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  • Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Topics : Algérie, Gouvernement, justice, travail, énergie, pêche,

    Le Premier Ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé, ce mercredi, une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen et la présentation de dossiers relatifs aux secteurs de la Justice, du Travail, de l’Énergie et de la Pêche.

    Tenue au Palais du Gouvernement, la réunion a d’abord examiné trois avant-projets de lois relatives à la protection et à la préservation des terres de l’État, aux organisations syndicales et à l’exercice du droit syndical et à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail. Ces avant-projets de lois feront l’objet d’un examen lors d’un prochain Conseil des Ministres.

    En outre, le Gouvernement a entendu deux communications relatives à la feuille de route pour développement de la filière hydrogène en Algérie et à la feuille de route du secteur de la pêche et des productions halieutiques.

    Se déclinant en plusieurs axes constituant la stratégie nationale du développement de l’hydrogène, la feuille présentée par le ministre de l’Énergie et des Mines vise notamment la diversification de l’approvisionnement énergétique, le renforcement de la sécurité énergétique, l’accélération de la transition énergétique et la réduction de l’empreinte carbone du pays.

    L’exposé présenté par le ministre de la pêche et des productions halieutiques a énuméré les principales actions réalisées depuis 2020 et a présenté une prospective par rapport aux objectifs de 2023 et 2024, en mettant en exergue les actions stratégiques à atteindre.

    Ces actions concernent les différents domaines d’activités du secteur de la pêche, notamment des productions halieutiques, de la construction et la réparation navales et de l’amélioration des conditions socioéconomiques des professionnels de la pêche et de l’aquaculture.

    #Algérie

  • Maroc : Fiche confidentielle sur le marché du travail

    Maroc : Fiche confidentielle sur le marché du travail

    Maroc, travail, emploi, statistiques, bilan,

    1. Evolution conjoncturelle de la situation au troisième trimestre de l’année 2016 a fait ressortir une création de 30.000 postes d’emplois par rapport au même trimestre de l’année précédente, exclusivement situés au milieu rural. En revanche, l’emploi non rémunéré, composé à hauteur de 98% d’aides familiales, a souscrit une baisse de 103.000 postes sous l’impact des conditions climatiques difficiles de la campagne agricole 2015/2016. Dans ces conditions, le volume d’emploi, tous types confondus, a enregistré une destruction de 73.000 postes au T3-2016.

    Par secteur d’activité, les principaux constats se présentent comme suit:

    -Création d’emploi dans le BTP (752.000 nouveaux postes), soit prés de 18.000 postes de plus par rapport aux années 2014-2015 (+34.000 emplois).

    -Perte de 66.000 postes dans le secteur de l’agriculture, forêt et pêche, soit la même tendance amorcée en 2014 et 2015 avec la perte de 75.000 et 27.000 postes respectivement et, juste après la création exceptionnelle de 156.000 postes d’emploi en 2013;

    La suite :

    #Maroc #Emploi #Travail #Statistiques

  • Algérie. Remaniement: Ces ministres qui ont assuré leur place…

    Algérie. Remaniement: Ces ministres qui ont assuré leur place… – Abdelmadjid Tebboune, gouvernement, travail, emploi et affaires sociales, habitat, agriculture,

    Au minimum, trois ministres devraient être reconduits dans le prochain gouvernement.

    En effet, dans sa sortie ce samedi devant les médias le président Tebboune n’a pas caché sa satisfaction par rapport au rendement réalisé par certains ministres .

    Le chef de l’État a explicitement salué la réactivité de l’actuel ministre du travail , de l’emploi et des affaires sociales, notamment dans sa célérité à mettre en place « le système des indemnités dûes au titre de l’allocation chômage, deux semaines seulement après la décision prise en conseil des ministres».

    Une reconnaissance qui émane du président de la république et laquelle dans ce contexte peut signifier que le ministre du travail a d’ores et déjà gagné la confiance du décideur numéro du pays.

    Engagé dans une action sensible qui retient toute l’attention de Tebboune en ce sens où elle s’adresse à une population de chômeurs, le ministre du travail semble avoir réussi son pari , dans les délais. Et cela pourrait certainement lui ouvrir la voie, soit à un redéploiement autrement plus important , sinon celui de garder son portefeuille avec bonne mention.

    Toujours de l’entretien qu’il a eu avec ces journalistes, on retiendra également que le président Tebboune s’est montré tout aussi confiant , voire satisfait de l’action que mène le ministre de l’habitat .

    Interrogé sur l’etat d’avancement des travaux de réalisation des infrastructures sportives en prévision des prochaines compétitions , Tebboune s’est montré assuré que le « ministère de l’habitat auquel a été confiée cette mission sera au rendez vous».

