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  • Magreb sin Marruecos: Argelia propuso una “nueva fórmula”

    Etiquetas : Magreb, Marruecos, Argelia, Mauritania, Túnez, Libia, Unión del Magreb Árabe, UMA,

    Reuniones tuvieron lugar muy recientemente al más alto nivel entre responsables argelinos y sus homólogos de Túnez, Libia y Mauritania.

    Algunos lo vieron como un intento de relanzar la Unión del Magreb Árabe (UMA) sin Marruecos. Interrogado en rueda de prensa este martes 26 de marzo, el ministro argelino de Asuntos Exteriores dio algunas respuestas.

    « La UMA está en coma », afirmó inmediatamente Ahmed Attaf, recordando que la organización « no tiene ninguna actividad, ni siquiera un secretario general con las prerrogativas de un secretario general ».

    Volviendo a los contactos mantenidos por el Presidente Abdelmadjid Tebboune y por él mismo, Attaf explicó que, desde hace casi un año, el Presidente argelino subraya en todos sus encuentros con los dirigentes del Magreb o con los Ministros de Asuntos Exteriores que el Norte de África es la única región de África, tal vez en el mundo, que no tiene marcos de discusión y no tiene una posición común sobre las cuestiones internacionales. Por ello, “trató de que aceptaran la idea de llenar este vacío”.

    Magreb sin Marruecos: las explicaciones de Ahmed Attaf

    Sin embargo, continúa el jefe de la diplomacia argelina, “llenar el vacío no significa crear una alternativa a lo que existe”. “La UMA existe pero está en coma, no todas sus instituciones han sido disueltas, los convenios ya no están vigentes dadas las circunstancias pero están ahí”, sostiene.

    La pregunta que surgió fue la siguiente: “A la espera de que la UMA vuelva a la vida, ¿deberíamos resignarnos a permanecer en esta situación? »

    Por eso, dice Ahmed Attaf, el presidente Tebboune “propuso una fórmula”. « Cuando fui a los países del Magreb como enviado especial del presidente, mi misión era explicarles esta cuestión », dice, sin revelar nada sobre la nueva « fórmula » presidencial.

    Tras la reunión que tuvo lugar al margen de la cumbre de los países exportadores de gas a principios de marzo en Argel, está prevista una cumbre de Jefes de Estado, anuncia Ahmed Attaf.

    « Tendrá lugar en un futuro que podría calificar de cercano », indica, sin especificar el país que lo acogerá ni los jefes de Estado que participarán. Preguntado sobre una supuesta “desgana” por parte de Mauritania, se limitó a sugerir al periodista que formuló la pregunta “seguir las noticias”.

    #Magreb #Argelia #UMA #Mauritania #Túnez #Libia

  • L’UMA demande à l’Algérie de payer sa contribution de l’Etat

    Topics : UMA, Algérie, contribution, Union du Maghreb Arabe, Moussa Faki, Union Africaine,

    L’Union du Maghreb arabe (UMA) a publié le 18 avril une déclaration détaillée demandant à l’Algérie de payer ses devoirs, tout en démystifiant les faux arguments sous-tendant la réaction hystérique de l’Algérie à la nomination d’une citoyenne marocaine comme représentant permanent de l’UMA auprès de l’Union africaine.

    La déclaration a été publiée cinq jours après la déclaration brutale de l’Algérie dans laquelle elle a montré un manque de respect à la fois pour le secrétaire général de l’UMA Taïeb Baccouche et le chef de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat.

    L’UMA a défendu la nomination de la Marocaine Amina Salman en tant que représentante permanente auprès de l’organisation continentale, ajoutant que la décision a été prise et est connue depuis 2018 sans objection.

    La nomination a cependant été reportée à 2023 en raison des complications du coronavirus, a indiqué l’UMA dans un communiqué, notant que Salman représente l’UMA au sein de l’Union africaine et non du Maroc.

    L’UMA a également rappelé à l’Algérie que Baccouche est toujours en charge du secrétariat général de l’UMA après le renouvellement de son mandat conformément au statut de l’UMA.

    Baccouche a reçu des lettres officielles du gouvernement algérien le reconnaissant comme tel, la plus récente datant de la nouvelle année et le secrétariat de la Ligue arabe l’a invité à assister au sommet d’Alger, mais le pays hôte n’a pas emboîté le pas.

    Par la suite, AMU a souligné l’inadéquation entre les paroles et les actes. Alors qu’Alger se revendique rattachée à l’Union, c’est le seul pays qui n’a pas payé ses contributions étatiques bien que ses diplomates continuent de percevoir leurs salaires.

