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  • Tunisie: « Karie El-Findjane », au festival international du monodrame

    Tunisie: « Karie El-Findjane », au festival international du monodrame

    Tunisie: « Karie El-Findjane », au festival international du monodrame – Festival de Carthage, pièce théâtrale, one-man-show, déculturation, aliénation du monde arabe,

    EL-OUED- Une pièce de théâtre intitulée « Karie El-Findjane » (lecteur de tasse) sera en lice au festival international du monodrame, prévu du 13 au 16 mai prochain à Carthage (Tunisie), a-t-on appris lundi de l’association théâtrale « Djemiyat Essitar » à El-Oued.

    Cette pièce théâtrale One-man-show a été sélectionnée pour prendre part à ce prochain rendez-vous culturel international, après avoir rempli les critères et conditions du concours, a affirmé le producteur et réalisateur de la pièce, et aussi président de l’association, Ahmed Nabil Messai.

    Cette production artistique est l’une des treize (13) œuvres de monodrame sélectionnées parmi une centaine d’œuvres réceptionnées par le jury de sélection.

    Ils représentent une dizaine de pays arabes et européens, à savoir l’Algérie, Palestine, Soudan, Maroc, Arabie Saoudite, Irak, Bahreïn, Libye, Italie, Roumanie et le pays hôte la Tunisie.

    D’une durée de 50 minutes, cette œuvre traite des questions liées à la déculturation et l’aliénation du monde arabe, de par ses idées figées et sa soumission, aux concepts empruntés d’une autre sphère culturelle, loin de son appartenance théologique, historique et anthropologique.

    Produit par l’association précitée, cette œuvre théâtrale « Karie El-Findjane » est adaptée du livre de l’écrivain irakien Ali Abdennabi Ezzaïdi, interprétée par Soumia Bounab et mise en scène par Ahmed Nabil Messai.

    APS



  • Tunis et Rome révisent les recommandations de la Commission militaire mixte

    Tunis et Rome révisent les recommandations de la Commission militaire mixte

    Tunis et Rome révisent les recommandations de la Commission militaire mixte – Italie, Tunisie, Imed Memmiche, Lorenzo Guerini,

    Tunis/Tunisie — Le ministre de la Défense nationale Imed Memmiche et son homologue italien Lorenzo Guerini ont discuté, mardi, lors d’une réunion tenue à la base militaire d’El-Aouina, des recommandations de la 23e session de la commission militaire mixte tuniso-italienne.

    La réunion a porté sur des questions d’intérêt commun, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.

    A cette occasion, Memmiche a salué la volonté commune des deux pays de promouvoir la coopération militaire, notamment en termes de développement des capacités des forces armées tunisiennes, saluant le soutien de l’Italie à la mise en œuvre de projets de développement durable.

    Pour sa part, le ministre italien a réaffirmé la disponibilité de son pays à continuer d’accompagner les efforts de la Tunisie dans la mise en œuvre de projets de développement à caractère social, citant notamment le Centre de formation professionnelle à la plongée sous-marine et aux activités sous-marines de Zarzis, gouvernorat de Médenine, les deux projets de développement à Rjim Maatoug et El Mohdeth dans la délégation d’El Faouar, gouvernorat de Kébili.

    La rencontre s’est déroulée en présence de hauts responsables militaires des deux pays.

    Reçu, mardi, au palais de Carthage, par le président Kais Saied, le ministre italien de la Défense s’est félicité de la solidité des relations tuniso-italiennes, réitérant la disponibilité de son pays à soutenir la Tunisie de manière bilatérale et au niveau européen, ainsi qu’auprès des organisations internationales et des bailleurs de fonds.

    Tunis Afrique Presse

    #Tunisie #Italie #Commission militaire mixte

  • Impact de l’Ukraine sur l’inflation en Tunisie

    Impact de l’Ukraine sur l’inflation en Tunisie – Afrique du Nord, crise ukrainienne, denrées alimentaires de base, spéculation, Kaïs Saïed,

    La Banque centrale de Tunisie a mis en garde mardi contre l’impact possible de la guerre d’Ukraine sur les niveaux d’inflation dans ce pays d’Afrique du Nord.

