Étiquette : tunisie

  • Nabil Karoui devant le juge à Constantine

    Nabil Karoui devant le juge à Constantine

    Tunisie, Algérie, Nabil Karoui, Qalb Tounes, #Tunisie, #Algérie,

    L’homme d’affaire tunisien Nabil Karoui devant le juge à Constantine

    Le magistrat près le pole judiciaire spécialisé de Constantine devra se prononcer prochainement sur l’affaire de l’homme d’affaire et le propriétaire de la chaîne de télévision tunisienne Nessma TV, Nabil karoui et son frère, le parlementaire Ghazi Karoui, arrêtés dimanche 29 août dans la wilaya de Tébessa. C’est ce qu’a appris ce samedi le Jeune Indépendant de source judicaire à Constantine.

    Les deux hommes accusés de s’être introduits illégalement dans le territoire algérien devront comparaître en compagnie de quatre autres personnes de nationalité algérienne, trois hommes et une femme originaire de la wilaya d’Alger, mis en cause dans la même affaire pour complicité, précise-t-on de mémé source. Ils ont été entendus par les enquêteurs de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Tébessa qui les a déférés sur instruction des autorités judiciaires devant le pole judiciaire spécialisé de la capitale de l’Est.

    Les deux frères Karoui avaient été arrêtés par les éléments de la sûreté de wilaya de Tébessa dans une maison appartenant à un commerçant activant dans la région.

    Le candidat à l’élection présidentielle de 2019 en Tunisie qui avait rappelons-le obtenu le deuxième score au premier tour du scrutin juste après celui de l’actuel président tunisien Kais Saied, est poursuivi en compagnie de son frère par la justice de son pays dans une affaire de blanchiment d’argent. Le patron de Nessma TV incarcéré depuis décembre 2020 avait été libéré au mois de juin dernier.

    Le président du parti Qalb Tounes interdit de sortie du territoire tunisien avait réussi à s’introduire sur le sol algérien avec la complicité des quatre personnes toutes arrêtées. Il avait réussi d’abord à passer la frontière via la région de Kasserine du coté tunisien au niveau de l’axe frontalier El Houidjbet dans la wilaya de Tébessa où l’attendait un chauffeur avant qu’il ne soit récupéré par un second à bord d’un autre véhicule qui le déposera au niveau d’un appartement appartenant à une femme. Des suspicions amèneront alors le groupe à changer de lieu d’hébergement, le choix sera alors porté sur une maison appartenant à un commerçant présenté comme le frère d’un ex-député de la région où les deux frères tunisiens seront d’ailleurs arrêtés, précise la même source.

    Le candidat malheureux à la présidentielle tunisienne de novembre 2019, n’en est pas à ses premiers déboires avec la justice. Il avait été arrêté le 23 août 2019 en plein campagne électorale pour les élections législatives et présidentielles de 2019, par la justice de son pays suite à des accusations de corruption et placé en détention où il avait passé plus d’un mois, avant d’être relâché quelques jours avant le deuxième tour de la présidentielle.

    Cette affaire avait en son temps défrayé la chronique dans le pays du Jasmin où des accusations avaient été portées contre certaines parties au pouvoir de « manœuvrer contre le patron de Nessma TV pour l’empêcher d’arriver au Palais de Carthage ». La machine judiciaire avait été déclenchée suite à une plainte déposée en mars 2019 par l’ONG « I Watch » auprès du pôle judiciaire économique et financier tunisien pour « suspicion de blanchiment d’argent » à travers des sociétés dont les deux frères Karoui seraient propriétaires en Algérie, au Maroc et au Luxembourg, la justice tunisienne avait alors décidé, en juillet 2019, de geler les avoirs de Nabil et Ghazi Karoui et de leur imposer une interdiction de quitter le territoire tunisien. Avant que le patron du groupe audiovisuel ne soit de nouveau arrêté en décembre 2020, et placé en détention provisoire, il ne sera libéré qu’en juin 2021, il y a à peine deux mois.

    Le président du parti Qalb Tounes n’avait fait aucune apparition publique depuis le 25 juillet dernier, date à laquelle le président tunisien Kaïs Saïed a décidé de limoger le chef du gouvernement Hichem Mechichi, de geler les prérogatives du parlement et de lever l’immunité des députés de l’Assemblée des représentants du peuple, le parlement tunisien.

