Étiquette : UE

  • L’invasion des barbares

    L’invasion des barbares

    Tags : Occident, UE, Migration, barbares, colonisation – L’invasion des barbares

    Le phénomène migratoire est, semble-t-il, le problème essentiel pour l’Europe et les pays occidentaux. Oublieux et sans ironie, l’Ouest fait une énorme impasse sur les étapes historiques indélébiles qui ont façonné l’évolution des hommes et du monde. Oublieux car on ne fait plus cas des bouleversements toujours dans la douleur qu’ont connus des continents entiers par les conquêtes entreprises par les anciennes puissances occidentales dénaturant de grandes cultures et rasant des empires par le feu et par le fer. La grande histoire des conquistadors ce par quoi les Etats-Unis d’Amérique sont nés et d’autres nombreuses mues ne peuvent être effacées des mémoires pour témoigner l’implacable évolution du monde toujours marquée par les flux migratoires.

    L’hypocrisie actuelle des Etats et le non-sens qu’elle étale par le scellé de leurs frontières et l’érection de leurs murs est une frilosité inadéquate avec une loi indécrottable humaine qui veut que l’on peut sédentariser l’espèce humaine toujours encline à se déplacer. Puis n’est-il pas sombrer dans l’illogisme que de développer le summum de l’allergie contre l’intrusion chez soi des étrangers quand ses propres industries sont délocalisées dans des pays dont les ressortissants ne sont pas les bienvenus et souvent haïs ?

    L’invasion des barbares a toujours eu une consonance équivoque pour se demander qui a réellement le profil de la barbarie. On a régulièrement constaté que des puissances ont eu la fatidique inconséquence de provoquer des incendies au nom d’une démocratie indéfinie pour ensuite crier au feu et exiger des peuples désintégrés d’éteindre les braises qu’ils ont laissées. Plus proches, plus près les traces des drames sont plus que jamais visibles.

    L’Afghanistan, l’Irak, la Syrie, la Libye et d’autres encore n’ont jamais demandé d’être les acteurs dans une scène mondiale où se joue le tiraillement des intérêts terre à terre des grandes puissances au grand malheur des populations innocentes.

    Le solde à payer aujourd’hui est là et quelles que soient les mesures prises, le flux migratoire continuera et s’amplifiera.

    par Abdou BENABBOU

    Le Quotidien d’Oran, 17/11/2021

    #Colonisation #Migration #Barbares #Occident #UE

  • L’UE encourage les violations du droit international au Sahara

    L’UE encourage les violations du droit international au Sahara

    Tags: Union Européenne, UE, droit international, Sahara Occidental – L’UE encourage les violations du droit international au Sahara

    BRUXELLES- L’Union européenne (UE) encourage les violations du droit international au Sahara occidental occupé et facilite l’exploitation illégale par le Maroc des ressources naturelles appartenant au peuple sahraoui par des contrats avec des entreprises subventionnées par l’UE, selon une nouvelle étude de la Gauche au Parlement européen.

    L’étude intitulée « Entreprises européennes et violation du droit international au Sahara occidental » relève que l’UE alloue des millions d’euros de subventions et d’aides au Maroc et à une multitude d’entreprises européennes (principalement d’Espagne, de France et d’Allemagne) qui investissent au Sahara occidental. Cela fait de l’UE, selon l’étude, « un financier et complice d’une occupation illégale, en violation des principes fondateurs de l’Union et du droit international ».

    Violations systématiques des droits de l’homme, brutalités policières, violations des droits fondamentaux, le peuple de la dernière colonie d’Afrique, le Sahara occidental, a subi des décennies de répression aux mains des forces d’occupation marocaines, dénonce l’étude. Depuis 1975, le Maroc a tenté de contrôler un territoire en utilisant la force militaire pour réprimer la liberté d’expression et les manifestations en faveur de l’indépendance. Pour les auteurs de l’étude, « l’Europe est restée en grande partie à regarder une tragédie se dérouler à sa porte ».

    Au-delà de cela, le passage illégal de la zone tampon à El-Guerguerat qui est « couramment utilisé par les entreprises européennes peut constituer une violation du droit international et du droit international humanitaire », lit-on dans le résumé extrait de l’étude et publié sur le site Left.