    « La banque surveille les répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur l’activité économique internationale, les chaînes d’approvisionnement et les prix mondiaux des denrées alimentaires de base, ce qui pourrait affecter de manière significative le niveau d’inflation », a-t-il expliqué dans un communiqué de presse. Lorsque d’autres facteurs sont pris en compte, a déclaré la banque, l’inflation est susceptible de s’aggraver dans un avenir immédiat.

    Cela, a-t-il souligné, aura un impact sur le budget de l’Etat tunisien. Les responsables de la Banque ont appelé à une approche vigilante et proactive pour atténuer l’impact de la guerre en Ukraine. Plus de la moitié des importations tunisiennes de céréales proviennent de Russie et d’Ukraine.

    La semaine dernière, le président Kais Saied a annoncé qu’il affronterait ceux qui détiennent le monopole des denrées alimentaires de base. Cependant, ses avertissements aux commerçants sur les dangers de la spéculation et d’éventuelles poursuites n’ont pas produit les effets escomptés.

    Depuis la fin de l’année dernière, de nombreux produits manquent en Tunisie, notamment l’huile végétale, la semoule, le sucre et le riz. Lorsqu’ils sont disponibles, les gens sont limités dans la quantité qu’ils peuvent acheter.

    Middle East Monitor, 16/03/2022

    #Tunisie #Ukraine #Inflation

  • CAN : la nouvelle élimination litigieuse de la Tunisie…

    CAN : la nouvelle élimination litigieuse de la Tunisie… – coupe africaine,

    Samedi, la Tunisie a été éliminée aux portes du dernier carré de la Coupe d’Afrique des Nations. Une nouvelle sortie de route douloureuse pour les Aigles de Carthage, qui n’ont pas été épargnés par l’arbitrage. La Tunisie a été stoppée aux portes du dernier carré de la CAN. Les tournois se suivent et se ressemblent pour la Tunisie. En quête d’un second titre après 2004, les Aigles de Carthage ne réaliseront pas leurs rêves en 2022 suite à leur défaite contre le Burkina Faso (0-1) samedi lors des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Le même bourreau qu’en 2017, au même stade de l’épreuve, mais cette fois-ci avec des regrets bien plus prononcés, au moins aussi importants que ceux face à la Guinée équatoriale en 2015.

    Une main sur le but, Khazri découpé

    S’ils ont été bien plus nerveux que lors de leur précédente rencontre face au Nigeria (1-0), les Tunisiens n’ont clairement pas été aidés par l’arbitrage de Joshua Bondo. Cela a commencé par le but inscrit par Dango Ouattara. Parti en contre à la limite du temps additionnel, le joueur de Lorient a résisté au retour de deux défenseurs pour ajuster le gardien Bechir Ben Saïd. Le souci, c’est que le Merlu a touché le ballon de la main avant de trouver la faille. Une faute assez nette sur le ralenti qui n’a même pas été vérifiée par l’officiel. Mais l’action la plus litigieuse a eu lieu à un quart d’heure du terme. Beaucoup plus tonique et rapide, Soumaïla Ouattara est parvenu à dégager un ballon chaud dans la surface. Problème, le défenseur central du FUS de Rabat a tout emporté sur son passage : le cuir et Wahbi Khazri. Sur le ralenti, l’attaquant de Saint-Étienne, qui a mis du temps à se relever, a échappé au pire puisqu’il a eu la «chance» de ne pas avoir été taclé sur sa jambe d’appui. Malgré les images nettes sur la VAR, l’arbitre botswanais n’a pas accordé de penalty.

    Une fin de match encore prématurée

    Pour «compenser» cette décision houleuse qui fait couler beaucoup d’encre depuis quelques heures, l’homme de 43 ans a eu beaucoup moins de scrupules à renvoyer au vestiaire le buteur burkinabè, auteur d’un coup de coude dans le visage d’Ali Maaloul, cinq minutes plus tard. Une expulsion directe qui n’a pas profité à la Tunisie, trop brouillonne dans les 30 derniers mètres et incapable de bousculer un bloc des Étalons parfaitement en place. La formation maghrébine a d’ailleurs une nouvelle fois été désavantagée dans les ultimes secondes avec un coup de sifflet final prématuré, vingt secondes avant la fin du temps additionnel de quatre minutes, marqué par de nombreux arrêts de jeu. Une fin de match qui a fait ressurgir le scandale de l’arrêt de match à la 85e puis à la 89e minute face au Mali (0-1), au premier tour. Une succession d’événements contraires malvenus pour la Tunisie, décidément peu épargnée par l’arbitrage.

