Étiquette : UE

  • A Strasbourg, silence sur le Qatargate

    Tags : Parlement européen, UE, corruption,

    La tension est particulière à Strasbourg , les effets du Qatargate frappant les nerfs de la gauche. Qui, pourtant, se comporte moins bien qu’avant.

    Les chroniques parlementaires racontent comment les démissions de leurs fonctions des premières dames impliquées dans l’affaire louche sont suivies des élections d’autres députés toujours dirigés par les socialistes européens. Comme s’il n’y avait pas besoin de se voir si attachés aux fauteuils après l’embarras recueilli avec l’argent par certains de leurs compagnons.

    Par ailleurs – et c’est l’actualité de ces dernières heures – la demande est montée de la Ligue pour tenir un débat au grand jour sur le retentissant scandale, mais le cordon sanitaire autour du groupe Identité et Démocratie empêche les propositions les plus raisonnables d’être accepté par la majorité strasbourgeoise.

    Et pourtant, Annalisa Tardino, qui est eurodéputée de la Ligue, avec ses collègues du groupe ne renonce pas à la vraie question : qu’ont-ils à cacher en disant non au débat ?

    Et ça tonne sur les réseaux sociaux : « Une fois de plus la gauche qui dirige le Parlement décide d’agir comme si le Qatargate n’avait jamais existé. La Ligue et le groupe ID ont réclamé un débat en commission Libe sur le Qatar, mais la majorité s’est murée pour ne pas en parler : qu’ont-ils à cacher ?

    Au-delà des nombreuses belles paroles, force est de constater que les socialistes et leurs partenaires majoritaires ne veulent ni clarifier ni même dépasser la dynamique antidémocratique qui prévalait jusqu’à présent à Bruxelles ».

    Il s’agissait finalement d’un débat en commission et même pas dans l’hémicycle de Strasbourg. Mais ils ont préféré se cacher derrière le refus d’en parler. Ne pas comprendre qu’ainsi les doutes sur une opération qui a étonné de nombreux Européens seront voués à grandir.

    C’est une erreur politique d’empêcher la discussion d’un scandale. Car il sera inévitable – tôt ou tard – de devoir accepter la confrontation. Parce que l’enquête continue et ne montre aucun signe d’arrêt.

    Corriere dell Umbria, 07/02/2023

    #Qatargate #Strasbourg #Corruption #Parlement_européen

  • La décennie européenne de l’espionnage

    Tags : Europe, Etats-Unis, Russie, UE, espionnage, services secrets,

    Les taupes américaines des années 1980 sont bien connues des spécialistes du renseignement – ​​et elles pourraient bientôt être rejointes par des traîtres européens tout aussi infâmes.

    Michael Jonsson*

    Le mois dernier, deux frères suédois ont été reconnus coupables d’espionnage pour le service de renseignement militaire russe, la direction principale de l’état-major général des forces armées de la Fédération de Russie (GRU). Mais leur condamnation n’est que la dernière d’une liste croissante d’affaires d’espionnage à travers l’Europe – et bien que la Russie soit à l’origine de la plupart des espions, l’espionnage chinois est également en augmentation.

    De plus en plus, il semble que les années 2020 pourraient bien devenir la «décennie de l’espionnage» de l’Europe – un peu comme les années 1980 étaient celles de l’Amérique .

    Dans les années 1980, il y avait en moyenne sept à huit condamnations pour espionnage chaque année aux États-Unis, y compris des espions à fort impact comme Jonathan Pollard qui espionnait pour Israël, Anna Montes pour Cuba et John Walker pour l’Union soviétique. Et bien que les taupes américaines les plus infâmes, Aldrich Ames à la CIA et Robert Hanssen au FBI, aient tous deux commencé leurs trahisons au cours de la même décennie, elles ont finalement été démasquées plusieurs années plus tard.

    De même, lors d’un examen préliminaire des affaires judiciaires en Europe qu’un collègue et moi avons entrepris pour l’Agence suédoise de recherche sur la défense (Sw. FOI), nous avons identifié 42 personnes différentes condamnées pour espionnage en Europe entre 2010 et 2021, et 13 autres attendent toujours leur procès. — 37 des condamnés espionnaient pour le compte de la Russie.

    Et le nombre a considérablement augmenté.

    Entre 2014 et 2018, les condamnations pour espionnage ont plus que triplé par rapport à celles entre 2010 et 2013, atteignant près de six par an. Et depuis le début de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, ces chiffres ont augmenté : rien qu’en 2022, au moins sept personnes ont été reconnues coupables d’espionnage pour la Russie et trois pour la Chine.

    Étant donné qu’il y a dix ans, il n’y avait qu’une à deux condamnations par an en Europe, cela représente un changement radical.

    Fait intéressant, ces condamnations ont principalement eu lieu en Europe du Nord, en particulier dans les États baltes, qui représentent plus de 70 % des condamnations alors qu’ils comptent moins de 2 % de la population européenne. L’ Estonie en particulier a conclu que la meilleure façon de lutter contre l’espionnage est de poursuivre, en appelant l’instigateur dans le but de dissuader les espions potentiels. Et bien que de telles condamnations ne représentent que la pointe de l’iceberg, car de nombreux pays préfèrent des résultats de contre-espionnage plus discrets que des accusations portées, plusieurs alliés européens adoptent désormais également cette approche, ce qui peut expliquer en partie la forte augmentation des chiffres.

    À certains égards, cependant, le nombre de cas importe moins que qui effectue réellement l’espionnage et quelles informations ils divulguent.

    Fait troublant, environ un quart des espions européens condamnés travaillaient pour les agences de défense ou de renseignement de leur propre pays. Ces taupes avaient plus accès à des informations importantes et de haute qualité ; ils étaient mieux payés et actifs plus longtemps que les autres ; leurs recruteurs ont utilisé des techniques commerciales plus élaborées pour les protéger , y compris des courriers, des réunions dans des pays tiers, des largages et une technologie de pointe ; et ils étaient clairement les sources les plus appréciées – parce qu’elles étaient les plus dommageables pour l’Europe.

    Le cas suédois du mois dernier correspond bien à ce modèle.

    Selon la condamnation du tribunal, le frère aîné, Peyman Kia, a travaillé à la fois pour le service de sécurité suédois (Sw. SÄPO) et plus tard pour le service de renseignement et de sécurité militaire (Sw. MUST), où il a volé des informations classifiées en photographiant son écran d’ordinateur. Alerté qu’il y avait une taupe livrant des secrets à la Russie, SÄPO s’est concentré sur le frère aîné – son frère cadet, Payam, a agi principalement comme son coursier. Ils ont été condamnés respectivement à la réclusion à perpétuité et à près de 10 ans de prison.

    Bien que les procureurs n’aient pas divulgué de détails sur les informations divulguées, la condamnation suggère que ce qui a été remis au GRU était très sensible. Et devant le tribunal, SÄPO a établi un parallèle avec le transfuge du FBI, Robert Hanssen, dont l’espionnage a été décrit dans un rapport du ministère américain de la Justice comme « probablement le pire désastre du renseignement de l’histoire des États-Unis ».

    D’autres cas très médiatisés en Europe avant 2021 incluent désormais un officier de l’armée estonienne , un officier de l’armée autrichienne , un officier de contre-espionnage portugais et un responsable du renseignement estonien . Et pour l’avenir, il y aurait déjà – deux ans seulement après le début de cette décennie – des enquêtes sur un officier de marine italien , un officier de l’armée française , un soldat allemand et un officier de renseignement allemand , ainsi que sur sept Bulgares ayant des liens avec leurs services de sécurité nationale et militaire.

