Étiquette : Ukraine

  • La guerre mondiale en puissance

    La guerre mondiale en puissance – Ukraine, Russie, OTAN, Occident, Etats-Unis, UE, Vladimir Poutine,

    Tous les membres de l’Otan ne sont pas engagés dans la guerre par procuration contre la Russie, pour son invasion de l’Ukraine, mais ceux qui le sont, et ils sont de loin les plus nombreux, ont tendance à s’y impliquer davantage avec le temps, poussés dans cette direction par une force qui semble les dépasser. A cet égard, il ne faut d’ailleurs rien exclure, car si l’on sait quand une guerre commence, on ignore quand elle se terminera, même comment elle va évoluer, même si au départ le déséquilibre des forces est tel qu’il semble qu’elle sera de toute façon de courte durée. Celle qui nous occupe s’apprêtant seulement à boucler son premier mois, ce serait aller vite en besogne que de vouloir dès à présent lui assigner une fin, même si un de ses protagonistes y a déjà pris l’avantage, toutefois pas celui dont on l’aurait crédité au début du conflit.

    Au bout de quasiment un mois de combats, la Russie n’a encore pris aucune des grandes villes ukrainiennes, qu’elle encercle pourtant depuis les premiers jours, si par ailleurs elle a déjà pris possession du ciel ukrainien, ce qui n’est pas rien, ce qui peut même s’avérer décisif dans la suite des opérations.

    Il n’en reste pas moins que le fait qu’elle ne se soit pas encore emparée de Kiev en particulier a eu pour effet d’enhardir le protagoniste non déclaré comme tel, mais dont l’implication est affichée, à savoir l’Otan, mais plus encore son leader, les Etats-Unis, qui maintenant parlent ouvertement de doter l’armée ukrainienne de système, soi-disant de défense, de longue portée, une contradiction dans les termes, mais qui dit bien ce qu’elle veut dire. Il ne s’agirait plus d’approvisionner les forces ukrainiennes d’armes leur permettant de se défendre contre les chars et les avions russes, mais de les rendre capables de riposter par des tirs pouvant atteindre le territoire russe.

    Bien entendu, il faut pouvoir faire parvenir à destination ces armes nouvelles, les soutirer sur un certain parcours à la vigilance des Russes, qui ont déjà détruit un certain nombre de cargaisons envoyées par l’Otan. Même si jamais elles sont livrées et qu’elles sont employées, de sorte que le sol russe n’est plus sanctuarisé, alors les conditions seront réunies pour que se produise cette même généralisation de la guerre que l’Otan a dit vouloir à tout prix éviter. On n’en est pas encore là, mais d’ores et déjà on ne peut exclure qu’on y soit un jour prochain. Il suffirait peut-être pour cela que la guerre dure un autre mois, ou quelques semaines de plus. La Russie n’a pas en face d’elle que l’armée ukrainienne.

    Elle affronte aussi l’Otan, qui certes n’est pas en premières lignes, mais qui pour autant n’est pas très loin. L’Otan se bat en Ukraine, pas directement sans doute, à travers d’une part les forces ukrainiennes, et de l’autre ses «volontaires», qu’elle peut dépêcher par bataillons entiers. Une alliance militaire d’une trentaine de membres, à l’exclusion d’un petit nombre, est mobilisée derrière son leader, les Etats-Unis, pour faire en sorte que la Russie s’enlise dans la guerre en Ukraine. Celle-ci est de ce fait déjà en puissance une guerre mondiale. Pour qu’elle le devienne pour de bon, il suffirait de pas grand-chose, peut-être seulement d’un missile lancé depuis l’Ukraine et tombant en territoire russe.

    Mohamed Habili

    Le Jour d’Algérie, 22/03/2022

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    Le ban et l’arrière-ban convoqués à Bruxelles

    Aujourd’hui, 24 mars, exactement un mois jour pour jour après l’éclatement de la guerre en Ukraine, le président américain prendra part coup sur coup : à un sommet de l’Otan, à une réunion du G7, et à un Conseil européen, trois formats différents d’une même concertation entre alliés. Il ne sera pas pour autant le seul à être présent aux trois rencontres programmées, le président français, les chefs des gouvernements italien et espagnol, et le chancelier allemand, passeront avec lui de l’une à l’autre, dans un ordre qui n’a pas été annoncé, qui sera donc improvisé.

    D’autres dirigeants, bien plus nombreux, n’auront le privilège de se trouver dans la même salle que lui que dans deux de ces réunions. Enfin, il y a les alliés non européens, le Japon, l’Australie et le Canada, qui eux ne seront présents en même temps que lui que lors du G7. Le lendemain, vendredi, le président américain sera en visite, à moins qu’il ne faille dire en mission spéciale, en Pologne, l’allié en deuxième ligne après l’Ukraine, cette dernière étant la seule pour le moment à se battre pour tout le monde libre, comme on ne se gêne plus à Kiev pour le signaler, et pour en tirer fierté.