    « Nous espérons que l’attachement exprimé par l’Algérie se concrétisera par le paiement du montant restant dû et le retour des diplomates retirés », a déclaré Baccouche dans un communiqué de l’UMA.

  • L’UMA rejette les attaques de l’Algérie contre Moussa Faki

    Topics : UMA, Algérie, Moussa Faki, Union Africaine, Maroc,

    Le secrétaire général de l’Union affirme que l’attaque de l’Algérie contre le président de la Commission de l’UA est trompeuse et injustifiée.

    Taieb Baccouche, un homme politique tunisien qui est secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) depuis 2016, a dénoncé la récente attaque de l’Algérie contre le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, pour avoir reçu les lettres de créance d’un diplomate marocain nommé le représentant permanent de l’UMA auprès de l’UA.

    Le 16 avril, le régime algérien a exprimé sa colère après que Mahamat ait reçu la diplomate marocaine, Amina Selmane, qui a remis ses lettres de créance au président de l’UA en tant que représentante permanente de l’UMA auprès de l’organisation continentale.

    L’Algérie a qualifié la décision de Mahamat de recevoir les lettres de créance du diplomate marocain de « désinvolte et imprudente ».

    « Ce comportement irresponsable est d’autant plus inadmissible qu’il intervient après les démarches urgentes des autorités algériennes auprès de la Commission de l’Union africaine afin d’examiner cette prétendue nomination qui, selon les textes régissant le fonctionnement de l’Union du Maghreb arabe, ne relève pas dans les prérogatives du secrétaire général de l’UMA, dont le dernier mandat a pris fin le 1er août 2022, sans possibilité de prolongation », a déclaré le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué.

    Répondant aux revendications algériennes, Baccouche a souligné que la décision d’ouvrir un bureau de l’UMA à l’UA avait déjà été approuvée par l’organisation régionale et approuvée par Mahamat en janvier 2018.

    « La pandémie de COVID-19 a empêché la mise en œuvre de l’accord, et nous avons finalement pu nommer le directeur des affaires économiques au Secrétariat général de l’Union arabe comme son représentant auprès de l’Union africaine », a déclaré Baccouche dans un communiqué mardi.

    Le secrétaire général de l’ UMA a également exprimé son soutien à la décision de Mahamat, arguant que l’attaque de l’Algérie contre le président de l’UA était trompeuse et injustifiée.

    « Nous regrettons également l’attaque contre le président de l’Union africaine…, le décrivant en des termes inappropriés », a déclaré Baccouche, soulignant que tout ce que Mahamat avait fait était d’appliquer les termes du chapitre 20 de la charte de l’UA, qui prévoit la nomination d’un représentant permanent.

    #Maroc #Algérie #UMA #UnionAfricaine #Moussa_Faki

  • Conflit entre l’Algérie et le secrétaire général de l’UMA

    Topics : Algérie, UMA, Taïeb Beccouche, Union du Maghreb Arabe, Union Africaine, Moussa Faki,

    Dans un communiqué publié par son ministère des Affaires étrangères, l’Algérie a fustigé la nomination d’une diplomate marocaine en tant que représentante permanente de l’UMA auprès de l’Union africaine. Ce à quoi le secrétariat général de l’UMA a sévèrement répondu.

    Dans un communiqué, Taïeb Beccouche, le Secrétaire Général de l’UMA a précisé que « l’ouverture d’un bureau du secrétariat général à l’UA, à Addis Abeba, en collaboration avec le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat » a été lancée en janvier 2018, au moment de la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

    Or, en raison du Covid, l’exécution de cet accord a été reportée. Ce n’est que plus tard qu’il a été permis à l’UMA de « désigner la directrice des affaires économiques au secrétariat général de l’UMA en tant que représentante à l’UA ». Ce qui a coïncidé avec la prolongation du mandat du secrétaire général, Taïeb Baccouche qui, selon le même communiqué, « avait demandé, à plusieurs reprises, d’être remplacé » par les Etats membres.

    La dernière fois, c’était à l’occasion du sommet arabe en Algérie les 1er et 2 novembre 2022, durant lequel « les parties concernées ont omis de donner suite à sa demande ». Le communiqué du SG de l’UMA révèle que de « hauts responsables algériens » ont continué à « correspondre » avec le SG, « en son nom et en cette qualité, depuis août 2022, jusqu’à présent ». D’où les regrets exprimés dans le communiqué du secrétariat, en constatant « la contradiction des parties algériennes » qui ont signé leur communiqué du 16 avril en qualifiant Taïeb Baccouche d’ »ancien secrétaire général ».

