Étiquette : UE

  • L’UE n’a pas commandé de vaccins AstraZeneca au-delà de juin – Commissaire

    L’Union européenne n’a pas passé de nouvelles commandes de vaccins AstraZeneca (AZN.L) au-delà du mois de juin, date à laquelle leur contrat prend fin, a déclaré dimanche le commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, après que l’UE a signé un accord avec Pfizer-BioNTech (PFE.N).

    M. Breton a également déclaré qu’il s’attendait à ce que le coût des vaccins Pfizer-BioNTech soit plus élevé que celui des versions précédentes.

    Le mois dernier, la Commission a lancé une action en justice contre AstraZeneca pour ne pas avoir respecté son contrat de fourniture de vaccins COVID-19 et pour ne pas avoir mis en place un plan « fiable » pour assurer des livraisons en temps voulu.

    « Nous n’avons pas renouvelé la commande après le mois de juin. Nous verrons ce qui se passera », a déclaré M. Breton à la radio France Inter. Il n’a pas exclu un éventuel renouvellement à un stade ultérieur.

    Des inquiétudes se sont fait jour quant aux effets secondaires potentiels du vaccin anglo-suédois COVID-19.

    L’autorité européenne de réglementation des médicaments a déclaré vendredi qu’elle examinait les rapports faisant état d’un trouble rare de dégénérescence nerveuse chez les personnes ayant reçu les injections, une décision qui intervient après que l’on ait découvert que le vaccin pouvait être à l’origine de cas très rares de coagulation sanguine. en savoir plus

    Alors que l’autorité de réglementation a maintenu que les avantages du vaccin d’AstraZeneca l’emportent sur les risques, plusieurs pays européens ont limité l’utilisation du vaccin à des groupes d’âge plus élevés ou l’ont complètement suspendu.

    En réponse à une question posée au Parlement européen à Strasbourg, le président français Emmanuel Macron a salué l’évolution vers ce qu’il considère comme des vaccins plus efficaces contre les nouvelles variantes du COVID-19, la qualifiant de « pragmatique ».

    « Nous vaccinons avec ce vaccin (AstraZeneca) en France et en Europe. Nous devons continuer à le faire car cela nous aidera à sortir de la crise », a-t-il déclaré.

    « Mais pour les commandes futures, pour répondre notamment aux variantes, on voit que d’autres vaccins sont aujourd’hui plus efficaces, donc cela signale un pragmatisme européen que je salue. »

    L’Union européenne a signé un nouveau contrat avec Pfizer-BioNTech pour recevoir 1,8 milliard de doses de vaccins COVID-19 pour la période 2021-2023, afin de couvrir les rappels, les dons et la revente de doses, a indiqué vendredi la Commission européenne. en savoir plus

    Une augmentation des prix des vaccins de deuxième génération pourrait être justifiée par la recherche supplémentaire nécessaire et les changements potentiels de l’équipement industriel, a déclaré M. Breton.

    « Il y a peut-être un petit surcoût mais je laisserai les autorités compétentes le dévoiler en temps voulu », a-t-il déclaré à la radio France Inter.

    Reuters, 09 mai 2021

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  • Les dernières nouvelles : La France se réjouit de la limitation par l’UE du vaccin d’AstraZeneca

    PARIS – Le président français Emmanuel Macron a salué la décision de l’Union européenne de ne pas renouveler sa commande du vaccin COVID-19 d’AstraZeneca.

    M. Macron a déclaré que la politique de l’UE vise à « répondre en particulier aux variantes… Nous constatons que d’autres vaccins sont plus efficaces ».

    Le commissaire au marché intérieur du bloc, Thierry Breton, a déclaré dimanche que la Commission européenne n’avait pas commandé de vaccins AstraZeneca pour après juin. Il y a deux semaines, l’UE a lancé une procédure judiciaire contre le groupe pharmaceutique pour non-respect présumé des termes de son contrat.

    Au début de l’année, l’Afrique du Sud a interrompu l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca après que des données préliminaires ont indiqué qu’il pourrait n’être que très peu efficace contre la variante qui domine dans le pays.

    En France, la variante identifiée en Grande-Bretagne est devenue largement dominante et la variante sud-africaine ne représente qu’un faible pourcentage du virus détecté dans le pays.

