Étiquette : tunisie

  • L’Algérie, la Tunisie et le nouveau Maghreb

    L’Algérie, la Tunisie et le nouveau Maghreb – Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    La visite d’Etat en Tunisie du président Tebboune a montré toute l’importance d’un contrat historique entre les deux pays et même au-delà. Tous les peuples du Maghreb aspirent à voir la dynamique algéro-tunsienne faire tache d’huile. Le rapprochement stratégique opéré à travers le séjour tunisois de Abdelmadjid Tebboune est une bataille qu’il va falloir gagner. La nouvelle guerre pour un Maghreb souverain et uni, commence à peine. L’on a saisi, en tout cas, dans les propos de l’un et l’autre président tout le chemin qui reste à parcourir pour sortir de la logique des voeux pieux. Les deux pays entendent s’engager effectivement sur la voie de la concrétisation de volontés politiques.

    Très imprégnés des enjeux de l’heure, Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed font montre d’une détermination à la hauteur des exigences historiques du moment. La région du Maghreb n’est plus ce qu’elle fut durant les années 60, 70 et 80. Les défis sont autrement plus importants et les menaces, monstrueuses. Les deux pays qui ont vécu ces dernières décennies des violences inouïes, en savent quelque chose. Même s’ils s’en sont sortis renforcés de ces épreuves, la menace qui se dessine en cette troisième décade du XXIe siècle est sans doute plus terrible encore. C’est la conviction du chef de l’Etat algérien qui propose à son homologue tunisien de donner un prolongement stratégique à la fraternité qui lie les deux peuples et les deux pays.

    Alger et Tunis doivent se protéger contre les nouvelles forces de destruction. Ces dernières ont déjà pris pied au Maghreb et opèrent, désormais, à visage découvert. Le pacte maroco-israélien vise à anéantir l’esprit de liberté et de solidarité qui anime les sociétés de la région envers la Palestine. Une pareille entreprise aura pour effet direct, l’asservissement des peuples. On commence à le voir au Maroc et il est impensable que cela puisse déteindre sur les autres pays du Maghreb. Mais discourir seulement, ne fait pas gagner des guerres. Et celle qu’engage l’Algérie et la Tunisie se mène sur le terrain de l’intégration économique. Et ce n’est pas suffisant.

    À ce propos, il y a une véritable prise de conscience et la Déclaration de Carthage a évoqué l’urgence «d’adopter une vision ambitieuse pour l’instauration d’un nouvel espace régional unificateur, complémentaire et intégré», destiné à remplacer la défunte UMA. L’idée est lancée.

    Le président Tebboune y tient plus que tout. Ce sera la grande bataille des hommes libres contre le fléau sioniste. Une perspective que saluent les Tunisiens qui voient en la personne de Abdelmadjid Tebboune le défenseur d’un Maghreb prospère et intégré.

    Saïd BOUCETTA

    L’Expression, 18/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Maghreb #Tebboune #KaisSaied

  • Le Maroc, la Tunisie et la politique fiscale de l’UE

    Le Maroc, la Tunisie et la politique fiscale de l’UE – juridictions fiscales,

    Le Maroc, la Tunisie et la politique de la liste des juridictions fiscales non coopératives de l’UE

    Le Maroc et la Tunisie ont tous deux été inscrits sur la liste des juridictions fiscales non coopératives de l’UE en 2017. Ce processus de référencement a été mis en place pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales mondiales dans les pays tiers et se voulait entièrement technique. Cependant, en s’appuyant sur les cas du Maroc et de la Tunisie, le document montre que le processus a touché les principaux outils de politique fiscale et industrielle de ces pays, et était en fait hautement politique. Ces affaires donnent également du poids aux affirmations selon lesquelles la liste ne parvient pas vraiment à lutter contre l’évasion et la fraude fiscales mondiales, car aucun des deux pays n’a contribué de manière significative aux pertes fiscales mondiales dues à l’abus de l’impôt sur les sociétés.