    #CAN #Tunisie #BurkinaFaso

  • Terrorisme : Les plans diaboliques du Maroc

    Terrorisme : Les plans diaboliques du Maroc

    Terrorisme : Les plans diaboliques du Maroc – Algérie, Tunisie, Sahel, frontières, Daech, réseaux terroristes,

    La politique expansionniste marocaine vis-à-vis non seulement de l’Algérie mais d’autres états voisins n’est plus à démontrer. «Ce régime expansionniste est allé trop loin, dans les conspirations et les campagnes de propagande subversives visant à réduire le rôle de l’Algérie dans la région», a averti, récemment, le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire. En effet, après avoir contracté une alliance avec le MAK et Rachad, classées par l’Algérie en tant qu’ organisations terroristes, le Makhzen, dans ses plans diaboliques, revient à la charge dans sa quête de déstabilisation de l’Algérie.

    Selon des informations, le Makhzen aurait tissé de nouvelles alliances avec des groupes terroristes agissant au Sahel. Il s’agit des résidus de Daesh, ayant servi en Syrie et en Irak. Selon les mêmes sources, le plan diabolique, financé par le Makhzen, est de mener des attentats aux frontières de l’Algérie. Nos sources ne précisent, cependant pas de quelles frontières, il s’agit. Le plan des groupes terroristes, en connivence avec le Makhzen, est visiblement de relancer l’activité subversive dans le pays, tout en protégeant les commanditaires et les leaders terroristes. Nos sources affirment que les services du Makhzen renseignent les groupes terroristes, tout en leur assurant les moyens logistiques. Selon elles, un deal a bel et bien été conclu entre les leaders des groupes terroristes et les services secrets marocains, lors d’une rencontre dont le lieu n’a pas été dévoilé. Mais selon nos sources, il s’agirait d’un pays partageant ses frontières avec l’Algérie. Outre l’Algérie, d’autres pays, à l’instar de la Tunisie et de la Libye, sont dans la ligne de mire des groupes terroristes, attestent nos sources.

    Une conspiration marocaine, visant à entraîner l’Algérie dans un bain de sang. Une conspiration renseignant sur un Royaume en perte de crédibilité et de sincérité et dont les services secrets financent les groupes terroristes dans la région du Sahel et même dans le sud algérien, lesquels se font passer pour des militants du Front Polisario. L’objectif est double.

    Semer, d’une part, le trouble dans la région et discréditer l’Armée du Sahara occidental, en la présentant en tant que organisation terroriste, et, d’autre part, accuser l’Algérie d’abriter et de protéger une organisation terroriste. Une telle manoeuvre sournoise serait dictée par l’entité sioniste qui soutient les groupes extrémistes. « Avec la complicité du régime du Makhzen, l’entité sioniste jouera toutes les cartes, afin d’enclencher la mèche de destruction dans la région qui ne supporte pas davantage de tensions» soulignait, à cet égard dans une déclaration à l’APS, l’ex-militaire de l’armée royale marocaine, Abderrahim El Mernissi. En effet, le lien entre le Makhzen et les groupes terroristes ne datent pas d’aujourd’hui. Durant l’été de l’année 2021, l’Algérie a été la proie d’une série d’incendies criminels ayant touché plusieurs wilayas. Des incendies meurtriers oeuvres du MAK et de Rachad et dont l’implication a été prouvée dans ces crimes odieux.

    Ikram GHIOUA

    L’Expression, 10/01/2022

    #Maroc #Algérie #Tunisie #Terrorisme #MAK #Rachad

  • Politique étrangère: 2021, l’année de tous les défis

    Politique étrangère: 2021, l’année de tous les défis – Algérie, diplomatie, Maroc, France, Macron, Libye, Tunisie, Sahara Occidental, Mauritanie, Niger, Mali, Sahel

    Est-il possible de rattraper de longues années d’absence sur la scène politique internationale ? C’est la problématique posée et à laquelle l’appareil diplomatique va s’atteler résolument et avec détermination dans plusieurs directions, africaine, arabe et internationale.