    Ouvert illégalement par le Maroc en 2001, ce point de passage frontalier situé à la frontière avec la Mauritanie « contrevient à l’accord militaire signé en 1997 et 1998 en complément de l’accord de paix et de cessez-le-feu adopté par le Conseil de sécurité de l’ONU en 1991 », rappelle-t-on.

    L’eurodéputé Miguel Urban a déclaré à ce propos : « L’UE et ces entreprises sont en violation flagrante du droit international », et pour cause, explique-t-il, les entreprises impliquées n’ont obtenu le consentement ni du peuple du Sahara occidental ni du Front Polisario, seul représentant légitime, reconnu par l’ONU.

    Pendant ce temps, « l’UE continue d’ignorer les violations constantes des droits de l’homme et du droit international que le régime marocain commet quotidiennement, tandis que le sort du peuple du Sahara occidental est en jeu », a-t-il dénoncé.

    L’étude réaffirme le statut juridique du Sahara occidental en tant que territoire non autonome en attente de décolonisation et le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination. Elle met en évidence le statut du Maroc en tant que « puissance occupante », qui a le contrôle d’un territoire qu’il entend annexer illégalement par l’usage de la force, comme le proclament la Charte des Nations unies et le droit international.

    APS

    #SaharaOccidental #UnionEuropéenne #UE #Droits_international

  • Le Maroc augmente ses exportations de tomates vers l’UE

    Le Maroc augmente ses exportations de tomates vers l’UE

    Tags: Maroc, Almeria, Espagne, tomates, UE- Le Maroc augmente ses exportations de tomates vers l’UE

    Au cours des dix dernières campagnes, la province d’Almeria a diminué ses exportations de tomates de 112,52 millions de kilos, passant de 510,77 millions de kilos pour la campagne 2011/2012 à 398,25 millions pour la campagne 2020/2021. Ce montant coïncide précisément avec l’augmentation des ventes de tomates du Maroc vers les États membres de l’Union européenne sur la même période, dont l’Espagne, qui sont passées de 329,01 millions de kilos en campagne 2011/12 à 441,34 millions de kilos en campagne 2020/2021, selon les données établies par Hortoinfo du service statistique Estacom (Icex-Tax Agency).

    Malgré ce déclin, la province d’Almeria continue d’être celle qui exporte le plus de tomates, représentant 58,3% du total espagnol et 365,19% de plus que Murcie, la deuxième province exportatrice de tomates du pays.

    Entre le 1er septembre 2020 et le 31 août 2021, Almeria a exporté 398,25 millions de kilos de tomates, chiffre le plus bas obtenu au cours des dix dernières campagnes, pour une valeur de 521,64 millions d’euros et un prix moyen de 1,31 €/kg.

    Elle a été suivie par Murcie, qui a exporté 85,61 millions de kilos (12,53 % du total espagnol) pour 96,16 millions d’euros, à un prix moyen de 1,12 €/kg.

    La province de Grenade était le troisième exportateur de tomates du pays avec un volume de 66,66 millions de kilos d’une valeur de 141,65 millions d’euros et un prix moyen de 2,12 €/kg.

    La province de Valence s’est classée quatrième après avoir exporté 30,75 millions de kilos de tomates cette saison pour 72,91 millions d’euros et un prix moyen de 2,37 €/kg.

    Barcelone se classe cinquième avec 29,85 millions de kilos de tomates exportés pour une valeur de 26,44 millions d’euros et un prix moyen de 0,89/kg.

    Les autres provinces traditionnelles exportatrices de tomates sont Alicante, qui a expédié 23,66 millions de kilos pour 32,29 millions d’euros et un prix moyen de 1,36 €/kg, et Las Palmas, qui a exporté 23,32 millions de kilos pour 17,53 millions d’euros à un prix moyen de 0,75 €/kg. .

    Source : hortoinfo.es

    Hortidaily, 11 nov. 2021

    #Espagne #Maroc #Tomates #UE #Exportations #Fruits #Légumes

  • Johnson rappelle la dépendance de l’UE vis-à-vis du gaz russe

    Johnson rappelle la dépendance de l’UE vis-à-vis du gaz russe

    Tags: UE, Russie, gaz, Ukraine, Boris Johnson – Johnson rappelle la dépendance de l’UE vis-à-vis du gaz russe

    Boris Johnson a toutefois déclaré que la Russie est un grand pays et a appelé contre toute tentative de l’isoler
    LONDRES, le 16 novembre. /TASS/. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré qu’il pensait que l’Europe serait bientôt confrontée au choix d’augmenter sa dépendance vis-à-vis des approvisionnements en hydrocarbures russes ou de « défendre l’Ukraine et défendre la cause de la paix et de la stabilité ».

