Étiquette : Turquie

  • Erdogan: « Notre croissance au 2nd trimestre démontre le dynamisme et la force de production de l’économie turque »

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    – « Avec une croissance réelle à 21,7% au 2nd trimestre, l’économie turque a enregistré la 2ème meilleure performance mondiale », a souligné le président turc

    Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a attiré l’attention sur la solidité et le dynamisme de l’économie turque, rappelant que le pays a enregistré une croissance record de 21,7% au second trimestre 2021.

    Le Chef de l’État turc a pris la parole, mercredi soir, lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’académie de la gendarmerie et des garde-côtes.

    Il s’est félicité de la performance annoncée ce jour de la croissance économique turque : en effet, au deuxième trimestre 2021, l’économie turque a enregistré une croissance de +21,7%, deuxième meilleure croissance au sein des pays de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques), après le Royaume-Uni.

    « La croissance annoncée aujourd’hui démontre le dynamisme, la force de production et la solidité de l’économie turque », a-t-il indiqué.

    Et de poursuivre : « Avec une croissance réelle à 21,7% au 2nd trimestre, l’économie turque a enregistré la 2ème meilleure performance mondiale ».

    Le président turc a par ailleurs expliqué que ces performances sont intimement liées aux bons résultats en matière d’exportations.

    « Grâce à nos performances en exportations, le déficit courant est passé sous les 30 milliards de dollars, et l’emploi a enregistré son plus haut niveau des 35 derniers mois », a-t-il dit en conclusion.

  • Tomates-UE: Maroc et Turquie gagnent au détriment d’Espagne et Pays Bas

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    L’Espagne et les Pays-Bas perdent des parts de marché de la tomate dans l’UE au profit du Maroc et de la Turquie

    Au cours de la première moitié des cinq dernières années, les ventes de tomates espagnoles dans l’UE ont chuté de 117,92 millions de kilos (-27,53 %) et les ventes de tomates néerlandaises de 77,56 millions de kilos (-21,05 %). Au cours de la même période, les ventes de tomates marocaines dans l’UE ont augmenté de 35,44 millions de kilos (+ 15,85%) et les ventes turques de 25,8 millions de kilos (+34,46%).

    Ces données d’Hortoinfo basées sur le service statistique Euroestacom (Icex-Eurostat) montrent que l’Espagne et les Pays-Bas perdent chaque année de plus en plus de parts de marché sur le marché de la tomate de l’UE au profit du Maroc et de la Turquie, au moins au cours des six premiers mois de chaque année. .

    Entre le 1er janvier et le 30 juin 2021, l’Espagne a vendu 310,86 millions de kilos de tomates dans l’UE, un volume inférieur aux 428,27 millions de kilos vendus au cours de la même période de 2017. Au premier semestre de cette année, les Pays-Bas en ont vendu 290,87 millions. kilos de tomates dans l’UE ; 77,56 millions de kilos de moins que les 368,43 millions de kilos vendus dans l’UE en 2017.

    Le Maroc a augmenté ses exportations de tomates vers l’UE d’année en année, avec une augmentation constante au cours des six premiers mois de chaque année au cours des cinq dernières années. Au premier semestre 2021, le Maroc a vendu 262,84 millions de kilos de tomates aux États membres de l’UE, contre 227,4 millions de kilos en 2017.

    Les ventes de tomates turques vers l’UE ont diminué jusqu’en 2019. Depuis lors, elles ont rebondi au premier semestre de chaque année, le volume ayant augmenté de 100,79 % entre le premier semestre 2019 et la même période 2021.

    Au cours des cinq derniers années, la Turquie a augmenté ses exportations de tomates vers l’UE de 74,86 millions de kilos en 2017 à 100,66 millions de kilos au cours des six premiers mois de 2021.

    De manière générale, les achats de tomates par les États membres au cours des six premiers mois de l’année ont diminué de 188,78 millions de kilos (-12,66 %) entre 2017 et 2021, passant de 1 491,54 millions de kilos au premier semestre 2017 à 1 302,76 millions de kilos au premier semestre 2021.

    Source : Hortoinfo via Hortidaily

  • Erdogan: « La Turquie parmi les 3 premiers pays au monde dans la technologie des drones de combat »

    Erdogan: « La Turquie parmi les 3 premiers pays au monde dans la technologie des drones de combat »

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    – Le Président turc a annoncé que le prochain « objectif est de développer des drones armés capables de décoller et d’atterrir sur des porte-avions à pistes courtes »

    AA / Ankara / Tekirdag, Turquie / Gozde Bayar et Sefa Mutlu

    La Turquie s’est hissée dans le trio de tête au niveau mondial en matière de technologie de drones de combat, a déclaré, dimanche, le président turc.

