Étiquette : UEFA

  • L’Euro accusé d’avoir propagé les contaminations au covid

    Le tournoi de football européen est critiqué pour avoir contribué à la propagation du COVID-19

    -Une nouvelle vague de COVID est inévitable si les supporters et autres personnes baissent la garde – OMS
    -L’UEFA affirme qu’elle s’est entièrement conformée aux directives locales sur chaque site.
    -L’Italie a prévenu les supporters anglais de ne pas essayer de se faufiler pour les quarts de finale.
    -Le ministre allemand de l’Intérieur qualifie l’UEFA de « totalement irresponsable ».

    COPENHAGUE, 1er juillet (Reuters) – Le tournoi de football Euro 2020 a été accusé jeudi d’être à l’origine d’une recrudescence des cas de coronavirus, les supporters ayant afflué dans les stades, les bars et les zones réservées aux spectateurs dans toute l’Europe pour assister à l’action alors que la pandémie fait toujours rage.

    Le ministre allemand de l’Intérieur a qualifié l’UEFA, l’instance dirigeante du football européen, de « totalement irresponsable » pour avoir autorisé des foules importantes lors du tournoi.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le brassage des foules dans les villes hôtes de l’Euro 2020, les déplacements et l’assouplissement des restrictions sociales avaient fait grimper le nombre de nouveaux cas de 10 %.

    Une baisse de 10 semaines des nouvelles infections en Europe a pris fin et une nouvelle vague est inévitable si les supporters de football et d’autres personnes baissent la garde, a déclaré Catherine Smallwood, responsable des urgences à l’OMS, à Copenhague.

     » Nous devons regarder bien au-delà des stades eux-mêmes « , a déclaré Mme Smallwood aux journalistes. « Nous devons examiner comment les gens s’y rendent, voyagent-ils dans de grands convois de bus bondés ? Et lorsqu’ils quittent les stades, vont-ils dans des bars et des pubs bondés pour regarder les matchs ?

    Ce sont ces événements qui favorisent la propagation du virus, a-t-elle ajouté.

    Les restrictions liées au COVID-19 variant d’un pays à l’autre, la taille des foules varie de 60 000 spectateurs à Budapest à 25-45 % de la capacité dans d’autres lieux où il y a souvent eu 10-15 000 spectateurs.

    L’UEFA a déclaré qu’elle s’alignait pleinement sur les directives des autorités sanitaires locales dans chaque site.

    « Les décisions finales concernant le nombre de supporters assistant aux matches et les conditions d’entrée dans les pays et stades hôtes relèvent de la responsabilité des autorités locales compétentes, et l’UEFA respecte strictement ces mesures », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

    Mais le ministre allemand de l’Intérieur, Horst Seehofer, a déclaré que la position de l’UEFA était « totalement irresponsable ».

    « Je ne peux pas expliquer pourquoi l’UEFA n’est pas raisonnable… Je soupçonne que c’est dû au mercantilisme », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

    M. Seehofer a déclaré qu’un match réunissant 60 000 spectateurs – comme celui de la Puskas Arena en Hongrie et également prévu pour les demi-finales et la finale au stade Wembley de Londres – favoriserait inévitablement la propagation du COVID-19.

    Alors que les Européens ont adoré regarder le tournoi, l’inquiétude quant aux répercussions potentielles sur la santé a augmenté.

    L’autorité sanitaire écossaise a déclaré que 1 991 personnes avaient été identifiées comme assistant à un événement de l’Euro 2020 alors qu’elles étaient infectieuses, dont 1 294 s’étaient rendues à Londres et 397 à Wembley, où l’Angleterre a joué contre l’Écosse.

    La Finlande a déclaré que plus de 300 ressortissants ont été infectés alors qu’ils soutenaient leur équipe. en savoir plus

    Le vice-premier ministre russe a demandé l’interdiction des rassemblements de plus de 500 personnes. Saint-Pétersbourg doit accueillir un quart de finale vendredi, avec une capacité de 50 % dans un stade qui peut normalement contenir 68 000 personnes. en savoir plus

    LE COVID RENTRE À LA MAISON ?