    « J’espère que d’autres reconnaîtront, d’autres pays européens reconnaîtront peut-être, qu’un choix se présente sous peu, entre maintenir toujours plus d’hydrocarbures russes dans de nouveaux pipelines géants, et défendre l’Ukraine et défendre la cause de la paix et de la stabilité – permettez-moi de mettre comme ça », a déclaré Johnson.

    La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a appelé samedi les autres pays européens à boycotter le gazoduc russe Nord Stream 2, qui a été achevé en septembre, affirmant que la dépendance croissante vis-à-vis des approvisionnements en gaz naturel russe pourrait menacer la sécurité européenne.

    Le Premier ministre Johnson a toutefois déclaré que la Russie est un grand pays et a appelé à toute tentative de l’isoler.

    « Quand nous disons que nous soutenons la souveraineté et l’intégrité de l’Ukraine, ce n’est pas parce que nous voulons être hostiles à la Russie, ou que nous voulons d’une manière stratégique encercler ou saper ce grand pays », a-t-il poursuivi.

    « Et n’oublions jamais, en cette période de commémoration, que c’est le sang russe qui nous a permis de vaincre le nazisme », a déclaré le Premier ministre britannique.

    Johnson a également déclaré que Londres se concentrerait sur la coopération avec les pays qui partagent ses valeurs, et a expliqué cette approche par « un engagement en faveur de la démocratie et de la liberté ».

    « Je pense que ce concept de coalitions s’unissant autour de la science, de la sécurité, des valeurs, de la finance et de la diplomatie et surtout des personnes, devrait être au cœur de ce que fait Global Britain », a-t-il noté.

    « Parce qu’il est clair que certains pays n’évolueront tout simplement pas vers des démocraties de libre marché et nous devons être lucides à ce sujet », a poursuivi le Premier ministre. « Il faut y faire face, il faut le gérer, il faut avoir des relations aussi amicales et pragmatiques que possible. »

    « Mais la conséquence est que nous travaillons de plus en plus étroitement avec ceux qui partagent nos valeurs et nos instincts », a ajouté Johnson.

    Projet de gazoduc Nord Stream 2
    Le projet Nord Stream 2 prévoyait la construction de deux gazoducs d’une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes par an de la côte de la Russie à l’Allemagne en passant par la mer Baltique.

    Les travaux sur le projet ont été suspendus en décembre 2019 après que la société suisse Allseas a abandonné les opérations de pose de canalisations en raison d’éventuelles sanctions américaines. En décembre 2020, la construction du pipeline a repris

    Le géant russe de l’énergie Gazprom a annoncé le 10 septembre dernier que la construction du gazoduc Nord Stream 2 était entièrement achevée. La société a également déclaré qu’elle prévoyait de mettre en service le gazoduc d’ici la fin de l’année. Selon le producteur de gaz, 5,6 milliards de mètres cubes de gaz pourraient être fournis par le gazoduc Nord Stream 2 cette année.

    Tass, 15/11/2021

    #Russie #UE #Boris_Johnson #Gaz #Ukraine

  • L’UE se militarise

    L’UE se militarise

    Tags : Union Européenne, armée, force d’intervention – L’UE se militarise

    L’UE prévoit d’effectuer les premiers exercices militaires de son histoire en 2023
    L’objectif est de créer une force d’intervention opérationnelle avec jusqu’à 5 000 soldats d’ici 2025
    L’UE devient kaki. Chaque fois plus. L’organisation née pour garantir la paix en Europe après la Seconde Guerre mondiale entre dans une militarisation que Bruxelles considère essentielle pour survivre dans une scène mondiale de plus en plus instable et dangereuse. Pour la première fois de son histoire, l’UE prévoit d’organiser des exercices militaires à partir de 2023 en vue de renforcer sa capacité à agir de manière décisive dans les points chauds de sa zone d’influence la plus proche.

