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  • Match Algérie-Cameroun: L’étau se resserre sur Gassama

    Match Algérie-Cameroun: L’étau se resserre sur Gassama – Maroc, Tunisie, Eto’o, Fédération camerounaise,

    Algérie – Cameroun : nouvelle bombe dans le dossier, Gassama aurait rencontré des intermédiaires d’Eto’o avant le match !

    Le journaliste de BeIN Sports Hafid Derradji vient de lâcher un sacré scoop.

    Selon ses informations, Bakary Gassama, au lieu de se rendre directement en Algérie pour arbitrer la rencontre, aurait fait des passages par Tunis et Rabat. Des escales pas anodines puisque selon ses informations, l’arbitre de la rencontre aurait à cette occasion rencontré des intermédiaires de Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise.

    Rencontre, 26/02/2022

    #Algérie #Cameroun #Football #Mondial #Bakary_Gassama

  • Comment développer la coopération entre l’Algérie et la France de Macron ?

    Comment développer la coopération entre l’Algérie et la France de Macron ? Mémoire, colonisation, Maroc, Tunisie, Moyen-Orient,

    Abderrahmane MEBTOUL
    Professeur des universités, expert international, docteur d’Etat en sciences économiques -1974- membre de plusieurs organisations internationales

    Monsieur Emmanuel Macron vient d’être élu président de la république française lors du scrutin du 24 avril 2022 mais le déterminant sera les élections législatives devant avoir une majorité pour appliquer effectivement son programme, dans la mesure où le premier ministre futur sera issu de la majorité parlementaire J’espère que les relations algéro- françaises trouveront une nouvelle dynamique par la reconnaissance, du devoir de mémoire et du fait colonial, afin d’entretenir une relation apaisée , le renforcement de la coopération économique sur la base d’un partenariat gagnant /gagnant , et sur le plan politique et sécuritaire garantir ensemble la stabilité de la région méditerranéenne et africaine.

    1.-Nos deux pays doivent avoir une vision commune de leur devenir, et ce afin de contribuer ensemble à la stabilité régionale, conditionnée par un véritable co-développement. S’il ne s’agit nullement d’occulter la mémoire, indispensable pour consolider des relations durables entre l’Algérie et la France, il s’agit bien, en ce monde impitoyable où toute nation qui n’avance pas recule, de préparer l’avenir, ensemble et dans le respect mutuel. Pour ma part, au cours de différentes rencontres avec d’importantes personnalités politiques et économiques, j’ai souligné que l’Algérie entend ne pas être considérée comme un simple marché. Et c’est dans ce cadre que doit se déployer un co-partenariat entre l’Algérie et la France, loin de tout préjugé et esprit de domination. C’est dans le contexte de la quatrième révolution économique mondiale que doit être appréhendée une approche réaliste du co-partenariat entre l’Algérie et la France. Au niveau mondial, nous assistons à l’évolution d’une vision purement matérielle, caractérisée par des organisations hiérarchiques rigides, à un nouveau mode d’accumulation fondé sur la maîtrise des connaissances, des nouvelles technologiques et des organisations souples en réseaux comme une toile d’araignée à travers le monde, avec des chaînes mondiales segmentées de production où l’investissement, en avantages comparatifs, se réalise au sein de sous-segments de ces chaînes.

    2.- Comme le note justement mon ami Jean-Louis Guigou, président de l’Ipemed (Institut de prospective économique du monde méditerranéen, à Paris), il faut faire comprendre que, dans l’intérêt tant des Français que des Algériens – et plus globalement des Maghrébins et des Européens ainsi que de toutes les populations sud-méditerranéennes -, les frontières du marché commun de demain, les frontières de Schengen de demain, les frontières de la protection sociale de demain, les frontières des exigences environnementales de demain… doivent être au sud du Maroc, au sud de la Tunisie et de l’Algérie, et à l’est du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et de la Turquie, passant par une paix durable au Moyen-Orient, les populations juives et arabes ayant une histoire millénaire de cohabitation pacifique. Plus précisément, l’Algérie et la France présentent l’une et l’autre des atouts et des potentialités pour la promotion d’activités diverses et cette expérience peut être un exemple de ce partenariat global devenant l’axe privilégié du rééquilibrage du sud de l’Europe, par l’amplification et le resserrement des liens et des échanges sous différentes formes.

    3.-Les échanges entre l’Algérie et la France bien qu’en baisse peuvent être intensifiés dans tous les domaines : agriculture, industrie, services, tourisme et éducation, sans oublier la coopération dans le domaine militaire, où l’Algérie peut être un acteur actif, comme le montrent les efforts d e l’ANP et des différentes forces de sécurité en vue de la stabilisation de la région. Par ailleurs, n’oublions pas le nombre de résidents d’origine algérienne en France, qui dépasseraient les 4 millions, dont 2 millions de binationaux. Quel que soit son nombre exact, la diaspora représente un élément essentiel du rapprochement entre l’Algérie et la France, car elle recèle d’importantes potentialités intellectuelles, économiques et financières.