    De l’autre côté de la Manche, la Grande-Bretagne a fait du vaccin d’AstraZeneca la pièce maîtresse de sa campagne de vaccination réussie.

    Associated Press, 09 mai 2021

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  • Les dirigeants européens reportent leur décision sur la levée des brevets de vaccins contre la COVID-19

    LISBONNE, 8 mai (Xinhua) — La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré samedi que les dirigeants européens comprennent qu’il y a des « questions plus urgentes » que la levée des brevets sur les vaccins contre la COVID-19.

    S’adressant aux journalistes à l’issue du sommet social de l’Union européenne (UE) tenu à Porto (Portugal), Mme von der Leyen a estimé que ce sujet « est important », mais qu’il serait discuté « à long terme, pas à court ou moyen terme ».

    Selon elle, l’Europe ne doit pas « perdre de vue les principales urgences », à savoir « la production de vaccins le plus rapidement possible et la manière dont ils seront distribués de façon juste et équitable ».

    « Jusqu’à présent, 400 millions de doses de vaccins ont été produites dans l’Union européenne. Et 50% d’entre elles – 200 millions de doses – ont été exportées vers 90 pays différents dans le monde. Nous invitons donc les autres à faire de même », a-t-elle ajouté.

    « C’est le meilleur moyen, à court terme, de remédier aux goulets d’étranglement et au manque de vaccins dans le monde », a dit Mme von der Leyen.

    « Nous avons désormais livré plus de 200 millions de doses à la population européenne. Nous sommes donc en bonne voie pour atteindre notre objectif de livrer suffisamment de doses en juillet pour vacciner 70% de la population adulte européenne. Près de 160 millions d’Européens ont déjà reçu une première dose de vaccin, soit plus de 25% de la population de l’UE », a-t-elle souligné.

    Elle a également annoncé que l’UE avait conclu les négociations avec BioNTech-Pfizer pour un nouveau contrat qui garantit 1,8 milliard de doses de vaccins jusqu’en 2023.

    Mme Von der Leyen s’est réjouie d’annoncer que les travaux juridiques et techniques relatifs au certificat de voyage de l’UE – le certificat de vaccination – sont en bonne voie pour que le système soit opérationnel en juin.

    Les Etats-Unis ont accepté mercredi de soutenir la levée des restrictions de propriété intellectuelle sur les vaccins contre la COVID-19 à l’Organisation mondiale du commerce.

    Xinhua, 09 mai 2021

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  • L’Union Européenne précise les contours du certificat Covid-19

    Les régions et villes de l’Union Européenne soutiennent à l’unanimité l’utilisation d’un document commun pour faciliter la libre circulation dans l’Union Européenne pendant la pandémie et stimuler la reprise du secteur du tourisme vers de nouveaux modèles durables.

    Le certificat Covid-19 est essentiel pour relancer le tourisme régional, mais il doit être non discriminatoire et respecter des normes de sécurité élevées, estime l’UE. La plénière du Comité européen des régions (CdR) a approuvé à l’unanimité une résolution promue par tous les groupes politiques qui salue la proposition de la Commission européenne de créer un nouveau certificat vert numérique. Cependant, les dirigeants régionaux et locaux suggèrent que, dans un souci de clarté, le document devrait être renommé Certificat COVID-19 de l’UE, comme proposé par le Parlement européen. Ils insistent sur le fait qu’il ne doit pas s’agir d’un document de voyage et insistent sur le principe de non-discrimination, en particulier envers les personnes non vaccinées. De plus, lors d’un débat sur la reprise des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, les membres du CdR se sont engagés à faire de la crise du COVID-19 une opportunité et à passer du sur-tourisme à de nouveaux modèles sûrs, durables, résilients et conformes aux objectifs du Green Deal européen. Les institutions de l’UE devraient préciser que le certificat n’affecterait pas le droit des travailleurs frontaliers de se déplacer librement entre leur domicile et leur lieu de travail pendant la pandémie.

    Par une résolution approuvée vendredi 7 mai à l’unanimité, le CdR accueille favorablement la proposition de la Commission européenne de créer un certificat vert numérique commun de l’UE pour faciliter les mouvements transfrontaliers sans restriction pendant la pandémie COVID-19 et sauver la saison touristique. Le certificat, qui peut être au format numérique ou papier, attestera qu’une personne a été vaccinée contre le COVID-19 ou, alternativement, qu’elle a reçu un résultat de test négatif récent ou s’est rétablie de l’infection. Enfin, le CdR accueille favorablement la proposition du Parlement européen de changer son nom en « EU COVID-19 Certificate », afin de mieux comprendre l’utilité du certificat, facilitant ainsi sa promotion auprès des citoyens.