    Dans le lot de ces ministres qui semblent avoir gagné la confiance du président Tebboune , on peut citer celui de l’agriculture dont le président a souligné la formation et la spécialité qui correspondent à son domaine .

    En évoquant ce secteur qui revêt un caractère stratégique au coeur de sa feuille de route qu’il a maintes fois déclinée, Tebboune laisse entendre qu’il ne compte pas chambouler le travail engagé par ce département. D’autant qu’il s’agit selon lui de rester dans la logique de la continuité de la démarche avec l’ambition de booster la production agricole notamment celle des produits sensibles , telles les céréales ou les légumineuses. Un dossier ouvert dans l’ambition de parvenir à assurer les atouts internes pour une sécurité alimentaire devenue un point clé du programme des pouvoirs publics.

    Aussi et même si l’on ne connait pas les noms des ministres sortants, Tebboune qui s’est contenté juste de confirmer le remaniement attendu sans en donner de date , a néanmoins précisé que le « changement se fera sur la base d’une évaluation objective qui tiendra compte des réalisations et des échéances telles que discutées en conseils des ministres».

    Il dira que la réalité de la gestion ministérielle est une tâche difficile et rappelle que « nous avons même fait l’expérience en nommant des ministres qui activaient sur les plateaux télés et qui étalaient leurs théories. Mais une fois qu’ils ont été faits ministres et confrontés à la réalité, ils ont échoué».

    Ce passage rappelle bien l’aventure désastreuse d’un ex ministre de l’industrie qui crevait les écrans…

    ABN, 25/04/2022

    #Algérie #Tebboune #Gouvernement #Remaniement

  • Comment quitter le Maroc pour trouver un meilleur emploi à l’étranger ?

    La plupart des Marocains rêvent de travailler à l’étranger. Selon une étude de l’association marocaine d’études et de recherches sur les migrations (AMERM) ce sont bels et biens 42 % des Marocains qui veulent partir à l’étranger. Cependant, la migration n’est plus une simple décision, mais bien un réel projet migratoire.

    Selon la même étude, sur l’ensemble de personnes sondées, seules 9 % ont un réel potentiel d’émigration. Le potentiel à migrer étant disponible chez les personnes ayant un niveau élevé et moyen d’éducation. Cette personne doit bénéficier de plusieurs ressources (information, documents de voyages, ressources financières ) qui facilitent la réalisation du projet migratoire.

    1- Cibler un pays qui a une politique sérieuse et claire d’immigration

    Si vous avez décidé d’un coup de tête de vous expatrier à l’étranger et vous ne savez pas encore quels est le pays à choisir pour commencer votre nouvelle vie. Je vous propose de regarder cette liste des 5 pays où l’on vit le mieux quand on est expatriés. En 2014, la banque HSBC a effectué une étude sur les pays les plus agréables lorsque l’on est expatrié. C’est finalement la Suisse qui monte sur la première marche du podium avec un score de 0,55, les critères n’étant le “mode de vie équilibré” ainsi que les salaires élevés et les perspectives professionnelles.

    2- Se renseigner au maximum sur le pays voulu

    Il faut tout d’abord se renseigner sur le pays en général : que cela soit au niveau de sa situation économique, sa demande en main d’œuvre, le niveau de vie, le pouvoir d’achat, le prix de l’immobilier… Votre job à l’étranger doit vous permettre de vivre sur place sans dépenser l’intégralité de votre salaire. Avant de partir, informez-vous sur ce que vous allez gagner et sur le coût de la vie dans votre pays d’accueil.
    Vous l’avez compris, Internet est un atout de taille dans vos recherches. Il faut donc utiliser tous les moyens pour trouver les informations pertinentes par rapport au pays choisi : sur les moteurs de recherches, forum, groupes facebook….
    Ensuite, il faut se renseigner sur les démarches de visas pour savoir à vous attendre lorsque vous allez effectuer les démarches pour l’immigration. Il existe certains pays qui demandent certains formulaires ou certaines conditions pour obtenir le visa.

    3- Préparer un projet professionnel réaliste et enthousiasmant

    S’expatrier, c’est se confronter à l’inconnu : il faut se poser les bonnes questions. Et même si vous croyez avoir pensé à tout, il reste une part d’imprévu. Une bonne préparation est souvent une garantie contre des désillusions.

    Il faut donc être au clair avec :
    – le type de poste que vous voulez occuper
    – le type d’entreprise
    – le secteur d’activité
    – le niveau de salaire
    – la ville dans laquelle vous voulez travailler
    – a quelle échéance, vous voulez occuper ce poste
    Plus cet objectif sera précis et enthousiasmant pour vous, plus votre communication autour de votre projet sera claire et la mise en place de votre plan d’action aussi !