    La promotion des relations entre l’Algérie et sa communauté émigrée doit mobiliser à divers stades d’intervention l’initiative de l’ensemble des parties concernées, à savoir le gouvernement, les missions diplomatiques, les universités, les entrepreneurs et la société civile. En ce moment de tensions géostratégiques avec les tensions en Ukraine qui entrainera une nouvelle reconfiguration mondiale , des tensions au niveau de la région méditerranéenne et africaine , avec notamment le terrorisme, le rapprochement entre de nos deux pays est nécessaire pour une intensification de la coopération entre la France et l’Algérie via l’Europe, à la mesure du poids de l’histoire qui nous lie. Mais les étrangers ne feront pas les réformes à notre place : l’Algérie sera ce que les Algériennes et les Algériens voudront qu’elle soit, en supposant que les réformes structurelles indispensables se fassent, si elle veut éviter sa marginalisation, personne pouvant faire les réformes à notre place.

    4.-L’Algérie peut donc surmonter les difficultés actuelles et être un acteur actif au sein de la région méditerranéenne et africaine. Il faut éviter toute sinistrose dans la vision de l’Algérie, car la situation est différente de celle de 1986 : outre une jeunesse dynamique, la dette extérieure, inférieure à 4 milliards de dollars, et des réserves de change de 44 milliards de dollars au 31/12/2021 offrent un répit.. Pourtant, la réussite du partenariat industriel, national et international, n’est pas réalisable sans une gouvernance centrale et locale rénovée, une vision cohérente se fondant sur des réformes structurelles tant politiques, sociales, économiques – dont le marché financier, le foncier, le marché du travail et surtout la réforme du système socio-éducatif, pilier de tout processus de développement, étant à l’aube de la quatrième révolution technologique. Les tactiques doivent s’insérer au sein de l’objectif stratégique de maximiser le bien-être social de tous les Algériens.

    Face aux nombreux nouveaux défis qui attendent notre pays afin de le hisser au rang de pays émergents, à moyen et long terme, l’Algérie acteur reconnu par la communauté internationale comme facteur de stabilité de la région, se doit d’engager des réformes structurelles supposant un large front social interne de mobilisation, tolérant les différentes sensibilités. Pour cela, la domination de la démarche bureaucratique devra faire place à la démarche opérationnelle économique, qui aura des impacts positifs à terme.

    En résumé ,tout pays défend ses intérêts propres n ‘existant pas de sentiments dans les relations internationales.. Avec l’élection de monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française;; espérons que ce quinquennat permette le renforcement de la coopération entre les deux pays. L’intensification de la coopération ne sera possible , tout en n’oubliant pas le devoir de mémoire, que si l’Algérie et la France ont une approche réaliste du co-partenariat et une vision commune de leur devenir.

    L’Algérie et la France sont des acteurs incontournables pour la stabilité de la région, et toute déstabilisation de l’Algérie aurait des répercussions géostratégiques négatives sur l’ensemble de la région méditerranéenne et africaine, comme je l’ai souligné avec force dans plusieurs interviews à la télévision France 24, à Africapresse Paris et à l’American Herald Tribune, USA. Les tensions actuelles entre l’Algérie et la France peuvent être surmontées Il s’agit d’entreprendre ensemble dans le cadre du respect mutuel. C’est dans ce cadre que doit rentrer un partenariat gagnant-gagnant entre l’Algérie et la France, loin de tout préjugé et esprit de domination.

    #Algérie #France #Macron

  • Transsaharienne: le Comité de liaison va passer à un corridor économique

    Transsaharienne: le Comité de liaison va passer à un corridor économiqueSahel, Mali, Tchad, Niger, Niger, Nigeria, Tunisie, Algérie

    Le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) va passer a un corridor économique, a indiqué lundi son secrétaire général Mohamed Ayadi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio Algérienne.

    “Nous sommes un a moment extrêmement important, je suis heureux d’annoncer la tenue d’une rencontre, le 27 juin prochain, qui réunira les ministres des six pays membre, a savoir l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Tchad, le Niger et le Nigeria pour se prononcer sur la transition ou l’évolution de ce comité vers un corridor économique”, déclare- t-il a ce propos.

    Le Secrétaire général du CLRT explique qu’en tête de ce corridor, il y aura le Conseil des ministres, le coordinateur qui est le SG et également plusieurs comités, notamment des transports, des routes, des finances et du commerce. “Les représentants des 6 pays se réunissent pour examiner ensemble ce qui peut faciliter les échanges commerciaux et le passage au niveau des douanes”, ajoute-t-il.

    Ayadi précise qu’après cette étape, “on passera ensuite a l’informatisation de façon a réduire le plus possible le coup du transport ce qui va aider au développement économique de la région”.

    “Il est évident qu’avant qu’on aille vers ce genre d’approche, il a fallu passer par le linéaire a réaliser”, dit-il, ajoutant que “dans cette liaison entre Alger et Lagos sur quelques 4800 km, l’Algérie a réalisé plus de 500 km en autoroute, le Nigéria en a fait autant”. Ayadi souligne que l’Algérie a fait quelque chose d’exceptionnelle entre Chiffa et Berouaguia avec cet aménagement de ponts et de tunnels qui fait comme gagne plus de 30 minutes.

    De ce fait, l’invité de la rédaction estime que notre pays a fourni beaucoup d’efforts pour la concrétisation de ce projet d’envergure. “Il y a eu des efforts très grands par l’Algérie. Les autres pays ont accompagné selon leurs moyens, mais aujourd’hui globalement le projet est a 90 % d’avancement”, affirme-t-il.