    La proposition est contenue dans un document confidentiel, auquel EL PAÍS a eu accès, qui servira ce lundi de base aux ministres européens des Affaires étrangères et de la Défense pour entamer des négociations sur l’orientation géostratégique de l’UE pour la prochaine décennie. Le document, baptisé la boussole stratégique, prône un saut sans précédent dans la capacité militaire de l’UE dans le but d’avoir la force nécessaire pour « promouvoir sa vision et défendre ses intérêts ». L’initiative a été avancée mercredi dernier aux membres de la Commission européenne par Josep Borrell, vice-président de l’organisation et haut représentant de la politique étrangère.

    Mais comme il s’agit d’un document confidentiel, les détails des propositions étaient réservés aux ministres des Affaires étrangères et de la Défense qui se réunissent lundi et mardi lors d’une session conjointe qui comprendra également un déjeuner de travail avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Le siège du Conseil européen est mis en mode militaire à un moment de grande tourmente dans tout l’environnement de l’UE, du flanc oriental (Biélorussie et Ukraine) au Maghreb ou au Sahel.

    « Ce n’est pas le monde que les Européens ont choisi ou que nous préférons, mais c’est celui auquel nous devons faire face », précise le document confidentiel, tout juste 28 pages qui aspirent à marquer un tournant dans l’usage de la force au niveau communautaire. . « À partir de 2023, nous organiserons régulièrement des manœuvres, y compris navales », indique l’un des objectifs de la Boussole qui, une fois adoptée par le Conseil européen de mars prochain, guidera la politique étrangère et de défense de l’UE.

    Les manœuvres sont destinées à servir de base à la création d’une force d’intervention véritablement opérationnelle, qui pourrait compter dès 2025 jusqu’à 5 000 militaires. De cette manière, Bruxelles veut dépasser le concept dit de bataillon européen, une disponibilité théorique de jusqu’à 1 500 uniformes multinationaux qui est opérationnel depuis 2017 mais n’a jamais été activé faute de volonté politique, de ressources financières pour leur mobilisation et le manque de formation commune.

    L’organisation et le commandement des manœuvres seraient dans un premier temps du ressort des unités nationales. Mais il passerait en 2025 à l’unité de l’état-major de l’UE créée en 2017 dans le but de devenir un véritable quartier général, mais qui n’est pas encore pleinement opérationnelle.

    Participez également à des opérations de combat
    Jusqu’à présent, ce quartier général (appelé Military Planning and Execution Capacity) assumait le commandement de missions hors guerre axées sur la formation dans des pays tiers, comme le Mali, la Somalie ou la République centrafricaine. Mais l’objectif est qu’il assume également le commandement des futures opérations de combat, pour lesquelles son effectif sera étoffé, qui a commencé avec 25 soldats et pourrait atteindre plus de 150.

    L’objectif des manœuvres sera clairement de disposer d’une force de défense capable d’intervenir si nécessaire. « Nous continuerons à mener des manœuvres régulières pour renforcer notre assistance mutuelle en cas d’agression armée, conformément à l’article 42.7 du traité de l’UE », indique la boussole géostratégique, faisant allusion à la base juridique qui, à l’instar de ce qui est établi dans L’OTAN permet aux 27 États membres de répondre conjointement à une attaque. Et il ajoute qu’« à partir de 2022, les manœuvres dans le domaine cyber seront également incluses ».

    Les propositions évoquent également un financement conjoint des opérations civiles et militaires de l’UE à partir de 2023, ce qui impliquerait l’utilisation du budget de l’UE.

    Les 28 pages du document que ce lundi aura sur la table la cinquantaine de ministres réunis à Bruxelles (Affaires étrangères et Défense) détaille également le calendrier pour renforcer les médias de l’UE contre les menaces hybrides, cyber ou venues de l’espace.

    Il est prévu en 2022 de mettre en place des mécanismes de défense contre les attaques hybrides et à partir de cette même année, de développer une diplomatie préventive et dissuasive contre les attaques dans le cyberespace. En 2023, une unité serait créée pour la collecte systématique de données sur les incidents liés à la manipulation d’informations ou à l’ingérence virtuelle de pays tiers.

    Et enfin, en 2025, si le calendrier prévu est respecté, l’UE disposera d’une force militaire de réaction rapide pouvant aller jusqu’à 5 000 hommes et femmes qui pourront être déployés en nombre selon la taille de chaque mission. Borrell a insisté sur le fait que « ce sera la mission qui déterminera le nombre de troupes nécessaires et non l’inverse ». Pour les missions civiles, à partir de 2023, l’UE vise à être en mesure de déployer une équipe de jusqu’à 200 experts entièrement équipés dans un délai de 30 jours.