    Le secrétariat général de l’UMA va encore plus loin, pour mettre l’Algérie face à ses contradictions. Et précise que « les quatre pays agréés sont représentés par tous leurs diplomates au secrétariat général et ont payé leurs cotisations pour l’année 2022, à l’exception de l’Algérie qui ne l’a pas fait depuis 2016 et a retiré tous ses diplomates, dont le dernier en juillet 2022. Et tous ont bénéficié des cotisations légales des contributions des autres pays ».

    Ainsi, l’UMA invite l’Algérie à « payer ses dettes » et à faire revenir « ses représentations diplomatiques » au secrétariat général. Et ce, pour aller dans le sens de « l’attachement indéfectible » envers ces institutions tel qu’évoqué par le ministère des Affaires étrangères algérien.

    « Nous regrettons également l’attaque contre le président de la commission africaine, Moussa Fakih Mahamat, le qualifiant en des termes inappropriés car il a appliqué les dispositions de l’Accord de l’Union africaine et de ses huit groupements régionaux, qui prévoit la nomination d’un représentant permanent pour chacun d’eux auprès de l’Union Africaine, en recevant, officiellement, les lettres de créance d’Amina Selmane le 13 avril 2023 », déplore le SG de l’UMA.

    Il précise par ailleurs qu’Amina Selmane « avait auparavant prêté serment devant le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe en sa qualité de directrice des affaires économiques au secrétariat général, devenant ainsi une diplomate maghrébine, travaillant avec le secrétaire général et non avec le pays qui l’a désignée ».

    #Algérie #UMA #Amina_Selmane #Moussa_Faki

  • Confidentiel : Note sur la visite de Marzouki au Maroc

    Confidentiel : Note sur la visite de Marzouki au Maroc

    Tags : Maroc, Tunisie, UMA, Maghreb, Printemps Arabe, Moncef Marzouki, Algérie,

    Un communiqué de la maison Royale annonçe une visite de fraternité et de travail que le président tunisien Moncef Marzouki effectuera au Maroc du 8 au 10 février.

    Cette visite revêt une importance particulière par rapport au contexte dans lequel elle va se dérouler. Ci-après quelques recommandations portant sur un accompagnement médiatique pertinent.

    1. Opportunités

    Cette visite pourrait être lue sous le prisme du parallélisme entre deux chefs d’Etat symboles de la transition mais également acteurs de sécurisation et de stabilisation face à des conjonctures d’incertitude : ainsi, en Tunisie, la victoire des islamistes a ouvert la voie à des inquiétudes de la part de certaines franges de la société tunisienne qui dénoncent de plus en plus des dérapages et une volonté de la tendance extrémiste à dominer la société. Au Maroc, la Monarchie sous Sa Majesté Le Roi Mohammed VI est perçue comme une institution garante non pas seulement de la stabilité mais également des valeurs de modernité.

    La visite du Chef d’Etat tunisien pourrait constituer un levier d’action commune sur le plan international. Le Maroc et la Tunisie ont l’occasion d’agir en bloc uni. La réintégration par le Maroc de l’Union Africaine et les perspectives de réactivation de l’UMA constitue des fronts d’action commune.

    2 Messages a même de valoriser les retombées médiatiques de cette visite.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Maroc #Tunisie #Algérie #Maghreb #UMA #Moncef_Marzouki #Printemps_Arabe


  • Note au sujet de la visite du président Tunisien au Maroc

    Note au sujet de la visite du président Tunisien au Maroc

    Maroc, Tunisie, UMA, Maghreb, Printemps Arabe, Moncef Marzouki, Algérie,

    Un communiqué de la maison Royale annonçe une visite de fraternité et de travail que le président tunisien Moncef Marzouki effectuera au Maroc du 8 au 10 février.

    Cette visite revêt une importance particulière par rapport au contexte dans lequel elle va se dérouler. Ci-après quelques recommandations portant sur un accompagnement médiatique pertinent.

    1. Opportunités

    Cette visite pourrait être lue sous le prisme du parallélisme entre deux chefs d’Etat symboles de la transition mais également acteurs de sécurisation et de stabilisation face à des conjonctures d’incertitude : ainsi, en Tunisie, la victoire des islamistes a ouvert la voie à des inquiétudes de la part de certaines franges de la société tunisienne qui dénoncent de plus en plus des dérapages et une volonté de la tendance extrémiste à dominer la société. Au Maroc, la Monarchie sous Sa Majesté Le Roi Mohammed VI est perçue comme une institution garante non pas seulement de la stabilité mais également des valeurs de modernité.

