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  • Unión Africana : Se anuncia duelo entre Argelia y Marruecos

    Después del partido de fútbol entre Sudáfrica y Marruecos, los días 17 y 18 de este mes tendrá lugar una batalla aún más decisiva entre el bien y el mal. Esta vez enfrentará a Argelia y Marruecos en torno a la presidencia de la UA (Unión Africana). De hecho, sabemos por fuentes diplomáticas cruzadas que Addis Abeba, capital de Etiopía, donde también tiene su sede la sede de la UA, acogerá los días 17 y 18 de febrero la 37ª sesión ordinaria de la Conferencia de Jefes de Estado de la Unión Africana.

    En la cumbre se elegirá un nuevo presidente de la UA, para un mandato de un año. Esta posición rotativa que sigue las distintas zonas del continente negro, deberá regresar este año al grupo del Norte de África. Por lo tanto, un enfrentamiento en la cumbre debe enfrentar a Argel y Rabat para ocupar un único asiento, el de la presidencia de la UA.

    La designación del sucesor del presidente de la Unión de las Comoras, Azali Assoumani, no debe escapar a la animosidad entre Marruecos y Argelia. Como recordatorio, había bloqueado el nombramiento del primer vicepresidente de la organización panafricana en 2023.

    En las próximas semanas, los demás miembros de la región norteafricana (Túnez, Libia, Egipto, Mauritania y Polisario) deberán actuar como árbitros entre Marruecos y Argelia. A falta de consenso, tendrán que designar un candidato de compromiso. Si no se logra este objetivo, el puesto debería asignarse a otra región africana.

    Una posible victoria de Argelia permitiría al presidente Abdelmadjid Tebboune participar, durante tres años, en el mecanismo de la troika africana sobre el Sáhara Occidental, lanzado en 2018 durante la cumbre de la UA en Nuakchot.

    Sin embargo, el enfrentamiento diplomático entre Argel y Rabat promete ser “injusto”. En principio, nuestro país está ampliamente a favor de ello. Literalmente debería aplastar a su oponente. Tiene que hacer valer su innegable poder regional, la constancia y precisión de sus posiciones internacionales, así como el hecho de que Argelia es un factor de estabilidad y paz para todos los países vecinos.

    En cuanto a Marruecos, belicoso, expansionista y alborotador en África al conspirar para incorporar a Israel como observador, despliega sistemáticamente sus armas favoritas, que son la corrupción y el chantaje. Son estos expedientes criminales y detestables los que permitieron que Marruecos fuera elegido recientemente para la presidencia del Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas. Curiosamente, o irónicamente, depende, el Makhzen volvió a tener como adversario a Pretoria, la patria de Nelson Mandela.

    Fuente : La Patrie News, 01/02/2024

    #Marruecos #Argelia #UniönAfricane #RASD #SaharaOccidental #Troika

  • 36e Sommet l’UA : «Faire entendre la voie de l’Afrique»

    Tags : Algérie, Union Africaine, UA, 3e Sommet, coopération, développement,

    Le sommet de l’Union africaine s’est tenu les 18 et 19 février 2023 à Addis Abeba, avec la participation du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, en sa qualité de représentant de Monsieur le Président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, aux côtés d’autres dirigeants et délégations des pays africains.

    Le sommet, organisé sous le slogan «Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a traité plusieurs questions qui préoccupent l’organisation panafricaine qui fête ses 60 ans d’existence. Ces questions portent essentiellement sur la sécurité et la paix internationales, le terrorisme, le réchauffement climatique, l’intégration économique, la sécurité alimentaire… Conscient de l’importance de la concertation et de l’action commune africaine et des enjeux auxquels le contient est confronté, dans un contexte mondial particulièrement préoccupant, Monsieur le Président de la République a chargé le Premier ministre de porter un message abordant nombre de thèmes dont :

    La paix et la sécurité internationales

    Pour le chef de l’Etat, le continent noir fait face «à des menaces multiformes et multidimensionnelles qui touchent à la paix et la sécurité, tels le phénomène du terrorisme, les guerres, les changements climatiques, les crises alimentaires, énergétiques et sanitaires. Ces menaces ont été exacerbées par la pandémie du Covid-19 et le conflit entre la Russie et l’Ukraine…». Face à ces menaces et défis, l’Afrique se doit, plus que jamais, de faire entendre sa voix sur la scène internationale et surtout au sein du Conseil de sécurité, organe de paix et de sécurité des Nations unies chargé des questions de règlement des conflits.