    On aura relevé cette « résurrection » depuis les sommets de Berlin I et II sur la crise libyenne à laquelle l’Algérie accorde une grande importance. « Une ligne rouge », déclarera le Président Abdelmadjid Tebboune aux médias. Pour autant, les escales sont nombreuses, aussi sensibles les unes que les autres, où il faudra défendre la doctrine algérienne en politique étrangère, faire entendre sa voix, défendre ses positions dans l’esprit du vivre-ensemble, de paix, de règlement des différends par les moyens pacifiques des crises et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États. Libye, Mali et le Sahel, Sahara Occidental, Palestine sont les dossiers lourds dans lesquels va s’investir la diplomatie algérienne.

    France : la gaffe de Macron
    La nomination de Ramtane Lamamra à la tête du ministère des Affaires étrangères, à la suite de Sabri Boukadoum, en juillet 2021, a pour objectif de donner plus de visibilité sur les positions de l’Algérie. De fait, il sera très vite confronté à deux crises d’importance. Tout d’abord avec la France, suite aux propos du Président Emmanuel Macron niant l’existence de la Nation algérienne avec l’invasion coloniale française de 1830 et la mise en avant d’une « rente mémorielle » dont se nourrit le régime algérien.

    Une série de mesures, en représailles, sera prise dont le rappel de l’ambassadeur, l’interdiction du survol des avions militaires français de l’espace aérien notamment. Des mesures qui surprendront les autorités françaises habituées au profil bas des régimes précédents. La réduction de 50% de la délivrance des visas aux Algériens, la volonté d’expulser 13 000 sans-papiers algériens dépasseront les classiques querelles entre les deux capitales. Il n’empêche que c’est dans ce contexte que Ramtane Lamamra fera le déplacement à Paris dans le cadre de la tenue de la Conférence internationale sur la Libye, le 21 novembre dernier.

    Emmanuel Macron ne revient pas sur ces déclarations mais charge son ministre des Affaires étrangères et de l’Europe Jean-Yves Le Drian de procéder à un rétropédalage à partir de Bruxelles, d’abord, où il déclare que son pays respecte « la souveraineté » de l’Algérie. Suivra une visite à Alger, mercredi 8 décembre, en vue d’« apaiser » une relation fortement en crise.

    Outre son collègue des AE, il sera reçu à El Mouradia, par le Président Abdelmadjid Tebboune. En parallèle, Macron multiplie les gestes de réconciliation.

    Maroc, le torchon brûle
    On retiendra que l’année 2021 sera fortement impactée par la brusque mais prévisible tension avec le Maroc. Résultat : rupture de toutes les relations dont celles diplomatiques, annoncée le 24 août dernier par Ramtane Lamamra au cours d’une conférence de presse. Les raisons à la base de cette grave crise tiennent des hostilités permanentes marocaines au soutien du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie), Rachad et les autres opposants.

    Outre le maintien de la fermeture des frontières déjà actée depuis de nombreuses années, l’interdiction de survol des avions civils et militaires marocains de l’espace aérien de l’Algérie. Plus encore, il s’ensuivra le non-renouvellement du contrat d’acheminement du gaz naturel vers l’Espagne par le gazoduc sur le territoire marocain. Un autre événement donnera une tournure plus dangereuse à la crise suite à l’assassinat, début novembre 2021, de trois chauffeurs algériens en route pour la Mauritanie.

    L’hostilité du Makhzen est maintenant ouverte depuis la « normalisation » avec l’État sioniste d’Israël qui sera suivie, une année plus tard, par des visites des officiels de l’État usurpateur. C’est l’escalade. Le Rubicon est franchi avec la déclaration du ministre de la Défense israélien menaçant, qui plus est du territoire marocain, l’Algérie.
    Par ailleurs, le Makhzen ne s’arrête pas là puisqu’il se fera l’avocat de l’entrée de l’État d’Israël à l’Union africaine (UA). L’Algérie va s’y opposer de toutes ses forces. Ramtane Lamamra se charge de sensibiliser ses homologues africains sur les dangers de l’initiative marocaine.