    L’année dernière, les rapports sur de nouvelles enquêtes et affaires d’espionnage en Europe arrivaient si rapidement et furieusement qu’il était difficile de garder une trace. Bien sûr, ce rythme peut être en partie le résultat de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, les services de sécurité de Moscou travaillant à plein régime et leurs homologues occidentaux répondant de la même manière.

    Cependant, comme la plupart de ces affaires et enquêtes en cours semblent impliquer de l’espionnage pour le compte du GRU, cela soulève également la question de savoir si le service de renseignement militaire russe a pu être compromis ou s’il est simplement négligent.

    De plus, alors que les responsables de la sécurité occidentaux déplacent maintenant leur attention du contre-terrorisme vers le contre-espionnage aussi rapidement qu’ils le peuvent, ce n’est pas seulement la Russie qui est dans leur esprit non plus. Le MI5 britannique et la CIA américaine ont émis des avertissements selon lesquels, en fait, ce n’est pas la Russie mais la Chine qui représente la plus grande menace à long terme pour la sécurité de l’Europe.

    Les taupes américaines des années 1980 sont bien connues des spécialistes du renseignement – ​​certaines sont même devenues des noms familiers. Et alors que l’Europe entre dans ce qui pourrait s’avérer être sa « décennie de l’espionnage », ces noms pourraient bientôt être rejoints par des traîtres européens tout aussi infâmes.

    * Les opinions exprimées sont celles de l’auteur seul et ne représentent pas celles de la FOI ou du gouvernement suédois.

    *Michael Jonsson est directeur de recherche adjoint à l’Agence suédoise de recherche pour la défense .

    Politico, 05/02/2023

    #Espionnage #Pegasus #Maroc #Parlement_européen #Corruption #Union_Européenne #UE #Services_secrets

  • Les 10 crapauds que Pedro Sánchez doit avaler

    Tags : Maroc, Espage, Sahara Occidental, Ceuta, Melilla, UE, migration,

    SOMMET BILATERAL ENTRE LES GOUVERNEMENTS DE L’ESPAGNE ET DU MAROC
    L’État espagnol a une responsabilité juridique, politique et morale au Sahara Occidental en tant que puissance coloniale. Il n’a jamais assumé ses obligations ni respecté les droits légitimes du peuple sahraoui

    L’eurodéputé du PSOE, López Aguilar a récemment déclaré à propos de la célébration de ce sommet bilatéral que « dans les relations avec le Maroc, si vous devez avaler des crapauds, ils sont avalés ». Cette déclaration retentissante reflète clairement le comportement du président du gouvernement espagnol et du PSOE vis-à-vis du Maroc. Quels sont certains de ces crapauds ?

    Crapaud n°1.- Reconnaissance unilatérale de la souveraineté marocaine au Sahara Occidental.

    Cela a été et est l’objectif essentiel du Maroc dans ses relations avec le gouvernement de Pedro Sánchez, comme l’a répété le Premier ministre marocain à toutes ses apparitions. Cela implique non seulement une autre trahison du peuple sahraoui, mais aussi une violation de la légalité internationale et des multiples résolutions de l’ONU qui envisagent la tenue d’un référendum sur l’autodétermination car il s’agit d’une question de décolonisation inachevée. Pedro Sánchez fait cette reconnaissance illégale du Maroc contre la volonté du Congrès des députés espagnol et sans la soumettre à son gouvernement.

    Crapaud n° 2.- Le gouvernement espagnol n’assume pas sa responsabilité en tant que puissance coloniale au Sahara Occidental.

    L’État espagnol a une responsabilité juridique, politique et morale au Sahara Occidental en tant que puissance coloniale. Il n’a jamais assumé ses obligations ni respecté les droits légitimes du peuple sahraoui. Pour aggraver les choses, des membres notables du PSOE, tels que Felipe González, Rodríguez Zapatero, José Bono, Moratinos, López Aguilar et d’autres, sont très actifs en faveur de la violente occupation marocaine du Sahara Occidental, en violation des résolutions du Congrès du PSOE.

    La responsabilité juridique de l’Espagne est clairement établie par la résolution de la Cour nationale, en 2014, présidée par le juge Grande Marlaska.

    Crapaud n° 3.- Ne censurez pas le gouvernement du Maroc dans sa violation permanente des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Pedro Sánchez détourne le regard, tandis que le gouvernement de Mohamed VI réprime sévèrement la population sahraouie dans les Territoires occupés. Arrestations arbitraires, torture dans les prisons marocaines, meurtres, persécutions, condamnations à la réclusion à perpétuité dans des procès sans les garanties procédurales minimales, comme le procès des militants de Gdeim Izik, expulsion du Sahara Occidental de délégations d’organisations de défense des droits de l’homme et de représentants institutionnels, torture des militants sahraouis comme celui subi par Sultana Hayat et sa famille à Boujdour, ne sont que quelques exemples qui ont été dénoncés au Conseil des droits de l’homme à Genève. Pedro Sánchez garde le silence sur tout cela lors de sa visite.

    Crapaud n°4.- Favoriser le pillage des ressources naturelles au Sahara Occidental par le Gouvernement de Mohamed VI.

    Pedro Sánchez favorise ce pillage effectué par le gouvernement marocain au Sahara Occidental en soutenant les accords économiques et de pêche que le Maroc applique illégalement au Sahara Occidental et qui pillent des richesses telles que la pêche, les phosphates, les minerais, les produits agricoles, etc. Des arrêts récents de la Cour de justice de l’Union européenne en 2019 et 2021 établissent que « le Sahara occidental n’appartient pas à la souveraineté marocaine et que les ressources naturelles et économiques de ce territoire appartiennent au peuple sahraoui ». Plusieurs pays européens, dont l’Espagne, ont déposé des appels soutenant le pillage marocain. Pedro Sánchez est silencieux sur ces abus.

    Crapaud n° 5.- Silence de Pedro Sánchez devant la revendication du Gouvernement de Mohamed VI d’étendre la Mer Territoriale dans les eaux du Sahara Occidental à proximité des îles Canaries.

    Les revendications expansionnistes marocaines promouvant l’expansion de la mer territoriale dans les eaux du Sahara Occidental sont un élément de confrontation avec les îles Canaries et introduisent un facteur d’insécurité pour les îles Canaries. Le gouvernement de Mohamed VI a déjà approuvé deux lois qui envahissent les îles Canaries en utilisant illégalement son occupation du Sahara occidental, un territoire sur lequel sa souveraineté n’est pas reconnue par l’ONU, ni par la Cour de justice de l’Union européenne, ni par la Cour internationale de Justice. La faiblesse de Pedro Sánchez à ne pas s’opposer fermement à cette revendication de Mohamed VI est aggravée par la reconnaissance illégale et unilatérale de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental. Cela ne contribue pas à la tranquillité des îles Canaries,

    Crapaud n ° 6.- Acceptation soumise par Pedro Sánchez du chantage du gouvernement de Mohamed VI dans les relations bilatérales.

    Le chantage marocain, qui utilise en permanence l’émigration comme facteur de négociation, exigeant des compensations inacceptables et ouvrant les portes quand il le juge opportun, est inacceptable. Utilisant la pression migratoire, le désespoir de millions d’Africains vivant dans l’extrême pauvreté est non seulement répréhensible politiquement et moralement, mais reflète également la cruauté du gouvernement marocain à atteindre ses objectifs. De même, leur revendication de souveraineté sur les villes de Ceuta et Melilla est répréhensible, une question qu’ils continueront à utiliser par intermittence.