    Il n’est pas prévu cependant d’adresse virtuelle de la part de Volodymyr Zelensky dans aucun de ses trois formats d’un même conseil de guerre, ce gros mot n’ayant été bien sûr prononcé par personne, bien qu’il convienne particulièrement au regard des circonstances, et surtout du soin pris par les Américains à convoquer le ban et l’arrière-ban de leurs alliés. A vrai dire, la Pologne n’est pas seulement le pays vers lequel afflue le plus grand nombre d’Ukrainiens fuyant la guerre, la raison officielle justifiant la visite de Joe Biden, il est aussi celui qui aurait le plus besoin du soutien de ses alliés, si jamais la Russie l’emportait sur l’Ukraine sans avoir eu à le payer d’un prix trop élevé.

    S’il faut en croire les médias occidentaux, la Russie serait en train de perdre la guerre, pour autant que ce ne soit pas déjà fait. Ses colonnes sont à l’arrêt, sauf dans le Donbass où les séparatistes ne semblent pas loin de conquérir tout le territoire qu’ils revendiquent. Ce sont donc des alliés soulagés, ragaillardis même, par les échecs vrais ou supposés des forces russes qui se rencontrent aujourd’hui et qui sans doute vont décider de s’engager encore plus fortement aux côtés de l’Ukraine, un allié qui pour sa bravoure mérite tant d’être des leurs. Un allié qui se bat pour eux sans être des leurs, sinon dans un avenir lointain, et encore, lorsque la Russie aura cessé de représenter un quelconque danger pour la paix en Europe, c’est l’incarnation même de l’esprit atlantiste, c’est le meilleur d’entre eux.

    L’Ukraine, c’est pour ainsi dire un pan entier de la Russie qui s’est détaché d’elle pour venir à eux, pour vouloir s’arrimer à eux, s’unir à eux. Les Russes, ont dit et répété les Américains, l’ont perdu pour toujours de par l’agression qu’ils commettent à son égard. Ce sont eux qui du fait de leur brutalité la leur ont offerte sur un plateau d’or. Son président n’a pas été invité à leur parler ce jeudi, soit, mais rien n’empêche de penser à quelque chose de bien mieux, de plus grandiose qu’un discours : une rencontre en vrai entre lui et le président américain dans un pays ami tout proche, la Pologne, où celui-ci devra se trouver demain. Le leader du monde libre venant donner l’accolade au leader de l’Ukraine combattante, que cela serait beau, comme cela ferait rager les Russes !

    Mohamed Habili

    Le Jour d’Algérie, 23/03/2022

    #Ukraine #Russie #OTAN #UE #Poutine


  • Poutine compte se débarrasser du dollar et de l’euro

    Poutine compte se débarrasser du dollar et de l’euro – Vladimir Poutine, sanctions, Union Européenne, Russie, UE, Etats-Unis, Ukraine,

    Le président russe Vladimir Poutine brandit l’arme du gaz, en s’attaquant au dollar et euro au profit du rouble russe, en réaction aux sanctions prises par l’accident à l’égard de Moscou après l’opération militaire russe en Ukraine.

    Ce mercredi, le président russe a annoncé que la Russie n’accepterait plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l’UE, donnant une semaine aux autorités russes pour mettre en place le nouveau système en roubles.

    «J’ai pris la décision de mettre en œuvre un ensemble de mesures pour passer au paiement en roubles de notre gaz livré aux pays hostiles, et de renoncer dans tous les règlements aux devises qui ont été compromises», souligne Vladimir Poutine lors d’une réunion gouvernementale, expliquant qu’il s’agissait d’une réaction au gel des actifs de la Russie en Occident.

    « Livrer nos produits à l’UE et aux États-Unis et recevoir des paiements en dollars, en euros et dans certaines autres devises n’a plus de sens pour nous», a ajouté le chef d’État de la Russie, soulignant que son pays «continuerait certainement à fournir du gaz naturel, conformément aux volumes et aux prix et selon les principes de tarification indiqués dans les contrats conclus précédemment».

    Pour sa part,le vice-Premier ministre russe et ministre de l’énergie Alexandre Novak a également assuré que la Russie n’avait jamais utilisé les ressources énergétiques comme arme et, qu’encore aujourd’hui, son pays continuait à fournir du gaz à l’Europe, y compris via l’Ukraine, conformément à toutes ses obligations. «La Russie n’a rien à voir avec cette situation et n’a en aucune manière contribué à la baisse [des volumes] des livraisons des ressources énergétiques», a-t-il précisé.