    La visite du Chef d’Etat tunisien pourrait constituer un levier d’action commune sur le plan international. Le Maroc et la Tunisie ont l’occasion d’agir en bloc uni. La réintégration par le Maroc de l’Union Africaine et les perspectives de réactivation de l’UMA constitue des fronts d’action commune.

    2 Messages a même de valoriser les retombées médiatiques de cette visite.

    Message 1 et 2

    – Mettre en exergue l’importance accordée par la diplomatie marocaine à la réactivation de l’UMA comme priorité. (Discours de Sa Majesté Le Roi, Constitution, Déclaration gouvernementale)

    – Mettre cette visite dans une perspective plus large eu égard aux efforts marocains visant à normaliser les relations avec l’Algérie pour mettre en avant le volontarisme dont fait preuve le Maroc et à sa tête Sa Majesté Le Roi pour réactiver durablement la dynamique d’intégration maghrébine.

    Relais

    Responsables diplomatiques marocains (ministère des affaires étrangères, diplomates accrédités…)

    Parlementaires de différents groupes (majorité et opposition)
    Journalistes ayant une notoriété à l’étranger ( Hassan Alaoui du Matin,…)

    Message 3

    Intégrer cette visite dans le cadre de la Nouvelle dynamique diplomatique du Royaume menée par Sa Majesté Le Roi. Le Maroc a su saisir la sensibilité de la conjoncture internationale et régionale qui mérite une activation du rôle diplomatique du Royaume (membre du Conseil de sécurité….)

    Relais

    Ce message pourrait être traité sous un angle analytique par des experts en matière de politique et de relations internationales (Saaf, Tozy, Darif, Housseini…)

    Message 4

    Mettre en avant la convergence entre les orientations politiques des deux pays (démocratisation, intégration politique….) renforcée par la conjoncture actuelle.

    Relais

    Ce message pourrait être diffusé à travers un double canal politique et académique. Il s’agit notamment de responsables de partis politiques des deux pays mais également des observateurs académiques et constitutionnalistes des deux pays.

    Message 5

    Mettre en avant les potentialités de complémentarité économique entre les deux pays qui peuvent passer d’une logique de concurrence économique à une logique de coopération voire d’intégration économique.

    Relais

    Opérateurs économiques des deux pays, Cgem, Casablanca Finance city..

    Message 6

    S’agissant d’une visite à portée symbolique émotionnelle pour le chef d’Etat tunisien, il serait opportun de mettre en avant les sentiments exprimés par le chef d’Etat tunisien à l’égard du Royaume (gratitude à l’égard du Royaume comme terre d’accueil. Au delà de la visite d’Etat, il s’agit de la visite d’un ancien opposant et fils d’opposant qui a trouvé au Maroc une terre d’accueil.

    Relais

    Ce message devrait être inséré notamment dans un cadre médiatique audiovisuel de débat talk show ( avec acteurs des droits de l’homme qui connaissent personnellement M. Merzouki type Habib Belkouche , Herzenni…)

    #Maroc #Tunisie #Algérie #Maghreb #UMA #Moncef_Marzouki #Printemps_Arabe

  • Le Maroc et la farce de la normalisation avec l’Algérie

    Le Maroc et la farce de la normalisation avec l’Algérie

    Maroc, Algérie, Sahara Occidental, UMA, Maghreb,

    A l’occasion du 12ème anniversaire de son accession au trône, le Roi Mohammed VI n’a pas manqué de relever dans son discours à la nation l’occasion d’exprimer ses vœux d’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc. Mieux encore, le roi souhaite une normalisation des relations entre les deux pays.

    « Nous voulons le début d’une nouvelle dynamique ouverte au règlement de toutes les questions en suspens comme prélude à une normalisation totale des relations bilatérales, y compris la réouverture des frontières terrestres », a déclaré Mohammed VI.

    Dans un rapport envoyé à la Maison Blanche et révélé par Wikileaks, la CIA a exprimé ses inquiétudes quant à la possibilité que le Maroc recoure à la guerre contre le Front Polisario et l’Algérie pour saper les principes d’autodétermination et de décolonisation prônés par l’ONU.