    4- Apprendre la langue du pays

    Avant de choisir le pays dans lequel vous souhaitez vous installer, il vous faudra apprendre quelques rudiments de la langue locale. Même si l’anglais est un atout pour une entreprise internationale, vous aurez néanmoins besoin de comprendre ce dont on parle autour de vous.

    Le type d’emploi que vous recherchez déterminera alors le niveau des compétences linguistiques dont vous aurez effectivement besoin. Dans tous les cas, vous allez devoir montrer à votre futur employeur votre motivation à apprendre la langue locale.

    Enfin, sachez rédiger votre Cv dans la langue et dans les règles du pays. Un Cv américain n’est pas un Cv français traduit en anglais !

    5- Impliquer votre réseau dans la recherche

    Faites vos recherche à la fois en ligne et « dans la vraie vie.» Lorsque vous décidez sur un pays, il faut en parler à vos amis, à votre famille, à vos collègues, à vos voisins. Bref à tout le monde dans votre réseau. Il ya des chances qu’ils connaissent quelqu’un qui peut vous aider. Votre objectif est d’avoir un réseau de plus en plus qualifié. C’est l’image de l’entonnoir : au début, vous connaissez beaucoup de personnes, mais peu d’entre elles pourraient vous aider. Puis, petit à petit, vous allez affiner et filtrer les personnes que vous allez rencontrer et serez plus efficace.

    6- Se faire accompagner par des professionnels

    Trouver un travail motivant à l’étranger demande d’abord de l’audace et une profonde envie mais également de maitriser les techniques et garder la motivation! Alors, n’hésitez pas à vous faire accompagner dans ce projet.

    De nombreux organismes destinés à aider et renseigner les candidats à l’expatriation existent, ne les négligez pas ! Un certain nombre d’organismes – qui sont aussi des sources sûres d’information – existent dans de nombreux pays pour vous aider à trouver un emploi ou un stage à l’étranger :

    Forem (http://www.leforem.be/): service public wallon sur l’emploi et la formation. La rubrique “Consulter les offres d’emploi à l’étranger” () regroupe les offres d’emploi à l’étranger ;
    BIJOB (http://www.bijob.be): « BIJOB, le Brussels International Jobcentre, est le service de placement international du service public de l’emploi bruxellois, ACTIRIS. La mission principale de BIJOB est de promouvoir la mobilité internationale à partir de et vers la Région bruxelloise. » Les offres d’emploi à l’étranger se trouvent à la rubrique : « Offres d’emploi à l’étranger »
    Réseau EURES (http://ec.europa.eu/eures/) : portail européen sur la mobilité de l’emploi. Il concerne les demandeurs d’emploi, les employeurs et les personnes à la recherche de possibilités d’éducation et de formation. Comprenant plusieurs centaines de miliers d’ offres d’emploi, le site permet une sélection par secteur d’activité, par pays et par région.
    AMSEP (http://www.wapes.org). L’AMSEP est l’Association Mondiale des Services d’Emploi Publics. Les membres sont des Services Publics d’Emploi du monde entier. En 2012, c’est un réseau de 89 Services Publics d’Emploi, concernant 86 pays.

    Côté petites annonces, les sources d’informations sont diverses : sites internet, réseau, presse et Pôle emploi international. Quelques sites généralistes pour trouver un emploi à l’étranger :
    – Monster
    – Career Builder
    – Michael Page
    – Pôle emploi international
    – Emploi Expat

    Site du Lycée Moulay Driss 1er

    Etiquettes : Maroc, migration, visa, travail, étranger,

  • Algérie / Le bonheur n’a pas de nationalité (Edito du Quotidien d’Oran)

    par Abdou BENABBOU


    On s’accroche souvent à la manie de nous comparer à tel pays ou à tel autre sans en connaître leurs travers cachés ni le contenu de leurs caves voilées. On ne fait cas que de ce que nous laissent entrevoir les petites fenêtres pour nous inciter à bercer par les images des cartes postales que l’on distille à escient. Partout, et c’est encore plus vrai tout près de chez nous, la misère comme dit la boutade usitée barre la route.

    Pourtant, la réalité est déroutante. De plus en plus de ressortissants de pays voisins font des pieds et des mains pour venir travailler en Algérie. Il ne s’agit pas, il va de soi, d’investisseurs cossus en prospection pour fructifier des richesses avérées, mais de culs-terreux d’un genre particulier désespérés à la recherche de n’importe quel moyen pour le sauvetage de leurs vies et disposés à embrasser les aventures du risque assuré. Quitte à plonger dans les ténèbres de la clandestinité.