    « Avec notre drone de combat Akinci, la Turquie est désormais l’un des trois pays les plus avancés au monde dans cette technologie », a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors de la cérémonie de remise du drone de combat Baykar Akinci organisée dans la province de Tekirdag (nord-ouest).

    Erdogan a exprimé l’espoir que l’Akinci renforcera les « efforts résolus » de la Turquie pour établir la confiance, la paix et la justice dans la région et dans le monde.

    Soulignant que la Turquie est déterminée à devenir le pays leader en matière de drones de combat, Erdogan a déclaré que son pays se devait de développer de nouvelles technologies.

    L’objectif de la nation est de développer des drones armés qui peuvent décoller et atterrir sur des porte-avions dotés de pistes courtes en vue de leur utilisation dans des missions à l’étranger, a-t-il ajouté.

    Le président Erdogan a également salué l’utilisation accrue par la Turquie de dispositifs de défense fabriqués localement, qui a bondi de 20 % à environ 80 % ces dernières années.

    – Succès en matière de défense au service de l’humanité

    Le niveau atteint par la Turquie dans la technologie des drones montre le succès de ses capacités dans l’industrie de la défense, un exploit reconnu par le monde entier, a déclaré Erdogan.

    Il a ajouté que le principe de la Turquie est de faire bénéficier l’humanité entière de toutes les technologies qu’elle développe.

    Soulignant que tous les drones produits par les entreprises de défense turques sont très demandés dans le monde entier, il a indiqué que de nouveaux accords d’exportation ont été signés avec plus de 10 pays, dont la Pologne, membre de l’OTAN.

    Plusieurs pays se pressent pour acheter des drones turcs, a-t-il ajouté. « Il est important que nos technologies nationales contribuent à la sécurité des pays alliés, mais nous prenons nos décisions en fonction de nos propres priorités stratégiques », a-t-il ajouté.

    Faisant référence à un nouveau centre de mise à l’essai et d’évaluation des drones dans la capitale Ankara, Erdogan a déclaré qu’ils ont porté les compétences de production nationale dans ce secteur à un niveau supérieur.

    « Grâce à tous ces investissements, notre industrie de la défense continue de se développer. Mais il est maintenant temps de passer aux technologies du futur, notamment en ce qui concerne les projets de l’industrie de la défense », a-t-il ajouté.

    « Outre de nombreux dispositifs issus de l’industrie de la défense, la Turquie est un pays qui a fait ses preuves, notamment dans les technologies des drones. Aujourd’hui, le monde entier parle de la nouvelle doctrine de combat que nous avons appliquée en Syrie, en Libye et en Azerbaïdjan grâce à nos drones », a-t-il ajouté.

    La cérémonie de remise des appareils s’est déroulée en présence du vice-président Fuat Oktay, du président du Parlement Mustafa Sentop, du ministre de l’Industrie et de la Technologie Mustafa Varank, du ministre de la Défense nationale Hulusi Akar, du chef d’état-major général, le général Yasar Guler, ainsi que du PDG de Baykar, Haluk Bayraktar, et du directeur de la technologie, Selcuk Bayraktar.

    Après avoir observé les manœuvres de roulage, de décollage et de vol à basse altitude de l’Akinci, Erdogan a également visité le centre de commande de cet aéronef.

    – La Turquie peut construire son propre avion de combat sans pilote

    Selcuk Bayraktar a déclaré aux journalistes qui ont assisté à la cérémonie qu’avec l’expérience acquise, ils travaillent également à la conception d’un avion de combat sans pilote. Il a déclaré que la production d’avions de combat sans pilote était leur rêve depuis près de 10 ans.

    Soulignant que la production en série du drone Akinci se poursuivait, il a déclaré qu’ils avaient produit leur neuvième véhicule aérien, mais que tous n’étaient pas produits en série.

    Des contrats pour l’exportation des drones Bayraktar TB2, produits en Turquie, ont été signés avec plus de 10 pays, a-t-il précisé, ajoutant que ces drones ont effectué des vols dans quatre pays autres que la Turquie.

    « Dans la mesure où Akinci est bien sûr un programme de portée beaucoup plus stratégique, il a suscité une attention toute particulière lorsque nous avons commencé sa conception et lors des étapes ultérieures. Tout d’abord, nous avons précisé que nous évaluerions ces requêtes en menant à bien notre propre production, en perfectionnant l’appareil et en le rendant prêt pour la production en série », a-t-il déclaré.

    Et d’ajouter : « Il y a également une demande importante pour l’Akinci car il s’agit d’un appareil exceptionnel d’une classe supérieure ».

    Soulignant que l’Akinci sera utilisé dans des missions plus stratégiques, il a déclaré : « Il peut transporter une gamme beaucoup plus large de munitions. Il peut transporter tous les types de projectiles, y compris les missiles air-sol, les missiles de croisière et les missiles air-air. Sa capacité à effectuer des missions est très élevée. »

    Le 8 juillet, le Bayraktar Akinci a marqué l’histoire de l’aviation turque en atteignant 38 039 pieds (11 594 mètres) – un nouveau record – au cours d’un vol qui a duré 25 heures et 46 minutes.