    D’autres sources affirment que la poursuite des protestations du Mouvement du 20 février pourrait conduire le gouvernement marocain à enflammer le conflit du Sahara Occidental pour stopper la mobilisation du peuple marocain en dirigeant les yeux d’une crise vers les sahraouis au lieu de la crise du Maroc royal. Un argument trop crédible si l’on considère que feu le roi Hassan II avait utilisé l’invasion du Sahara Occidental pour créer un consensus politique autour de son trône menacé par plusieurs tentatives de putsch.

    Partant de ces réalités, il devient difficile de croire à la bonne foi des autorités marocaines lorsqu’elles demandent la réouverture des frontières et la normalisation des relations avec le pays voisin. En effet, quel crédit accorder à une invitation, certes officielle, alors qu’en parallèle le Maroc, à travers ses médias, continue de faire campagne contre l’Algérie pour la simple raison que ce pays soutient une cause juste ? Pour quoi qu’en pense Rabat, la décolonisation du Sahara Occidental n’est pas un casus belli entre l’Algérie et le Maroc. C’est la seule responsabilité de l’ONU et du Conseil de sécurité.

    Concernant l’UMA, il faut se demander si les pays membres sont prêts à cautionner la construction « d’un Maghreb où les uns gagnent et les autres perdent. « Un Maghreb que certains construiront sur le dos de certains. Un événement inadmissible pour Alger. Mais il est probable que ce point de vue ne pouvait plaire à Rabat, même si la logique voulait que le Maroc prenne le temps de s’attarder et de méditer. Mais Rabat est trop occupé par son aveuglement, il imposerait aux autres leur propre conception de l’espace régional dans lequel il opère avec d’autres peuples – dont un à qui le Mekhzen a nié le droit d’exister sous prétexte de Marocain le territoire dans lequel il habite.

    Ainsi, formule que la demande du Maroc, personne n’est en mesure de lui interdire. Il tente d’exploiter à d’autres fins la position de principe de l’Algérie sur la question du Sahara Occidental qui est juste, bien que le droit international soit là pour montrer qui a raison et qui a tort sur cette question dit-il. Mais le peuple marocain ne se trompera pas éternellement. Le printemps marocain est là pour le prouver. Cela signifie donc que Rabat devrait revoir sa politique avant de reformuler son offre.

    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental #UMA #Maghreb

  • Tunisie-Maroc : Malaise passager ou crise profonde ?

    Tunisie-Maroc : Malaise passager ou crise profonde ?

    Tunisie, Maroc, Algérie, TICAD 8, Sahara Occidental, UMA, Union du Maghreb Arabe,

    Comment, du jour au lendemain, les relations diplomatiques entre la Tunisie et le Maroc se sont-elles dégradées aussi rapidement ? L’incident diplomatique relatif à l’accueil du chef du Polisario à Tunis en est-il réellement la cause unique et directe ? Le Maroc craint-il un rapprochement quasi-parfait entre la Tunisie et l’Algérie ?

    Entre la Tunisie et le Maroc, une crise diplomatique s’est bien installée au point que les deux pays ont rappelé leurs ambassadeurs. L’incident est simplement dû à l’accueil du chef du Polisario à Tunis à l’occasion de la Ticad 8, mais les causes sont bien plus profondes.

    La crise actuelle entre les deux pays fait étendre son spectre sur l’Union du Maghreb arabe (UMA) déjà affaiblie par la tension interminable entre Alger et Rabat sur la question du Sahara occidental.

    Pour rappel, la Tunisie avait annoncé, il y a dix jours, le rappel de son ambassadeur au Maroc, dans la foulée d’une décision similaire, la veille, de Rabat à l’égard de Tunis pour protester contre l’accueil dans la capitale tunisienne du chef du Front Polisario, Brahim Ghali. Une crise qui a marqué les travaux de la Ticad 8 boycottés par le Maroc.

    En annonçant le rappel de son ambassadeur, Tunis a assuré avoir «maintenu sa totale neutralité sur la question du Sahara occidental dans le respect de la légitimité internationale», prônant une «solution pacifique et acceptable par tous».

    Mais pour le Maroc, l’accueil de Brahim Ghali à la Ticad est «un acte grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain ». Rabat estime que Tunis a invité «unilatéralement» Brahim Ghali au sommet «contre l’avis du Japon et en violation du processus de préparation».

    «Nous nous apprêtons à ce que la Tunisie mène la médiation entre Alger et Rabat, et nous voilà surpris par une nouvelle crise», se désespérait pour sa part Taieb Baccouche, le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe. Ce dernier venait juste de lancer une initiative pour «une retraite» des ministres des Affaires étrangères des cinq pays membres de l’Union dans le but «d’élaborer un plan de paix pour la Libye» et tenir «des réunions bilatérales pour discuter des différences».