    Le président du CdR Apostolos Tzitzikostas a souligné que « le certificat vert numérique n’est pas la solution miracle, mais il contribuera à faire bouger l’Europe à nouveau à condition qu’il respecte la vie privée et la protection des données de l’UE. Le secteur du tourisme européen ne se rétablira pas si nous n’avons pas de règles communes européennes pour voyager en toute sécurité. Les gouvernements locaux et régionaux ressentent déjà l’impact de la perte de revenus et leurs économies ne peuvent tout simplement pas se permettre de perdre une autre saison. Tous les niveaux, de l’UE, au national, au régional et local, doivent travailler ensemble pour sauver le secteur du tourisme et de l’hôtellerie. »

    Les membres du CdR réaffirment leur conviction que la vaccination est le principal moyen de maîtriser la pandémie et de rétablir la libre circulation. Par conséquent, ils soulignent la nécessité de garantir l’égalité d’accès aux vaccins et appellent à une augmentation rapide de la production de vaccins en Europe. Le CdR suggère que l’Union européenne explore de nouvelles solutions telles que la suspension temporaire des brevets de médicaments et de technologies médicales pour traiter ou prévenir les infections au COVID-19.

    Le tourisme est l’un des secteurs les plus touchés par les restrictions à la libre circulation et autres mesures de précaution contre la propagation du coronavirus. Le secteur génère 10% du PIB de l’UE et représente 12% de la main-d’œuvre de l’UE, mais la crise du COVID-19 a causé des pertes comprises entre 85% et 90% pour de nombreux acteurs économiques tels que les hôtels et restaurants, les voyagistes et les sociétés de transport. En 2020, le nombre de nuitées passées dans les établissements d’hébergement touristique de l’UE s’est élevé à 1,4 milliard, en baisse de 52% par rapport à 2019. Chypre, la Grèce et Malte ont été les pays les plus touchés avec des baisses dépassant 70%.

    Air Journal, 09 mai 2021

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  • La Pologne et la Hongrie bloquent l’expression « égalité des sexes » lors du sommet social de l’UE

    Les pressions exercées par la Pologne et la Hongrie ont conduit à la suppression de l’expression « égalité des sexes » d’une déclaration faite vendredi sur la promotion de la cohésion sociale dans l’Union européenne, qui s’efforce de se reconstruire après la pandémie du COVID-19.

    Le parti nationaliste polonais au pouvoir, le parti Droit et Justice (PiS), et son allié eurosceptique, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, promeuvent ce qu’ils appellent les valeurs sociales traditionnelles dans leur pays et se sont opposés à plusieurs reprises à leurs homologues occidentaux plus libéraux sur les droits des femmes, des homosexuels et des migrants.

    Les deux pays se sont opposés à la mention directe de l’ »égalité des sexes » dans une déclaration des 27 dirigeants nationaux du bloc, qui se réunissent dans la ville portugaise de Porto vendredi et samedi pour chercher des moyens de réduire les inégalités sociales et économiques qui se sont creusées pendant la pandémie.

    Alors qu’une première version indiquait que le bloc allait « promouvoir l’égalité des sexes », la dernière version vue par Reuters évite cette phrase et se lit comme suit : « Nous redoublerons d’efforts pour lutter contre la discrimination et travaillerons activement à combler les écarts entre les sexes… et à promouvoir l’égalité. »

    Les diplomates de l’Union européenne ont déclaré que Varsovie et Budapest avaient cherché à adopter un langage plus souple. Les deux gouvernements soutiennent les valeurs sociales catholiques et conservatrices dans des positions controversées qui sont allées de pair avec un contrôle accru de l’État et une influence politique sur les médias, les tribunaux et les universités.

    La stratégie de la Commission européenne en matière d’égalité entre les hommes et les femmes pour la période 2020-2025 fixe comme objectif une « Union dans laquelle les femmes et les hommes, les filles et les garçons, dans toute leur diversité, sont libres de suivre le chemin qu’ils ont choisi dans la vie, ont des chances égales de s’épanouir et peuvent participer de manière égale à la société européenne et la diriger ».

