Étiquette : UNESCO

  • L’UNESCO touché par le scandale Pegasus

    L’UNESCO touché par le scandale Pegasus

    Tags : Maroc, UNESCO, Pegasus, logiciels espions, Forbidden Stories, Freedom Voices Network,

    Wafa Beraichi, cheffe d’unité administrative à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), vient d’être licenciée pour accointances avec les services de renseignements marocains. Beraichi a fait l’objet d’une procédure disciplinaire interne qui a conduit à son licenciement, suite à la révélation du contrat entre l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et le collectif de journalistes Freedom Voices Network, ayant soutenu Forbidden Stories dans ses révélations au sujet de l’affaire Pegasus il y a plus d’un an.

    Moins d’une semaine après, les autorités allemandes ont annoncé l’arrestation d’un ressortissant marocain soupçonné de travailler pour les services de Yassine Mansouri et d’être tout particulièrement chargé de surveiller les activistes du mouvement rifain, le Hirak, et les militants indépendantistes sahraouis.

    Ces deux affaires arrivent à un moment où la commission d’enquête du Parlement Européen sur le scandale Pegasus demande un moratoire immédiat sur l’utilisation de ce genre de logiciels espions que le Maroc semble avoir utilisé à grande échelle. Selon Le Monde, le téléphone du président français Emmanuel Macron figurait sur une liste de cibles pour une surveillance potentielle. Les téléphones portables du Chef du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et ses ministres de la Défense et de l’Intérieur ont aussi été ciblés par le logiciel espion Pegasus.

    #Maroc #UNESCO #Pegasus #Espionnage

  • Algérie: les feux ont endommagé un parc classé par l’Unesco

    Algérie: les feux ont endommagé un parc classé par l’Unesco

    Algérie, incendies, parc, UNESCO,

    Les incendies de forêt en Algérie ont gravement endommagé un parc classé à l’Unesco, selon un expert
    Les incendies dans le nord-est de l’Algérie ont fait des dizaines de morts la semaine dernière

    Les incendies de forêt qui ont fait des dizaines de morts dans le nord-est de l’ Algérie pourraient également avoir détruit jusqu’à 10% d’une biosphère classée à l’Unesco, a déclaré samedi un expert.

    Le chiffre cité par Rafik Baba Ahmed, ancien directeur de la réserve de biosphère d’El Kala, signifie que la superficie brûlée du parc représente à elle seule presque le double de ce que le service de la protection civile a déclaré avoir été détruit dans le plus grand pays d’Afrique depuis juin.

    Le nord-est de l’Algérie a été particulièrement touché depuis mercredi par des incendies exacerbés par le changement climatique, mais les pompiers ont déclaré samedi que la plupart des incendies y avaient été éteints.

    Au moins 38 personnes auraient été tuées.

    « Les incendies de mercredi ont endommagé environ 10 000 hectares » du parc, a déclaré Baba Ahmed.

    Selon l’Unesco, l’agence culturelle des Nations Unies, la réserve de biosphère d’El Kala s’étend sur plus de 76 000 hectares.

    C’est le dernier refuge du cerf de Barbarie et « abrite une avifaune très remarquable, plus de 60 000 oiseaux migrateurs chaque hiver », indique le site de l’Unesco.

    Selon Baba Ahmed, la forêt couvre 54 000 hectares du parc et la plupart des arbres sont des chênes-lièges.

    « Il est considéré comme l’une des principales réserves de biodiversité du bassin méditerranéen », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était « très pessimiste » quant à l’avenir de la région.

    Le colonel de la Défense civile Boualem Boughlef a déclaré vendredi soir à la télévision que 1 242 incendies ont détruit 5 345 hectares de forêts en Algérie depuis le 1er juin.

    Baba Ahmed a déclaré que ce chiffre n’était pas réaliste.

    En 2021, les incendies qui ont fait rage dans le nord-est de l’Algérie ont fait environ 90 morts, dont 33 soldats déployés comme pompiers, provoquant une colère généralisée dans le pays.

    Les incendies de l’année dernière ont brûlé plus de 100 000 hectares de bois dans un pays où seulement 1% des terres sont couvertes de forêts.