    Transaharienne: éradiquer les entraves bureaucratiques pour une meilleure rentabilité

    Le secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (Alger-Lagos) Mohamed Ayadi a plaidé, vendredi, pour “éradiquer toutes les entraves bureaucratiques” pour la prospérité de Tamanrasset et ses environs.

    Dans une déclaration a la Chaîne III de la Radio algérienne, Mohamed Ayadi a soutenu que cet ouvrage va permettre aux opérateurs économiques algériens d’être plus complétifs, notamment sur le marché africain.

    «La route, estime-t-il, est comme un accélérateur dans les échanges commerciaux». «Plus de véhicules, c’est plus de produits et les coûts de transport diminuent. Donc, vous devenez automatiquement compétitif», explique le SG du Comité.

    De l’avis de l’interlocuteur, cela ne suffira pas si les blocages administratifs demeurent. «Si je viens avec mon camion et je serai bloqué durant toute une journée par la douane, où au niveau du guichet d’une banque, ça ne sert absolument a rien, puisque cela coûte de l’argent…énormément d’argent a nos opérateurs économiques», juge-t-il.

    De ce fait, Ayadi appelle clairement a «la levée des entraves bureaucratiques » pour la prospérité de Tamanrasset et ses enivrons».

    L’Algérie a consacré 30 000 milliards a la route transsaharienne

    300 milliards de dinars (30 000 milliards de centimes), c’est le montant de l’enveloppe débloquée par l’Algérie et destinée a la route transsaharienne et a sa transformation en une autoroute Nord-Sud afin de désenclaver certains pays du continent.

    Le chiffre a été communiqué par le ministre des Travaux publics Kamel Nasri lors d’une allocution, ce lundi 24 mai, a l’occasion de la 71e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT).

    Le ministre a affirmé le lancement des travaux de réalisation d’un tronçon de quelque 850 km, dont une première tranche de 507 km est achevée tandis que l’étude est en cours pour la réalisation de la seconde tranche de 260 km de long.

    Pour lui, la route Alger-Lagos revêt d’une extrême importance d’autant plus qu’elle permet d’atteindre les principaux ports de la Méditerranée et de renforcer le commerce Afrique-Europe.

    Nasri a également fait savoir que cette route sera raccordée directement à l’autoroute Est-Ouest via la pénétrante du port Djen Djen sur une distance de 110 km.

    Le ministre du Commerce Kamel Rezig a, de son côté, souligné que la route transsaharienne constitue un axe fondamental pour la redynamisation du commerce hors hydrocarbures.

    La route transsaharienne transformée en autoroute

    Le Secrétaire général du ministère des Travaux publics a annoncé le 4 mars dernier que la route transsaharienne sera transformée en autoroute Nord-Sud.

    Officiellement..première évaluation du projet de la route transsaharienne
    Le président du Conseil national économique et social (CNES) Réda Tir a révélé, mercredi, qu’une première réunion d’évaluation du projet de la route transsaharienne sera organisée en présence des ministres et des ambassadeurs des pays concernés.

    L’invité de “Echorouk Morning” a affirmé que la réunion qui se tiendra, ce jeudi, portera sur l’évaluation du projet de réalisation de la route transsaharienne et la remise des recommandations au président de la République.

    Elle se tient en présence du CNES, les ministères du Commerce, des Affaires étrangères, les Transports et les Travaux publics ainsi que le secrétaire général de la commission chargée du raccordement de la route transsaharienne et des ambassadeurs des six pays concernés, selon Tir.

    Ce dernier a affirmé par ailleurs que l’Algérie a joué pleinement son rôle dans ce projet sur lequel elle compte pour conquérir les marchés africains.

    A cet effet, il a plaidé pour exploiter cette route afin d’aller a la conquête des marchés, permettre a l’Algérie de retrouver son statut au sein du continent, comme il a incité le gouvernement a œuvrer a aplanir les entraves et faciliter l’exportation.

    La route “Alger – Lagos” opérationnelle en juin prochain
    La route transsaharienne Alger-Lagos sera opérationnelle dès le mois de juin prochain, selon le ministre des Transports par intérim, Farouk Chiali.

    Le dernier tronçon de la route transsaharienne (Alger-Lagos) sera réceptionné d’ici le mois de juin, a indiqué en février dernier Farouk Chiali, ministre des Travaux publics et des Transports par intérim, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne.

    «C’est une entreprise algérienne qui s’occupe des derniers travaux de ce tronçon qui se trouve au Niger», a souligné l’ancien ministre Chiali, en précisant que l’axe de la transsaharienne entre l’Algérie et le Nigeria (Alger-Lagos) sera totalement achevé en juin prochain. «Une cérémonie sera organisée au Niger pour achever ce projet africain de 4000 kilomètres avec des tronçons vers la Tunisie, le Tchad et le Mali», a-t-il affirmé.

    L’Invité de la Rédaction a fait également savoir que les routes du Sud sont retenues comme priorité, vu que le développement du pays va être orienté vers l’Afrique subsaharienne. A ce titre, le membre du gouvernement cite comme exemple la route Adrar-Reggane- Bordj Badji Mokhtar de 550 kilomètres de long et qui est en cours de réalisation. «Il y a aussi la réhabilitation des tronçons reliant In Salah a Tamanrasset (700 km) et celle-ci a In Guezzam (400 km)», a-t-il renchéri.