    Algérie54, 23/03/2022

  • La valeur des vies et la couleur des yeux

    La valeur des vies et la couleur des yeux – Occident, Moyen-Orient, Ukraine, Irak, Libye, Syrie, Russie, Vladimir Poutine,

    A chaque fois qu’on leur rappelle leurs croisades au Moyen-Orient et les victimes qu’ils ont sur la conscience, les Occidentaux ferment le débat immédiatement, considérant que ce qui se passe en Ukraine n’a rien à voir avec ce qu’ils ont perpétré en Irak, en Libye ou en Syrie. Et ils maintiennent leurs mêmes arguments irrecevables. Ils se donnent toujours le bon rôle et prétendent qu’ils sont allés dans ces pays pour libérer les peuples de leurs tyrans et apporter la démocratie.

    Une démocratie qui n’a aucune trace, sur le terrain, à ce jour. Les Irakiens vivent dans le chaos permanent, les Libyens n’arrivent pas à avoir la paix et en Syrie les terroristes restent toujours menaçants. Et quand on leur parlent des milliers de civils qu’ils ont tués, ils trouvent la fameuse parade des « victimes collatérales ». Un passe partout qui les absout de leurs crimes de guerre et allègent leur conscience. Un fait qu’ils refusent à Vladimir Poutine qualifié de criminel de guerre. Peut être oui. Mais il n’est pas moins ni plus criminel de guerre que ne le sont les Bush, Sarkozy, Cameron ou Blair.

    Plus grave encore, sur certains plateaux de télévisions occidentales, on n’hésite plus à hiérarchiser l’importance de la vie des uns et des autres. La vie des civils ukrainiens a, à leurs yeux, plus d’importance que la vie d’un Syrien ou d’un Irakien. « Les Ukrainiens sont des Européens comme nous avancent certains». Et c’est la même logique qu’ils avancent quand ils parlent des réfugiés ukrainiens. Et là, ils sont encore plus catégoriques à assumer leur racisme latent, mais bien réel. Nous acceptons les réfugiés ukrainiens, mais il n’est pas question d’accepter les réfugiés syriens, irakiens ou afghans.

    Cette guerre en Ukraine a révélé au grand jour le double jeu de ces Occidentaux qui n’ont pas cessé de nous berner avec leurs grands idéaux de démocratie, d’égalité et de droit de l’homme.

    Dans leur doctrine, il n’y a de place que pour l’homme blanc aux yeux bleus. Les autres êtres humains sont une classe inférieure qu’on peut chasser, humilier, et même tuer sans aucun risque d’être inquiétés. Dans leur logique, la guerre qu’on a fait aux Irakiens, aux Libyens ou aux Syriens et les crimes qui en ont découlé ne peuvent être qu’impunis, mais il ne peut en être de même quand il s’agit d’une guerre contre l’homme blanc. Ici tout change du tout au tout, et les jugements de valeurs et même de civilisation répondent à de tout autres critères que ceux qu’on nous ressassent depuis le début de ce millénaire et les guerres que nous avons connues dans notre région arabo-musulmane.

    Par Abdelmadjid Blidi

  • Tunisie : Impact de la guerre en Ukraine sur l’économie

    Tunisie : Impact de la guerre en Ukraine sur l’économie

    Tunisie : Impact de la guerre en Ukraine sur l’économie – Russie, Banque Mondiale, BM, céréales, oléagineux, production agricole,

    La guerre entre la Russie et l’Ukraine aura des conséquences importantes en Tunisie. Le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), Ferid Belhaj, estime que cette crise devrait perturber les chaînes d’approvisionnement en céréales et oléagineux, augmenter les prix des denrées alimentaires et faire monter en flèche les coûts de la production agricole nationale.

    En effet, plus de 70% des importations tunisiennes de blé tendre proviennent d’Ukraine et de Russie. L’Ukraine est également le principal fournisseur de maïs et d’orge du pays. Selon la Banque mondiale, la guerre entre l’Ukraine et la Russie aura également des répercussions sur le coût des intrants agricoles pour les céréales, entraînant une réduction de leur utilisation et donc une baisse des rendements et des revenus, ce qui est extrêmement préjudiciable à la subsistance des Tunisiens. Les agriculteurs. Le vice-président de la BM pour la région MENA estime que les opérations d’appui budgétaire de la Banque mondiale pourraient s’avérer particulièrement efficaces pour atténuer cette crise.

    A ce titre, l’institution a réaffirmé son soutien sans faille à la région MENA et à la Tunisie avec la promesse d’intensifier l’assistance technique et analytique sur les questions de soutenabilité budgétaire, de réforme des subventions, de sécurité alimentaire, de suivi des échanges et de gestion des risques agricoles. La Banque mondiale a accordé plus d’un milliard de dollars à la Tunisie entre 2021 et 2022 sous forme d’assistance et de financement.

