Étiquette : Turquie

  • Selon Erdogan, L’Europe prépare sa propre fin

    Intervenant à l’occasion du 7e congrès du Parti de la justice et du développement (AKP) à Kayseri, le Président turc Recep Tayyip Erdogan a violemment critiqué la politique des pays européens à l’égard des musulmans allant même jusqu’à évoquer un «fascisme européen».

    Pour lui, l’Europe a «ouvert un front contre les musulmans» ce qui signifie le début de sa fin. «Le fascisme européen est entré dans une nouvelle étape avec ce type d’attaques contre les droits des citoyens musulmans. L’Europe prépare sa propre fin avec le front qu’elle a ouvert contre les musulmans. S’ils n’y mettent pas fin, cette maladie rongera toute l’Europe de l’intérieur», a-t-il affirmé.

    Les propos d’Erdogan arrivent à un moment où le président français a décidé de rappeler l’ambassadeur de la France à Ankara suite aux déclaration du président turc mettant en question “la santé mentale” d’Emmanuel Macron en raison des mesures adoptées par ce dernier dans le contexte qui a suivi l’assassinat de Samuel Paty.

    Pour rappel, les événements en France ont laissé place à une forte campagne visant à boycotter les produits français dans le monde musulman en réponse à la publication des caricatures du prophète Muhammad sur les murs de certains immeubles en France.

    Tags : France, Turquie, Europe, Islam, musulmans, caricatures, Charlie Hebdo,

  • Erdogan accuse Macron de «régler des comptes avec l’islam et les musulmans»


    Lors d’un discours en visioconférence ce 20 octobre, Recep Tayyip Erdogan a fustigé les propos de son homologue français, tenus le 2 octobre, sur la création d’un «islam des Lumières» en France. Le dirigeant turc considère que ces initiatives visent à «régler des comptes avec l’islam et les musulmans».

    Le Président turc a critiqué la volonté d’Emmanuel Macron de construire un «islam des Lumières» en France, lors de la visioconférence réalisée par l’Organisation de la coopération islamique ce 20 octobre.

    «Ceux qui sont perturbés par la montée de l’islam attaquent notre religion à travers les crises qu’ils provoquent. La rhétorique anti-islam et anti-musulmane est l’outil le plus utile pour les politiciens occidentaux pour dissimuler leurs échecs», a déclaré le Président turc.

    «”L’islam français”, “l’islam européen” et “l’islam autrichien” en sont des exemples récents», a souligné M.Erdogan, ajoutant que le véritable enjeu de ces initiatives menées par le Président Macron est de «régler des comptes avec l’islam et les musulmans». Il a déclaré que celles-ci visaient à créer un profil lâche, peu rassurant et timide pour les musulmans ainsi qu’un système anti-islamique dans lequel les rituels religieux ne peuvent être pratiqués qu’à domicile et où l’utilisation des symboles religieux est interdite.

    «Le nom d’un tel système n’est pas démocratie, mais totalitarisme», a conclu M.Erdogan.

    Loi «contre les séparatismes»

    Lors de son discours prononcé aux Mureaux le 2 octobre, le Président français a dévoilé une partie des mesures du projet de loi «contre les séparatismes», principalement l’islamisme radical, dans son pays. Un texte qui sera présenté le 9 décembre en conseil des ministres.

    Dans le cadre de la lutte contre le «séparatisme islamique», les autorités françaises ont l’intention d’accorder une attention particulière à l’éducation des enfants. Emmanuel Macron a également exprimé l’idée de créer, avec le Conseil français du culte musulman (CFCM), une organisation qui permettra de construire un «islam des Lumières» dans le pays.

    Pour ce faire, M.Macron a annoncé la fin des imams détachés, c’est-à-dire formés dans des pays étrangers (Turquie, Algérie, Maroc). Désormais, en accord avec le CFCM, la formation d’imams sera «labellisée» en France afin d’éviter l’ingérence de pays étrangers dans la pratique du culte sur le sol français, et de renforcer le contrôle du financement des mosquées.

    Un projet vivement critiqué

    «Ce texte sera un coup pour rien», a prédit le député Les Républicains Éric Ciotti. À son tour, Marine Le Pen a déploré que «rien» n’ait été dit sur l’immigration, «terreau du fondamentalisme islamiste», tout en reconnaissant qu’un «certain nombre de ces mesures vont dans le bon sens».

    Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, a qualifié ce discours de «mise en scène dramatisante absolument inutile», puisque «la loi telle qu’elle est aujourd’hui permet de réprimer les actes délictueux tels que d’éventuels prêches, de quelque religion que ce soit». Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a regretté l’absence d’inflexion de la politique économique et sociale.