    L’Italie a averti les supporters anglais de ne pas essayer d’utiliser les failles dans les restrictions de voyage du COVID-19 pour se faufiler dans le quart de finale de l’Euro 2020 entre l’Angleterre et l’Ukraine à Rome samedi, même s’ils ont un billet.

    Afin d’empêcher la propagation de la variante hautement contagieuse du coronavirus Delta, Rome a instauré le mois dernier une quarantaine de cinq jours pour toute personne se rendant en Italie et ayant séjourné en Grande-Bretagne au cours des deux semaines précédentes.

    Une exception a été faite pour les voyages d’affaires de courte durée et les visiteurs en transit, mais jeudi, l’ambassade d’Italie à Londres a déclaré que toute personne se trouvant dans le pays dans ces circonstances ne serait pas autorisée à entrer dans le stade.

    « Les supporters basés au Royaume-Uni ne doivent donc pas se rendre en Italie pour assister au match de samedi au stade Olimpico de Rome », indique l’ambassade dans un communiqué.

    Des contrôles sont prévus à l’entrée du stade. Toute personne ayant enfreint les règles générales de quarantaine est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 euros (3 555 dollars), a indiqué le ministère de la santé.

    L’UEFA a déclaré que 16 000 supporters seraient autorisés à assister au match de samedi, soit 25 % de la capacité totale du stade.

    La Fédération anglaise de football a déclaré qu’elle ne vendrait pas de billets pour le match via le England Supporters Travel Club en raison des restrictions de voyage.

    La Grande-Bretagne fait face à une recrudescence des infections causées par la variante Delta, qui a été détectée pour la première fois en Inde, et a signalé 26 068 nouveaux cas mercredi. L’Italie, en comparaison, n’a enregistré que 776 cas quotidiens. La variante Delta se propage maintenant rapidement en Europe.

    « La crainte d’une poussée automnale est toujours présente, mais ce que nous voyons maintenant, c’est qu’elle pourrait survenir encore plus tôt », a déclaré M. Smallwood de l’OMS.

    L’équipe nationale de football de la Suisse affronte l’Espagne vendredi à Saint-Pétersbourg et plus de 1 000 Suisses devraient se rendre dans la ville russe pour assister au match.

    Le ministre suisse de la santé, Alain Berset, a prévenu les voyageurs qu’il serait imprudent de partir sans avoir été vacciné au préalable avec une injection de COVID-19.

    « Les choses sont en train d’exploser avec la variante Delta », a déclaré Berset.

    « Sans être vacciné, je n’irais pas. Je ne le ferais pas. Et si vous êtes vacciné, vous pouvez y aller. Mais c’est associé à de multiples risques. Il faut faire attention. »

    Le conseiller médical de l’UEFA pour l’Euro 2020, Daniel Koch, a déclaré que les vaccinations et les contrôles aux frontières empêcheraient une nouvelle grande vague.

    Les événements et les rassemblements pourraient conduire à une certaine augmentation du nombre de cas, a-t-il dit, mais cela s’appliquerait à toutes sortes d’autres situations, pas seulement au football.

    Reuters, 01/07/2021

    Etiquettes : Euro, football, coronavirus, contaminations, covid 19, UEFA, championnat européen,

  • Sport, foot et plaisanterie (Edito du Quotidien d’Oran)

    par Abdou BENABBOU

    Après des remous et des contestations plus qu’audibles où des oppositions de chefs d’Etat du vieux continent n’étaient pas absentes, la super coupe européenne de football a été tuée dans l’œuf. Avec une telle création, avait-on mis en garde, la noblesse du sport serait ternie et rien ne serait plus comme avant. Des artificiers du verbe se sont joints à la FIFA pour traiter les initiateurs du projet d’épiciers de basse classe dont le but était de vouloir livrer le football au pouvoir de l’argent.

    Risible démarche de ceux qui partent en guerre contre l’initiative des présidents des grands clubs européens qui à bien voir n’ont fait que se conformer à la logique d’un état des lieux où il n’est plus question que d’argent.