    Le Jeune Indépendant, 05/09/2021

  • La diplomatie algérienne sur tous les fronts: Renouvellement des engagements

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Libye, Tunisie, Egypte, Soudan, barage,

    A travers une diplomatie active, l’Algérie est à l’origine d’initiatives positives reflétant la place qu’elle occupe à plus d’un niveau. Une diplomatie qui reflète l’immuable fidélité de l’Algérie à ses principes, parmi lesquels la recherche de solutions pacifiques aux crises que connaissent certaines régions dans le monde, à la lumière des évolutions qui se sont opérées ces dernières années, sur la scène politique et sécuritaire dans son environnement géostratégique.
    Les évolutions pourraient avoir des répercussions négatives sur la paix et la sécurité régionales, si les pays pivots n’interviennent pas en urgence, à leur tête l’Algérie, qui jouit d’un des atouts importants qui fait d’elle le meilleur acteur influent dans de nombreux dossiers, puisque de par sa situation, elle regroupe les dimensions maghrébine, africaine, arabe et méditerranéenne, mais aussi musulmane. Certains prétendent que cet atout n’est pas uniquement propre à l’Algérie. La réponse est que l’Algérie est l’unique pays du Maghreb qui partage des frontières terrestres avec l’ensemble des pays de la région.
    L’Algérie est la porte d’accès de l’Europe vers l’Afrique et vice-versa, en plus de sa position stratégique privilégiée parmi les pays arabes et musulmans. Sur cette base, l’Algérie accorde un vif intérêt aux questions qui lui sont importantes au niveau de son environnement régional et continental en veillant ainsi à renforcer ses relations sur le plan arabe et africain. Elle croit au principe de la solution africaine aux problèmes africains, arabe aux problèmes arabes et arabo-africaine aux problèmes arabo-africains. Lors d’une conférence de presse animée conjointement au Caire avec son homologue égyptien, en Egypte, en juillet dernier, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M.Ramtane Lamamra, a déclaré: «nous tenons à ne pas mettre la relation stratégique et privilégiée entre les parties arabe et africaine en péril».
    Des démarches permanentes pour instaurer la paix
    Dernièrement, la diplomatie algérienne s’est montrée particulièrement dynamique, caractérisée par l’intense activité du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, à travers des visites qui l’ont conduit dans des pays africains, d’une part, et la tenue de nombreuses rencontres avec plusieurs de ses homologues en Algérie, d’autre part.
    L’approche diplomatique algérienne concilie entre la nécessité de comprendre entièrement les différentes questions soulevées pour leur trouver des solutions appropriées, que ce soit au niveau maghrébin, africain ou arabe et ce, dans le respect du principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays ainsi que de leur souveraineté. Loin de se prêter à une diplomatie événementielle où d’occasions, l’Algérie affirme son entière disponibilité à apporter sa contribution au débat et à la recherche de solutions afin de débattre aux problèmes africains, arabes ou maghrébins.
    A travers des démarches prometteuses, notre pays œuvre au rapprochement des points de vue entre les parties en conflit, que ce soit à l’intérieur d’un même Etat (cas de la Libye et du Mali), ou interétatiques, à l’image de sa médiation dans la question du «barrage de la Renaissance», mais aussi ses efforts visant à trouver une solution à la question sahraouie, conformément aux décisions de la légitimité internationale en vue de mettre fin ainsi à l’occupation marocaine de ce territoire.
    Médiation entre les pays du delta du Nil
    Les récentes tournées du chef de la diplomatie algérienne, M. Ramtane Lamamra, sont la preuve évidente que l’Algérie continue à jouer positivement son rôle d’acteur efficace dans la résolution de nombre de crises, compte tenu de son capital-expérience dans ce domaine en Afrique. A ce titre, l’Algérie a lancé une initiative pour mettre fin au conflit entre les pays du bassin du Nil. Dans ce contexte, à l’occasion d’une entrevue périodique accordée à la presse nationale, Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que cette initiative a eu un écho favorable de la part de l’Egypte, du Soudan et de l’Ethiopie, car elle est conforme au texte de la Déclaration de principes sur le barrage de la Renaissance, signée le 23 mars 2015 à Khartoum. Notamment le dixième principe.
    Pour sa part, le chef de la diplomatie algérienne, s’est rendu en juillet dernier en Ethiopie où il a eu des consultations avec la présidente du pays, Mme Sahle Work Zewdi. Par la suite, M. Lamamra s’est déplacé au Soudan pour une visite de travail. Il a été reçu par le président du Conseil de souveraineté, le général Abdel Fattah Al Burhan.
    Dans le cadre de sa tournée africaine, le chef de la diplomatie s’est également rendu en République arabe d’Egypte, où il a été reçu par le président égyptien Abdel Fattah al Sissi. La complexité du dossier du barrage de la renaissance a fait que, selon le ministre des Affaires étrangères, M. Lamamra, les relations entre les trois pays du bassin du Nil passent par une conjoncture qu’il qualifie de «délicate». Cependant, il pense que l’Algérie est capable de faire sortir les négociations de l’impasse et de jouer pleinement un rôle de médiation afin de parvenir à une solution à leurs différends, grâce aux relations privilégiées qu’elle entretient avec eux et la place qu’elle occupe au sein de l’Union africaine.
    – Le dossier malien L’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger a été évoqué lors de la rencontre du chef de la diplomatie algérienne avec l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali et le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, M. Ghassim Wane. Ce dernier a salué le rôle pivot de l’Algérie dans la résolution de la crise politique et sécuritaire au Mali, à la lumière notamment de la dégradation continue de la situation sécuritaire dans le pays, suite aux récents attentats terroristes qui ont fait 51 morts dans les villages de Karo, Otagona et Dautigift, situés dans la région de Gao, au Nord du Mali. Ces attentats ont coïncidé avec la mort de 12 soldats dans une embuscade terroriste contre une des unités militaires appelée Groupe de surveillance à action rapide, stationnée dans la région de la Boucle de Mohon, au Burkina Faso, à la frontière avec le Mali.
    A ceci s’ajoute un autre attentat terroriste perpétré par des hommes armés à bord de motos, visant un village de la région de Tillabéri, dans l’Ouest du Niger, qui a fait au moins 58 morts. L’intérêt porté par l’Algérie à son voisinage géographique est dû à la complexité de la scène sécuritaire au Mali et dans le triangle frontalier qui l’unit au Niger et au Burkina Faso.