    Ecourouk online, 21 oct 2020

    Tags : France, Turquie, Emmanuel Macron, Erdogan, Islam,

  • Les tomates espagnoles sont sur le marché un mois plus tôt à des prix élevés

    Les producteurs de tomates d’Almería sont en production un mois plus tôt que d’habitude. Les producteurs essaient d’entrer sur le marché le plus tôt possible afin de rester en avance sur la concurrence féroce du Maroc et de la Turquie. Les prix des tomates d’Almería sont également actuellement plus élevés qu’au début de l’année dernière, car l’offre en provenance des Pays-Bas diminue légèrement de manière inattendue en raison d’une fin précoce de la saison estivale, analyse Virginia Artero de Nationwide Produce.

    «Normalement, nous commençons à récolter les tomates de vigne à Almería à la fin du mois d’octobre ou même dans la deuxième semaine de novembre», déclare Virginia Artero, responsable des ventes chez Nationwide Produce Spain. «Mais maintenant, nous commercialisons des tomates sur pied de très bonne qualité depuis plus de dix jours. Cela a beaucoup à voir avec le beau temps de ces semaines, avec la chaleur pendant la journée et les températures douces la nuit. Les grandes chaînes de supermarchés en Europe ne s’attendaient certainement pas à ce qu’Almería démarre si tôt, elles sont donc en train de réorganiser complètement leur planification pour charger des tomates ici.

    Maroc et Turquie

    « Mais la raison principale de ce démarrage précoce est que de nombreux producteurs essaient de se rendre sur le marché avec leurs tomates avant le début de l’approvisionnement du Maroc et de la Turquie», explique Virginia Artero. «Nous recherchons des moyens de faire face à la concurrence du Maroc. Commencer plus tôt en est un bon exemple, car les supermarchés démarrent leurs programmes plus tôt avec nous. Il faut également se rappeler que la saison dernière n’a pas du tout été facile pour les producteurs à se maintenir à flot en raison de la concurrence des pays tiers, de l’augmentation des coûts et de la pression accrue des ravageurs.

    «Ceux qui ont actuellement des tomates sur pied les vendent généralement dans le cadre d’un programme ou sur le marché espagnol, mais les tomates se portent également très bien sur le marché au comptant. Après tout, il y a une pénurie de production à laquelle personne ne s’attendait, et je vois qu’elle est assez bien utilisée.

    Les Pays-Bas sont hors du marché plus tôt que d’habitude en raison de l’été chaud. Nous voyons une situation similaire en Pologne. Les températures élevées ont entraîné de grosses récoltes au début de l’été, de sorte qu’il n’y a plus pratiquement plus de produit et ce qui reste n’est plus de la meilleure qualité.

    C’est pourquoi la tomate en vrac atteint des prix d’environ 6 € la boîte sur les marchés européens, alors qu’elle a été payée début octobre de l’année dernière. Pourtant, je ne pense pas que les prix resteront aussi élevés pendant longtemps, car beaucoup plus de tomates précoces ont été plantées à Almeria cette année.

    Outre des succursales aux Pays-Bas, la société anglaise Nationwide Produce possède un bureau à Almería, où la tomate est l’un de ses produits les plus importants. L’entreprise cultive également des pommes de terre, des oignons et des carottes au Royaume-Uni et importe et exporte des fruits tels que des agrumes et des exotiques. 85% des tomates d’Almería commercialisées par l’entreprise sont destinées au marché britannique. Une partie va également aux Pays-Bas et aux pays scandinaves. Nationwide Produce distribue les tomates sous sa propre marque, mais fait également la promotion des marques de ses fournisseurs.

    Diminution de la superficie de tomates

    La superficie de tomates recule à Almería. Dans l’est de la province, en particulier près de Níjar, où de nombreuses tomates étaient traditionnellement plantées en raison de la teneur en sel du sol, on voit de plus en plus d’autres légumes pousser, tels que des concombres, des poivrons, des courgettes ou des aubergines. Les coûts de production élevés et la faible rentabilité de la culture de la tomate en raison de ravageurs de plus en plus difficiles à contrôler, tels que Tuta absoluta et la menace posée par ToBRFV, poussent les producteurs à rechercher d’autres cultures. Mais la concurrence féroce du Maroc, entre autres, est également une déception.

    «De nombreux pays européens, notamment le Royaume-Uni, se concentrent de plus en plus sur le Maroc, qui commercialise certes une bonne tomate, mais où il n’y a pas de contrôle sur les semences, l’utilisation de produits phytosanitaires ou les LMR comme en Espagne. Les tomates des pays tiers sont de plus en plus appréciées des importateurs européens. Il est certain que notre rôle dans le secteur de la tomate a perdu de son importance, mais nous restons un leader dans la culture et la vente de légumes », conclut Virginia Artero.