    Ainsi, dans une allocution lors des travaux de la réunion ministérielle du Comité des dix de l’Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, tenue à l’occasion du 36e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, lue en son nom par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, Monsieur le Président de la République n’a pas manqué, tout d’abord, de saluer «l’esprit de coopération continue et la coordination fructueuse établie entre les représentants des pays africains frères dans les fora internationaux et régionaux pour faire entendre la voix et la position unifiée de l’Afrique». Des efforts qui ont pour objectif «d’arriver à obtenir deux sièges permanents au sein de l’instance onusienne et d’accroître son quota de représentativité au niveau des sièges non permanents, de trois à cinq sièges, conformément à la teneur du «Consensus d’Ezulwini» et de la «Déclaration de Syrte», élaborés dans le cadre de l’UA.

    Pour notre pays, comme pour les autres pays africains, une réforme du Conseil de sécurité, précise-t-il, est impérative «pour parvenir à un ordre mondial plus représentatif et plus juste».

    Changement climatique : redéfinir les priorités

    Dans une autre allocution, cette fois-ci sur le rapport du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé du changement climatique, Monsieur le Président de la République a insisté sur le fait que «les pays africains doivent redéfinir leurs priorités en matière de lutte contre les changements climatiques, en tant que continent au destin commun».

    Il a insisté sur la stratégie africaine de lutte contre les changements climatiques, en prévision des prochaines échéances internationales, soulignant que «loin de tout jugement de valeur sur la réussite ou pas de la COP-27, nous devons comprendre la mutation stratégique visée par les pays développés, à savoir la construction du cadre international de l’action climatique, loin des principes de Rio, garantissant aux pays émergents leur droit au développement».

    Les partenaires du continent ont manqué à leurs engagements financiers pris dans «l’accord de Paris», alors qu’il est exigé des pays africains de supporter plus que ne le permettent leurs capacités, ce qui, a-t-il dit, risque de «compromettre notre sécurité alimentaire et énergétique». Autre point évoqué, Monsieur le Président de la République a recommandé d’accorder à la question du financement pour l’adaptation, les pertes et les dégâts liés aux changements climatiques, la même importance lors du processus de négociation dans le cadre de l’accord cadre afin d’obtenir des résultats probants. Si l’Afrique a entrepris la création à l’échelle continentale d’un mécanisme de protection contre les risques de catastrophes et d’appui à la stratégie de l’adaptation pour accompagner les pays africains dans leurs efforts face à ces phénomènes, «nous devons consentir les mêmes efforts pour assurer une prise en charge internationale efficace de ces deux priorités».

    Concernant la transition énergétique équitable, il a réaffirmé la nécessité «d’adopter un processus permettant l’harmonisation des exigences climatiques vers une priorité de lutte contre la pauvreté et la garantie d’une vie digne pour nos peuples, en rejetant le concept très répandu, selon lequel il n’y a qu’un seul et unique processus pour réaliser cette transition». Les pays africains soutiennent, certes, ou œuvrent afin d’accéder à des modes de production et de consommation durables, à base de technologies et de techniques à faibles émissions, toutefois, il est aussi «important de maintenir un certain degré de rationalité pour garantir la concrétisation des objectifs du développement durable, et ce, selon les capacités de chaque pays et région».

    Enfin, Monsieur le Président a affirmé que concernant les pays du continent africain, cette initiative «a eu un écho favorable et un appui considérable lors de la Conférence de Charm El Cheikh, même si certains pays ont émis quelques réserves», soulignant que «nous avons devant nous une opportunité pour redéfinir cette approche et en faire un facteur de rassemblement du ‘Sud global’».