    Cette situation sécuritaire a été évoquée par Monsieur le général de corps d’armée, chef d’état-major de l’ANP, Saïd Chanegriha, lors de sa rencontre avec le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU (RSSG) pour le Mali et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Il a souligné que l’Algérie, en vertu des liens historiques et ses politiques de bon voisinage avec les pays de la région, a toujours consenti à soutenir le Mali afin qu’il recouvre la paix et la stabilité, notamment en tant que chef de file de la médiation internationale pour le Comité de suivi de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali. 
    Il s’agit du Comité réuni le 27 août dernier, sous la présidence de M. Ramtane Lamamra, à l’occasion d’une visite effectuée au Mali. La réunion a été consacrée à l’évaluation du processus de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger et à la recherche des voies et moyens susceptibles de permettre une accélération de son application. Lors de cette réunion, il a été procédé également à l’installation de l’ambassadeur Boudjemaâ Delmi dans sa nouvelle fonction de président du Comité de suivi de l’Accord (CSA) succédant à l’ambassadeur Boualem Chebihi qui a assuré cette mission au cours des deux dernières années. 
    M. Lamamra a saisi l’occasion de cette visite pour recevoir, au siège de l’ambassade d’Algérie, une vingtaine de dirigeants des mouvements signataires de l’Accord, avec lesquels il a abordé l’état d’opérationnalisation des principales dispositions de celuici dans la perspective de la restauration de la paix et de la stabilité au Mali et de la préservation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Etat malien.
    – Tunisie et Libye
    L’Algérie suit avec intérêt l’évolution politique qui prévaut ces derniers temps en Tunisie, au regard des fortes relations qui unissent les deux pays. Au cours de sa visite en Tunisie, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, a été reçu en audience, à deux reprises, par le président tunisien, M. Kaïs Saïed. Cette rencontre traduit la concordance totale des points de vue et la volonté de fédérer les efforts pour faire face aux défis communs aux deux pays à plus d’un niveau, ainsi que la solidarité mutuelle pour faire face à la pandémie de coronavirus.
    L’Algérie est convaincue que la Tunisie surmontera cette période délicate grâce aux mesures politiques prises par le président tunisien en faveur du changement. Concernant les derniers développements de la situation en Libye, M. Lamamra, a précisé que la scène libyenne enregistre un progrès remarquable, notamment après l’annonce par le Comité militaire mixte libyen de l’ouverture de la route côtière reliant l’Est et l’Ouest du pays, en attendant la mise en œuvre de la feuille de route du Forum pour le dialogue politique et la tenue des élections, le 24 décembre prochain.
    Pour concrétiser cette démarche, l’Algérie a organisé à la fin du mois dernier une réunion ministérielle des pays du voisinage libyen, pour discuter des voies d’appui au processus politique et des efforts consentis pour l’organisation des élections en Libye. Ont pris part à la réunion les ministres des Affaires étrangères de Libye, de Tunisie, d’Egypte, du Soudan, du Niger, du Tchad et de la République du Congo, en plus de l’envoyé du Secrétaire général de l’ONU pour la Libye, le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes et le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC).
    L’Algérie face à ses détracteurs
    Parler de ce sujet nous amène nécessairement à évoquer les manœuvres «diplomatiques» que le royaume du Maroc mène contre l’Algérie, avec la bénédiction officielle de l’entité sioniste. Cette collusion est désormais évidente et publique, alors qu’auparavant elle était non déclarée.
    Etrangement, et aussitôt après que le roi du Maroc eut prononcé le prétendu discours de «la main tendue», que des observateurs affiliés au régime du Makhzen ont jugé de nature à établir des relations bilatérales fondées sur la confiance avec l’Algérie !!, le royaume chérifien a reçu le Premier ministre de l’entité sioniste en visite officielle, pour la signature de trois traités avec le Maroc, dont le contenu n’a pas été rendu public.
    Le ministre de l’entité sioniste a profité de l’occasion pour dénigrer l’Algérie pour ses positions de principe immuables et lui reprochant son action en vue d’empêcher l’adhésion de l’entité sioniste à l’Union africaine en tant qu’observateur avant d’exprimer les inquiétudes de son pays quant à ses alliances sur la scène régionale et internationale.
    De quel «Bon voisinage» parlent les décideurs au Maroc alors que leurs discours sont en totale contradiction avec leurs attitudes ? De quelle ouverture de frontières parle «angéliquement» le discours royal alors que dans les faits l’attitude du Maroc donne chaque fois à l’Algérie toutes les raisons de les verrouiller ?
    Les provocations marocaines ne se sont pas arrêtées là, puisque le représentant du Maroc aux Nations unies a évoqué, dans une scène hilarante, le «droit du peuple kabyle à l’autodétermination», une position qui n’a aucun sens d’un point de vue politique, diplomatique, juridique ou même éthique. Le royaume du Maroc a ouvertement joué le rôle d’un Etat exécuteur des agendas sionistes en Afrique et caresse l’espoir que son alliance avec l’entité sioniste lui permettra de devenir un Etat pivot, sachant que le Makhzen est loin de faire bonne figure au sein de l’opinion publique marocaine qui rejette la normalisation avec l’entité sioniste. Un rejet perceptible tant au niveau de la rue marocaine qu’au sein de la majorité de la classe politique du royaume.
    L’Algérie a tout à fait le droit de rejeter la demande d’adhésion de l’entité sioniste à l’Union africaine, une adhésion qui en outre est en violation flagrante de la déclaration constitutive de l’Union africaine. La doctrine diplomatique algérienne, fondée sur des positions immuables et honorables répondant pleinement à sa doctrine sécuritaire et militaire, œuvre désormais à assurer la sécurité et la stabilité politique, sécuritaire et économique dans son environnement maghrébin, africain et arabe et ce, en conformité avec les conventions et traités internationaux. 
    Assurer un rôle positif est la préoccupation majeure de la diplomatie algérienne, dans le respect de ses engagements découlant de ses relations historiques avec tous les pays. Il n’est un secret pour personne que la sécurité de l’Algérie est visée par des pays envieux de la place honorable qu’elle occupe à tous les niveaux. Une position qui lui a permet d’être sollicitée pour des médiations diplomatiques dans de nombreux foyers de tension, en particulier sur le continent africain.
    El Djeïch, septembre 2021
  • Algérie: Slimane Bouhafs, interpellé à Tunis