    Source : Groenten Nieuws

    Tags : Espagne, Maroc, Turquie, tomates, marché européen, prix,

  • Pays Bas : Demande de sépulture permanente pour les musulmans

    Pays Bas : Demande de sépulture permanente pour les musulmans

    Selon Het Parool, une demande a été soumise aux autorités de la ville d’Amsterdam en vue d’avoir une un cimetière islamique avec un repos funéraire permanent. « Pour le moment, la ville ne dispose pas d’une telle installation », indique-t-il.

    L’emplacement prévu est au cimetière de Westgaarde, confirme un porte-parole de PC Uitvaart, la société qui gère Westgaarde. Il s’agit d’un terrain où, selon les initiateurs, il y a de l’espace pour 450 tombes.

    Le média néerlandais signale que le cimetière De Nieuwe Ooster a un rite islamique où les musulmans sont enterrés face à la Mecque. Il y a aussi une maison funéraire avec des installations pour les rituels funéraires islamiques. Mais il n’y a pas de repos funéraire définitif pré-garanti, comme le souhaitent de nombreux musulmans. Il en va de même pour Westgaarde, qui a également une orientation islamique.

    La demande a été présentée par une fondation qui prétend représenter les principales organisations islamiques de la région d’Amsterdam, telles que le Conseil des mosquées marocaines Noord-Holland, les Turcs Diyanet et Milli Görüs, ainsi que les musulmans surinamais et indonésiens. Les membres du conseil sont Achmed Baadoud (membre du PvdA et ancien administrateur du district de la ville), l’imam Yassin Elforkani (Mosquée Bleue), Sheriel Nabie (président de la mosquée Taqwa) et Elsa van de Loo (avocate et ancienne chef du parti d’inspiration islamique Nida Noord-Holland).


    «Une initiative avec autant de soutien de la communauté musulmane est unique», déclare Van de Loo.

    Crise Corona

    Le souhait d’un cimetière avec un repos funéraire éternel n’est pas nouveau. Mais l’appel pour cela a augmenté ce printemps en raison de la crise corona, alors qu’il était impossible pendant des mois de rapatrier le défunt au Maroc, par exemple, pour des funérailles dans leur pays d’origine. De nombreuses familles ont fui vers le cimetière islamique d’Almere, qui dit maintenant qu’il n’a presque plus de place.

    En avril, le Conseil des mosquées marocaines a envoyé une lettre à Amsterdam et aux communes environnantes, demandant une solution. Le même mois, un groupe de travail a été mis en place et a maintenant déposé la candidature. Van de Loo: «La municipalité d’Amsterdam a toujours dit que le terrain était rare, de sorte qu’elle ne pouvait pas trouver d’espace pour un cimetière au repos éternel. Nous avons trouvé un partenaire professionnel à PC Uitvaart avec un terrain déjà enterré comme destination. Nous facilitons donc les choses pour la municipalité.

    Van de Loo dit vouloir réaliser un budget avec des dons de la communauté musulmane pour obtenir la propriété. La condition est que la municipalité coopère et facture un prix raisonnable. Les initiateurs espèrent y parvenir avec le soutien du conseil municipal.

    Van de Loo: «Nous voulons pouvoir mourir et être enterrés à Amsterdam. N’est-il pas étrange qu’en tant que citoyen d’Amsterdam, je ne puisse pas être enterré dans ma propre ville?

    Étendre les droits d’inhumation

    Dans la situation actuelle, il est possible de réaliser un repos funéraire éternel sur papier en renouvelant les droits d’inhumation tous les dix ans. Cela peut être difficile dans la pratique, dit Van de Loo. «Vous devez être assuré que vos proches continueront de le faire. Vous selliez vos petits-enfants avec des coûts énormes. Des situations peuvent survenir dans lesquelles quelqu’un doit renouveler et financer les droits d’inhumation de tous les oncles et tantes encore et encore.

    Dans d’autres municipalités également, des initiatives sont en cours pour réaliser un cimetière islamique avec un repos funéraire éternel. Dans des villes comme La Haye, Rotterdam et Utrecht, ce sont également des cimetières privés.

    Tags : Pays Bas, Amsterdam, tombes, cimetière, musulmans, Islam, funéraire, inhumation, Maroc, Turquie,

  • Eindhoven : le coronavirus a ravivé la question des cimetières musulmans

    Selon le site ed.nl, la municipalité d’Eindhoven veut fournir des droits de sépulture définitive à ses cimetières conformément au précepte islamique. C’est ce que le Conseil de la ville de Denk Eindhoven demande au maire et aux conseillers municipaux.