    À son arrivée à Porto, M. Orban a déclaré aux journalistes : « Le fait est que les hommes et les femmes doivent être traités de manière égale ». Il a déclaré qu’il était contre le fait de parler de « genre », qu’il considère comme une « expression motivée par l’idéologie ».

    Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a également parlé uniquement de la nécessité d’ »éliminer l’écart entre les hommes et les femmes » sur le lieu de travail, plutôt que d’une égalité sociale plus large pour les groupes ayant une orientation sexuelle différente.

    En Pologne, certaines régions se sont proclamées « zones sans LGBT » et ont reçu le soutien du gouvernement après avoir perdu des financements de l’UE en raison de cette discrimination.

    PROGRÈS SOCIAL

    ILGA Europe, un groupe de défense des droits des LGBTI, a déclaré qu’effacer le langage signifiait effacer l’égalité des sexes en tant que principe.

    Attaquer le terme « genre » est une stratégie largement appliquée par les acteurs anti-droits de l’homme pour saper les avancées des droits des femmes, des droits sexuels et reproductifs et des droits des LGBTI », a-t-elle déclaré.

    En dépit de l’agitation autour du langage, les dirigeants s’engageront néanmoins en faveur d’une reprise inclusive de la récession record du bloc, déclenchée par la pandémie, qui a tué près de 700 000 personnes en Europe, fermé les entreprises et les voyages, et confiné des millions de personnes chez elles.

    Les femmes, les jeunes, les travailleurs de la « gig economy » et les victimes de violences domestiques font partie des groupes qui ont été particulièrement touchés par l’aggravation des inégalités préexistantes.

    « La priorité sera de passer de la protection à la création d’emplois et d’améliorer la qualité de l’emploi », indique la déclaration des dirigeants, qui salue une proposition visant à aller au-delà des chiffres du PIB pour mesurer le progrès économique et social.

    Vingt-quatre dirigeants participent à la réunion en personne, la chancelière allemande Angela Merkel et deux autres étant présents pour des discussions qui portent également sur les divergences de vues concernant la renonciation aux brevets pour les vaccins COVID-19 et les relations tendues entre l’UE et la Russie.

    Reuters, 07 mai 2021

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  • L’UE appelle les États-Unis et d’autres pays à exporter leurs vaccins

    La Commission européenne a appelé vendredi les États-Unis et les autres grands producteurs de vaccins COVID-19 à exporter ce qu’ils fabriquent, comme le fait l’Union européenne, plutôt que de discuter d’une renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur ces vaccins.

    La chef de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré lors d’une conférence de presse en marge d’un sommet des dirigeants européens que les discussions sur la renonciation ne permettraient pas de produire une seule dose de vaccin COVID-19 à court ou moyen terme.

    « Nous devrions être ouverts pour mener cette discussion. Mais lorsque nous menons cette discussion, il faut avoir une vision à 360 degrés car nous avons besoin de vaccins maintenant pour le monde entier », a-t-elle déclaré.

    « L’Union européenne est la seule région continentale ou démocratique du monde qui exporte à grande échelle », a déclaré Mme von der Leyen.

    Elle a précisé qu’environ 50 % du vaccin contre le coronavirus produit en Europe est exporté vers près de 90 pays, dont ceux qui participent au programme COVAX soutenu par l’Organisation mondiale de la santé.

    « Et nous invitons tous ceux qui participent au débat sur la renonciation aux droits de propriété intellectuelle à se joindre à nous pour s’engager à exporter une grande partie de ce qui est produit dans cette région », a-t-elle déclaré.

    Seule une production plus importante, la suppression des barrières à l’exportation et le partage des vaccins déjà commandés pourraient aider immédiatement à lutter contre la pandémie, a-t-elle ajouté.

    « Ce qui est donc nécessaire à court terme et à moyen terme : Tout d’abord le partage des vaccins. Deuxièmement, l’exportation des vaccins en cours de production. Et le troisième est l’investissement dans l’augmentation de la capacité de fabrication de vaccins. »

    Mme Von der Leyen a indiqué que l’Union européenne avait lancé son mécanisme de partage des vaccins, citant en exemple la livraison de 615 000 doses aux Balkans occidentaux.