    La question libyenne : aucun effort ne sera ménagé

    La veille du sommet de l’UA, le 17 février 2023, s’est tenue une réunion de haut niveau sur la Libye, une occasion pour Monsieur le Président de la République de mettre en exergue les efforts «intensifs et inlassables» consentis en faveur de la réconciliation en Libye, saluant «la nouvelle dynamique lancée récemment pour activer le processus de dialogue inter-libyen et lancer les initiatives de dialogue entre les frères libyens, visant à rapprocher les vues, établir la confiance mutuelle et élargir les consensus. Et de souligner qu’«en dépit des inquiétudes concernant la situation de crise, l’optimisme demeure de mise, au regard de la bonne volonté affichée par les parties libyennes pour surmonter les épreuves et faire prévaloir l’intérêt suprême de la patrie».

    Des pas positifs et satisfaisants ont été franchis, que traduit notamment «le retour du Comité militaire mixte 5+5 aux réunions après une longue interruption, pour le suivi de l’application des décisions convenues concernant le retrait des mercenaires et des combattants étrangers, le cessez-le-feu et l’échange des prisonniers», en ce sens que «l’étape dangereuse d’instabilité politique et sécuritaire, le blocage des processus de négociations et la scission institutionnelle ont mis à l’épreuve tous les acquis remportés dans le processus de règlement de la crise dans ce pays voisin, au vu des répercussions graves sur la sécurité et la stabilité des pays voisins et du Sahel».

    Pour ce qui la concerne, l’Algérie a toujours «exprimé son rejet de la logique de la force» et appelé «à faire prévaloir le dialogue et la réconciliation entre toutes les composantes du peuple libyen», outre le fait qu’elle condamne «les ingérences étrangères dans les affaires internes de ce pays frère et l’implication de plusieurs parties étrangères dans la violation de l’interdiction d’importation d’armes».

    Aussi, de cette tribune, elle a renouvelé son appel aux parties étrangères de respecter la souveraineté nationale libyenne, son intégrité territoriale et la souveraineté de décisions, convaincue en cela que «la solution durable, globale et définitive passe par un processus consacrant le principe d’appropriation nationale, préservant l’unité nationale de la Libye et sa souveraineté sur l’ensemble de ses territoires».

    A cette fin, l’Algérie réaffirme son engagement à ne ménager «aucun effort, dans le cadre du Groupe des pays voisins de la Libye, en collaboration avec les organisations régionales et internationales concernées, pour permettre aux Libyens de concrétiser les priorités de cette étape importante afin de préserver la sécurité et la stabilité des pays du voisinage, directement impactés par la situation dans ce pays».

    1 milliard de dollars US au profit de projets de développement en Afrique

    A l’occasion de ce sommet, Monsieur le Président de la République a décidé d’octroyer un milliard de dollars à l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, destinée au financement des projets de développement dans les pays africains.

    Cette démarche émane de la ferme conviction de l’Algérie que la stabilité et la sécurité en Afrique sont étroitement liées au développement.

    Dans le message de Monsieur le Président de la République, lu à la tribune par le Premier ministre, il est souligné : «J’ai décidé d’injecter un montant d’un milliard de dollars US au profit de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement pour le financement de projets de développement dans les pays africains, notamment les projets d’intégration ou ceux à même de contribuer à accélérer le développement en Afrique».

    El-Djeich N° 716 Mars 2023

    #Algérie #Union_Africaine #UA #36e_sommet

  • L’UA appelle à améliorer la production agricole

    L’UA appelle à améliorer la production agricole

    Union Africaine, UA, Lusaka, agriculture, insécurité alimentaire,

    par Elias Shilangwa

    LUSAKA, 14 juillet (Xinhua) — La 41e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouverte jeudi à Lusaka, la capitale de la Zambie, le pays hôte appelant les pays africains à renforcer la production agricole afin de lutter contre l’insécurité alimentaire.

    La réunion, composée des ministres des affaires étrangères des États membres, se tient sous le thème « Renforcer la résilience en matière de nutrition sur le continent africain : accélérer le capital humain, les communautés sociales et économiques et les mécanismes régionaux ». Il se déroule du 14 au 16 juillet.

    Le ministre zambien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Stanley Kakubo, a déclaré que le thème rappelait aux pays membres d’intensifier leurs efforts pour traduire le potentiel agricole du continent en croissance agricole afin d’éliminer la faim et la malnutrition.