    Cet article explore les raisons de la liste grise du Maroc et de la liste noire de la Tunisie et de la liste grise subséquente. Il examine en outre le processus par lequel les deux pays ont finalement réussi à se retirer de la liste, éliminant les incitations fiscales de longue date pour les industries orientées vers l’exportation et les services. Les différences entre les deux étaient éclairantes. Ils ont démontré les niveaux très différents de capacité de négociation des deux pays et l’importance des considérations d’économie politique nationale dans l’intégration ou non des changements requis dans des réformes fiscales plus larges. À son tour, cela a eu un impact sur la crédibilité du processus ainsi que sur la réputation et les relations diplomatiques de l’UE dans la région.

    Télécharger le fichier ici

    Source: ECPDM, 20/12/2021

    #Maroc #Tunisie #Fisc #UE #Déclaration_fiscale

  • Algérie-Tunisie : Unies pour le meilleur et contre le pire

    Algérie-Tunisie : Unies pour le meilleur et contre le pire

    Algérie-Tunisie : Unies pour le meilleur et contre le pire – Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    Les relations entre l’Algérie et la Tunisie sont celles de deux pays qui, désormais, regardent dans la même direction. Il y a certes le poids de l’histoire et les réalités de la géographie qui imposent de ne jamais se tourner le dos. Il y a aussi le présent qui commande de se serrer les rangs car tout ce qui menace la stabilité de l’un aura fatalement de fâcheuses répercussions chez l’autre. Cela explique le souci de notre pays de ne jamais laisser le voisin s’empêtrer seul dans ses problèmes d’autant que ce dernier n’a jamais failli à son devoir de solidarité pendant la guerre de Libération ou, plus tard, durant la décennie noire. Chacun a tendu la main dans les moments difficiles comme ceux que la Tunisie vit présentement et qu’aggravent des menaces sur toute la région. Dans le dossier que nous présentons, tous les aspects de cette relation multiforme ancrée dans l’histoire mais tournée vers l’avenir sont abordés et traités.

    Les relations entre l’Algérie et la Tunisie revêtent un caractère particulier et exceptionnel. Les hautes autorités des deux pays ont, toujours, manifesté une ferme volonté d’approfondir la concertation et la coordination sur toutes les questions régionales et internationales. La visite d’Etat que le président de la République vient d’achever chez notre voisin de l’Est vient, de nouveau, confirmer cette détermination à tisser un partenariat stratégique et durable en vue d’amorcer une nouvelle ère. Celle-ci sera essentiellement basée sur l’intégration et la complémentarité économiques en réponse aux aspirations des deux peuples.

    La signature de 27 accords et mémorandums de coopération couvrant presque tous les domaines est un signal fort. La coopération économique a connu, faut-il le rappeler, un développement continu depuis notamment la signature, entre les présidents Chadli Bendjedid et Habib Bourguiba, d’un traité de fraternité et de concorde le 19 mars 1983.Ce traité a, de nouveau, été renforcé avec la signature en 2001 d’un nouvel accord-cadre de coopération industrielle qui a contribué à faire doubler le volume des échanges commerciaux ces dernières années. Les relations bilatérales ancrées dans l’histoire ont été mises en avant par le président tunisien qui a appelé à «ouvrir des perspectives prometteuses de coopération entre la Tunisie et l’Algérie», avant de souligner «la nécessité de lire le passé et de prévoir l’avenir selon de nouveaux cadres et perceptions».

    Pour la présidence tunisienne, la visite d’Abdelmadjid Tebboune constitue une occasion renouvelée pour renforcer davantage ces liens et consolider la coordination sur les enjeux régionaux et internationaux actuels. Celle-ci survient, par ailleurs, à un moment où la Tunisie connaît une grave crise économique après la transition entamée par Kaïs Saïed en application de l’article 80 de la Constitution.