    Crapaud n° 7.- Le silence de Pedro Sánchez face au prétendu espionnage marocain accédant à ses téléphones portables.

    La nouvelle a été scandaleuse que l’appareil Pegasus, créé en Israël, ait accédé à des informations personnelles à partir des téléphones de Pedro Sánchez et de plusieurs ministres du gouvernement espagnol, ainsi que de journalistes et de personnes liées à la cause sahraouie en Espagne et dans d’autres pays. . Quelles informations avez-vous sur Pedro Sánchez et ses ministres ? Pourquoi Pedro Sánchez reste-t-il silencieux et s’humilie-t-il autant devant le gouvernement de Mohamed VI ? Du point de vue d’un système démocratique et du respect de la loi, cela est intolérable et constitue une agression indicible. Force est de constater que les services marocains de renseignement et d’espionnage sont très actifs en Espagne et notamment aux Canaries.

    Crapaud n° 8.- L’ordre de Pedro Sánchez aux députés espagnols du PSOE de voter contre la condamnation au Parlement européen du gouvernement de Mohamed VI pour les affaires de corruption promues avec le moroccosgate.

    L’audace du gouvernement de Mohamed VI ne connaît pas de limites. Le Parlement européen a été le scénario qui a révélé son « modus operandi » habituel. Corruption pure et simple. L’achat de testaments à grand renfort d’argent aux eurodéputés pour influencer leurs votes a remis en cause la crédibilité de l’institution européenne dans ses relations avec le Maroc (accords économiques, accord de pêche, question du Sahara occidental, pillage des ressources économiques, violation des droits de l’homme au Sahara Occidental, etc.). La réaction énergique du Parlement européen condamnant le gouvernement marocain pour ces pratiques a été immédiate. Dans ce contexte, Pedro Sánchez a ordonné aux députés du PSOE de voter contre la condamnation du gouvernement de Mohamed VI.

    Crapaud n°9.- Offrir au gouvernement marocain la tête de l’ancien ministre des Affaires étrangères Gonzalez Laya pour défendre le cadre onusien de résolution du conflit du Sahara Occidental.

    Le remplacement, décrété par Pedro Sánchez, de l’ancien ministre des Affaires étrangères répond à la demande du gouvernement de Mohamed VI en se positionnant en défense de la légalité internationale dans le conflit du Sahara occidental. C’est une nouvelle humiliation. Le suppléant dans le portefeuille étranger revient à Albares, dont le grand mérite est de se présenter comme « le grand ami du gouvernement de Mohamed VI ». C’est dénigrant d’avoir Albares comme ministre des affaires étrangères avec une adulation permanente de Mohamed VI et de son gouvernement. C’est un véritable pantin au service des intérêts marocains, répétant comme un perroquet les arguments dictés par le Maroc.

    Crapaud n° 10.- Accepter l’humiliation de l’absence de Mohamed VI à ce sommet, car il était en vacances au Gabon.

    Il est incroyable que Pedro Sánchez ait accepté cette rencontre, en l’absence de Mohamed VI, après avoir passé plusieurs années à préparer ce sommet bilatéral. C’est une humiliation non seulement pour sa personne mais aussi pour ce qu’il représente, c’est-à-dire le peuple espagnol. Il y a beaucoup de pantalons baissés et beaucoup d’impolitesse et peu de résultats pratiques en termes d’intérêts des deux pays. La seule chose claire et précise est la trahison du peuple sahraoui que Pedro Sánchez cache dans ses déclarations, mais que le Premier ministre marocain se charge de rappeler à chaque apparition.

    Vous pouvez vous demander

    Quelles sont les raisons cachées pour que Pedro Sánchez accepte ce type de relation avec le gouvernement marocain, qui est non seulement une humiliation pour lui, mais aussi pour le gouvernement espagnol et les hautes institutions de l’État sans être d’accord avec personne ? L’imposition de l’OTAN ? Pression des États-Unis et d’Israël ? La corruption? Des informations sensibles obtenues par espionnage ?

    En tout cas, rien ne justifie cette nouvelle trahison du Peuple Sahraoui qui attend depuis plus de 50 ans que la Légalité Internationale soit remplie et ses droits légitimes, reconnus dans de multiples résolutions des Nations Unies, de pouvoir organiser un Référendum d’Autodétermination et l’accès à l’indépendance sur le territoire du Sahara occidental. Et le plus triste dans cette situation honteuse est qu’elle est menée par un président socialiste et un parti de plus de 140 ans soi-disant défendant les idées de Justice, Solidarité et Progrès Social.

    Canarias7, 03/02/2023

    #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental #Ceuta #Melilla #Migration

  • L’Algérie prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe

    L’Algérie prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe

    Tags : Algérie, Union Européenne, UE, électricité, gaz,

    ALGER – Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Algérie était prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe dans le contexte de la crise énergétique que connaît ce continent.

    Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée jeudi soir sur les chaines de télévision et stations de radio nationales, le Président Tebboune a fait savoir que l’Algérie avait proposé d’exporter l’excédent de sa production d’électricité vers l’Europe, rappelant que certains pays européens coupaient l’alimentation en électricité à leurs populations à des tranches horaires définies, dans le cadre des mesures d’austérité énergétique, ce qui constitue une opportunité pour renforcer les exportations énergétiques algériennes.

    Il a fait état, dans le même contexte, d’une proposition faite à certains pays amis pour la réalisation d’un câble électrique reliant l’Algérie à l’Europe au point le plus proche de l’Italie, à 270 km, soit une distance « courte ».

    Dans ce cadre, le Président de la République a évoqué les capacités de l’Algérie dans le domaine de la production d’électricité, outre l’industrie locale des turbines à gaz.

    « Tous les moyens sont disponibles pour s’approvisionner en énergie depuis l’Algérie. Même les pays qui n’ont pas de gazoduc peuvent s’approvisionner directement en électricité », a-t-il soutenu.

    Concernant le gaz, le Président Tebboune a relevé la nécessité de multiplier les découvertes dans ce domaine afin de porter le volume des exportations d’environ 53 Mds M3 actuellement à près de 100 Mds M3.

    Il a jugé plus que nécessaire la réalisation de nouvelles découvertes de gaz, à la lumière de la hausse du niveau de consommation interne, en ce sens que l’Algérie est devenue, à la faveur du développement qu’elle a atteint, un des plus grands pays africains consommateurs de gaz.

    Rappelant, dans le même contexte, que l’Algérie s’était engagée avec le partenaire italien à hisser le volume des exportations de gaz naturel à 30/35 Mds M3, le président de la République a fait part d’un projet de réalisation d’un deuxième gazoduc, étant donné que le gazoduc reliant les deux pays « a quasiment atteint sa capacité maximale ».

    En réponse à une question sur le projet de gazoduc transsaharien reliant l’Algérie, le Niger et le Nigeria, M. Tebboune a confirmé que la phase d’étude était presque terminée, et que certaines parties de projet étaient même réalisées.

    Il a également indiqué que l’Algérie a convenu avec le Niger pour prendre en charge la réalisation du tronçon du gazoduc qui relie le Nigeria à la frontière algérienne, soulignant que ce projet d’envergure « fait face à du parasitage ».