    Middle East Eye, 20/08/2022

    #Algérie #Incendies #UNESCO

  • L’UNESCO ignore les journalistes au Maroc et en Palestine

    L’UNESCO ignore les journalistes au Maroc et en Palestine

    L’UNESCO ignore les journalistes au Maroc et en Palestine – Audrey Azoulay,

    Quand la directrice de l’UNESCO ferme les yeux sur la protection des journalistes au Maroc et en Palestine

    Dans un entretien accordé à l’AFP, la directrice de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a indiqué que la protection des journalistes «concerne toute la société», gouvernements comme citoyens.

    Elle souligna en outre que la protection des journalistes «concerne toute la société, y compris les gouvernements qui doivent aider aux mécanismes de protection».

    «Cela concerne aussi les citoyens qui doivent se mobiliser pour comprendre que cette liberté-là, celle des journalistes, c’est la leur, la possibilité d’avoir accès à une information juste, une information indépendante», a-t-elle ajouté depuis Punta del Este, dans l’est de l’Uruguay où se tient jusqu’à mercredi cette conférence annuelle, consacrée en 2022 au «Journalisme sous l’emprise numérique».

    Qu’en est-t-il de la protection des journalistes chez Papa André?

    S’il est primordial de saluer la rhétorique de la directrice de l’UNESCO, il en demeure légitime rappeler à cette dernière les violations de la liberté d’expression et l’emprisonnement des journalistes marocains chez Papa André Azoulay, puissant Conseiller et protecteur de sa majesté Mohamed. A-t-elle critiqué le régime oppresseur des journalistes, ou le père est le garde-fou de la dynastie qui s’est mise au service d’un autre régime d’Apartheid, à savoir l’Israël qui détient dans ses geôles une vingtaine de journalistes palestiniens porteurs d’aspirations pacifiques du Peuple Palestinien

    Algérie54, 04/05/2022

    #Maroc #palestine #UNESCO #audrey_azoulay #andré_azoulay

  • Maroc: Avec la pandémie, la pauvreté scolaire atteint 65,58%

    Maroc: Avec la pandémie, la pauvreté scolaire atteint 65,58%

    Maroc: Avec la pandémie, la pauvreté scolaire atteint 65,58% – UNICEF, UNESCO, écoles, éducation,

    Rabat, 13 déc. (Agence Nova)- Le niveau de pauvreté scolaire au Maroc chez les enfants de 10 ans et plus a atteint 65,8% au total, dont 61,3% chez les filles et 70,1% chez les garçons. C’est ce qu’a rapporté un récent rapport de la Banque mondiale, de l’UNESCO et de l’Unicef, intitulé « L’état de la crise mondiale de l’éducation : un chemin vers la reprise », qui met en lumière la crise liée à l’éducation suite à la propagation de la pandémie de COVID-19.

    Au Royaume d’Afrique du Nord, l’incapacité à lire et à comprendre un texte simple à l’âge de dix ans est de 65,8 % à 76,6 % dans certains contextes.

    Hier, le ministère des Affaires islamiques a lancé un nouveau plan qui vise à lutter contre l’analphabétisme grâce à certains projets à l’intérieur des mosquées du pays.

    Agenzia Nova – Tous droits réservés

    #Maroc #Education #Pauvreté #Enfance

  • Maroc-UNESCO, défaite diplomatique innatendue pour M6

    Maroc-UNESCO, défaite diplomatique innatendue pour M6

    Maroc, UNESCO – Maroc-UNESCO, défaite diplomatique innatendue pour M6

    Le Maroc a perdu, mercredi, son siège au sein du Conseil exécutif de l’Unesco n’ayant pas réussi à réunir suffisamment de votes favorables, subissant ainsi une nouvelle défaite politique sur le plan international.

    Le Maroc ne siègera plus au Conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) ayant obtenu moins d’une centaine de votes au cours d’une élections tenue le 17 novembre en cours.

    Samir Addahre, ambassadeur du Maroc à l’Unesco qui s’était porté candidat pour cette élection a dû céder le pas. C’est le Koweït qui a pris la place du royaume du Maroc au conseil avec un total de 153 votes. Il est suivi de la Jordanie (126 votes) et de l’Egypte (130 votes).

    Au-delà de la possibilité d’occuper un siège au sein de l’Unesco, la candidature au Conseil exécutif de cette organisation est une opportunité de mesurer l’aura des pays en lice. Le Maroc qui enregistre une nouvelle défaite sur le plan international, ne semble manifestement pas attirer la sympathie des membres de cette organisation. Et à l’Unesco, comme ailleurs, les revers semblent cinglants et surtout successifs pour ce pays.