    L’ancien ministre précise que les routes du Sud, notamment subsaharienne, sont raccordées avec l’autoroute Est-Ouest. Il a annoncé, dans le même registre, que son département a développé un schéma directeur qui permet l’interconnexion des régions entre elles. Un schéma, dit-il, qui prend en compte le développement du pays.

    Farouk Chiali a affirmé par ailleurs que des travaux sont en cours pour transformer la transsaharienne en autoroute au niveau de l’Algérie.

    La Route nationale 1 (RN1) avait été intégrée dans le projet de la transsaharienne, a-t-il souligné, évoquant a ce propos des travaux engagés pour sa transformation en autoroute dans certains endroits.

    «Le 28 octobre dernier, nous avons ouvert a la circulation le tronçon Chiffa-Berrouaghia sur 52 kilomètres et la RN1 transformée en autoroute par endroits ce qui permet d’avoir 550 kilomètres d’autoroute entre Alger-Ghardaïa. Il nous reste à peine 7 kilomètres a terminer», a-t-il détaillé.

    Comme il s’est exprimé sur les projets en cours de réalisation dans certaines wilayas du Nord. Il s’agit notamment du projet de l’autoroute Tiaret-Relizane (52 kilomètres), dont l’étude est finalisée, ainsi que le projet de l’autoroute Tènes-Tissemsilt-Tiaret (220 kilomètres).

    Selon lui, le projet de Tènes-Tissemsilt est en cours de réalisation au niveau de Chlef et l’objectif tracé est de l’achever dans les prochains mois, a-t-il noté, alors qu’au niveau de Tissemsilt-Aïn Defla, la route est pratiquement dédoublée, a-t-il soutenu.

    Son secteur s’est focalisé sur un autre dossier, a-t-il dit, en l’occurrence celui ayant trait a la réalisation des routes au niveau des zones d’ombre, considérant que ce projet comme une des priorités.

    Pour ce qui est du volet financement, le secteur a bénéficié en 2021 d’un budget de 63 milliards DA destiné notamment pour l’entretien du réseau routier, dont 40 milliards DA seront mobilisés avec le ministère de l’Intérieur pour les chemins communaux et de wilayas et 13 milliards DA pour les routes nationales.

    Echoroukonline, 25/04/2022

    #Sahel #Algérie #Tunisie #Niger #Nigeria #Tchad #Mali #Transaharienne

  • Potentiel gazier algérien et opportunité de dominer le marché européen

    Potentiel gazier algérien et opportunité de dominer le marché européen

    Potentiel gazier algérien et opportunité de dominer le marché européen – Europe, gaz, Ukraine, Russie, Italie, Espagne, Tunisie,

    Avec une capacité de production de 130 milliards de mètres cubes (M3)/an, l’Algérie, 10e plus grand producteur de gaz naturel dans le monde, n’a pas vu ses potentiels énergétiques augmenter depuis plusieurs années et ce en raison des coûts très onéreux des investissements, d’une part et d’autre part d’une préjudiciable sous-évaluation des réserves existantes.
    Fournisseur clé en matière de gaz pour l’Europe vers laquelle la majeure partie du volume est exportée au moyen de gazoducs transfrontaliers. Les deux tiers de ces exportations sont destinés à deux pays du sud de l’Europe, l’Italie et l’Espagne.
    Les capacités non utilisée sur le Transmed qui peut transporter jusqu’à 32 milliards de mètres cubes par an, quatre fois plus que le gazoduc Medgaz qui alimente l’Espagne, constitue l’un des points noirs dans la gestion du secteur énergétique plus que jamais appelé à s’adapter aux évolutions géopolitiques sous peines de passer outre des chances de constituer pour le pays des ressources sûres et pérennes devises.

    En sus des potentiels inexploités, les apports supplémentaires en gaz naturel ou gaz naturel liquéfié (GNL) demeurent tributaires de la disponibilité de volumes excédentaires après satisfaction de la demande du marché national et désengagements contractuels envers les partenaires étrangers.
    Certes il y a un peu plus de deux mois, le 2 février, la Sonatrach avait annoncé que les découvertes gazières réalisées sur les champs de Rhourde Sayeh et Rhourde Sayeh Nord situés dans le bloc 236 b du périmètre El Assel, sont exploitables et que la compagnie s’engage dans la voie de tirer profit de ces deux réserves stratégiques. A cet effet Sonatrach avait annoncé le lancement d’une campagne de forages de 24 nouveaux puits sur El Assel, prévoyant par la même, la construction d’une unité de traitement des ressources gazières.
    En attendant, l’Algérie reste pour le moment dans l’incapacité de compenser la baisse d’approvisionnement en gaz russe et ne pourra fournir à l’UE que deux ou trois milliards de mètres cubes de plus au grand maximum.

    Mais à moyen terme, dans quatre ou cinq ans, l’Algérie pourra envoyer de plus grandes quantités en intensifiant ses investissements et en développant de nouvelles réserves essentiellement constituées de gaz non conventionnel, à savoir le gaz de schiste.

