, inter-wilayas notamment, aérien et maritime, doit être soumise à un «protocole sanitaire particulier». Sans donner une quelconque information sur la date de la reprise du transport entre-wilayas, des vols nationaux ou internationaux et des traversées maritimes, Bekkat Berkani avait estimé que «le transport, entre wilayas notamment, est très problématique et le feu vert pour la reprise est de l’essor des autorités».
    Thinhinene Khouchi
    Source : Le Jour d’Algérie, 24 sept 2020
    Tags : Algérie, transport, métro, bus, taxi,