    L’Akinci, qui a effectué à ce jour 874 sorties dans le cadre de vols d’essai et d’entraînement, a atteint ses cibles avec une précision optimale lors d’un essai de tir effectué le 5 juillet avec des munitions à ogive mises au point par le fabricant turc de fusées Roketsan.

  • Algérie: Sur les traces de 90 millions de dollars

    Algérie: Sur les traces de 90 millions de dollars

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    Représentations juridiques de l’Algérie auprès de l’Espagne et de la Turquie, sur les traves de 90 millions de dollars

    – Le Ministère Public du Conseil Judiciaire d’Oran a initié des procédures de représentation judiciaire dans 3 affaires, pour demander aux tribunaux espagnols et turcs d’obtenir l’assistance judiciaire concernant des informations officielles et précises sur des sociétés étrangères exportant des équipements qui sont entrés en Algérie sous le nom de sociétés fictives, plus précisément par le port d’Oran (ouest de l’Algérie), comme couverture pour la contrebande de devises vers l’étranger, plus précisément dans les pays où ces institutions étrangères sont situées.

    – Une source informée a confié à « Echorouk » que les mesures de représentation judiciaire ont été officiellement notifiées aux tribunaux des deux pays mentionnés, dans l’intention de bénéficier de preuves suffisantes dans les affaires de corruption sur lesquelles l’Office central pour la répression de la corruption et le Conseil judiciaire d’Oran ont travaillé depuis septembre 2018 jusqu’à présent.

    La source a souligné que les affaires dont sont saisies les instances du Conseil judiciaire, notamment le Pôle pénal spécialisé, ont toutes été transférées par la Cellule de traitement de l’information financière à travers son antenne d’Oran, il y a deux ans, concernant trois dossiers liés à des soupçons de blanchiment d’argent, après que des soupçons aient été divulgués à des banques publiques et privées, à la Direction des douanes, et à la Banque d’Algérie. Il s’agit de trois dossiers relatifs à des règlements suspects avec des banques publiques et étrangères opérant en Algérie, et il a été confirmé que des cas ont été transmis à la justice, et que des demandes officielles ont été déposées auprès de tribunaux étrangers pour obtenir des informations précises sur les règlements, dont la plupart concernent des importations d’équipements qui ont eu lieu par l’intermédiaire d’agences bancaires.

    – Les données pertinentes en possession d’ »Echorouk » confirment que la plupart des personnes soupçonnées d’être impliquées dans des affaires de corruption sont installées hors du pays, et très probablement sur les terres espagnoles et turques, où au moins 14 personnes, dont des importateurs algériens et étrangers, sont poursuivies en justice dans le même dossier. Il s’agit d’anciens fournisseurs et agents de transit, avant qu’ils ne soient dépouillés de la même qualité, ainsi que d’agents et d’employés d’institutions publiques, et il a été constaté que les délégations judiciaires envoyées par les autorités judiciaires dans les deux pays mentionnés s’inscrivent dans le cadre d’une vaste opération de l’État visant à récupérer l’argent et les biens de la contrebande sous le nom de « commerce extérieur ».

    – La source a également souligné que les dossiers sur lesquels la justice enquête sont considérés comme « doute certain », et qu’ils viennent en continuité d’une liste de pas moins de 10 dossiers précédents, remis en 2017 à la justice d’Oran concernant la contrebande de fonds à l’étranger, et qui ont été traités par les tribunaux correctionnels du Pôle, et leur ont infligé des peines presque lourdes dont 5 ans de prison ferme à l’encontre de plus de 85 prévenus, dont des importateurs de « Taïwan », des douaniers, des agents de transit, des responsables de banques publiques et privées, certains cadres de l’agence « Andi », des trafiquants de drogue de la catégorie des « barons », et des hommes de sécurité à la retraite qui étaient impliqués dans la contrebande d’argent.

    – Les chiffres obtenus par Echorouk confirment que les rapports confidentiels complétés par la Direction régionale des douanes d’Oran, joints aux rapports de la Direction générale des impôts et de la Banque d’Algérie, révèlent que l’argent passé en contrebande à l’étranger et vers les banques étrangères durant la période entre 2016/2019 dépasse environ 90 millions de dollars.

    L’obtention de cette somme d’argent qui a pris le chemin de l’étranger de manière tordue, est due à des protocoles d’accord et à l’échange d’informations par les autorités algériennes avec des pays étrangers tels que l’Espagne, la Turquie, Dubaï et certains pays du Moyen-Orient et d’Asie.