    Dans ce contexte, il convient de signaler que l’Algérie prévoit d’investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l’exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que dans la prospection et l’extraction de gaz.

    Pour rappel, l’Europe demeure le marché naturel de prédilection pour l’Algérie qui contribue actuellement à hauteur de 11% à ses importations de gaz, pour un volume total d’exportation estimé à 22 milliards de mètres cubes via le gazoduc Transmed, ce qui laisse une capacité de 10 milliards de mètres cubes à exporter, sachant par ailleurs que les unités de liquéfaction qui existent en Algérie ne sont exploitées qu’à 50/60% de leurs capacités.

    Au total, notre pays exporte environ 61% de sa production gazière, dont 39% est destinée à répondre à la demande locale. Les exportations du gaz naturel algérien passent principalement via deux gazoducs pour alimenter l’Europe : le MedGaz qui relie Arzew à Almeria (Espagne), avec un volume de 10,5 milliards de M3 par an, et le TransMed, qui relie l’Algérie à l’Italie, avec un volume d’exportation de 22 milliards de M3/an. Parallèlement, le pays exporte près de 11,5 millions de tonnes de gaz naturel, liquéfié (GNL), vers plusieurs pays dont la Turquie avec environ 37% des exportations, suivie de la France avec 20% et de l’Espagne avec 14%.

    L’Express, 14/04/2022


    Une Europe désarticulée vient chercher refuge en Afrique

    Alors que l’Italie est venue renforcer ses liens dans le secteur de l’énergie notamment, une délégation de l’UE a rencontré récemment, les officiels de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC). Si les pays africains sont disposés à aider les Européens, qui sont les grands perdants de cette guerre Otan-Russie, l’UE est invitée à son tour à traiter les réfugiés africains comme des Ukrainiens et à corriger certaines positions politiques vis-à-vis des Africains.

    En effet, l’Union européenne renforce ses relations avec le Nigéria, alors qu’elle cherche à diversifier les sources de ses importations de gaz naturel afin de réduire sa dépendance à l’égard de l’énergie russe. Pour sa part, l’Italie, aussi membre de l’Union européenne (UE), a signé un accord avec l’Algérie dans le même sens.

    Le Nigéria est le quatrième fournisseur de gaz naturel liquéfié de l’Europe. Au moins 40 % du gaz nigérian est exporté vers l’Europe.

    L’UE cherche à réduire l’utilisation du gaz russe en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    Lundi, des diplomates de l’UE se sont rendus auprès de la compagnie pétrolière publique nigériane pour des réunions visant à renforcer la coopération dans le secteur de l’énergie.

    « Nous ne sommes pas seulement des clients importants pour le Nigéria, nous sommes aussi des partenaires importants dans le secteur du pétrole et du gaz, car certaines des entreprises qui travaillent avec vous viennent d’Europe. Nous partageons donc les mêmes intérêts et les mêmes objectifs », affirme Samuela Isopi, l’ambassadeur de l’UE au Nigéria.

    Le directeur général de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) assure à la délégation européenne que la société souhaite augmenter l’offre de gaz sur le marché mondial.

    Selon les autorités nigérianes, le pays dispose d’une réserve de gaz naturel de 209,5 trillions de pieds cubes (TCF) en janvier 2022.

    Les revenus du pétrole et du gaz représentent environ deux tiers du financement du Nigéria.

    Par ailleurs, l’Italie, qui est un pays membre de l’Union européenne, a également conclu un accord avec l’Algérie dans le contexte de la crise ukrainienne.

    Le Premier ministre italien, Mario Draghi, a pour sa part annoncé la conclusion d’un important accord gazier avec l’Algérie, qui devrait réduire la forte dépendance de son pays à l’égard des importations russes.

    Dans le cadre de cet accord, qui va entrer en vigueur cet automne, des quantités accrues de gaz seront acheminées par le gazoduc sous-marin Transmed, qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie.

    L’Italie achète la grande majorité de son gaz naturel à l’étranger, 40 % de ses approvisionnements provenant de Russie. S’exprimant lors d’une visite dans la capitale algérienne, Alger, Draghi a signalé que son gouvernement avait signé un accord préliminaire sur la coopération énergétique avec l’Algérie. « Immédiatement après l’invasion de l’Ukraine, j’ai annoncé que l’Italie agirait avec la plus grande rapidité pour réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe », dit-il.

    L’Express, 14/04/2022

    #Algérie #UE #Europe #Ukraine #Italie #Espagne #Tunisie #Ukraine #Russie

  • Tunisie: Les journalistes en grève contre le  contrôle des médias

    Tunisie: Les journalistes en grève contre le contrôle des médias

    Tunisie: Les journalistes en grève contre le contrôle des médias – presse, Kaïs Saïed, Syndicat des journalistes tunisiens, Mohamed Yassine Jelassi,

    Les journalistes tunisiens prévoient d’organiser une grève le 2 avril pour protester contre les tentatives du président Kais Saied de contrôler les médias, a annoncé mercredi le syndicat de la presse du pays.

    La Tunisie « est devenue un État autoritaire qui emprisonne et intimide les journalistes », a déclaré à l’agence Anadolu Mohamed Yassine Jelassi, président du Syndicat des journalistes tunisiens.