    L’avancée de la coopération militaire au sein de l’UE est encouragée par l’hostilité croissante des pays qui s’éloignent du multilatéralisme et par le retrait des États-Unis en tant que gardien mondial des intérêts de l’Occident. « Le retour à une politique de pouvoir est le changement le plus significatif dans les relations internationales après trois décennies de forte interdépendance économique qui était censée avoir réduit les tensions », note le projet EU Strategic Compass.

    Une capacité militaire avec la complicité de l’OTAN
    Le texte, qui fera l’objet de longs débats jusqu’à son adoption par les 27 États membres en mars 2022, estime nécessaire de « développer une Union européenne qui agit comme un fournisseur de sécurité ». Pour y parvenir, il est proposé d’exploiter l’article 44 du traité de l’Union, qui permettra le lancement d’opérations militaires approuvées à l’unanimité, mais auxquelles seuls les partenaires qui le souhaitent participeront.

    Le développement de cette capacité d’action militaire s’était jusqu’ici écrasé contre le blocus des pays qui craignent d’affaiblir l’OTAN, véritable bouclier du Vieux Continent contre les agressions extérieures. Mais la partie réticente s’est essoufflée avec la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Et la récente frayeur des Etats-Unis en Afghanistan et l’agressivité progressive de voisins comme la Biélorussie ou la Russie ont adouci les résistances à une certaine autonomie stratégique européenne.

    De l’autre côté, la France a également tempéré son ambition d’une défense européenne pratiquement autonome. Paris accepte que les capacités européennes doivent être complémentaires de l’OTAN, dont le parapluie militaire et nucléaire reste essentiel. L’ambition d’avoir une armée européenne semble garée, mais la mise en place d’une capacité interarmées capable d’éteindre les incendies géostratégiques les plus proches fait son chemin.

    « Il faut pouvoir agir plus vite, plus robuste et plus souple », résume le nouvel objectif d’une source diplomatique. Le nouveau scénario nécessite une meilleure compréhension entre l’UE et l’Alliance atlantique, qui sera tentée de se traduire par une déclaration commune à la fin de cette année ou au début de l’année prochaine.

    El Pais, 15/11/2021

    #Union_Européenne #UE #Armée #OTAN

  • Le Maroc prévoit des tests dans les aéroports

    Tags : Europe, UE, Maroc, covid, tests – Le Maroc prévoit des tests dans les aéroports

    RABAT, 13 novembre (Reuters) – Le Maroc va procéder à des tests rapides de dépistage du COVID-19 auprès des passagers arrivant dans ses aéroports et ses ports, et refusera l’accès à tout visiteur dont le résultat sera positif, a déclaré le gouvernement samedi.

    Cette mesure, qui renforce l’exigence existante d’un test PCR négatif 48 heures avant le départ, vise à protéger le pays dans un contexte de recrudescence des cas en Europe, a déclaré le gouvernement dans un communiqué.

    Les voyageurs dont le test est positif doivent être renvoyés aux frais de la compagnie aérienne qui les a fait entrer dans le pays, à moins qu’ils ne disposent d’un document de résidence permanente, a-t-il précisé.

    Les passagers qui se rendent au Maroc doivent également être munis d’une preuve de vaccination. Le pays a rendu le carnet de vaccination obligatoire pour accéder aux lieux publics après avoir vacciné plus de 50 % de sa population.

    Le Maroc a administré plus de doses de vaccin contre le coronavirus que tout autre pays africain, inoculant 24,3 millions de personnes sur une population de 36 millions. Il a également commencé à administrer des injections de rappel.

    Mercredi dernier, le pays a mis fin à un couvre-feu nocturne visant à lutter contre le COVID-19 qu’il avait introduit en mars 2020 après une baisse des cas par rapport au pic de l’été.

    Reuters

  • Algérie: La Russie exhibe sa flotte en pleine crise avec l’UE

    Tags : Algérie, Russie, UE, flotte, exercices militaires – Algérie: La Russie exhibe sa flotte en pleine crise avec l’UE

    Une escadre de navires de guerre de la flotte russe la frégate “Amiral Grigorovitch” et le patrouilleur “Dmitry Rogatchev” effectueront vendredi 12 novembre une escale au port d’Alger de sept jours dans le cadre de la coopération entre les marines des deux pays.