    L’une des conditions d’une tombe islamique est que le défunt puisse y rester pour toujours. Jusqu’à présent, cela n’a été possible qu’à Nuenen, Utrecht et Almere aux Pays-Bas. Denk veut savoir si Eindhoven veut rendre possible les droits d’inhumation définitifs sur les cimetières municipaux.

    Le trafic aérien a été arrêté

    Les questions du conseil municipal sont liées à la situation du coronavirus. Au cours des premiers mois de la pandémie, le trafic aérien vers la Turquie et le Maroc s’est arrêté et il n’a pas été possible de rapatrier les musulmans décédés aux Pays-Bas vers le Maroc ou la Turquie.

    Des musulmans de partout aux Pays-Bas ont alors fait appel au cimetière Nuenen Oude Landen. Au total, 43 musulmans y ont été enterrés cette année, contre douze en 2018 et huit l’année dernière. La plus grosse congestion sur Oude Landen est désormais terminée après l’ouverture du trafic aérien, selon le manager Berry Leurink.

    Plus de jeunes

    Denk signale que de plus en plus de jeunes d’Eindhoven aux origines multiculturelles veulent être enterrés dans la ville. Le parti veut savoir si la municipalité est prête à assumer les coûts supplémentaires que les musulmans encourent pendant les périodes corona s’ils veulent enterrer leur défunt en dehors d’Eindhoven. Et si la municipalité veut aider à payer si les musulmans enterrés à Eindhoven sont transférés dans un endroit où les droits d’inhumation éternels peuvent être obtenus.

    Eindhoven a quatre cimetières municipaux: le cimetière du district de Woensel et Oude Toren à Woensel et sur l’Achterbeekseweg au même endroit Roostenhof (catholique) et Stratum (général). Par défaut, la commune ne répond pas aux questions du conseil avant que B et W y aient répondu en conseil.

    Tags : Pays Bas, Maroc, Turquie, cimètiere, tombe, enterrement, Islam, musulmans, Denk, Eindhiven, rites islamiques, coronavirus, covid19,

     

  • L’Algérie et la France reprennent langue

    Il est clair qu’en plus de la relance des relations bilatérales qui figure en bonne place dans les intentions du ministre français, sa visite s’inscrit également dans le cadre des efforts internationaux visant à résoudre la crise libyenne.

    Au lendemain de la poignée de mains entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune à Berlin, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, était, hier, à Alger pour une visite qualifiée de brève par la diplomatie française. C’est, en fait, une prise de contact, histoire de renouer des liens distendus à la suite de la démission de l’ancien président, Abdelaziz Bouteflika, dans la foulée du mouvement populaire. Les dix mois qui ont séparé les premières manifestations de la rue et l’élection de Abdelmadjid Tebboune à la tête du pays, les relations entre Paris et Alger étaient à leur minimum. Il eut même une prise de bec par média interposé au lendemain du 12 décembre dernier. Mais il était inconcevable que les rapports entre les deux pays en restent à une série de « petites phrases ».

    Aussi, la poignée de mains de Berlin et la visite, hier, de Le Drian s’expliquent aisément par la nécessité de renouer des liens.
    De fait, le déplacement de Le Drian se conçoit comme impératif pour reprendre là où étaient les dossiers bilatéraux. Il faut savoir, à ce propos, que M. Le Drian est le premier ministre français à se rendre en Algérie depuis la visite de sa collègue de la Justice, Nicole Belloubet, fin janvier 2019.

    Les domaines de coopérations entre l’Algérie et la France sont très diversifiés. Plusieurs ministres français se sont déplacés à Alger et inversement. Les deux exécutifs se rencontraient tous les six mois à Alger et à Paris. C’est dire que les deux pays ne partent pas de zéro et la reprise de contact relève de la marche naturelle des Etats.

    Aussi, les deux ministres, Mrs. Le Drian et Boukadoum ont examiné «l’état des relations de coopération entre les deux pays et les voies et moyens de leur renforcement», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Ils ont également procédé à «un examen approfondi des questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Mali», précise le communiqué.

    Il est clair qu’en plus de la relance des relations bilatérales, qui figure en bonne place dans les intentions du ministre français, sa visite s’inscrit également dans le cadre des efforts internationaux visant à résoudre la crise libyenne. Elle survient deux jours après un sommet international à Berlin où les principaux pays concernés par le conflit en Libye ont promis de respecter un embargo sur les armes et de ne plus interférer dans ses affaires intérieures, afin de tenter de ramener la paix dans ce pays déchiré par la guerre civile.

    Le président Tebboune, qui a été l’un des acteurs centraux à Berlin, a proposé d’accueillir désormais un dialogue entre toutes les parties libyennes. «Nous étions ensemble à Berlin avant-hier sur le conflit libyen. Nous avons coordonné nos efforts pour permettre la mise en place d’un cessez-le-feu durable, la reprise du dialogue politique et nous allons agir ensemble pour que les efforts que nous avons initiés à Berlin puissent se poursuivre», a déclaré M. Le Drian à l’issue de sa rencontre avec son homologue algérien.