    Algérie, Slimane Bouhafs, Tunisie, #Algérie,

    L’ancien détenu et réfugié politique, Slimane Bouhafs, interpellé à Tunis

    Réfugié en Tunisie depuis 2018, année durant laquelle il a obtenu officiellement son statut de réfugié, «l’ancien détenu et militant indépendantiste, Slimane Bouhafs, a été interpellé hier, mercredi 25 août 2021, à Tunis», affirment ses proches établis en Tunisie, joints par l’Avant-Garde Algérie.

    Si rien n’a filtré jusque-là sur les raisons et les motifs de son interpellation ou sur la partie responsable de son arrestation, les proches du militant, contactés par l’Avant-Garde Algérie, craignent que «cela n’ait une relation avec les interpellations des militants indépendantistes en Algérie». «Slimane Bouhafs a été arrêté à l’issue de la visite de Ramtane Lamamra en Tunisie. Nous pensons que le dossier des indépendantistes a été discuté et nous craignons qu’il a été interpellé pour être extradé vers l’Algérie !», s’inquiètent-ils.

    Interpelé le 31 juillet 2016, chez lui à Boussellam dans la wilaya de Sétif, et placé sous mandat de dépôt dans un procès expéditif, Slimane Bouhafs écope de «cinq ans de prison ferme» en première instance, puis de «trois ans de prison ferme» lors de son procès en appel. Slimane Bouhafs a été condamné pour «sa foi chrétienne» qu’il exprime, notamment sur les réseaux sociaux. Accusé, entre autres, d’«outrage à la religion musulmane» et d’«atteinte à la personne du prophète», il quitte la prison, le 1er avril 2018, après avoir purgé sa peine à Jijel.

    Slimane Bouhafs quitte l’Algérie pour la Tunisie où il a formulé une demande d’asile politique auprès de la représentation du Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) à Tunis. Il obtient le statut de réfugié en août de la même année et s’installa définitivement à Tunis où il a continué a exprimé ses idées politiques à travers les réseaux sociaux.