    « Depuis le 25 juillet, les gens sont emprisonnés pour leurs pensées et leurs tweets et sont jugés militairement », a-t-il ajouté.

    Jelassi a accusé les autorités tunisiennes « de chercher à effrayer les journalistes et à les empêcher de faire leur travail ».

    La semaine dernière, le journaliste tunisien Khalifa al-Qasimi a été arrêté en vertu de la loi antiterroriste du pays pour avoir partagé des informations sur le démantèlement d’une cellule terroriste dans la ville centrale de Kairouan.

    La Tunisie est en proie à une profonde crise politique depuis que Saied a limogé le gouvernement, suspendu le parlement et assumé le pouvoir exécutif, dans un geste décrié par les opposants comme un « coup d’État militaire ».

    La Tunisie a été considérée comme le seul pays qui a réussi à mener à bien une transition démocratique parmi les pays arabes qui ont été témoins de révolutions populaires renversant les régimes au pouvoir, notamment l’Égypte, la Libye et le Yémen.

    Anadolou, 23/03/2022

    #Tunisie #Presse #Journalistes #KaisSaied

  • Le premier bateau de croisière en trois ans accoste en Tunisie

    Le premier bateau de croisière en trois ans accoste en Tunisie

    Le premier bateau de croisière en trois ans accoste en Tunisie – Tourisme, Spirit of Discovery, La Goulette, covid 19, pandémie, coronavirus,

    Le navire transportait 724 passagers, principalement britanniques mais aussi allemands, italiens et espagnols
    LA GOULETTE, Tunisie – Un navire de croisière a accosté mercredi dans un port tunisien pour la première fois depuis 2019, transportant plus de 700 passagers et une rare bonne nouvelle pour les opérateurs touristiques éprouvés par la pandémie de COVID.

    Le Spirit of Discovery, dirigé par l’opérateur britannique Saga, a atterri au port de La Goulette à la périphérie de Tunis où il a été accueilli par des chameaux et un groupe jouant de la musique tunisienne traditionnelle.

    « Nous n’avons pas échangé pendant environ 18 mois… mais nous avons repris nos activités depuis juillet dernier et c’est notre premier appel ici en Afrique du Nord », a déclaré le capitaine Kim Tanner.

    Le touriste britannique John Hilton, 75 ans, s’est dit « absolument ravi » d’être en Tunisie.

    « Nous sommes certainement ravis de sortir et de voir une partie du monde et de nous rendre dans des endroits que nous n’avons pas vus », a-t-il déclaré.

    Le navire transportait 724 passagers, principalement britanniques mais aussi allemands, italiens et espagnols, selon le ministre du Tourisme Moez Belhassen.

    Il a déclaré que le paquebot de croisière était le premier d’au moins 40 qui devraient accoster à Tunis cette année.

    « C’est très important pour de nombreux secteurs… surtout compte tenu du pouvoir d’achat des touristes », a-t-il déclaré.

    Après deux saisons désastreuses, les autorités tunisiennes espèrent ramener le nombre de visiteurs et les dépenses à 60% des niveaux de 2019, la meilleure saison depuis la révolution de 2011 dans ce pays d’Afrique du Nord.

    En année normale, le tourisme représente environ 14 % du produit intérieur brut et fait vivre deux millions de Tunisiens, soit environ un sixième de la population.

    Mais le secteur a subi plusieurs crises depuis la révolte de 2011, qui a inspiré des révolutions à travers le monde arabe.

    En 2015, des militants liés au groupe Deash ont mené une série d’attaques meurtrières dans des lieux touristiques clés.

    Le secteur avait commencé à se redresser lorsque la pandémie de coronavirus et les fermetures qui ont suivi ont fait chuter le nombre de visiteurs et les revenus d’environ 80 %.

  • L’Algérie est un des rares pays non endetté

    L’Algérie est un des rares pays non endetté – endettement, FM, BM, Maroc, Tunisie,

    La plupart des pays ont plus ou moins contracté des dettes auprès du FMI ou d’établissements financiers internationaux ou régionaux. C’est le cas notamment des pays de l’UE auprès de la banque centrale européenne. Un pays comme l’Argentine est aujourd’hui étranglé par son cumul de dettes auprès du FMI. D’autres pays demandent aujourd’hui qu’on leur prête de l’argent pour boucler leurs budgets nationaux comme c’est le cas de la Tunisie actuellement et probablement du Maroc dans quelque temps.

    Certains pays africains déclarés comme riches en ressources, donc pouvant payer, s’endettent de plus en plus auprès de la Chine qui est aujourd’hui un emprunteur mondial. Un pays moyennement riche, l’Algérie, sort du lot. Certes nous ne sommes pas les seuls à ne pas se préoccuper de dettes. L’Arabie saoudite et les principautés du golfe mais aussi les pays nordiques et les pays scandinaves ne sont pas concernés.

    Nous faisons donc partie de cette fraction privilégiée de pays qui arrivent à s‘en sortir sans demander d’aide financière d’un pays tiers ou d’une institution mondiale. C’est un puissant atout qui force le respect. C’est également une image de marque pour l’Algérie, laquelle, non seulement ne demande aucun sou à quiconque même pas à un pays ami mais qui avait consenti à un moment où ses rentrées d’argent gonflaient les caisses de l’État à prêter cinq milliards de dollars au FMI, fait rare et inédit pour un pays autre que les États-Unis.