    «Nous allons également faire le point sur la situation au Sahel et rappeler nos objectifs communs de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Face à ces défis majeurs, la France et l’Algérie ont une convergence de vue et notre concertation est primordiale», a-t-il ajouté. «L’Algérie est une puissance d’équilibre et de paix. Elle l’a rappelé récemment en lançant plusieurs initiatives diplomatiques. Elle est fermement attachée au respect de la souverainetés des Etats et au dialogue politique», a souligné le ministre français. Cette reconnaissance du poids et du rôle de l’Algérie dans la région suppose un recentrage de l’action française en Afrique du nord. Le leadership d’Alger n’étant plus discutable dans le dossier libyen, Paris se plierait-il aux choix politiques algériens pour l’Afrique du nord et le Sahel ? Tout porte à croire que la réponse est positive, en ce sens que la France, empêtrée dans le bourbier sahélien et actuellement rejetée partout dans les pays subsahariens a véritablement besoin de laisser la diplomatie algérienne agir et éviter les solutions guerrières.

    Quant aux relations bilatérales, c’est la première fois depuis 5 ans que les deux Présidents pourront véritablement faire avancer le dossier. Et à ce niveau, personne ne pourra spéculer sur la direction que prendront ces relations.

    Nadera Belkacemi

    Le Président de la République reçoit le ministre français des Affaires étrangères

    Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu mardi à Alger, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en visite de travail en Algérie. L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République en présence du directeur de cabinet à la Présidence de la République, Noureddine Ayadi, du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et du ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd et de la délégation accompagnant le chef de la diplomatie française.

    Ouest Tribune, 21 jan 2020

    Tags : Algérie, Libye, France, Haftar, GNA, Russie, Turquie, Tripoli,

  • Algérie : Pas à pas…

    » L’Algérie, puissance locale incontournable, est toute désignée pour jouer un rôle majeur et essentiel dans ce sens. Ce ne saurait être le cas, en revanche, de la Turquie et de l’Egypte, tous deux partie prenante dans ce conflit. Quant à l’Allemagne, son influence géostratégique dans cette partie de la planète est quasi nulle. Celle des USA l’est un peu plus, mais reste quand même très faible « .

    Par Mohamed Abdoun 

    Comme il fallait s’y attendre, et comme il fallait le craindre surtout, la conférence internationale de Berlin sur la Libye n’a pas débouché sur grand-chose. Si les hostilités se sont arrêtées, depuis l’intervention de la Russie, et suite à une possible mais discrète médiation algérienne, le conflit continue de couver, et menace de reprendre à tout moment. Khalifa Haftar, qui se trouve à l’origine du début de ces hostilités, a refusé de signer l’accord de cessez-le-feu, de même que celui qui lui avait été proposé à Berlin en marge de ces travaux.

    Un laborieux travail de reconstruction, de rapprochement, de médiation, reste donc à accomplir avant que les armes ne se taisent pour de bon, et que la Libye renoue avec la paix, la quiétude et le bien-être social qui en faisait la fierté jadis. En fait le quasi-échec de la conférence de Berlin est lié à plusieurs facteurs. Et, pour en saisir les contours, il faudrait peut-être remonter jusqu’au » printemps libyen « , durant lequel la France aux premières lignes, et l’OTAN à sa suite, avaient pris pour prétexte une résolution onusienne visant à protéger les populations civiles pour neutraliser l’armée régulière, et même aider à assassiner, et à faire taire définitivement Kadhafi.

    L’Occident, chemin faisant, n’avait pas hésité à s’allier avec les terroristes locaux du GICL, mené par Abdelhamid Belhadj, faisant sienne cette maxime qui dit que les ennemis de mes ennemis sont forcément mes amis. Mal lui en a pris, puisque la suite a donné lieu à un véritable chaos, qui a déteint sur toute la bande sahélo-saharienne, déclenché une ravageuse guerre civile au Mali, et étendu l’hydre terroriste jusqu’au coeur de la Tunisie.

    Pendant ce temps, les tribus locales se sont scindées en autant de » principautés « , menées par d’impitoyables chefs de guerre. L’Algérie, qui aurait pu jouer un rôle majeur pour empêcher cette irrémédiable descente aux enfers, n’avait pas été écoutée d’abord lorsqu’elle refusait que l’OTAN s’immisce dans les affaires souveraines de la Libye d’abord, et avait été occupée par des » préoccupations internes » au moment où la situation avait atteint son point de non-retour en Libye.