    Interpellé hier de son domicile tunisois, ses proches ignorent encore les raisons de son arrestation et le lieu de sa détention.

    L’Avant-garde, 26/08/2021

  • Tunisie: Une discrète médiation algérienne?

    Algérie, Tunisie, Kaïs Saïed,

    Algérie-Tunisie : Intenses contacts

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, effectue depuis hier, une visite de travail en Tunisie, en qualité d’envoyé spécial du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

    Entre l’Algérie et la Tunisie, l’entente a toujours été parfaite, indépendamment des régimes qui ont eu à gouverner l’un ou l’autre pays. En ces temps d’incertitudes politique et sanitaire en Tunisie, le soutien de l’Algérie est apprécié au plus haut point par la population, mais aussi par l’élite politique, au pouvoir et dans l’opposition.

    Les multiples visites des ministres des Affaires étrangères et les entretiens téléphoniques au plus haut niveau, apportent le témoignage d’un dialogue permanent entre les deux pays, notamment depuis la décision du président tunisien de suspendre le parlement de son pays pour une durée d’un mois. Cette mesure éminemment politique, prise le 25 juillet dernier, arrive à expiration demain.

    Entre temps, la situation en Tunisie n’a guère changé et les parlementaires, mis au placard par Kaïs Saïed, en sortiront par force de loi. C’est certainement cette échéance constitutionnelle qui aura un impact majeur sur la vie politique qui a justifié l’échange téléphonique que le chef de l’Etat tunisien a eu avec son homologue, Abdelmadjid Tebboune.

    Les deux Présidents ont évoqué «les relations algéro- tunisiennes dans divers domaines», rapporte un communiqué de la présidence de la République, non sans manquer de préciser «la solidarité du peuple et du gouvernement algériens avec la Tunisie en cette étape sensible».

    La sensibilité de la période tient, à n’en pas douter, à la situation politique complexe dans ce pays et surtout à l’approche de la fin du délai de la suspension du pouvoir législatif. Rappelons au passage que plusieurs députés et ministres sont actuellement sous le coup d’enquêtes judiciaires pour corruption.

    Dans le même temps et concomitamment à l’entretien téléphonique, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, effectue depuis hier, une visite de travail en Tunisie, en qualité d’envoyé spécial du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué du ministère.

    «Cette visite s’inscrit dans le cadre de la volonté commune des deux pays de raffermir davantage les relations privilégiées de fraternité, de coopération et de bon voisinage et d’oeuvrer à la consolidation de leur tradition de concertation et de coordination sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun», souligne le communiqué. Il reste que le communiqué ne dit pas l’objet d’une visite qui intervient à un moment précis dans l’agenda politique tunisien.

    L’absence de toute réaction d’hostilité de la part de la classe politique tunisienne, suppose que les parties en conflit, dans ce pays, acceptent une médiation fraternelle et discrète d’Alger. On se souvient qu’au lendemain de la «révolution du Jasmin », l’Algérie avait joué un rôle très positif dans la stabilisation de la situation du pays, en rapprochant les points de vue.

    Anissa Mesdouf

    Ouest Tribune, 24/08/2021

  • Algérie: Tebboune rencontre Cavusoglu

    Algérie: Tebboune rencontre Cavusoglu

    Algérie, Turquie, Libye, Tunisie, Sahel, Sahara Occidental, #Algérie, #Turquie, #SaharaOccidental, #Sahel,

    Tebboune et Cavusoglu discutent du renforcement de la coopération pour atteindre la stabilité dans la région

    – Lors d’une rencontre en Algérie entre le président algérien et le ministre turc des Affaires étrangères, selon un communiqué de la présidence

    AA / Algérie / Abbas Mimouni

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu ont passé en revue, dimanche, les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays afin de parvenir à la stabilité dans la région.

    C’est ce qui ressort d’une rencontre entre les deux hommes à Alger, dans le cadre d’une visite officielle de Cavusoglu dans ce pays arabe, entamée samedi et qui s’achève dimanche.