    Quel impact de la guerre en Ukraine sur le secteur bancaire tunisien ?
    Dans une note publiée le 7 mars, S&P Global Ratings examine les effets de la guerre en Ukraine sur les banques au Moyen-Orient et en Afrique. Selon l’agence de notation, les banques tunisiennes notées ont une activité minimale à l’extérieur du pays et donc leur exposition est limitée.

    En revanche, c’est de manière plus indirecte que les banques tunisiennes pourraient être affectées, notamment en lien avec la montée de l’aversion au risque des investisseurs. S&P estime que la Tunisie, aux côtés du Qatar et de la Turquie, serait parmi les pays les plus vulnérables. En Tunisie, cette aversion au risque est également aggravée par l’exposition croissante des banques tunisiennes à l’Etat et la remise en cause de la soutenabilité de la dette publique, mais aussi par l’impact négatif de la crise sur le tourisme (avec une baisse de la fréquentation russe et ukrainienne) puisque les recettes touristiques contribuent considérablement à l’économie et à l’exposition des banques.

    Quelles mesures faut-il prendre dans le contexte de la guerre en Ukraine ?
    L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a publié le 9 mars une note alarmant le gouvernement tunisien sur les conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie tunisienne. Si les chiffres restent difficiles à chiffrer, il est certain que l’impact est imminent et qu’il aura des effets à moyen terme. La hausse générale des prix, notamment des produits subventionnés, pèsera considérablement sur le budget de l’État, ce qui pourrait entraîner une détérioration économique et sociale majeure. L’IACE a présenté un arsenal de mesures d’urgence pour limiter les effets de la crise sur le pays.

    Parmi elles, l’institut propose de mettre en place une cellule de crise pour identifier des alternatives aux sources d’approvisionnement, communiquer avec la population sur la réalité de la situation et son impact, orienter les ressources en eau agricole vers les cultures céréalières, augmenter la production de phosphate pour relancer la production d’engrais, accélérer les négociations avec le FMI, renégocier le rééchelonnement de la dette, etc.

    En parallèle, le président tunisien, Kaïs Saïed et le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, se sont exprimés par téléphone le 9 mars sur la situation générale en Tunisie et ses répercussions négatives sur le climat social et le pouvoir d’achat. L’UGTT a annoncé qu’une rencontre aura lieu prochainement entre les deux personnalités.

    Source: Ambassade de France en Tunisie

    Ecomnews Med, 22/03/2022

    #Tunisie #BM #Banque_mondiale #Ukraine



  • Ukraine: attaque aux armes biologiques sous faux drapeau ?

    Ukraine: attaque aux armes biologiques sous faux drapeau ?

    Ukraine: attaque aux armes biologiques sous faux drapeau ? – Russie, manipulation, armes chimiques, Joe Biden, Etats-Unis, CIA, Mossad,

    Sommes-nous à la veille d’une importante opération de manipulation qui va mettre la Russie et Poutine au ban des accusés pour utilisation d’armes chimiques ? Joe Biden accuse ouvertement les russes de préparer une attaque de ce genre et le rappelle presque tous les jours. Cette insistance cacherait-elle des intentions peu louables ?

    Connaissant les précédentes mises en scène de la CIA, notamment en Syrie, on ne peut que s’inquiéter de ces avertissements répétés du président américain. On se rappelle ces accusations contre Bachar El Assad avec force images et témoignages alors que les fameux gaz mortels étaient en fait de la poudre blanche sur les visages des supposées victimes. Une fillette participant au tournage des films de propagande a d’ailleurs été démasquée puisque jouant le même rôle de morte dans plusieurs apparitions ! Ces opérations sous faux drapeau sont une spécialité de la CIA et du Mossad.

    Pourtant, les russes sont formels : le Pentagone travaille sur plusieurs sites de fabrication d’armes biologiques en Ukraine. Ils affirment détenir des preuves sur ces activités et les lieux où ils s’opèrent. Ils ont trouvé des armes chimiques très dangereuses qui peuvent propager des maladies incurables. Ils ont même affirmé que leurs investigations ont permis de découvrir que ces laboratoires clandestins avaient prévu d’utiliser des oiseaux pour transporter ces virus pour les transmettre facilement à l’homme.

    Leur représentant aux Nations-Unies vient d’en reparler pour la énième fois mais personne ne veut l’entendre. Comme si l’on attendait une opération similaire à celle de Khan Chaikhoune et Marea, en Syrie, pour passer aux accusations.