    Reuters, 08 mai 2021

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  • L’Union européenne est prête à discuter de la renonciation au brevet du vaccin COVID, selon Mme von der Leyen

    L’Union européenne est prête à discuter d’une proposition, désormais soutenue par les Etats-Unis, visant à renoncer aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins COVID-19, a déclaré jeudi Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.

    La chef de l’exécutif européen a déclaré que l’effort de vaccination du bloc s’accélérait, avec 30 Européens vaccinés par seconde, tout en exportant plus de 200 millions de doses de vaccin vers le reste du monde.

    « L’UE est également prête à discuter de toute proposition qui aborde la crise de manière efficace et pragmatique », a déclaré Mme von der Leyen dans un discours prononcé devant l’Institut universitaire européen de Florence.

    « C’est pourquoi nous sommes prêts à discuter de la manière dont la proposition américaine de dérogation aux protections de la propriété intellectuelle pour les vaccins COVID-19 pourrait contribuer à atteindre cet objectif. »

    L’Afrique du Sud et l’Inde ont présenté la proposition initiale de dérogation pour les vaccins à l’Organisation mondiale du commerce en octobre, recueillant le soutien d’un grand nombre de pays en développement qui estiment qu’il s’agit d’une étape essentielle pour rendre les vaccins plus largement disponibles.

    L’Organisation mondiale de la santé a déclaré en avril que sur les 700 millions de vaccins administrés dans le monde, seuls 0,2 % l’avaient été dans des pays à faible revenu.

    Jusqu’à présent, l’Union européenne s’est rangée aux côtés d’un groupe de pays, dont beaucoup abritent de grandes entreprises pharmaceutiques, notamment la Grande-Bretagne et la Suisse, qui se sont opposés à cette dérogation.

    Ils affirment que cela nuirait aux incitations des entreprises qui ont produit des vaccins en un temps record à faire de même lors d’une future pandémie. Ils affirment également que la renonciation aux brevets ne résoudrait pas instantanément le problème, à savoir le manque de capacités de fabrication suffisantes.

    La fabrication de vaccins est également compliquée, comme en témoignent les problèmes de production d’AstraZeneca (AZN.L), et nécessiterait en outre un transfert de technologie, de savoir-faire et de personnel.

    Les États-Unis ont déclaré mercredi qu’ils soutenaient la dérogation, bien que la responsable du commerce, Katherine Tai, ait averti que les négociations prendraient du temps.

    Mme Von der Leyen a déclaré qu’à court terme, l’Union européenne appelait tous les pays producteurs de vaccins à autoriser les exportations et à éviter les mesures qui perturbent les chaînes d’approvisionnement.

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  • La France envoie deux patrouilleurs à Jersey dans le cadre d’un conflit de pêche avec la Grande-Bretagne

    La France a envoyé jeudi deux patrouilleurs maritimes dans les eaux de l’île britannique de Jersey, après que la Grande-Bretagne a déployé deux de ses navires de guerre dans le cadre d’un conflit croissant sur les droits de pêche post-Brexit.

    La Commission européenne a appelé au calme dans ce conflit, qui a également vu jeudi une flottille de protestation composée d’environ deux douzaines de chalutiers français se rendre au port principal de Jersey et demander une réunion avec les responsables de l’île.

    Le gouvernement français a été irrité par la délivrance par Jersey de nouveaux permis de pêche qui, selon Paris, imposent des restrictions injustes à l’accès des chalutiers français aux zones de pêche des îles de la Manche, un point sensible dans les relations depuis le départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.

    Un ministre français a menacé de couper l’approvisionnement en électricité de Jersey si les restrictions de pêche n’étaient pas levées, ce qui a incité le gouvernement britannique à exprimer son « soutien indéfectible » à Jersey et à envoyer les deux navires de guerre.

    La marine française a déclaré jeudi que les deux navires de patrouille français avaient été déployés sur ordre des autorités civiles françaises. Elle n’a pas donné de détails sur ce qu’ils allaient faire dans les eaux de Jersey.

    Un responsable de l’administration présidentielle française a déclaré que le déploiement des bateaux français « témoigne de notre inquiétude et de notre frustration, et constitue un appel, que nous exprimerons également, à la bonne application des accords » scellés lorsque la Grande-Bretagne a quitté l’UE.