    Durant cette halte, les deux bâtiments de guerre russes participeront à des manœuvres avec les forces navales algériennes qui s’inscrivent dans le cadre des activités de coopération militaire entre les deux pays visant à renforcer l’échange d’expertise entre les forces navales algérienne et la marine russe.

    Le navire russe furtif Amiral Grigorovitch est doté de missiles de croisière Kalibr 3M-54 a rejoint le groupe naval russe déployé en Méditerranée en avril 2017.
    Entré en service en 2016, le patrouilleur Dmitry Rogatchev est également doté de missiles de croisière Kalibr 3M-54, selon son constructeur.

    Du 3 au 11 octobre dernier, les armées algérienne et russe ont effectué pour la première fois des exercices militaires conjoints en Ossétie du sud au sud-ouest de la Russie avec la participation de 80 militaires de chaque armée.

    En janvier 2021, une escadre de navires de guerre russes composé de la frégate “Admiral Kasatonov”, du remorqueur en haute mer “Nicolay tchiker” et du pétrolier ravitailleur “Vyazma” avaient effectue une halte technique de trois jours au port d’Alger.

    Alger a toujours insisté sur le fait, en tant que pays non-aligné, qu’aucune base militaire ou navale étrangère ne serait autorisée sur son sol et possède une doctrine qui favorise le développement et la professionnalisation de sa propre armée au profit de partenariats sécuritaires stratégiques avec des nations telles que la Chine et la Russie avec lesquelles l’Algérie a hérité de liens historiques favorables.

    L’Algérie est le plus gros client en armement russe, allemand en Afrique de ces deux dernières années et a dépensé en matériel et formation ces dix dernières plus de 100 milliards de dollars. Toutefois, Alger a démontré que la montée en puissance de son armée revêt un caractère purement défensif et vise l’aide, le soutien et la stabilisation de pays frères uniquement sur leur demande, pays notamment qui subissent le terrorisme qu’Alger a vaincu sur son sol.

    ALdjazair.org, 13/11/2021

    #Algérie #Russie #UE #Exercices_militaires

  • L’UE fera appel pour préserver ses accords avec le Maroc

    Tags: Maroc, Union Européenne, UE, TGUE – L’UE fera appel pour préserver ses accords avec le Maroc

    L’UE fera appel de la condamnation qui a renversé les accords bilatéraux avec le Maroc
    TENSION AU SAHARA OCCIDENTAL
    Le délai pour introduire un recours devant la Cour de justice de l’UE expire début décembre

    Les gouvernements européens ne se sont pas résignés à la décision du Tribunal de l’Union européenne qui a annulé les accords agricoles et de pêche signés par les États membres du club avec le Maroc au motif que l’avis du peuple sahraoui n’avait pas été sollicité. Six semaines après le verdict dévastateur, les ambassadeurs des Vingt-sept ont décidé cette semaine de suivre la recommandation des services juridiques du Conseil et de déposer un recours devant la Cour de justice de l’UE (CJUE), comme l’a appris La Vanguardia auprès de diplomates sources.

    La décision a été adoptée lors de la réunion du Coreper mercredi sans discussion et sera adoptée officiellement par le Conseil des ministres européens du Développement convoqué vendredi prochain. Il est inscrit comme un point à l’ordre du jour de la journée, ce qui dans le jargon communautaire signifie qu’aucune discussion n’est prévue à ce sujet. Le délai pour présenter un recours contre l’arrêt du Tribunal de l’UE devant une instance supérieure, la CJUE, est de deux mois et 10 jours selon l’arrêt. Le processus doit donc commencer avant le 9 décembre.

    La décision reconnaît pour la première fois le Front Polisario en tant que représentant sahraoui
    La décision attendue de faire appel du verdict des juges européens plaira à Rabat qui, contrairement à ce qui s’est passé face à d’autres déboires judiciaires, a réagi avec modération à la nouvelle. L’Union européenne et le Maroc ont serré les rangs et publié une déclaration commune dans laquelle ils ont exprimé leur volonté de ne pas laisser cette phrase compromettre leurs relations bilatérales, encore affectées par la crise migratoire de l’été dernier à Ceuta. « Nous prendrons les mesures nécessaires pour garantir le cadre juridique garantissant la stabilité des relations commerciales entre l’UE et le Maroc », ont déclaré le haut représentant pour la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

    La décision européenne modifie les termes du débat politique et institutionnel autour du Sahara occidental, territoire en attente de décolonisation, en reconnaissant pour la première fois le Front Polisario, « pour son rôle et sa représentativité », comme le représentant de sa population. Ce point est une victoire majeure pour ce mouvement indépendantiste, avec des implications potentielles au-delà des accords avec l’UE.