    – Des sources proches de l’enquête sur les affaires en possession de la justice d’Oran ont indiqué que la plupart des charges qui pèsent sur des dizaines d’accusés, dont la plupart sont des propriétaires de faux établissements d’importation, des agents de transit et des cadres dans diverses institutions publiques, se limitent à la non-déclaration de soupçon de transfert de fonds à l’étranger, à l’instar des banques publiques.

    – Les informations dont nous disposons montrent que les mesures de représentation judiciaire dans ces affaires, dont les bureaux d’enquête du Conseil judiciaire d’Oran continuent d’approfondir les recherches, nous permettront d’obtenir des données suffisantes sur les entreprises espagnoles, turques et même émiraties qui exportent des équipements de qualité inférieure et gonflés avec des factures très imaginaires qui ne reflètent pas la réalité des opérations commerciales.

    – Plusieurs institutions bancaires à l’étranger ayant des soldes suspects de clients recherchés par la justice algérienne ont été mentionnées dans des rapports officiels faisant l’objet d’une enquête, notamment le pôle pénal spécialisé d’Oran, dont « Seville Asturias » et « La Caisca Bank » à Barcelone, qui pratique une activité financière indirecte, selon des documents divulgués à la justice algérienne, en plus du groupe espagnol « Santander », qui comprend un réseau d’institutions financières marocaines et algériennes et divers pays d’Afrique du Nord, et la banque française « Crédit Agricole », ainsi que des banques en Turquie, qui ont reçu auparavant près de 5 démarches judiciaires de la part de la justice algérienne pour lui fournir des informations sur les entreprises étrangères qui ont une présence en Algérie, en coopération avec des concessionnaires algériens recherchés au niveau du pouvoir judiciaire.

    Echourouk online, 22/08/2021

  • Algérie: Tebboune rencontre Cavusoglu

    Algérie: Tebboune rencontre Cavusoglu

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    Tebboune et Cavusoglu discutent du renforcement de la coopération pour atteindre la stabilité dans la région

    – Lors d’une rencontre en Algérie entre le président algérien et le ministre turc des Affaires étrangères, selon un communiqué de la présidence

    AA / Algérie / Abbas Mimouni

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu ont passé en revue, dimanche, les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays afin de parvenir à la stabilité dans la région.

    C’est ce qui ressort d’une rencontre entre les deux hommes à Alger, dans le cadre d’une visite officielle de Cavusoglu dans ce pays arabe, entamée samedi et qui s’achève dimanche.

    La présidence algérienne a indiqué, dans un communiqué, que « le ministre des Affaires étrangères de la République sœur de Turquie, Mevlut Cavusoglu, a fait part au président Abdelmadjid Tebboune, des salutations du président turc Recep Tayyip Erdogan, ainsi que de ses condoléances, suite au martyre de citoyens suite aux incendies qui ont ravagé le pays. »

    Tebboune a également chargé Cavusoglu « de transmettre ses sincères condoléances à son homologue turc, suite aux incendies et inondations qui ont frappé son pays. »

    La présidence algérienne a indiqué que  » l’entretien a porté sur les questions d’actualité régionale et internationale et a permis de confirmer la convergence de vues sur de nombreux dossiers, notamment les développements en Libye, au Sahara occidental, en Tunisie et dans les pays du Sahel, ce qui appelle à renforcer la coopération et à unifier les efforts pour contribuer à la réalisation de la stabilité dans la région. « 

    Au terme de cette rencontre, Cavusoglu a déclaré à la télévision d’État algérienne avoir transmis des informations au président Tebboune « concernant les questions discutées et celles qui seront abordées ultérieurement, lors de la rencontre avec mon frère, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. »

    Et de poursuivre : « Aujourd’hui, nous avons discuté des questions régionales et mondiales, et nous avons de ce fait recueilli les directives du président Tebboune, tout en lui faisant part de nos points de vue à leur sujet. »

    Le ministre turc des Affaires étrangères a souligné que la Turquie a des points de vue « identiques » à ceux de l’Algérie sur de nombreuses questions, notamment « les développements en Libye, dans les pays du Sahel, en Tunisie, et d’autres questions internationales. »

    Il a également souligné la poursuite de la coopération et de la solidarité avec l’Algérie pour assurer la stabilité et la sécurité dans toute la région.