    APS

    #Algérie #UE #Electricité #Gaz

  • Mourad Preure: Le plafonnement des prix du gaz est « une illusion »

    Tags : Algérie, gaz, prix, plafonnement, Union Européenne, UE,

    L’expert en énergie, Mourad Preure a qualifié, ce mercredi, le plafonnement des prix du gaz à partir de 180 euros/MWH, décidé par les ministres de l’énergie des Etats de l’union européenne, UE, à compter du 15 février prochain, d’ »illusion » et même d’une « grossière plaisanterie ».

    Pour cause, a t-il expliqué sur les ondes de la radio nationale, « le marché est un marché d’offreurs mais pas un marché de demandeurs ».

    « Ce ne sont pas les demandeurs qui définissent les règles du marché », a t-il soutenu estimant que « la décision de l’UE n’apportera pas les résultats escomptés ».

    Ceci, a t-il souligné, « car la Russie est en train de se tourner vers des marchés alternatifs notamment vers l’Asie », et que « l’Europe est largement dépendante des marchés extérieurs et n’est approvisionnée qu’à 10% seulement de sources gazières communautaires ».

    « La Russie est en train de se réorienter vers les marchés asiatiques afin d’atténuer l’impact de l’arrêt progressif de ses exportations vers les marchés européens, et la Turquie qui saisit l’occasion et se propose de devenir le hub gazier. Le gazoduc South Stream qui devait rejoindre la Bulgarie a été refusé par l’UE et orienté vers la Turquie mais avec des capacités de seulement 63 md M3 », a-t-il ajouté.

    Dans ce contexte, relève-t-il, l’Algérie en tant que « fournisseur énergétique fiable et sûr », est devant une opportunité pour développer ses capacités avec les compagnies européennes dans les énergies fossiles mais aussi dans sa transition énergétique.

    « Aujourd’hui, les énergéticiens européens doivent venir investir avec nous pour développer les capacités qui répondront à leurs besoins, non seulement dans l’exploration et production, mais aussi dans l’énergie verte », a plaidé cet expert.

    Pour M Preure, il est important de mettre en place un partenariat stratégique entre l’Algérie et l’Europe, qui « doit engager l’industrie nationale, les universités et les compagnies énergétiques ».

    L’Algérie aujourd’hui, 21/12/2022

    #Algérie #UE #Gaz #Plafonnement_des_prix

  • L’Algérie réagit au plafonnement du prix du gaz

    Tags : Algérie, Union Européenne, UE, gaz, plafonnent du prix du gaz,

    Le ministre de l’énergie, M. Mohamed Arkab, a réagi hier selon le site d’information L’Algérie aujourd’hui à la décision des pays membres de l’Union européenne (UE) pour le plafonnement des prix du gaz.

    Pour M. Arkab, «la décision adoptée avant-hier par les 27 pays membres de l’UE concernant le plafonnement des prix du gaz, est une décision unilatérale» « Cette décision unilatérale peut perturber le marché mondial de l’énergie…Le marché nécessite une gestion ouverte et transparente » a-t-il déclaré en marge de sa participation, ce mardi, à la quatrième édition de la journée de l’énergie algéroallemande.

    Une déclaration rapportée par nos confrères de Sabqpress Arkab dira également que : « le développement des investissements dans le domaine de l’énergie, nécessite la mise en place de cadres réglementaires transparents et non discriminatoires, en plus de politiques énergétiques, financières et environnementales claires, au niveau des pays consommateurs et des pays du passage », ajoute la même source. L’Union européenne a annoncé hier lundi, le plafonnement du prix du gaz à 180€/MWh. Le cours actuel de 115 euros mais au plus fort de la crise, cet été, il avait atteint 350€/MWh. Longueur gazoducs en service: l’Algérie en tête du classement africain.

    «L’Algérie possède le plus long réseau de gazoducs en service avec une longueur de 13 630 km, sur environ 31 555 km détenus par le continent africain,» selon un rapport publié par le « Global Energy Monitor » durant ce mois de décembre. De plus, le site Web « Energy Platform », spécialisé dans les marchés de l’énergie, a cité le rapport disant : « Bien que l’Afrique compte au total 23 932 km d’infrastructures de gazoducs en cours de développement, une grande partie n’a pas encore été construite, la plupart des projets dans le pipeline » au stade de la proposition et seuls 1.872 kilomètres sont actuellement en construction.

    Ce même rapport indique que l’Algérie possède le plus long réseau de gazoducs en service avec une longueur de 13 630 km, suivie de la Libye avec 6 243 km. Les cinq premiers pays dotés des réseaux de gazoducs les plus longs sont situés en Afrique du Nord, à l’exception du Nigeria. Le Global Energy Monitor a déclaré dans son rapport que les principaux projets de gazoducs en cours comprennent le gazoduc Trans-Nigeria, qui, une fois achevé, ira de la station Akwa Ibom à la stationKano au Nigeria, et sera ensuite connecté au gazoduc, Projet de gazoduc transsaharien, qui vise à exporter du gaz naturel vers l’Europe. Vers l’augmentation des exportations de gaz vers l’Europe ? Dans ce contexte, l’Algérie, le Nigeria et le Niger ont relancé les pourparlers sur le développement du gazoduc transsaharien, qui est l’un des éléments du plus long réseau de gazoducs d’Afrique.

    En juin dernier, les trois pays ont formé un groupe de travail pour le projet et nommé une entité pour mener une étude de faisabilité. Le rapport indique que l’Algérie, le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Niger figurent parmi les cinq premiers pays en termes de longueur du gazoduc proposé. Il desservira près des deux tiers des exportations de gaz naturel vers l’Europe, le reste pour les besoins domestiques ou, dans certains cas, le raffinage et la fabrication pétrochimique qui peuvent également approvisionner les exportations. Pour référence, la longueur du gazoduc à travers la mer Méditerranée (Transmed) est de 2 475 kilomètres, et il transporte du gaz de l’Algérie vers l’Italie via la Tunisie et la Sicile, il est donc considéré comme l’un des plus grands oléoducs et gazoducs d’Afrique. Il a une capacité de 110 millions de mètres cubes par jour, mais il transporte 60 millions de mètres cubes.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 21/12/2022

    #Algérie #UE #Gaz

  • Dossier Allemagne : Politique, économie, diplomatie

    Dossier Allemagne : Politique, économie, diplomatie

    Tags : Allemagne, UE, Iran, Mali, Syrie, Libye, Egypte, économie,

    La politique interne de la République fédérale d’Allemagne est dominée par deux grands partis : CDU-CSU (l’Union démocrate-chrétienne de Mme Merkel et son alliée bavaroise l’Union sociale chrétienne) et SPD (Parti social-démocrate).

    Trois partis s’associent parfois aux coalitions gouvernementales : les Verts, les libéraux du FDP et Die Linke (parti de la gauche). Ce dernier parti ne participe qu’à des alliances au niveau local ou régional.

    Les dernières élections législatives tenues le 22 septembre 2013 ont donné une victoire écrasante du parti de Mme Angela Merkel CDU et son allié CSU avec 41,5% des voix ; soit 9 points de plus par rapport aux résultats obtenus en 2009 (malgré une gouvernance dans la crise économique depuis cette date).

    Cette victoire, conduisant la chancelière allemande à un troisième mandat successif, a fait d’elle, le seul leader européen à enregistrer une telle performance.

    Après l’échec du FDP (l’allié principal de CDU) avec moins de 5% des voix ne lui permettant pas d’accéder au Bundestag, le CDU s’est tourné vers le SPD pour négocier un accord de coalition gouvernemental.