    Le summum de la plaisanterie de ce supposé bras de fer planétaire a été atteint par l’indéchiffrable myopie feinte des acteurs et des commentateurs opposés au projet pour inciter à se demander de qui se moque-t-on. Tous savent que les tracés des événements et leurs programmations convergent vers le gain financier jusqu’à transformer des sportifs en gladiateurs des temps présents et à faire d’un prétendu génie humain un objet de marchandise. Les dites vedettes sportives pour un temps court se vendent et s’achètent au gré de la valeur boursière du moment pour atteindre maintenant des sommes qui donnent le tournis et ne font plus scandale. Les héros des stades n’ont souvent pas droit à la parole, trop heureux d’être livrés à des étals qui n’ont rien à envier aux marchés esclavagistes d’antan.

    Le football, comme quelques autres disciplines sportives, est devenu depuis longtemps d’abord une simple affaire de gros sous et les cris effarouchés de ceux qui prétendent défendre l’étique et la morale fourvoient leurs argumentations dans une naïveté préfabriquée. Le monde footballistique est devenu une grande industrie où le troc des milliards dépasse l’entendement et un match n’offre plus seulement du plaisir aux yeux. Il étale une superbe crédulité des spectateurs et des téléspectateurs de plus en plus partants pour se laisser entraîner dans une planétaire escroquerie. Sans eux le football n’existerait pas. Ce sont eux qui paient le fruit d’une passion au même titre que ceux qui sont soumis à la dictature des mauvaises addictions.

    Le Quotidien d’Oran, 24 avr 2021

    Etiquettes : Sport, football, FIFA, UEFA, Super Ligue,


  • Le monde est…foot !

    par Madjid Khelassi

    Le football européen tout près du désastre? 12 clubs parmi les plus huppés et les plus titrés, du vieux continent, mitonnent le projet de création d’une super ligue européenne, censée concurrencer voire dynamiter l’actuelle Champion’s league.

    6 clubs anglais, 3 espagnols et 3 italiens annoncent rentrer en dissidence et créer leur propre compétition.

    En effet , la rumeur enflait depuis plusieurs mois, et était arrivée jusqu’aux oreilles des dirigeants de l’UEFA et de la FIFA…qui aussitôt menacèrent de sanctions les éventuels sécessionnistes souhaitant créer une compétition parallèle et privée , concurrente de la Ligue des champions.

    Et hop ! L’Europe sportive et politique s’emballe…l’Élysée se la joue foot, et dénonce un projet menaçant le mérite sportif. Et Boris Johnson balaie d’un revers de main ce Brexit sportif.

    Sous cette tempête du foot européen, se cache une histoire de gros sous, que les 12 clubs dissidents, déjà plein aux as, voulaient se partager : 3,5 milliards d’euros !

    C’était sans compter sur les amoureux du foot populaire, le foot des supporters , le foot des mordus. Et c’est sous la pression des supporters que le projet vacille. Car les fans menacent de tout casser si leurs clubs venait à trahir. Et c’est Manchester City qui vire de bord le premier. Puis les 5 autres clubs anglais qui annoncent leur retrait successif . Les clubs italiens aussi.

    Le virage annoncé ,bifurque en une victoire du football populaire, face aux grands patrons et actionnaires voraces du monde argenté du foot . C’est aussi une victoire, plus relative des instances européennes ( FIFA et UEFA) qui n’ont pas hésiter à brandir les menaces d’exclusions des joueurs de leurs clubs et équipes nationales.

    Cette tempête qui a touché , toute la classe politique européenne , prouve si besoin est, qu’il ne faut pas toucher à ce qui constitue l’âme même du sport et sa quintessence: le mérite sportif.

    Sinon on n’ aurait jamais vu l’Allemagne se faire étriller par l’Algérie en 1982, l’Italie se faire éliminer au premier tour de la World Cup 66, par la Corée du Nord et la grande équipe du stade de Reims se faire humilier par la modeste équipe d’El Biar en coupe de France en 1957.

    Le monde est…foot. Laissons le tranquille !

    La Nation, 21 avr 2021

    Etiquettes : Football, UEFA, FIFA, Super Ligue, Champion’s league,

  • Naissance de la super ligue : Révolution dans le football européen

    Depuis le temps que la menace planait au-dessus du football européen, elle a fini par prendre corps. Dimanche, douze puissants du Vieux Continent ont annoncé la naissance de la Super Ligue, censée remplacer la Ligue des champions et rapporter beaucoup d’argent à une poignée de clubs, tels le Real Madrid ou la Juventus Turin. Des clubs qui viennent de piétiner leur histoire et le jeu. Peut-être avaient-ils un peu honte d’oeuvrer en plein jour, alors ils ont patienté jusqu’à la nuit tombée pour officiellement dévoiler leurs noirs desseins.