    Anadolou

  • Turquie: Convergence de vues avec l'Algérie sur les questions régionales et internationales

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    -Selon les déclarations du ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, à l’issue de sa rencontre avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra.
    AA/Ankara
    Le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, a fait état d’une convergence de vues entre la Turquie et l’Algérie sur les questions régionales et internationales telles que la Libye, la Tunisie et l’Afrique.
    C’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue samedi par Cavusoglu au terme de sa rencontre avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, en marge d’une visite officielle de deux jours en Algérie.
    Cavusoglu a félicité Lamamra pour sa reconduction à la tête de la diplomatie algérienne, notant que le ministre algérien des Affaires étrangères saura servir son pays par son expérience.
    Le responsable turc a souligné qu’il apportera, – en coopération avec son homologue algérien -, d’importantes contributions à l’instauration de la paix et de la stabilité dans la région.
    Cavusoglu, a déclaré que la Turquie et l’Algérie luttent contre les incendies et autres catastrophes naturelles.
    Le ministre turc a présenté ses condoléances à la partie algérienne pour les victimes des récents incendies.
    Il a également indiqué avoir discuté de tous les aspects des relations bilatérales, lors de sa rencontre avec Lamamra,
    « Nous avons défini une feuille de route pour les actions que nous pouvons accomplir ensemble au cours de la période à venir », a fait savoir le responsable turc.
    Il a expliqué que la visite prévue du Président Abdelmadjid Tebboune en Turquie, sera une occasion pour tenir la réunion du Conseil de coopération de haut niveau entre les deux pays ainsi que la réunion de la Commission mixte algéro-turque de coopération économique.
    « Nous continuerons également de négocier les accords entre les deux pays pour les signer dans les plus brefs délais », a-t-il ajouté.
    Cavusoglu a souligné que les efforts se poursuivront pour augmenter le volume du commerce bilatéral entre la Turquie et l’Algérie à hauteur de 5 milliards de dollars.
    Le chef de la diplomatie turque a fait observer que les deux parties sont déterminées à étendre la coopération économique dans tous les domaines.
    Il a déclaré à cet effet que plus de 1 300 entreprises turques sont actives en Algérie, faisant part de ses remerciements pour l’appui officiel des autorités algériennes en ce sens.
    Cavusoglu a souligné avoir discuté avec son homologue algérien de questions régionales et internationales, telles que la Libye, la Tunisie et le Sahel.
    « Je voudrais affirmer avec grand plaisir qu’il existe une convergence de vues entre l’Algérie et la Turquie sur ces questions », s’est-il félicité, et d’ajouter que son pays « estime qu’Alger a un rôle très important et utile à jouer pour préserver la paix et la stabilité dans la région ».
    « Nous avons convenu de travailler ensemble sur toutes les questions dont nous avons parlé », a conclu le ministre turc des Affaires étranges.
  • La Turquie et l’Algérie ont des points de vue identiques…

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    Çavuşoğlu: « La Turquie et l’Algérie ont des points de vue identiques sur plusieurs questions internationales »

    Le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a déclaré que les points de vue de la Turquie et de l’Algérie sont identiques sur des questions internationales telles que la Libye, la Tunisie, la région du Sahel et l’Afrique.

    Le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a déclaré que les points de vue de la Turquie et de l’Algérie sont identiques sur des questions internationales telles que la Libye, la Tunisie, la région du Sahel et l’Afrique.

    Mevlüt Çavuşoğlu a rencontré le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra dans le cadre de ses contacts en Algérie.

    Une conférence de presse conjointe s’est tenue à l’issue du tête-à-tête et des réunions inter-délégations.
    Notant que la Turquie et l’Algérie sont aux prises des incendies et d’autres catastrophes naturelles, Çavuşoğlu a exprimé ses condoléances aux Algériens qui ont perdu la vie dans les incendies.

    Tous les aspects des relations bilatérales ont été discutés au cours de la réunion, a précisé M. Çavuşoğlu et déclaré qu’une feuille de route a été tracée pour ce qui peut être fait conjointement au cours de la période à venir.

    Le chef de la diplomatie turque a souligné que les efforts continueront pour que le commerce bilatéral entre la Turquie et l’Algérie atteigne 5 milliards de dollars, ajoutant que les questions régionales et internationales ont également été discutées au cours de la réunion.

    « Nous avons échangé sur des questions régionales telles que la Libye, la Tunisie, la région du Sahel et l’Afrique. Je voudrais dire avec plaisir que les points de vue de l’Algérie et de la Turquie sont identiques sur ces questions. Nous trouvons que le rôle de l’Algérie pour la paix et la stabilité de la région est très important et bénéfique » a noté M. Çavuşoğlu.

    Le ministre algérien des Affaires étrangères Lamamra a également déclaré qu’il existe une coopération stratégique entre les deux pays, tout en soulignant que la coopération peut être développée dans des secteurs d’activité tels que l’agriculture, l’exploitation minière et le tourisme.

    « La Turquie est un pays possédant une grande expérience dans ces trois secteurs. Nous pouvons élargir la coopération entre les deux pays dans ces domaines en profitant de l’expérience de la Turquie et nous diriger vers de nouveaux horizons » a estimé M. Lamamra.

    TRT Français, 15.08.2021

  • La migration comme arme: pourquoi l’Europe crie « Basta!

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    Alors que de plus en plus de dictateurs utilisent les migrants à des fins géopolitiques, l’Union européenne lutte pour mettre fin à cette pratique.