    Il a déclaré que le continent était doté de diverses ressources naturelles pour améliorer la production agricole, notant que l’Afrique avait le potentiel d’être en sécurité alimentaire ainsi qu’un exportateur net de produits agricoles si la productivité était améliorée.

    Selon lui, les pays membres doivent profiter de l’entrée en vigueur de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCTA) en assurant la valeur ajoutée des produits afin d’être compétitifs dans le commerce mondial.

    Le ministre a déclaré qu’il était nécessaire pour les pays africains de trouver des ressources financières alternatives afin de favoriser la compétitivité des produits africains ainsi que de rechercher des moyens innovants de réduire le coût du capital.

    Il a également appelé les États membres à renouveler leurs engagements à atteindre l’Agenda 2063, le plan de développement de l’Afrique pour parvenir à un développement socio-économique inclusif et durable sur une période de 50 ans, et ses programmes phares.

    Le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, a déclaré que le continent était confronté à divers défis qui ont exposé les pays à diverses vulnérabilités.

    Malgré les divers défis, les pays africains doivent se lever et montrer au monde qu’ils sont capables de résoudre leurs propres problèmes, a déclaré le président de la CUA, tout en exhortant les participants à la réunion à trouver des moyens de faire face à la diminution des contributions de l’organisation afin que l’Afrique voie une réduction en dépendance des partenaires.

    La ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall, a déclaré que l’intégration de la zone de libre-échange était indispensable à la quête de succès de l’Afrique.

    Elle a déclaré que l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange était le plus grand pas fait pour assurer le programme d’intégration du continent.

    Selon elle, les pays membres doivent être attachés à l’accord de libre-échange car il créera de la croissance et du développement pour le continent.

    C’était la première fois que la Zambie accueillait un événement de l’UA depuis 2001, lorsque la nation d’Afrique australe a accueilli le sommet qui a élaboré le plan de mise en œuvre de l’organisation dans le cadre du processus de transition de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).

    La réunion devait recevoir des rapports sur la Conférence des États parties de l’Agence africaine des médicaments, l’opérationnalisation des Centres africains de contrôle des maladies (CDC), l’état de l’intégration régionale en Afrique et la division du travail entre l’UA et les organisations économiques régionales. communautés.

    La réunion sera suivie de la 4e réunion de coordination de mi-année de l’UA le 17 juillet, à laquelle 13 dirigeants africains sont attendus.

    Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat (avant), prend la parole lors de la 41e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine à Lusaka, en Zambie, le 14 juillet 2022. La 41e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouverte à Lusaka jeudi avec le pays hôte appelant les pays africains à améliorer la production agricole afin de lutter contre l’insécurité alimentaire. (Xinhua/Martin Mbangweta)

    Source : Xinhua, 2022-07-15

    #UnionAfricaine #UA #Lusaka #Agriculture

  • Drama de Melilla : La UA pide una investigación inmediata

    Marruecos, España, Melilla, migración, Union Africana, UA,

    – El Presidente de la Comisión de la UA expresa su « profunda conmoción y preocupación » por el trato « violento » que reciben los inmigrantes africanos que intentan cruzar la frontera

    El presidente de la Comisión de la Unión Africana (UA), Moussa Faki Mahamat, ha pedido una « investigación inmediata » sobre la muerte de decenas de inmigrantes que intentaban cruzar la frontera marroquí hacia la región de Melilla, administrada por España.

    « Expreso mi profunda emoción y preocupación por el trato violento y humillante que reciben los migrantes africanos que intentan cruzar la frontera internacional de Marruecos a España, y por la violencia que se ha producido, que ha provocado la muerte de al menos 23 personas y heridas a muchas otras », dijo Mohamed en un tuit el domingo por la noche.

    Pidió una investigación « inmediata », recordando a todos los Estados su obligación, en virtud del derecho internacional, de « tratar a todos los migrantes con dignidad, dando prioridad a su seguridad y a los derechos humanos, y absteniéndose de utilizar una fuerza excesiva ».

    Casi dos mil inmigrantes, en su mayoría procedentes de Sudán, intentaron cruzar la valla fronteriza militar el pasado viernes, a pesar de que las autoridades marroquíes y españolas los disuadieron.