    Fin octobre dernier, le Sénat américain a décidé de bloquer les fonds destinés à appuyer la participation marocaine aux manœuvres militaires conjointes ou multilatérales. L’institution américaine a conditionné le gel de cette mesure par la conclusion d’un accord de paix entre le Maroc et le Sahara occidental.

    Un mois plus tôt, le Tribunal de l’Union européenne a prononcé l’annulation des deux accords de pêche et d’agriculture liant le Maroc à l’Union européenne et étendus au Sahara occidental occupé.

    Le tribunal a estimé que ces accords avaient été conclus en violation de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de 2016 et sans le consentement du peuple du Sahara occidental.

    La réputation du Maroc, assez peu reluisante, notamment ces derniers mois s’expliquent, visiblement, par les nombreuses atteintes commises dans les territoires sahraouis occupés depuis la reprise des hostilités avec le Front Polisario, il y a déjà plus d’un an.

    Les atteintes également dénoncées par différentes organisations internationales et qui concernent des citoyens marocains expliquent elles aussi l’impopularité, de plus en plus palpable, du royaume sur le plan international.

    Les efforts déployés par le Maroc pour soigner son image à l’international ne semblent pas porter leurs fruits. En témoignent, les tribulations passées et celles à venir.

    Assia.M

    Crésus, 19/11/2021

    #Maroc #UNESCO #Diplomatie

  • Le Maroc ejecté du Conseil de l’UNESCO

    Le Maroc ejecté du Conseil de l’UNESCO

    Maroc, UNESCO, Samir Addahre – Le Maroc ejecté du Conseil de l’UNESCO

    Le Maroc a perdu, mercredi, son siège au sein du Conseil exécutif de l’Unesco n’ayant pas réussi à réunir suffisamment de votes favorables, subissant ainsi une nouvelle défaite politique sur le plan international.

    Le Maroc ne siègera plus au Conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) ayant obtenu moins d’une centaine de votes au cours d’une élection tenue le 17 novembre en cours. Samir Addahre, ambassadeur du Maroc à l’Unesco qui s’était porté candidat pour cette élection a dû céder le pas. C’est le Koweït qui a pris la place du royaume du Maroc au conseil avec un total de 153 votes. Il est suivi de la Jordanie (126 votes) et de l’Égypte (130 votes). Au-delà de la possibilité d’occuper un siège au sein de l’Unesco, la candidature au Conseil exécutif de cette organisation est une opportunité de mesurer l’aura des pays en lice. Le Maroc qui enregistre une nouvelle défaite sur le plan international, ne semble manifestement pas attirer la sympathie des membres de cette organisation. Et à l’Unesco, comme ailleurs, les revers semblent cinglants et surtout successifs pour ce pays. Fin octobre dernier, le Sénat américain a décidé de bloquer les fonds destinés à appuyer la participation marocaine aux manœuvres militaires conjointes ou multilatérales.

    L’institution américaine a conditionné le gel de cette mesure par la conclusion d’un accord de paix entre le Maroc et le Sahara occidental. Un mois plus tôt, le Tribunal de l’Union européenne a prononcé l’annulation des deux accords de pêche et d’agriculture liant le Maroc à l’Union européenne et étendus au Sahara occidental occupé. Le tribunal a estimé que ces accords avaient été conclus en violation de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de 2016 et sans le consentement du peuple du Sahara occidental.

    La réputation du Maroc, assez peu reluisante, notamment ces derniers mois s’expliquent, visiblement, par les nombreuses atteintes commises dans les territoires sahraouis occupés depuis la reprises des hostilités avec le Front Polisario, il y a déjà plus d’un an. Les atteintes également dénoncées par différentes organisations internationales et qui concernent des citoyens marocains expliquent elles aussi l’impopularité, de plus en plus palpable, du royaume sur le plan international.

    Les efforts déployés par le Maroc pour soigner son image à l’international ne semblent pas porter leurs fruits. En témoignent, les tribulations passées et celles à venir.

    APS

    #Maroc #UNESCO #Samir_Addahr

  • UNESCO: Que faut-il attendre de la réélection d’Azoulay?