    La présidence algérienne a indiqué, dans un communiqué, que « le ministre des Affaires étrangères de la République sœur de Turquie, Mevlut Cavusoglu, a fait part au président Abdelmadjid Tebboune, des salutations du président turc Recep Tayyip Erdogan, ainsi que de ses condoléances, suite au martyre de citoyens suite aux incendies qui ont ravagé le pays. »

    Tebboune a également chargé Cavusoglu « de transmettre ses sincères condoléances à son homologue turc, suite aux incendies et inondations qui ont frappé son pays. »

    La présidence algérienne a indiqué que  » l’entretien a porté sur les questions d’actualité régionale et internationale et a permis de confirmer la convergence de vues sur de nombreux dossiers, notamment les développements en Libye, au Sahara occidental, en Tunisie et dans les pays du Sahel, ce qui appelle à renforcer la coopération et à unifier les efforts pour contribuer à la réalisation de la stabilité dans la région. « 

    Au terme de cette rencontre, Cavusoglu a déclaré à la télévision d’État algérienne avoir transmis des informations au président Tebboune « concernant les questions discutées et celles qui seront abordées ultérieurement, lors de la rencontre avec mon frère, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. »

    Et de poursuivre : « Aujourd’hui, nous avons discuté des questions régionales et mondiales, et nous avons de ce fait recueilli les directives du président Tebboune, tout en lui faisant part de nos points de vue à leur sujet. »

    Le ministre turc des Affaires étrangères a souligné que la Turquie a des points de vue « identiques » à ceux de l’Algérie sur de nombreuses questions, notamment « les développements en Libye, dans les pays du Sahel, en Tunisie, et d’autres questions internationales. »

    Il a également souligné la poursuite de la coopération et de la solidarité avec l’Algérie pour assurer la stabilité et la sécurité dans toute la région.

    Anadolou

  • Turquie: Convergence de vues avec l'Algérie sur les questions régionales et internationales

    Algérie, Turquie, Tunisie, Libye, Sahel, Afrique,

    -Selon les déclarations du ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, à l’issue de sa rencontre avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra.
    AA/Ankara
    Le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, a fait état d’une convergence de vues entre la Turquie et l’Algérie sur les questions régionales et internationales telles que la Libye, la Tunisie et l’Afrique.
    C’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue samedi par Cavusoglu au terme de sa rencontre avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, en marge d’une visite officielle de deux jours en Algérie.
    Cavusoglu a félicité Lamamra pour sa reconduction à la tête de la diplomatie algérienne, notant que le ministre algérien des Affaires étrangères saura servir son pays par son expérience.
    Le responsable turc a souligné qu’il apportera, – en coopération avec son homologue algérien -, d’importantes contributions à l’instauration de la paix et de la stabilité dans la région.
    Cavusoglu, a déclaré que la Turquie et l’Algérie luttent contre les incendies et autres catastrophes naturelles.
    Le ministre turc a présenté ses condoléances à la partie algérienne pour les victimes des récents incendies.
    Il a également indiqué avoir discuté de tous les aspects des relations bilatérales, lors de sa rencontre avec Lamamra,
    « Nous avons défini une feuille de route pour les actions que nous pouvons accomplir ensemble au cours de la période à venir », a fait savoir le responsable turc.
    Il a expliqué que la visite prévue du Président Abdelmadjid Tebboune en Turquie, sera une occasion pour tenir la réunion du Conseil de coopération de haut niveau entre les deux pays ainsi que la réunion de la Commission mixte algéro-turque de coopération économique.
    « Nous continuerons également de négocier les accords entre les deux pays pour les signer dans les plus brefs délais », a-t-il ajouté.
    Cavusoglu a souligné que les efforts se poursuivront pour augmenter le volume du commerce bilatéral entre la Turquie et l’Algérie à hauteur de 5 milliards de dollars.
    Le chef de la diplomatie turque a fait observer que les deux parties sont déterminées à étendre la coopération économique dans tous les domaines.
    Il a déclaré à cet effet que plus de 1 300 entreprises turques sont actives en Algérie, faisant part de ses remerciements pour l’appui officiel des autorités algériennes en ce sens.
    Cavusoglu a souligné avoir discuté avec son homologue algérien de questions régionales et internationales, telles que la Libye, la Tunisie et le Sahel.
    « Je voudrais affirmer avec grand plaisir qu’il existe une convergence de vues entre l’Algérie et la Turquie sur ces questions », s’est-il félicité, et d’ajouter que son pays « estime qu’Alger a un rôle très important et utile à jouer pour préserver la paix et la stabilité dans la région ».
    « Nous avons convenu de travailler ensemble sur toutes les questions dont nous avons parlé », a conclu le ministre turc des Affaires étranges.
  • La Turquie et l’Algérie ont des points de vue identiques…

     #libye , #sahel , #tunisie , #algérie , #turquie, Algérie, Turquie, Tunisie, Libye, Sahel,

    Çavuşoğlu: « La Turquie et l’Algérie ont des points de vue identiques sur plusieurs questions internationales »

    Le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a déclaré que les points de vue de la Turquie et de l’Algérie sont identiques sur des questions internationales telles que la Libye, la Tunisie, la région du Sahel et l’Afrique.

    Le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a déclaré que les points de vue de la Turquie et de l’Algérie sont identiques sur des questions internationales telles que la Libye, la Tunisie, la région du Sahel et l’Afrique.

    Mevlüt Çavuşoğlu a rencontré le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra dans le cadre de ses contacts en Algérie.