    Las primeras informaciones indicaban que cinco personas habían muerto, pero Rabat confirmó más tarde que el número había ascendido a 23, y que decenas de ellas y de personal de seguridad habían resultado heridas, informó el sitio web (gubernamental) marroquí Channel One, citando a las autoridades del reino.

    Helena Malino Garzón, presidenta de la ONG Caminando Fronteras, dijo que al menos 37 personas habían muerto.

    En una rueda de prensa celebrada el sábado, el presidente del Gobierno español, Pedro Sánchez, también elogió la cooperación hispano-marroquí en la frontera y afirmó que el intento de migración masiva estaba « bien resuelto ».

    El domingo, la Unión Marroquí de Derechos Humanos (AMDH) publicó una foto en la que se veía a las autoridades marroquíes cavando una veintena de fosas que, según la organización, correspondían a migrantes fallecidos durante el caos en la frontera, y exigió a la Unión que no enterrara los cuerpos « sin investigar ».

    El sábado pasado, varias organizaciones no gubernamentales emitieron una declaración conjunta en la que pedían que se investigara el trato dado a los migrantes cuando intentaban cruzar la frontera.

    #Marruecos #España #Melilla #Migracion

  • CPS: Pourquoi la Libye a-t-elle tourné le dos à l’Algérie ?

    CPS: Pourquoi la Libye a-t-elle tourné le dos à l’Algérie ?

    CPS: Pourquoi la Libye a-t-elle tourné le dos à l’Algérie ? – Union Africaine, Conseil de paix et de sécurité, Maroc,

    Manœuvres marocaines au CPS : Le jeu malsain de Tripoli
    Pourquoi la Libye a-t-elle tourné le dos à l’Algérie ? Pourquoi maintenant alors que la tension est à son paroxysme avec le régime du Makhzen ? Qui a intérêt à placer le régime naissant et encore fragile de Tripoli sous la coupe de Rabat ? Depuis quelques jours, l’information a d’abord circulé rapidement à travers plusieurs canaux diplomatiques, avant d’être relayée par des médias triés et les réseaux sociaux.

    L’affaire concerne le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, un organe stratégique où se décident généralement les grandes résolutions sur les questions liées aux conflits et aux guerres dans le continent. Le Maroc veut retourner dans cet organe à travers de sombres manœuvres et un alignement spectaculaire de la Libye.

    Selon le site d’information, Libya-al-Mostakbal, la déjà controversée ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al Mangoush, a informé son homologue marocain, lors d’un entretien téléphonique, de la décision de son gouvernement «de retirer sa candidature pour siéger au CPS pour le mandat 2022-2025, d’y renoncer en faveur du royaume du Maroc et de soutenir la candidature marocaine». Le site note encore que cette décision «sera formellement communiquée à la commission de l’UA».

    Ce retrait libyen facilitera ainsi le retour du Makhzen qui occupera, à nouveau, un siège au CPS, après son premier mandat de deux années (2018-2020), en sa qualité de représentant de l’Afrique du Nord.

    Pour les milieux diplomatiques, le but de cette manœuvre est double : défendre d’abord le statut d’observateur de l’entité sioniste au sein de l’Union africaine, et peser ensuite sur les lourds dossiers d’actualité, comme au Sahara occidental, où l’UA veut jouer un rôle capital, dans les prochains mois, après la nomination d’un nouvel envoyé spécial du SG des Nations unies.

    Le risque de ce hold-up, s’il est réalisé, est incalculable et pourrait créer davantage de tension et d’agitation, voire de division au sein de l’organisation panafricaine. Alors que le CPS, comme organe décisionnel permanent, est chargé de la prévention, la gestion et le règlement des conflits dans le continent, voilà qu’il devient un instrument de guerre et d’instabilité.

    Il convient de rappeler, à ce propos, les déclarations du ministre marocain des Affaires étrangères au lendemain du retour de Rabat en tant que membre au sein de l’UA, après presque trente ans d’absence et de politique de la chaise vide, suite à l’adhésion de la République sahraouie.

    «Rejoindre le CPS était notre objectif principal depuis un an», a affirmé Bourita. «C’est fondamental, car c’est là que sont traitées les questions importantes pour le Maroc, notamment au sujet du Sahara occidental», a-t-il ajouté.