    L’impérialisme ne se renouvelle pas dans ces méthodes. Comme il avait raison le Général Giap de marteler : « l’impérialisme est un mauvais élève ! »

    M. F.

    Le Soir d’Algérie, 22/03/2022

    #Ukraine #Russie #Armes-chimiques #armes_biologiques


  • Migration: Africains tabassés, ukrainiens reçus à bras ouverts

    Migration: Africains tabassés, ukrainiens reçus à bras ouverts

    Migration: Africains tabassés, ukrainiens reçus à bras ouverts – Espagne, Maroc, Ukraine, Russie, Ceuta, Melilla Union Européenne, UE,

    Frontière entre le Maroc et l’Espagne : des mauvais traitements choquants infligés aux Africains

    Alors que les Ukrainiens sont accueillis à bras ouverts, les migrants africains sont tabassés par la police espagnole à Melilla
    Au cours de la première semaine de mars, la frontière maroco-espagnole de Melilla (une ville espagnole autonome située en Afrique du Nord), a connu sa plus grande vague de migrants illégaux. Près de 3 700 personnes ont tenté de franchir la clôture de la frontière en seulement deux jours. Environ 891 d’entre eux sont arrivés en Europe.

    Alors que le gouvernement espagnol ouvrait ses portes aux réfugiés ukrainiens, de l’autre côté de la Méditerranée, des milliers de migrants d’Afrique subsaharienne ont été battus à coups de matraque par la police des frontières espagnole.

    Comme on peut le voir dans la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, un jeune homme escalade le grillage et est sévèrement tabassé par la police une fois qu’il atterrit sur le sol espagnol.

    Alors que nous assistions à des actes d’inhumanité, le ministre de l’Intérieur espagnol Fernando Grande-Marlaska, qui est responsable des forces de sécurité espagnoles, a défendu cet acte comme étant « proportionné ».

    Le 3 mars à Madrid, Santiago Abascal, le président de Vox, un parti politique national conservateur d’extrême droite en Espagne, a soutenu les actes des gardes-frontières espagnols envers les migrants africains , les comparant à des réfugiés ukrainiens et affirmant que ces derniers sont des réfugiés de guerre et méritent d’être accueillis en Europe, mais pas les autres réfugiés.

    « Tout le monde devrait bien comprendre quelle est la différence entre ce flux de réfugiés qu’il y a aujourd’hui et l’invasion de jeunes hommes en âge de servir et d’origine musulmane qui ont traversé différentes frontières de l’Europe avec l’intention de la déstabiliser et de la coloniser », a déclaré Santiago Abascal. .

    Alors que les vidéos et les images devenaient virales sur les réseaux sociaux, des milliers de personnes ont dénoncé l’hypocrisie de l’Espagne à l’égard des réfugiés des pays d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient, par opposition à leur réceptivité immédiate à l’accueil de réfugiés ukrainiens.

    Les clips tournés par RTVE Melilla (ci-dessous) prouvent à quel point les conditions des migrants africains à la frontière maroco-espagnole sont scandaleuses et attristantes.

    De plus, le gouvernement espagnol et certains journaux espagnols ont insisté sur la « brutalité » que certains policiers ont subie sans même évoquer la sauvagerie infligée aux migrants.

    Virginia Álvarez, responsable de la politique interne et experte des réfugiés et des migrations à Amnesty International Espagne , a résumé la situation :

    « Le monde entier est horrifié par les images de la guerre en Ukraine, et l’Union européenne accordera une protection immédiate dans les pays de l’UE aux personnes de nationalité ukrainienne fuyant le conflit dans le pays… Mais pendant ce temps, à nos propres frontières, les migrants sont punis avec une extrême brutalité : est-ce l’image que nous voulons projeter, est-ce ainsi que nous allons recevoir ceux qui viennent aussi d’éventuels conflits ou persécutions ?

    Bien qu’il s’agisse de la plus grande vague de migrants clandestins à Melilla, ce type d’incident n’est pas nouveau à la frontière entre l’Espagne et le Maroc.

    Depuis des années, les mêmes actes de brutalité contre les migrants africains se produisent et sont bien documentés.

    Virginia Álvarez ne mâche pas ses mots :

    « L’Espagne viole le droit international à sa frontière depuis des années, nous avons déjà vu ce traitement cruel à de trop nombreuses reprises. Cependant, personne ne semble faire quoi que ce soit à ce sujet. Nous exigeons une enquête exhaustive et immédiate sur les éventuels cas de retours forcés qui se sont produits, contraires au droit international, ainsi que sur le déplorable recours excessif à la force que les agents utilisent contre les migrants.

    D’autre part, l’ incident des migrants à Melilla a amené le gouvernement espagnol à souligner le rôle que le Maroc a pris dans la vague croissante de migrants en provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne au cours des dernières années.