    Le fonctionnaire a déclaré que le déploiement des patrouilleurs français et britanniques visait à maintenir l’ordre et à prévenir les affrontements entre les chalutiers des deux côtés de la ligne.

    Le site Web de suivi des navires marinetraffic.com a montré que l’un des deux navires français, Athos, se trouvait à environ 20 km au sud-est de Jersey.

    Il se trouvait à au moins 20 km des deux navires de la marine britannique, le HMS Severn et le HMS Tamar, qui se trouvaient au sud-ouest de l’île.

    Plus tôt dans la journée de jeudi, la flottille de chalutiers français avait fait route vers le port de St Helier à Jersey.

    Au moins un des chalutiers français est entré dans le port et s’est brièvement positionné devant le Commodore Goodwill, un cargo et ferry qui relie les îles de la Manche au continent britannique.

    Un représentant du port de Jersey a déclaré que le départ du navire avait été retardé, mais n’a pas donné d’autres détails.

    Les représentants du gouvernement de Jersey, qui affirment que les nouvelles restrictions de pêche sont conformes aux accords commerciaux post-Brexit, ont déclaré qu’ils rencontreraient les représentants des manifestants jeudi pour écouter leurs préoccupations.

    Reuters, 06 mai 2021

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  • EXCLUSIF Novavax prévoit d’expédier les vaccins COVID-19 en Europe à partir de fin 2021 – source européenne

    Novavax (NVAX.O) a fait savoir à l’Union européenne qu’elle prévoyait de commencer à livrer son vaccin COVID-19 à l’Union vers la fin de l’année, ce qui pourrait conduire à la signature d’un contrat officiel dès cette semaine, a déclaré un fonctionnaire européen à Reuters.

    Selon ce fonctionnaire, qui a une connaissance directe des discussions, Novavax fournirait jusqu’à 200 millions de doses du vaccin, offrant ainsi à l’UE des rappels pour aider à contenir le coronavirus et potentiellement se protéger contre de nouvelles variantes.

    Novavax a conclu un accord préliminaire avec l’Union européenne en décembre, mais l’accord final a été retardé parce que la société américaine a eu du mal à se procurer certaines matières premières, a rapporté Reuters en mars.

    Le fonctionnaire de l’UE, qui a refusé d’être identifié en raison du caractère confidentiel de l’affaire, a déclaré que Novavax avait toujours des problèmes de production, mais que ce qui avait changé, c’est que « maintenant, ils ont un calendrier de livraison ».

    Novavax a indiqué à l’Union européenne, lors de réunions tenues ces deux dernières semaines, qu’elle prévoyait d’envoyer les premières petites livraisons vers la fin de l’année, la majeure partie devant être livrée en 2022, selon le fonctionnaire, qui a précisé que ces vaccins viendraient compléter l’énorme quantité de vaccins prévue par Pfizer (PFE.N) et BioNTech (22UAy.DE).

    Un porte-parole de la Commission européenne, qui dirige les négociations avec les fabricants de vaccins en collaboration avec les gouvernements des 27 États membres, s’est refusé à tout commentaire en raison du caractère confidentiel de l’affaire.

    Novavax a déclaré que ses négociations avec l’UE se poursuivaient. Elle a refusé de commenter le calendrier des livraisons, les problèmes de production ou l’imminence d’un accord officiel.

    Indépendamment d’un éventuel accord, les achats de l’UE restent subordonnés à l’approbation réglementaire du vaccin Novavax, qui fait l’objet d’un examen continu par l’Agence européenne des médicaments (EMA) depuis février.

    L’EMA n’a pas fixé de date pour sa décision sur le vaccin, qui n’a encore été approuvé nulle part dans le monde.

    ALTERNATIVE À PFIZER

    La Commission européenne a exprimé à plusieurs reprises sa confiance dans le fait qu’elle avait obtenu suffisamment de doses pour atteindre son objectif de vacciner au moins 70 % de sa population adulte d’ici la fin du mois de juillet. Selon l’Organisation mondiale de la santé, il faut vacciner environ 70 % d’une population pour rompre la transmission.

    C’est pourquoi l’UE élabore actuellement des plans pour les années à venir, afin de s’assurer que l’Union disposera de suffisamment de doses de rappel, si nécessaire, pour maîtriser le COVID-19 et combattre les variantes.