    Après deux mois de négociations, entre la CDU-CSU et le SPD en vue de la formation d’une nouvelle grande coalition, un programme gouvernemental a été adopté le 27 novembre 2013.

    A la suite de cet accord, le Bundestag a procédé au vote de la réélection d’Angela Merkel, pour un troisième mandat successif, au poste de Chancelière, le 17 décembre 2013.

    Le programme du nouveau gouvernement se base, entre autres, sur les points suivants : l’adoption d’un salaire minimum (8,5 euros l’heure), la révision des retraites et du travail intérimaire, le compromis sur l’octroi de la double nationalité, l’arrêt de la hausse des loyers, la mise en œuvre du tournant énergétique, politique budgétaire et politique européenne.

    Toutefois, l’accord sur ces questions, notamment sociales, a suscité des divergences. D’une part, les syndicats ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures visant à améliorer la situation des salariés. Le patronat, par contre, a manifesté son mécontentement : Il estime que les intérêts des entreprises ont été ignorés par ces mesures qui risquent d’avoir un impact sur les exportations allemandes.

     Président allemand

    Le Bundespräsident est le président de la République fédérale d’Allemagne. Il est élu par une Assemblée spéciale tous les cinq ans. Il peut faire jusqu’à deux mandats. Son rôle est surtout symbolique. Le chef de l’Etat joue un rôle de représentation et d’influence, mais n’a pas de pouvoir exécutif.

    Le président fédéral est le premier personnage de l’Etat allemand. Il n’a pas beaucoup de pouvoir mais représente une instance morale pour le pays. Il est souvent cité comme la personnalité politique la plus appréciée des citoyens allemands. Le 12 février 2017, l’Assemblée fédérale a élu le 12ème président allemand. Il s’agit de Frank-Walter Steinmeier, ancien ministre des Affaires étrangères.

    II. Panorama économique

    L’Allemagne est la première puissance économique de l’UE et la quatrième puissance mondiale avec un PIB de 3 598 milliards de $ en 2013 (6% de plus par rapport à 2012), Sa population a atteint 80,5 millions d’habitants en 2012.

    Avec une industrie qui représente une part significative du PIB (26%), l’Allemagne est la 2ème puissance exportatrice mondiale après la Chine depuis 2009 avec 1121 milliards de dollars, représentant plus d’un tiers de la production nationale.

    Même si l’Allemagne a été touchée par la crise économique et financière internationale (notamment les secteurs de l’automobile et de la machine-outil), et a connu un fort recul de son commerce extérieur en 2008 et 2009, la reprise a été solide depuis 2010.

    L’économie allemande a enregistré une croissance de + 3,5 % en 2010, un record depuis la réunification. En 2011, elle a généré une croissance de 2,9 %. Celle-ci repose désormais majoritairement sur la demande intérieure (consommation des ménages) et, dans une moindre mesure, les investissements des entreprises.

    La reprise de la croissance a entraîné une baisse continue du taux de chômage, qui a atteint son niveau le plus bas depuis la réunification. Certaines régions, dans le Sud, sont en situation de plein-emploi.

    III. Politique étrangère

    L’Allemagne dispose de la première force conventionnelle en Europe et constitue un élément clé de l’OTAN. Ses performances économiques en font le pivot de l’Union européenne.

    Signataire de la Communauté européenne du Charbon et de l’Acier en 1952 et du Traité de Rome en 1957 (ancêtres de l’Union Européenne) l’Allemagne a toujours été un moteur de cette union et sa diplomatie a investi dans le multilatéralisme.
    Aujourd’hui, la politique européenne devient un moyen de défendre des positions politiques et économiques allemandes.

    La diplomatie allemande est basée sur une continuité dans les choix fondamentaux, défendus par le Ministère fédéral des Affaires étrangères mais également influencée par la Chancellerie, qui sont : l’engagement de l’Allemagne en faveur de l’intégration européenne et le partenariat transatlantique.

    L’Allemagne participe activement à la construction et la sécurité de l’Europe, en lien étroit avec la France.

    Le partenariat stratégique avec la Russie demeure par ailleurs essentiel, notamment dans le domaine économique et énergétique, même si la Chancelière affirme une ligne plus critique envers la Russie sur la question des Droits de l’Homme et sur la position du Président Poutine à l’égard de l’Ukraine.

    Printemps Arabe

    Le printemps arabe a imposé une réorientation de la politique étrangère allemande dans la région MENA, où l’Allemagne a renforcé son engagement en multipliant les initiatives.

    L’Allemagne a mobilisé pour le budget 2012-2013, près de 100 millions d’euros en faveur des pays touchés par le Printemps arabe.

    L’Allemagne s’est dite disposée d’accompagner les processus de transformations démocratiques dans ces pays en fixant les priorités suivantes :

    -Soutenir la stabilisation du processus de démocratisation

    Renforcer du rôle de la société civile et les médias les médias de la société civil
    Promouvoir les droits de l’homme

    -Soutenir la bonne gouvernance

    -Encourager le processus de transformation dans les sphères économiques et sociales, en particulier la formation professionnelle et la création d’emplois
    Encourager la coopération dans les domaines de l’éducation et de la recherche.

    Egypte

    L’évolution du processus démocratique, le respect des droits de l’homme et la liberté de religion en Egypte ainsi que les relations entre Israël et l’Egypte sont des points fondamentaux qui reviennent dans toutes les déclarations des hauts responsables allemands.

    L’Allemagne avait proposé à l’Égypte « un partenariat pour la transformation afin de renforcer la société civile et les institutions démocratiques ».

    Cependant, suite à condamnation par le tribunal égyptien en juin 2013 à 5 ans de prison, de deux membres du bureau (Directeur et sa collaboratrice) de la fondation politique allemande Kornard Adenaueur (proche du CDU, parti de la chancelière allemande), la partie allemande a réagi négativement à cette condamnation en estimant le jugement d’inacceptable et pouvant affecter sérieusement les relations germano-egyptiennes.

    Aussi, la visite au Caire M. Westerwelle en août 2013, à la suite de la révolution du 30 juin 2013 et la destitution du Président Morsi, a été largement critiquée par les libéraux en Egypte qui considèrent que l’Allemagne (et d’autres pays occidentaux) apporte un soutien aux frères musulmans.

    L’Allemagne avait rejeté la condamnation à la peine de mort des 500 personnes des frères musulmans par le tribunal égyptien.

    Syrie

    Destruction des armes chimiques :

    L’Allemagne a mis à la disposition de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques (OIAC) un montant de 2 millions d’euros ainsi qu’une assistance technique pour la destruction de l’arsenal chimique syrien.

    Les responsables allemands estiment que la responsabilité d’emploi des armes chimiques contre les civils syriens incombe au régime d’Assad et insistent sur l’adoption d’une résolution par le conseil de sécurité mandatant la Cour pénale internationale à lancer une enquête internationale et présenter en justice les responsables du crime chimique.

    En faveur d’une solution politique

    L’Allemagne s’est engagée, depuis le début de la crise politique en Syrie, à trouver une solution politique et rejetant fermement toute action militaire. Au niveau onusien la diplomatie allemande estime que le Conseil de Sécurité doit engager instamment le régime syrien à cesser les tueries et mettre fin à la violence et aux violations systématiques et flagrantes des droits de l’homme.

    Après le massacre de Houla, l’Allemagne a expulsé le 29 mai 2013 l’Ambassadeur syrien à Berlin.

    Le gouvernement fédéral a débloqué, deepuis le début de la crise, 348,3 millions d’euros d’aide humanitaire aux réfugiés syriens et s’est engagé à accueillir en Allemagne 5 000 réfugiés.