    En juillet, l’Union européenne a déployé un dirigeable sans équipage au-dessus de la frontière entre la Turquie et la Grèce, un État membre de l’UE. Le dirigeable de 115 pieds est équipé d’un radar et d’une caméra thermique pour aider à empêcher une autre vague massive de migrants du Moyen-Orient comme celle déclenchée par la Turquie il y a six ans. Le déploiement du dirigeable était programmé pour une menace similaire. Alors que les talibans s’emparent de l’Afghanistan et forcent peut-être les Afghans à l’Ouest comme arme de chantage, l’UE veut resserrer l’une de ses frontières vulnérables.

    Toujours en juillet, l’État membre de l’UE, la Lituanie, a commencé à installer du fil de rasoir le long de sa frontière avec la Biélorussie. Cette décision est intervenue après que l’homme fort de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, a commencé à envoyer des milliers de migrants d’Irak et d’autres pays dans le petit État balte en représailles apparentes aux sanctions de l’UE. L’UE est depuis venue en aide à la Lituanie ainsi qu’à la Lettonie et la Pologne, deux autres pays de l’UE qui ont vu une augmentation des migrants en provenance de Biélorussie.

    La tactique consistant à utiliser la migration comme une arme – pour causer des difficultés dans une démocratie ou simplement pour obtenir de l’argent – ​​n’est pas nouvelle. Au cours des décennies passées, Cuba et Haïti l’ont utilisé contre les États-Unis. Mais l’Europe a connu le plus de cas de ce recours au « bombardement démographique ».

    La Russie, la Libye et la Turquie l’ont utilisé contre l’Europe. En mai, le Maroc a organisé un exode de 6 000 personnes vers l’Espagne en représailles à l’offre à Madrid de soins médicaux au chef d’un groupe au Sahara occidental qui cherche à obtenir l’indépendance du Maroc.

    Début août, neuf États de l’UE ont envoyé une lettre à l’UE demandant de mettre fin à « l’exploitation des migrants » en tant que chantage « géopolitique ». « Il ne fait aucun doute que si l’Union européenne ne répond pas collectivement à cette nouvelle tactique des États tiers », ont averti les pays, « le problème ne persistera pas, mais pourrait augmenter en portée et en impact ».

    L’Europe abrite un dixième de la population mondiale et un tiers des migrants internationaux – résultat à la fois de sa géographie proche de l’Afrique et du Moyen-Orient, ainsi que de ses valeurs démocratiques libérales. Il n’est pas étonnant que l’agence de l’UE avec le budget le plus important soit en charge de la migration. Connu sous le nom de Frontex, il a déployé le dirigeable en Grèce et est venu en aide à la Lituanie.

    Au cours du siècle dernier, le monde a freiné l’utilisation ou la propagation de nombreuses armes, des mines terrestres aux bombes chimiques. En 2018, en raison de multiples problèmes liés à la migration transfrontalière, les Nations Unies ont approuvé le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. La stratégie de l’ONU est d’aider les pays à s’attaquer aux causes profondes de la migration, à protéger les migrants et peut-être à mettre fin à la pratique des dictateurs qui déploient cette « bombe humaine ».

    Une cinquantaine de pays ont souscrit à l’assistance de l’ONU en matière de migration, mais l’organisme mondial a également adopté une approche affirmative. Il a honoré plus de 20 pays en tant que « champions » pour l’amélioration de leur « gouvernance des migrations ».

    S’attaquer aux raisons pour lesquelles les gens fuient un pays est le meilleur moyen de lutter contre la « militarisation de la migration ». C’est une étape nécessaire car de plus en plus de régimes exploitent l’innocence des gens pour nuire à d’autres pays. D’autres armes de masse qui blessent des civils ont été réprimées. Le monde est peut-être prêt à en finir avec un autre.

    The Christian Science Monitor, 13/08/2021

  • Syrie: Deux soldats turcs tués et deux autres blessés

    Deux soldats turcs tués dans le nord de la Syrie ; deux autres blessés

    ISTANBUL (AP) – Deux soldats turcs ont été tués et deux autres ont été blessés dans une attaque dans le nord de la Syrie, a déclaré dimanche le ministère turc de la Défense.

    Le ministère a indiqué sur Twitter qu’un véhicule blindé turc avait été attaqué. L’attaque s’est produite samedi dans la zone dite du Bouclier de l’Euphrate, qui consiste en une région située entre la frontière turque et le nord d’Alep, y compris les villes de Jarablus et d’al-Bab.

    Le ministère a déclaré avoir frappé des cibles « terroristes » en représailles. L’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé en Grande-Bretagne, a déclaré que des dizaines de roquettes turques avaient été tirées sur le nord d’Alep, sans faire état de blessés. La Turquie a toutefois déclaré que sept combattants avaient été « neutralisés ».