    Une décision de 2016 qui a annulé sa version précédente a conclu que ces conventions n’étaient pas applicables au Sahara occidental car elles n’avaient pas le consentement du peuple sahraoui, puisque la région ne fait pas partie du territoire du Maroc. Luxembourg a ordonné de le consulter à ce sujet. Le Front Polisario n’a pas participé aux consultations organisées par la Commission européenne sur les accords de 2019 et les juges ont conclu que leur application ne pouvait pas être automatiquement étendue à ce territoire. La tension entre le Maroc et l’Algérie dans la région est montée en flèche ces dernières semaines.

    La Vanguardia, 12/11/2021

    #Union_Européenne #UE #Maroc #Accords_bilatéraux #accords_association #accord_pêche #Accords_commerciaux

  • En 9 ans Almeria a exporté 100M kg de tomates en moins

    Tags: Maroc, Espagne, Almeria, tomates, exportation, UE – En 9 ans Almeria a exporté 100M kg de tomates en moins

    En 2020/21, Almería a exporté 398,25 millions de kilos de tomates, soit 112,52 millions de kilos de moins que les 510,77 millions de kilos de 2011/2012. Cette différence coïncide exactement avec l’augmentation des ventes de tomates marocaines aux États membres de l’Union européenne au cours de la même période, passant de plus de 329 millions de kilos en 2011/12 à 441,34 millions de kilos en 2020/2021, selon les calculs du service d’information espagnol Hortoinfo basés sur les données du service statistique Estacom.

    Malgré cette baisse, la province d’Almería reste la zone de production espagnole qui exporte le plus de tomates. En effet, Almería représente 58,3 % du total espagnol, soit 365 % de plus que Murcie, la deuxième province du classement.

    Entre le 1er septembre 2020 et le 31 août 2021, 398,25 millions de kilos de tomates ont été exportés de la province d’Almería, soit le chiffre le plus bas des dix dernières saisons. La valeur des exportations de tomates d’Almería était de 521,64 millions d’euros et le prix moyen était de 1,31 € par kilo.

    Les 5 premières provinces espagnoles exportatrices de tomates en 2020/2021 sont complétées par :

    2. Murcie : 85,61 millions de kilos – 96,16 millions € – 1,12 € par kilo
    3. Grenade : 66,66 millions de kilos – 141,65 millions € – 2,12 € par kilo
    4. Valence : 30,75 millions de kilos – 72,91 millions d’euros – 2,37 euros par kilo
    5. Barcelone : 29,85 millions de kilos – 26,44 millions € – 0,89 € par kilo

    Les autres provinces espagnoles traditionnelles en matière d’exportations de tomates sont Alicante, qui a exporté 23,66 millions de kilos pour un montant de 32,29 millions (1,36 € par kilo) et Las Palmas, qui a envoyé 23,32 millions de kilos de tomates à l’étranger pour 17,53 millions € (0,75 € par kilo).

    Source : hortoinfo.es

    AGF, 9 nov 2021

    #Maroc #Espagne #Almeria #Tomates #Exportation #UE

  • La coopération Sud-Sud à travers la force du sport à l’honneur

    Tags : Maroc, coopération sud-sud, sport, UE, migration – La coopération Sud-Sud à travers la force du sport à l’honneur

    La cérémonie de remise des certificats du programme SAME met à l’honneur la coopération Sud-Sud à travers la force du sport
    Jeunes diplômé.e.s, parents, familles, Union européenne au Maroc, représentations diplomatiques, acteurs de l’industrie sportive, partenaires du secteur privé, professeurs et associations sportives se sont tous réunis jeudi 28 octobre 2021 à Casablanca pour féliciter les 27 jeunes de la première promotion SAME, programme d’intégration socioéconomique des jeunes issu.e.s des diasporas subsahariennes et marocain.e.s de retour.