    Les uns ont quelques notions de maçonnerie ou de plafonnerie, d’autres n’ont que la disponibilité de leur jeunesse et de leurs bras pour n’importe laquelle des corvées. Le reste constitué de jeunes femmes et d’enfants et de bébés ont bravé le désert parce qu’on les a convaincus que les Algériens étaient des samaritains et qu’ils excellaient à semer l’argent. Point d’hommes à la couleur d’ébène sur des kilomètres à la ronde pour confirmer la vraie teneur d’une mendicité élaborée pour suggérer la pitié.

    Le bonheur n’a pas de nationalité et affirmer que tel peuple ou tel autre est heureux et baigne dans la félicité est une contre-vérité.

    On jalouse souvent les mêmes pays pour les façades de vie choisies projetées sans que l’on sache que le vernis projeté dans nos têtes est factice et qu’une fois gratté on découvre des drames innommables. Curieux et parfois mortel paradoxe que de découvrir que les démocraties marinées à toutes les sauces exigent un prix très lourd à payer et qu’elles aussi ont tendance comme le totalitarisme à écraser l’individu.

    Le problème permanent est que les individus n’ont pas des aspirations communes pour qu’elles soient retenues comme celles de toute la société. Et l’on revient toujours au même débat aérien: emploi, logement, éducation, santé, justice et liberté. D’accord ! La difficulté est de savoir comment et quoi en faire. Alors nous nous limitons aux comparaisons sans réelles consistances en insistant avec légèreté sur de trompeuses façades.

    Le Quotidien d’Oran, 2 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, bonheur, travail,

  • Algérie/ Le Snmg à 20.000 DA entre enfin en vigueur -Publié au Journal officiel n° 28

    Il sera appliqué avec effet rétroactif à compter du 1er juin 2020.

    Très attendue par les travailleurs aux bas salaires (national), l’augmentation du Salaire minimum garanti à 20.000 DA vient enfin d’entrer officiellement en vigueur, après la publication du décret exécutif inhérent au Journal officiel n°28. Le décret présidentiel portant révision du Snmg a été publié le 7 avril dernier, soit une année après son annonce par le chef de l’Etat. À titre de rappel, le chef de l’Etat a annoncé cette révision au début du mois de mai dernier, à la suite d’une réunion en Conseil des ministres. La publication de ce décret intervient à la veille du 1er Mai et dans un contexte où le front social bouillonne. Il convient de souligner que l’effet escompté par cette mesure, sur le pouvoir d’achat, ne sera probablement pas atteint.

    L’inflation, qui reste non négligeable, risque d’atténuer les effets d’une telle mesure. De même, la dégringolade continue du dinar effacera, à coup sûr, les effets de l’augmentation du Snmg et la suppression de l’IRG pour les revenus inférieurs à 30.000 dinars. Sur un autre plan, en règle générale, le texte juridique entre en vigueur à partir de la date de sa publication au Journal officiel; cependant, le nouveau texte précise que le décret présidentiel entre en vigueur, avec effet rétroactif, à compter du 1er juin 2020. Par conséquent, le calcul, par exemple, du montant des indemnités journalières versées lors d’un accident de la circulation survenu à partir du 1er juin 2020, doit être calculé en se référant au nouveau Snmg (20 .00 DA). Cela peut amener ceux qui ont été indemnisés sur la base de l’ancien Snmg de demander la différence d’indemnisation en s’appuyant sur le nouveau salaire minimum. Le texte précise que le Salaire national minimum garanti correspondant à une durée légale hebdomadaire de travail de 40 heures, équivalent à 173,33 heures par mois, est fixé à 20.000 dinars par mois, soit un taux horaire de 115,38 dinars.

    Selon le décret, «toutes les dispositions contraires au présent décret sont abrogées, notamment le décret présidentiel n° 11-407 du 29 novembre 2011 fixant le Salaire national minimum garanti». D’après des experts, le salaire minimum a ses limites dans des pays à l’économie dominée par le commerce l’informel comme l’Algérie, où l’emploi informel représente une part importante de l’emploi total. Cela d’une part, de l’autre, l’augmentation profite généralement aux salaires élevés, qui sont indexés sur le Snmg.