    De nouvelles formes

    Au Maroc, cet incident diplomatique a pris de nouvelles formes, et c’est ce qui explique d’une manière ou d’une autre la gravité de la situation et la profondeur de la crise du côté du royaume chérifien. Les médias marocains se sont rapidement précipités à orchestrer une campagne de dénigrement sans précédent, ciblant la Tunisie, ses intérêts et son président.

    Une situation qui n’a pas laissé le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) muet. Le Snjt a fustigé la «campagne médiatique orchestrée par un certain nombre de médias et de sites internet marocains contre l’État tunisien, suite à la polémique enclenchée sur fond de la visite du chef du Front Polisario en Tunisie pour participer à la conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (Ticad 8)».

    Tout en réaffirmant son rejet catégorique des différentes formes de débordement médiatique marocain et les tentatives visant à faire muer le débat politique et diplomatique en des campagnes diffamatoires immorales sciemment orchestrées, visant à ternir l’image de la Tunisie et porter atteinte à ses intérêts, le Snjt prévient dans un communiqué contre «l’implication de certains médias marocains et étrangers dans « la manipulation sans équivoque de l’affaire à des agendas politiques».

    Dans les médias marocains, on est allé jusqu’à qualifier la Tunisie d’un régime sous le protectorat de l’Algérie. Dernièrement, le politologue marocain Mustapha Sehimi a estimé que la Tunisie est sous le protectorat de l’Algérie. Sur le plan économique, plusieurs appels à boycotter les produits tunisiens ont également marqué la scène médiatique marocaine. En effet, suite à l’incident diplomatique entre la Tunisie et le Maroc, c’est notamment l’Association marocaine de défense du consommateur qui a appelé les Marocains à boycotter les produits tunisiens. Un appel qualifié «d’injustifié et d’hostile» par l’Organisation tunisienne de défense du consommateur (ODC).

    L’ODC annonce ainsi l’arrêt de sa coopération avec l’association marocaine «jusqu’à ce qu’elle reprenne ses esprits et s’en tienne aux principes universels pour la protection du consommateur».

    Dans son communiqué, l’association tunisienne a rappelé les principes de fraternité entre les peuples qui doivent primer dans ces associations, «censées protéger la santé et l’intégrité du consommateur quelle que soit son origine». L’ODC s’indigne contre cette «étrange hostilité injustifiée contraire aux pratiques diplomatiques et aux principes qui devraient régir le travail des associations de défense du consommateur».

    Quelles solutions ?

    Cette crise ne profite en rien ni au Maroc ni à la Tunisie, dans une conjoncture internationale et régionale marquée par une crise économique profonde.

    Qualifiant la situation d’« incident », Ahmed Ounaies, ancien diplomate et ancien ministre des Affaires étrangères, a appelé les deux parties à la retenue. Selon ses dires, la Tunisie devrait prendre l’initiative et missionner un messager pour démêler l’affaire — qui ne peut être résolue à coup de communiqués — et ainsi éviter que la situation ne s’envenime davantage et devienne une véritable crise.

    La Presse de Tunisie, 05/09/2022

    #Maroc #Tunisie #Algérie #Sahara_Occidental #TICADb8

  • Fin du mandat du Secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe

    Fin du mandat du Secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe

    Taïeb Bakouche, UMA, Maghreb, Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie, Libye, secrétaire général de l’UMA,

    Selon Taqadomy, aujourd’hui, mardi, prend fin le mandat de l’actuel secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe, Taïeb Bakouche, officiellement désigné en mai 2016 et qui a pris ses fonctions en août de la même année.

    « Bakouch a d’ores et déjà envoyé un mémorandum aux cinq pays afin de le prolonger pour un second mandat », précise la source. Et d’ajouter que « pour l’heure, aucune réponse n’est parvenue au requérant de la part des États membres ».

    Selon le règlement intérieur de l’Union, le Secrétaire général restera en poste jusqu’à la nomination d’un successeur.

    Or, une telle éventualité est peu probable à l’heure actuelle, car la région subit l’impact de divergences politiques sans précédent entre certains États membres. D’abord la rupture des relations entre le Maroc et l’Algérie, en plus de la crise diplomatique entre la Tunisie et le Maroc.

    Le secrétaire général de l’Union avait convoqué un sommet des Ministres des Affaires Étrangères des pays maghrébins, afin de discuter des questions en suspens, et il attend toujours les réponses du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, après l’approbation de la Mauritanie et de la Libye.