    La visite est intervenue au moment où la Tunisie fait face à une crise financière difficile et où les négociations avec le Fonds monétaire international sont au point mort. Le pays souffre d’une crise économique étouffante avec un taux de chômage qui a atteint 18,4% et une croissance économique qui n’a pas dépassé 0,6% au cours des dix dernières années.

    La stabilité de la Tunisie demeure une préoccupation majeure pour les autorités algériennes qui ambitionnent de voir les diplomaties des deux pays se consacrer conjointement à d’autres enjeux d’intérêt commun.
    Assia Boucetta

    Horizons, 19/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Tebboune #Kaïs_Saïed

  • Tunisie: L’annonce de Kaïs Saïed est « une étape importante »

    Tunisie: L’annonce de Kaïs Saïed est « une étape importante »

    Tunisie: L’annonce de Kaïs Saïed est « une étape importante » – Union européenne, élections législatives,

    L’Union européenne (UE) a considéré comme «une étape importante» l’annonce faite le 13 décembre 2021 par le président tunisien, Kaïs Saïed, portant sur des élections législatives, en Tunisie et sur le calendrier de leur mise en œuvre dans le courant de l’année 2022. Dans un communiqué, l’UE a affirmé que ces déclarations «constituent une étape importante vers le rétablissement de la stabilité et de l’équilibre institutionnels (…)».

    Le chef de l’Etat tunisien avait annoncé, durant la soirée du lundi, notamment la prolongation gel du Parlement jusqu’à la tenue d’élections législatives anticipées le 17 décembre 2022 et des réformes constitutionnelles.

    A cet égard, l’UE réitère son soutien à la Tunisie, «dans un contexte de crise pandémique, sociale et économique d’envergure dans le pays, y compris dans le cadre des discussions avec les partenaires financiers internationaux».

    #Tunisie #UE #Kaïs_Saïed #Elections_législatives

  • Algérie-Tunisie: Convergences tous azimuts

    Algérie-Tunisie: Convergences tous azimuts

    Algérie-Tunisie: Convergences tous azimuts – Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    Visite de Tebboune en Tunisie. Convergences tous azimuts
    Fin de la visite d’État en Tunisie. L’axe Alger-Tunis en sort encore davantage renforcé. Les Présidents algérien et tunisien ont affiché une convergence de vues sur les dossiers d’intérêts communs. L’occasion pour Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed de réaffirmer leur rejet de toute ingérence en Libye. La visite qualifiée d’« historique » a été sanctionnée par la déclaration de Carthage qui jette les bases d’une « nouvelle approche de coopération ».

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – En choisissant la Tunisie pour ce déplacement officiel, le chef de l’État donnait un signal fort sur l’intérêt du renforcement des relations bilatérales et leur caractère stratégique. Message reçu, côté tunisien. Kaïs Saïed qualifiait jeudi la visite de son homologue algérien d’« historique à plus d’un titre » et affirmant que les deux pays ne pouvaient «faire face aux défis séparément», annonçant le début d’une « nouvelle étape dans l’histoire ».
    Les deux chefs d’État ont affiché une convergence de vues sur les dossiers qui intéressent la région.
    Au cours d’une conférence de presse animée au second jour de la visite, Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed ont rappelé leur vision en ce qui concerne la crise libyenne. Sans ambiguïté aucune, Tebboune a fait savoir que « nous convenons avec les Tunisiens que la solution à la crise libyenne doit émaner des Libyens eux-mêmes », exprimant son vœu de voir « la Libye se débarrasser des mercenaires et des forces étrangères et rétablir la concorde entre les belligérants».

    Confirmation de son homologue tunisien qui assure que « le règlement de la crise en Libye doit émaner des Libyens eux-mêmes. L’Algérie et la Tunisie coordonnent et ont une position commune et stable concernant la situation dans ce pays », déplorant toutefois l’internationalisation de la crise libyenne et affirmant qu’« il est triste de voir que des réunions se tiennent en l’absence de la partie libyenne. L’ingérence étrangère ne fait qu’aggraver la situation ».