    A moins qu’ils n’aient simplement attendu que les compétitions domestiques aient rendu leur verdict dominical. Ce serait, vous en conviendrez, pour le moins ironique. Et très cynique. Ce qui, pour lecoup, est beaucoup plus plausible. Pour être tout à fait honnête, on serait étonné qu’ils se sentent honteux. Et qu’ils respectent encore un tant soit peu les championnats nationaux, ces compétitions d’un autre âge qui ne leur rapportent plus assez pour continuer à vivre au-dessus de leurs moyens.

    Karim Benzema et Frenkie de Jong lors du match opposant le FC Barcelone au Real Madrid, le 24 octobre 2020, en Liga Pour la postérité et l’infamie, on va citer leurs noms : Real Madrid, FC Barcelone, Atlético Madrid, Juventus Turin, Inter Milan, AC Milan, Liverpool, Manchester United, Manchester City, Arsenal, Tottenham et Chelsea. Ces douze-là, on serait bien tenté de leur accoler un qualificatif qui renverrait au septième art mais cela ne serait pas forcément bienvenu, même si l’on n’en pense pas moins. On va simplement les appeler les fossoyeurs. Le Covid a bon dos Depuis le temps qu’ils laissaient planer la menace d’une sécession, ils sont (enfin) passés à l’acte. Dimanche, douze clubs puissants (et pas tous grands) ont annoncé le lancement de leur Super Ligue qui, soit dit en passant, n’a de super que le nom. Site internet, logo à l’appui et communiqué écrit sur un coin de nappe, la bande des fossoyeurs a succinctement présenté son bébé au monde. Si Florentino Perez, Andrea Agnelli et compagnie ont déjà pensé au format, ils ont surtout réfléchi aux finances. Parce que, finalement, ce n’est pas le visage de la Super Ligue qui leur importe mais combien elle va leur rapporter, alors que la crise leur est tombée sur le bec et que l’UEFA ne leur fait jamais assez de courbettes. Ce lundi, l’institution qui régit (toujours) le football européen doit d’ailleurs officialiser la réforme de la Ligue des champions, censée entrer en vigueur en 2024.

    Vous savez celle à 36 clubs, au système suisse et au premier tour interminable… L’UEFA a eu beau se coucher devant les desiderata des grands clubs, ça n’a finalement pas suffi. Dimanche soir, les douze sécessionnistes ont justifié leur passage à l’acte, non pas au nom du sport, mais de leurs portefeuilles. Le Covid est passé par là et il a sérieusement grevé leurs finances ces derniers mois. Mais il a bon dos le Covid. Il n’est pourtant qu’un révélateur dans toute cette histoire. Le révélateur de leurs inconséquences et d’une fuite en avant qui dure depuis trop longtemps. Ces clubs – et ils ne sont pas les seuls – vivent au-dessus de leurs moyens. Endettés jusqu’au cou, ils n’ont d’autre solution que de chercher des pigeons pour financer leur excès et s’offrir le luxe de continuer à balancer l’argent par les fenêtres. Parce qu’ils ne savent pas faire autrement. Il suffit de jeter un coup d’oeil à leurs livres de comptes pour s’en persuader. L’Europe assommée par la Super Ligue La Super Ligue est annoncée, verra-t-elle le jour pour autant ? Rien n’est moins sûr. Par cette annonce nocturne et conjointe, les douze ont surtout voulu mettre un bon coup de pression sur l’UEFA qui, on l’espère, va définitivement comprendre qu’il ne sert à rien de se coucher devant ces gens-là. Leur tendre la main, c’est risquer son bras, et, toujours, l’assurance de se mettre le doigt dans l’oeil.