    #UMA #Maghreb #Maroc #Mauritanie #Algérie #Tunisie #Libye #Taïeb_Bakouche

  • Maghreb: L’UMA a besoin d’une toute nouvelle fondation

    Maghreb: L’UMA a besoin d’une toute nouvelle fondation

    Union du Maghreb arabe, UMA, Algérie, Maroc, Tunisie, Libye, Mauritanie,

    Cette année marque le 33e anniversaire de la création de l’Union du Maghreb arabe. À une certaine époque, l’union était une entreprise ambitieuse, curieusement chronométrée et influencée par les marées changeantes de la mondialisation de pointe laissant place à une régionalisation rapide, au milieu d’une marée montante de protectionnisme instinctif. Le plan était simple. L’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie allaient former une union économique et politique, intégrant une partie du monde géographiquement contiguë et culturellement cohérente dans un formidable bloc panarabe d’interdépendance, de libre-échange et de coopération mutuelle.

    Avec le recul, cependant, un tel projet était peut-être trop en avance sur son temps, compte tenu des réalités criantes et contre-indiquées sur le terrain, sans exclure le manque permanent de volonté politique pour concrétiser une telle vision, d’où l’état décevant de l’union aujourd’hui.
    Néanmoins, la justification de cette étrange union reste solide même à ce jour, malgré son statut dormant. Le Maghreb est stratégiquement situé entre les Amériques de l’autre côté de l’Atlantique, avec l’Europe au nord, le Sahel et l’Afrique subsaharienne au sud, le Moyen-Orient et le continent eurasien plus large à l’est – en plus d’un littoral contigu à cheval sur la Méditerranée occupée voies maritimes.
    Une union pleinement intégrée aurait pu, et peut encore, devenir une plaque tournante mondiale majeure rivalisant avec la croissance d’un Conseil de coopération du Golfe désormais entièrement consolidé fondé plus tôt en 1981.

    À la fin des années 1980, au moment de la fondation de l’union, environ quatre décennies de la croissance record du produit intérieur brut mondial avait commencé à diminuer alors que les économies avancées de l’Occident s’efforçaient de saper une Chine émergente, ainsi que de freiner la montée du Japon et des quatre tigres asiatiques, Singapour, Hong Kong, Taïwan et la Corée du Sud. Des économies singulières ne pourraient plus atteindre ou maintenir des niveaux élevés de compétitivité mondiale à moins qu’elles ne forment ou ne rejoignent des blocs régionaux pour développer davantage leurs avantages compétitifs, ce qui, à son tour, stimule les taux de croissance en déclin et réduit le nombre de chômeurs.

    Au fil des ans, la régionalisation accrue – et non le protectionnisme ou l’unilatéralisme – qui a permis aux économies intégrées de se spécialiser s’est avérée essentielle pour parvenir aux principes de développement durable et à une croissance résiliente à long terme, en particulier dans le monde en développement. Compte tenu des niveaux élevés actuels d’interdépendance et de sophistication mondiales, l’emplacement stratégique global de l’union, en particulier sa proximité avec un marché commun européen désormais de 17 000 milliards de dollars, aurait alimenté des périodes de croissance sans précédent, sortant potentiellement des millions de personnes de la pauvreté et transformant les économies rentières maghrébines.

    Après tout, les pratiques et politiques de commerce extérieur ont historiquement influencé l’allocation des ressources intérieures, la croissance économique et le développement qui sont essentiels au maintien de la compétitivité et de l’équilibre extérieur. De plus, avec une intégration et une coopération accrues, les États rentiers seraient théoriquement en mesure de subir des transitions moins coûteuses ou moins douloureuses alors qu’ils s’efforcent de diversifier leurs économies loin d’une dépendance massive, par exemple, à l’extraction et à l’exportation d’hydrocarbures. Une série de chocs économiques externes depuis les années 1980 a constamment démontré pourquoi les États rentiers vulnérables devraient donner la priorité aux transitions et adopter l’interdépendance pour renforcer la résilience.