    L’Allemgane a décidé d’interdire à la communauté syrienne résidente en Allemagne de voter lors des élections présidentielles organisées le 03 juin 2014, estimant qu’elles « sont illégitimes et anti-démocratiques ».

    Libye

    L’Allemagne s’est abstenue lors du vote par le Conseil de Sécurité des Nations Unies de la Résolution 1973, autorisant l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye.

    L’Allemagne incite les pays de l’UE à « ouvrir leurs marchés » aux produits de toute l’Afrique du Nord, pour y aider le processus démocratique.

    Processus de Paix au Proche Orient

    L’Allemagne soutient une solution à deux Etats, un Etat palestinien indépendant, souverain, contigu, démocratique et politiquement et économiquement viable à côté de l’Etat d’Israël duquel la sécurité est l’un des principes fondamentaux pour l’Allemagne.

    L’Allemagne appuie les efforts déployés par le Secrétaire d’Etat américain pour parvenir à un accord entre les israéliens et les palestiniens.

    Les responsables allemands estiment que la construction de colonies israéliennes en Cisjordanie ne doit pas entraver la conclusion d’un accord de paix et rejettent toute démarche visant à boycotter Israël pour sa politique de colonisation.

    L’Allemagne a établi un Conseil Conjoint des Gouvernements avec l’Autorité palestinienne, qui est un mécanisme de concertation de haut niveau établi par l’Allemagne avec seulement ses partenaires stratégiques, à savoir Israël, la Russie, la Pologne, la France et les USA.

    En 2014, deux visites officielles ont été effectuées en Israël, respectivement par la Chancelière allemande et par le Ministre des Affaires étrangères.

    Liban

    L’Allemagne a assuré au Liban, le commandement de la force maritime internationale de surveillance des côtes et la surveillance de l’aéroport de Beyrouth.

    Allemagne- UE

    La présidence allemande de l’UE au premier semestre de 2007 a été marquée par l’adoption au Conseil européen de juin d’un accord politique sur le mandat pour la réforme des institutions (qui a abouti au Traité de Lisbonne). Le 30 juin 2009, la décision de la cour de Karlsruhe précédant la ratification du traité de Lisbonne a donné lieu au vote d’une nouvelle loi d’accompagnement associant plus étroitement encore le Parlement allemand à la gestion des questions européennes (renforcement du principe de subsidiarité).

    Dans ce contexte, le Bundestag se montre particulièrement vigilant à toutes les questions concernant l’euro et l’Union économique et monétaire, et adopte des résolutions encadrant fortement la marge de négociation du pouvoir exécutif.

    L’adoption, le 22 février 2011, par les groupes parlementaires CDU/CSU et FDP, d’une motion commune visant à encadrer les négociations du gouvernement fédéral relatives à la révision du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne, nécessaire à l’établissement du futur mécanisme européen de stabilité, s’est inscrite dans ce cadre.

    L’élargissement de l’UE, longtemps priorité de Berlin, est vu avec plus de réticence.

    L’Allemagne adopte aujourd’hui une attitude beaucoup plus prudente et exigeante sur les critères à remplir par les candidats à l’adhésion. Elle soutient l’élargissement aux Balkans occidentaux et la poursuite des réformes dans les pays qui ont vocation à rejoindre l’UE sur la base des progrès individuels et de l’effectivité des réformes. L’Allemagne, de par ses deux chambres parlementaires, a soutenu l’adhésion de la Croatie, à compter de juillet 2013, à l’UE suite à l’évaluation positive de la Commission européenne sur les efforts de réformes entrepris par la Croatie.

    Elections européennes de 2019

    Cette année l’Allemagne sera représentée au Parlement européen par 96 eurodéputés/751, contre 99 en 2014.

    Les élections européennes de 2019, ont donné la victoire aux partis conservateurs CDU/CSU avec 36% des voix (30 eurodéputés). Les sociaux-démocrates ont obtenu 27,5% (contre 20,8% en 2009) suivis des verts avec 11% des voix et de la gauche radicale Die-Linke 7%.

    Allemagne –USA

    La volonté de rapprochement avec les États-Unis après la crise irakienne est soutenue fermement par Mme Merkel, qui s’est rendue à Washington dès le 3 novembre 2009 pour prononcer un important discours devant le Congrès. Sans modifier les fondamentaux de la politique allemande vis-à-vis des États-Unis, sans nier les différences qui ont pu apparaître dans les systèmes de valeurs des deux sociétés et les divergences sur certaines questions (environnement notamment), celle-ci a réussi à redonner une certaine chaleur aux relations germano-américaines.

    Toutefois, l’affaire d’espionnage téléphonique par la NSA a suscité une tension entre Berlin et Washington. Mme Merkel a déclaré que « le climat de confiance est perdu entre les deux alliés ». Les deux parties envisagent de conclure un accord sur les principes d’échange d’informations et de renseignement.

    Nucléaire iranien

    L’Allemagne estime qu’une solution à la question nucléaire iranienne contribuerait aux efforts mondiaux de non-prolifération, tout en déplorant le fait que l’Iran n’ait pas pris les mesures que lui ont, à maintes reprises, demandé de prendre l’UE, le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA et le Conseil de Sécurité et accueille favorablement l’adoption des résolutions 1737 et 1747 du Conseil de sécurité.

    Afghanistan

    L’Afghanistan est l’une des priorités de l’Allemagne en matière de politique étrangère.

    L’Allemagne ouvre pour la consolidation de la paix et le développement en Afghanistan conformément à la conférence internationale de Bonn sur l’Afghanistan (le transfert de la responsabilité complète de la sécurité dans le pays d’ici 2014, l’engagement de la communauté internationale dans le pays après 2014, la réconciliation interne du pays et le soutien des Etats de la région pour l’octroi d’une paix durable).

    L’Allemagne est d’avis que la transition en Afghanistan ne signifie pas une diminution de l’engagement international, mais plutôt une évolution de l’appui à ce pays.

    Elle s’est engagée à réaliser plusieurs objectifs, dont la création de milliers d’emplois en Afghanistan, la construction et l’équipement d’hôpitaux dans l’ensemble des quatre provinces placées sous sa responsabilité.

    Afrique

    Le Conseil des ministres fédéral a adopté le 22 mai 2014, les nouvelles « lignes directrices de la politique allemande en Afrique », qui se résument comme suit :

    -Soutenir de manière plus ciblée les développements en cours et réagir plus rapidement et plus résolument aux crises et aux dangers.

    -Assurer une approche globale dans l’action de l’Allemagne au niveau de l’Afrique tenant compte à la fois des chances et des risques de la coopération.

    -Renforcer l’appropriation africaine et de l’intégration régionale ainsi que l’octroi d’une aide ciblée dans les domaines de la bonne gouvernance, de l’état de droit, du développement économique et de la prévention des crises.

    -Assurer une bonne coordination entre les différents ministères (Ministère des Affaires étrangères, Ministère de la coopération au Développement et le Ministère de la Défense…) dans les actions de l’Allemagne en Afrique.

    -Cette nouvelle stratégie a été élaborée suite à une tournée effectuée par le Ministre fédéral des Affaire étrangères M. Steinmeir en mars 2014 dans trois pays africains (Ethiopie, Tanzanie et Angola).

    -Lors de cette visite le responsable allemand a exprimé la disposition de l’Allemagne de soutenir la formation des forces de sécurité sur le continent africain.