    La déclaration n’a pas précisé qui a attaqué les soldats mais les a qualifiés de « terroristes ». La Turquie combat la milice kurde syrienne des Unités de protection du peuple, ou YPG. La Turquie les considère comme une extension d’un groupe kurde qui a mené une insurrection de plusieurs décennies en Turquie.

    La Turquie a lancé sa première opération transfrontalière en Syrie à l’été 2016 dans le but de nettoyer le groupe État islamique après plusieurs attentats meurtriers en Turquie. Cette opération a été baptisée « Bouclier de l’Euphrate ». La Turquie a mené trois autres opérations dans le nord de la Syrie, dont une majorité pour combattre les YPG.

    La Turquie a été exaspérée par le soutien américain aux combattants kurdes syriens qui formaient l’épine dorsale d’une unité qui combattait l’IS.

    Associated Press, 25/07/2021

    Etiquettes : Syrie, Turquie, kurdes,

  • Hassen Kacimi : « L’intervention de la France au Sahel constitue une atteinte aux droits de l’Homme »

    Entretien réalisé par Azzedine Belferag

    Le Président de la République a remis en cause l’approche du tout sécuritaire de la France au Sahel à travers le G5 Sahel et la Force Barkhane. Comment peut évaluer les interventions françaises dans la région ?
    La présence militaire française en Afrique est de nature coloniale . Juste après les indépendances des pays africains, la France a mis en place, en Afrique, des mécanismes de domination, à travers des accords bilatéraux de coopération et du système monétaire du franc CFA, qui ont permis de mettre les anciennes colonies françaises en Afrique sous une domination structurelle.
    Beaucoup de Présidents africains ont tenté, à leurs dépends, de sortir de cette tutelle coloniale. Depuis 1963 , la France a éliminé 22 Présidents africains, par le biais de coups d’Etat, montés de toutes pièces, par le système mafieux Rocard dont la mission a été de protéger les intérêts de la France en Afrique .
    Sarkozy, Hollande et Macron, ont tous déclaré que la francafrique est un système politique qui n’existe plus et que les relations avec les États africains sont construites d’égal à égal.
    La France a été ingénieuse en Afrique en essayant, de tout temps, de vernir la vitrine de la France coloniale en voulant se donner, en Afrique, l’image d’un pays qui vient défendre les peuples africains, contre le terrorisme, comme si la France, en Afrique, avait une réputation à défendre en matière des droits de l’Homme .
    Toutes les opérations militaires d’intervention française en Afrique ont été organisées, exclusivement pour défendre les intérêts de la France .
    On peut citer les opérations Sangaris [Centrafrique], Barkhane [Sahel], Serval [Mali], Epervier [Tchad], Licorne [Côte d’Ivoire] et Boali [Centrafrique]).
    L’intervention française au Rwanda, en finançant l’achat d’armes par le canal d’une banque française au profit des Hutus, a permis de commettre un génocide dans ce pays en éliminant environ un million de Tutsi. Le Président Macron vient de reconnaître, de manière sélective, la responsabilité de la France dans ce génocide.
    La force Barkhane en 2014 a pris le relais des opérations Serval et Epervier déployées, respectivement, au Mali et au Tchad pour soit disant combattre le terrorisme dans le Sahel.
    Si on doit évaluer les interventions françaises en Afrique, on peut tirer quelques enseignements très importants.
    L’intervention militaire française en Afrique a affaibli les États africains. Elle a permis l’apparition de groupes armés, l’extension du terrorisme, le recul de l’Etat qui a cédé des territoires entiers à des groupes armés et terroristes, l’apparition de mouvements séparatistes et l’accentuation des conflits inter-ethniques.
    L’intervention française en Afrique a produit en réalité l’affaiblissement de l’Etat et l’encouragement de groupes armés et du terrorisme, qui ont étendu le champ de l’insécurité et de la pauvreté, ayant jeté des pans entiers des populations sur le chemin de la migration.
    Le bilan français en Afrique est macabre. Il constitue une atteinte aux droits de l’Homme et aux droits des peuples de disposer de leurs richesses.
    Pensez-vous que l’approche adoptée l’a été beaucoup plus pour contrer les efforts algériens de réédification dans la région ?
    La France ne voit pas d’un bon œil le redéploiement de l’Algérie en Afrique. C’est pour cette raison que la France a toujours parasité les actions de l’Algérie, au profit de la monarchie marocaine, qui agit par procuration, sous commandement français.
    La France redoute fortement l’axe Algérie, Nigéria, Afrique du Sud, qui peut menacer les intérêts de la France, au nord de l’Afrique, dans le Sahel et au niveau de l’espace de la CEDEAO.
    Elle a d’ailleurs bizuté le CEMOC, mis en place à l’initiative de l’Algérie. C’est un état-major opérationnel dont le siège est à Tamanrasset. Il regroupe les quatre pays du champ : Algérie, Mali, Mauritanie et Niger.