    Une Union du Maghreb arabe pleinement intégrée aurait pu, et peut encore, devenir une plaque tournante mondiale majeure. Hafed Al-Ghwell

    Malheureusement, le Maghreb reste aujourd’hui l’une des régions les plus fragmentées du monde, malgré sa population de plus de 100 millions d’habitants et une production économique combinée de 325 milliards de dollars. En comparaison, d’autres organisations et associations régionales sur le continent africain, par exemple, ont élargi leur portée et leur sophistication ces dernières années au point d’inciter l’Afrique du Nord à rejoindre les rangs, par exemple, du Marché commun de l’Afrique orientale et australe, et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

    C’est une condamnation cinglante d’années de stagnation, d’intransigeance, d’échecs critiques et d’hostilité pure et simple envers la coopération maghrébine qui saigne maintenant le potentiel inexploité de la région à hauteur d’environ 7 milliards de dollars par an. En d’autres termes, si l’Union du Maghreb arabe avait réussi à établir un bloc commercial formel en éliminant les barrières, en adhérant à une politique commerciale commune et en créant un marché commun, la région aurait pu réaliser une croissance de près de 225 milliards de dollars du PIB au cours des trois décennies écoulées depuis sa création. fondateur.

    Cependant, la douloureuse réalité aujourd’hui est que le commerce intra-régional reste à un demi-pourcent lamentable des importations et des exportations totales de la région, malgré les avantages évidents et bien documentés de l’abandon des politiques protectionnistes et isolationnistes nuisibles qui continuent de réduire les opportunités de croissance. Pire encore, les implications profondes d’une confluence de défis mondiaux tels qu’un ralentissement économique induit par une pandémie et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, ainsi que le changement climatique et le monde post-pétrolier qui se profile, n’ont pas encore soulevé de sérieuses questions sur les perspectives renouvelées de réexaminer les relations maghrébines. l’intégration.

    Actuellement, la région est à la traîne des six principaux blocs commerciaux du continent africain. Les niveaux extrêmement faibles du commerce intra-régional sont principalement dus à des rivalités de longue date et à des tensions non résolues entre les deux plus grandes économies du Maghreb, l’Algérie et le Maroc, ainsi qu’à des contraintes logistiques et à des protections commerciales, qui rendent difficile pour les entreprises de fonctionner de manière transparente au sein la région.

    Les pays maghrébins possèdent déjà les structures économiques et les ressources nécessaires pour stimuler le commerce, la coopération et l’intégration au sein de la région. Ils ne manquent pas non plus de la capacité de réformer les politiques actuelles d’investissement et de commerce afin de libéraliser la circulation des biens, des capitaux, des personnes et des services.

    Une intégration plus profonde et plus complète ferait d’une Union du Maghreb renouvelée un partenaire plus attrayant et plus stable pour le commerce et d’autres formes de coopération. Cela permettrait également aux pays maghrébins de conclure des accords tripartites mutuellement bénéfiques avec d’autres blocs régionaux à travers le monde, ouvrant la porte à une coopération renforcée dans d’autres domaines, tels que la lutte contre le terrorisme, la contre-insurrection et la migration irrégulière.
    Cependant, la clé de l’accélération de la coopération intra-maghrébine ne doit pas se limiter à des interventions disparates visant à surmonter des carences ou des disparités socio-économiques notables. L’intégration durable nécessitera un ensemble cohérent, cohérent et convergent de politiques et de systèmes économiques qui répondent aux particularités du Maghreb, ainsi qu’une coordination à long terme sur les volumes d’échanges et les allocations d’investissement dans des projets partagés.
    Ce n’est pas unique au Maghreb seul – la stimulation du commerce intra-arabe n’est possible que via des priorités similaires dans la croissance de la production, la distribution et la division du travail également. Si des tentatives de relance de la coopération devaient émerger, les dirigeants maghrébins doivent renoncer à la propension à maintenir le statu quo en faveur du lancement d’un effort beaucoup plus radical qui peut surmonter les niveaux élevés de protectionnisme, les grandes disparités politiques et le manque de coordination, en particulier au niveau législatif. niveau.

    En d’autres termes, l’Union du Maghreb arabe pourrait avoir besoin d’une toute nouvelle fondation plus sensible à la nécessité d’un cadre global de coopération adapté aux urgences d’aujourd’hui et de demain au lieu de devenir un simple canal de doléances.
    Plus important encore, cependant, le temps presse rapidement et la fenêtre d’opportunité est considérablement plus étroite qu’elle ne l’était il y a 33 ans.

    HAFED AL-GHWELL

    Hafed Al-Ghwell est chercheur principal non résident au Foreign Policy Institute de la John Hopkins University School of Advanced International Studies. Il est également conseiller principal du cabinet de conseil économique international Maxwell Stamp et du cabinet de conseil en risques géopolitiques Oxford Analytica, membre du Strategic Advisory Solutions International Group à Washington DC et ancien conseiller du conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale. Twitter : @HafedAlGhwell

    Arab News, 28 mai 2022

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