    -Il a également mis l’accent sur la nécessité d’une coopération plus étroite entre l’Allemagne et l’UA.

    -L’Allemagne contribuera au financement de la construction du nouveau bâtiment du Département Paix et Sécurité de l’UA par un montant de 27 millions d’euros.

    Mali

    Depuis le début de l’intervention française au Mali, l’Allemagne a décidé d’y participer par un soutien logistique seulement en excluant tout envoi d’unité de combat.

    Le 28 février 2013, le Parlement allemand (Bundestag) a adopté deux mandats séparés pour le déploiement des forces armées allemandes au Mali

    1- Participation à la mission de formation de l’UE au Mali (EUTM) par 180 soldats allemands qui interviendront dans l’instruction du génie et l’approvisionnent de service de santé de l’EUTM.

    2- La participation à la MISMA (Mission Internationale de soutien au Mali sous conduite africaine, par 150 soldats, essentiellement dans le transport aérien des troupes déployés dans le cadre de la MISMA et des forces armées françaises à destination du Mali ainsi que le ravitaillement en vol des avions français. L’Allemagne a fourni trois avions de transport et un avion de ravitaillement. Ce transport est assuré même à l’intérieur du Mali.

    Ukraine :

    La position de l’Allemagne sur la crise ukrainienne demeure relativement modérée, eu égard au souci de sauvegarder ses intérêts économiques en Russie (+ 6000 entreprises allemandes opèrent en Russie) et d’assurer la continuité de son approvisionnement en gaz russe (1er client).

    Lors d’une conversation téléphonique en mars 2014, la chancelière Angela Merkel avait ouvertement reproché au Président russe :

    -d’avoir violé le droit international en optant pour une intervention militaire russe en Crimée 

    -de ne pas respecter le Mémorandum de Budapest signé en 1994. Par cet accord, la Russie s’est engagée à respecter l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine ainsi que les frontières du pays.

    -d’avoir également violé l’accord sur la flotte de la Mer Noire de 1997

    -L’Allemagne est en train d’élaborer, avec les autres pays européens, un plan d’action pour apporter un soutien pratique à ce pays.

    #Allemagne #Syrie #Libye #UE #Ukraine #Russie #Mali

  • Quel est l’effet du plafonnement des prix du pétrole russe, de l’interdiction ?

    Quel est l’effet du plafonnement des prix du pétrole russe, de l’interdiction ?

    Tags : Russie, pétrole, prix, UE,

    FRANCFORT, Allemagne (AP) – Les gouvernements occidentaux visent à plafonner le prix des exportations de pétrole de la Russie dans le but de limiter les revenus des combustibles fossiles qui soutiennent le budget de Moscou, son armée et l’ invasion de l’Ukraine .

    Le plafond devrait entrer en vigueur le 5 décembre, le jour même où l’Union européenne imposera un boycott sur la plupart du pétrole russe – son brut qui est expédié par voie maritime. L’UE négociait toujours ce que devrait être le prix plafond.

    Les mesures jumelles pourraient avoir un effet incertain sur le prix du pétrole, car les inquiétudes concernant la perte d’approvisionnement due au boycott rivalisent avec les craintes d’une baisse de la demande due au ralentissement de l’économie mondiale.

    Voici des faits de base sur le plafonnement des prix, l’embargo de l’UE et ce qu’ils pourraient signifier pour les consommateurs et l’économie mondiale :

    QU’EST-CE QUE LE PRIX PLAFOND ET COMMENT CELA FONCTIONNERAIT-IL ?

    La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a proposé le plafond avec d’autres alliés du Groupe des 7 comme moyen de limiter les revenus de la Russie tout en maintenant le pétrole russe dans l’économie mondiale. L’objectif est de nuire aux finances de Moscou tout en évitant une forte flambée des prix du pétrole si le pétrole russe est soudainement retiré du marché mondial.

    Les compagnies d’assurance et autres entreprises nécessaires pour expédier du pétrole ne pourraient traiter le brut russe que si le prix du pétrole est égal ou inférieur au plafond . La plupart des assureurs sont situés dans l’UE ou au Royaume-Uni et pourraient être tenus de participer au plafond. Sans assurance, les propriétaires de pétroliers peuvent être réticents à accepter le pétrole russe et se heurter à des obstacles pour le livrer.

    COMMENT LE PÉTROLE POURRAIT-IL CONTINUER D’ARRIVER À L’ÉCONOMIE MONDIALE ?

    L’application universelle de l’interdiction d’assurance, imposée par l’UE et le Royaume-Uni lors des précédentes séries de sanctions, pourrait retirer tellement de brut russe du marché que les prix du pétrole monteraient en flèche, que les économies occidentales en souffriraient et que la Russie verrait ses revenus augmenter, quel que soit le pétrole qu’elle peut navire au mépris de l’embargo.

    La Russie, deuxième producteur mondial de pétrole, a déjà réacheminé une grande partie de son approvisionnement vers l’Inde, la Chine et d’autres pays asiatiques à des prix réduits après que les clients occidentaux l’ont évitée avant même l’interdiction de l’UE.

    L’un des objectifs du plafond est de fournir un cadre juridique « pour permettre au flux de pétrole russe de se poursuivre et de réduire les revenus exceptionnels pour la Russie en même temps », a déclaré Claudio Galimberti, vice-président senior de l’analyse chez Rystad Energy.

    « Il est essentiel pour les marchés mondiaux du brut que le pétrole russe trouve encore des marchés à vendre, après l’entrée en vigueur de l’interdiction de l’UE », a-t-il ajouté. « Sans cela, les prix mondiaux du pétrole monteraient en flèche. »

    QUEL EFFET AURAIT-IL DIFFÉRENTS NIVEAUX DE CAPACITÉ ?

    Un plafond compris entre 65 et 70 dollars le baril pourrait permettre à la Russie de continuer à vendre du pétrole tout en maintenant ses bénéfices aux niveaux actuels. Le pétrole russe se négocie à environ 63 dollars le baril, une décote considérable par rapport à la référence internationale Brent.

    Un plafond inférieur – à environ 50 dollars le baril – rendrait difficile pour la Russie d’équilibrer son budget d’État, Moscou aurait besoin d’environ 60 à 70 dollars le baril pour ce faire, son soi-disant «équilibre budgétaire».

    Cependant, ce plafond de 50 dollars serait toujours supérieur au coût de production de la Russie, qui se situe entre 30 et 40 dollars le baril, ce qui inciterait Moscou à continuer à vendre du pétrole simplement pour éviter d’avoir à boucher des puits qui peuvent être difficiles à redémarrer.

    ET SI LA RUSSIE ET ​​D’AUTRES PAYS N’ACCOMPAGNENT PAS ?

    La Russie a déclaré qu’elle n’observerait pas de plafond et arrêterait les livraisons aux pays qui le font. Un plafond inférieur d’environ 50 dollars pourrait être plus susceptible de provoquer cette réponse, ou la Russie pourrait arrêter le dernier de ses approvisionnements en gaz naturel restants vers l’Europe .

    La Chine et l’Inde pourraient ne pas accepter le plafond, tandis que la Chine pourrait créer ses propres compagnies d’assurance pour remplacer celles interdites par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Europe .

    Galimberti dit que la Chine et l’Inde bénéficient déjà d’un pétrole à prix réduit et ne veulent peut-être pas s’aliéner la Russie.