    UNESCO: Que faut-il attendre de la réélection d’Azoulay?

    Tags: Maroc, André Azoulay, Mohammed VI – UNESCO: Que faut-il attendre de la réélection d’Azoulay?

    Élue pour la première fois en 2017 au terme d’une élection dite serrée et riche en rebondissements parmi neuf candidats dont notamment, deux anciens ministres de la Culture, en l’occurrence le Qatari Hamad Bin Abdoulaziz Al-Karawi et l’Egyptienne Moushira Khattab, Audrey Azoulay a été réélue le 9 novembre 2021 à une très large majorité pour un second mandat de quatre ans à la tête de l’UNESCO cette organisation onusienne basée à Paris dont l’objet est de promouvoir, nous dit-on, la paix par la coopération internationale en matière d’éducation, de science et de culture par la préservation du patrimoine de l’humanité.

    Seule en lice pour ce nouveau mandat, cette ancienne ministre de la culture proche du président François Hollande, elle, la fille de l’inamovible conseiller et protecteur du Makhzen marocain sous les règnes de Hassan II et de son fils Mohamed VI, André Azoulay l’ami de Shimon Pérez, a obtenu 155 votes pour 165 votants (neuf contre et une abstention). Pour rappel, elle avait succédé à la Bulgare Irina Bokova qui avait achevé deux mandats marqués par des dissensions politiques en raison des questions ultrasensibles du Proche-Orient, comme ce fut le cas pour l’épineuse question patrimoniale de Jérusalem et Hébron.

    Rappelons que sous le premier mandat de cette directrice qui n’était pas là par hasard à la tête de cette institution qui semble avoir perdu son indépendance et son impartialité au point de mettre en jeu son universalité, la diplomatie palestinienne avait appelé la communauté internationale et l’UNESCO à faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à ses activités illégales traduites en opérations et projets de vandalisme du patrimoine culturel palestinien chrétien et islamique. Finalement, ce n’est que le 13 octobre 2021, que l’UNESCO a pu adopter deux résolutions en faveur de la Palestine lors de la 212ème session de son Conseil exécutif tenue à Paris. Et au ministère palestinien des Affaires étrangères de déclarer, que l’adoption des résolutions de la « Palestine occupée » et des « institutions culturelles et éducatives » s’est faite à l’unanimité des membres du Conseil exécutif de cette organisation onusienne.

    Ces deux résolutions mettent l’accent sur le statut de Jérusalem et Hébron en tant que villes occupées ainsi que sur les mesures illégales prises par Israël, d’où la demande formulée pour leur annulation immédiate. Ces résolutions appellent l’État hébreu à mettre fin à ses politiques illégales et continues, privant les Palestiniens du droit de culte et de circulation en déformant l’authenticité et l’intégrité des sites du patrimoine en Palestine d’une manière générale et à Jérusalem en particulier. Le ministère palestinien des Affaires étrangères s’est donc félicité du vote et a souligné la nécessité de mettre en œuvre d’autres décisions concernant les sites palestiniens en Cisjordanie. De la sorte, il a exprimé son rejet des pratiques israéliennes visant à judaïser les sites religieux et patrimoniaux en interdisant aux fidèles palestiniens chrétiens et musulmans d’y accéder.

    En quittant l’UNESCO qu’elle juge mal gérée et bien sûr, trop critique à l’égard de son protégé l’État hébreu terroriste et raciste, le 13 octobre 2017, l’administration Trump avait pris une nouvelle fois ses distances avec cette organisation, symbole du multilatéralisme. Ce retrait a été suivi bien évidemment, par celui d’Israël qui considère que l’UNESCO est devenue l’une des arènes de sa rivalité diplomatique avec les Palestiniens, surtout depuis l’admission de la Palestine en 2011, sous le premier mandat de la directrice bulgare, Irina Bokova. Cette victoire symbolique du peuple palestinien sera-t-elle suivie d’autres décisions qui le conforteront dans ses droits légitimes ? Rien n’est moins sûr dans l’état actuel des choses !