    Dans un tweet, Santiago Abascal, le leader du parti Vox, accuse le Maroc de « jeter des milliers d’hommes contre la frontière à Melilla » et affirme que l’armée devrait être déployée au plus vite. A noter que ce dernier est en défaveur des militants espagnols des droits de l’homme qui considèrent ses manières comme « à l’ancienne » et l’ont pointé du doigt pour ses discours incendiaires, qui rappellent des airs de colonialisme.

    Ornella Elsé
    Ornella poursuit actuellement une licence en communication et relations publiques à l’EU Business School. Basée à Barcelone, elle est rédactrice de contenu indépendante passionnée par le design et la création de contenu. En tant qu’activiste numérique, ses intérêts incluent les droits des femmes, la politique, les questions sociales, l’éducation et la durabilité.

    Impakter, 22/03/2022

    #Maroc #Espagne #Migration #Ukraine #Russie #Ceuta #Melilla #Afrique

  • Ukraine – Sahara Occidental, une « hypocrisie américaine »

    Ukraine – Sahara Occidental, une « hypocrisie américaine »

    Ukraine – Sahara Occidental, une « hypocrisie américaine » – Maroc, Joe Biden, Russie,

    Alors que l’administration Biden a condamné l’invasion russe d’une Ukraine souveraine et indépendante, elle a refusé de reconnaître ou de soutenir de la même manière le Sahara occidental, qui est occupé par le Maroc depuis 1975. Des groupes de défense des droits de l’homme ont documenté la répression brutale des militants indépendantistes et la Population autochtone, connue sous le nom de Sahraouis. La disparité entre le traitement américain des deux pays révèle l’hypocrisie et la discrimination occidentales lorsqu’il s’agit de pays qui ne sont pas blancs, chrétiens et européens, déclare Stephen Zunes, professeur de politique et d’études internationales à l’Université de San Francisco. Il ajoute que la politique américaine sur le Sahara occidental renforce les revendications de Poutine sur l’Ukraine, car elle montre que les États-Unis manquent d’opposition de principe à l’expansion territoriale illégale. « Quand Biden dit que la Russie n’a pas le droit de modifier unilatéralement les frontières internationales, que les pays ne peuvent pas étendre leur territoire par la force, il a certainement raison. Mais il semble penser que ce n’est pas grave si vous êtes un allié des États-Unis comme le Maroc.

    Transcription

    (Il s’agit d’une transcription urgente. La copie peut ne pas être dans sa forme finale)

    AMY GOODMAN : C’est la démocratie maintenant ! , Democracynow.org, Le rapport sur la guerre et la paix. Je suis Amy Goodman.

    Alors que nous continuons à regarder l’invasion russe de l’Ukraine, nous sommes rejoints par le professeur Stephen Zunes de l’Université de San Francisco. Il a récemment publié un article dans The Progressivetitrait « L’hypocrisie américaine sur l’Ukraine ». Zunes condamne l’invasion russe mais critique ce qu’il considère comme l’hypocrisie du président Biden. Il écrit : « Si Biden croyait vraiment que les pays ont un droit à l’autodétermination, il ne refuserait pas de reconnaître ce droit pour le Sahara occidental, comme l’ont demandé la Cour internationale de justice et pratiquement tous les pays de la planète, et il ne refuserait pas non plus de soutenir L’autodétermination palestinienne en dehors des paramètres convenus par leurs occupants israéliens. Ce sont les mots du professeur Zunes. Il a beaucoup écrit sur le Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.

    Dans quelques minutes, nous allons passer à une interview que j’ai réalisée vendredi avec un éminent défenseur sahraoui des droits de l’homme qui est de facto assigné à résidence depuis novembre 2020. Mais nous nous tournons d’abord vers le professeur Zunes. Ses livres incluent Western Sahara: War, Nationalism, and Conflict Irresolution .

    Bienvenue à la démocratie maintenant ! Alors que nous voyons se dérouler l’invasion russe de l’Ukraine, Stephen Zunes, expliquez pourquoi vous parlez du Sahara occidental.

    STEPHEN ZUNES : Eh bien, Trump a reconnu, officiellement reconnu, l’annexion illégale du Sahara Occidental par le Maroc au cours des dernières semaines de sa présidence. Et comme un certain nombre de décisions impétueuses de Trump, on a supposé que Biden l’annulerait dès son arrivée au pouvoir, d’autant plus qu’un groupe bipartisan de membres du Congrès, de fonctionnaires de carrière du Département d’État et de gouvernements alliés l’encourageait à le faire. Il a cependant refusé de le faire.