    La ministre libyenne des Affaires étrangères a confirmé ses propos et les intentions de son gouvernement. Dans un tweet qui ne rajoute point à la confusion, elle annonce le retrait officiel de la candidature de son pays au CPS et réaffirme le soutien de son pays à la candidature du Maroc. Officiellement, le gouvernement libyen n’a diffusé aucun communiqué expliquant sa démarche, ni répondant ou démentant les propos de sa cheffe de diplomatie.

    Alger n’a pas encore réagi à cette volte-face, attendant certainement une communication officielle ou une correspondance libyenne aux instances de l’UA.

    Alors que les Libyens s’apprêtent à élire leur président dans trois semaines, dans une conjoncture politique des plus instables et sous une pression énorme de puissances régionales et de l’ONU, il y a lieu de s’interroger sur cette décision de Tripoli, pour le moins incompréhensible et illogique dans les annales diplomatiques.

    Pourquoi un retrait et pourquoi désigner aussi rapidement son remplaçant ? En 2015 déjà, alors que l’Algérie faisait des efforts extraordinaires dans des négociations dures et complexes avec toutes les parties libyennes, ces derniers ont préféré aller au palais de Skhirat, au Maroc, signer un accord, dont les détails et la plate-forme ont été rédigés à Alger. A l’époque, les observateurs avaient été surpris par ce retournement libyen, qui n’avait pas lieu d’être, bien que certaines factions de ce pays voisin n’aient jamais admis que l’Algérie y joue un rôle pour des raisons historiques, géographiques et culturelles.

    Il est également vrai que le Makhzen a toujours tenté de phagocyter ce rôle algérien, en tentant de réduire son influence ou son poids, allant jusqu’à critiquer ouvertement l’Allemagne qui avait abrité deux fois un sommet consacré à la crise libyenne sans inviter le Maroc pour des raisons objectives alors que l’Algérie y était présente.

    D’autres diplomates estiment que l’attitude libyenne s’explique par les agissements sournois de la part de deux puissances étrangères, la France et Israël. L’entité sioniste cherche naturellement à s’incruster davantage dans les rouages de l’organisation panafricaine, à affaiblir ses principaux Etats agissants et à imposer une nouvelle normalisation en direction de toute l’Afrique.

    L’enjeu est également crucial pour les Français, qui veulent mettre en orbite le maréchal Haftar ou ses soutiens dans la région. Dans un pays où la solution politique n’est guère facile, où les convulsions de la guerre civile sont encore vivaces, l’accession du Maroc à la tête du CPS devient un enjeu de taille et un levier stratégique, dans les années à venir, non seulement pour l’équilibre sécuritaire en Libye mais aussi au Sahara occidental et au Sahel.

    Par Mohamed K.

    Le Jeune Indépendant, 01/12/2021

    #Union_Africaine #UA #Conseil_paix_sécurité #CPS #Maroc #Libye #Algérie

  • Le Maroc et la CUA discutent la coopération sud-sud

    Le Maroc et la CUA discutent la coopération sud-sud

    Tags: Maroc, Union Africaine, UA, Bankole Adeoye – Le Maroc et la CUA discutent la coopération sud-sud

    L’Ambassadeur Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le Commissaire de l’Union Africaine (CUA) aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye.

    Les deux parties ont échangé sur les mécanismes de coopération sud-sud visant à promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, ainsi que sur le rôle actif du Maroc pour une coopération solidaire et agissante à l’échelle du Continent, selon ce que rapporte Apanews.

    Aussi, les deux parties ont discuté des moyens favorisant le développement de la coopération sud-sud au profit de l’émergence du Continent africain, ainsi que des principales actions humanitaires déployées par le Royaume au profit de plusieurs pays membres de l’Union Africaine.

    Il s’agit, entre autres, de la contribution du Maroc à la formation des talents africains et de la dimension humanitaire avérée de la politique étrangère du Royaume, à travers notamment l’acheminent des aides humanitaires médicales, logistiques et alimentaires dans plusieurs pays africains faisant face à des situations d’urgence ou de crises liées aux catastrophes naturelles.

    M. Adeoye a saisi cette occasion pour saluer l’initiative royale de solidarité relative à l’acheminement d’aides médicales à plus de 21 pays africains pour faire face à la propagation de la pandémie du Covid-19.