    Au sujet du sommet qu’Alger s’apprête à abriter, le président de la République a exprimé son souhait de voir cette réunion contribuer à la réalisation de « la concorde et du rapprochement entre ces pays », soulignant être « optimiste » d’autant qu’« il n’existe pas de graves différends entre les pays arabes, excepté le rejet d’une politique interne d’un pays donné par un autre pays, une attitude que l’Algérie qualifie d’ingérence dans les affaires internes des pays. Aucun pays n’a le droit de s’ingérer dans les affaires internes d’un autre pays».
    En appelant les États arabes à en faire un principe, Abdelmadjid Tebboune en a profité pour faire quelques mises au point en déplorant « le fait que certains pays arabes se soient réjouis de la division d’autres pays arabes. C’est inconcevable!» Le prochain sommet, dit-il, «tentera d’unifier les vues quant aux questions internationales, en dehors du monde arabe».

    Sur la participation de la Syrie à ce rendez-vous, Tebboune dira qu’« il est grand temps que la Syrie reprenne son siège au sein de la Ligue arabe. Le peuple syrien n’y est pour rien, tout comme le peuple palestinien. La Syrie s’est effondrée à cause des ingérences étrangères et l’État de Palestine n’arrive toujours pas à se relever pour les mêmes causes ».
    Son homologue tunisien a affiché un soutien total à la vison de l’Algérie, assurant que « nous voulons un sommet unificateur et inclusif. L’Algérie ne cautionnera jamais la division arabe ».

    Pour acter cette convergence, la visite d’État a été sanctionnée par la déclaration de Carthage. Elle se veut la base d’une « nouvelle approche de coopération, à même d’asseoir de nouvelles bases de partenariat bilatéral » et le reflet de « la volonté commune de les hisser au plus haut niveau dans tous les domaines mais également d’ouvrir des perspectives plus larges ».

    Pour ce faire, les deux Présidents ont convenu de la nécessité d’adopter « une approche différente des cadres classiques de coopération, en vue d’asseoir de nouvelles bases de coopération entre les deux pays, pour davantage de complémentarité stratégique et de développement solidaire et intégré ». Il s’agit de tirer les enseignements des « précédentes expériences » et « d’adopter une vision ambitieuse pour l’instauration d’un nouvel espace régional unificateur, complémentaire et intégré, fondé sur les valeurs, les idéaux et les principes communs».

    Un espace régional qui « offrira des réponses coordonnées et efficientes aux défis sécuritaires, économiques et sanitaires, ainsi qu’aux développements actuels et futurs à l’échelle régionale et internationale ».
    Un premier pas a été franchi à travers la signature de pas moins de 27 accords qui couvrent les domaines de la justice, des entreprises publiques, l’intérieur, la coopération décentralisée, la communication et les médias, les PME, l’environnement, le commerce extérieur, l’énergie, la formation professionnelle, la pêche, l’emploi, la femme, les enfants et les personnes âgées, la jeunesse et le sport, l’éducation et la santé.

    Nawal Imès

    Le Soir d’Algérie, 18/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Tebboune #Saïed

  • Algérie-Tunisie. Exemplaire

    Algérie-Tunisie. Exemplaire

    Algérie-Tunisie. Exemplaire – Abdelmadjid tebboune, Kaïs Saïed,

    La visite de deux jours que vient d’effectuer le président Tebboune en Tunisie, à l’invitation de son homologue, Kaïs Saïed, est une autre preuve de la volonté d’aller de l’avant dans l’approfondissement de la coopération multisectorielle et d’affermissement des liens de fraternité séculaires.
    L’importance et la pertinence de cette visite ont été couronnées par la signature de 27 conventions, mémorandums et protocoles qui touchent à presque tous les domaines de coopération.