    Les États-Unis sont pratiquement le seul pays au monde, le seul pays, à reconnaître formellement l’annexion illégale du Maroc. Si vous regardez des cartes des Nations Unies, de Google, de Rand McNally, de National Geographic , peu importe, elles sont représentées comme deux pays distincts. Les cartes du gouvernement américain, en revanche, montrent le Sahara occidental comme faisant partie du Maroc, sans démarcation entre eux. Ainsi, lorsque Biden dit que la Russie n’a pas le droit de modifier unilatéralement les frontières internationales, que les pays ne peuvent pas étendre leur territoire par la force, il a certainement raison. Mais il semble penser que ce n’est pas grave si vous êtes un allié américain comme le Maroc.

    AMY GOODMAN : Donc, pour ceux qui ne connaissent pas la dernière colonie d’Afrique, pouvez-vous expliquer, très rapidement, comment le Maroc a occupé le Sahara Occidental ?

    STEPHEN ZUNES :Le Maroc s’est emparé du territoire en 1975 au bord de son indépendance de l’Espagne. Et le Sahara occidental – son nom officiel est la République arabe sahraouie démocratique – a été reconnu par plus de 80 pays. C’est un État membre à part entière de l’Union africaine. Donc, ce que Biden fait, c’est qu’il reconnaît essentiellement la conquête d’un État africain reconnu par un autre à un moment où il parle de façon moralisatrice de la façon dont le monde doit s’unir contre l’agression russe parce qu’elle viole des normes juridiques internationales de longue date. La Cour internationale de Justice, le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Assemblée générale des Nations Unies, l’Organisation de l’unité africaine ont tous appelé au retrait des forces marocaines et à un acte d’autodétermination tel qu’un référendum. Mais les États-Unis ont discrètement soutenu l’occupation depuis 1975.

    AMY GOODMAN : Et parlez de pourquoi vous aussi, dans les mêmes articles, parlez à la fois de la Palestine et du Sahara Occidental. Et puis il y a un lien avec Trump poussant le Maroc et acceptant leur pouvoir sur le Sahara Occidental.

    STEPHEN ZUNES : Eh bien, les États-Unis sont aussi le seul pays au monde à avoir formellement reconnu l’annexion illégale par Israël des hauteurs du Golan syrien. Nous avons reconnu de facto l’annexion par Israël du grand Jérusalem-Est. Et depuis l’administration Trump, nous considérons les colonies illégales comme faisant partie d’Israël. Et donc il y a un lien là. Mais en ce qui concerne — mais nous parlons de toute une nation quand nous parlons du Sahara Occidental.

    Et ce qui est intéressant – et ce développement vient de se produire la semaine dernière – nous pensions avoir remporté une grande victoire lorsque le Congrès a bloqué la coopération militaire américaine avec les forces armées répressives du Maroc jusqu’à ce que le Maroc accepte de trouver une solution politique mutuellement acceptable au Sahara occidental, mais le L’administration Biden a récemment affirmé que le Maroc l’avait fait via son plan d’autonomie douteux, qui nie au peuple son droit à l’autodétermination, comme l’ont exigé les Nations Unies et la Cour mondiale. Elle exclut l’indépendance et pérennise l’occupation. Je veux dire, si la Russie conquérait 80 % de l’Ukraine et offrait une vague forme d’autonomie sous souveraineté russe, Biden trouverait-il que cela constituait une solution politique mutuellement acceptable ? Mais c’est ce qu’est la politique américaine. Et encore une fois, nous sommes une grande valeur aberrante ici.

    Democracy Now, 21/03/2022

    #Maroc #SaharaOccidental #JoeBiden #Ukraine #Russie

  • Sahara occidental: Dangereux revirement de la position espagnole

    Sahara occidental: Dangereux revirement de la position espagnole

    Sahara occidental: Dangereux revirement de la position espagnole – Maroc, Espagne, Algérie, Front Polisario, autonomie,

    L’Algérie a décidé le rappel de son ambassadeur à Madrid pour consultations, avec effet immédiat, suite aux déclarations des plus hautes autorités espagnoles constituant un « brusque revirement » de position concernant le dossier du Sahara occidental, a indiqué hier, un communiqué du Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

    « Très étonnées par les déclarations des plus hautes autorités espagnoles relatives au dossier du Sahara occidental, les autorités algériennes, surprises par ce brusque revirement de position de l’ex-puissance administrante du Sahara occidental, ont décidé le rappel de leur ambassadeur à Madrid pour consultations avec effet immédiat », souligne le communiqué.

    Cet incident diplomatique intervient dans un mauvais moment, alors que le contexte international, marqué par la guerre russo-ukrainienne, observe avec appréhension les imprévisibles développements du conflit.

    Le revirement espagnol est-il en relation avec ce conflit ? Certainement oui, même indirectement. Le timing indique de lui-même la manœuvre. Même les journalistes espagnols en sont à la fois étonnés et embarrassés. Nous avions hier, tenté d’avoir un commentaire de la part de Rosa Meneses Arenda, responsable Desk Maghreb, au quotidien El Mundo, et grande experte du dossier maghrébin, en vain ; de même nous avions essayé d’arracher un mot à Carla Fibla, ex-journaliste à La Vanguardia, toujours sans succès.