    Il a souligné, en outre, la pertinence de la stratégie multidimensionnelle pour faire face aux menaces et aux défis sécuritaires de la région privilégiant la coopération Sud-Sud et le développement de projets structurants d’envergure en faveur de l’intégration régionale pour un développement durable du continent africain.

    Enfin, les deux responsables ont réitéré leur volonté commune d’œuvrer pour la consolidation de la coopération et du partenariat entre Maroc et la Commission de l’Union Africaine.

    African Manager, 19/11/2021

    #Maroc #Union_Africaine #UA #Bankole_Adeoye

  • Lutte antiterroriste: l’Algérie présente son expérience

    Tags: Algérie, lutte antiterroriste, Union Africaine, UA, Afrique – Lutte antiterroriste: l’Algérie présente son expérience

    Ramtane Lamamra a invité les ministres africains des Affaires étrangères à se joindre à la nouvelle vision récemment présentée par le Président de la République sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent sur le continent africain.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a déclaré dans un discours prononcé lors de sa participation à une réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, consacrée à discuter de la question de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent sur le continent africain. « La vision du président Tebboune vise à adapter et à dynamiser les différents mécanismes d’action commune africaine.

    Le discours du ministre Lamamra a porté sur les enseignements les plus importants de l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, selon une approche qui prend en compte les capacités que ce fléau a démontrées à faire face, ainsi que la nécessité d’un travail continu pour assécher tous sources de financement de ce fléau, à travers la formulation d’une stratégie continentale pour cela.

    Lamamra a souligné la nécessité de formuler et d’adopter une approche globale et intégrée basée sur les circonstances spécifiques de chaque pays et visant à s’attaquer aux causes profondes de ce fléau.

    Le ministre a également rappelé les nombreuses contributions de l’Algérie visant à renforcer la coordination, la coopération et le renforcement des capacités des pays touchés, notamment dans la région sahélo-saharienne, ainsi que son engagement au niveau continental en tant que coordinateur des efforts collectifs des pays africains dans la lutte contre le terrorisme. et l’extrémisme violent.

    Cette rencontre, qui s’est déroulée sous la présidence tournante de la République arabe d’Egypte représentée par son ministre des Affaires étrangères, M. Sameh Shoukry, a vu la participation d’un certain nombre de ministres des Etats membres du Conseil et de représentants de la Commission de l’Union africaine. et des institutions continentales pertinentes telles que le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme en Algérie, ainsi que des représentants des Nations Unies.

    La réunion du Conseil se déroule dans des circonstances particulières dictées par l’évolution rapide de la menace terroriste sur l’arène continentale au regard de son extension géographique et du danger croissant pour les peuples africains, ce qui oblige les pays du continent à renforcer leurs efforts collectifs pour prévenir et combattre ce fléau en s’appuyant sur le bilan des pays qui ont réussi à atteindre cet objectif.

    Le Rréveil d’Algérie, 16/11/2021

  • Conférence de Pelindaba : l’ambassadeur du Maroc expulsé

    Conférence de Pelindaba : l’ambassadeur du Maroc expulsé. Youcef Amrani s’est, jeudi, dans les travaux de la 5 eme session de la Conférence de Pelindaba, tenue en Afrique du Sud.

    L’ambassadeur marocain, Youcef Amrani a été expulsé, jeudi, des travaux de la 5 eme session de la Conférence des Etats parties du Traité de Pelindaba, tenue au siège du Parlement Panafricain (PAP) en Afrique du Sud.

    La présence de l’ambassadeur marocain aux travaux de la Conférence sans que son pays ne fasse partie du traité a été interprétée comme une nouvelle tentative du royaume marocain de « perturber le travail des Etats africains et de semer la zizanie et la diversion parmi les pays du continent » mais aussi de créer la discorde au sein des institutions africaines.

    Selon les observateurs, le désir du Maroc de prendre part à cette conférence a été motivé surtout par sa volonté de servir les intérêts de certaines puissances étrangères qui ne souhaitent pas voir les pays africains unis au sein d’une même organisation susceptible de menacer leurs intérêts.