    « La Chine et l’Inde obtiennent le brut russe avec une énorme remise par rapport au Brent, par conséquent, ils n’ont pas nécessairement besoin d’un plafond de prix pour continuer à bénéficier d’une remise », a-t-il déclaré. « En respectant le plafond fixé par le G-7, ils risquent de s’aliéner la Russie. En conséquence, nous pensons que le respect du plafonnement des prix ne serait pas élevé. »

    La Russie pourrait également se tourner vers des stratagèmes tels que le transfert de pétrole d’un navire à l’autre pour dissimuler ses origines et mélanger son pétrole avec d’autres types pour contourner l’interdiction.

    Il reste donc à voir quel effet aurait le plafond.

    QU’EN EST-IL DE L’EMBARGO DE L’UE ?

    Le plus grand impact de l’embargo de l’UE pourrait ne pas survenir le 5 décembre, alors que l’Europe trouve de nouveaux fournisseurs et que les barils russes sont réacheminés, mais le 5 février, lorsque l’interdiction supplémentaire de l’Europe sur les produits de raffinerie fabriqués à partir de pétrole – comme le carburant diesel – entrera en vigueur.

    l’Europe devra se tourner vers des approvisionnements alternatifs en provenance des États-Unis, du Moyen-Orient et de l’Inde. « Il va y avoir un manque à gagner, et cela se traduira par des prix très élevés », a déclaré Galimberti.

    L’Europe compte encore de nombreuses voitures qui roulent au diesel. Le carburant est également utilisé pour le transport par camion pour acheminer une vaste gamme de marchandises aux consommateurs et pour faire fonctionner des machines agricoles – de sorte que ces coûts plus élevés seront répartis dans l’ensemble de l’économie.

    AP

    #UE #Russie #Pétrole #Prix

  • L’UE s’entretient avec la Serbie et le Kosovo dans un contexte de tensions croissantes

    Topics : UE, Serbie, Kosovo, plaques d’immatriculation,

    BRUXELLES (AP) – Le chef de la diplomatie de l’Union européenne s’est entretenu lundi avec les dirigeants de la Serbie et du Kosovo à Bruxelles, dans le but de désamorcer les tensions entre les voisins des Balkans au milieu de leur différend sur les plaques d’immatriculation des véhicules.

    Le haut représentant de l’UE, Josep Borrell, avait prévu des entretiens séparés avec le président serbe Aleksandar Vucic et Albin Kurti, le Premier ministre du Kosovo, avant une réunion conjointe plus tard dans la journée.

    L’UE a déclaré que « l’objectif de la réunion d’urgence sera de trouver un moyen de sortir de la crise actuelle et d’éviter toute nouvelle escalade et tension sur le terrain, en mettant l’accent sur les plaques d’immatriculation et le retour des Serbes du Kosovo dans les institutions du Kosovo ».

    L’UE a averti la Serbie et le Kosovo la semaine dernière qu’ils étaient au bord d’un précipice et devaient résoudre leur différend ou faire face à la perspective d’un retour à leur passé violent.

    Les tensions qui couvaient depuis longtemps entre la Serbie et son ancienne province se sont intensifiées ces dernières semaines à la suite de la décision du gouvernement du Kosovo d’interdire les plaques d’immatriculation émises par les Serbes. Le 5 novembre, 10 législateurs, 10 procureurs et 576 policiers serbes de la région de Mitrovica, au nord du Kosovo, ont démissionné suite à cette décision.

    En vertu de l’interdiction, environ 6 300 Serbes de souche possédant des voitures avec des plaques d’immatriculation jugées illégales au Kosovo devaient être avertis jusqu’à la date limite de lundi, puis condamnés à une amende pendant les deux mois suivants. À partir du 21 avril, ils ne seraient autorisés à conduire qu’avec des plaques locales temporaires.

    La question de l’indépendance du Kosovo a déclenché une guerre de 1998-99 au cours de laquelle environ 13 000 personnes sont mortes. La Serbie a lancé une répression brutale pour freiner une rébellion séparatiste des Albanais de souche du territoire. L’OTAN a bombardé la Serbie en 1999 pour mettre fin à la guerre.

    Le Kosovo s’est séparé unilatéralement de la Serbie en 2008. Le gouvernement serbe, avec le soutien de la Chine et de la Russie, a refusé de reconnaître le statut d’État du Kosovo. Les États-Unis et la plupart de leurs alliés européens reconnaissent le Kosovo comme un pays indépendant.

    #UE #Serbie #Kosovo

  • Parlement européen : Le carnage de Melilla au menu d’une réunion

    Parlement européen : Le carnage de Melilla au menu d’une réunion

    Maroc, Espagne, Melilla, migration, UE,

    Par Mohamed Kouini

    La Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen débattra, ce jeudi, du drame migratoire de Nador-Melilla en juin dernier.

    Ce carnage aurait fait au moins 23 victimes, parmi des migrants subsahariens, certaines sources avancent la mort de plusieurs dizaines. 70 autres migrants sont portés disparus depuis ce massacre. Ces migrants ont été brutalement tués par la police marocaine alors qu’ils tentaient de franchir les frontières espagnoles depuis le Maroc. La majorité des tués sont de nationalité soudanaise.

    Depuis cet horrible carnage, les autorités du Makhzen refusent toute enquête indépendante de la part des organisations internationales, alors que les familles des victimes et des disparus ne cessent de porter cette affaire dans les médias et les instances onusiennes et européennes.

    Selon l’agence Europa Press qui a rapporté l’information, “les eurodéputés examineront cette question en l’absence du ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, qui a décliné l’invitation qui lui a été adressée formellement par la Commission parlementaire le 25 octobre dernier”.

    Le dossier du drame de Melilla a été examiné pour la première fois par la Commission parlementaire en juillet dernier, à l’initiative du Groupe pour la gauche unitaire européenne.

    “En examinant le dossier, les eurodéputés ont confirmé leur volonté de discuter cet automne de ce qui s’est passé, en présence du ministre espagnol de l’Intérieur, de la Commission espagnole d’aide aux réfugiés (CEAR) et de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH)”, a indiqué Europa Press.

    Mais Fernando Grande-Marlaska a finalement rejeté l’invitation et ne sera pas présent.

    Mardi, le procureur général de l’Etat, Alvaro Garcia Ortiz, a assuré que la mort d’au moins 23 migrants le 24 juin dernier près de la clôture de Melilla méritait une “enquête approfondie”, faisant savoir que ses services “ont ouvert une enquête, afin de contribuer à l’enquête menée jusqu’ici par le ministère de l’Intérieur”, dont la gestion a été largement critiquée par l’opposition espagnole, particulièrement après la diffusion d’un documentaire de la chaîne de télévision BBC et une visite de parlementaires sur les lieux.

    Alvaro Garcia Ortiz a précisé, à ce sujet, que ses services sont “dans la phase d’analyse du matériel disponible”, ajoutant qu’ils continueront “à faire des recherches et ce, de la meilleure façon possible pour comprendre toutes les circonstances difficiles dans lesquelles ces événements pitoyables se sont produits”.

    Le nombre de 23 morts avancé par les autorités marocaines est contesté par de nombreuses organisations de défense des droits humains au Maroc et ailleurs.

    De nombreuses vidéos et images ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des dizaines de migrants au sol, quasiment inertes. Certaines montraient également les forces de sécurité marocaines en train de tabasser des migrants.

    De nombreux pays et organisations internationales ont exigé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante, afin de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé et sanctionner les auteurs des crimes commis le 24 juin.

    Le Jeune Indépendant, 16/11/2022

    #Maroc #Espagne #Melilla #UE