    Il y eut des tentatives d’économistes nationaux dans un passé récent lorsque le pays s’était retrouvé en difficultés financières quand les prix des hydrocarbures descendirent à leur niveau le plus bas et quand nos exportations avaient baissé de moitié qui avaient demandé que l’Algérie ait à nouveau recours à l’endettement extérieur mais la détermination dont a fait preuve la nouvelle direction politique était inébranlable : Non à toute forme d’endettement même si l’économie nationale en pâtirait. Finalement cette volonté de compter uniquement sur ses propres actifs a payé et aujourd’hui le pays lorsqu’il fait appel aux investisseurs étrangers, ceux-ci répondent présent car ils savent que l’Algérie n’a aucune difficulté de paiement et qu’un partenariat à long terme engageant des sommes considérables pour des projets colossaux est envisageable.

    Fouad Soltani

    Aujourd’hui l’entreprise, 22/03/2022

    #Algérie #Dette #Endettement

  • Contrebande vers la Tunisie: L’huile se fait « La belle »

    Contrebande vers la Tunisie: L’huile se fait « La belle »

    Contrebande vers la Tunisie: L’huile se fait « La belle » – Algérie, huile de table, produits subventionnés,

    Après les espèces animales du parc naturel d’El-Kala, les gravures rupestres du Hoggar et du Tassili, la crevette royale, les médicaments, le carburant et le corail, les camelins, caprins, ovins, les câbles télégraphiques et électriques en cuivre, le patrimoine culturel provenant des sites antiques des wilayas d’El-Tarf, Souk-Ahras et Guelma, la contrebande s’attaque ces derniers moments au trafic des produits de large consommation subventionnés. Il s’agit de l’huile de table, principalement la marque « la belle » et de la semoule, toutes les deux fabriquées à Annaba, qui traversent « allégrement » et par flots, nos frontières avec la Tunisie, apprend-on de source fiable. Ceci sans parler des produits pharmaceutiques aussi bien d’importation que ceux fabriqués localement.

    Des algériens installés en Tunisie, de retour au pays au lendemain de la réouverture des frontières au profit des résidents, rapportent que nos voisins qui s’approvisionnaient en permanence en produits agro-alimentaires algériens, notamment subventionnés, sont confrontés à une crise sans précèdent, en raison de la fermeture des frontières pour des raisons sanitaires.Nos interlocuteurs signalent que le prix d’un bidon de cinq litres de l’huile de table de marque « La belle », une denrée de plus en plus rare à Annaba, ville où l’usine agro-alimentaire est basée, a dépassé les 40 dinars tunisiens, soit l’équivalant de 2 800 dinars algériens au marché parallèle.

    Alors que la semoule de blé est revendue sur le marché tunisien au prix d’un dinar tunisien le kilo, une valeur, qu’il faut multiplier par sept pour avoir une idée de cette saignée. Il faut signaler par ailleurs, qu’à l’exception d’un point de vente ouvert au niveau de la grenouillère, où des files d’attentes interminables sont quotidiennement installées, l’huile de table de marque « La belle » est pratiquement introuvable au niveau des grandes surfaces depuis des semaines déjà. Même constat pour ces deux produits dans des wilayas limitrophes, censées être approvisionnées régulièrement par ce même produit de large consommation, surtout durant le mois sacré de ramadhan.

    Afin d’avoir des éclaircissements sur la crise de l’huile de table, nous nous sommes rapprochés de l’unique usine de production de l’extrême Nord-est du pays, à savoir l’ex-entreprise de transformation des corps gras(SOGEDIA) devenue « La belle ». Cette entreprise, détenue à 70% par un privé et 30% par l’Etat,couvre pratiquement toutes les wilayas de l’Est, entre autres, Tébessa, Guelma, Souk-Ahras et El-Tarf. Elle a été qualifiée de « gros pollueur » et menacée de fermeture par le wali d’Annaba en 2021, pour atteinte à l’environnement. En l’absence du premier responsable, personne n’a osé nous répondre.

    Cependant, un administrateur a tenu à affirmer que seule la wilaya d’Annaba est actuellement approvisionnée à partir de cette unité, qui produit pourtant près de 30.000 litres/jour. Nous assistons, aujourd’hui tout au long de la bande frontalière Est allant de Tébessa à El-Kala, en passant par Souk-Ahras, à une spirale infernale de la contrebande et du trafic en tout genre.

    À l’approche du mois de ramadhan, la crise relative à l’indisponibilité des produits de large consommation pointe déjà le nez dans les grandes surfaces d’Annaba, au grand bonheur d’une frange d’individus sans scrupules, qui portent atteinte à notre économie nationale. Mêmes les pauvres baudets n’échappent pas au trafic, pour le transport des marchandises dans des reliefs accidentés et également pour la commercialisation de leur viande, au-delà de nos frontières.