    Crises en Libye et au Mali
    Compte tenu du contexte historique et géographique, l’Algérie s’est largement impliquée dans la crise libyenne en encourageant les factions libyennes à se rencontrer à Alger et les incitant à trouver une solution politique au conflit qui les oppose. Dernières initiatives en date, il y a d’abord la réunion des sept États du voisinage de la Libye le 8 septembre 2021, suivie, le 1er novembre dernier, de celle de concertation ministérielle afin de sortir une feuille de route pour des élections générales le 24 de ce mois de décembre. Visiblement, la réconciliation n’est pas encore au rendez-vous.

    Au Mali, la diplomatie algérienne est très active et en contact permanent avec le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. 30 juin 2021, sous la conduite de l’ambassadeur algérien à Bamako, a été tenue la 43e session du CSA (Comité de suivi de l’Accord d’Alger) pour l’actualisation de la feuille de route issue du processus de l’accord.

    Égypte, Tunisie, Mauritanie, Niger
    Les quatre pays sont, directement ou indirectement, impliqués dans la crise du Sahel. Au centre des préoccupations, la lutte contre le terrorisme, le trafic transfrontalier de drogue et d’armes. Il s’agit de mettre en place des mécanismes pour promouvoir la sécurité collective. 31 juillet, Lamamra entreprend une visite de travail au Caire où il sera reçu par le Président égyptien. Cette visite intervient après la « normalisation » entre le Makhzen et l’État sioniste d’Israël et les tentatives de ce dernier de s’introduire dans l’Union africaine. Les discussions ont aussi porté sur les opportunités de coopération économique. C’est d’ailleurs l’objectif d’intenses échanges avec la Tunisie.
    Dernière visite en date, celle du Président Tebboune, le 16 décembre dernier, suivie de la signature de 27 accords touchant plusieurs domaines. Cette visite a été, rappelons-le, précédée par celle du Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.

    En Mauritanie, où il sera reçu par le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghezouani, Ramtane Lamamra effectuera une visite de travail de deux jours, les 7 et 8 septembre. A l’ordre du jour : situation au Maghreb et monde arabe ; les défis dans la région sahélo-saharienne en prévision du Sommet arabe d’Alger.
    Auparavant, le chef de la diplomatie algérienne a présidé le 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, à Oran. Devant les ministres des AE africains réunis, il les a invités à parler d’une seule voix au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Diplomatie économique
    En fin, il y a lieu de retenir cette date du 26 février où Sabri Boukadoum, prédécesseur de Lamamra, a eu à présider une rencontre qui a décidé d’une série de mesures portant sur « la création d’un réseau interactif pour les chargés d’affaires économiques et commerciales auprès de nos missions diplomatiques et consulaires à travers le monde, l’ouverture d’un bureau d’information au niveau du ministère des Affaires étrangères pour l’accueil des opérateurs et exportateurs algériens et le renforcement de la Direction de promotion et de soutien des échanges économiques, en tant que structure centrale et axiale de la diplomatie économique ».
    Brahim Taouchichet

    Le Soir d’Algérie, 30/12/2021

    #Algérie #Diplomatie #Maroc #Tunsie #Libye #Mali #Sahel #Mauritanie #Niger

  • Refonte du grand Maghreb…sans le Maroc

    Refonte du grand Maghreb…sans le Maroc – Algérie, Mauritanie, Libye, Tunisie, Sahara Occidental,

    Avec la visite d’État du président mauritanien en Algérie, et après celle effectué par le président algérien en Tunisie, c’est le grand Maghreb qui est en train de se former. Si la Libye arrive à se déjouer des pièges qui lui sont tendus par le jeu des stratégies des puissances, ce sera un grand pas fait dans la reconstruction du grand Maghreb. Et tant pis si le Maroc fait partie des retardataires.

    Les choix opérés par Rabat pour prendre de court et l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unis, en les mettant devant une situation de fait concernant la marocanité des territoires occupés, avec l’appui de l’administration américaine et la coopération active de l’entité sioniste, risquant de bloquer le grand Maghreb pour de longues années encore, il était temps de manœuvrer pour peser sur le cours des événements et stabiliser la région maghrébo-sahélienne, intimement liés au jeu géopolitique des stratégies.