    Une conférence de presse conjointe s’est tenue à l’issue du tête-à-tête et des réunions inter-délégations.
    Notant que la Turquie et l’Algérie sont aux prises des incendies et d’autres catastrophes naturelles, Çavuşoğlu a exprimé ses condoléances aux Algériens qui ont perdu la vie dans les incendies.

    Tous les aspects des relations bilatérales ont été discutés au cours de la réunion, a précisé M. Çavuşoğlu et déclaré qu’une feuille de route a été tracée pour ce qui peut être fait conjointement au cours de la période à venir.

    Le chef de la diplomatie turque a souligné que les efforts continueront pour que le commerce bilatéral entre la Turquie et l’Algérie atteigne 5 milliards de dollars, ajoutant que les questions régionales et internationales ont également été discutées au cours de la réunion.

    « Nous avons échangé sur des questions régionales telles que la Libye, la Tunisie, la région du Sahel et l’Afrique. Je voudrais dire avec plaisir que les points de vue de l’Algérie et de la Turquie sont identiques sur ces questions. Nous trouvons que le rôle de l’Algérie pour la paix et la stabilité de la région est très important et bénéfique » a noté M. Çavuşoğlu.

    Le ministre algérien des Affaires étrangères Lamamra a également déclaré qu’il existe une coopération stratégique entre les deux pays, tout en soulignant que la coopération peut être développée dans des secteurs d’activité tels que l’agriculture, l’exploitation minière et le tourisme.

    « La Turquie est un pays possédant une grande expérience dans ces trois secteurs. Nous pouvons élargir la coopération entre les deux pays dans ces domaines en profitant de l’expérience de la Turquie et nous diriger vers de nouveaux horizons » a estimé M. Lamamra.

    TRT Français, 15.08.2021

  • Tourisme inégal et égoïsme occidental

    Tourisme inégal et égoïsme occidental

    Tourisme, vacances, voyages, Tunisie, Algérie, Maroc, Liban, #Maroc, #Algérie, #Tunisie, #Liban, #Tourisme, #Vacances,

    Le paquet a été mis sur le tourisme dépendant dont profitent les TO étrangers et une minorité de Tunisiens associés au tourisme international dont dépend l’économie du pays.

    Les revenus de l’activité sont très inégalement répartis. Des chutes de tables reviennent aux Tunisiens.

    La situation a été aggravée par l’Algérie confinée depuis le début de la pandémie qui n’envoie plus les touristes qui compensaient jusque-là partiellement la réduction des arrivées européennes.

    La situation à des degrés divers est la même au Maroc, en Egypte, en Espagne, au Portugal, en Grèce, en France et des îles de la Méditerranée. Inutile d’évoquer la tragédie libanaise sous chantage étranger féroce et cynique.

    Les machines touristiques seulement préoccupées par leurs profits ont pesé pour que tout soit ouvert alors que les populations n’ont pas été suffisamment couvertes par la vaccination.

    Le papier plus bas sur l’égoïsme européen reconnu par l’UE montre que seul le profit importe. La santé des populations est secondaire.

    Ces chacals ne laissent aucune autre solution aux peuples en situation de survie…

    Djeha, J. 22 juillet 2021

    PS: Je ne m’attarde pas sur les procès fait au vaccin chinois et russes. Oubliant que c’est la Chine qui était seule venue au secours de l’Italie en 2020, alors que les autres Européens regardaient ailleurs…

    Le bilan qui sera fait de la pandémie lorsque toute cette triste affaire aura été traitée , malgré la campagne d’amnésie qui sera médiatiquement déployée pour très vite l’oublier, promet d’être historique.

    Source : Bel-Abbès Info, 22/07/2021

  • Paris appelle ses entreprises à cesser d’investir en Algérie

    Hacene Houicha

    Un document du ministère français des Affaires étrangères qui présente l’Algérie et ses capacités économiques, révèle un appel explicite de Paris à ses entreprises, qui a duré 5 ans, à ne pas investir en Algérie faute de conditions appropriées, selon sa revendication.

    Le document, qui comprenait des données et des statistiques sur l’Algérie de 2015 à 2019, remontant à 2020, était auparavant publié sur le site Internet du ministère français des Affaires étrangères dans la section consacrée à l’introduction des pays (une copie est à la disposition d’Echorouk), montrant un encadré contenant deux des réponses par oui ou par non, quant à savoir si l’Algérie fait partie de la liste des 40 Pays d’investissement prioritaire pour les entreprises françaises, et la réponse était avec un signe (X) sur la phrase (non), signifiant que l’Algérie ne fait pas partie de la liste des pays d’investissement prioritaires pour les entreprises françaises.