    Cette initiative portée par l’ONG marocaine TIBU, pionnière en matière d’intégration de la jeunesse africaine via les métiers du sport, s’inscrit dans le cadre de l’Action de Coopération Sud-Sud en matière de migration, cofinancée par l’Union européenne (UE) et favorisant les échanges entre le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal dans le domaine migratoire. Elle a été réalisée en coopération avec le projet « Sport pour le développement ».

    Ce programme innovant a démontré que le sport est un vecteur de création de lien social qui favorise l’intégration. Il a offert l’opportunité aux jeunes d’acquérir de nouvelles compétences et de mieux appréhender la société marocaine aux niveaux personnel et professionnel. Aujourd’hui, nous sommes heureux de célébrer l’enthousiasme, le sérieux et l’engagement social de 27 jeunes qui ont pu s’insérer professionnellement et socialement au Maroc » déclare Mme Anne Simon, qui représente l’Union européenne au Maroc à cet événement.

    Le programme SAME a duré 10 mois, de janvier à octobre 2021. Il a permis à 27 jeunes issu.e.s des diasporas ivoirienne, malienne et sénégalaise et marocain.e.s de retour de s’insérer sur le marché du travail grâce à une formation multidisciplinaire autour de leur passion : le sport.

    À ce titre, « La passion, le talent et les réalisations concrètes présentés aujourd’hui par notre première promotion du programme SAME ne peuvent que nous réconforter dans l’ambition qui a conduit TIBU, avec tous ses partenaires, à croire en la force du sport comme un levier important d’intégration socioéconomique des jeunes issu.e.s de la diaspora subsaharienne » déclare Mohamed Amine Zariat – Ashoka Fellow & Président Fondateur de l’organisation TIBU Maroc.

    À la fois solennelle et chaleureuse, cette cérémonie de remise des diplômes vient couronner un parcours axé sur le mariage « Sport x Études x Entreprise », marqué par la transmission des valeurs du vivre-ensemble, la créativité et l’innovation. Stages immersifs, alternance en académies sportives professionnelles, participation à des hackathons, création de projets entrepreneuriaux dans le sport, engagement associatif… Caractérisés par leur grande diversité, les parcours de chacune et de chacun des jeunes du programme SAME ont pour dénominateur commun leur passion pour l’Afrique.

    « Je suis heureux de participer à cette initiative. Après cette formation, je rêve de devenir un coach de basket, au Maroc, au Sénégal et pourquoi pas dans le monde. Ce que je peux donner aux jeunes, c’est d’abord le respect, l’amour du sport. Il faut savoir faire le mariage entre le sport et les études. Je suis Sénégalo-Marocain, je vais apprendre du Maroc et amener au Sénégal, apprendre du Sénégal et amener au Maroc. », témoigne SALIOU MANGANE BAMBA, bénéficiaire du programme SAME.

    Quelques chiffres et résultats :

    Ce programme pilote à fort impact social vise à accompagner les efforts du Royaume à mettre la migration au service du développement, en misant notamment sur le partage d’expériences et de bonnes pratiques dans le domaine migratoire entre tous les acteurs de l’écosystème.

    SAME converge parfaitement avec la vision de TIBU, celle de devenir la locomotive du sport pour le développement en Afrique à l’horizon 2030 et contribue à la réalisation des 17 Objectifs de développement durable, principalement ceux liés au travail décent, à la croissance économique et à l’éducation de qualité.

    À propos de TIBU Maroc

    TIBU Maroc est une ONG qui utilise la force du sport pour concevoir des solutions sociales et innovantes dans le domaine de l’éducation, de l’autonomisation et de l’inclusion socio-économique des jeunes et des femmes par le sport.

    En tant que principale organisation dans l’éducation et l’insertion des jeunes par le sport au Maroc, avec une large couverture nationale dans plus de 18 villes et 12 régions du Royaume, et en phase avec son ambition de devenir la locomotive du sport pour le développement en Afrique à l’horizon 2030, TIBU Maroc s’est engagée à contribuer dans la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD) et les considère comme une opportunité de positionner le sport comme un outil puissant pour concevoir des solutions innovantes face à la complexité des défis du 21ème siècle.

    Délégation de l’UE au Royaume du Maroc, 28/10/2021

    #Maroc #UE #Migration #Côte d’Ivoire #Sénégal #Mali