    Avec un « surplus » de mécanismes militaires aux portes sud (Serval, puis Barkhane, Tabuka, Fama, G5-Sahel, contingents tchadiens, etc.), et une inquiétante présence israélienne aux frontières ouest, il était plus que temps pour l’Algérie de desserrer l’étau et de contracter des alliances au sein même de sa famille maghrébine naturelle pour éloigner le spectre d’un chambardement qui se faisait sentir de jour en jour.

    Il est certain que certaines parties, partie prenante du conflit, sont en train de miser sur le statuquo en Libye pour mener à la déconstruction du Maghreb ; cependant, les cartes que possèdent les alliés de l’Algérie dans la région, on pense à la Turquie et aux Russes, qui font pièce, dans d’autres registres, aux menées souterraines en Libye et au mali, font espérer que le plan de paix proposé par l’Algérie aboutisse. Car il y va de la sécurité de toute la région.

    L’Express, 29/12/2021

    #Maroc #Algérie #Mauritanie #Tunisie #Maghreb #Libye

  • Le Maghreb en 2021 : Fractures et  rapprochements

    Le Maghreb en 2021 : Fractures et rapprochements

    Le Maghreb en 2021 : Dynamiques de fractures et logiques de rapprochements – Algérie, Maroc, Mauritanie, Tunisie,

    Les lignes bougent au sein de l’arc nord-africain. Les pays du Maghreb achèvent une année 2021 très agitée, qui ouvre sur plein de méconnues. A l’évidence, le Maghreb a connu durant cette année des évolutions politiques et géopolitiques significatives. Il ressort, en effet, que cette région a été marquée par des évolutions inédites sous le sceau d’une crise multiforme et d’arrangements entre les Etats selon leurs intérêts.

    A l’orée du nouvel an, trois grandes données semblent caractériser la géopolitique maghrébine. Il y a, d’abord, l’aggravation des relations algéro-marocaines, rompues par Alger depuis le 24 août dernier et corsée par l’assassinat de trois camionneurs algériens sur l’axe routier Nouakchott-Ouargla le 1er novembre dernier. Incontestablement, la question la plus débattue et discutée est la dégradation de la relation déjà problématique entre Alger et Rabat. Car, si les deux pays ont rompu leurs relations à l’initiative d’Alger, leur contentieux a provoqué un bouleversement majeur dans la région, accompagné par l’émergence d’Israël et son rôle que lui a confié la normalisation de ses relations avec le royaume du Maroc. D’autant plus que l’irruption d’Israël dans le paysage maghrébin a eu des répliques même à l’échelle africaine dans la mesure où les «partenaires» de l’entité sioniste œuvrent à lui accorder une place au sein de l’organisation panafricaine. Le Maghreb durant l’année qui s’achève, c’est aussi la crise politique en Tunisie et la recherche d’un souffle économique qui s’accompagne d’un rapprochement avec Alger, qui cherche aussi à se positionner favorablement sur son flanc sud-ouest en multipliant les initiatives en direction de la Mauritanie, pays avec lequel, outre la nécessaire coordination sécuritaire, elle espère des échanges économiques et commerciaux consolidés.

    «La crise de gouvernance qui a vu le Président Kaïs Saïed s’emparer du pouvoir est l’aboutissement de mois de blocage institutionnel et de luttes politiques intestines. Celle-ci a largement opposé le Président au Premier ministre Hicham Mechichi et au président du Parlement Rached Ghannouchi au sujet de la répartition entre le pouvoir législatif et le rôle respectif de l’exécutif bicéphale – le Président et le Premier ministre», selon l’expert de l’Afrique du Nord, Anouar Boukhars.

    Ce dernier a fait observer au Centre d’études stratégiques de l’Afrique que, «depuis sa victoire écrasante au second tour de la présidentielle en 2019, Saïed, un homme politique sans étiquette, connu pour son mépris de la politique partisane, s’est amèrement plaint d’être paralysé par le système politique tunisien et ses règles constitutionnelles limitant le champ de ses pouvoirs à la défense et la politique étrangère».