    A présent, et si la solution doit plus que jamais être interne et propre aux Libyens, seuls des acteurs proches de ces derniers, sensibles à leurs préoccupations, et désirant autant qu’eux la paix et la stabilité peuvent les aider à y parvenir. L’Algérie, puissance locale incontournable est toute désignée pour jouer un rôle majeur et essentiel dans ce sens. Ce ne saurait être le cas, en revanche, de la Turquie et de l’Egypte, tous deux partie prenante dans ce conflit.

    Quant à l’Allemagne, son influence géostratégique dans cette partie de la planète est quasi-nulle. Celle des USA l’est un peu plus, mais reste quand même très faible. En fait, et pour faire court, cette profusion d’acteurs, puisque même la Russie, et la France qui continue de tirer les ficelles au vu et au su de tous, y sont également impliqués, c’est cette profusion d’acteurs qui ne permet, et ne permettra jamais, de trouver la moindre solution viable. Les intérêts des uns et des autres sont par trop divergents. Le plus grave c’est qu’ils ne vont jamais dans le sens des Libyens, ni dans celui des habitants du Maghreb arabe, dont nous autres Algériens. Il faudra donc beaucoup de temps, de doigté et de patience pour réparer tout ce que l’OTAN et la France ont cassé dans cette région.

    M.A.

    La Tribune des Lecteurs, 21 jan 2020

    Tags : Algérie, Libye, Russie, France, Turquie, Tripoli, Haftar,

  • Libye : à Berlin, l’ONU appelle à éviter une guerre totale et une escalade régionale

    Lors de la conférence internationale sur la Libye organisée dimanche à Berlin, le chef de l’ONU a appelé les Etats et les organisations régionales « à passer de la parole aux actes » pour mettre un terme au conflit « toujours plus profond et destructeur » dans ce pays d’Afrique du Nord.

    Plusieurs chefs d’Etats et d’organisations internationales, dont le Secrétaire général de l’ONU, sont dans la capitale allemande pour une raison urgente : arrêter la spirale descendante de la Libye.

    Il y a un an, les Libyens – avec le soutien de la communauté internationale – prenaient des mesures pleines d’espoir pour faire avancer le pays vers une solution politique. Les parties libyennes s’étaient mises d’accord pour organiser des élections parlementaires et présidentielle avant la fin de l’année 2019.

    « Ces espoirs ont été anéantis en avril », a rappelé le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en référence à l’offensive des forces de Khalifa Haftar contre celles du gouvernement d’accord national de Fayez al-Sarraj reconnu par les Nations Unies.

    Dans la capitale allemande, M. Guterres a, de nouveau, rappelé qu’il ne peut y avoir de solution militaire en Libye. « Il est maintenant temps de prendre des mesures immédiates et décisives pour empêcher une guerre civile totale », a-t-il dit, avertissant qu’un tel conflit pourrait conduire à une « division permanente » du pays et à un « cauchemar humanitaire ».

    Depuis avril, le conflit autour de la capitale Tripoli a tué et blessé des milliers, dont des centaines de civils. « Le droit international humanitaire a été défié à maintes reprises », a dénoncé M. Guterres. Plus de 170.000 personnes ont été contraintes de quitter leur domicile. Plus de 220 écoles de la capitale libyenne sont fermées, privant 116.000 enfants de leur droit fondamental à l’éducation.

    Les migrants et les réfugiés en territoire libyen sont piégés dans des centres de détention situés à proximité des combats qui ne les épargnent pas et « continuent de souffrir dans des conditions horribles », a souligné l’ancien Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

    Un risque d’escalade régionale et des répercussions du conflit au Sahel
    La Libye a été entraînée dans « un conflit toujours plus profond et destructeur avec un nombre croissant d’acteurs externes également impliqués », a également déploré le chef de l’ONU à Berlin, alertant que la communauté internationale est « clairement confrontée à un risque d’escalade régionale ».

    Pour les voisins immédiats de la Libye – le sud de la Méditerranée et la région du Sahel en particulier – les conséquences sont frappantes et palpables avec « plus de terrorisme, plus de trafic d’êtres humains, plus de trafic de drogues, d’armes et de personnes », a rappelé M. Guterres.

    « Nous ne gagnons pas la lutte contre le terrorisme sur le continent africain », a déclaré le Secrétaire général. « Il suffit de regarder le Sahel et le lac Tchad », a-t-il ajouté, en référence aux attaques meurtrières qui ont frappé le Burkina Faso, le Mali et le Niger depuis le début de l’année. « Je suis fermement convaincu que nous ne réussirons pas sans la paix et la stabilité en Libye ».

    Faire cesser les violations de l’embargo sur les armes
    Alors que la Libye devient le théâtre d’affrontement entre plusieurs Etats interposés, les Nations Unies ont réitéré leur appel à tous ceux qui sont « directement ou indirectement impliqués dans le conflit » à tout faire pour soutenir une cessation effective des hostilités et faire taire les armes.