    Ce qui attire l’attention, c’est que le même document consacré au Maroc et à la Tunisie contient le (X) sur la réponse oui, signifiant que ces deux pays font partie de la liste des 40 pays à privilégier pour les investissements des entreprises françaises.

    Ce document montre un appel explicite de Paris pour que ses entreprises ne se rendent pas en Algérie et n’y investissent pas, car la réponse est venue après un examen de plusieurs indicateurs et données économiques liés à l’Algérie, comme le « Doing Business », arrangement de l’International Transparence, exportations françaises vers l’Algérie et ventes de l’Algérie vers la France et autres.

    Le même document, qui comprenait un appel explicite aux institutions françaises à ne pas investir en Algérie, provenait d’un organisme officiel représentant le gouvernement français, le ministère des Affaires étrangères, qui est censé fournir des données relatives à l’Algérie, au climat d’investissement et à d’autres détails, et que les entreprises françaises sont totalement libres d’investir ou de s’abstenir et de ne pas prendre une telle position.

    Au cours des dernières années, le Comité économique mixte algéro-français s’est tenu, au milieu des assurances et des appels français à davantage de coopération et de promotion des investissements, et la partie française a évoqué la présence d’environ 400 entreprises françaises en Algérie, et comptait environ 7 000 entreprises françaises exportant marchandises en Algérie.

    En revanche, plusieurs amendements apparaissent au même document publié en avril 2021, qui a été examiné par Echorouk, notamment en supprimant la question liée au pays s’il fait partie de la liste des 40 pays qui ont la priorité d’investissement pour les entreprises françaises.

    Cet amendement a probablement été causé soit par une protestation algérienne contre ce qui était indiqué dans le document, qui contredit explicitement le discours officiel concernant la coopération, le partenariat et l’investissement en Algérie, soit en raison des amendements qui ont été inclus dans le partenariat étranger en suspendant le 51 /49 règne dans plusieurs secteurs et ne le maintient que dans les domaines considérés comme stratégiques.

    Echourouk Online, 03/08/2021

    Etiquettes : France, Algérie, Maroc, Tunisie, investissement, #Algérie #France

  • La souveraineté, le bien le plus précieux des peuples

    La pandémie, qui secoue le monde et hypothèque tellement de situations acquises, n’empêche pas la diplomatie algérienne à de se redéployer très sérieusement en Afrique. La récente tournée du ministre des Affaires étrangère, Ramtane Lamamra dans quelques capitales africaines témoigne de la volonté de l’Algérie de peser sérieusement sur la destinée du continent noir et de son poids dans l’actuel équilibre des forces. 

    Le ton des dirigeants africains qui ont reçu M.Lamamra est révélateur de l’attente qu’exprime l’Afrique à l’endroit d’une Algérie forte qui met sa puissance au service de l’émancipation véritable des peuples de ce grand continent. Le soft power algérien s’exerce déjà auprès des pays limitrophes. La Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Niger et le Mali ont eu l’occasion de mesurer la disponibilité positive de l’Algérie pour les soutenir sans exiger aucune concession en matière de souveraineté. Bien au contraire, à travers sa diplomatie l’Algérie se bat pour que tous les pays africains puissent préserver sans exclusif l’entièreté de leurs souverainetés. Que celles-ci soient économiques, diplomatiques, politiques ou culturelles, le ministre des Affaires étrangères n’a de cesse d’en défendre le principe. 
    Une nation, ce sont toutes ces souverainetés rassemblées. Et le continent se fortifie lorsque les nations qui le composent défendent jalousement et sans concession leurs souverainetés. Si la zone de libre échange et de commerce africaine passe pour être l’un des instruments de l’union des Etats du continent, elle peut aussi constituer l’une de ses plus grandes faiblesses, si les dirigeants africains cèdent sur la question de la souveraineté.
    Le message d’Alger est donc on ne peut plus clair et son attitude vis-à-vis du développement de la situation en Tunisie, illustre si besoin, sa détermination à laisser les Tunisiens eux-mêmes trouver une solution à leurs problèmes institutionnelles. 
    La visite du chef de la diplomatie à Tunis apporte la preuve du respect que voue l’Algérie à son voisin de l’est, comme il envoie un message clair à tous les Africains sur l’impératif de ne laisser aucune force étrangères, aussi ouvertement bienveillante soit-elle, s’ingérer dans les affaires internes des Etats. 
    C’est aussi une leçon que devra apprendre par cœur le roi Mohamed VI qui apprendra à ses dépends qu’on ne s’ingère pas dans les affaires du voisin pour venir, ensuite, demander l’ouverture des frontières sans conditions.
    Par Nabil G.
    Ouest Tribune, 03/08/2021
    Etiquettes : Algérie, Maroc, Tunisie, Libye, Mauritanie, Niger, Mali, #Algérie #Maroc #Tunisie #Libye #Mauritanie #Mali