    Il est probablement temps de manier le bâton et d’oublier la carotte. « Criminel », « honte », « dernier clou du cercueil » : la Super Ligue a déjà tout le monde à dos A cette heure, on ne sait pas si le Real, le Barça, les clubs de Manchester et les autres iront au bout de leurs idées et seront exclus, eux et leurs joueurs, des compétitions UEFA et FIFA. Mais, quoi qu’il advienne, quelque chose s’est cassé ce dimanche. Qu’ils mettent ou non leur menace à exécution, on ne les regardera plus du même oeil. Notamment ceux dont on pensait que la vertu était une qualité et non un fonds de commerce. On pense à Liverpool, évidemment. On pense à Bill Shankly. On pense à Bob Paisley. On pense au Kop. A Anfield. On se dit que ce n’est pas vrai Que c’est un cauchemar. Que l’on va se réveiller. Mais on a beau se pincer…

    Le Midi Libre, 20 avr 2021

    Etiquettes : FIFA, UEFA, Super Liga, Ligue des champions, football,

  • La bombe Super ligue explose le football européen : terribles représailles de l’UEFA et de la FIFA, la C1 compromise ; les internationaux menacés

    Situation d’apocalypse pour le football européen, depuis hier à minuit !

    Alors que l’Union européenne de football amateur (UEFA) s’activait à tracer les pourtours de la Ligue des champions (C1) dans un nouveau format à 36 clubs, avec la bénédiction de la Fifa, les promoteurs d’une Super Ligue l’ont pris de vitesse, officialisant leur formule, hier tard dans la soirée.

    Ces derniers renferment les patrons de 12 grosses écuries de l’Euro- foot. Précisément, il s’agit du REAL Madrid, FC Barcelone, Atletico Madrid, Manchester City, Manchester United, Liverpool, Arsenal, Chelsea, Tottenham, Juventus, inter Milan ainsi que l’AC Milan. Seuls à dire non, le Bayern Munich, Borussia Dortmund et le PSG.

    La réaction de l’UEFA ne s’est pas fait attendre. Officialisant à son tour le nouveau format de la C1, ce lundi à midi, elle voue aux gémonies les clubs, devenus désormais parias et brandit les pires menaces, en concert avec la FIFA, de suspension les joueurs internationaux dans ses compétitions et celles de la FIFA.

    En clair, les éliminatoires et la phase finale de la coupe du monde 2022, risquent de se jouer sans les stars qui évoluent en Super Ligue. A ce titre, l’équipe de France apparait la plus exposée.

    Sentant le feu prendre, des personnalités politiques voire des chefs d’Etat, tel Emmanuel Macron, sont montés au créneau, affichant ouvertement leurs hostilités au projet de la Super Ligue.

    Et même si la date de lancement des deux projets n’est programmée qu’à l’horizon 2024, le danger semble pourtant imminent.

    De fait, et à en croire le danois Jesper Moller, membre de l’exécutif de l’UEFA les demis finalistes de la LDC, Chelsea, a laissé entendre, aujourd’hui dans une déclaration faite à DN Sporten que Manchester City et le REAL Madrid seraient exclus ipso facto, laissant seul le PSG. Chose qui sera tranchée définitivement lors d’une réunion exceptionnelle de l’instance européenne, vendredi, selon le dirigeant danois.

    Dans ce grand tumulte, les réprobations, pour ne pas dire condamnations, fleurissent, allant des personnalités footballistiques les plus charismatiques, aux entraineurs et supporters jusqu’aux internautes. La pilule ne passe pas !

    Mais le président des Douze, en l’occurrence le patron de RMA, Florentino Pérez (Photo- DR), n’en démord, s’agissant de trancher entre le football de romantisme et celui du show- biz, assis sur de l’argent lourd.

    Sur ce plan, Pérez a trouvé grand preneur, à travers des dispositions faramineuses de la banque américaine JP Morgan quant à la prise en charge de son projet. Il est question, selon un Porte- parole de JPM d’un investissement de 4 à 6 milliards d’Euros !

    Suffisamment dissuasifs pour renier les vertus cardinales et autres fondamentaux d’un jeu à onze, dont le requiem a été entonné brutalement en soirée dominicale. Comme un jour d’apocalypse !

    Algérie1, 19 avr 2021

    Etiquettes : football, Ligue des champions, C1, Super Ligue, REAL Madrid, FC Barcelone, Atletico Madrid, Manchester City, Manchester United, Liverpool, Arsenal, Chelsea, Tottenham, Juventus, inter Milan, AC Milan, Bayern Munich, Borussia Dortmund, PSG, FIFA, UEFA,