    « Les violations incessantes et flagrantes de l’embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité doivent cesser », a martelé le Secrétaire général.

    Le Communiqué de Berlin sur la Libye réitère des principes qui sont fondamentaux pour la préservation de la paix et de la sécurité internationales, tels que la souveraineté et la non-ingérence et le respect du droit international, y compris les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il comprend également un mécanisme de suivi concret pour maintenir l’élan et suivre les progrès.

    « Nous devons passer des mots à l’action », a souligné M. Guterres. « Notre crédibilité en tant que communauté de nations est mise à l’épreuve ».

    ONU Info, 19 jan 2020

    Tags : Libye, conférence de Berlin, Algérie, Russie, Turquie, ONU, Tripoli,

  • Libye : Ankara n’hésitera pas à donner à Haftar la leçon qu’il mérite, s’il poursuit ses attaques (Erdogan)

    – Contrairement à la volonté constructive du gouvernement de Tripoli, Haftar a fui Moscou sans signer l’accord de cessez-le-feu, a insisté le Président turc

    Ali Kemal Akan,Nur Asena Gülsoy | 14.01.2020

    AA – Ankara – Nur Asena Gülsoy

    « La Turquie n’hésitera pas à donner à Haftar la leçon qu’il mérite, s’il poursuit ses attaques contre le gouvernement légitime et nos frères en Libye », a déclaré le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan.

    Le chef de l’État s’est exprimé devant le groupe parlementaire de son Parti pour la Justice et le Développement (AK Parti), mardi à Ankara.

    Il a commenté les pourparlers organisés à Moscou, hier lundi, entre les parties belligérantes en Libye.

    « Le gouvernement légitime de Tripoli avait une volonté constructive, a fait remarquer Erdogan. Mais Haftar n’a pas voulu signer l’accord de cessez-le-feu. Il a d’abord attendu, puis a quitté, a fui Moscou. »

    Le Président a insisté : « Nous n’hésiterons pas à donner à Haftar la leçon qu’il mérite, s’il poursuit ses attaques contre le gouvernement légitime et nos frères en Libye. »

    Il a ajouté que la Turquie est « loin de tout aventurisme en Syrie, en Libye et en Méditerranée » et « n’a aucune aspiration impériale ».

    « Nous sommes déterminés à empêcher, nous-mêmes, si nécessaire, les tentatives du Régime syrien de violer la trêve, a-t-il conclu. Notre seul objectif est de défendre nos propres droits et ceux de nos frères. »

    Le Président Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine, avaient appelé, la semaine dernière, dans une déclaration commune à l’issue de leur réunion à Istanbul, à un cessez-le-feu en Libye à partir de dimanche à minuit.

    Célébré à Tripoli avec des feux d’artifice, le cessez-le-feu est entré en vigueur, dimanche à minuit, entre le gouvernement libyen d’entente nationale, internationalement reconnu, et les forces de Haftar, qui se disputent la légitimité et le pouvoir dans le pays riche en pétrole.

    L’attaque de Haftar contre Tripoli, depuis avril dernier, a avorté les efforts déployés par les Nations unies (ONU) pour organiser une conférence de dialogue entre les Libyens, dans le cadre d’une feuille de route internationale. (Anadolou)

    Tags : Libye, Turquie, Haftar, Sarraj, Moscou, Russie, Tripoli,

  • Algérie : Grand succès de la diplomatie algérienne

    Après les forces de Khalifa Haftar, le Gouvernement d’union nationale libyen (GNA), reconnu par l’ONU, a annoncé hier qu’il accepte le cessez-le-feu auquel ont appelé plusieurs pays, ouvrant la voie à un retour au calme en Libye, après un risque de guerre aux conséquences catastrophiques.

    Le Gouvernement d’union nationale (GNA), a accepté dimanche l’appel àun cessez-le-feu en Libye, lancé par Moscou et Ankara, quelques heures après l’annonce par le maréchal Khalifa Haftar,de la cessation des hostilités. En réponseà l’appel mercredi des présidents turc, Recep Tayyip Erdogan, et russe, Vladimir Poutine, le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, a annoncé dans un communiqué « un cessez-le-feu à partir du (dimanche) 12 janvier à 00H00 », soulignant le « droit légitime » de ses forces de « riposter à toute attaque ou agression, qui pourrait provenir de l’autre camp ».