    Parions plutôt, qu’avec cette nouvelle nomination d’Audrey Azoulay, cette femme adoubée par la France, Israël et les États-Unis l’on assistera au retour de ces deux derniers absents dans ce «cercle de famille» entre entités solidaires agissant sous la houlette du sionisme qui semble trouver de plus en plus d’émules, y compris chez les pays arabes. Et en premier lieu, auprès du Commandeur des croyants (Amir al mouminine) et président du comité Al-Qods, alors que supposé défendre les droits des musulmans sur Jérusalem, ville sainte de l’Islam. N’est-ce pas que dans un message envoyé à la fille de son mentor, Mohamed VI se réjouit à bon escient de sa réélection ? Comme à son habitude, il espère tirer des dividendes par ce coup de brosse «téléphoné» à ses mentors, en s’inscrivant dans une attitude du politiquement correct de l’alignement sur les thèses de sa famille sioniste d’adoption qui n’est pas si nouvelle puisqu’étant celle de ses prédécesseurs et non moins ascendants, Mohamed V et Hassan II.

    À noter que ce trio de «choc» auquel se joint le Makhzen, a bien salué ce retour salutaire pour des intérêts partagés bien évidemment et rien n’est définitivement gagné pour la cause de la Palestine mais aussi, pour les autres pays du Moyen-Orient. Cette heureuse élue au demeurant «téléguidée» et couvée par la «bénédiction» de son père, veut nous faire croire qu’elle compte agir en toute indépendance et liberté, pour apaiser les tensions et divisions minant son organisation en mal de réformes et de consensus, en la recentrant sur ses missions essentielles. Quand bien même nous feignons de la croire un tant soit peu, nous sommes en droit de nous interroger si cette dame est la mieux placée pour arbitrer les différents patrimoniaux dans le cadre du régime de la colonisation, qui opposent à la fois la Palestine occupée à Israël et /ou, le Maroc à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ! Pas si sûr qu’il faille lui faire confiance, du moins sur ce chapitre d’une extrême sensibilité !

    N’est-ce pas elle qui a volé au secours de l’occupation marocaine du Sahara occidental en violant la charte de l’ONU, en intégrant Lâayoune ville du Sahara occidental au réseau mondial UNESCO des villes apprenantes (GNLC), comme dénoncé par l’Association chilienne d’amitié avec la RASD qui a exigé la rectification de cette inscription ? L’inscription de la ville sahraouie illégalement occupée par le Maroc, en tant que ville marocaine, membre du Réseau mondial des villes apprenantes, dans son édition 2020, «constitue une violation» du Droit international et aussi «une violation ouverte des statuts de l’UNESCO», estime l’Association chilienne. Cela veut dire que plus que jamais, cette organisation onusienne sera encore dans le sillage des manœuvres de l’occupant marocain, à faire perdurer la colonisation des territoires sahraouis mais aussi, ceux de la Palestine par Israël, son allié dans notre région du Maghreb.

    Et dire que depuis le 15 novembre 2017, cette directrice ne pouvait pourtant ignorer, ni la Charte de l’ONU ni les résolutions du Conseil de sécurité, réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Et pourtant ! Elle a bel et bien affiché sa posture en faveur de l’occupation marocaine du Sahara occidental, tentant ainsi d’impliquer un organisme onusien, sur la voie des violations des propres textes de l’ONU. Alors, oui ! C’est certainement sans surprise qu’Audrey Azoulay continuera à plonger cette importante organisation onusienne dans une dérive, au même titre que son père est lui aussi, pour beaucoup dans le rapprochement entre l’État sioniste d’Israël et le Makhzen. Comment ne serait-il pas l’artisan zélé de cette union maléfique qui pèsera durablement sur la région Maghreb, alors qu’il est le Président du «Centre Shimon Perez pour la Paix» et ses réseaux sionistes en France et aux États Unis qui sont mis au profit de la politique coloniale et annexionniste du Maroc au Maghreb ?

    Pour ce qui nous concerne directement, il est bien heureux que notre pays compte déjà sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO : un genre musical et poétique, l’Ahellil du Gourara (2008) mais aussi, le costume nuptial féminin de Tlemcen (2011), le pèlerinage du Rakb de Sidi cheikh (2013), l’Imzad, cette sorte de violon Touareg (2013), la fête de la Sbeiba à Djanet (2014) et les cérémonies de commémoration du Sboue de Timimoun (2015). De même, la question du classement du couscous qui a fait l’objet de plusieurs années de tensions tendues entre le Maroc et l’Algérie, a pu connaître un dénouement heureux, grâce à l’implication de la Mauritanie et de la Tunisie. C’est ainsi, que ces quatre pays du Maghreb ont pu déposer une candidature conjointe. Cette démarche symbolique est inédite, faut-il le faire observer. Le sera-t-elle pour d’autres éléments patrimoniaux communs ? Cela est possible et envisageable si la volonté existe pour rompre avec les politiques suivies depuis les années 80 et accélérées avec les mandatures des Présidents qui se sont succédé après le décès du Président Houari Boumediène.