    Le Maroc avait, rappelez-vous, daigné voter contre la Russie au début de la guerre en Ukraine. Rabat tentait par ce coup d’atteindre deux objectifs : montrer à la Russie toute « sa bonne volonté » vis-à-vis des Russes, et c’était là un clin d’œil pour le Plan d’autonomie au Sahara occidental, mais surtout afficher sa colère aux Européens, qui n’ont été à la vitesse souhaitée concernant le même volet, et pis encore, ont montré pour certains un visage bienveillant aux Sahraouis.

    L’Europe, englué dans la guerre qu’elle sous-traite à son corps défendant au profit des Etats Unis, devait prévoir tous les scénarios d’une guerre qui menace de se diluer. De ce fait, le Maroc est un élément de la démarche, du fait de sa position à la pointe de la Méditerranée, à l’embouchure de l’Atlantique. Comme les pays d’Europe, conscients de leur grande fragilité face aux deux blocs Russie-Chine et USA-GB, tentent de trouver la parade.

    Concernant le Maroc, c’est apparemment l’Espagne qui a été envoyée au charbon, pour une question de proximité et d’indécision sur le dossier sahraoui.

    De toute évidence, l’Algérie est comptée parmi les soutiens potentiels de Moscou, malgré la neutralité qu’elle observe depuis le début de la guerre.

    L’Espagne est bel et bien la source du problème du Sahara occidental, en l’abandonnant de la sorte en 1975. Depuis lors, elle a fait des efforts pour rattraper ses erreurs ; elle a eu tantôt des positions honorables, tantôt moins. Mais contribuait certainement à un équilibre dans ce dossier épineux de décolonisation.

    De ce fait, les conséquences peuvent s’avérer désastreuses dans l’avenir. Le rappel de l’ambassadeur d’Algérie en Espagne en est une. Commis en pleine guerre ukrainienne, l’acte madrilène est préjudiciable autant pour l’Espagne elle-même que pour ses partenaires les plus sérieux. On attendra la réaction officielle de Madrid sur le sujet.

    L’Express, 20/03/2022

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #Espagne #PedroSanchez #Algérie

  • Libye: Le Maroc et Haftar s’engagent en Ukraine contre l’armée russe

    Libye: Le Maroc et Haftar s’engagent en Ukraine contre l’armée russe

    Libye: Le Maroc et Haftar s’engagent en Ukraine contre l’armée russe – Russie, France, Israël,

    Une rencontre secrète s’est tenue ces derniers jours en Libye, sous l’égide d’une équipe mixte américano- marocaine.

    Cette rencontre a été marquée par la présence des lieutenants du Maréchal Haftar, et des membres des services de renseignements français et sionistes.

    L’objectif de cette réunion, était l’organisation d’une opération d’acheminement de milices basées en Libye, vers l’Albanie, en vue de rejoindre l’Ukraine en vue d’exécuter des opérations spécifiques contre l’armée russe en Ukraine.

    Par ailleurs, il faut noter que cette opération en préparation bénéficie d’un financement américano-marocain.

    Algérie54, 16/03/2022

    #Maroc #Libye #Ukraine #Russie

  • Un site pro russe traite BHL de « chien de guerre »

    Un site pro russe traite BHL de « chien de guerre »

    Un site pro russe traite BHL de « chien de guerre » – Ukraine, Russie, Odessa, Bernard-Henri Levy,

    Le site Newsfront, proche de la Russie traite BHL de « chien de guerre » à l’occasion de sa visite à Odessa. Il écrit : « L’idéologue notoire des campagnes militaires américaines en Syrie, en Libye et en Yougoslavie, Bernard-Henri Levy, est arrivé à Odessa. Cela a été annoncé dans sa chaîne de télégrammes par le journaliste d’Odessa Yuri Tkachev. »

    « Rien de tel, juste le gouverneur militaire de la région d’Odessa effectue une tournée d’Odessa pour le » chien de guerre « euro-atlantique Bernard-Henri Levy », a-t-il écrit.

    Tkachev a rappelé que Levi est l’un des idéologues du bombardement de la Serbie, de la Syrie et de la Libye. Selon le journaliste, son apparition à Odessa pourrait être une mauvaise nouvelle pour les habitants de la ville.

    Le site publie une photo du journaliste Yuri Tkachev montrant Levy accompagné du gouverneur militaire d’Odessa le journaliste Yuri Tkachev.

    Le Soir d’Algérie, 18/03/2022

    #Russie #BHL #Ukraine #Odessa