    Dans la soirée de samedi, les forces de Khalifa Haftar avaient annoncé un cessez-le-feu, à partir de dimanche 00H00 (22H00 GMT), en réponse à l’appel lancé mercredi, par Moscou et Ankara. Mais, les forces de Haftar, basées à Benghazi dans l’Est libyen, ont prévenu que ce cessez-le- feu, dans un bref communiqué, que la « riposte sera sévère en cas de violation de la trêve par le camp adverse », en allusion aux forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli. Avant l’annonce du maréchal Haftar, le président Russe Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel, s’étaient rencontrés samedi à Moscou.

    « Je compte vraiment sur le fait que dans quelques heures, (…) comme nous l’avons demandé avec le président turc, (Recep Tayyip) Erdogan, les parties au conflit libyen cesseront le feu », avait déclaré M. Poutine, à l’issue de la rencontre. Le président turc Recep Tayyip Erdogan, et son homologue russe Vladimir Poutine, ont appelé mercredi à Istanbul, à l’instauration de ce cessez-le-feu et samedi, la Turquie a demandé à la Russie, de convaincre le général Haftar de le respecter.

    L’Algérie salue le cessez-le-feu

    Par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie salue la décision de cessez-le-feu déclarée en Libye par les forces du maréchal Khalifa Haftar, et approuvée par le Gouvernement d’union nationale. L’Algérie appelle ainsi les différentes parties libyennes, à respecter le cessez-le-feu et de revenir rapidement au processus de dialogue national inclusif, pour arriver à une solution politique et pacifique, qui prenne en compte l’intérêt supérieur de la Libye et de son peuple, a indiqué le communiqué de la diplomatie algérienne. Le communiqué, signé par le porte-parole du MAE Abdelaziz Benali Chérif, rappelle la position constante de l’Algérie, appelant à une solution politique et pacifique, par le biais d’un dialogue entre Libyens. L’Algérie poursuivra ses efforts pour arriver à une solution politique et pacifique, garantissant l’unité du peuple libyen et sa souveraineté, précise-t-on.

    Poursuite des efforts de médiation de l’Algérie

    L’Algérie poursuit de son côté, ses efforts de médiation dans la crise libyenne, notamment sur le front africain, et multiplie les consultations avec les pays de l’Union africaine, autant qu’avec les pays européens, dont l’Italie. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait reçu samedi à Alger, le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean-Claude Gakosso. Un communiqué de la présidence de la République indique en effet, que le président Abdelmadjid Tebboune a reçu le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean-Claude Gakosso. Celui-ci, précise t-on de même source, lui a remis un message du Président congolais, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA), sur la Libye. Ce message est « une invitation adressée au président de la République, pour assister à la réunion que

    le Comité compte tenir le 25 janvier courant », précise le communiqué. ’’L’audience a été l’occasion d’évaluer la situation en Libye, ce pays frère, et l’échange de vues sur les voies à même de mettre fin aux hostilités et aux ingérences étrangères, et de dynamiser le processus des négociations entre les parties libyennes, ainsi que le rôle de l’UA dans la relance du processus de paix dans ce pays frère, loin de toute ingérence étrangère », ajoute la même source.

    Soucieuse de rester à « équidistance » des deux camps, Alger a rejeté toute ingérence étrangère en Libye, et a exhorté toutes « les parties libyennes à retourner rapidement à la table des négociations ». Lundi dernier, en recevant le chef du GNA, Fayez El Serraj, le président Abdelmadjid Tebboune avait rappelé « l’attachement de l’Algérie à préserver la région de toute ingérence étrangère », au moment où la Turquie a décidé de déployer des troupes en Libye, « en soutien » au GNA dans la bataille de Tripoli. Au terme de cet entretien, l’Algérie a appelé la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, à « prendre ses responsabilités » et à « imposer un cessez-le-feu ». L’appel d’Alger a été suivi mercredi, par la Turquie et la Russie, dont les deux dirigeants,

    Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, ont appelé à Istanbul, à un cessez-le-feu à partir de ce dimanche 12 janvier à minuit, en Libye. Avec l’Italie par ailleurs, l’Algérie enregistre « une convergence de vues sur la nécessité d’intensifier les efforts pour un cessez-le-feu immédiat », explique un communiqué de la présidence de la République. Cessez-le-feu est un prélude, estime t-on à Alger, « à la reprise du dialogue entre les parties libyennes belligérantes, à même de trouver une solution politique qui garantit l’unité du peuple libyen et l’intégrité territoriale de la Libye, et préserve la souveraineté nationale, loin de toute pression et ingérence étrangère. » Enfin, la Chancelière allemande, en visite en Russie pour la première fois depuis le printemps 2018, a dit espérer pouvoir bientôt lancer « les invitationspour une conférence à Berlin sous nl’égide de l’ONU », afin que la Libye puisse redevenir un pays « souverain et pacifié

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 13 jan 2020

    Tags : Algérie, Libye, Russie, Turquie, Haftar, Sarraj, Tripoli,