    En Libye, l’impasse semble totale dans la mesure où l’espoir de voir le pays se doter d’institutions légitimes à la date du 24 décembre s’est évaporé laissant planer toutes les incertitudes. Le constat est que la Libye, qui n’arrive pas à boucler sa transition qui a connu du succès, a buté sur un calendrier électoral que chacune des parties veut à son profit. Ce qui risque de faire durer, malheureusement, l’impasse durant l’année 2022 pour un pays en crise politique depuis une décennie, aggravée par des interférences étrangères. «Ces élections pourraient permettre à la Libye de retrouver une certaine stabilité sous réserve que les acteurs internationaux, présents en Libye, se retirent, et ainsi de mettre fin à 10 années de conflit en territoire libyen», avait déjà fait observer Pascal Boniface, Directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), lequel a souligné que «ce conflit a déchiré et détruit le pays tout en déstabilisant l’ensemble de la région».

    PAR NAZIM BRAHIMI

    Reporters, 30/12/2021

    #Algérie #Maroc #Mauritanie #Tunisie #Israël #Maghreb #UnionAfricaine

  • Printemps Arabe: Panique dans les couloirs de la DGED

    Printemps Arabe: Panique dans les couloirs de la DGED – Maroc, Egypte, Tunisie, Moncef Marzouki, Hosni Moubarak,

    Un texte envoyé le 18/01/2021 par Ahmed Charaï à Mourad El Ghroul témognant la panique suscitée par les événements du Printemps Arabe en Egypte.

    L’Egypte le point faible

    Le printemps arabe a suscité beaucoup d’espoirs, les résultats sont loin de répondre aux attentes. Les observateurs occidentaux en particulier, sont tombés dans le piège d’un monde arabe unifié et qui donc obéit aux mêmes règles.

    Il s’agit là d’une erreur épistémologique énorme. L’Egypte s’est présentée officiellement et pendant 60 ans, comme l’icône de l’arabité. C’est évidemment faux, les égyptiens, en majorité, ne sont pas des arabes.

    L’Egypte « Oum Dounia », berceau de l’humanité est une idée ancrée par la propagande officielle qu’en a faite une arme pour cacher les réalités sociales. La majorité du peuple vit dans la misère, le Caire est l’une des villes les plus sales du monde.

    Le traitement journalistique des révoltes arabes, a été, est toujours très superficiel. Le pouvoir en Egypte s’appuyait sur l’armée. Depuis 1952, c’est celle-ci qui détient le pouvoir en Egypte. MOUBARAK et sa famille n’étaient rien d’autre que les représentants de l’armée. Les manifestants de la place ATTAHRIR ont eu tort de vouloir séparer le dictateur, Hosni MOUBARAK, de l’armée. Cela a évité un bain de sang à l’Egypte, certes, Mais l’on voit dès maintenant que l’armée dirigée par TANTAOUI n’est pas prête à rentrer dans les casernes et à subir un régime civil.

    Il y a une série de contre-vérités qu’il faut dénoncer. La première c’est que l’armée a été neutre. Ce sont les généraux qui ont présenté l’alternative du Patron des services secrets, comme possibilité de la sortie de crise.

    C’est l’armée égyptienne qui a poussé MOUBARAK vers la sortie. Elle lui a promis l’impunité, avant de céder à la pression de la rue et de l’amener au tribunal avec ses fils.

    Le régime Egyptien est toujours le même. Les manifestants l’ont compris eux qui exigent le départ du Conseil Supérieur des armées. Mais il sera difficile de reconstruire l’Egypte parce qu’il n’y a pas de consensus autour de l’idée démocratique, ni de classes moyennes capables d’assurer la stabilité. La classe politique égyptienne est embryonnaire et n’a aucune prise sur la rue.

    C’est une faute stratégique, que d’essayer d’évaluer les situations dans les pays arabes aux mêmes normes.

    L’Histoire et les divergences

    La situation dans des pays comme la Tunisie sont totalement différentes. La victoire des Islamistes en Tunisie était inscrite dans les gènes de la révolution tunisienne. C’est la seule force, crédible, imposante qui s’est opposée à la dictature de BEN ALI. L’existence d’une vraie classe moyenne, d’un attachement aux valeurs d’égalité, a permis un consensus où les islamistes respectent les acquis des femmes, des libertés publiques.