    Un partenariat fondé sur des approches différentes des cadres traditionnels est mis en place par les deux chefs d’Etat, en vue d’une complémentarité, d’un développement intégré et d’une solidarité plus stratégique.
    Cette vision de l’intégration est toujours présente dans les représentations populaires et dans les aspirations des peuples du Maghreb. La nécessité d’un destin commun n’est pas une contrainte mais une exigence.
    Le nouveau souffle donné à la coopération algéro-tunisienne peut être compris comme un exemple d’entente entre deux nations désireuses de travailler la main dans la main au service de la paix et d’une politique de bon voisinage.
    La Déclaration de Carthage confirme à la fois la convergence de vues des deux présidents mais également l’instauration d’un nouvel espace régional fédérateur dont l’assise repose sur des valeurs, des idéaux et des principes partagés.

    Le président Tebboune, décoré par le président tunisien du «Grand collier de l’Ordre national du Mérite» pour sa contribution au renforcement et au développement des relations bilatérales, a souligné la volonté de l’Algérie et de la Tunisie de relancer la coopération pour parvenir à une intégration et concrétiser des perspectives unifiées dans le cadre d’efforts conjoints.

    Le président Saïed a qualifié la visite d’historique à plus d’un titre et affirmé que les relations entre l’Algérie et la Tunisie ont toujours été privilégiées et le seront davantage à l’avenir.
    La cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, a affirmé que la visite du président Tebboune est un succès car elle intervient dans une période qui requiert la poursuite de la coordination et de la concertation sur toutes les questions traitées.

    C’est la marque de la reconnaissance et de la gratitude envers l’Algérie qui demeure un partenaire d’action et d’initiatives, toujours proche de la Tunisie, prête à l’aider en toutes circonstances, en particulier dans les moments les plus difficiles.

    C’est pour cela, et pour d’autres motifs, que l’Algérie a gagné en crédibilité dans son espace maghrébin, arabe et africain.
    Elle est perçue comme un interlocuteur fiable en matière de coopération, comme un trait d’union entre les peuples.
    Ce n’est pas une idée abstraite mais une ligne de conduite héritée des principes fondateurs de la République algérienne.

    Plus que jamais, des défis se posent dans la région en termes de développement, de lutte contre le terrorisme, contre la migration clandestine et la menace provoquée par l’implantation de l’entité sioniste, réputée pour son bellicisme et sa volonté de domination.

    Abdelmadjid Tebboune a appelé la diaspora algérienne en Tunisie à bâtir avec les Tunisiens un avenir prospère.

    EL MOUDJAHID, 18/12/2021

    Algérie #Tunisie #Tebboune #Saïed

  • Libye, économie et tourisme au menu du président algérien

    Libye, économie et tourisme au menu du président algérien – Tunisie, Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    Tebboune en visite d’Etat de 2 jours en Tunisie : Le dossier libyen, l’économie et le tourisme au menu
    Chose promise, chose due. Abdelmadjid Tebboune, entamera dès aujourd’hui une visite d’Etat de deux jours en Tunisie, à l’invitation du président de la République tunisienne Kaïs Saïed.

    «Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens profonds de fraternité unissant les deux peuples frères et de l’élargissement des domaines de coopération à un niveau qualitatif concrétisant la volonté commune des dirigeants des deux pays et de leurs peuples », précise le communiqué de la présidence de la République. L’accent sera mis, ajoute le communiqué, sur « la convergence totale » des vues entre les deux pays à tous les niveaux, dont les questions régionales et internationales, avec à leur tête le dossier libyen dont les élections présidentielles sont prévues dans 10 jours. Ce rendez-vous sera aussi l’occasion de renforcer la coopération dans les finances, le commerce et la promotion des exportations, l’énergie, l’industrie, les mines et les travaux publics. Enfin, la question des frontières algéro-tunisiennes sera aussi débattue, à quelques jours des fêtes de fin d’année. On signalera, par ailleurs, que Tebboune sera accompagné lors de cette visite par plusieurs ministres et haut responsables, comme il l’a promis lors d’une interview accordée il y a quelques semaines à des représentants de la presse locale.