    De l’avis unanime des syndicats, une augmentation de 2 000 dinars du Snmg est une revalorisation «insignifiante» qui profitera non pas aux bas salaires, mais beaucoup plus aux salaires des cadres. Tous sont unanimes à dire que ceux qui profiteront de cette revalorisation ne sont autres que les cadres des entreprises, à l’image des directeurs généraux(DG) et présidents-directeurs généraux (P-DG), les hauts fonctionnaires, les parlementaires, les ministres, les secrétaires généraux des ministères, les directeurs centraux, dont les salaires sont indexés sur le Snmg.

    En fait, seuls les fonctionnaires qui ont leur salaire indexé sur le Snmg, vont bénéficier réellement de cette augmentation, car la nouvelle réglementation a établi que le Snmg est composé du salaire de base plus les primes. L’actuelle hausse du Snmg représente 11% soit 2.000 dinars de plus, passant de 18.000 dinars à 20.000 dinars.
    À titre d’exemple, si un cadre supérieur dont le revenu est égal à 20 fois le Snmg, avait un salaire de 300.000 DA, avec cette revalorisation de 11,11%, il atteindra les 336 000 DA. Certains observateurs estiment qu’une augmentation de 2.000 dinars est très loin de l’ indispensable revalorisation des salaires, en raison d’abord de l’érosion du pouvoir d’achat qui a chuté de plus de 60%. De manière générale, la majorité des salaires ne seraient pas concernés.

    L’Expression, 29 avr 2021

    Etiquettes: Algérie, salaire, SNMG, travail, rémunération,

  • Tunisie : L’UGTT appelle à former un gouvernement de sauvetage en urgence

    Dans une allocution prononcée par le Secrétaire général de l’UGTT (Centrale syndicale), Noureddine Tabboubi, devant un rassemblement de syndicalistes, à l’occasion du 9ème anniversaire de la Révolution tunisienne
    Mona Saanounı |
    14.01.2020

    AA/Tunis/Yemna Selmi

    Le Secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT- Centrale syndicale), Noureddine Tabboubi, a appelé, mardi, à former en urgence un gouvernement de sauvetage, qui adopte un programme social.

    C’est ce qui ressort du discours prononcé par Tabboubi, lors d’un rassemblement de syndicalistes devant le siège de l’UGTT à Tunis, à l’occasion du 9ème anniversaire de la Révolution tunisienne, qui avait abouti à la chute de l’ancien président tunisien défunt Zinelabidine Ben Ali.

    Tabboubi a appelé le président de la République, Kaïs Saïed, à « désigner une personnalité consensuelle pour la présidence du gouvernement, qui soit compétente et intègre et œuvre à la formation d’un gouvernement de sauvetage sur la base d’un programme social répondant aux attentes de notre peuple avec ses différentes classes sociales ».

    Le Secrétaire général de l’UGTT a également considéré que « le prochain gouvernement doit renfermer un nombre limité de ministres et que ses membres doivent être compétents et intègres ».

    Il a, entre autres, mis l’accent sur « la nécessité de tenir des concertations élargies entre toutes les parties autour de la formation du gouvernement, le plus rapidement possible ».

    Plus tôt dans la journée, le Président tunisien, Kais Saïed, avait envoyé une correspondance aux blocs parlementaires, leur demandant de présenter des noms de candidats compétents pour présider le prochain gouvernement, après le rejet du gouvernement de Habib Jemli.

    Vendredi dernier, le Parlement tunisien avait voté à une majorité de 134 députés contre le gouvernement de Habib Jomli, tandis que 72 députés avaient voté pour et 3 autres s’étaient abstenu.

    Tabboubi a considéré, d’autre part, que « l’UGTT est l’abri de tous les Tunisiens et avait eu un rôle crucial dans la destitution de l’ancien régime lors de la révolution, à travers l’organisation de manifestations de protestation et de grèves notamment à Sidi Bouzid (centre), Kasserine (ouest) avant que les manifestations ne s’étendent vers d’autres régions dont la capitale Tunis ».

    Le Secrétaire général de l’UGTT a souligné, dans ce contexte, que « sans l’UGTT, la révolution n’aurait pas réussi et le régime d’oppression n’aurait pas été destitué ».

    Et d’ajouter que « la célébration de l’anniversaire de la révolution reflète le refus de la dictature et de la corruption par la Tunisiens ».

    Les Tunisiens célèbrent, mardi, le 9ème anniversaire de la révolution (17 décembre 2010-14 janvier 2011) et la destitution du régime du président défunt Zinelabidine Ben Ali.

    Des centaines de syndicalistes ont scandé, lors du rassemblement devant l’UGTT, des slogans relatifs à la révolution tunisiennes dont « fidèles au sang des martyrs » et « Travail, liberté, dignité ! ».

    Anadolou

    Tags : Tunisie, UGTT, syndicats, travail,