    La question de l’exclusion du Maroc de l’Union africaine (UA) pourrait même être raisonnablement envisagée au vu des agissements de ce pays et du fait qu’il ne respecte pas les principes fondamentaux de l’organisation panafricaine.

  • Belhocine, commissaire à l’UA : Réaction de Lamamra

    Belhocine, commissaire à l’UA : Réaction de Lamamra – Elle reflète le respect que vouent les pays africains à l’Algérie

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a affirmé mercredi à Alger que l’élection du Pr. Mohamed Belhocine au poste de Commissaire en charge de l’enseignement, les sciences, la technologie et l’innovation à l’Union africaine (UA) reflétait le respect que vouent les pays africains à l’Algérie.

    Recevant en audience Pr. Belhocine, Lamamra a indiqué que l’élection du candidat algérien, lors d’un vote organisé durant la réunion du Conseil exécutif de l’UA était « très méritée, étant le meilleur candidat qui a obtenu un résultat reflétant le respect que vouent les pays africains à l’Algérie, président, gouvernement et peuple ».

    « Nous comptons sur lui pour hisser l’emblème et l’image de l’Algérie et sa capacité dans la direction, l’innovation, la coordination et la réunification des africains, car nous voulons que l’UA reste unie et attachée aux principes et objectifs de l’Acte constitutif », a-t-il soutenu.

    Pour sa part, Pr. Belhocine a exprimé « ses sincères remerciements à l’Algérie, à sa tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour la confiance placée en sa personne aussi bien au niveau national quand il a été désigné membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de COVID-19, qu’au niveau international en tant que candidat pour le poste de commissaire en charge de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation à l’UA ».

  • Israël – UA : Lamamra met en garde

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    L’admission d’Israël en qualité de membre observateur au sein de l’Union africaine (UA), mesure qui a été contestée par de nombreux pays, dont l’Algérie, sera tranchée définitivement lors du prochain sommet deschefs d’État de l’Organisation panafricaine.
    C’est ce qu’a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce samedi. La question a été débattue vendredi au sein du Conseil exécutif de l’instance africaine, a indiqué le département de Ramtane Lamamra qui a souligné une « profonde division » des pays africains sur la présence d’Israël comme membre observateur au sein de l’UA. 
    « Le débat de plusieurs heures que les ministres africains des Affaires étrangères viennent d’avoir sur la question controversé du statut d’observateur accordé à Israël par Moussa Faki a mis en évidence une profonde division des états membres de l’Union africaine », a déclaré Ramtane Lamamra à l’issue de la réunion à Addis- Abeba, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 
    Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que de nombreux pays qui, comme l’Algérie, se sont opposés à la décision « malencontreuse et dangereuse » du président de la Commission Moussa Faki ont défendu « l’intérêt suprême de l’Afrique qui s’incarne dans son unité et celle de ses peuples ». 
    Lamamra précise que « les ministres du courant majoritaire qui ont conscience que la crise institutionnelle engendrée par la décision irresponsable de Moussa Faki tend à rendre irréversible la division du continent, ont accepté de soumettre la question au sommet des chefs d’état de l’Union africaine prévu au mois de février prochain ». Il faut donc « espérer que le sommet marquera un sursaut salutaire d’une Afrique digne de son histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable », dira-t-il à ce propos.
    Le ministre qualifie en outre de « regrettable que la proposition du Nigeria, élaborée avec l’Algérie, tendant à restaurer immédiatement le statu quo n’ait pas été acceptée par une minorité activiste représentée par le Maroc et quelques uns de ses proches alliés dont la République démocratique du Congo (RDC) qui a assuré une présidence particulièrement partiale de la séance ». 
    Et de préciser dans ce contexte que « les nombreux pays qui, comme l’Algérie, se sont opposés à la décision malencontreuse et dangereuse du président de la Commission de l’UA ont défendu l’intérêt suprême de l’Afrique qui s’incarne dans son unité et celle de ses peuples ». 
    « Les plaidoiries de l’Afrique de Sud et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en faveur de la juste cause du peuple palestinien ont mis opportunément en perspective l’atteinte grave portée par la décision de Moussa Faki au patrimoine historique de lutte de l’Afrique contre le colonialisme et l’apartheid », relève le chef de la diplomatie algérienne.
    APS