    L’Algérie accorde un prêt de 300 M$ à la Tunisie

    La Tunisie est confrontée à une grave crise économique, caractérisée par une croissance en berne depuis 10 ans avec 0,6% de croissance par an en moyenne et une forte inflation de 6%. Cette situation a été aggravée par la pandémie qui a mis le pays à l’arrêt et l’a privé de cruciales recettes touristiques. Pour s’en sortir, Kaïs Saïed a reçu une première aide de l’Union Européenne, mais insuffisante, ce qui l’a poussé à frapper à d’autres portes. On sait déjà qu’il a demandé de l’aide au Fonds monétaire international (FMI), à l’Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Le montant que la Tunisie veut et peut rembourser s’élève à 4 milliards de dollars. On a appris hier que l’Algérie aussi a été sollicitée, puisque la Tunisie a annoncé hier avoir obtenu un prêt de 300 millions de dollars de l’Algérie, à la veille d’une visite du président algérien Abdelmadjid Tebboune à Tunis.

    Sur le plan politique aussi, la Tunisie vit une grave crise. Le président Saïed s’est arrogé les pleins pouvoirs avec le limogeage du gouvernement et la suspension du Parlement dominé par le parti d’inspiration islamiste Ennahda. M. Saïed a annoncé lundi la prolongation de cette suspension jusqu’à la tenue de nouvelles élections en décembre 2022.

    L’Algérie aujourd’hui, 15/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Abdelmadjid_Tebboune #Kaïs_Saïed #Libye #Economie #Tourisme


  • Les liens algéro-tunisiens se resserrent

    Les liens algéro-tunisiens se resserrent

    Les liens algéro-tunisiens se resserrent – Algérie, Tunisie, Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed, Maghreb,

    Le Premier ministre tunisien Najla Bouden Romdhane a rencontré jeudi son homologue algérien en visite Ayman Benabderrahmane pour discuter de la coopération entre les deux pays, selon un communiqué du gouvernement.

    Les deux parties ont discuté des moyens de consolider leurs relations stratégiques bilatérales et des perspectives d’amélioration de la coopération bilatérale dans un large éventail de domaines, notamment le commerce, l’industrie, l’investissement, l’énergie, les transports, les infrastructures et le développement des zones frontalières.

    “Cette visite représente une opportunité d’aborder la réalité de la coopération et d’œuvrer à sa reconduction au cours de la période à venir dans plusieurs domaines”, a déclaré Benabderrahmane, qui dirige une délégation de haut niveau en Tunisie.

    La Tunisie et l’Algérie sont en parfait accord sur toutes les questions régionales, a déclaré le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jerandi en Novembre dernier.

    Jerandi s’est exprimé à la suite d’une rencontre avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune à Alger. “J’ai exprimé au président Tebboune combien nous respectons et aimons l’Algérie et le peuple algérien, ainsi que notre attachement aux relations fraternelles existantes entre les deux pays”, a déclaré Jerandi, cité par la télévision d’Etat algérienne.

    Au cours de la réunion, les responsables ont discuté des “moyens de développer et de renforcer les relations mutuelles entre la Tunisie et l’Algérie”, a expliqué le ministre des Affaires étrangères.

    Le responsable tunisien a salué ce qu’il a qualifié de “relations personnelles qui lient les présidents Tebboune et son homologue tunisien Kais Saied”, ajoutant que leurs relations sont basées sur “le respect mutuel et la fraternité”.

    Une union sacrée qui contraste avec la situation sécuritaire dans le reste du Maghreb tourmentée depuis des décennies par l’occupation marocaine du Sahara Occidental et plus récemment de la déstabilisation de la Libye par des parties étrangères.

    Le renouvellement de l’accord de fourniture de gaz avec la Tunisie et la connexion des deux économies (complémentaires) ont renforcé les liens entre les deux nations mis à mal temporairement lors de la présidence de Marzouki.