    Pour contrecarrer le dispositif opérationnel mis en place, à l’initiative de l’Algérie, la France a mis en place le G5 du Sahel qui couvre 5 pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).
    Parallèlement à cela , la France a toujours, en coulisse, combattu l’Accord d’Alger qui a permis de trouver une solution politique, consensuelle, entre le nord et le sud du Mali, en dehors de la France .
    L’Accord d’Alger a torpillé le plan français de partition du Mali. La France a promis un État indépendant, au nord du Mali, à certains acteurs de la rébellion de l’Azaoued.
    L’Algérie, dans le cadre de l’Union africaine, a toujours milité pour une appropriation de la sécurité, qui remet en cause fondamentalement une conception coloniale, consistant à déléguer à la France la sécurité des États Africains. Cela constitue une autre forme coloniale de domination que l’Algérie rejette de toutes ses forces .
    Les Français chercheraient-ils à se retirer de la région qui est devenue un bourbier pour eux ?
    L’intervention de la France dans le Sahel constitue un échec total, au regard des résultats obtenus qui ont étendu l’insécurité et favorisé le développement du terrorisme et des groupes armés.
    La France a déployé, dans le cadre de la force Barkhan, plus de 5.000 soldats et une logistique qui nécessite un budget annuel, énorme, de 600 millions d’Euros .
    C’est vrai, la France ne finance pas seule tout ce budget. Elle fait de grosses ponctions sur les recettes des pays africains, grâce au système du franc CFA qui domicilie toutes les recettes en devises des pays de la CEDEAO, au niveau de la banque centrale française .
    Les Américains et les Européens rechignent à continuer à financer le G5 du Sahel, laissant seule la France s’embourber dans le Sahel .
    La France ne se retirera pas du Sahel et des pays de la CEDEAO, parce que cela serait suicidaire pour la France.
    Un retrait de la France provoquerait inévitablement l’effondrement du système monétaire du Franc CFA qui consacre la colonisation des pays de la CEDEAO par la France .
    La France continuera à occuper durablement l’Afrique pour protéger ses intérêts et les intérêts de ses entreprises .
    Le terrorisme sera actionné, de plus belle, par la France pour faire du chantage aux pays africains, en leur offrant « la sécurité » en contrepartie de la cession, par ces États, de leur souveraineté.
    Une intervention militaire de l’Algérie à l’extérieur est-elle envisageable ?
    Le plus grand piège dans lequel pourrait tomber l’Algérie est d’intervenir militairement en Afrique. Même si la Constitution le permet, l’Algérie dispose d’une doctrine qui consiste à régler les conflits et les crises par la voie diplomatique et c’est ce qui fait la force de l’Algérie qui a gagné ses galons et ses lettres de noblesse, en matière d’intermédiation, dans les domaines de la paix et de la sécurité en Afrique .
    Tebboune a affiché une position pragmatique que l’Algérie entend développer avec ses partenaires, notamment la Turquie. Un axe Alger-Istanbul semble se dessiner et il semble déranger. Pourquoi ?
    La France redoute un rapprochement algéro-turc, qui doit rappeler à la France, de très mauvais souvenirs. L’Empire ottoman a été la bête noire de la France, en Méditerranée, et elle agira de toutes ses forces pour que l’axe stratégique algéro-turc ne se renforce pas en Méditerranée.
    La relation de l’Algérie avec la Turquie n’est pas uniquement commerciale. Elle est aussi stratégique. Elle doit permettre de contenir l’influence de la France au nord de l’Afrique et dans le Sahel, qui a été transformé en arène des fauves où le plus faible n’a aucune chance de survie.
    La France se méfie de l’Algérie parce qu’elle construit ses alliances en dehors de la France , et que cela a pour objectif de consolider la souveraineté de l’Algérie et doit renforcer sa profondeur stratégique dans le Sahel et en Afrique .
    Ce que ne veut pas comprendre la partie française , c’est que l’Algérie n’est plus son arrière cour, ni son champ d’intervention colonial traditionnel, où ses richesses sont mises gracieusement à la disposition de la France .
    Désormais , l’Algérie entend défendre ses intérêts, en faisant la promotion d’une politique courageuse et offensive, soulevant la colère de l’Hexagone qui a mobilisé tous ses moyens de nuisance, en faisant appel à des mercenaires du Makhzen et de l’entité sioniste pour organiser la désobéissance civile en Algérie .
    Ce scénario subversif a fait l’objet d’une riposte foudroyante de l’Algérie qui a dévoilé au grand public et à l’opinion publique internationale les sous-marins du MAK, de Rachad et de certains militants locaux de l’humanitaire colonial, transformés en bras armés de l’ancienne puissance coloniale.
    La Sentinelle, 05/06/2021
    Etiquettes : France, Emmanuel Macron, Sahel, Mali, Barkhane, Algérie, Turquie,