    Le respect de la volonté populaire, l’accord trouvé entre les différentes tendances ont ouvert la vie à une vie démocratique réelle. L’Etat Tunisien est déjà debout, légitimé par le peuple un an après la révolution. MARZOUKI, le chef de cet Etat a choisi d’effectuer son premier voyage à l’étranger au Maroc, signe de la force des liens et des similitudes de la construction démocratique.

    Il n’y a absolument aucun rapport entre les situations égyptienne et tunisienne.

    Il faut en tenir compte, sinon les médias et les Etats occidentaux, multiplieront les erreurs qui peuvent se révéler tragiques par la suite.

    SOURCE: Marocleaks, 30/12/2021

    #Maroc #PrintempsArabe #Egypte #Marocleaks #Documents_confidentiels #DGED

  • Tunisie: Marzouki condamné à 4 ans de prison par contumace

    Tunisie: Marzouki condamné à 4 ans de prison par contumace – Moncef Marzouki,

    Un tribunal tunisien a rendu une décision en première instance, par contumace, ce mercredi, condamnant l’ancien président, Mohamed Moncef Marzouki (2012/2014) à 4 ans de prison avec « exécution immédiate », pour « atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat ».

    « Le tribunal de première instance de Tunis a rendu une décision par contumace contre l’ancien président Mohamed Moncef Marzouki (qui se trouve hors de la Tunisie), le condamnant à une peine de quatre ans de prison, avec autorisation d’exécution immédiate » a rapporté l’agence de presse officielle.

    La même source a expliqué que le verdict le condamnait pour « atteinte à la sécurité extérieure de l’État par un Tunisien (Marzouki) en établissant des contacts avec des agents d’un pays étranger dans le but, ou les résultats, étant de nuire à la position diplomatique de la Tunisie ».

    Au début du mois de novembre, la justice tunisienne a lancé un mandat d’arrêt international contre Marzouki, en raison de ses déclarations, le mois précédent, dans lesquelles il affirmait avoir cherché à faire annuler la tenue du sommet de la francophonie en Tunisie, à la fin de cette année.

    Marzouki a déclaré à la chaîne française, France 24, qu’il était « fier de ses efforts avec les responsables français pour empêcher la tenue du Sommet de la Francophonie en Tunisie, étant donné le fait qu’organiser un tel événement dans un pays qui a été le théâtre d’un coup d’État serait un appui à la dictature et à la tyrannie ».

    Alors qu’il était prévu d’organiser le sommet sur l’île de Djerba, au sud-est de la Tunisie, en novembre dernier, le Conseil permanent de la Francophonie a recommandé de le reporter à l’année prochaine, tout en préservant le droit de la Tunisie à organiser l’événement.

    À la mi-octobre 2021, le président tunisien Kaïs Saïed a annoncé que le passeport diplomatique sera retiré à quiconque irait quémander une aide étrangère pour « léser » les intérêts tunisiens.

    Ces propos ont été tenus après que le Syndicat du corps diplomatique tunisien (qui réunit des employés du ministère des Affaires étrangères) ait accusé Marzouki d’inciter les autorités d’États étrangers à prendre des mesures punitives contre la Tunisie, ce que Marzouki a nié, et considéré comme des accusations « mensongères ».

    La Tunisie traverse une grave crise politique depuis le 25 juillet dernier, après que le président du pays, Kaïs Saïed, ait adopté des mesures d’exception, dont le gel des prérogatives du Parlement, la levée de l’immunité de ses députés, la suppression de l’organe de contrôle de la constitutionnalité des lois, la promulgation de lois par décrets présidentiels, le limogeage du Premier ministre et la formation d’un nouveau gouvernement.

    La majorité des forces politiques et civiles tunisiennes rejettent ces mesures et les considèrent comme un « coup d’État contre la Constitution », tandis que d’autres forces les soutiennent comme une « rectification du cours de la révolution de 2011 », dans un contexte de crise sanitaire (la pandémie de coronavirus).

    Saïed, qui a entamé un mandat présidentiel de 5 ans en 2019, affirme avoir pris « des mesures dans le cadre de la Constitution pour protéger l’Etat d’un danger imminent », soulignant que les droits et libertés ne seront pas violés.

    AA / Tunisie

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