    Aldjazair.org, 13/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Maghreb #Maroc #Sahara_Occidental

  • Visite de Tebboune en Tunisie: De grandes décisions sont attendues

    Visite de Tebboune en Tunisie: De grandes décisions sont attendues

    Visite de Tebboune en Tunisie: De grandes décisions sont attendues – Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    Le premier ministre Aymène Benabdrerramane a déjà préparé le terrain de cette visite officielle qu’entreprend pour la première fois le président de la république à l‘étranger. Il l’a réservée à la Tunisie et ce n’est pas fortuit, loin de là. Depuis l’arrivée au pouvoir de Kais Es Saied au pouvoir le rapprochement avec notre pays s’est accéléré. Il n’a jamais été autant serré. Cette visite aura un sens, on le sent et des décisions au sommet seront annoncées à l’issue de cette visite.

    Le président algérien interrogé il y a quelques semaines sur une éventuelle visite en Tunisie a répondu « Celle-ci se fera au moment opportun ». Certains ont interprété faussement une telle déclaration, laissant croire que la situation politique dans le pays voisin ne le permettait pas. Or c’est faux. Au contraire tout laisse supposer que ce moment opportun signifie un rapprochement des deux pays sur tous les plans. On oublie très souvent que les deux présidents s’entretiennent régulièrement pat téléphone et que le courant entre ces deux personnalités passe très bien. Tous deux ont une vision politique et institutionnelle quasiment identique sur l‘avenir de leurs pays respectifs.

    Pour rappel, la première visite de la cheffe du gouvernement tunisien a été Alger où elle avait été reçue alternativement par le président Tebboune et le premier ministre. Toutes ces visites ont un point commun : Le resserrement de liens entre les deux pays.

    De quelle manière il se fera ? Les deux présidents nous en feront la surprise lors de leur conférence de presse qu’ils tiendront conjointement à l’issue de cette visite du président algérien. Il est quasiment certain que ce qui sera annoncé ne ressemblera pas à ce qui se faisait d’habitude à l‘occasion des visites effectuées auparavant par les dirigeants des deux pays.

    Hocine KEDADRIA

    L’Entreprise Aujourd’hui, 14/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Tebboune #Kaïs_Saïed

  • Tunisie: Communiqué Conjoint des Chefs de Mission diplomatique

    Tunisie: Communiqué Conjoint des Chefs de Mission diplomatique – ambassades, missions diplomatiques, UE, USA,

    Nous, chefs de mission des ambassades d’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, de France, d’Italie, du Japon, du Royaume-Uni, et de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, soutenons fermement le peuple tunisien dans son aspiration à une gouvernance efficace, démocratique et transparente.

    Nous réaffirmons l’importance de la stabilité socio-économique du pays pour répondre aux attentes du peuple tunisien. Nous encourageons et nous nous tenons prêts à accompagner la mise en œuvre rapide des avancées nécessaires au redressement de la situation économique et financière de la Tunisie, y compris celles qui sont actuellement en cours de discussion avec des partenaires internationaux, afin de protéger les plus vulnérables, et de créer les bases d’une croissance durable et équitable.

    Alors que la Tunisie s’apprête à prendre des décisions souveraines en matière de réformes économiques, constitutionnelles  et électorales, nous réaffirmons notre attachement au respect des libertés fondamentales de l’ensemble des Tunisiens, et à un processus politique inclusif et transparent, impliquant une large participation des forces politiques et sociales du pays, suivant un calendrier précis, pour permettre le retour rapide au fonctionnement des institutions démocratique, avec un Parlement élu jouant un rôle significatif. Cela permettra de garantir un soutien large et durable aux progrès futurs de la Tunisie.

    Nous nous tenons prêts à aider la Tunisie et son peuple à relever ces défis.

    Ambassade des États-Unis Tunis, 10/12/2021

    #Tunisie #EtatsUnis #Allemagne #Canada #France #Italie #Japon #GB #UE