    Dans le cadre de cette stratégie, l’UE a déjà conclu un énorme contrat avec Pfizer-BioNTech pour la fourniture de jusqu’à 1,8 milliard de doses de son vaccin en 2022 et 2023, soit le plus gros contrat jamais signé dans le monde avec un fabricant de vaccins contre le COVID-19.

    Le vaccin à base de protéines de Novavax représente une « alternative ou un complément » au vaccin à ARNm produit par Pfizer, a déclaré le fonctionnaire européen, même s’il sera disponible en quantités beaucoup plus faibles. Sur les 200 millions de doses prévues, la moitié sont facultatives et pourront être achetées par l’UE à une date ultérieure si elle le souhaite.

    « Nous ajouterons certainement d’autres vaccins potentiels, par exemple les vaccins à base de protéines qui ont également un grand potentiel », a déclaré Ursula von der Leyen, chef de la Commission européenne, fin avril, lorsqu’elle a annoncé que l’accord avec Pfizer était sur le point d’être signé.

    Le fabricant français de médicaments Sanofi (SASY.PA), en partenariat avec la société britannique GlaxoSmithKline (GSK.L), tente également de produire un vaccin protéique contre le COVID-19 et a déjà signé un accord de fourniture avec l’UE. Mais leurs essais ont subi un revers en décembre, ce qui a retardé le développement.

    Reuters, 03 mai 2021

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  • Vaccination exigée : La Commission européenne veut autoriser l’entrée des voyageurs hors UE

    La Commission européenne a proposé ,ce lundi 3 mai, de permettre l’entrée dans l’UE aux voyageurs en provenance de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins anti-Covid autorisés au niveau européen, a l’approche de la saison touristique estivale.

    «La Commission propose (aux Etats membres) de permettre l’entrée dans l’UE pour des motifs non essentiels, non seulement aux personnes venant de pays dont la situation épidémiologique est bonne, mais aussi aux personnes qui ont reçu la dernière dose recommandée d’un vaccin autorisé dans l’UE», selon le texte publié par l’exécutif européen, a rapporté ce lundi le Huffingtonpost.

    Mise en place d’un certificat sanitaire européen

    Les voyageurs devraient avoir reçu ce vaccin au moins 14 jours avant leur arrivée. Les Etats membres pourraient étendre cette autorisation aux personnes ayant reçu un vaccin concerné par une homologation en urgence de l’OMS, est-il précisé.

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait estimé il y a une semaine que les touristes américains vaccinés devaient pouvoir être autorisés a venir dans l’UE dans les prochains mois.

    L’UE prépare la mise en place d’un certificat sanitaire européen, qu’elle souhaite opérationnel avant la fin juin. D’ici la, les Etats membres devraient pouvoir accepter des certificats émis par des pays extérieurs a l’UE, indique le texte.

    Elargir la liste des pays dont les résidents peuvent venir

    L’UE a fermé ses frontières extérieures en mars 2020 pour les voyages “non essentiels” et établi a partir de juin une liste restreinte, révisée régulièrement, de pays tiers dont les résidents peuvent entrer dans l’Union.

    Depuis fin janvier, les pays de cette liste sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande (et la Chine sous réserve de réciprocité).

    La Commission propose d’élargir cette liste, en assouplissant le critère du taux d’incidence sur 14 jours, qui serait relevé de 25 a 100 (pour 100.000 habitants), ce qui reste nettement en dessous de la moyenne dans l’UE, actuellement de plus de 420, est-il souligné.

    Un mécanisme est toutefois prévu pour suspendre rapidement les arrivées dans le cas où la situation épidémiologique d’un pays se détériore notamment en raison d’un variant. La proposition doit désormais être soumise aux Etats membres. Les ambassadeurs des 27 doivent l’examiner mercredi.

    L’Algérie retirée de la liste des pays sûrs

    Force est de rappeler que l’Union européenne avait retiré, fin juillet dernier, l’Algérie de la liste des pays dont les ressortissants peuvent se rendre dans l’Union (UE) en raison de la hausse des cas de contaminations Covid.

    Il convient ainsi de se demander si les ressortissants algériens pourraient désormais se rendre en Europe après que la Commission européenne ait proposé ce lundi de permettre l’entrée dans l’UE aux voyageurs en provenance de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins anti-Covid.

    Echourouk online, 03 mai 2021

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