    En effet, notre pays et sa diplomatie ont depuis les années 80 été à la traîne et en rupture totale avec la politique de l’Algérie combattante, progressiste et défenseur des causes justes dans le Monde. Notre pays a pendant très longtemps tourné le dos à sa politique extérieure en direction des pays de l’Afrique subsaharienne, mais aussi, des autres pays amis et alliés stratégiques de l’Algérie au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique latine. C’est pourquoi, il est temps de se réveiller comme semble le faire notre nouvelle diplomatie stimulée et animée par notre infatigable Ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, permettant ainsi à notre pays d’être plus efficace et plus performant en matière de politique extérieure pour faire entendre la voix de notre pays et faire le travail indispensable et déterminant de lobbying auprès des autres pays membres des organisations onusiennes, dont l’UNESCO. Mais rien n’est moins sûr, encore une fois si la volonté politique de rompre avec les politiques passées de suivisme et de mauvaise gouvernance est inexistante et ne repose pas sur un consensus réel pour donner une place à l’Algérie dans le concert des Nations et au sein des organismes et institutions onusiennes pour éviter les échecs !!!

    par Abdelkader Khelil*

    Le Quotidien d’Oran,18/11/2021

  • Algérie : Nouria Benghabrit est de retour

    Algérie : Nouria Benghabrit est de retour

    Algérie, Nouria Benghebrit, UNESCO, décolonisation, #Algérie,

    Après un long éclipse, depuis le départ de l’ancien système, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, est revenue à la scène politique, par la porte de l’Afrique, en animant une séance, lors d’un forum organisé par l’UNESCO.

    Benghabrit a participé au premier Forum Africain des Humanités (FHA), qui a contribué à valider le concept du forum pour évaluer le savoir local, en tant que ressources visant à mieux contribuer au développement de l’Afrique.

    Lancement officiel du Forum des Humanités africaines en présence du Ministère de la défense du Mali représentant le Président de la Transition. Un rdv des chercheurs africains pr imaginer et construire un autre futur pour le continent.

    Le troisième jour du Forum a démarré avec une session sur la nécessité de décoloniser les curricula. Avec Nouria Remaoun, Assetou Samaké, Odette Semedo et Adebayo Olukoshi. Le panel est modéré par Dimitri Sagna, le Directeur de l’UNESCO Breda.

    Selon un twit de Mme Benghabrit, les travaux du 1er Forum des Humanités Africaines (FHA) ont été clôturés. « Trois jours de conclave fructueux à Bamako qui ont permis la validation du concept de Forum des Bumanités Africaines, de valorisation des savoirs endogènes comme ressources visant à mieux contribuer au développement de l’Afrique », a-t-elle indiqué.

    Avec Crésus

  • Les Marocains “digèrent mal” le couscous maghrébin

    Une pétition a été lancée la semaine dernière par des collectifs marocains pour dénoncer ce qui s’apparente, selon les initiateurs du texte, à l’“usurpation d’un symbole d’identité” par l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie.

    Cette pétition a été initiée après que l’Unesco a accepté le dossier porté, au mois de décembre 2020, par l’Algérie, la Tunisie, la Mauritanie et le Maroc, pour enregistrer le couscous comme patrimoine immatériel.

    Tout en revendiquant la paternité de ce plat ancestral propre aux pays du Maghreb, les initiateurs ont déjà recueilli 3 000 signatures pour faire valoir leur “cause”.

    Dans cette pétition adressée au ministre marocain de la Culture, les auteurs du texte estiment que “le Maroc n’aurait pas dû accepter de déposer un dossier commun avec l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie pour inscrire le couscous au patrimoine immatériel de l’Unesco”.

    Liberté, 20 jan 2021

    Tags : Maroc, Algérie, couscous, UNESCO, Maghreb, Tunisie, Mauritanie,