    L’Est Républicain, 23/03/2022

    #Algérie #Tunisie #Contrebande #Huiledetabe #Produitssubventionnés

  • Tunisie : Impact de la guerre en Ukraine sur l’économie

    Tunisie : Impact de la guerre en Ukraine sur l’économie

    Tunisie : Impact de la guerre en Ukraine sur l’économie – Russie, Banque Mondiale, BM, céréales, oléagineux, production agricole,

    La guerre entre la Russie et l’Ukraine aura des conséquences importantes en Tunisie. Le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), Ferid Belhaj, estime que cette crise devrait perturber les chaînes d’approvisionnement en céréales et oléagineux, augmenter les prix des denrées alimentaires et faire monter en flèche les coûts de la production agricole nationale.

    En effet, plus de 70% des importations tunisiennes de blé tendre proviennent d’Ukraine et de Russie. L’Ukraine est également le principal fournisseur de maïs et d’orge du pays. Selon la Banque mondiale, la guerre entre l’Ukraine et la Russie aura également des répercussions sur le coût des intrants agricoles pour les céréales, entraînant une réduction de leur utilisation et donc une baisse des rendements et des revenus, ce qui est extrêmement préjudiciable à la subsistance des Tunisiens. Les agriculteurs. Le vice-président de la BM pour la région MENA estime que les opérations d’appui budgétaire de la Banque mondiale pourraient s’avérer particulièrement efficaces pour atténuer cette crise.

    A ce titre, l’institution a réaffirmé son soutien sans faille à la région MENA et à la Tunisie avec la promesse d’intensifier l’assistance technique et analytique sur les questions de soutenabilité budgétaire, de réforme des subventions, de sécurité alimentaire, de suivi des échanges et de gestion des risques agricoles. La Banque mondiale a accordé plus d’un milliard de dollars à la Tunisie entre 2021 et 2022 sous forme d’assistance et de financement.

    Quel impact de la guerre en Ukraine sur le secteur bancaire tunisien ?
    Dans une note publiée le 7 mars, S&P Global Ratings examine les effets de la guerre en Ukraine sur les banques au Moyen-Orient et en Afrique. Selon l’agence de notation, les banques tunisiennes notées ont une activité minimale à l’extérieur du pays et donc leur exposition est limitée.

    En revanche, c’est de manière plus indirecte que les banques tunisiennes pourraient être affectées, notamment en lien avec la montée de l’aversion au risque des investisseurs. S&P estime que la Tunisie, aux côtés du Qatar et de la Turquie, serait parmi les pays les plus vulnérables. En Tunisie, cette aversion au risque est également aggravée par l’exposition croissante des banques tunisiennes à l’Etat et la remise en cause de la soutenabilité de la dette publique, mais aussi par l’impact négatif de la crise sur le tourisme (avec une baisse de la fréquentation russe et ukrainienne) puisque les recettes touristiques contribuent considérablement à l’économie et à l’exposition des banques.

    Quelles mesures faut-il prendre dans le contexte de la guerre en Ukraine ?
    L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a publié le 9 mars une note alarmant le gouvernement tunisien sur les conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie tunisienne. Si les chiffres restent difficiles à chiffrer, il est certain que l’impact est imminent et qu’il aura des effets à moyen terme. La hausse générale des prix, notamment des produits subventionnés, pèsera considérablement sur le budget de l’État, ce qui pourrait entraîner une détérioration économique et sociale majeure. L’IACE a présenté un arsenal de mesures d’urgence pour limiter les effets de la crise sur le pays.

    Parmi elles, l’institut propose de mettre en place une cellule de crise pour identifier des alternatives aux sources d’approvisionnement, communiquer avec la population sur la réalité de la situation et son impact, orienter les ressources en eau agricole vers les cultures céréalières, augmenter la production de phosphate pour relancer la production d’engrais, accélérer les négociations avec le FMI, renégocier le rééchelonnement de la dette, etc.

    En parallèle, le président tunisien, Kaïs Saïed et le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, se sont exprimés par téléphone le 9 mars sur la situation générale en Tunisie et ses répercussions négatives sur le climat social et le pouvoir d’achat. L’UGTT a annoncé qu’une rencontre aura lieu prochainement entre les deux personnalités.

    Source: Ambassade de France en Tunisie

    Ecomnews Med, 22/03/2022

    #Tunisie #BM #Banque_mondiale #Ukraine



  • La Tunisie pourrait ne pas être en mesure de rembourser le FMI

    La Tunisie pourrait ne pas être en mesure de rembourser le FMI

    La Tunisie pourrait ne pas être en mesure de rembourser le FMI – dettes, Fonds monétaire international, Morgan Stanley Bank,

    La Tunisie pourrait ne pas être en mesure de payer ses dettes au Fonds monétaire international si la détérioration de sa situation économique et financière se poursuit, a averti lundi une grande banque américaine.

    « Dans un scénario où le taux actuel de détérioration budgétaire se poursuit, il est probable que la Tunisie ferait défaut sur sa dette », a expliqué la Morgan Stanley Bank. Il a ajouté que la crise tunisienne est susceptible de se produire l’année prochaine à moins qu’elle n’obtienne un programme rapide du FMI et ne procède à d’importantes réductions des dépenses.

    Dans le même temps, l’agence de notation financière Fitch a abaissé vendredi le score souverain de la Tunisie de « B moins » à « CCC ». Selon Reuters , Fitch a estimé qu’un déficit public de 8,5 % du PIB cette année ferait grimper le ratio dette/PIB de la Tunisie à 84 %.

    MEMO, 22/03/2022

    #Tunisie #FMI #Dettes